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L'histoire de la
Cavité sépulcrale de Laninca
ou
La
saga des Monoxyles
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Une
exceptionnelle découverte, une passionnante
aventure !
S’il est des journées à marquer d’une pierre
blanche celle de ce 1er mars de l’an
de grâce 2015 mérite largement ce caillou.
Une descente dans le vide, suivie d’une escalade
audacieuse - qui a failli être reportée, voire
abandonnée - et c’est la découverte
invraisemblable de ces ossements et morceaux de
cercueils dans un lieu improbable.
Qui pouvait imaginer que de tels vestiges
puissent avoir été posés dans cette cavité
perchée par des hommes de l’âge du bronze ?
Qui pouvait imaginer que ces morceaux de bois
puissent avoir tenu 3200 années, à la merci des
insectes, des oiseaux et des variations
météorologiques ?
Ce jour a marqué le début d’une grande aventure
pour les topi pinnuti. Ils ont apporté leur
soutien aux archéologues en mettant en œuvre
leurs techniques issues de la spéléologie
alpine ; agrès verticaux, tyrolienne, via
ferrata, spéléo-secours, toutes ces techniques
qu’ils ont apprises au fur et à mesure de leurs
stages de formation et de leur pratique en Corse
et ailleurs.
Il va sans dire que la sécurité a été au centre
de leurs préoccupations, encadrer des
archéologues, peu habitués à travailler dans une
cavité perchée au milieu d’une paroi à 25 m du
sol, a nécessité une attention particulière et
les installations devaient permettre une mise en
sécurité permanente. Aucun incident n’est à
déplorer si ce n’est quelques piqures d’abeilles
qui n’appréciaient pas la proximité des archéos
et spéléos. Une bâche judicieusement installée a
permis une séparation des activités de chacun.
Les comptes-rendus qui suivent retracent heure
après heure, jour après jour, année après année
l’aventure qu’ont vécue les 44 membres de
l’association qui se sont relayés pour installer
les équipements et accompagner les archéologues,
dans une parfaite entente et une coopération
exemplaire.
Bonne lecture !
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Sommaire
2015
Dimanche 18
janvier 2015
Reconnaissance
Dimanche 1er mars 2015
Spéléo interclubs, exploration -
Grotte des Monoxyles, Lano
Dimanche 8 mars 2015
Spéléo interclubs, prospection, première, exploration,
topographie, équipement -
Grotte des Monoxyles, Lano
Dimanche 29 mars
2015
Spéléo interclubs, visite,
prospection, première, exploration, topographie,
équipement
-
Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 25 juillet 2015
Spéléo interclubs, initiation, archéo - Grotte des Monoxyles,
Lano
Samedi 5 septembre
2015
Spéléo interclubs, équipement
- Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 10 octobre 2015
Spéléo, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano
Dimanche 11 octobre 2015
Spéléo, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano
Vendredi 16 octobre 2015
Spéléo, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 17 octobre 2015
Spéléo, archéo - Grotte des Monoxyles, Lano
Dimanche 18 octobre 2015
Spéléo, archéo - Grotte des Monoxyles, Lano
2016
Dimanche 10 janvier 2016
Spéléo interclubs, entrainement, visite technique -
Grotta
di A Sponda di u Agherognulu,
Lano
Samedi 27 février 2016
Etude
technique - Lavasina
Samedi 16 avril 2016
Spéléo interclubs,
tyrolienne - Falaise A Tozza, Patrimonio
Samedi 30 avril 2016
Spéléo interclubs,
équipement - Grotte des Monoxyles,
Lano
Samedi 14 mai 2016
Spéléo interclubs,
équipement - Grotte des Monoxyles, Lano
Dimanche 15 mai 2016
Spéléo, équipement - Grotte des Monoxyles (ou
de Laninca), Lano
Samedi
21 au dimanche 29 mai 2016
Spéléo-archéo, «
Opération Monoxyles » -
Grotte des Monoxyles, Lano
Dimanche 5 juin 2016
Spéléo, initiation, topographie, prospection -
Grotte de Carpinetto et alentours, Lano
2017
Dimanche 26 mars 2017
Spéléo interclubs,
équipement - « Monoxyles, SAISON 3 », Lano
Dimanche 9 avril 2017
Spéléo
interclubs, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 15 avril 2017
Spéléo, équipement -
Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 22 avril 2017
Spéléo interclubs, équipement -
Grotte des Monoxyles, Lano
Mardi 30 mai 2017
Spéléo-archéo
interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Jeudi 1er juin 2017
Spéléo-archéo
interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Vendredi 2 juin 2017
Spéléo-archéo
interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 3 juin 2017
Spéléo-archéo
interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Mardi 6 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Mercredi 7 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Jeudi 8 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Vendredi 9 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 10 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Dimanche 25 juin 2017
Spéléo
interclubs, tournage documentaire - Grotte des Monoxyles, Lano
2018
Dimanche 29 avril 2018
Spéléo, contrôle et visite - Les Monoxyles, Lano
Dimanche 6 mai 2018
Spéléo, équipement falaise, aménagement paysager et
hydrogéologie - Les Monoxyles
and C°, Lano
Dimanche 27 mai 2018
Spéléo, équipement falaise - Les
Monoxyles, Lano
Mercredi 30 mai 2018
Spéléo,
soutien archéo - Les
Monoxyles, Lano
Jeudi 31 mai 2018
Spéléo, soutien archéo - Les
Monoxyles, Lano
Vendredi 1 er
juin 2018
Spéléo, soutien archéo - Les
Monoxyles, Lano
Samedi 2 juin 2018
Spéléo, soutien archéo - Les
Monoxyles, Lano
Dimanche 3 juin 2018
Spéléo interclubs, soutien archéo - Les
Monoxyles, Lano
Lundi 4 juin 2018
Spéléo interclubs, soutien archéo - Les
Monoxyles, Lano
Mercredi 6 juin 2018
Spéléo interclubs, soutien archéo - Les
Monoxyles, Lano
Conclusions
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2015
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Dimanche 18
janvier 2015
Reconnaissance
Participant
ITP : Jean-Claude L.
Photos
Extrait de compte-rendu :
../..
JCL se la joue solitaire et décide de profiter de
cette belle journée, fraiche mais ensoleillée, pour
faire un peu de prospection au-dessus de Grotta di
Grotta. Emporté par son élan, ses pérégrinations
l’amènent en haut des belles falaises visibles
depuis la piste, dont celle qui propose quelques
trous en paroi. Il prospecte également le bas de
falaise jusqu’à la conque du Tissamone, il découvre
ainsi une petite cavité en pied de falaise au point
haut du ruisseau se situant entre celui de Grotta et
celui du Tissamone. Un développement modeste de 4
mètres, l’entrée est gardée par un beau chêne vert
dont le tronc fait un arc de cercle de 90°, une
nouvelle Leccia Torta est ajoutée à la liste des
cavités corses. Un petit trou de foisonnement est
également découvert dans les éboulis du bas de
falaise.
Le retour s’effectue par le ruisseau sans nom
susdit, celui-ci permet de s’approcher au plus près
de la falaise présentant des cavités en paroi. Des
oiseaux s’envolent bruyamment d’un des trous, les
volatiles y ont installé leur nid. La visite de ces
cavités devra se faire par le haut ou par
l’installation d’une vire horizontale de quelques
mètres. Un autre porche situé à quelques mètres du
sol tente bien JC, mais une escalade en solitaire ne
serait pas bien prudente ...
../..
Compte-rendu complet de la
journée
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Dimanche 1er mars
2015
Spéléo interclubs, exploration
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
ITP : Jean-Claude D., Albert D., Valérie D., Jean-Noël D., Jean-Claude L.
GCC : Jean-Yves C.
TPST : 1h00
Photos
Objectif : prospection des porches
perchés rive gauche du ruisseau de Laninco par
technique spéléo alpine.
Rendez-vous 9h45 au carré d’as à Ponte-Leccia. Nous
profitons de cette heure matutinale où nos neurones
commencent à émerger pour tenir une assemblée
impromptue pré-constituante du club des papis spéléos.
Ensuite, regroupement dans les 2 véhicules de grosc..
(4x4) et montée à Lano.
Au petit pont de la piste le ruisseau coule bien.
Arrivée au parking bout de piste vers 11h00. Temps
couvert et doux. On entend bien le ruisseau vers la
résurgence de Grotta. Recueillement traditionnel
devant la vision du porche perché en rive gauche en
se disant qu’on le fera un jour. Et bien ce jour est
arrivé. C’est l’heure de l’apéro mais l’abnégation à
la cause coule dans nos veines et nous sacrifions
cet instant œcuménique pour répondre à un appel
irrépressible. Nous emportons 3 baudriers, 3 cordes,
le perfo, quelques sangles.
Accès par la rive gauche, un petit ¼ d’heure. Le
ruisseau est à sec au gué. Un premier porche en pied
de barre, très embroussaillé nous occupe pendant une
½ h. Un tiens vaut mieux que 2 tu l’auras et une
cheminée d’un diamètre de sortie de chiotte a droit
à une attention disproportionnée. Albert sort sa
carte FFS canal actuel (le salut de la fédération
passe par l’ouverture aux mineurs, femmes,
handicapés, anciens combattants) et bénéficie d’un
lancer de corde salvateur.
D’ici nous voyons bien le porche en milieu de paroi
et hésitons entre 2 stratégies : tentative de
descendre sur corde à la verticale avec un
hypothétique pendule ou accès latéral avec descente
verticale jusqu’à un bosquet accroché puis
progression sur vire. Nous décidons de tenter
l’accès latéral. Montée par la droite (orographique)
légèrement acrobatique vu que tout est trempé. Nous
nous retrouvons sur une arrête rocheuse avec un gros
chêne rassurant, légèrement décalé par rapport au
bosquet cible. J Claude L installe une main courante
puis équipe sur le chêne. Descente sur une 10ne de
mètres mais trop à droite. Il sort sa carte FFS
canal habituel (quand faut y aller, faut y aller)
et entame une remontée en escalade. Grosse bataille
dans le bosquet pour purger le bois mort.
Maintenant que la corde arrive au bosquet JY n’a
plus qu’à la suivre et rejoindre JC sur le bosquet
qui s’avère être du figuier, moins sympa que le
chêne. Tiens, JY laisse tomber sa poignée et sa
pédale. Ce bosquet masque une petite galerie
d’environ 1 m le large, 50 cm de haut et 5 m de
longueur visible. Son plafond plat et son profil en
« T » peuvent être interprété comme un creusement
aquatique sous un joint de strate. Un remplissage
pluri-décimétrique de pelote de réjection de chouette
effraie occupe la moitié de la hauteur de la galerie
et forme une surface horizontale. Ce type
d’accumulation n’est pas exceptionnel mais est
toujours intéressant. Des bois de grosses dimensions
et 2 gros os émergent du remplissage, ce qui nous
interpelle sur leur cheminement pour arriver dans
cette galerie perchée. Mais cette galerie
insoupçonnée n’est pas notre objectif et il reste un
passage acrobatique de 2 mètres pour accéder au
porche convoité. Le perfo n’est pas venu pour rien
et nous perçons derrière une colonnette pour faire
un amarrage naturel. J C sort sa carte FFS canal
historique (la fin justifie les moyens) et engage la
traversée problématique, certes en facteur 1, mais sur
5 m de
roche plus ou moins mouillée. Rétablissement réussi sur la vire,
chapeau JC, je ne suis pas sûr que quelqu’un d’autre
l’aurait tenté.
D’une longueur d’environ 5 m et sous un surplomb de
plusieurs mètres, la hauteur permet juste de
progresser en rampant. Un nid genre corbeau, des
rayons de cire d’une ancienne ruche sauvage
agrémentent la progression de JC. A l’extrémité de
la vire une petite galerie pénétrable sur environ 5
m puis se rétrécissant. Un rhinolophe indéterminé au
plafond. Pendant que JC fait ses exploits, JY dégage
le sédiment autour des os de la première galerie. Ce
sédiment est très sec et très meuble et ne pose pas
de problème. Les 2 os visibles sont sortis,
probablement un fémur et un sacrum. Viennent ensuite
des côtes et des vertèbres. Ce n’est qu’en dégageant
une mandibule que vient à l’esprit qu’il ne s’agit
pas de bétail. L’attention se porte alors sur le
bois dont les faces plutôt planes interpellent. De
bonne tenue le bois se dégage très facilement et
apparaît comme étant manufacturé. Les restes d’un
coffre, le fond, 1 coté, 1 extrémité, taillé dans la
masse, avec poignée brancard coté entrée de la
galerie et poignée traversante de l’autre coté
(apparemment la seule pièce rapportée). Le volume
intérieur est petit, très approximativement 1 m de
long, 30 cm de large et autant de haut. Le couvercle
présente un genre d’assemblage à queue droite aux 2
extrémités. Une partie du bois du couvercle est très
saine et semble raboté d’hier, il est très probable
qu’il soit en résineux. JC revient de sa vire et
nous extrapolons sur notre découverte et sur le
cheminement pris par ce matériel. Le plafond de la
galerie semble se relever au bout et le remplissage
meuble doit permettre de progresser sans trop
perturber ce qui est en dessous. Nous décidons de
tenter de voir s’il y a une continuité évidente. JY
se lance et en brassant le sédiment s’écarte sans
problème. C’est très sec et très pulvérulent,
beaucoup de poussière. Un hypothétique 2ème cercueil
de petite taille apparaît lors de la progression. JY
ne va pas plus loin, environ 3 m de progression, il
aperçoit un relevé de hauteur très modeste et une
trémie de remplissage au bout.
Nous rebroussons chemin. JY par le bas (évidemment
sans poignée), JC par le haut. JC revient en passant
par la résurgence de Grotta qui débite un max.
Retour au parking, agapes traditionnelles ...
J+1 La découverte semble intéressante, Mr Pascal T.
de l’INRAP pré-diagnostique d’après les photos une
datation possible haut moyen âge, VII-Xe siècle et
nous invite à déclarer la découverte au conservateur
régional archéologie de la DRAC, Mr Franck L. Celui-ci embraye, nous demande de prélever ossement et
bois pour datation et souhaite se rendre sur les
lieux.
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Dimanche 8 mars 2015
Spéléo interclubs, prospection, première, exploration,
topographie, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
ITP : Jean-Claude D., Albert D., Jean-Noël D.,
Alain G., Jean-Claude L., Véronique M., Jean R.
GCC : Jean-Yves C.
Ex-topi
: Jean-Marc R.
TPST : 0h30
Photos
Les Indiana Jones de la spéléo insulaire sont
de nouveau à pied d'œuvre au bout de la piste de
Lano. Du renfort a même rejoint l'équipe des
découvreurs de la semaine précédente. Jean notre
entomologiste préféré et son fils Jean-Marc,
fraichement débarqués la veille et déjà sur le
terrain. Le groupe reçoit également le renfort
d'Alain, membre du Groupe de Libération des Canyons,
spécialiste du démaquisage des accès. Véronique sera
la seule représente de la gente féminine en cette
journée mondiale de la femme.
11h00, le groupe de vétérans démarre, il est vrai
que la moyenne d'âge atteint des sommets, 64 ans.
Une réécriture de la littérature pourrait les
consoler « la valeur attend le nombre des années
... » !
Il reste encore quelques plaques de neige de-ci delà.
Celle-ci sera de plus en plus présente au fur et
mesure de la montée. L'ascension à travers la forêt
ne présente pas de problème particulier, seul la fin
nécessite l'usage des sécateurs et coupes-branches
par Alain et Albert. Arrivé au pied de la falaise
JM tente une montée en rive gauche orographique mais
doit se résoudre à faire demi-tour, des barres
rocheuses obligent à un trop grand détour. Le
passage en rive droite se poursuit, il permet
d'éviter la courte escalade de la semaine
précédente. Bien en a pris puisqu'une nouvelle
cavité est découverte sous les bois. Une entrée
lenticulaire permet de ramper dans une salle de même
forme. Là aussi un crâne garde le passage, caché
derrière une colonne. Bélier ?, bouc ?, Compte-tenu
de la configuration des lieux, il est probable que
ce soit plutôt un représentant de race caprine qui
ait fini ses jours dans la petite cavité. La topo
est aussitôt effectuée par JN, une dizaine de mètres
de développement supplémentaires. L'Abri du Bouc est
ainsi référencé ...
La montée continue, un petit détour par la grotte de
Leccia Torta de Lano et enfin, le haut de la falaise
convoitée est atteint.
Premier objectif de la journée, trouver le bon
endroit pour une descente à la verticale du chêne
cachant la grotte des Monoxyles. Ceci permettrait
d'éviter l'escalade en dévers effectuée lors de la
1ère visite.
Un chêne en surplomb est finalement repéré. JCL se
désigne volontaire d'office pour l'équipement. Une
lunule sert de point de départ pour la corde. Faute
d'autre amarrage naturel, un spit est planté à 2 m
du bord. Une belle branche rassurante est équipée
d'une sangle. En dessous, 2 petites branches sont
sacrifiée, le corde est lancée, elle « atterrie »
sur la canopée de l'arbre convoité.
