Présentation

 

 

Prévu en 2020 sous le nom évocateur de « Camp Ardèche VinVin », celui-ci a d'abord été reporté au printemps 2021 suite à la crise sanitaire, puis de nouveau reporté en octobre en changeant évidemment de nom.

Au programme, des grands puits, des grands volumes, du concrétionné, de l'aquatique, des traversées, tout ce qu'il faut pour assouvir l'appétit de découvertes de spéléos affamés. 

Participants : Antoine BOSCHI, Wanda COMPARETTI, Michaël DURASTANTI, Marie GENEVIER, Éric GENOUD, Jean-Claude LA MILZA, Marie Pierre ROZE, Alexia SIMIAN BUISSONNET, Franck ZERLI.

Cette page relate les aventures des topi revenus en pèlerinage en Ardèche, la Mecque de la spéléologie.

Bonne lecture !

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Sommaire

 

 

Les cartes de cette page sont extraites des sites Géoportail ou BRGM

Les topographies sont butinées sur le WEB

 

Plan de situation

 





Cavités Cavités visitées Canyon Gite

 

Préparatifs

 

Ce camp sera probablement celui qui aura bénéficié du plus long temps de préparation. Prévu d'abord au printemps 2020 sous le nom de Camp Ardèche VinVin, il aura été reporté 2 fois à cause de la crise sanitaire. Compte tenu des changements dans la composition de l'équipe, le gite initialement sélectionné a été remplacé par un autre correspondant mieux à nos besoins. Celui qui a été retenu avait l'avantage de proposer des lits individuels aux individuels et des lits 2 places aux couples initialement prévus. Suite un désistement de dernière minute, il n'y avait finalement plus de couple et on disposait même d'un lit de réserve.Haut de page

Le matériel personnel a ainsi eu le temps d'être peaufiné et pas d'oubli notable n'a été constaté pendant le camp. Pour le matos collectif on ne s'est pas embêté, toutes les cordes spéléo ont été emportées ainsi que pratiquement tous les mouskifs. Un baudrier et un casque ont été également emportés en cas de perte ou de panne de matériel, mais rien à signaler de ce côté-là.

 

 

Trajet aller

 

Une fois est encore coutume, le bateau part avec du retard. Installation rapide dans les cabines et direction le ... bar. Première tournée officielle suivie par d'autres en dessous de table issues de la glacière.

Traversée calme et arrivée à peu près à l'heure à Toulon. Prochaine étape Carnoux, chez Marie, qui nous a aimablement invités à boire le café.

Arrivée chez Marie. Accueil toujours aussi sourire, on recherche toutes les chaises de la maison : hautes, basses, hamacs, on n'attend plus que la dernière voiture chargée de la recherche des viennoiseries. Ca y est tout le monde est réuni autour d'une table digne de topi affamés : thé, café, infusion, croissants, pains au chocolat... euh chocolatines, confiture maison, fruits, ne manque que la cafetière... Marie est de ces êtres mystérieux qui ont du café mais pas de cafetière contrairement aux communs des mortels. Il existe uneHaut de page explication bien sûr mais cela briserai le charme, appelez-là.

En fin de trajet Éric et ses dames se chargent des courses tandis que le reste de l'équipe arrive au gite vers midi.

Nous prenons rapidement possession des lieux et partageons le premier repas sur la terrasse ensoleillée.

 

 

 

Le gite

Photos

 

Le gite est situé au milieu des champs de vignes, au dos de celui que nous avions eu lors du dernier camp en 2011 et présente à peu près la même configuration.

Coïncidence, comme lors de notre camp 2019, c’est une ancienne magnanerie. Celle-ci a pu maintenir son activité jusque dans les années 50.

Description : une courette fermée avec accès au garage et au cellier où se situent le lave-linge et un grand frigo/congélateur complémentaire. Ces pièces serviront de local matériel. Deux autres remises servent à stocker le bois de chauffage et une autre avec un tuyau d'arrosage permet le nettoyage du matériel. Un WC indépendant complète l'équipement du rez-de-chaussée.

Particularité du garage, 2 fistuleuses d'une vingtaine de centimètres pendent du plafond et 2 stalagmites sont en formation au sol. La terrasse qui forme le plafond n'est pas très étanche et les infiltrations ont créé ces jolis spéléothèmes. Le sol du garage a été en partie recouvert d'eau lundi, le jour de l'épisode cévenol.

Un escalier permet d'atteindre une grande terrasse en L, dont une branche est couverte. Une grande table pour 10 permet d'y prendre les repas, des bains de soleil sont également à notre disposition ainsi qu'une plancha à gaz. Un étendoir à linge est disponible sur la partie découverte de la terrasse.

Côté gauche du hall d'entrée un grand séjour avec cheminée à insert, canapés, télé et une petite table pour 4. Une chambre parentale suit.

Côté droit du hall d'entrée la cuisine tout équipée avec une grande table pour 10. Suivent une chambre avec 2 lits simples, une chambre parentale, une salle de bains/WC, un autre WC, une autre salle de bains et enfin une chambre avec 4 lits simples dont 2 superposés.Haut de page

Une box permet de disposer d'Internet, mais le réseaux a été plutôt poussif en début de semaine. Il en est de même des réseaux GSM dont la qualité va de zéro à potable.

L'ensemble est fonctionnel et suffit à nos besoins. Le chauffage central a été mis en service à notre demande suite au rafraichissement de la météo.

https://www.gites-de-france-ardeche.com/location-Gite-Lagorce-07G126701.html

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Localisation gite

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Les alentours

 

Le hameau Les Bouchets fait partie de la commune de Lagorce, il est situé à mi-distance entre Ruoms et Lagorce. Les commerces les plus proches sont à Ruoms à 4 km, mais une partie des courses ont été effectuées à Vallon Pont d'Arc qui est sur la route des cavités.

Les paysages environnant sont typiquement méditerranéens et les odeurs caractéristiques du thym et de la lavande persistent en cette arrière-saison.

Lagorce est situé à 6 km de Vallon Pont d'Arc, point d'attraction touristique de la micro région. La population est multipliée par dix durant la période estivale. En effet, la région a de quoi attirer les touristes : les gorges de l'ArdècheHaut de page pour ses descentes en kayak, les randonnées pédestres, équestres et en VTT, l'escalade, le fameux Pont d'Arc, la non moins fameuse grotte Chauvet. Et pour nous ses cavités souterraines qui attirent les spéléos du monde entier.
Ah l'Ardèche !, ses falaises calcaires, ses plateaux calcaires, ses eaux calcaires, du calcaire, du calcaire, et encore du calcaire ! Que la nature est injuste, pourquoi si peu de calcaire en Corse, et autant ici, qu'a-t-on fait au bon Dieu pour mériter pareille injustice !

 

 

 

Sorties

 

 

 

Samedi 2 octobre 2021

Grotte des 2 Avens

Vallon Pont d'Arc (07)

 

 

Participants

  • Antoine BOSCHI, Wanda COMPARETTI, Michaël DURASTANTI, Marie GENEVIER, Éric GENOUD, Jean-Claude LA MILZA, Marie Pierre ROZE, Franck ZERLI

 

TPST : 3h30

Photos

 

Après une rapide installation au gite et un repas consistant, nous voilà déjà en direction du premier trou, la grotte des 2 Avens. Même parking qu'en 2006 pour la grotte Nouvelle de Vallon et 2011 pour Chasserou. Trente minutes de marche d'approche et nous voilà devant une belle entrée, la numéro 3. En effet, la cavité a la particularité d'avoir 3 accès, 2 avec un puits d'une dizaine mètres et la première, l'entrée préhistorique qui rejoint l'entrée 3 par une galerie supérieure. C'est une cavité qui sert d'initiation aux spéléos locaux et coïncidence, c'est un weekend JNS. Heureusement les initiés ne sont plus là.

