Samedi 30 septembre 2023 – Trou de la Ferrière – Fournes Cabardès (11)

Samedi 30 septembre 2023
Spéléo, désob’
Trou de la Ferrière, Fournes Cabardes (11)

Participants
Gruissan Spéléo Project : Jean-Marie B., Alain et Alain
ITP, Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.
Spéléo Corbières Minervois : Christophe B., Jean-Michel E., Michel G. (Grillou), André M., Christian
Gente canine : deux toutounettes de Christophe

TPST : 6h

À l’initiative de Jean-Marie B. du GPS nous nous retrouvons ce samedi en interclubs pour poursuivre la désob’du Trou de la Ferrière (cf. épisodes précédents). Encore une route de montagne très étroite mais le Disco, encore costaud, avale bien les lacets pentus menant au plateau où coule le ruisseau du Camp dal Bosc. Arrivée sur site vers 10 heures, il fait chaud, très chaud même, la chaîne des gamates est déjà en place, dans le trou nous profiterons d’une température clémente (10,6 °C) qui permettra de soutenir bien des efforts.

Nous passerons la journée à sortir des gamates pour faire de la place et pouvoir avancer au fond. Heureusement qu’on était 8 ! Est-ce la promesse de grillades qui explique le nombre ou l’intérêt de la cavité ? Je vais passer la matinée à tirer ces gamates à l’entrée de la cavité. Dans la matinée tous les déblais de tir de la sortie précédente seront sortis. Alain C. a amené un ami : Alain… qui n’avait jamais fait de spéléo. Il a creusé en pointe en fin de matinée et est revenu voir en fin de journée. Très surpris de voir le volume de gravats remonté et la faille bien vidée il est ressorti « Ce sont des fous ! des fous ! ».

13 heures, le temps du casse-croûte mais cette fois ce sera un vrai spuntinu avec saucisse grillée et Rustique à la braise. Plusieurs bouchons vont d’ailleurs sauter. L’après midi je prends place au milieu du boyau au niveau d’un ressaut qui nécessite un changement de corde, de quoi s’emmêler les pinceaux antre cordes amont et aval… Jean-Marie retourne en pointe creuser les sédiments accumulés dans la partie topographiée il y a 30 ans. Mélange de débris de tirs anciens et de terre noire et sèche amenée par la crue. Le tout se creuse très facilement. Les blocs collés au plafond acceptent de tomber avec quelques coups de bambou. Sur la paroi de droite on voit bien les traces de tirs et de forages. La faille est assez large. Le courant d’air assez sensible, soufflant, il doit venir de la surface proche. On gagne une paire de mètres et on arrive à l’endroit atteint en 1991. Le remplissage forme un petit col mais ça redescend derrière. Il y a de l’air sans plus mais on le sent bien.

17 heures : il reste de quoi s’occuper une bonne journée pour arriver au terminus des années 1990. Comme on dit souvent, va falloir y revenir et il faut être nombreux mais l’ambiance sympa et les grillades devraient contribuer à motiver les troupes. La faille est bien dégagée, arrondie par le passage de l’eau, l’espoir est là.

En remontant sur le champ, coup d’œil sur un effondrement noté en 1990 sur la topo. Creusement de plusieurs mètres ? Hypothèse négative : tout est parti plus bas et a tout bouché ; positive : si tout ça est descendu c’est qu’il y a de la place !

JMB, Chr B, JND

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« de 11 »

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