Pendant ce temps, le reste de l’équipe furète les
alentours ou profite des rayons du soleil. Une
tentative de désobstruction de la perte découverte
le dimanche précédent par Albert est abandonnée,
l’eau s’infiltre dans de trop nombreuses petites
fissures. Une coloration est à envisager, une
jonction avec Grotta di Grotta serait
hydro-géologiquement logique.
JCL se lance dans le vide, il passe devant le nid
posé dans une alcôve de la paroi. Petite déception,
le nid est inoccupé et le trou est borgne. JCL
continue la descente et se
pose sur l'arbre, celui-ci est à à une vingtaine de
mètres du sol. Un peu de ménage est nécessaire, de
vielles branches sèches sont balancées dans le vide
et s'écrasent bruyamment sur les rochers. Quelques
branches sont encore coupées afin de faciliter
l'avancée vers la paroi, non sans mal, le kit ayant
la fâcheuse tendance à s'accrocher à la moindre
petite branche.
JCL atteint enfin le site archéologique improbable
et se longe à la sangle déjà en place, la voie est
libre. JY ne tarde pas, se lance à son tour dans le
plein pot et rejoint JCL. Ils se mettent rapidement au travail en vue de réaliser le deuxième
objectif de la journée, découper un morceau du
cercueil et prélever quelques os.
Pendant ce temps, JN se lance à son tour, le fractio
de l’arbre se passe sans difficulté, il y a appui
pour les pieds, 2 m plus bas c’est le plein pot et
arrivée au milieu du feuillage du chêne vert, les
branches semblent assez solides pour supporter les
carcasses. Mais ses copains sont 5 m plus loin au
bout du tronc, il faut jouer les funambules… Certes
on est toujours sur la corde par le descendeur mais
lâcher du mou et jouer les équilibristes c’est un
peu chaud, en-dessous il y a 20 m de vide. C’est
parti mais rapidement on réalise que c’est plus
confortable de progresser à califourchon sur ce
tronc pratiquement horizontal. Mais arrivé à la cavité, la place est plutôt
exigüe, il faut rester sur le tronc derrière JY et
regarder par dessus son épaule pour voir l’intérieur.
Si les esprits des personnages enterrés en ce lieu
symbolique sont toujours là ils doivent bien rigoler
de voir ces 3 acrobates, accrochés à une corde, et
visibles dans l’embrasure qui donne sur leur lieu de
repos éternel. S’ils hantent encore cette petite
galerie, ils auraient l’impression de regarder la
télé ! Que de siècles passés avant de changer de
programme et d’avoir un peu d’animation, c’est
long ! Ça change par rapport à tous ces volatiles
qui se sont relayer dans leur galerie, mais qui ne
faisaient que déféquer sur leurs sépultures et
les recouvraient de réjections ! Des os, encore des os,
toujours des os, une histoire d’os interminable ! Si
ces individus pouvaient les sortir de l’oubli, les
sortir de cette gangue indigne de leur rang. S’ils
pouvaient enfin leur permettre d’être bichonner,
honorer comme au temps où ils régnaient sur leur
modeste territoire. Patience, encore quelques
semaines d’attente …
Le cercueil avait été posé sur l’ossuaire après la
dernière visite. Celui-ci est écarté et le couvercle
déplacé afin d'y faire le prélèvement. La scie
cloche est montée sur le perfo, un endroit
visuellement sain est choisi, JCL découpe un petit
cylindre d'environ 3 cm de diamètre et 4 cm
d'épaisseur. Celui-ci est aussitôt mis dans un
contenant en plastique. Il faut maintenant choisir
les ossements à prélever. La mandibule et une
vertèbre seront à leur tour ensachées et mises en
boite.
L’objectif de la descente de JN était de faire une
topo sommaire pour avoir au moins un croquis d’explo,
mais vu l’étroitesse du lieu, les instruments sont
confiés à JCL et le carnet à JY. Les mesures sont
rapidement prises car en l’état actuel il ne faut
plus entrer dans la cavité.
Troisième objectif de la journée, installer une main
courante devant la galerie afin d'en sécuriser
l'accès. Deux spits sont plantés à droite de
l'entrée, un à gauche, et enfin deux autres à gauche
du précédent. Trois ou quatre personnes pourront
maintenant se positionner plus confortablement
devant l’entrée.
Pendant que JY et JCL terminent la main courante, JN
se lance le premier dans le vide. Il se retrouve à
quelques mètres de la paroi après un petit pendule,
freiné par les branches. Y'a du gaz, le remontée est
tournoyante et la vue dominante sur la vallée
augmente la sensation de hauteur, qu'il est
rassurant de se recaler face à la paroi !
JY et
JCL font encore un peu de nettoyage sous l'entrée de
la cavité. Un énorme tronc de figuier sec est à
peine coincé entre la sortie de la galerie et un
petit redan de la paroi. Secoué en bas par JY, remué
en haut par JCL, celui-ci finit par se détacher et
tombe bruyamment au sol. Bien que pratique pour se positionner devant la grotte, il
était plus prudent de faire partir ce danger
potentiel.
C'est au tour de JY de quitter la canopée en
emportant avec lui les précieux échantillons. JCL
suit peu après, coupe encore quelques branches et
rejoint JY.
Déséquipement rapide et retour vers la piste en
longeant une petite falaise dans laquelle une petite
alcôve est découverte. Au bout de cette falaise se
situent les 2 petits trous visibles depuis la piste.
Ceux-ci nécessiteront également un équipement par le
haut.
Agapes traditionnelles à l'heure du goûter. Une
petite mousse à Ponte Leccia termine agréablement
cette 2ème
journée mémorable.
J+1 : les échantillons sont déposés à la Drac par
porteur spécial (JCD), les résultats des datations
sont attendus avec impatience d'ici une quinzaine de jours ...
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Dimanche 29 mars
2015
Spéléo interclubs, visite,
prospection, première, exploration, topographie,
équipement
Grotte des Monoxyles, des Hirondelles, de la
Banquette, Lano
Participants
ITP : Jean-Claude D., Albert D., Jean-Noël D., Jean-Claude L.,
Isabelle L., Véronique M., Marie-Pierre R., Marie et
Silvain Y.
GCC : Jean-Yves C.
Initié
: Rémi R.
TPST : 1h00
Photos
Quel est l'endroit à la mode en ce
moment chez les spéléos insulaires ?
- Lano ?
Oui, mais encore ?
- La grotte de Carpinetto ?
Eh non, c'est la grotte des Monoxyles !
En effet, la falaise qui abrite cette
petite grotte fait l'objet d'une 4ème
visite depuis le début de l'année. Ce n'est certes
pas la grotte en elle-même qui suscite cette
soudaine attraction, elle ne présente qu'un
développement d'environ cinq mètres, mais c'est son
contenu qui attise la curiosité (cf. les précédents
comptes rendus) ...
Les spéléos candidats au grade d'Indiana
Jones passent avec succès la 1ère
épreuve de la journée, celle du changement d'heure.
Tout le monde est pratiquement à l'heure et JY
n'aura pas longtemps à attendre les Bastiais au
Carré d'As de Ponte Leccia.
L'emploi du temps de la journée est
chargé, la troupe ne tarde pas et tout le monde se
retrouve au bout de la piste. Préparation rapide et
montée vers la falaise. Un petit coucou en
passant aux abris du Bouc et de Leccia Torta et tous se retrouvent en haut de la falaise.
JCL équipe rapidement la descente
comme lors de la dernière visite mais ajoute une
corde qui servira de rappel guidé, évitant ainsi aux
suivants de jouer les équilibristes sur les branches du
chêne à une vingtaine de mètres du sol.
Silvain teste, et approuve cet
équipement, il resserrera un peu plus les nœuds. Un
à un - la place est limitée - les topi se suivent pour
rendre visite au site nonoslogique. Silvain et JCL
ne chôment pas et en profitent pour remplacer
les plaquettes et mousquetons zicral, laissés en place
lors de la dernière visite, par des plaquettes
aciers et des maillons rapides. La corde servant de
guide est également prolongée et mise à la place de
la chute de corde du 1er équipement. Le rab
de corde est lové, il sera prolongé vers l'autre
galerie lors d'une prochaine séance.
Pendant ce temps JY a pris les
devants et a déjà installé une corde pour accéder à
une autre ouverture convoitée située en paroi d'une falaise voisine.
Faute d'avoir trouvé le perfo, il n'a pu que
passer devant le trou. La corde frottant trop, il
faut planter des spits.
Il est rejoint par JCL qui a
lâchement abandonné le reste de l'équipe, il laisse
Silvain sur son arbre perché jouer le guide. Muni de
l'outil perforant et performant JY ne
tarde pas à installer les amarrages nécessaires pour
une descente sans presqu'aucun frottement. Un kit et
un protège-corde permettront d'économiser 2 spits.
JY est maintenant devant l'entrée
mais un pendule est nécessaire pour entrer dans
la cavité. JY plante un nouveau spit dans une
position inconfortable car la galerie part en plan
fortement incliné. Il profite d'un amarrage naturel
à mi-pente pour trouver une position relativement
confortable et permettre ainsi à JCL de le
rejoindre.
Un passage étroit empêche la
progression, JY y met quelques coups de marteau puis
passe le relai à JCL, celui-ci continue la désob et arrive
à passer l'étroiture grâce à sa minceur légendaire
;-).
Progression rapidement arrêtée, la
galerie se termine sur un bouchon de calcite. Un
méandre de plafond évoque un creusement d'origine karstique de
la galerie.
Evacuation par le bas pour JY, par le
haut pour JCL. Marie arrive à temps pour jeter un
œil à la cavité, elle déséquipera la nouvelle voie.
Avant de descendre vers les véhicules, Albert accompagne
Marie, Silvain, JY et JCL effectuer une visite à la
source et à la perte qu'il avait découvert lors d'une
précédente visite. L'eau apparait et disparait en quelques dizaines de mètres à la faveur
d'une ligne de jonction entre les calcaires et les flyschs (?). Elle participe probablement à
l'alimentation de la résurgence de Grotta.
Les estomacs crient famine, le groupe
entame la descente. JCL dévie de la trajectoire
habituelle et découvre une nouvelle petite cavité.
Un boyau d'environ 4 mètres avec une banquette
latérale, un coude à droite et 3 mètres plus loin
c'est la fin sur colmatage par des concrétionnements.
La grotte de la Banquette est ainsi ajoutée à
l'inventaire des cavités corses.
Marie et JCL font un petit détour par
Grotta di Grotta, l'eau sort en abondance de la
résurgence.
Regroupement général aux véhicules,
les grillades grillent depuis un moment déjà, la
routine quoi !
Rustique et crumble terminent les
agapes.
Une étape au Carré d'As et retour
chacun dans ses pénates.
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Samedi 25 juillet
2015
Spéléo interclubs, initiation, archéo
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
ITP : Anne-Marie A.,
Michèle C.,
Albert D.,
Jean-Noël D., Jean-Claude L.,
Véronique M.
GCC : Jean-Yves C.
Initiés : Ana Lùcia F., Céline et Franck L., Pascal
T.
Photos
Séquence « archéo »
En quelques semaines d’attente les os ont pris un
sacré coup de vieux. Le haut moyen âge c’est du
passé, la datation d’une dent a permis de leur faire
franchir allègrement la fameuse référence JC (pas
les nôtres mais le vrai, LE JC ! ). Les restes
retrouvés étaient contemporains
des Shang en Chine, les
Ramsès finissaient leur règne sous les rayons de Râ
en Egypte, et les Mayas ne tarderont pas à pointer
le bout de leur nez aux Amériques. Athènes était une
ville nouvelle et en Europe c’était déjà le bazar,
c’était aux alentours de 1100 avant JC, (soit -3100
avant JCL ;-), une paille quoi !
Comme toujours en recherche scientifique, d’une
réponse découlent de nombreuses autres questions.
Qui, comment, pourquoi, le travail de recherche ne
fait que commencer …
Cette datation a suffisamment intrigué les
spécialistes insulaires pour les motiver à se rendre
au plus vite sur place pour voir visuellement de
visu les choses ! La visite permettra également de
préparer l’étude du site et le prélèvement des
vestiges découverts.
Chaleur estivale oblige, le rendez-vous est fixé à
8h00 directement au pont de San Lorenzo sur le Golo.
Pas moins de 7 véhicules s’y retrouvent ! Conscients
de ce gâchis écologique, les vrais archéologues et
ceux en herbe se regroupent dans 3 véhicules 4x4.
Michèle et Albert feront bande à part presque toute
la journée …
En bout de piste chaque « initié » récupère son
casque et son baudrier, les ITP/GCC se répartissent
le matériel collectif. La température est encore
supportable et le pied de la falaise est rapidement
atteint. Quelques photos plus tard, la troupe se
lance vers le haut de la falaise, c’est la partie la
plus pentue du chemin. Un petit coucou en passant
devant les grottes du Bouc et de Leccia Torta, et
tout le monde se regroupe sur le petit promontoire.
Les initiés sont équipés et briefés par JN et AM
pendant que JC et JY se chargent de l’équipement de
la descente. La main courante est relevée afin
d’éviter un passage de fractio. JY se lance vers la
cavité, il assurera la réception des initiés et leur
mise en sécurité. JC se chargera de l’installation
du descendeur et de l’assurance par le haut.
Ana l’anthropologue et Pascal l’archéologue se
lancent successivement dans le vide, ils descendent
lentement mais assurément vers le site. Ils se
mettent rapidement au travail et procèdent à
l’analyse des ossements. JC les a rejoint pour
installer une évacuation par le bas mais ils optent,
après encouragements, pour une remontée sur corde.
C’est au tour de Céline et Franck de descendre, JN
s’occupe de l’assurage. Ils découvrent enfin le site
et prennent également quelques mesures et photos.
Les remontées sur corde d’Ana et Pascal ne les ont
pas motivés et ils opteront pour quitter les lieux
par le bas. JY ouvre la voie et les réceptionne au
pied de la falaise.
JC s’occupe du déséquipement général et tout le
monde se retrouve près des 4x4 pour un petit
pique-nique et savourer de bonnes bières
rafraichissantes …
Séquence « recherche de personnes égarées »
Les archéos sont partis, les spéléos finissent de
pique-niquer et attendent maintenant le retour de
Michèle et Albert. Au fait, ils étaient où les 2
tourtereaux ?
Albert a eu l’intention louable de prospecter RG de
la rivière en partant de la passerelle, puis de
rejoindre le reste de l’équipe directement aux
Monoxyles. Prévoyant, Albert avait mis dans son sac
2 baudriers, 2 casques, 2 combinaisons, un
coupe-branches, divers accessoires et une bouteille
d’eau, soit une bonne vingtaine de kilos !
Heureusement, leurs affaires de pique-nique sont
montées avec le Def.
Aux alentours de 15h00, le reste de l’équipe
commence à se poser des questions sur leur
situation, quelques appels sont lancés vers la rive
opposée, sans réponse. Finalement, ils sont
localisés grâce aux portables, l’un sur les hauteurs
de Fontana di Grotta, l’autre ailleurs … En effet,
le groupe de deux s’est séparé en deux groupes de
un ! Si pour Albert la situation n’est pas trop
inquiétante puisqu’il pourra être guidé par
téléphone vers la source de Linella, puis vers le
ravin des Monoxyles et enfin la piste, il en est
autrement pour Michèle qui n’est pas localisée
précisément. Malgré le déplacement des 4x4 vers le
début de la piste menant à Fontana di Grotta, afin
de lui servir de repère, Michèle est invisible et
elle est maintenant trop lasse pour tenter une
descente en évitant les barres rocheuses. En plus,
elle souhaite passer la nuit dans le maquis,
seulement accompagnée de sa chienne Zilia, mais sans
eau ! Solution inacceptable pour le reste de
l’équipe. Après concertation JY et JC se décident à
partir à sa recherche. Ils prennent le chemin de
Fontana di Grotta, passent au-dessus de la falaise,
et arrivent finalement à faire une jonction à la
voix avec Michèle. Celle-ci est bien plus haute que
prévu, sous la crête de la Chapelle Sant'Angelu !
L’égarée est récupérée, réhydratée et alimentée.
Zilia a également droit à sa ration d’eau.
Le retour s’effectue tranquillement aux véhicules, Albert a finalement réussi lui aussi à
les rejoindre.
Soulagement collectif, l’hélicoptère de la sécurité
civile a failli être sollicité !
Bilan de la
prospection : un tas de pierres parallélépipédique
ressemblant à un tumulus, un abri sous roche avec un
conduit d’où souffle un fort courant d’air froid, un
grand porche au plafond orné d’un cheval, pas rose
mais noir, et les prospecteurs sont quittes pour une
bonne inquiétude !
Pour la peine, les 2
égarés s’acquittent de leur dette à Ponte Leccia par
2 tournées de mousses bien fraiches, enfin !
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Samedi 5 septembre
2015
Spéléo interclubs, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
ITP : Antoine B., Dominique D., Jean-Claude
L., Sophie M., Noël R., Marie-Pierre R.,
Jean-Philippe S., Alexia S.