Franck se charge d'équiper l'entrée 3, accompagné par Marie. Corde trop courte, donc raboutage, donc passage de nœud. Les entrainements en falaise peuvent donc servir ...

Anto s'occupe de l'entrée 2, accompagné par JC. Finalement cette entrée 2 est déjà équipée pour les JNS, la tête de puits est accessible via un petit boyau de quelques mètres.

Rencontre avec quelques spéléos locaux qui nous donnent quelques précisions sur les cavités du coin et notamment le Marteau dont la visite est prévue le lendemain.

Pendant que JC parcourt l'entrée historique qui est équipée d'une main courante descendante jusqu'au bas du puits 2, Wanda, Éric et MP suivent Anto dans la belle descente du puits n°2. Marie et Micca suivent Franck dans le puits n°3, ils sont rejoints par l'autre équipe en bas du cône d'effondrement.

Visite du réseau bien concrétionné pratiquement jusqu'au point bas de la cavité. Franck, Marie, Anto, Micca sortent par l'entrée n°2.
JC, MP, Éric et Wanda par le puits n°3. Passage de nœud réussi par presque tous, une assistance avec la corde du puits sous le nœud s'est avérée néanmoins nécessaire pour une des remontées.

Retour au gite à la nuit. Poulet rôti, riz et ratatouille au menu.Haut de page

 

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Deux Avens - coupe (cliquer dessus pour agrandir)

 

Deux Avens - plan

 

Localisation Grotte des 2 Avens

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Dimanche 3 octobre 2021

Aven du Marteau, 1/3 Aven de la Grande Combe

Vallon Pont d'Arc (07)

 

 

Participants

  • Antoine BOSCHI, Wanda COMPARETTI, Michaël DURASTANTI, Marie GENEVIER, Éric GENOUD, Jean-Claude LA MILZA, Marie Pierre ROZE, Franck ZERLI

 

TPST : 5H30

Photos

 

En ce jour du Seigneur les topis ont décidé de visiter l’aven du Marteau sis à côté de celui de la Faucille. Il faut croire que le Créateur, quelque peu ulcéré par ce comportement très peu chrétien, décida de laver les péchés de la troupe de mécréants par un arrosage depuis les cieux, en sortie de cavité. Le chemin de croix vous sera compté en fin de compte rendu.

6 h… 7 h... personne ne bouge dans le gîte, le bon air des contreforts ardéchois doit y être pour quelque chose, 7h 20 frémissements dans un des lits de la chambre 3. Jean-Claude se lève, suivi d’Éric. Silence toujours dans le camp de base, début de préparation du petit dèj.

Départ pour les cavités bolchéviques à 9H45, ne pas y voir un manque d’enthousiasme, mais plutôt une préparation méticuleuse de la sortie, même si la fabrication des sandwichs annonce que les pique-niques topinesques ne se feront pas, sous la terre d’Ardèche.

La marche d’approche est la même que celle d’hier, mais on ne part pas vers un trou d’initiation... Arrivée sur ce qui, après échange entre Topi, est validé comme le trou du Marteau, Franck se désigne pour équiper. Exercice délicat sous les yeux de tous et la voix douce mais ferme de Marie. Le temps d’équipement est estimé à une heure par l’aspirant initiateur. Une longue attente s’annonce sous le ciel menaçant, le temps pour les autres chiroptères corses de partir explorer le maquis à la recherche de la Faucille. Vaine expédition, mais pas complètement infructueuse, Jean-Claude revient les yeux brillants : « un puits, un puits immense, l’appel du vide… la 95 m prévue pour la Faucille est sacrifiée pour ce qui sera reconnu plus tard comme l'aven de la Grande Combe, merci Micca. Le temps pour Jean-Claude de voir le fond du gouffre (50 m) et un appel déchirant met fin à l’exploration : « il nous faut la 95 pour continuer »

Une erreur de calcul ? Un rétrécissement des cordes ? Trop de générosité dans la pose des cordes ? On remballe et on ramène le matériel pour la suite de l’équipement.

« Libre ...! » Enfin ! On descend. Première série de fractios rapprochés, chacun sur son relai dans une succession de puits et de toboggans puis descente demi plein pot dans le grand P41. L’arrivée nous ouvre une salle qui pourrait contenir tous les gouffres de corse.

L’exploration des autres salles nous offre un spectacle où toutes les concrétions sont présentes : stalagmites-tites, pièces montées, draperies, pieuvres, gours, plateaux suspendus, pénis géant (gros succès), mini volcan. Chaque balayage de nos faisceaux lumineux nous offre de nouvelles merveilles.

Mais bon on n’est pas là pour le tourisme, les sandwichs et un P60 nous attendent.

Si les premiers sont avalés comme une formalité (les pique-niques grillades nustrale sont loin), la seconde phase fut loin d’être aussi rapidement avalée, on peut même parler de reflux gastrique : après une première phase d’approche dans un boyau digne du tube digestif d’un patient ayant subi une réduction gastrique, s’ouvre (façon de parler) l’accès au P60. Ici s’arrête l’aventure pour Éric que la perspective de jouer la cacahuète coincée dans l’œsophage d’un nouveau-né ne tente pas. Reste trois Topi initiés pour qui, seules les voies engagées méritent d’être vécues. Le groupe se sépare. Chargé d’âmes, c’est l’heure de la remontée pour Franck qui accompagne Marie-Pierre, Wanda, Michaël, Éric.

Attente au bas de la corde. Dans le silence de la salle vide, seulement perturbé par les halètements des ascensionnistes, une rumeur, la paroi semble devenir translucide, des pinceaux de lumière s’échappent et repeignent la salle.

Déjà de retour ? On avait tablé sur trois heures …

Débriefing rapide de la bande des trois, il semble que le terme rétrécissement délicat à gérer sur la remontée s’appliquait aussi à la descente. Le passage en sifflet a prématurément sifflé l’arrêt de l’expédition. Hélas, la deuxième salle qui s’annonçait encore plus belle, ne s’offrira pas ce dimanche.

Remontée, disons, tranquille de l’équipe, l’expulsion finale permettant juste à Franck de se marrer comme une baleine.Haut de page

C’est à la sortie que le Seigneur attendait les pauvres pécheurs, je vous l’avais annoncé. Pendant l’attente, les délicates gouttes de pluie qui nous accueillent, se transforment en trombes d’eau. Marie-Pierre et Wanda sont déjà à l’abri dans les voitures, envoyées par Franck. Si elles ont trouvé les clefs, s’inquiète-t-on, car les explications ne pointent pas toutes vers le même endroit. C’est une équipe assez humide qui arrive aux voitures et ce n’est pas la transpiration, c’est dans ces moments qu’on apprécie les voitures avec hayon.

19 h retour vers le gîte en pleine alerte orange. Arrivée au gîte ou la douce chaleur d’un feu de cheminée permet aux Topi de se conter les aventures du jour autour d’un verre d’eau plate.

Fin de cette deuxième journée du camp Ardèche 2021.

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Aven du Marteau - coupe et plan

 

Localisation Aven du Marteau

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Lundi 4 octobre 2021

Tourisme

Pont d'Arc, Vallon Pont d'Arc (07)

 

 

Participants

  • Antoine BOSCHI, Wanda COMPARETTI, Michaël DURASTANTI, Éric GENOUD, Jean-Claude LA MILZA, Marie Pierre ROZE, Alexia SIMIAN BUISSONNET, Franck ZERLI

 

Photos

 

L'épisode cévenol s'abat sur la région depuis la veille, pas question pour l'instant d'aller sous terre dans ces conditions. On trainaille au gite.

La veille au soir Marie a eu en rentrant à Carnoux une panne de l'essuie-glace conducteur au plus mauvais des moments. Dépannage réussi par téléphone, heureusement qu'elle avait sa clé de 13 pour resserrer le balai sur son axe de rotation.

L'eau est entrée dans le garage par la toiture. Les cordes et quelques autres affaires posées à terre sont trempées. On improvise un râtelier à corde avec un escabeau, toutes les cordes y tiennent.

On déjeune tranquillement au gite puis on se décide à sortir et aller faire quelques courses en passant par le centre-ville bien désert de Vallon.

Pour ne pas perdre entièrement la journée, on profite de quelques accalmies pour aller visiter la curiosité géologique du coin, le Pont d'Arc. L'Ardèche a décru mais difficile de s'approcher de la rive sans patauger dans la boue, on fera des photos à distance, que ce soit du côté Est comme du côté Ouest.

Rentrée au gite et préparation du matos pour la grosse sortie du lendemain ...Haut de page

 

 

 

Mardi 5 octobre 2021

Traversée Despeysse-Grotte de Saint Marcel

Bidon (07)

 

 

Participants

  • Antoine BOSCHI, Wanda COMPARETTI, Michaël DURASTANTI, Éric GENOUD, Jean-Claude LA MILZA, Marie Pierre ROZE, Alexia SIMIAN BUISSONNET, Franck ZERLI

 

TPST : 10H30 à 14h30

Photos

 

« Si vous rampez, c’est que c’est pas bon »

Les consignes étaient claires pour la traversée Despeysse - Saint Marcel, elles ont un peu servi ce mardi, 4ème jour du camp.

La Traversée aven Despeysse - grotte Saint Marcel c’est la sortie du camp 2021. Descente à -135 m, une petite série de puits, 25 m pour le plus grand, entrée dans le réseau Saint Marcel (plus de 60 km de développement), sortie au bout de 4 km par la grotte touristique enfin, l’ancienne, on le comprendra plus tard.

Bonne nouvelle : la serrure de la porte qui sépare le parcours du réseau touristique s’ouvre des deux côtés de la grille. Le dispositif optimisé mis au point par Jean-Claude avec deux groupes avançant l’un vers l’autre n’a plus besoin d’être. C’est une seule équipe unie de 8 Topi qui progressera sud/sud-ouest sous le plateau ardéchois.

Arrivée au bout d’une piste interminable, où Jean-Claude, devant le van, dû sonder les flaques comme au temps des gabardiers. C’aurait été dommage de finir avant de commencer. Le trou est là, sous la plaque, s’ouvrant au milieu d’ondulations de garrigues et maquis.

Des cordes sont déjà en place, un groupe nous aurait précédés ? On équipera en dessous. Franck, Anto, Micca s’y colleront. Pour Jean-Claude, Alexia, Éric, c’est la mise en place du dispositif d’exfiltration des survivants : côté Saint-Marcel, dépôt des véhicules au bout d’une piste improbable, on suppose qu’on n’est pas trop loin de la sortie. Retour au départ. Vous suivez toujours ?

Deux autres véhicules sont sur place. Le groupe qui nous a précédé est hollandais, enfin belge, ils sortiront leurs équipements une heure après notre descente.

On saute, longé bien sûr. L’eau qui remplissait les flaques court dans les galeries, très rapidement passage dans un coudiluve, ramping court sous un rideau liquide. Quitte à être mouillé, autant être dans le bain tout de suite.

Descente sans trop de problème, Jean-Claude a pensé aux carcasses déjà fatiguées et posé une corde guide, puis progression horizontale en opposition dans une faille, euh fracture. On débouche dans Le Réseau. Plus trop de risque de se cogner la tête : immense galerie, on regarde à droite et à gauche on s’attend à voir un métro déboucher.Haut de page

Suivez les flèches ; les vertes, réfléchissantes, pas les noires, tracées à l’acétylène qui sont à l’envers.

Deux kilomètres faciles, un peu trop quelquefois, on ne prend pas le temps de s’arrêter pour observer, pourtant il y a à voir : grands puits descendants reliant les trois réseaux en verticale, pour l’horizontale, faut un peu attendre, le labyrinthe est encore devant nous, gours toujours actifs, colonnes calcifiées aux dimensions du réseau.

Tels les randonneurs du GR on cherche les flèches vertes. Arrêt pique-nique, enfin, 16 h heure de la surface, c’est plutôt goûter. Rendez-nous nos grillades !

En forme pour le labyrinthe : passage à ras du sol sur la gauche, on hésite un peu, ça paraît bien bas. On continue dans la galerie principale, rien ! C’est pourtant bien là que Gérard, le gardien du lieu, avait situé le passage. Faut y aller, on fait de la vraie spéléo ou quoi ? Retour en arrière et on entre à quatre pattes dans une grande fente horizontale à ras de terre qui nous avale dans son grand sourire. Ça frotte en haut, ça frotte en bas, quelques courageux sont déjà loin à la recherche de la sortie, les plus prudents réfléchissent et attendent et puis, les mots oubliés de Gérard nous reviennent. « Si vous rampez … »

- on ne serait pas en train de ramper depuis quelque temps ?

- je crois, ça m'en a tout l’air...

- on va peut-être faire demi-tour,

- ça me paraît une bonne idée.

Retour à l'air libre, façon de parler. On poursuit plus avant l’exploration de la grande galerie. Là ! à gauche ! la flèche ! la flèche ! Sacré Gérard si ça n’est pas un bizutage ça y ressemble.

Tout bien réfléchi, les flèches vertes, ça sert, si on les suit. Le labyrinthe, sans être une formalité, est avalé rapidement avec l’espoir d’une sortie dans une cavité avec escalier béton et éclairage. Hélas vu l’heure les lumières seront éteintes. Dernier passage : pas à quatre pattes, pas en rampant, pas debout non plus, juste une progression sur une jambe tête courbée gauche ou droite selon votre goût, galerie de Hobbit.

On relève enfin la tête, direction la sortie, dernier passage favorisant les rapprochements, galerie étroite, très étroite, où l'on va s’entasser le cœur battant. La trappe ! c’est la fin, faut juste l’ouvrir. Les choses se gâtent, le cœur bat toujours mais pour d’autres raisons, la perspective de retourner sur ses pas ou d’une nuit sous terre commence à se faire plus réelle. Personne ne dit rien, les mots sont inutiles dans ces cas-là. Et puis Micca, véritable maître des clefs réussit enfin à murmurer à l’oreille de la serrure, la grille s’ouvre sur la liberté, enfin, la grotte Saint Marcel. Quand même un peu fermée à cette heure. Il s’agit de trouver la sortie naturelle maintenant. Un boyau étroit s’ouvre bien à mi-hauteur de la cavité mais sa direction nord n’incite pas à l'emprunter. Il doit y avoir une autre sortie. Jean-Claude, exégète des topos, ressort une nouvelle description : au sortir de la trappe, prendre directement l’ancien exutoire naturel, large galerie, en direction sud. Difficile de le rater pourtant, 6 mètres de haut, autant de large, trace des premiers explorateurs, les marques et graffitis ne manquent pas. Plus d’un siècle d’histoire sont tracés sur les parois.

Dernier ressaut de 12 mètres équipé d’une échelle, assurance avec la corde d'assistance, seule une dernière grille nous sépare de l’air libre, bien évidemment fermée, Antoine est d’humeur badine. Il a la pêche d’ailleurs Antoine, chaud pour aller déséquiper l’aven Despeysse. Mouillé pour mouillé autant finir la journée proprement. Cela fera du deux heures du matin pour les trois braves, Anto s'est chargé du fond, Franck du milieu, JC du dernier puits, le reste de la troupe dort depuis longtemps.Haut de page

Fin de la traversée.

Documentation : La grotte de Saint-Marcel Ardèche un référentiel pour l'évolution des endokarsts méditerranéens depuis 6Ma

La réalisation de la traversée nécessite une inscription préalable sur le planning des visites.