GCC : Jean-Yves C.
Photos
Nouvelle visite aux Monoxyles afin de préparer la
descente des objets remaniés. Rendez-vous 8h45 au
Carré d’As de Ponte Leccia. Cafés, viennoiseries et
c’est parti pour Lano.
On craignait une battue de chasse, et bien elle est
en place ! Discussion avec le chasseur en poste en
début de piste, les places vont être très limitées
au parking terminal. Le maire en poste lui aussi un
peu plus loin nous le confirme, il craignait aussi
notre venue. Nous persistons et arrivons à caser le
Pajero et le Def peu avant la fin de piste.
Les chasseurs sont éparpillés sur le flan de la
montagne, aucun ne sera croisé sur le chemin des
Monoxyles.
JC équipe, suivi par Anto. Une corde de 30 m est
ajoutée pour permettre une évacuation par le bas.
Cette fois-ci, elle part directement des 2 amarrages
de fin de main courante avec une déviation installée
par Anto sur le chêne. JC joue le guide pour ceux
qui ne connaissent pas encore les lieux, Dumè
remplace Anto, puis c’est au tour de Jean-Phi. Dumè
prend ensuite le rôle de guide pour Alexia, Sophie
et Nono qui termine la file. Pendant ce temps, JC
poursuit l’équipement de la vire jusqu’à la 2ème
cavité. Il utilise pour cela deux petites colonnes
en place et perce un faux AN à l’entrée de la
galerie. Il en profite également pour dégager le
dernier tronc d’arbre mort encore coincé sous la
cavité. Celui-ci s’écrase au sol dans un grand
fracas. Dumè, Nono et JC imaginent comment fixer la
corde de la tyrolienne. Finalement, aucun amarrage
supplémentaire ne sera nécessaire, ceux de la main
courante seront suffisants. JC fait un aller-retour
par la corde du bas et en profite pour procéder à un
nettoyage de la paroi. Un peu de débroussaillage, un
peu d'élagage et encore quelques branches sèches
sont jetées en bas de la falaise.
Avant
de déséquiper Nono trouve une phalange dans les
sédiments juste sous l'entrée de la cavité. Celle-ci
rejoint ses copines à l'intérieur.
Pendant ce temps, JY, Anto et Jean-Phi n’ont pas
chômé. JY a apporté un lance-amarre, sorte de grande
fronde qui permet de lancer un filin permettant à
son tour de tirer une corde. L’engin est
habituellement utilisé par les élagueurs et par les
chiroptérologues pour grimper aux arbres. En
quelques jets un filin relie le haut de la falaise
et la piste. Le jour J une corde sera installée en
tyrolienne, elle permettra une évacuation plus
facile et spectaculaire du cercueil et des nonos. Il
reste à espérer que le filin ne serve pas entre
temps de cible d’entraînement pour les chasseurs !
Tout le monde se retrouve à la piste, désertée entre
temps par les chasseurs, pour un bon pique-nique.
Après cet agréable moment, Dumè et MP rentrent
directement sur Bastia, Alexia et Nono partent vers
Ficaja, les autres feront une petite halte au Carré
d’As pour une bonne mousse désaltérante.
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Samedi 10 octobre
2015
Spéléo, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Jean-Claude D.,
Albert D., Dominique D., Valérie D., Jean-Noël D.,
Noémie G., Jean-Claude L., Marjorie M., Francis M.,
Véronique M., Pierre-Jean M., Stéphane P., Noël R.,
Jean-Philippe S., Alexia S., Marie et Silvain Y.
GCC : Jean-Yves C.
Photos
Rendez-vous matinal à 8h00 au Carré d’As de Ponte
Leccia pour un petit café. C’est tôt pour un spéléo,
mais déjà tard pour un montagnard :-).
Le but principal de la journée est d’installer une
tyrolienne afin de descendre les vestiges
directement de la cavité vers la piste. Mister
Google Earth donne 179 m de longueur en ligne
droite, un dénivelé de 78 m représentant un angle
d’environ 25 °. La corde pour la tyrolienne a été
livrée, mais sur les 400 m de Dyneema commandées,
seul 100 m sont arrivés et un nouveau dispositif est
décidé. Un vieux touret de 200 m de corde est dégoté
dans la cave d’un vieux spéléo, une tyrolienne
mobile basée sur le principe d’un étendoir à linge
italien sera installée.
Description du système :
Les 2 cordes de 200 m sont raboutées, ce qui fait
une boucle de 400 m.
Un répartiteur est installé au-dessus de la cavité
en falaise.
Deux répartiteurs espacés d’environ 3 mètres sont
installés juste au-dessus de la piste. Le triangle
obtenu évite que les cordes ne s’enroulent l’une
autour de l’autre.
Chaque répartiteur est équipé d’une poulie à
roulement à billes.
La corde peut ainsi faire des allers-retours et
permet ainsi de s’affranchir des cordelettes de
freinage et de traction qui se seraient certainement
fait un plaisir de s’accrocher aux arbres.
Ça, c’est la théorie, la pratique se révèlera
beaucoup plus difficile à mettre en œuvre !
Décrire tout ce qui s’est passé cette journée serait
un peu laborieux tellement il s’en est passé des
choses, seuls les principaux points seront
rapportés.
Tout d’abord l’invitée redoutée, la pluie. La météo
annonçait une journée nuageuse avec risque d’ondées,
ce fut une suite d’ondées entrecoupées de rares
accalmies.
Une équipe est restée en bas pour préparer l’aire de
réception. Quelques arbres sont abattus au-dessus de
la piste, le terrain est nivelé, des marches sont
taillées afin d’y accéder. Deux répartiteurs y sont
installés avec chacun une poulie à billes.
La 1ère opération consiste à remplacer le
filin posé lors de la dernière visite par une
cordelette un peu plus résistante. Une fois posée,
on accroche à celle-ci les 100 m
de la Dyneema reçue, raboutée aux 96 m de la Dyneema
récupérée dans la malle canyon LISC, tout en
laissant filer encore la cordelette. Ceci réalisé,
la Dyneema traverse la vallée et 200 m de cordelette
sont en rabe en haut, ils serviront à assurer le
retour avec les cordes. Celles-ci sont alors
accrochées à la cordelette, une poulie guidant le
tout sur la Dyneema. L'équipe du bas tracte la
cordelette tandis que celle du haut la retient juste
ce qu'il faut afin de l'empêcher de se poser sur les
arbres. Tout ce passe bien pour le quart du
parcourt, en effet la cordelette ne
supportera pas la présence d’un nœud intermédiaire
et cassera au bout d’une cinquantaine de mètres de
défilement. Après quelques palabres, il est
finalement décidé de tirer directement les cordes
avec les Dyneema, tout en maintenant une certaine
tension afin que les cordes ne se posent pas sur les
arbres. La manip n’était pas gagnée d’avance mais
elle a réussi. Les 2 cordes traversent maintenant la
vallée du Laninco.
Il reste maintenant à transférer les 2 cordes du
haut de la falaise vers la cavité. Là aussi la
délicate opération s’est finalement bien passée
après avoir installé une corde de transfert amarrée
sur un arbre qui passait par là et en la récupérant
au niveau de la cavité. Trois spits sont posés
au-dessus de la cavité, un répartiteur est installé
et la corde est enfin en place après de multiples
manips.
Problème, un nœud de jonction est en butée en bas
alors que l’autre est à une vingtaine de mètres du
haut. Compte-tenu de l’heure et du fait que tout le
monde est fatigué et trempé jusqu’aux os, il est
décidé d’en rester là et de revenir le lendemain.
En bilan de la journée, la tyrolienne mobile est
posée, le chemin est balisé et dégagé, l’aire de
réception préparée et les tendinites installées.
Débriefing au Carré d’As devant quelques mousses
avant retour dans les pénates.
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Dimanche 11
octobre 2015
Spéléo, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D.,
Noémie G., Jean-Claude L., Francis M., Stéphane P.,
Jean-Philippe S., Marie et Silvain Y.
GCC : Jean-Yves C.
Invitée : Béatrice A.
Photos
Rendez-vous plus raisonnable à 9h30 à Ponte Leccia.
La météo annonçait du soleil, il est là ! Après un
café pris en terrasse, l’équipe se retrouve
rapidement sur site.
Premier problème à régler, l’équilibrage des 2
branches de la tyrolienne. Pour rappel, un des nœuds
de raboutage est en butée en bas mais l’autre se
trouve à une vingtaine de mètres de la poulie
supérieure. Les 2 cordes n’ont pas le même diamètre
et donc une élasticité différente, en outre elle ne
semble pas avoir la même longueur. Une quinzaine de
mètres sont ainsi récupérés sur la plus grande à
l’aide d’un tire-fort puis d’une poulie-bloqueur.
Les répartiteurs du bas sont modifiés afin de
baisser la position de la base du triangle et rendre
les manœuvres plus faciles. Quelques branches
gênantes sont encore sacrifiées.
Aux jumelles le nœud semble proche de la poulie
supérieure. Le coulissement de la corde est
difficile et le 1er essai se fera après
s’être rassasiés.
Retour aux traditions, le feu est allumé, une table
dépliée pour accueillir jambon, saucisson, pâtés,
olives, fromages, etc. Quelques brochettes grillées
accompagnent le tout.
Une foi repus, les festivités reprennent. JY,
Béatrice, les 2 JC, Marie remontent vers les
monoxyles tandis que Silvain fera un détour par la
grotte de Lano récupérer des capteurs de pression et
température. C’est à ce moment que les canyoneurs
reviennent de la Petraleccia pour prêter mains
fortes à Dumè, Nono, Francis et Jean-Phi restés en
bas.
Pendant que Silvain balise le chemin entre le pied
de falaise et le chemin de montée, JY descend devant
la cavité, Marie et les 2 JC ajoutent 2 spits en fin
de main courante afin de rendre le départ plus
facile. Le projet de fixer une bande de caoutchouc
pour pallier au frottement lors de la descente
directe depuis la cavité vers le bas de falaise est
abandonné, en raison de la présence d’au moins deux
points de frottement et de la complexité pour fixer
la lourde bande. Une déviation est installée à la
place.
Une corde est installée entre le frêne branlant
devant la cavité et le solide chêne qui a servi
d’amarrage la veille pour la translation des cordes.
L’arbre est maintenant sécurisé et ne risque plus de
tomber brusquement lors de l’extraction des
sédiments.
Les 1er essais de transfert de la civière
ne sont pas concluants. La flèche des cordes est
trop importante, la
civière bute sur la cime des arbres. Une solution
palliative est appliquée en ajoutant du poids sur
l’autre
branche de la tyro à l’aide d’une corde reliée à
celle-ci par une poulie, Anto servant de lest. C’est
mieux mais il faudra
retendre la tyrolienne et égaliser les 2 brins. La
civière est laissée en place devant la cavité et
tout le monde se retrouve sur la piste.
Débriefing au Carré d’As où, devant de bonnes
mousses, il est décidé de revenir le vendredi avant
le grand weekend. Quand on aime, on compte pas !
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Vendredi 16
octobre 2015
Spéléo, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D.,
Jean-Claude L., Francis M.
Photos
Dernière journée d’équipement avant le grand weekend
archéo. Après le traditionnel café au Carré d’As, la
clef du portail est récupérée à l’endroit indiqué
par le maire puis l’équipe fait une petite halte au
virage où le tuyau d’eau alimentant la commune a été
découvert par les grosses pluies. Un périmètre de
protection est matérialisé par une rubalise posée
tout autour de la zone à protéger. La partie
extérieure du virage est également débroussaillée
afin de faciliter le passage des véhicules.
L’équipe ne tarde pas à se garer en fin de piste.
Deux équipes se constituent, Anto et JCL monteront à
la cavité, Dumé, Francis et JCD resteront à
l’arrivée de la tyro.
Pendant que Anto et JCL installent une 2ème
main courante afin que l’équipe photos/vidéos puisse
évoluer sans interférer sur l’équipe archéo,
l’équipe du bas réinstalle un palan afin de tendre
de nouveau la tyro.
La tension de la corde permet de gagner encore
quelques mètres, l’équilibrage entre les 2 brins est
pratiquement réalisé, lorsque le mou de corde est en
butée en bas, le nœud de jonction n’est plus à une
quarantaine de centimètres du haut. Inversement,
lorsque le nœud de jonction est en butée en bas, le
mou de corde est à 3 mètres du haut ce qui rend
impossible d’y accrocher des charges. Ce
déséquilibre résiduel est dû en grande partie au
poids différent des 2 branches de la tyro. Il n’est
pas pris le risque de faire mieux au risque de faire
pire. Un essai de largage d’un kit permet de
vérifier qu’il arrive bien en bas sans se bloquer
sur le trajet. Malgré l’installation d’un
poulie de freinage, l’arrivée est un peu brutale et
nécessitera de rendre ce freinage plus progressif.
L’équipe en reste là, il est indispensable de garder
de l’énergie pour les 2 prochains jours.
Casse-croûte à l’heure du gouter puis passage au
gite pour se remémorer les lieux. D’ailleurs, Dumè y
restera et sera rejoint plus tard par Alexia et
Nono.
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Samedi 17 octobre
2015
Spéléo, archéo, exploration
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Albert D.,
Dominique D., Valérie D., Noémie G., Jean-Claude L.,
Livio L., Marjorie M., Francis M., Pierre-Jean M.,
Noël R., Marie-Pierre R., Jean-Philippe S., Alexia
S., Alain T., Marie et Silvain Y.
GCC : Jean-Yves C.
Archéos et ITP : Henri B., Sophie C., Ana F.,
Philippe G., Céline et Franck L., Kewin P., Maxime
S., Pascal T.
Le grand jour est arrivé.
La présidente et consort se charge de réceptionner
Philippe G. à la sortie du port de Bastia. Petite
péripétie pour celui-ci, si la galerie du véhicule
est bien passée à la montée dans le bateau, celle-ci
touchait le plancher supérieur à la descente. Cette
particularité lui vaudra de descendre en dernier.
Accueil chaleureux au gite où viennoiseries,
canistrelli et boissons chaudes attendent les
archéos-spéléos. Marie-Pierre et Alexia, déjà et
encore aux fourneaux, confectionnent les paniers
repas de la journée aidées par quelques ITP. Les
sudistes ne bénéficieront pas de cette bonne mise en
condition, le bateau de ceux qui arrivent à Ajaccio
accostera plus tard que prévu et ils rejoindront le
reste de l’équipe directement sur place en bout de
piste. Le maire est déjà là et accueille
chaleureusement tout le monde. C’est un si grand
moment pour une si petite commune.
Les rôles se répartissent après un petit briefing
effectué par les archéos. Alain et Pierre-Jean
montent se positionner sur la vire pour préparer les
prises de vue. Une autre équipe composée de
Philippe, Anto et JCL ira vers la cavité pour
étudier s’il est possible d’installer une plateforme
devant l’entrée. Marie et Silvain se positionnent au
départ de la descente pour assurer le départ des
archéos. Jean-Phi affine le balisage et Albert prend
son rôle de sherpa à cœur et ajoute encore quelques
kilos à son actif. En bas, un petit feu donne un peu
de chaleur au reste de l’équipe qui affute ses
biceps en vue des rotations de la tyrolienne.
La plateforme ne sera finalement pas posée, le
confort apporté serait minime par rapport au temps
nécessaire à son installation, et le temps est
compté, un certain bateau part à 17h00 …
Ana rejoint le groupe perché, suivi peu après par
Henri le restaurateur. La galerie est mitraillée de
photos par Philippe, puis par Maxime chargé de la
photogrammétrie de la cavité funéraire. Céline
complètera l’équipe archéo.
Une
troisième main courante est ajoutée légèrement en
contrebas de la cavité entre le chêne et le milieu
de la première main courante. Un faux AN est ajouté
pour la circonstance.
Le premier colis est préparé, les bois sont posés
sur la civière, calés par des blocs de mousse
découpés sur mesure et protégés par du plastique
d’emballage à bulles. La civière entame sa descente,
un peu secouée au départ, puis plus progressivement
ensuite. Quelques minutes plus tard, la civière
arrive à bon port. Les bois sont pris en charge peu
de temps après. Ils sont de nouveau emballés dans
une caisse en ... bois, prête à être expédiée vers
Grenoble pour une opération de sauvegarde.
C’est au tour des ossements d'être pris en
charge. C'est l'opération la plus longue, chaque os
est emballé méticuleusement par Ana puis calé dans
une caisse. Oisifs pendant tout ce temps, les
spéléos ne peuvent s'empêcher de lancer quelques
boutades provoquant des rires retentissant dans
toute la vallée. Tout y passe,
«
y'a de quoi faire un bon pot-au-feu ce soir
»
ou du «
calva d'os »,
etc. etc. Faut bien passer le temps !
Pendant ce temps, sur la piste, la France
d'en bas constate que comme d'habitude ceux d'en
haut n'en ont rien à taper de leurs états d'âme.