Infos sur le site du CDS 07 https://www.cds07.fr/, page « GROTTES ET AVENS/LES CLASSIQUES » :

https://www.cds07.fr/les-cavites-2/les-cavites/

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Aven Despeysse - coupe

 

La traversée - plan (cliquer dessus pour agrandir)

 

Vues agrandies

 

 

 

Localisations Aven Despeysse et Grotte de Saint Marcel, report en surface de la traversée

 

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Mercredi 6 octobre 2021

Canyon de Pissevieille / Rando de Tiourre

Saint Remèze, Lagorce, Vallon Pont d'Arc (07)

 

 

Participants

  • Canyon de Pissevieille : Antoine BOSCHI, Michaël DURASTANTI, Éric GENOUD, Jean-Claude LA MILZA, Alexia SIMIAN BUISSONNET, Franck ZERLI

  • Rando de Tiourre : Wanda COMPARETTI, Marie Pierre ROZE

 

Photos

 

Cinquième jour du camp, 1er et unique canyon. Après un délicieux repas nous nous mettons en route pour le canyon de Pissevieille. Nous empruntons un beau sentier de randonnée où nous croisons de nombreux promeneurs. Nous échangeons quelques mots avec certains. Marie-Pierre et Wanda feront de leur côté une randonnée. Le reste de l'équipe continuera la marche d'approche. Nous passons aux pieds des ruines du moulin de Tiourre. Après quelques raidillons nous arrivons à un chemin plus large, nous tournons à droite vers le lit de la rivière et peu à peu le pierrier se transforme en ruisseau. Nous nous habillons. Anto et Franck équiperont successivement. Dès le départ les parois se resserrent. Le plateau calcaire a ici été creusé de manière spectaculaire par ce torrent qui n'est malheureusement que rarement en eau. Grâce à la pluie des jours précédents, les vasques ne sont pas croupies.

Quelques petits sauts et toboggans plus tard, nous voilà à la cascade finale. Haute de 90 mètres, fractionnée à 10 mètres, avec 80 mètres plein pot dans le vide. Anto équipe, Franck descendra en premier. Micca s'approcha du vide et fût très impressionné. Il se mit à chercher l'échappatoire qui aurait dû se trouver juste avant la cascade finale, comme mentionné sur le site de Descente Canyon. En entassant quelques blocs il pût remonter les deux derniers petits rappels. Pendant ce temps Éric et Alexia descendent, il ne reste plus qu’Anto au relais et Jean-Claude en haut de la cascade qui appelait Micca pour le prévenir, celui-ci n'entendait rien. Malgré l'eau glacial, Jean-Claude retraversa la dernière vasque pour se rapprocher de Micca, afin de le rassurer et de le convaincre qu'il serait plus simple de descendre la dernière cascade. Celui-ci écouta le conseil et une fois arrivé en bas fût très content d'avoir surmonté son appréhension et d'avoir réussi une si magnifique descente.

Nous rejoignons Marie-Pierre et Wanda qui nous attendent aux véhicules. Retour au gîte.

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Canyon de Pissevieille - topo

 

 

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Rando de Tiourre

 

Photo

 

En laissant le reste de l’équipe prendre la direction du canyon, à partir du confluent de Pissevieille, nous avons randonné le long du ruisseau du Tiourre jusqu’à sa source vauclusienne dans une forêt de conifères et de chênes.

L’eau du Tiourre étant très chargée en carbonate de calcium, de nombreux gours se sont formés dans le ruisseau où l’eau prend une belle couleur verte-turquoise. Jolie petite rando.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques infos sur cette résurgence : http://www.plongeesout.com/sites/raba/ardeche/thiourre.htm

 

 

Jeudi 7 octobre 2021

Aven de Noël - Bidon (07)

Visite de Balazuc - Balazuc (07)

 

 

Participants

  • Aven de Noël : Antoine BOSCHI, Michaël DURASTANTI, Éric GENOUD, Jean-Claude LA MILZA, Alexia SIMIAN BUISSONNET, Franck ZERLI

  • Visite de Balazuc : Wanda COMPARETTI, Marie Pierre ROZE

 

TPST : 8H30

Photos

 

 

L'aven de Noël, ça gaze !

Deuxième journée grand rappel de la semaine, cette fois-ci sous terre. La visite avait été réservée pour 12 topi dans un premier temps, nécessitant de réserver 2 journées car le nombre de visiteurs est limité à 8 maximum, 2 fois par semaine. Ce nombre a ensuite été réduit à 10, puis à 7 après encore quelques désistements, et c'est finalement à 6 que nous arrivons sur le parking à proximité de l'entrée.

Nous y avons rendez-vous avec Pierre G., le président de l'ARSPAN, l'Association de Recherche Spéléologique et de Protection de l'Aven de Noël. Après une rapide présentation des activités de l'association, il nous confie la mission de mesurer le taux de CO² en différents points de la cavité. Une étude est en cours afin de déterminer les relations éventuelles de ce taux avec différents paramètres, en particulier les périodes de pluies. Un paramètre supplémentaire a été ajouté, la ventilation de la cavité. En effet, la trappe d'accès a été laissée ouverte depuis plusieurs jours, les mesures prises aujourd'hui permettront une éventuelle corrélation avec le taux de CO². Pour ce faire, l'ARSPAN nous confie un appareil permettant de noter les différentes valeurs en des points préétablis de la cavité. Si le taux est trop élevé en bas du P90 et que nous jugeons compliqué de continuer la visite, Pierre nous donne les infos nécessaires pour se rabattre sur la galerie supérieure, découverte il y a quelques années et qui présente également un beau concrétionnement ainsi que des griffades d'ours. https://www.gsbm.fr/infos/2019_01_26_Noel.pdf

Le trou est déjà équipé, mais s'il est possible d'utiliser la corde en place dans le P30, nous avons la consigne d'équiper le P90 avec notre propre matériel. Allégé d'un kit nous nous engageons dans la cavité et c'est encore une fois Franck qui se charge de l'équipement.

Le P30 est avalé rapidement et voilà la vire qui mène au P90, avec dans le prolongement la petite escalade menant à la galerie supérieure.

Le taux de CO² étant encore supportable, Franck se lance, façon de parler, dans le P90. N'étant pas très compliqué à équiper nous nous retrouvons rapidement en bas de celui-ci, d'autant plus que nous avons également utilisé la corde en fixe ...

Nous visitons ainsi la Galerie Principale jusqu'à la Galerie Supérieure, puis le Méandre des Chauves-souris, la Galerie de la Grande Coulée, la Galerie Blanche, que tout est beau !

Quelques centaines de photos plus tard et un peu gazés nous nous retrouvons à la base du P90 pour casser la croute.

Puis c'est la remontée des puits. JC et Éric se lancent en premier, chacun sur une corde ça ira plus vite. Alexia, Micca et Franck suivent. Pas de bol pour Anto qui se retrouve dernier et devra donc déséquiper le puits le plus grand du camp.

Retour en surface, accueillis par les derniers rayons de soleil. Le mini kit mesureur de CO² est laissé à l'endroit prévu et les mesures envoyées par message. La grille de fermeture est reposée, encore une sortie mémorable qui se termine.

Avant de rentrer au gite, Franck, Anto et JC font un détour par Bourg Saint Andéol pour rapporter les clés et documents de Saint Marcel à son Saint Pierre.

Haut de pagePS : une étude des variations de température dans la cavité avait été réalisée en 2015 : http://a-r-s-p-a-n-fr.blogspot.com/p/etude-des-temperatures.html

L’accès à la cavité nécessite une inscription préalable sur le planning des visites. Infos sur le site de l’ARSPAN, l’association qui en gère la protection et l’accès : http://a-r-s-p-a-n-fr.blogspot.com/p/laven-de-noel.html 

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Aven de Noël - plan (cliquer dessus pour agrandir)

 

Aven de Noël - coupe (cliquer dessus pour agrandir) 

 

Détail de la coupe

 

 

 

 

Localisation Aven de Noël

 

 

_____________________________Haut de page

 

Visite de BALAZUC

 

Photos

 

Balazuc est un village médiéval au bord de de l’Ardèche, malheureusement un peu désert en cette saison.

Le matin, nous avons tenté une randonnée « la boucle de Balazuc par la corniche de Coste-Labaume » repérée sur Visorando mais sans trace GPS, dur dur.

L’après- midi, direction le Muséum de l’Ardèche où est exposée une très belle collection de fossiles trouvés dans la région par le paléontologue Bernard DIOU, dont la plus ancienne pieuvre, une jument conservée avec son fœtus ou encore la plus ancienne châtaigne d’Ardèche.

Avant la visite guidée du musée, nous avons participé à un atelier de préparation de fossiles, il fallait dégager une ammonite de sa gangue d’argile avec l’aide d’un petit vibro-marteau-piqueur et d’une petite brosse. C’était très amusant.

Le site du muséum de l'Ardèche : http://museum-ardeche.fr/

 

 

Vendredi 8 octobre 2021

Aven de la Grande Combe, Aven de la Plaine de Gras, Trou en Bord du Chemin

Vallon Pont d'Arc (07)

 

 

Participants

  • Grande Combe : Antoine BOSCHI, Wanda COMPARETTI, Éric GENOUD, Jean-Claude LA MILZA, Marie Pierre ROZE, Franck ZERLI

  • Plaine des Gras : Antoine BOSCHI, Michaël DURASTANTI, Jean-Claude LA MILZA

  • Trou en Bord du Chemin : Jean-Claude LA MILZA

 

Aven de la Grande Combe

 

TPST : 5H30

Photos

 

Un peu d'histoire : cette cavité a été découverte par Robert de Joly le 18 octobre 1936. Développement 280 m, profondeur 85 m. La topo est minimaliste et la description d'équipement inexistante …

Pour cette dernière journée d'activité souterraine, nous avions envie de parcourir une cavité pas trop loin et accessible à toutes et à tous. C'est donc l'aven de la Grande Combe qui est retenu. L'entrée avait été repérée par le trio JC/Anto/Micca avant la visite de l'aven du Marteau et attisé leur curiosité. JC avait d’ailleurs entamé la visite mais s’était arrêté à mi-puits, on avait besoin de la corde dans le Marteau !

Au 7ème jour de camp, on sent tout de même que la fatigue commence à se faire ressentir, la mise en action du groupe est lente. La préparation des fameux sandwichs étant faite, les kits chargés, nous quittons le gîte en direction de Vallon Pont d'Arc.

Le chemin d'accès s'engage dans la pente sur le sentier balisé du GR4 (marques rouges et blanches). Après environ 500 mètres d'ascension, on bifurque à gauche sur un nouveau sentier (ancien GR) en montée jusqu’à un virage en épingle. On quitte alors le chemin pour filer tout droit sur les dalles calcaires puis entre les buissons pour déboucher à l'entrée de l'Aven du Marteau que l’on dépassera pour continuer vers la combe vers l'est. L'entrée de l'aven de la Grande Combe se trouve 70 mètres plus loin, l'orifice ouvert à la faveur d'une longue faille est assez vaste.

Nous arrivons aux alentours de 12h15, juste à temps pour la pause méridienne. Nous prenons le temps de manger, la vue sur la vallée de Vallon et l’Ardèche est magnifique. Le temps ensoleillé est propice à la sieste et à la digestion. Mais bon !!! nous sommes tout de même venus pour visiter cette cavité. Franck part muni du kit préparé la veille, pour équiper le puits d’accès de 50 mètres. Un AN, deux spits (JC modifiera pour ajouter une petite dèv). La descente se fait dans la faille, puis le puits s'ouvre sur un grand volume, le dernier fractio, et aie !!!!!! après 5 mètres de descente Franck arrive au nœud avertisseur : la corde est trop courte. Il décidera de rabouter la corde prévue pour le fond de la cavité. Après un passage de nœud, on arrive sur un large plan incliné d'une vingtaine de mètres de longueur.

Le sol est humide, la faune est présente, notons la présence d'une vipère aspic, d'un petit orvet, coléoptères et autres papillons.

Averti par Franck, JC modifie l'équipement en utilisant la corde « au cas où » pour la main courante et décale la C55 pour le puits, celle-ci arrive juste en bas du dernier ressaut qui est équipé sur deux spits. Nous récupérons ainsi la C17 pour poursuivre notre progression par une étroiture et une chatière.

Franck installe une MC et le passage étroit débouche sur un ressaut de 10 mètres de hauteur. La corde est une nouvelle fois trop courte, Franck râle...et repasse la chatière.

Heureusement Anto arrive avec la corde d'assistance. La main courante ainsi que le ressaut sont équipés. Éric, Marie Pierre, et Wanda suivent, JC terminera l’équipement en ajoutant un fractio sur spit pour éviter un sérieux frottement.

Après toutes ces péripéties nous atteignons une salle où l'on y trouve de nombreuses concrétions et pas mal d'argile, heureusement non collante.

Ayant fait le tour de la salle, le groupe remontera et Franck déséquipe.Haut de page

Selon les informations que l'on a pu glaner sur le net, il est probable que cette cavité communique avec l'Aven du Marteau. De nombreux passages calcifiés ainsi que des remplissages d’argile abondant colmatent toutes les galeries qui pourraient donner une suite au réseau. Nous regagnons le véhicule puis le gîte aux alentours de 19h30.

 

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Aven de la Grande Combe - coupe

 

 

Localisation Aven de la Grande Combe

 

Aven de la Plaine des Gras

 

TPST : 1H00 + 0H30

Photos

 

Aven repéré le dimanche pendant que Franck et Marie équipaient l'aven du Marteau et confondu avec celui de la Faucille. Une nouvelle fois, pendant que Franck équipe, Anto et Micca se dirigent directement vers la cavité repérée le dimanche. Wanda les accompagne juste pour voir la belle entrée. Anto équipe et après seulement quelques mètres de descente dans le premier puits, comprend de suite qu'il ne s'agit pas de l'aven de la Faucille car le P7 étroit était en fait un P22 bien large avec une magnifique sortie en plafond. Au fond du plan incliné nous voilà à moins 80 mètres, de nombreuses inscriptions au mur à l'acéto montrent que cette cavité a dû être très visitée. Il y a même un petit puits entièrement artificiel qui queute, trace probable d'une désob entamée et abandonnée. La remontée fait bien transpirer Micca, il pense que cela est dû à la présence de gaz dans la cavité. On enlève l'unique déviation et on remonte la corde au cas où personne ne soit intéressé pour redescendre. Retour à l'aven de la Grande Combe.

Quelques heures plus tard deuxième visite. Seul Jean-Claude est intéressé pour retourner à l'aven de la Plaine des Gras. Il faut dire que la remontée de moins 80 m de la Grande Combe et son P50 plein pot a dû être assez physique au septième jour du camp.

Micca et Jean-Claude font une descente et une remontée expresse jusqu’au fond. Jean-Claude déséquipe. 

 

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Aven de la Plaine des Gras - coupe

 

Localisation Aven de la Plaine des Gras

 

Trou en Bord du Chemin

 

TST : 0H05

Photos

 

Repéré lors des visites de la Grotte des 2 Avens et de l'aven du Marteau, ce trou qui s'ouvre en bord du chemin a finalement cédé à la curiosité de JC lors du retour aux véhicules.