Beaucoup de bonne humeur en haut, audible sans
talkies-walky, mais pas de nouvelle sur le
déroulement des opérations et ceux d'en bas, une
douzaine, au chômage pour un temps indéterminé
(plusieurs heures). Problème de communication, à
réfléchir. Comme le chômage c'est pas bon pour le
moral, y'a même J-C D qui envisage de repartir. Et
Franck L, en bas de la falaise qui commence à douter
de l'ardeur au travail des suspendus et les hèle
d'un ton de plus en plus impatient. Finalement on se
rappelle qu'il faudra des kits pour évacuer du
sédiment car les sacs à gravats paraissent trop
fragiles, et on se rend compte que même à vide la
manipulation de la tyrolienne c'est vraiment
bourrin. Il faut compter 4 personnes qui tractent
avec des Croll (plus pratiques que les poignées) et
un changement des tracteurs tous les 50 mètres. Une
fois que ça a démarré, on n'a plus guère arrêté car
ca va pas vite.
Toute la journée des habitants de
Lano sont venus, probablement tout le village.
Pendant le temps mort de début de journée JY profite
de la présence des chômeurs sur la piste pour se
faire guider aux talkies-walky au droit de 2 œil de
bœuf visibles dans la falaise au dessus du sentier
d'accès aux monoxyles. Un petit rappel sur arbre,
avec frottement, permet d'accéder à une première
galerie, vaguement circulaire, environ 60 cm de
diamètre, légèrement remontante sur 5 mètres, puis
coude à droite, 2 mètres de galerie de même section
mais au 3/4 colmatée par un sédiment terreux.
Dommage, la corde s'est détachée de l'entrée de la
galerie (coup de pied lors du retour à reculons) et
pendouille à 1,5 mètre. Mais le regard des filles
témoins sur la piste galvanise JY qui improvise un
lasso avec un kit et s'en sort. La deuxième galerie
est borgne après 2 mètres.
Retour en haut, tous les os sont
enfin emballés et la caisse mortuaire arrivera sans
encombre sur la piste en bénéficiant
à son tour d’une
descente aérienne.
La cadence ne faiblit pas, c’est maintenant au tour
des sédiments d’être extraits. Quelques kits
bénéficient cette fois-ci d’une descente à toute
vitesse sur une des branches de la tyrolienne
mobile. Malgré la poulie de freinage l’arrivée est
un peu brutale, mais sans conséquence sur la
cargaison. Le tamisage s’effectue sur place et tout
le monde participe au tri.
Retour en haut pour une nouvelle surprise, c’est en
dégageant les sédiments qu’un troisième cercueil
apparait aux yeux étonnés des archéos et spéléos. La
cavité n’en finit pas de surprendre les
inquisiteurs.
Un point est nécessaire, un conseil des archéos est
décidé, Franck (*) et Pascal rejoignent les suspendus
pour préciser le diagnostic et définir une nouvelle
stratégie. C’est ainsi que 10 personnes se trouvent
accrochées à la paroi, occupée habituellement par
quelques oiseaux. Ceux-ci n’en croient pas leurs
yeux.
La journée a déjà été bien remplie, la majeur partie
des objectifs du weekend sont atteints, il est
décidé d’en rester là pour aujourd’hui.
Descente générale, qui par la « petite » descente,
qui par la nouvelle voie équipée en bout de main
courante, celle-ci bénéficie d’un beau rappel plein
pot de 25 mètres qui vaut le détour. Silvain,
descendu en dernier, le fera sous les feux des
projecteurs !
Le retour des suspendus jusqu’à la
piste se fait à la lueur des casques spéléo.
Regroupement général au parking, le matos est
entassé pêle-mêle dans les véhicules avant que le
convoi ne se mette en branle vers Lano.
Travailleurs d’en haut et chômeurs
d’en bas sont accueillis au gîte de L. Vincensini
par Marie-Pierre et Alexia, les deux chefs cuistots
de la bande, assistées de leurs commis.
Le petit poêle à pétrole de JCL et
quelques litres de punch ont vite fait de réchauffer
l’atmosphère. Le maire de Lano, sa famille et son
adjoint sont invités à se joindre à la bande des
archéos et spéléos pour arroser ensemble la réussite
de l’opération et pour déguster les cannellonis et
le sauté de veau mijoté depuis le matin. Au cours du
repas les discussions vont bon train sur les
perspectives qui se profilent pour les prochains
mois et sur les suites possibles de l’opération à
l’issue de cette première journée de travail. Le
fiadone qui clôture les agapes est accompagné d’une
dégustation de diverses spécialités liquides très
appréciées.
L’heure est déjà bien avancée quand
chacun prend petit à petit congé pour se retirer
dans ses appartements. Une partie des archéologues
passera la nuit chez M. le Maire, qui leur a
gentiment offert l’hospitalité. Les pensionnaires du
gîte quant à eux se répartiront dans les différentes
chambres, exercice des plus stratégiques puisqu’il
nécessite de bien se renseigner sur les velléités de
ronflement de ses compagnons de chambrée.
(*) Franck est coaché par JY pour
rejoindre la grotte. Erreur ! Le classique passage
du mauvais coté d'un fractio
bloque Franck sous l'arbre. N'ayant pas de couteau
sous la main, JY défait le nœud de départ amont et
libère celui qui alterne les « qu'est ce qu'il
faut pas faire pour la science » et les « si
c'est un bizutage, c'est interdit ».
Moralité : l'encadrement doit être
assuré par des diplômés (minimum initiateur), comme
ça en cas de problème c'est la FFS qui a validé les
compétences du diplômé qui se débrouille ...
Une autre vision de ceux d'en bas :
La tyrolienne, ou plutôt le système de corde à linge
mis en place le week-end précédent fonctionne
correctement, mais il valait mieux prévoir une
remise en tension de l’ensemble. En effet, les
cordes alourdies par la pluie du we dernier se sont
détendues. L’équipe venue sur place le vendredi a
bien fait les choses. Sur la plate forme d’arrivée,
les répartiteurs on été retendus ainsi que les
cordes. Ainsi, les charges ne devraient pas toucher
les arbres lors du transport.
Ce samedi matin nous sommes en place, les archéos
sont là également. Sur notre poste nous sommes
prêts, les radios sont allumées nous attendons les
directives de l’équipe qui se trouve au niveau de la
grotte, l’attente commence, en attendant nous nous
attachons à allumer un feu pour nous réchauffer, il
fait frisquet dans ce fond de vallée. Ce matin le
thermomètre indique 3 degrés.
Soudain, la radio crépite, l’équipe du haut nous
informe du départ imminent de la première rotation,
ça va être à nous de jouer. Il ne faut pas moins de
4 personnes pour mettre en mouvement la « corde à
linge », nous installons les bloqueurs sur la corde
et, ahanant en rythme nous tirons afin d’amener vers
nous le premier colis. Il faut environ 10 minutes et
quelques remplacements d’équipiers à la traction
pour permettre à la civière d’arriver vers nous.
Dans la civière se trouve le cercueil. Sophie et
Henri et tous les autres veulent voir. Le sarcophage
est creusé dans un tronc d’arbre d’un seul bloc, hormis le couvercle qui se présente sous la forme
d’une simple planche. Cette pièce de bois est
parfaitement conservée. Nous enlevons la bâche de
protection et chacun y va de son interprétation sur
la construction et le système de verrouillage du
couvercle réalisé par des tenons et des mortaises.
Henri nous fait remarquer le travail effectué par
l’artisan pour creuser ce tronc d’arbre ; en effet
on aperçoit très bien les coups de gouge laissés par
l’outil du menuisier funéraire. La corde à linge se
remet en route et ce coup ci ce sont les ossements
parfaitement emballés dans du plastique bulle qui
prennent la voie des airs ; malgré les multiples
précautions des personnes exerçant la traction la
caisse contenant les restes humains est ballotée.
Enfin elle arrive, décrochée de sa corde, nous la
posons délicatement sur le sol. Elle restera fermée.
Le système de corde à linge servira encore pour
acheminer de nombreux sacs contenant les sédiments
prélevés à l’intérieur de la grotte.
Le soleil s’est couché et le crépuscule fait tomber
sur nous de la fraicheur et l’humidité du soir, il
est temps de plier bagages.
Nous nous replions sur le gite de Prionzu au pont de
Lano ou Alexia et Marie-Pierre nous ont précédées
pour préparer le repas du soir.
A peine arrivés nous entamons le planteur qui
mijotait depuis la veille. Nous savons tous que
cette boisson est traitre, mais …
Les filles se sont surpassées ; au menu ce soir,
beignets de fromage (manfarè, en corse
dans le texte) suivis d’un sauté de veau aux olives
accompagné de cannelloni au brocciu et
blettes, puis le fromage et, pour terminer un
succulent fiadone. La soirée s’est poursuivie
par quelques échanges de spiritueux intéressants et
fruités issus de différentes régions.
Curieusement … personne n’a entamé de partitions
musicales et les marmites et autres casseroles n’ont
pas été utilisées en guise de djembé.
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Dimanche 18
octobre 2015
Spéléo, archéo
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Albert D.,
Dominique D., Noémie G., Jean-Claude L., Livio L.,
Pierre-Jean M., Stéphane P., Noël R., Marie-Pierre
R., Jean-Philippe S., Alexia S., Alain T., Marie et
Silvain Y.
GCC : Jean-Yves C.
Archéos et ITP : Henri B., Sophie C., Ana F.,
Philippe G., Céline et Franck L., Kewin P., Maxime
S., Pascal T.
La nuit a été calme, juste quelques
ronflements ont résonné dans la bâtisse. Le réveil a
été un peu plus sonore, Dumè le claironne à 7h00
pétantes. L'odeur de café qui se répand lentement
attire peu à peu les archéos-spéléos. Les
courbatures résiduelles se dissipent tranquillement
et les neurones se reconnectent.
Ceux du gite rejoignent ceux de la
mairie au bout de la piste vers 9h00. Les équipes ne
changent pratiquement pas, les jeunes en haut et les
anciens en bas, à peu de chose près !
Non loin de l'itinéraire bis menant
aux Monoxyles, Silvain et JCL retrouvent une petite
cavité découverte lors de la sortie du 8 mars.
Celle-ci est accessible par une courte escalade de
quelques mètres et se développe à la faveur d'une
faille qui fragmente la petite falaise. Une entrée
d'environ 80 cm de section se poursuit en deux lobes
d'un mètre.
Ils rejoignent peu de temps après les
archéos-spéléos funambules. Par le bas pour JCL en
utilisant le P25, il retrouvera d'ailleurs sa clef
d'équipement perdue la veille en effectuant un pendule, celle-ci
s'est coincée sur une margelle.
Les activités sont moins intenses que
la veille, dégagement par strates des sédiments,
quelques nouveaux ossements découverts sous le
premier cercueil sont extraits méticuleusement. Ensachage, numérotation, Noémie
participe activement à ce travail. Le tamisage des
sédiments a été effectué en bas, il sera remonté par
la tyrolienne et remis en place.
Deux seaux de cailloux sont montés du
pied de la falaise, ceux-ci seront posés sur les
sédiments afin de les stabiliser et les protéger du vent.
Les archéos décident d'en rester là
pour cette campagne de fouille. Les au-revoir se
succèdent, les archéos quittent les lieux avec une
belle moissons de vestiges. Un long travail
d'analyse les attend.
La journée n'est pas finie pour les
spéléos, tout doit être déséquipé. Ce sera bien plus
rapide que le montage. En 2h00 de temps tout est mis
dans le Def. La tyrolienne aura encore servi pour descendre la majeur partie du
matériel. Et c'est pas fini, il faut maintenant
vider et nettoyer le gite. Là encore une bonne heure sera
nécessaire pour tout remettre en état.
Rendez-vous est donné à tout le monde
pour jeudi 18h00 au local afin de ranger tout le
matériel.
La vision de ceux d'en bas :
Réveil matinal, petit déjeuner et c’est reparti, les
mêmes équipes que la veille se constituent. Valérie
et Marjorie ne seront pas des nôtres aujourd’hui,
Noémie renforcera l’équipe du bas.
La journée commence par un tamisage méticuleux des
sédiments de la veille et de nombreux petits os sont retrouvés. Le système de corde à linge sera de
nouveau utilisé pour remonter le reste du tamisage
dans la cavité. De nombreux aller-retour seront
nécessaires pour envoyer les sacs et renvoyer le
matériel utilisé dans la grotte.
Cette dernière journée se termine, et sur les
recommandations des archéologues nous procédons au
démontage de la tyrolienne-corde à linge.
Il se fait tard, il nous faut retourner au gite pour
récupérer nos affaires et nettoyer les lieux.
Le retour sur Bastia se fera de nuit. Le matériel
entreposé dans le Defender de Jean-Claude sera rangé
jeudi prochain.
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2016
|
Dimanche 10
janvier 2016
Spéléo interclubs - entrainement, visite technique
Grotta
di A Sponda di u Agherognulu
- Lano
Participants
-
ITP :
Antoine B., Mickaël D., Noémie G.,
Jean-Claude L., Marie et Silvain Y.
-
Initié :
Alexandre D.
-
GCC :
Jean-Yves C.
-
Accompagnatrice :
Nathalie
Photos
Deux volets pour cette journée :
-
Poursuivre la préparation technique des
postulants initiateurs spéléos
-
Accompagner l’entreprise retenue pour la mise en
sécurité de la
Grotta di A Sponda di u Agherognulu
pour mieux définir le type de travaux à
effectuer.
Rendez-vous 8h30 à Ceppe puis arrivée ¼ en avance au
Carré d’As de Ponte Leccia, Jean-Yves est quand même
déjà là.
La journée est ensoleillée, toujours pas de vent, le
café est bien apprécié en terrasse.
JC laisse son Def sur le parking et monte à bord du
tout nouveau de Marie et Silvain. C’est le même, en
un peu mieux … ;-).
Piloté fièrement par Marie, le nouveau Def rejoint
le reste de l’équipe en début de piste. Regroupement
dans deux 4x4, qui se garent au parking habituel en
bout de piste.
Il fait frais dans la vallée, changement rapide et
direction la falaise. Anto, Mika et Alex font un
détour par le bas de la falaise pour étudier la
possibilité de monter le matériel depuis cet
endroit.
Répartition des tâches, Marie équipera la voie
d’accès à la cavité, Silvain et Anto termineront la
voie itinéraire bis, entamée lors de l’installation
de la tyrolienne. Le perfo est armé difficilement de
sa mèche, il ne reste plus qu’à y enclencher une
batterie. Au fait, mais elles sont où les
batteries ? Les sacs sont fouillés, nada … Anto se
dévoue pour un aller-retour express pour les
récupérer dans le Def. Pour des raisons de
délicatesse envers la gente féminine on ne dira pas
qui les a oubliées ;-)
JC, Mika, Alex, Noémie, et JY suivent Marie et se
regroupent devant la cavité pour déterminer quelle
technique de fermeture serait la plus efficace, tout
en étant la plus discrète et légère possible. La
pose d’une vire artificielle de confort est
également discutée.
Pendant ce temps, Marie termine l’équipement
jusqu’en bas de la falaise. Anto a remplacé Silvain
et pointe le bout de ses pieds dans l’embrasure du
porche. Deux possibilités s’offrent à lui, continuer
tout droit, ou, plus compliqué, rejoindre la vire
des Monoxyles. Entrainement pour l’initiateur
oblige, c’est cette dernière option qui est choisie.
Anto envoie la corde à JC qui l’installe sur 2 spits
de « tête de puits » existants. Ceux-ci étant
décalés de quelques mètres par rapport à la
verticale d’Anto, la progression nécessite une
conversion descente-montée sur la boucle de corde.
Marie, qui est remontée, suit Anto, récupère 2
mètres de corde dans la boucle, ce qui permet
d’atteindre maintenant le bas de la falaise avec la
corde de 62 m. JC s’empresse également de tester
dans les 2 sens cette nouvelle et sympathique voie
aérienne et technique. Celle-ci démarre du gros
chêne d’où part la corde qui sécurise le frêne
sortant de la cavité. Silvain a planté 2 spits de
« tête de puits », vient ensuite le spit déjà en
place, puis un autre spit planté par Silvain, puis
celui planté par Anto. De là, possibilité de
descendre directement en plein pot en bas de la
paroi, ou, mais cela nécessite un gros pendule,
rejoindre la vire de la
Grotta
di A Sponda di u Agherognulu.
Marie se charge de déséquiper la nouvelle voie, Anto
la voie classique et tout le monde se retrouve au
parking. Le maire de Lano est déjà là, une visite à
l’entrée de la grotte de Carpinetto est effectuée
afin d’étudier de quelle façon la fermeture actuelle
pourrait être améliorée …
Pendant ce temps, Silvain et JY démarrent le feu
pour le pique-nique traditionnel. Celui-ci se
termine à la tombée de la nuit en oubliant le
Rustique …
Regroupement au local pour Anto, Marie, Mika, Noémie
et Silvain pour ranger le matos.
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Samedi 27 février
2016
Etude technique
Lavasina
Participants
-
ITP : Antoine B., Dominique D.,
Jean-Claude L., Jean-Philippe S.
-
Hôtes : Daniel B. and family
Samedi 27 en fin d’après midi et par un temps plus
que maussade, nous avons rencontré monsieur Daniel
Bertrand, retraité de la société POMA (installateur
de remontées mécaniques). Notre objectif de cette
rencontre étant de demander à monsieur Bertrand son
avis sur notre projet d’installation d’une
tyrolienne pour continuer l’évacuation des sédiments
de la grotte des monoxyles. Cette tyrolienne serait
montée en fixe. Nous présentons également un
montage d’un système « corde à linge » en parallèle
qui compléterait l’installation. Cette corde à linge
serait
composée de 2 poulies. Une poulie amont au niveau de
la grotte et une poulie aval coté piste. Nous
présentons cette poulie qui est montée sur un
châssis, elle a un diamètre d’environ 30 cm et est
équipée de 2 manivelles pour actionner une
cordelette de type Dyneema de diamètre 5,5 mm. Notre
présentation du projet est très écoutée par monsieur
Bertrand qui avait déjà été contacté par
Jean-Philippe. Monsieur Bertrand nous suggère
fortement
d’équiper la tyrolienne en câble acier qui aura la
particularité de bien se tendre et de ne pas avoir
de flèche.
Pendant la séquence bière et tarte aux pommes, en
présence de son épouse et de son fils Cyril,
monsieur Bertrand nous fait part de son expérience
spéléo sur le continent. Il a été à l’origine de la
création de l'Association Spéléo-Vercors dans les années
70 et son acharnement pour ce sport lui a valu de
faire partie des inventeurs de nombreux réseaux tel
que le POT 2 *. A propos d’inventeur, sa
connaissance des câbles acier et son côté Géo Trouvetout lui a permis également de mettre au point
de nombreux dispositifs qu’il a breveté pour
progresser et explorer des grandes verticales à une
époque ou toutes les explorations se faisaient à
l’échelle.
Quand nous quittons la famille Bertrand la tempête
de vent et de pluie est toujours là. Nous sommes
quelques
peu perplexes sur la possibilité de revenir
continuer la désob à Cast 1. En effet nous craignons
que la traversée de l’Aliso soit quelque peu
hasardeuse et que la sortie tombe à l’eau. A
l’unanimité nous proposons à Jean-Philippe de
squatter son atelier dimanche pour effectuer nos
premiers essais du système corde à linge. Pas de
problème, le rendez vous est transmis par mél pour
le lendemain.
* Deux petites vidéos relatant une
partie des exploits des frères Bertrand sont
visibles
ici et
là.
Présentation du ASV
ici
|
Dimanche 28
février 2016
Spéléo, ateliers
techniques « indoor »
ZI
Furiani
Participants
-
ITP toute la journée : Michèle C., Jean-Claude D.,
Albert D.,
Dominique D., Henri-Pierre F.,
Jean-Claude L., Jean-Philippe S., Marie et Sylvain
Y.
-
ITP l’après midi :
Antoine B., Noémie G., Sophie M.,
Stéphane P.
Photos
Nous
voilà dimanche,
dame météo n’était toujours pas de de notre côté.
En effet la tempête de pluie et vent continue de
s’abattre sur notre belle région. Jean-Philippe nous
ouvre les portes de son atelier et nous voici à la
recherche de points d’amarrages pour tendre une mini
tyrolienne et installer également un mini système
avec les poulies. Après quelques déplacements de
tréteaux et transpalettes nous trouvons nos points
d’encrage (charpente du toit et presse hydraulique).
Nous installons également un atelier avec 2 cordes
qui vont servir pour réviser les montées/descentes,
conversions et dégagements d’équipiers. Nous n’avons
pas trop de difficulté pour tendre la tyro. Par
contre pour la poulie cela va être un peu plus
compliqué car il faut arriver à tendre la Dynema
tout en gardant la verticalité de la poulie. Après
quelques tentatives et réglages nous arrivons à
installer la cordelette autour de la poulie, cela
sans faire de tour mort : conclusion, la cordelette
patine autour de la poulie. Au deuxième essai nous
effectuons un tour mort qui aura pour effet
d’augmenter considérablement l’adhérence, nous y
pendons un kit d’une dizaine de kilo, plus
Jean-Claude qui freine, nous tournons les manivelles
et la charge monte et descend sans problèmes.
Apparemment nous sommes sur la bonne voie. Cependant
une question se pose : si au cours de la descente ou
de la montée et que pour X raisons les préposés au
tournage lâchent les manivelles que se passera-t-il
? Il n’y a pas de doute, la charge va prendre de la
vitesse. Gros dilemme, comment empêcher cela.
Jean-Philippe propose d’installer sur une flasque de
la poulie un système de crémaillère avec cliquet
anti-retour. Nous cogitons encore et encore quand
tout à coup Marie nous propose « pourquoi ne pas
mettre un bloqueur sur la Dyneema (on voit qu’elle
vient de faire le stage initiateur). Nous testons
son idée qui s’avère bien fonctionner. En effet ça
marche très bien dans un sens, par contre dans
l’autre sens, le bloqueur doit être en position
déverrouillée et il faut réagir très vite si on veut
bloquer la cordelette. Cependant nous convenons que
lors des fouilles, les personnes qui seront à la
moulinette devront être très attentives à la
manœuvre et être très rapides à déclencher le
bloqueur en cas de problème. L’équipage de traction
devra être constitué au minimum de 3 personnes et
ceux qui seront aux manivelles ne devront les lâcher
sous aucun prétexte. Quoi qu’il en soit, on est tous
d’accord, il faudra faire des essais sur le terrain
et le plus tôt possible car les 2 mois qui viennent
vont être très chargés.
Dehors il pleut toujours, heureusement l’appenti
devant l’atelier va permettre de préparer (vous avez
deviné : le barbecue) Jean-Phi reçoit un coup de fil
d’Anto qui lui signale qu’ils viennent (Anto, Noémie
et Stéphane) de sortir d’un canyon du côté de Sisco
et qu’ils nous rejoignent. Ils ne seront pas là
avant 1 heure. Pendant ce temps de notre côté, nous
commençons l’apéro et les grillades. Nous en sommes
quasiment au fromage lorsque nos trois
canyonistes arrivent (Ah les fous, si on les payait
pour faire çà, ils feraient grève) et se joignent à
notre tablée. Au menu : cahouètes, côtes de porc et
d’agneau, saucissettes, fromages, pommes de terre au
four, désert, café.
Ah, ! sans oublier les nectars provenant des divers
coteaux de Corse et du continent.
Après les agapes, c’est la reprise des ateliers qui
ont envahi l’atelier de Jean-Phi. Puis retour au
local pour déposer le matériel et retour au bercail.
|
Samedi 16 avril 2016
Spéléo interclubs,
tyrolienne
Falaise A Tozza,
Patrimonio
Participants
-
ITP : Wanda C.,
Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D.,
Henri-Pierre F., Olivier G., Jean-Claude L., Pierre
L., Isabelle L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre
R., Alexia S., Marie et Silvain Y.
-
GCC : Jean-Yves C.
Photos
Le principal but de la journée est de tester le
treuil avec la tyro.
Depuis longtemps JC avait repéré la possibilité de
tendre une tyrolienne d’environ 140 mètres pour un
dénivelé d’environ 20 m entre la falaise de Tozza et
une ancienne carrière située en bord de route.
Petit retour historique en arrière (Samedi
28 janvier 2012), une première tyro plus courte
avait été installée et testée sans trop de succès
par quelques membres club.
Donc aujourd’hui le rêve de JCL va pouvoir enfin se
réaliser. Une fois que tout le monde se retrouve au
parking, JCL et Dumé vont tenter d’expliquer le
trajet de la tyro et le but de celle-ci : en fait,
pour faire simple, nous allons tester en taille
réduite l’utilisation du treuil relié à la tyro.
Nous allons passer une bonne demi-heure à voir, à
scruter, à suggérer par où faire passer la corde à
travers un maquis assez dense et peuplé de grands
chênes. Il faut reconnaitre que l’engouement du
début commence à prendre l’eau et qu’un petit côté
sceptique commence à s’installer.
Bref après un petit passage à plat de
notre moral
nous reprenons
nos esprits et décidons de former trois groupes.
Le premier composé de Marie,
Silvain, JCL et HP vont monter sur le haut de la
falaise avec le rouleau de cordelette dyneema qui
servira à faire le système corde à linge.
Le
deuxième groupe formé par JYC, Pierre, JCD,
Marie-Pierre et Wanda vont s’attaquer à la traversée
du maquis pour tendre la cordelette. Heureusement
que ce frondeur de JYC a toujours son lance pierre
avec lui, ce qui nous sera d’une très grande utilité
(en effet celui-ci a fortement été reconnue
d’utilité publique
pour
l’installation de la tyro de Lano).
Enfin, le binôme Silvain et Dumé vont s’occuper
d’installer les amarrages du bas de la Tyro et de la
corde à linge. Pendant que Dumé démaquise le pied de
la paroi et aménage succinctement un semblant de
passage dans les éboulis, le perceur fou (Silvain)
plante les 5 spits nécessaires aux 2 têtes
d’amarrages. Puis ils installent les répartiteurs et
préparent le treuil et son support.
Bientôt ils sont rejoints par les homo-sangliers qui
ont affronté l’épaisse végétation pour leur amener
le bout de la cordelette. Jusque-là ça va. Grâce aux
talkie-walkie nous pouvons communiquer et nous
guider dans les prochaines manips. La cordelette est
tendue. Puis, depuis le haut de la falaise JCL et
Marie, qui ont également posé 3 spits pour le
répartiteur de la tyro plus 2 pour celui de la
cordelette, nous envoient sur le brin tendu le reste
de la cordelette sur une poulie pour pouvoir
réaliser la boucle complète du système corde à
linge. A nouveaux les homo-sangliers doivent
affronter le maquis, mais ils ont pris l’habitude et
tout ce passe très bien. Le treuil est en place, la
cordelette tendue avec un tour mort, il ne reste
plus qu’à faire monter la corde tyro depuis le bas.
Donc nous accrochons la tyro sur la dyneema et,
tout en croisant les doigts, nous lançons
tout doucement les premiers tours de
manivelle
et au grand soulagement de l’assistance
cela a l’air de bien fonctionner. Cependant un petit
doute nous titille ; en effet avec le poids de la
corde celle-ci va frotter dans les arbres au risque
de se coincer. Nous décidons de mettre un mousqueton
environ
tous les 15 m sur la cordelette pour éviter la
flèche.
Nous sommes confiants de notre manip, la tête de la
corde tyro arrive en haut de la falaise, JCL et
Marie la récupère et commencent à sortir le premier
mousqueton de soutien lorsqu’un GROS GROS doute
s’installe dans nos esprits. En effet lorsque nous
allons arriver à la fin de la corde du côté bas, on
va se retrouver avec des mousquetons encore
accrochés sur la dyneema et on ne pourra pas tendre
la tyro. Gros dilemme, que faire ? Soit on rembobine
en défaisant tous les mousquifs et on refait
l’opération. Soit on continue en espérant avoir
assez de corde de rabiot (elle
fait 200m). Allez soyons fous : on
opte pour la deuxième solution. Hélas,
mauvais
choix ! Lorsque nous
arrivons en fin de corde il doit manquer environ un
trentaine de mètres pour que les derniers mousqueton
arrivent en tête de tyro. Nous sommes un peu dans la
m----e*.
Comme dirait Hercule Poirot, toutes
nos petites cellules grises
se mettent en
ébullition à la recherche d’une solution ; eurêka :
nous allons récupérer et rabouter tous les rataillons de corde,
sangle, ficelou
qui trainent au pied de la falaise
de façon à pouvoir prolonger la tyro
des 30 m manquants. Et par miracle lorsque le
dernier mousqueton arrive dans les mains de JCL et
Marie, Dumé se retrouve au bout du bout du dernier ficelou ; un grand OUF de soulagement se lit sur les
visages de tous.
Maintenant il faut
retirer tout ce mélimélo en arrière pour pouvoir
récupérer le bout de la corde. Ce ne sera pas une
mince affaire et la participation de plusieurs paires de
bras sera nécessaire. Enfin ça y est !!! La tyro est
tendue et la corde à linge en place, il ne reste
plus qu’à tester. Cependant il est 14 h 00 et les
estomacs crient famine. Tout le monde se retrouve
autour du traditionnel bbq au pied de la tour de
Tozza. Et comme d’habitude on ne va pas mourir de
faim : merguez, saucisses, charcuterie, boulettes,
poitrine fumée, fromage, chocolat, panette etc.....
Côté œnologie il y aura aussi de quoi tenir tout le
repas. 15 h 30, c’est l’heure cruciale (non pas
celle de la sieste) mais du test in situ.
La tyro est tendue mais sans plus, on y accroche la
civière avec un peu de matériel pour la lester et on
lance l’opération. Etant donné que la tyro se trouve
au-dessus de la corde à linge mais légèrement
décalée, il faut accompagner l’enroulement de la
cordelette dans la gorge de la poulie du treuil sur
une dizaine de mètres. Il faut également ajuster
manuellement l’axe du treuil avec celui de la tyro.
Les manivelleurs ne forcent que très peu, et enfin
la civière arrive là-haut. Super, tout le monde est
soulagé. Il ne reste plus qu’à redescendre la
cibière (dixit Albert). On retend tout d’abord la
tyro et on fait redescendre, là aussi ça marche.
L’essai est concluant à 80 %, cependant cela nous a
permis de voir les 20 % ce qu’il faudra éviter lors
de l’installation à Lano :
-
Ne pas mettre de mousqueton pour l’anti frottaison des arbres lors du montage de la
corde tyro
-
Le test a été fait avec un tour mort sur la
poulie du treuil : ce qui a pour conséquence de
croiser la cordelette : donc il faudra essayer à Lano sans tour mort
-
La cadence des manivelles ne doit pas être
trop rapide et il faudra avoir toujours un œil
sur
l’enroulement et l’axe du treuil
-
Il faudra également vérifier tous les jours
les serrages de boulons du treuil : les mini
vibrations peuvent entraîner leur dé-serrage
ainsi que la tension de la tyro
et du treuil
-
Il faudra essayer avec une 2ème poulie sur la
cordelette en haut de façon à faire un grand
triangle et éviter ainsi que la cordelette se
croise et que la civière vienne se bloquer entre
les 2 brins
* MOUISE |
Samedi 30 avril 2016
Spéléo interclubs,
équipement
Grotte des Monoxyles,
Lano
Participants
-
ITP : Antoine B.,
Wanda C., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Pierre
L., Marie-Pierre R., Marie et Silvain Y.
-
GCC : Jean-Yves C.
TPEF (Temps Passé En
Falaise) : 6h00
TPDLA (Temps Passé
Dans Les Arbres) : 3h00
Photos
Monoxyles Alias « Intempéri
pétie »
Le principal but de
la journée est de tendre la tyro et la corde à
linge.
Comme d’habitude :
rendez-vous au local, récupération de Marie Pierre
en route, regroupement au Kré d’As, café, et
direction Lano.
La montée de la
piste réaménagée en partie base se fait sans
problème. Cependant pour la dernière partie, il
faudra prévoir une petite séance d’enlèvement de
cailloux. Jusque-là la météo est des nôtres, mais
au-dessus de la vallée quelques nuages menaçants
commencent à se former.
Tout le matériel
embarqué dans le Def de Jean-Claude est déchargé au
pied de la plateforme de la tyro. Normalement trois
équipes de travail vont être constituées. E1 :
Jean-Claude, Marie et Anto vont monter à la grotte
pour préparer les amarrages de la tyro et de la
corde à linge. E2 : Sylvain Henri-Pierre et Dumé
vont faire la même chose au niveau de la plateforme.
E3 : JYC, grand Pierre, Wanda et Marie-Pierre vont
tenter de récupérer le ficelou laissé dans les
arbres après les fouilles de 2015. L’E1 se retrouve
au niveau de la galerie et tente de guider depuis le
haut l’E3 qui a commencé sa galère de récupération
dans le maquis. En effet elle doit grimper aux
arbres pour décrocher le ficelou. L’E2 spite pour
l’arrivée de la tyro et nivelle un replat pour le
treuil. Pour l’instant pas de problème particulier
mis à part un bourgeonnement inquiétant dans le
ciel. L’E3 après avoir récupéré la ficelle rejoint
la piste et commence la tension. Ça vient tout
doucement, quand tout à coup : Splinnnnnnnnnnn..........
plus rien, plus de tension : apparemment le ficelou
a cassé. P----n, il faut tout recommencer (hé oui
comme le jour de la première installation en 2015).