Une entrée semi-circulaire de un mètre de large sur 50 cm de haut continue en chatière légèrement descendante sur une dizaine de mètres. Cette galerie bute sur un élargissement en cloche au plafond et un entonnoir limoneux au sol.Haut de page

Une chauve-souris vole, des traces d'accroches au plafond et du guano au sol laissent à penser que la cavité sert de lieu d'hibernation et/ou de reproduction.

Demi-tour acrobatique et retour aux véhicules.

Le gite est retrouvé à la fin de cette dernière journée sous les terres ardéchoises. Au menu du diner les pizzas aux aubergines tant vantées et attendues d'Éric ;-)

 

 

Samedi 9 octobre 2021

Grotte Chauvet 2

Vallon Pont d'Arc (07)

 

 

Participants

  • Antoine BOSCHI, Wanda COMPARETTI, Michaël DURASTANTI, Éric GENOUD, Jean-Claude LA MILZA, Marie Pierre ROZE, Alexia SIMIAN BUISSONNET, Franck ZERLI

 

 

Wanda a réservé un créneau à 11h50 pour visiter la grotte Chauvet 2, une reconstitution de la célèbre grotte aux peintures préhistoriques. Ca nous laisse le temps de visiter la galerie de l'Aurignaciens, une découverte d’une période clé de notre humanité à travers un parcours muséographique ludique et interactif. Nos ancêtres préhistoriques et les animaux qu'ils côtoyaient, comment était l'Ardèche il y a 36 000 ans, mais surtout l'art pariétal, l'art des origines.

Mais le clou de la visite fut bien sûr la visite de la reconstitution de la grotte Chauvet, on s'y croirait tellement les concrétions, les gravures et les dessins sont parfaitement reproduits. Du grand art !

Déjeuner sur place au restaurant puis nous assistons dans une salle annexe à une présentation par un historien de cette période clé de l'humanité.

 

Photos extraites du site de la grotte Chauvet 2 :

https://www.grottechauvet2ardeche.com/decouvrez-la-grotte-chauvet-2-ardeche/photos-a-telecharger/

Photos originales :

https://archeologie.culture.fr/chauvet/fr/plus-pres-art-parietal

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Topographie grotte Chauvet (la vraie) - Spelunca n°79 - Décembre 2000

https://spelunca.ffspeleo.fr/200009_Spelunca_079.pdf

 

Localisation de la Caverne du Pont d'Arc (Chauvet 2)

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Trajet retour

 

 

 

L'option ménage ayant été majoritairement adoptée, pas grand-chose à faire ce matin. Finir de remplir les véhicules sachant que celui de Franck a déjà été bourré du matos collectif la veille.

9h30 on rend les clés, on nous rend le chèque de caution, ouf pour Marie !

Nous quittons à regret cette belle région après la visite de la grotte Chauvet 2. Arrêt à Aubagne pour une visite plus matérialiste des Décathlon et Cabesto qui sont côte à côte. Et dans la même zone un Mac Do, on va ainsi faire plaisir au jeune de la bande ;-). On a le temps, le départ du bateau a été retardé à 10h.Haut de page

Arrivée à Toulon sous les hourras de la foule, pas pour nous, mais pour le RC Toulon qui reçoit Brive en championnat du TOP 14 de rugby, le stade est en face du port.

Traversée tranquille, arrivée à l'heure à Bastia. Nono est également à l'heure au local où il nous a préparé le café accompagné de viennoiseries.

On se paie même le luxe de rentrer tous le matos, il ne manque qu'un mouskif !

Vivement le prochain camp ...

 

 

 

Les participants et impressions

 

 


Micca

Mon premier camp et quel camp ! La crème de la crème ! Ça c'est de la vraie spéléo ! Avec une si bonne équipe ça ne pouvait pas être autrement.

Le seul point négatif c'est que c'était trop court. Ha, ha, ha ! Il y a tellement à faire dans cette région.

J'aurais appris à ranger dans le lave-vaisselle et à apprécier ma première bière ;-)

 

 

 


JC

Nouveau pèlerinage en terre ardéchoise après 10 années d’abstinence, c’est long !
Que cette région est belle, et pas que pour les spéléos.

Moments marquants :

Tout d’abord la sortie phare du camp, la traversée Despeysse-Saint Marcel. Une classique de la spéléologie française, plus de quatre kilomètres de parcours souterrain. Un enchainement de puits, de grandes galeries et de dédales. Rêvée lors de chaque camp, elle s’est enfin concrétisée, et on ne s’est presque pas perdu !

L’aven de Noël ne peut être que marquant avec ses décorations minérales et son vertigineux puits de 90 mètres. Un puits toutefois moins impressionnant après cette 3ème visite.

Le mignon petit canyon de Pissevieille, une entaille dans le plateau calcaire se terminant par l’impressionnante cascade plein pot de 80 mètres, là-aussi on s’y habitue mais on y prend goût.

Parmi les autres cavités, coup du cœur pour les 2 « trouvailles » fortuites du camp, l'aven de la Grande Combe et l'aven de la Plaine des Gras. Les visiter sans topo ni info nous a procuré une sensation de première, agrémentée de surcroit par de belles salles concrétionnées.Haut de page

Côté météo une seule journée de pluies (et quelles pluies !) nous a obligé à prendre un jour de repos prématuré. Beau temps ensoleillé tout le reste de la semaine.

Satisfait du gite également avec une semaine qui s'est trop vite écoulée dans une ambiance des plus agréable et avec de bons petits plats quotidiens préparés avec amour, un camp au top quoi !

 

 

Franck

Après plus d'une année d'attente, de lecture de topos, de récits et de vidéos, nous avons pu effectuer ce fameux camp en Ardèche.

La participation à un camp laisse de bons souvenirs. Celui-ci ne déroge pas à ce principe. Le gîte était sympa, une bonne ambiance, de bons repas, des moments conviviaux et surtout de belles cavités.

D'un point de vue technique, le fait d'équiper la plupart des cavités, que je ne connaissais pas, m'a permis de renforcer la confiance en moi, de souligner et rectifier les erreurs que je ne dois pas commettre. Bien qu'une grande partie était brochée, l'exercice a été très formateur.

Pour moi, la journée la plus marquante restera la traversée Despeysse-St Marcel de par l'engagement, la durée, les puits arrosés...Le déséquipement de l'Aven Despeysse m'aura tout de même éprouvé physiquement et le retour vers le gîte, en tant que chauffeur, a été difficile. Par ailleurs comment ne pas parler de l'Aven de Noël avec la richesse et la diversité des spéléothèmes. Magnifique !!!!

Pour finir je tiens à remercier particulièrement Jean-Claude pour l'organisation de ce camp. Mais également Marie-Pierre, Wanda et Éric qui ont pris soins de nous et préparés de bons petits plats.

Je pense déjà au prochain. On repart quand ?

 

 

Éric

Je n’ai pour ma part dû attendre qu’un an pour le camp, avec l’épisode Covid. Difficile de s’imaginer que pour une première je puisse tomber dans autant de cavités exceptionnelles.

J’avais été préparé, un peu trop même : j’ai passé l’aven de Noël avec la peur de rester au bas de la corde, intoxiqué au gaz. C’était mal connaître Jean-Claude qui n’a vraiment pas compté ses heures, tant la préparation était digne d’une expédition africaine, un planning de rêve. Bonheur aussi de savoir que les cadres préparaient tout dans les explorations, il n’y avait qu’à suivre, il n’y a certes pas ce petit côté frisson de la découverte mais quand la technique manque, c’est tout plaisir.