Heureusement que JYC a toujours sa redoutable fronde
avec lui pour recommencer quasiment à zéro la mise
en place du ficelou. Le voilà reparti avec Pierre
vers le pied de la falaise. Anto redescend du trou
également vers le pied de la paroi pour tenter de
retrouver l’endroit où a eu lieu la rupture. Et pour
agrémenter tout cela voilà que les premières gouttes
font leur apparition. L’humidité se faisant
ressentir Marie-Pierre et Wanda allument un petit
feu. Sur la plateforme d’arrivée l’avancement du
chantier est en bonne voie. Le répartiteur de la
tyro est en place, les amarrages du treuil
également. Pendant ce temps l’E2 doit encore une
fois affronter la canopée (dixit JYC) et après
quelques tirs frondaux et moultes montées descentes
dans les arbres, agrémentées par les averses qui se
sont invitées sans notre consentement, arrive enfin
à amener le ficelou sur la piste. Yes !!!, il ne
reste plus qu’à tendre celui-ci et procéder à la
suite des opérations. Malgré la pluie Marie-Pierre
et Wanda ont préparé les grillades et ouvert une
bouteille pour remonter le moral des troupes.
Jean-Claude et Marie sont installés sur leur balcon
et attendent les instructions. Heureusement qu’ils
ont prévu de quoi casser la croûte car l’heure
tourne et il est un peu plus de 14 h 00. JYC doit
nous quitter car un bateau à destination du
continent l’attend. Pour protéger de la pluie les
installations du bas, nous tendons un petite bâche
au-dessus du treuil. Nous ferons également la même
chose sur la piste pour nous protéger de la pluie.
Maintenant nous
allons passer aux choses sérieuses. Tout d’abord
faire monter 2 dyneema de 100 m raboutées par
le ficelou qui sera tracté depuis le haut par Marie
et Jean-Claude. Ensuite accrocher en double au bout
de ces 2 dyneema la dyneema de 400 m.
Ces 2 opérations se déroulent sans encombre majeur.
La corde à linge est mise en place en haut avec 2
poulies.
Maintenant il faut
faire monter la corde tyro. Pour cela nous mettons
en place le treuil, nous installons la corde à linge
sans tour mort sur le tambour d’enroulement,
amarrons et alignons l’ensemble. Puis vient le
moment de vérité : nous accrochons la tête de la
tyro sur la dyneema, puis top départ : au fur
et à mesure que les manivelleurs tournent, nous
aidons la corde stockée dans une caisse plastique à
se dévider. Grosso modo les 100 premiers mètres se
déroulent sans problème. Et lorsque le bout de la
tyro arrive au niveau du versant opposé, la flèche
de la tyro prend de l’ampleur et on est obligé de la
tendre légèrement pour qu’elle passe au-dessus des
arbres. Le fait de tendre la tyro plus la pluie a
pour effet de rendre celle-ci un peu plus lourde et
on doit forcer sur le treuil. Étant donné que
celui-ci n’est pas fixé définitivement, il a
tendance à se décaler ce qui entraîne 3
déraillements que nous remettrons rapidement en
place. L’extrémité de la tyro se retrouve dans nos
mains, mais l’autre bout n’arrive pas encore à
celles de Jean-Claude et Marie, que
faire ??????????? Nous tractons dans un premier
temps sur le treuil pour reprendre un peu de mou sur
la flèche, mais malgré nos efforts on est trop court
et là-haut ils estiment manquer encore une vingtaine
de mètres (la corde de 200m ne ferait-elle pas 200 m
ou la distance entre la grotte et la plateforme fait
plus de 180 m comme estimé ??). Après réflexions et
un peu de ras le bol nous allons rabouter une 20
mètres à la tyro pour que celle-ci atteignent la
grotte immergée dans le brouillard. Voilà c’est
chose faite. Le binôme d’en haut fixe la tyro sur un
demi cab largable et garde 5 mètres de sécurité. En
bas on retend vers le répartiteur, mais au bout d’un
moment il faut se rendre à l’évidence ; il manque
environ 15/20 mètres pour arriver aux amarrages.
Malgré l’installation acrobatique d’un palan par
Anto et notre meilleure volonté nous n’arrivons pas
à récupérer le mou nécessaire. Nous sommes obligés
d’abdiquer provisoirement : en effet la pluie froide
nous a pénétré jusqu’aux os, le moral est en baisse
et l’heure très avancée (19h05) ne nous laissera pas
le temps de finir. D’autant plus que nous nous
apercevons que nous aurons du mal à récupérer la
civière. En effet avec la tension et la pente, la
tyro va se retrouver à plus de 1,50 m au-dessus du
treuil. Nous décidons d’arrêter là pour aujourd’hui.
Nous demandons aux locataires du haut de
redescendre. Nous démontons toute notre installation
et nous laissons en place : la dyneema + la
tyro + le répartiteur. Malgré nos péripéties, il y a
un point positif : le fait que les cordes soient en
place pour la prochaine séance c’est déjà beaucoup.
Donc pour la session
du 14 mai voilà à peu près ce qui nous attend :
(liste non exhaustive).
Refaire l’amarrage
du bas de la tyrolienne – Retendre la tyro - forte
probabilité de déplacer le treuil – aménager un
sentier de confort pour permettre aux personnels de
monter et descendre à la grotte pendant un dizaine
de jours – enlever également les cailloux gênants
sur le haut de la piste (10 jours d’aller-retour
pour les 4x4).
Il faut également
rajouter tout l’équipement interne du porche : vires
+ mains courantes+ margelle de confort + cordes
d’accès et tous les imprévus de dernière minute.
Donc avis aux bonnes
volontés pour le 14 mai …
|
Samedi 14 mai 2016
Spéléo interclubs,
équipement
Grotte des Monoxyles
ou Grotte de Laninca ou Grotta di A Sponda di u
Agherognulu, Lano
Participants
-
ITP : Jérôme A., Antoine B.,
Wanda C., Michael D., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L.,
Franck L., Noël R.,
Jean-Philippe S., Alexia S.-B., Philippe V., Marie et Silvain Y.
-
GCC : Jean-Yves C.
TPEF (temps passé en falaise) : 6h00
Photos
Ce samedi c’était la deuxième journée de préparation
de l’opération de fouilles de la grotte des
Monoxyles.
Le rendez-vous était à 8h au local. Le matériel
soigneusement préparé jeudi dernier par Dumé et
Jean-Claude est de suite chargé dans le Def. Avant
de partir, Dumé nous prépare un petit café
accompagné des désormais traditionnelles
viennoiseries achetées à Pietranera.
Le convoi se met ensuite en route pour une arrivée
au compte-gouttes au Carré d’As où Jean-Yves et
Franck sont déjà en terrasse. Fifi, qui patientait
dans sa voiture, fait bientôt son apparition. On est
tout content de pouvoir échanger avec Franck sur
l’organisation de la semaine de fouilles, cela rend
les choses encore plus concrètes.
Après ce dernier café, direction Lano. On se
regroupe au départ de la piste où l’on retrouve
Jérôme, son C15 et la clé du portail. Déchargement
du matériel devant la plateforme de la tyrolienne.
Le soleil est au rendez-vous. On est méfiant car la
dernière fois ça s’est gâté dans la journée, mais on
savoure.
Le programme de la journée est chargé :
-
Modifier l’amarrage du bas de la tyrolienne : en
l’état il est trop haut. Le baisser devrait
permettre de gagner quelques mètres et peut-être
ainsi éviter le raboutage avec la corde de 20m
et de faciliter le chargement ;
-
Du coup, modifier l’emplacement du treuil. Il
faut également décroiser la cordelette ;
-
Aménager la plateforme ;
-
Installer les cordes de progression d’accès à la
cavité ainsi que les 3 mains-courantes devant le
trou ;
-
Baliser et démaquiser le chemin d’accès à la
falaise ;
-
Arranger la partie haute de la piste.
Après quelques échanges sur les méthodes qui seront
mises en œuvre, on se divise en plusieurs groupes :
-
Jean-Claude, Silvain, Marie montent à la cavité
pour l’équipement. Franck les accompagne pour
faire du repérage en pied de falaise pour voir
si l’installation d’un poste de tri des
sédiments est vraiment réalisable ;
-
Anto, Mika, Jérôme et Fifi s’attaquent à
l’aménagement et au balisage du chemin. Fifi
montera ensuite à la cavité pour aider à
l’équipement ;
-
Dumé, Wanda, Henri-Pierre et Jean-Philippe
restent sur la plateforme pour l’aménagement de
la tyro ;
-
Jean-Yves le cantonnier s’attaque à la piste.
Nono et Alexia arriveront bientôt pour renforcer
l’équipe plateforme du bas.
Pour l’équipe du bas le but de la journée va
être de retendre la tyrolienne. En effet la
dernière fois (30 avril) nous nous étions
retrouvés avec l’amarrage trop haut et la corde
trop courte. La principale difficulté de
l’opération va être de trouver la bonne hauteur
pour l’amarrage et en tenant compte également
qu’il va falloir installer en dessous de la tyro
le treuil de traction et sans que l’un gêne la
manipulation de l’autre. Après plusieurs
hypothèses et simulations nous arrivons à
trouver le meilleur trajet et le meilleur
endroit pour accrocher le répartiteur de la tyro.
Nous allons utiliser 2 spits de la moulinette de
la dernière fois + 1 spit que va planter
Henry-Pierre. Le nouvel emplacement va cependant
demander un assez important terrassement. En
effet pour pouvoir récupérer la civière nous
devons rallonger la plate-forme de réception
d’environ 1 mètre. Ce qui demande la mise en
place d’un mur de soutènement et d’un
nivellement pour un meilleur confort. Ce premier
chantier terminé, nous allons procéder à la
tension de la tyro. Pour cela nous allons mettre
en place un bloqueur sur la corde porteuse. A ce
bloqueur nous accrochons une corde reliée à un
palan pour reprendre la tension. Tension, vous
avez dit tension hé bien vous allez la faire
cette satanée tension. En effet, nous allons
utiliser nos petits bras musclés pour tirer
dessus. Nous allons nous y mettre à trois et
tirer de toutes nos forces. Mais comme cela a
été dit dans le compte rendu du 30 avril, la
tyro ne semble pas faire 200 m et nous avions
été obligés de rajouter une corde de 20 mètres
pour arriver à tendre la corde. Tout doucement
mais alors tout doucement le raccordement se
rapproche de l’amarrage. Plus que 5/6 mètres,
mais on n’arrive plus à reprendre le mou. Nous
demandons alors très poliment à l’équipe du haut
de nous donner le peu de réserve (5 m) qu’ils
ont là-haut. Avec leur meilleure volonté ils ne
peuvent que nous attribuer 4 m. Nous allons
redoubler d’efforts et enfin, enfin, enfin
récupérer le bout du bout de la tyro. Par
précaution nous gardons en réserve la corde de
20 m accrochée au cas ou.... Anto et Mika qui
étaient partis avec Philippe pour tracer et
aménager le sentier nous rejoignent. Mika étête
2 arbres pour fluidifier le passage de la tyro.
PAUSE BBC (comme d’Habib)
Maintenant il va falloir installer le treuil.
Nous présentons celui-ci sous la tyro de façon à
l’aligner au mieux. Nous plantons 2 nouveaux
spits pour l’amarrage des sangles sur le rocher.
Nous mettons en place le support et nous
haubanons l’ensemble. La dyneema est tendue, les
boulons sont resserrés et contrôlés. Tout semble
parfait et nous procédons à un premier essai sur
une quinzaine de mètres. Cela a l’air de bien
fonctionner. Maintenant le moment tant attendu
arrive. En effet nous allons faire l’essai avec
la civière. Pour la mettre en place sur la tyro
il faudra jouer un peu les acrobates, mais tout
doucement nous trouvons la combine et on y
arrive. TOP départ pour la montée, c’est parti
Franck et Jérôme sont à la manivelle et en un
peu moins de 5 minutes la civière arrive dans
les bras de Marie. Cependant l’accrochage de
celle-ci vient se prendre dans la corde qui
assure un arbre bancal. Jean-Claude nous demande
de changer l’accroche sur l’autre brin de la
dyneema. Nous redescendons la civière,
effectuons le changement d’accroche et la
renvoyons avec une petite surprise à
l’intérieur. En effet jeudi dernier la
présidente avait offert le muscat pétillant pour
son anniversaire, donc du coup nous glissons un
très beau gâteau d’anniv dans la civière et nous
demandons à Marie de récupérer le « lest » qu’il
y a l’intérieur. Avec le changement d’accroche
la civière passe sans problème. La civière est
décrochée et amarrée à l’intérieur du porche.
Puis un énorme « MERCI » accompagné du
traditionnel « joyeux anniversaire » résonne
dans la vallée.
Apparemment tout semble prêt pour les fouilles,
il va falloir peaufiner quelques détails. Franck
est satisfait du chantier. Anto, Mika ont prévu
(coté professionnel) de revenir le lendemain
pour visualiser l’installation de la
plate-forme de l’entrée de la grotte. Marie et
Sylvain vont se joindre à la sortie avec Marie
Pierre et peut être Isa pour visiter la grotte
aux monox. Et à signaler : pour une fois la
météo a été des nôtres (mis à part quelques
gouttes passagères).
L’équipe balisage se met rapidement à l’œuvre tandis
que Jean-Claude et Franck rejoignent le pied de
falaise pour discuter de l’éventuel atelier de tri.
Silvain et Marie les retrouvent ensuite sur le
plateau. Après enkitage du matériel, Silvain attaque
l’équipement de la voie de progression classique de
la cavité. Jean-Claude, Marie et Fifi suivent et le
rejoignent dans le porche. On a pris soin d’amener
avec nous quelques victuailles donc avant toute
chose, on s’installe pour un pique-nique aérien.
C’est donc sur la digestion qu’on attaque les choses
sérieuses : équipement de la suite de la voie
d’accès qui mène au pied de falaise pour Silvain,
mise en place de la main courante supérieure et de
la deuxième voie d’accès au pied de falaise par
Marie, équipement des mains-courantes intermédiaires
et inférieures par Jean-Claude. On utilise autant
que possible les plaquettes cœur inox ainsi que des
maillons rapides plutôt que les mousquetons du club.
Au final quelques mousquetons et plaquettes club
seront malgré tout utilisés.
Bilan des cordes en place :
-
Une 40m pour l’équipement de la main courante du
plateau + la descente jusqu’au porche de la
cavité (ça tombe pile-poil nickel) ;
-
Une 28m pour l’équipement de la descente
« classique » jusqu’au pied de falaise ;
-
Une 40m pour l’équipement de la main courante
haute + la descente jusqu’au pied de falaise à
l’extrémité droite du porche (ça tombe pile-poil
nickel également) ;
-
Une 20m pour équiper la main courante en
position intermédiaire + la petite main courante
en position basse (la corde fait ainsi un
aller-retour de la droite vers la gauche puis
repart vers la droite pour la main courante
basse).
Jean-Claude, Marie, Silvain et Fifi testeront la
deuxième voie d’accès au pied de falaise pour le
plaisir du plein-pot et de la vue. Une fois tout
ceci installé, l’équipe est au chômage technique et
propose donc aux clients du peuple d’en bas qui ne
sont encore jamais venus voir la cavité d’en
profiter pour nous rendre une petite visite. Wanda
se porte volontaire et ne tarde pas à nous
rejoindre, assistée de Fifi qui l’attendait sur le
plateau. Après le carré de chocolat de bienvenue
elle prend le temps de contempler les 3100 ans
d’histoire qui s’ouvrent devant nous, parcourt les
mains courantes, s’offre une petite descente au pied
de falaise puis remontée au porche.
Pendant ce temps, Mika et Anto montent le groupe
électrogène en pied de falaise. Ils en auront besoin
la semaine prochaine pour installer la plateforme de
confort dans le porche de la cavité.
L’atelier du bas de la tyro a terminé ses manips, un
premier test de transit avec la civière peut être
effectué. Le test est réussi, la civière (vide)
monte sans problème. Cependant, le point de jonction
des deux bouts de la cordelette sur lequel a été
amarrée la civière est situé sur le brin de droite
de la cordelette lorsque l’on regarde vers la
falaise. Cette configuration ne permet pas à la
civière de monter complètement en haut de la tyro
car elle vient buter contre la corde de sécurisation
de l’arbre qui passe entre le brin de cordelette de
droite et la corde porteuse. La civière est donc
redescendue et le peuple d’en bas effectue la manip
pour faire passer le nœud de jonction de la
cordelette à gauche (toujours en regardant vers la
falaise). Un deuxième test est donc effectué dans
cette nouvelle configuration et se révèle
satisfaisant. Cependant, à l’arrivée de la civière
en haut, le peuple d’en bas nous alerte sur son
décrochage, nous devons être prudents et faire
attention à la maintenir horizontale. Ah ? Et
pourquoi donc ? Nous auraient-ils planqué quelques
binouzes ? Une bouteille de vin mal fermée ? La
civière est finalement décrochée, non sans mal car
l’ouverture des mousquetons avait été placée vers le
bas et qu’ils étaient reliés par une cordelette. Se
souvenir donc qu’il est plus pratique de les placer
avec l’ouverture vers le haut pour ne pas avoir à
les faire tourner ou ne pas les relier par une
cordelette. Une fois la civière décrochée et
sécurisée, Marie farfouille un peu pour trouver ce
qu’ils ont bien pu y cacher. Et quelle ne fut pas sa
surprise et sa joie quand elle tomba sur un gros
gâteau au chocolat annoté « Joyeux anniversaire
Marie » ! Effectivement il aurait été dommage de
trop incliner la civière, le gâteau aurait été
ratatiné ! C’est donc avec délectation qu’un goûter
aérien s’improvise là-haut. Comme tout a été
parfaitement organisé par Mika et Anto, un deuxième
gâteau a été prévu pour l’atelier du bas pour une
dégustation simultanée ! Merci les copains !
Avant de quitter le porche, un test tyrolienne en
libre est effectué avec un kit plein de cordes. Ce
test est également concluant, le système de freinage
mis en place en bas a parfaitement fonctionné et le
kit arrive tranquillement en bas, sans gros fracas.
Une fois rassasiés et les tests effectués, toute
l’équipe du peuple d’en haut évacue le porche.
Silvain « mouline » Marie vers le bas qui tient son
précieux gâteau d’anniversaire dans les bras.
Jean-Claude descend également en pied de falaise.
Wanda, Fifi et Silvain remontent vers le plateau.
Retour sur la piste par le sentier soigneusement
balisé et nettoyé. Marie souffle ses bougies et
ouvre une dernière bouteille de rouge, à défaut de
pétillant, pour trinquer avec tout le monde. On n’a
pas tous les jours 30 ans……..
On quitte la piste sur les coups de 20h après cette
grosse journée efficace. Tout est fin prêt pour
recevoir les archéologues dans une semaine. Franck
repart vers Ajaccio, Jean-Yves vers Altiani, Nono et
Alexia partent en week-end sur la Balagne, Jérôme
reste sur Lano et les autres repartent vers Bastia.
Il est 22h quand le matériel est réintégré au local.
|
Dimanche 15 mai 2016
Spéléologie, équipement
Grotte des Monoxyles (ou de Laninca), Lano
Participants
-
ITP :
Antoine B., Michael D., Isabelle L., Marie-Pierre
R., Marie et Silvain Y.
Photos
Quoi de mieux pour
une sortie éclair qu’un jour d’orage ? Cette virée à
Lano restera surement comme la plus rapide de
l’histoire du club. L’objectif de la journée était
d’amener sur site le matériel nécessaire à la
confection de la plateforme qui sera installée dans
le porche pendant l’opération Monoxyles. Anto
et Mika voulaient également faire un peu de repérage
pour préparer le montage de la plateforme prévu la
semaine prochaine. Isa et M.P. quant-à-elles
désiraient rendre une dernière visite à nos ancêtres
avant qu’ils ne quittent définitivement leur nid
douillet.
Mais la météo en aura décidé autrement. Déjà à
Bastia, le transfert de la grille et des 4 madriers
du camion de
Corsica Intervention sur la galerie du Def de Marie
et Silvain se fait à la faveur d’une accalmie sous
un ciel
menaçant. Sur la route la pluie reprend de plus
belle, de telle sorte que nous arrivons au pied de
la tyro sous
un
crachin dru et continu.
Malgré la motivation de Marie-Pierre qui parie sur
une amélioration des conditions météo, il est décidé
à l’unanimité (-1) d’opérer un repli stratégique
vers le Carré d’As où nous pourrons nous restaurer
au chaud et au sec.
Le retour à Bastia se fera sur les coups de 16h.
|
Samedi
21 au dimanche 29 mai 2016
Spéléo-archéo, «
Opération Monoxyles »
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
Archéos (en gras ITP) : Gaël B.,
Laurent B., Jean-Baptiste C., Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Audrey E., Ana F.,
Philippe G., Céline et Franck L., Elise M.,
Kewin P., Régis P., Bénédicte Q.,
Pascal T., Juan.
ITP : Jérôme A., Antoine B., Michèle C., Wanda
C., Jean-Claude D., Michaël D., Albert D., Dominique
D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Olivier G.,
Noémie G., Jean-Claude L., Pierre L., Isabelle L.,
Véronique M., Pierre-Jean M., Stéphane P., Jérôme R., Antonia R.,
Noël R., Marie-Pierre R., Jean-Philippe S.,
Alexia S., Jean-Pierre V., Philippe V., Marie et
Silvain Y.
GCC : Jean-Yves C.
TPST : une
soixantaine d'heures cumulées
Photos
Article Settimana
Article Corse Matin (Web)
C'est certainement la plus grande opération à
laquelle l'association a été impliquée. En comptant
les archéos-ITP, 37 membres
sur 64 y ont participé ! Une expérience unique et
inoubliable pour la plupart, qu'ils soient archéos
ou spéléos !
Une main courante a été tenue
durant
toute la campagne de fouilles. Elle essaie de
relater de la façon la plus stricte possible le
déroulé de l'opération. Quoi de mieux que celle-ci
pour relater heure après heure le déroulement de
cette aventure, malgré quelques dérapages ...
Samedi 21 mai 2016 :
Après un rendez-vous des troupes spéléos à 8h30 au
local de Montesoro, direction vers le gite de Lano
avec les bénévoles (Alexia S., Antoine B.,
Jean-Claude L.M., Jean-Philippe S., Marie G.,
Michaël D., Noël R., Pierre L., Silvain Y., Stéphane
P.) et matériels à la rencontre des archéos (Franck
L, Céline et Antoine L., Philippe G., Patrice C.) et
Jean-Yves C. Rapide installation des affaires au
gite avant de remonter dans les véhicules pour
rejoindre le lieu du chantier. Seule la courageuse
Alexia fera la route et la piste en VTT pour monter
jusqu’au chantier depuis le gite.
Midi : Installation du PC et du pique-nique sur la
piste à proximité de la « Dumette à pédale » et face
à la falaise aux monoxyles vers où la tyro est
tendue depuis plusieurs jours. Après un convivial
repas sous la yourte de l’ensemble des intervenants,
les choses sérieuses vont commencer, et chacun se
dirige vers le lieu et l’activité qui nécessite ses
compétences. Pour les uns (peuple d’en haut), ce
sera la plateforme en flanc de falaise où se situe
la grotte aux trouvailles, pour les autres (peuple
d’en bas) ce sera les « ateliers » aux abords du PC.
Soit à la zone de tamisage et tri des sédiments
agréablement aménagée grâce au passage de la pelle
mécanique de la commune et à des tables et chaises
que viendra nous amener M. le Maire de Lano (Pierre
Leschi), soit à la manœuvre de la Dumette pour les
allers-retours sur la tyro, soit à des petits
ateliers de confort comme la construction d’un
barbecue en pierres sèches.
Et l’après-midi se déroulera au rythme des sacs de
sédiments extraits de la grotte, envoyés rapidement
par la tyro, triés minutieusement par les tamis et
yeux affutés des archéos et bénévoles venus en
renforts. A propos de renforts, notons l’arrivée en
fin d’après-midi de Bénédicte (archéo) avec
Marie-Pierre R. qui l’a récupérée à l’aéroport, et
d’Elise et Gaël (archéos) et leurs enfants .
Déjà 20h, il est temps de redescendre au gite pour
une bonne douche et un petit apéro qui durera
jusqu’à l’heure du diner vers 21h30. Le repas sera
plus vite envoyé que les tisanes tardives qui
suivront et mènerons certains à un couché au-delà de
minuit.
Dimanche 22 mai 2016 :
Nuit plus ou moins calme et réparatrice, suivi d’un
copieux petit déjeuner au gite pour les uns, rapide
pour les autres, et à peine 7h50 que les premiers
véhicules repartent à l’assaut du chantier avec à
leur bord des esprits motivés et pleins d’espoirs de
nouvelles découvertes.
8h05 : arrivée sur site, reprise du tri.
9h05 : Philippe G. est déjà en poste à la cavité
pour diriger les manœuvre et mouvements des troupes.
Patrice C. est également le premier sur le chantier
des fouilles, avec l’encadrement de nos spéléos
Jean-Claude L.M., Marie G. et Silvain Y. pour la
gestion de l’accès des divers intervenants à la
passerelle et à la grotte le long de la falaise.
9h45 : Philippe G. a installé le dispositif de
positionnement en X-Y dans la cavité.
10h20 : Bénédicte et Elise se rendent à leur tour
sur la plateforme pour découvrir ce site
merveilleux. Accompagnées de Marie-Pierre R. qui
profite également de cet excellent point de vue sous
les flashs de Marie et Silvain qui mitraillent tout
ce qui bouge (à défaut de ne pouvoir encore à cette
heure mitrailler ceux qui ne bougent plus depuis
très très longtemps…)
Midi : Arrivé du casse-croûte, ainsi que de Gaël
avec les enfants au PC, où le barbecue est
rapidement allumé et inauguré. Le peuple d’en haut
restant sur leur perchoir, les victuailles leurs
seront acheminées par la tyro.
14h : Arrivée au PC de
M. le Maire,
Jérôme A. (adjoint au maire et membre ITP) et
Jean-Pierre V. pour le café.
15h : L’équipe du peuple d’en bas s’interroge sur la
date de 1950 comme référence départ des datations au
Carbone14 (c’est en fait la date de découverte de
cette méthode de datation, toujours utilisée de nos
jours).
15h15 : Arrivée de Jérôme sur la plateforme, suivi
par le retour d’Elise (partie faire une petite
commission).
15h30 : Retour au PC de M. le Maire parti faire un
tour au pied de la falaise.
15h45 : Retour de Jérôme au PC, sain et sauf, après
ses acrobaties aériennes pour accéder à la
plateforme.
16h20 : Arrivée de Jean-Pierre V. sur la plateforme.
16h50 : Albert est descendu au porche.
16h56 : Arrivée de Laurent B.
17h20 : Alors qu’Alexia descend tout en douceur vers
la plateforme sous l’œil de Marie qui va
l’accueillir, la pelle mécanique de la commune
quitte le PC sous une haie d’honneur (ou yourte
d’honneur), et dans le vacarme de ses lourdes
chenilles descendant lentement la piste.
19h20 : Après avoir bien pris soin de plier et bien
attacher les bâches du poste tyro puis verrouiller
la Dumette pour la nuit, car un grand vent est
annoncé pour le lendemain, Grand Pierre rejoint des
participants de l’équipe d’en haut, s’apprête à
quitter lui aussi le chantier pour rejoindre le
gite.
Lundi 23 mai 2016 :
Météo défavorable (grand vent)
8h54 : Les baudriers d’Elise et Bénédicte sont
récupérés par Marie à la montée. Le dernier sac de
petits os est à la fouille (Anne-Gaëlle, Kéwin,
Marie-Pierre, Bénédicte, Elise).
9h00 : 1ère descente sur la grotte. Le
vent s’est mis à souffler fort, très fort.
Equipe du haut : Silvain, Marie, Jean-Claude,
Philippe, Céline et Audrey (Mme la conservatrice).
9h17 : Anne-Gaëlle, Kéwin, Bénédicte, Elise partent
en prospection.
Il fait froid, vivement le soleil !
Equipe du bas : Jean-Yves, Marie-Pierre, Jean-Pierre
et le pic-épeiche !
9h49 : 1er sac bloqué sur la tyro !!!
Celui-ci a été ralenti par le frottement sur un brin
de cordelette poussé par le vent.
9h55 : récupération du sac après maintes techniques
et élucubrations diverses. Finalement, il suffisait
d’accrocher un mousqueton entre la tyro et la
cordelette, puis de faire tourner celle-ci jusqu’à
ce que le mousqueton pousse le kit.
10h00 : Régis (club spéléo du Vercors) et
Jean-Baptiste montent pour la topographie.
10h05 : Audrey déclare forfait pour descendre à la
grotte.
10h14 : « Marie a fait une bêtise », cri sorti de la
grotte. Encore un objet qui tombe …
10h20 : 2ème sac arrivé à 100 km/h !
10h24 : Audrey y est ! Par le bas, elle préfère
monter.
10h30 : arrivée de Jean-Noël, Véronique, Oscar.
12h00 : tempesta di ventu ! Les conditions
deviennent boréales en haut depuis que le soleil ne
réchauffe plus les suspendus de ses rayons. Des vêtements
supplémentaires y sont envoyés par la tyro mais ça
caille quand même ! Heureusement que des besoins
naturels imposent des montées et descentes, ou
l’inverse !
De 10h00 à 14h00 : standby en bas, en haut les
topographes installent leur système.
16h31 : le vent a freiné le secrétariat …
Laurent redescend de la grotte.
10h00 à 13h20 : Kewin a prospecté le Bocca al Pruno,
amont de la grotte, Cima al Cuccu, Chapelle San
Angelu, Cima di l’Ortele, arrivée à Lano.
Traces d’habitat à Cime al Cuccu.
Vers 16h00 : les topographes sont descendus à leur
fourgon technique.
Tamisage sans découverte sur pelotes de réjection.
16h38 : retour du chien de Jean-Noël.
Mardi 24 mai 2016 :
8h56 : Il n’y a plus de vent ce matin, le soleil est
revenu aussi radieux qu’aux premiers jours, et la
grotte est déjà investie par les premiers
cavernicoles pendant qu’au PC, Audrey et Bénédicte
préparent le coffre/cadre « Jean-Phi » et les
énormes rouleaux papier bulles, de mousses, et film
alimentaire, qui devront monter jusqu’à la grotte
pour servir à encadrer en toute sécurité la cuve
(monoxyle) qu’il faudra délicatement redescendre par
la tyro jusqu’au PC.
Kewin prévoit d’aller faire dans la journée une
prospection sur un mamelon surplombant le ravin du
Castelluciu.
L’équipe d’en haut ce compose de Philippe, Patrice,
Laurent, Marie et Silvain.
9h52 : Anne-Gaëlle a dû être « livrée » avant 10h
sur la plateforme par une « moulinette » gérée par
Silvain, car trop émue par le panorama pour y
accéder seule.
10h : Pierre-Jean rattrapant Grand Pierre devant le
gite, y fait un arrêt express entre deux clients, et
lui confie sa Go Pro et ses consignes, alors que
Philippe V. et Antonia, pour leur part, continuent
de rouler tout doucement vers Lano, en essayant de
ne pas trop se tromper de route…
10h30 : Arrivée d’Olivier G. au PC à pied, et Grand
Pierre en 4X4, faute de coordination, où il y a
cette matinée beaucoup de monde (Franck, Céline,
Elise, Régis, Audrey, Antoine, Jean-Claude,
Henri-Pierre, Wanda, …)
11h00 : Après l’extraction de la grotte d’un
magnifique crâne, Anne-Gaëlle est toute admirative
en le tenant entre ses petites mains comblées. S’en
suit un emballage en règle de ce dernier dans du
papier bulles et caisse, où logera également un
demi-coxal.
11h30 : Pendant une très lente arrivée au PC par la
tyro de cette délicate cargaison (crâne et
demi-coxal) avec consigne de ne pas ouvrir la
caisse, en haut Olivier G. et Grand Pierre font une
brève visite de courtoisie aux travailleurs
cavernicoles afférés à leurs tâches quotidiennes et
parfois exceptionnelles.
12h37 : La civière est installée sur la tyro, ce qui
présage un prochain évènement important, la descente
d’une pièce de grand format… Ne pas dire « cercueil
», sinon gage à la clé ! Erreur !!! c’est la
« planche » qu’on attend.
12h47 : La civière, une fois son chargement bien
arrimé, descend lentement le long de la tyro, mais à
l’intérieur ce n’est pas encore la cuve (d’un
monoxyle) mais une planche de couverture.
13h00 : Dès l’arrivée au PC dans la civière, la
planche est aussitôt prise en charge par Audrey pour
un reconditionnement en règle.
13h15 : Après toute ses émotions matinales,
Anne-Gaëlle est redescendue par Marie comme un sac
de patates, ou plutôt un simple kit, longée à son
baudrier.
Entre temps étaient arrivés sur le site Noémie,
Michaël et son père (Alex), ainsi que Philippe et
Antonia qui avaient fait un petit détour routier à
un carrefour avec certainement trop de panneaux
indicateurs…
C’est pour eux, sauf Antonia avec son avant-bras
dans le plâtre, l’occasion d’aller faire un tour du
côté de la falaise et rendre visite aux travailleurs
d’en haut qui vont prendre une pause.
13h30 à 14h30 : Pause déjeuner pour tous.
14h40 : Alors que Kewin et Jean-Pierre V. (arrivé un
peu plus tôt avec M le Maire), partent faire de la
prospection vers le ravin du Castelucciu,
Anne-Gaëlle revient du bas de la falaise pas encore
remise de toutes ses émotions matinales, tant par le
crâne qu’elle a tenu entre ces petites mains que par
ces acrobaties sur cordes qui l’ont tant
enthousiasmée, qu’elle serait ravie de refaire une
partie de moulinette avec Silvain à la manœuvre.
Mais on l’empêche de repartir car en bas on a besoin
de sa présence, et qu’elle garde les pieds sur
terre.
14h50 : Pendant que Gaël et Jean-Claude L.M. partent
pour la cavité rejoindre l’équipe du matin, au
tamisage on découvre un fragment de vertèbre issu
d’un des sacs de sédiments reçu avant la pause
repas.