On ne se rend finalement pas compte du TPST, tant les cavités sont superbes, je voyais la traversée comme une grande et éprouvante épreuve initiatique et puis avec le recul on se dit trop court, même si sur le coup l’idée même du déséquipement de Despeysse ou d’une nuit supplémentaire derrière une grille bloquée n’incitait pas à dire encore…

Si les sorties sous terre donnent tant de plaisir, c’est aussi parce que l’ambiance est, elle aussi, d’un haut niveau. Des frottements sur les rochers - il me reste encore des bleus - et aussi avec les autres mais c’est justement ça une expérience d’amitié, les engrenages frottent un peu, trouvent leur place et c’est alors une super traversée d’une semaine en communauté, et là pas de bleus mais le regret d’un TPE, temps passé ensemble, trop court.Haut de page

Mardi le temps nous a manqué pour visiter Chauvet, heureusement, samedi fut une superbe conclusion pour admirer ce qu’ont pu laisser nos prédécesseurs d’il y a 36 000 ans, ça change des graffitis modernes qu’on trouve.

 

 

 

Alexia

Oh ! Là là.....
JCL tu as fait un super travail pour que ce camp dans l Ardèche se réalise enfin.
Le gîte confortable et très bien situé à proximité des cavités.
Tout est gigantesque, magnifique, éblouissant.
Un bravo à nos cordons bleus.

 

Anto

Une semaine de spéléo continentale, en Ardèche, un des plus joli pays souterrain de France.

Écrire ses impressions après 8 jours de paradis n’est pas chose facile. Une région magnifique, un gîte superbe, 2 sorties majeures sans compter les autres, une ambiance délicieuse, mais surtout,Haut de page une équipe du tonnerre. Je tiens par ces quelques mots à remercier chacune et chacun pour la pierre qu’il a apporté à la réalisation et à la réussite de cet évènement. Évènement qui fait partie des plus formidables auquel j’ai pu participer. Encore une fois plein de bons et beaux souvenir partagés …. MERCI

PS : comme à chaque fois … j’arrête la spéléo en Corse … hihihihihi !!!

 

 

MP

J’ai tenu à faire ce camp en Ardèche pour de multiples raisons, tout d’abord évidemment pour la beauté des cavités dont les plans nous avaient été communiqués par les encadrants, ensuite pour connaître la région qui m’était totalement inconnue.

La traversée de Saint Marcel a été la plus spectaculaire et pour moi la plus difficile à accomplir, j’en ai gardé des souvenirs inoubliables.

Je tiens tout particulièrement à remercier l’équipe encadrante qui a été au top comme d’habitude.

Je remercie également ma compagne de chambre qui m’a toujours encouragée à aller plus loin.

À RENOUVELER BIEN SUR…

 

 

Wanda

J’ai été ravie de participer à ce camp dans l’Ardèche, « la Mecque de la spéléo » m’avait bien dit Noël. Une semaine sportive, enrichissante, des encadrants au top, une très bonne ambiance, un gite bien choisi et en plus un retour en Corse sans fracture….

Un souvenir fort, la longue et belle traversée Despeysse-Grotte de Saint Marcel que je referais bien un jour, je serais un peu moins obsédée par les fameuses flèches vertes indiquant la sortie et le timing.

Un regret, ne pas avoir participé aux sorties du canyon de Pissevielle et de l’Aven de Noël (après la descente il y a la remontée et je n’ai toujours pas franchi la barre symbolique des 100 mètres).

Cette semaine s’est agréablement achevée avec la visite de la grotte Chauvet 2, belle reproduction de la grotte Chauvet découverte en 1994. Nous avons eu la chance que notre visite coïncide avec les journées de la Science et de pouvoir échanger avec des paléontologues sur la datation et l’étude des ornements de grottes.Haut de page Très, très intéressant.


Allez ! Un petit un point négatif tout de même, le repas bistronomique chez McDo …
Merci à tous et tout particulièrement à Marie-Pierre qui m’a aidée à surmonter mes appréhensions.

 

 

Marie

.

 

 

Bilans

 

 


Les comptes du camp





Manquent dans les calculs le coût des billets de bateaux d'Anto-Franck-Micca-JC et de Alexia-Nono qui avaient déjà été réglés en 2020 (378,99 € + 321,55 €)
Le coût total est donc de 3009,30 € dont 1122,32 € de bateaux + 404,20 € d'essence et autoroute soit environ la moitié en frais de déplacements.





Profondeur cumulée


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TPST



Les participants au camp 2021 remercient l’association I Topi Pinnuti et la Ligue Insulaire Spéléologique Corse pour leurs aides dans la réalisation de ce camp.



 

 

Un peu de géologie

 

 

 

La parole aux spécialistes du domaine le BRGM. Extraits de la page consacrée à la géologie sur l'Inventaire départemental des cavités souterraines de l’Ardèche : http://www.ardeche.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_inventaire_CAVITES_cle11df3a.pdf

 

Contexte géologique

Le département de l’Ardèche est situé sur la bordure sud-est du massif central. Il est couvert sur près des deux tiers de sa superficie par les Monts du Vivarais constitués par un complexe granitique et cristallophyllien. Ces formations à dominante plutonique (granite du Velay), aujourd’hui largement pénéplanées, ont été mises en place durant les orogenèses cadomienne et hercynienne entre -600 Ma et -280 Ma.

En bordure de ce plateau (appelée également corniche cévenole du Vivarais), des formations métamorphiques (gneiss oeillé, leptynite) mises en place entre -670 et - 435 Ma, sont également présentes. Elles sont l’objet d’accidents tectoniques post hercyniens de direction SW/NE.

Dans le sud-est du département, le socle cristallin est bordé d’une succession de dépôts sédimentaires mis en place entre le Carbonifère et le Quaternaire :

  •  Les formations houillères (Carbonifère) ont fait l’objet d’exploitations minières dans les deux petits bassins de Prades et Jaujac et sont affectées par des petits chevauchements plus tardifs ; il s’agit de grès conglomératiques à passées silteuses et parfois des lentilles de houille.

  •  Les formations du Permien affleurent sur une faible superficie dans la région de Chassiers au nord de Largentière ; elles sont constituées, de grès, d’arkoses et de silts dont l’ensemble atteint une puissance moyenne de 400 m.

  •  D’une épaisseur moyenne de 230 m, le Trias est essentiellement présent dans la partie ouest du Bas-Vivarais, le long de la bordure sous-cévenole sur 90 km de long de Gravières à La Voulte-sur-Rhône. Cet étage très hétérogène est constitué de grès grossiers arkosiques voire conglomératiques, en particulier à la base, en alternance avec des argilites sableuses, silts versicolores et quelques niveaux carbonatés pour ses séries plus récentes. Dans sa partie terminale, la présence de grès se traduit au niveau du relief par de petites falaises que l’on retrouve notamment dans la vallée de l’Auzon.

  •  Les formations du Jurassique affleurent largement sur une bande de 70 km de long orientée SW/NE entre la commune de Banne au sud et celle la Voulte-sur-Rhône au nord. On retrouve également ces formations vers Saint-Paul-le-Jeune, plus au sud.Haut de page

    •  Le Lias est à dominante calcaire, et prend localement un caractère marneux parfois gréseux ou dolomitique. Trois séries y sont distinguées de la plus ancienne à la plus récente : la série calcareo-noduleuse, la série calcaréo-siliceuse et la série calcaréo-gréseuse.

    •  Le Dogger débute par une série calcaréo-gréseuse représentée par des calcaires noirs, à lentilles gréseuses ou glauconieuses discontinues. L’épaisseur moyenne de la série est de 20 m. Ensuite, cette lithologie change plus ou mois brutalement pour prendre un caractère marnocalcaire du Bathonien supérieur au Callovien, au sud-ouest de SaintÉtienne-de-Fontbellon. Les épaisseurs augmentent du sud vers le nord, passant de 50 m à Uzer à 150 m à Saint-Sernin.

    •  Le Malm débute tout d’abord avec les niveaux oxfordiens à calcaires grumeleux compacts d’une puissance moyenne de 35 m. Ils marquent la topographie par la présence d’encorbellements. La partie terminale de l’Oxfordien est à dominante marneuse et son épaisseur varie de 20 m à Uzer à 60 m à l’ouest de Lussas. Par la suite, on peut observer le Kimméridgien (180 m d’épaisseur environ) vers Le Pouzin où les calcaires lités dessinent dans la topographie, des escarpements tels ceux du Rocher de Jastre. Enfin, le Tithonien, visible notamment à Chauzon, se distingue par des calcaires grumeleux à silex.

  •  On trouve les formations du Crétacé dans la région du Bas-Vivarais selon une direction NE/SO du sud de Bourg-Saint-Andéol au sud de La Voulte-sur-Rhône.

    •  Le Crétacé inférieur (du Berriasien au Bédoulien), débute par des faciès marno-calcaires qui affleurent sur la marge épi-continentale du Massif Central et plus particulièrement en bordure de la grande faille des Cévennes passant par Vallon-Pont-d’Arc et Lagorce. Au Barrémo-Bédoulien, les faciès sont franchement calcaires (plateau de Saint-Remèze à faciès calcaire urgonien). Ce sont dans ces formations que sont taillées les gorges de l’Ardèche. La puissance totale des dépôts dépasse les 2 300 m. Ensuite, la série laisse place aux calcaires gréseux (avec des lentilles de marnes noires) du Gargasien. A la fin du Crétacé inférieur, on observe les séries albiennes à sables, grès, marnes et poudingues (vers Saint-Montant) d’origine continentale.

    •  Le Crétacé supérieur affleure dans la direction de l’axe Vagnas – Salavas, sous forme de témoins résiduels à Labastide-de-Virac, Saint-Just et Larnas. Son assise gréseuse laisse progressivement la place à des marno-calcaires à lentilles gréseuses. Dans sa partie terminale, apparaissent des marnes sableuses à niveaux lacustres riches en lignite que l’on peut observer à Vagnas.

  •  L’Éocène et l’Oligocène sont représentés par des dépôts d’argiles sableuses rouges ainsi que des pointements calcaires au sud de Laval-Saint-Roman. De plus, on trouve aussi les conglomérats issus de l’érosion des calcaires urgoniens. Ces séries continentales remplissent les dépressions liées à la mise en place de fossés d’effondrement tels que celui de Rochemaure.

  •  Le Miocène correspond à des dépôts fluvio-lacustres (sables et argiles à chailles) d’origine aquitaine notamment sur les basaltes du plateau du Mézenc vers Lachamp-Raphaël.

  •  Le Pliocène marin est formé de sables molassiques micacés alternant avec des marnes argileuses et des débris végétaux et présente une épaisseur moyenne de 200 m.

  • Le Quaternaire est essentiellement d’origine alluvial. Les dépôts alluviaux modernes sont de type sableux ou limoneux en surface et caillouteux en profondeur. En général ces formations ne présentent d’extension notable, de l’ordre du kilomètre, que dans les principales vallées (Rhône, Ardèche, Eyrieux, Cance, Doux et Ay) où ils occupent généralement la partie concave des méandres (hormis pour le Rhône). On trouve aussi des séries de loess et de limons très développés au nord de Saint-Symphorien-de-Mahun et du Teil.

Le volcanisme s’échelonne entre le Tertiaire (Mio-Pliocène) et le Quaternaire (Pléistocène récent rattaché au cycle éruptif dit « du Bas-Vivarais »). On distingue trois types d’épanchements basaltiques en Ardèche :

  • les basaltes quaternaires dits des « vallées » notamment vers Usclades et Rieutord,Haut de page

  • les basaltes alcalins Villafranchiens que l’on retrouve sur les pentes dans le fond des vallées. Ils constituent l’entablement du Devès dont les centres d’émission s’alignent selon une direction NNO/SSE,

  • les basaltes des plateaux tels que le plateau des Coirons au sud de Privas.

Une esquisse géologique du département, extraite de la carte géologique de France à l’échelle 1/1 000 000, est présentée sur l’illustration ci-dessous.

 

 

Les cavités naturelles

Elles concernent l’écrasante majorité des cavités recensées dans le département. Leur répartition géographique est très inégale comme le montre la carte de l’illustration ci-dessous. Elles sont largement concentrées le long d’une bande d’orientation NNO/SSE, s’étendant depuis La Voulte-sur-Rhône jusqu’à Banne en passant par Saint-Laurent-sous-Coiron. Cette bande correspond à la zone d’affleurement des calcaires du Jurassique supérieur (Kimméridgien à Tithonien pour l’essentiel). Un deuxième secteur de forte concentration de cavités naturelle correspond à la zone des Gorges de l’Ardèche, de Saint-Martin-d’Ardèche à Vallon-Pont-d’Arc et, dans une moindre mesure, aux plateaux situés de part et d’autre. Là encore, cette répartition est étroitement gouvernée par les conditions géologiques puisque ce secteur est correspond aux affleurements de calcaires barrémo-bédouliens du Crétacé.

L’extension des 1 347 cavités naturelles recensées est très variable. Certaines sont de simples abris sous roche (suffisamment vastes néanmoins pour avoir été intégrés dans le présent inventaire). D’autres correspondent à des réseaux karstiques très étendus, le record étant détenu par le réseau de la Grotte de Saint-Marcel avec un développement exploré de 46,2 km (64,2 km*), le réseau de Foussoubie atteignant de son côté plus de 23 km, celui de Sauvas-Cocalière 14,5 km et celui de la Combe Rajeau près de 13 km. En terme de développementHaut de page vertical, les grottes ardéchoises actuellement les plus profondes sont l’Aven de la Combe Rajeau (250 m), le réseau Rochas-Midroï-Guigonne (avec un développement vertical cumulé de 248 m), la Grotte de Saint-Marcel (avec un dénivelé vertical maximal de 233 m (350 m*) et l’Aven Jolivol (profondeur de 200 m).

*au 14/10/2021 source Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_cavit%C3%A9s_naturelles_les_plus_longues_de_l%27Ard%C3%A8che

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_cavit%C3%A9s_naturelles_les_plus_profondes_de_l%27Ard%C3%A8che

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Bonus

 

 

 

"Waf"
(Julien Doré)

 

Zone de Texte: Litanie du campIl parait qu'la terre est plate

Que les rêves n'existent pas

Que les pingouins s'acclimatent

Fort bien au nouveau climat

Ils te disent que c'est ta faute

Si tout s'est éteint pour toi

Mais y a bien des étoiles mortes

Que je vois briller là-bas

 

Oh là là, oh là là

Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga

Oh là là, oh là là

On a fait le tour de Verlaine et de Kafka

 

Oh là là, oh là là

Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga

Oh là là, oh là là

On a fait le tour de Verlaine et de Kafka, oh là là

 

Il parait que la nature

Serait bien mieux sans nos lois

En attendant le futur

Cacahuètes et pastaga

Oh là là, oh là là

Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga

Oh là là, oh là là

On a fait le tour de Verlaine et de Kafka

 

Oh là là, oh là là

Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga

Oh là là, oh là là

On a fait le tour de Verlaine et de Kafka, oh là là

 

Oh là là

Oh là là

 

Oh là là, viens, on s'accoude aux étoiles

Mon cœur a soif de Voie lactée

Oh là là, quelques glaçons, quelques larmes

Les gens font, pour oublier

 

Oh là là, viens, on s'accoude aux étoiles

Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga

Oh là là, viens, on s'accoude aux étoiles

On a fait le tour de Verlaine et de Kafka

 

Oh là là, viens, on s'accoude aux étoiles

Sers-moi de l'amour dans un verre de pastaga

Oh là là, viens, on s'accoude aux étoiles

On a fait le tour de Verlaine et de Kafka, oh là làHaut de page

 

Oh là là

 

https://www.youtube.com/watch?v=nC_hgmLhgmE

 

Fin ... à suivre

 

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