15h05 : En haut la fouille a repris
15h06 : en bas, Anne-Gaëlle continue d’être séduite,
mais cette fois par le bassin de l’adolescent
découvert le matin et qu’elle trouve en excellent
état de conservation.
15h10 : Anne-Gaëlle (tjrs !) déclare quelle est une
femme « courageuse » (et qu’il ne faut pas
déformer ses propos sur le cahier de la main
courante).
15h45 : Pour passer le temps, Grand Pierre refait
des essais de film sur la tyro avec sa mini « Go Pro
» fixée à son casque, après une réparation de
fortune la veille avec un cure dent.
16h10 : début de descente de Gaël vers la grotte de
l’Acherògnulu.
16h20 : Un nouveau sac de sédiment dévale la tyro,
pressé de rejoindre le centre de tamisage, et
chauffant à blanc le maillon « rapide » qui lui
permet de glisser sur la corde de la tyro.
16h40 : Le père de Michaël (Alex) quitte le site.
17h05 : Sous les discrètes sonorités émises par
quelques dégazages de Jean-Claude D.B., Elise quitte
le site pour rejoindre le gite, et certains témoins
(fiables ??) diront avec un bel inconnu, profitant
que Gaël, son époux, est sur la plateforme…
17h15 : M. le Maire revient nous faire une visite,
soucieux de suivre l’avancée des travaux, et des
découvertes, bien sûr !
17h30 : Encore un sac de sédiment qui dévale la tyro,
pressé lui aussi de rejoindre le centre de tamisage.
17h51 : La civière lourdement chargée du
coffre/cadre « Jean-Phi », de mousses diverses, de
kits vides, et film alimentaire est acheminée par la
tyro jusqu’à la grotte. Mais Grand Pierre, galant
homme, laisse sa place à la manivelle de la Dumette
à Audrey qui va pouvoir tester ces biceps avec
l’aide de Jean-Claude D.B. à l’autre manivelle.
Cette fois, un nouvel grand évènement se prépare
là-haut en cette fin de journée pourtant déjà riche
en découvertes et émotions.
18h00 : Jean-Baptiste revient de sa tournée
topographique des abords de la falaise, et continue
de faire quelques mesures depuis le PC.
18h15 : Alors que Michaël, Noémie, Philippe V. et
Antonia quittent le site, Audrey court jusqu’au pied
de la falaise, en moins de 10mn, pour amener une
visseuse à Philippe qui en a besoin pour la mise en
sécurité et confort de la cuve (monoxyle) dans le
cadre « Jean-Phi », avant de pouvoir
positionner l’ensemble sur la civière.
19h45 : Après bien des soins pour emballer cette
cuve et la fixer en toute sécurité sur la civière,
sous le regard bienveillant de Franck qui est monté
superviser cette mise en « six bières », cette
dernière commence son très lent parcours de descente
le long de la tyro.
20h00 : Il aura fallu 15mn et 200 très lents tours
de manivelles à Grand Pierre et Jean-Claude D.B.
pour retenir ce lourd chargement sur la tyro en
évitant que les manivelles de la Dumette ne
s’emballent, et ainsi permettre à la civière une
arrivée tout en douceur, où elle sera prise en
charge par les nombreux bras présents, sous les
crépitements des flashes de circonstances, pour être
déposée à nouveau aux bons soins d’Audrey qui
effectuera un nouveau reconditionnement dans un
énorme coffre.
20h15 : Cet énorme coffre est mis et attaché dans le
4X4 de M. le Maire qui aura la lourde responsabilité
d’acheminer ce précieux chargement le long de la
piste et la route qui mène jusqu’à son village où il
sera stocké pour la nuit dans un endroit sûr.
20h30 : Après une journée particulièrement bien
rempli, il est temps de ranger un peu les affaires
et quitter le chantier pour rejoindre le gite.
21h00 : Arrivées échelonnées au gite pour une rapide
douche et un petit apéro, les deux bien mérités.
22h00 : Les convives affamés sont attablés et en
attendant l’arrivée du plat chaud, se goinfrent de
pain et des nombreux pâtés présents.
Mercredi 25 Mai 2016 :
Le petit déjeuner traîne un peu, mais les équipes
arrivent en tir groupé au PC du chantier de 8h30 à
8h40, et à la grotte de 9h20 à 9h40. Pas d’infos sur
ceux qui seront monopolisés au village pour
travailler sur la cuve déposée pour la circonstance
dans l’église communale.
10h25 : Petite séquence émotion pour Jean-Claude L.M.
qui retourne jusqu’au fond de « SA » grotte admirer
son évolution depuis son dernier passage.
10h30 : A la grotte, une petite pause croissant,
amenés par la tyro, pour les 5 moins actifs, pendant
que Bénédicte continue de travailler allongée sur sa
planche inconfortable.
10h45 : Retour de Franck au PC, après sa visite à
l’église où s’affairent les petites mains délicates
d’Audrey, Anne-Gaëlle, Patrice (Oui, délicates
aussi), et autres… sur la cuve afin d’en analyser
tout son contenu en détails.
10h50 : Alors qu’arrive sur la tyro, pour être
inspecté par une équipe tamisage réduite, le dernier
sac de sédiments de l’US9 (avec ou sans vestiges ?),
clôturant ainsi cet US ; en haut c’est séance
photographies du plan de fin de cet US9.
11h10 : Depuis quelques minutes, malgré une très
légère brise ascendante le long de la falaise, on
peut apercevoir Jean-Claude L.M. se battre avec une
énorme bâche qu’il souhaiterait fixer contre la
paroi afin de diminuer les effets de frottement de
la corde de descente vers la passerelle.
12h40 à 13h30 : Pause déjeuner pour tous (Haut et
Bas), sans oublier de finir par de bonnes panettes
après ces pauvres sandwiches quotidiens.
13h40 : Café tyro pour le haut, et café normal en
bas, à défaut de café expresso.
14h : Reprise du « boulot », tant en haut par
Bénédicte qui joue les dentistes en nous trouvant
une incisive, qu’en bas en tamisant encore et
encore, sans toutefois trouver ni or ni argent ni
bijoux divers… et le comble, pas même de bronze,
alors que ces résidants « datant » de la fin de
l’âge de bronze auraient pu garder avec eux quelques
« souvenirs »… ;-)
14h25 : Arrivée sur la tyro d’un sac de sédiment
particulièrement lourd, englobant à la fois le
nouvel US10 et l’ancien US6.
14h26 : En haut Bénédicte découvre le sommet d’un
second crâne et de son pinceau délicat le peigne
comme s’il lui restait encore des cheveux, pour en
dégager les tempes, mais trouve autour d’autres
ossements.
14h52 : Tous les autres « petits » ossements sont
acheminés très lentement par la tyro jusqu’au PC où
ils sont pris en charge par l’équipe compétente.
15h30 : Dans la grotte la pression monte au fur et à
mesure que Bénédicte dégage ce second crâne et
découvre encore d’autres ossements plus gros, et sur
la passerelle on essaie de se détendre comme un peu,
à l’image de Marie qui fait des étirements en
regardant l’horizon avec la tête à l’envers comme un
best jumper au moment de s’élancer dans le vide.
15h30 : M. le Maire revient nous faire une visite
de courtoisie.
16h00 : Stéphane ayant rejoint la passerelle, en
profite pour aller jeter un coup d’œil aux dernières
trouvailles de Bénédicte, et tenir un peu compagnie
à nos spéléos en service depuis plusieurs jours,
Jean-Claude L.M., Marie et Silvain.
16h40 : M. le Maire repart.
17h05 : Arrivée sur la tyro d’un sac de sédiment
encore lourd, mais uniquement de l’US10.
17h45 : Jean-Claude D.B. quitte le site et la
Dumette pour rejoindre Bastia jusqu’à samedi.
18h10 : Jean-Baptiste et Kewin de l’équipe topo,
ainsi que Franck et Elise de l’équipe tamisage
partent du PC, accompagnés par Jean-Pierre, pour
aller à l’église faire quelques photos.
18h15 : Grand Pierre se retrouve seul au PC et à la
manœuvre de la Dumette au cas ou un besoin montant
ou descendant de la tyro soit nécessaire pour
l’équipe d’en haut où travaille toujours Bénédicte
dans la grotte, sous la supervision de Philippe, et
avec l’assistance technique de nos spéléos
Jean-Claude L.M., Marie, Silvain et également
Stéphane resté sur la passerelle plutôt peu
fréquentée cet après-midi-là.
18h21 : coucher du soleil derrière la « falaise ».
18h30 : Pendant que l’équipe d’en haut quitte peu à
peu leur donjon pour rejoindre Grand Pierre au PC,
arrive sur la tyro (en moulinette) divers matos et
kits, avant la mise l’arrêt pour la nuit de cette
dernière beaucoup plus tôt que d’habitude.
19h00 : Grand Pierre refait une nouvelle fois ses
calculs de l’après-midi avec les données fournis par
le topographe Jean-Baptiste C. (entre la grotte, la
falaise et la Dumette : Distance 187m, Elévation
72m), et en déduit que la longueur de la tyro est
bien de 200m avec une pente de 38%. Qui confirment
la mesure qu’il avait effectué dès le samedi avec
les jumelles de M. le Maire comportant un lasermètre
grandes distances.
19h05 : Pourtant Jean-Claude L.M. ne mesure que 20°,
soit 36% de pente, au clinomètre, et reste très
sceptique sur la distance donnée par Grand Pierre
car la corde de la tyro n’est pas censée mesurer
autant, mais plutôt 185 à 190m maxi… (NDLR : les
200 m sont probables en tenant compte avec
l’élasticité de la corde)
19h10 : Tout le monde quitte le site pour rejoindre
l’église et les personnes qui y sont déjà présentes,
afin de voir la cuve entièrement dégagée et écouter
les premières observations de Patrice.
19h30 : On se retrouve tous à l’église, où nous
attend également M. le Maire et son épouse, pour
admirer cette cuve et l’étrange objet quelle
contient, et écouter les premières observations de
Patrice.
19h40 : Départ de l’église pour rejoindre notre gite
plus tôt qu’à l’accoutumée.
20h30 : Apéro
21h30 : Dîner
22h30 : Ce soir le dessert n’est pas immédiatement
suivi des tisanes habituelles, mais d’une soirée
musicale improvisée, que les talents de Régis et
Franck, rendra mémorable et nous touchera tous,
malgré les paupières lourdes et la fatigue qui se
lisait sur la plupart des visages. Et si le
lendemain 8h nous n’avions pas eu de nouveau
rendez-vous avec notre chantier, les rappels de ces
artistes auraient duré toute la nuit tant leurs
répertoires et leurs interprétations comblaient nos
oreilles et l’espace entre ces dernières. Merci
Régis et Franck !
Jeudi 26 Mai 2016 :
8h30 : Déjà arrivés au PC les équipes Technique
Spéléo (Jean-Claude L.M., Marie, Silvain), équipe
Topo (Jean-Baptiste, Kewin), équipe Archéo Grotte
(Philippe, Elise), équipe Archéo Tamisage (Franck,
Bénédicte), « équipe » Tyro (Grand Pierre seul).
8h50 : Les équipes déjà formées quittent le PC.
Equipe Archéo Grotte (Philippe, Elise) et équipe
Technique Spéléo (Marie, Silvain) vers la grotte ;
équipe Topo (Jean-Baptiste, Kewin) vers le plateau
et la chapelle ; les autres « bricolent » au PC.
9h10 : Arrivée au PC d’Isabelle L, permettant à
Grand Pierre de ne pas rester seul à la manœuvre de
la tyro.
9h30 : Jean-Claude L.M., après avoir bien préparé
tout son matos pour installer un balancier juste
au-dessus de la plateforme, quitte le PC. Ce
balancier servira, avec la technique du contrepoids,
à nettement faciliter l’ascension de Franck (ou
n’importe qui d’autre) vers la plateforme depuis le
bas de la falaise.
10h15 : Pendant qu’Elise a repris les soigneux coups
de pinceau sur le crâne découvert la veille par
Bénédicte, et sous la vigilance de Philippe ;
Silvain et Marie tentent des essais de déplacement
avant/arrière de la Go Pro de Pierre-Jean M sur la
tyro au départ de la grotte.
10h20 : Jean-Claude L.M. a rejoint la passerelle et
laisse Marie commencer l’atelier balancier.
10h30 : Marie nous fait de jolis petits trous au
marteau à spit en plafond de paroi, mais sans
lunettes de protection c’est toutes les minuscules
poussières qui viennent se déposer dans ses jolis
yeux, surtout lorsque elle oublie de les fermer au
moment de souffler dans les trous avant d’y
introduire le spit. Marie, souviens-toi de Ghisoni.
10h50 : Depuis la grotte, envoie d’un lourd sac de
sédiment (US10) en moulinette sur la tyro.
11h00 : Wanda et Henri-Pierre arrivent au PC, alors
que repart un villageois (frère de M. le Maire)
arrivé ½ heure plus tôt.
11h45 : Elise met à jour de nouveaux ossements
(longs) avec de délicats coups de pinceau.
11h50 : Silvain a remplacé Marie pour finaliser
l’atelier balancier au-dessus de la passerelle.
12h00 : Au PC, Franck allume le barbecue en
prévision de nous faire quelques savoureuses
grillades.
12h30 : Jean-Claude L.M., Silvain et Marie testent
les deux brins du balancier en attendant l’arrivée
du repas de midi.
12h50 : Céline, Juan, Gaël et les enfants arrivent
au PC avec les repas.
13h00 : Le balancier est testé en configuration
classique avec contrepoids (Marie), régulateur
(Silvain) et « victime » (Jean-Claude L.M.). Essai
concluant.
13h05 : De nouveaux archéos arrivent au PC (Pascal T
+Ana + Vanina + Ghjasippina).
13h10 : Les saucisses grillent lentement mais
sûrement en dégageant une odeur qui aiguise nos
appétits et nous fait languir.
13h25 : Un sac de sédiment (US10) dévale la tyro en
quelques secondes pour être confié au tamisage.
13h35 : Les repas (froid + chaud) sont mis en kit
avec le café et envoyés par tyro vers le peuple d’en
haut. C’est la pause déjeuner pour tous.
14h25 : Repas terminés et café dégusté, c’est déjà
le reprise des chantiers. Bénédicte part vers la
grotte pour remplacer Elise à la fouille des
derniers ossements en cours.
14h30 : Un autre sac de sédiment (US10),
accompagnée de la poubelle déjeuner, et envoyé sur
tyro pour une réception en moulinette au PC.
14h40 : Au pied de la falaise, c’est Bénédicte qui
montera en premier par la voie du chêne, suivie par
Franck.
15h00 : Ana ne souhaitant pas profiter de la
technique trop facile « contrepoids », elle décide
de monter seule avec ses bloqueurs, et après 10 mn
d’effort, elle arrivera aussi à la passerelle.
15h15 : Elise quitte la passerelle et descend en
rappel, vite fait, bien fait, le long de la falaise.
15h20 : Philippe en fait tout autant avec autant
d’aisance et facilité.
16h05 : Départ de Céline du PC pour aller chercher
Patrice resté depuis le matin à l’église du village.
16h10 : Départ de Jean-Claude L.M. vers son domicile
de Biguglia, retour prévu vendredi matin.
16h20 : Départ de Pascal, Ana et Vanina.
16h30 : L’essai du talkie-walkie pris par Céline à
l’église est concluant jusqu’à la grotte, mais vers
le PC le son est affaibli.
16h45 : Encore un sac de sédiment (US10) qui dévale
la tyro en quelques secondes pour être confié au
tamisage.
16h46 : Retour au PC de Céline avec Patrice depuis
l’église.
17h30 : Essai vidéo sur partie basse de la tyro de
la Go Pro de Pierre-Jean en mode -180° pour fixation
extérieure sur kit adapté. OK.
18h30 : Avant de partir vers la grotte, Céline nous
confie un lot de serviettes et plaids pour les
envoyer dans un kit par tyro à la grotte, afin
qu’ils servent à protéger pour la nuit la zone de
fouille riche en ossements apparents. Départ Céline
vers la grotte.
19h10 : la zone de fouille protégée, toute l’équipe
d’en haut quitte le chantier pour redescendre au PC.
19h30 : Toutes les équipes quittent le PC pour
rejoindre le gite et se détendre de cette bonne
journée.
20h40 : L’apéro s’achève et tout le monde s’apprête
à passer à table pour diner.
23h15 : Pour sublimer le dessert précédemment
englouti, Régis nous fait entendre le son d’un
instrument à corde bizarre, posé sur ces genoux,
mais qui dans ses mains laisse l’assistance sans
voix.
Vendredi 27 Mai 2016 :
7h30 : Jean-Yves est arrivé au gite pour le petit
déjeuner commun, mais ce n’est pas les croissants
qu’il nous a amené, il s’agit de sacs de sables (et
du Bio svp !) pour un volume de 4 fois 20 litres
(sachant que la densité d’un sable sec assez fin
varie de 1,7 à 1,9 cela nous fait facilement 35kg
par sac). Ce sable servira à recouvrir la zone de
fouille afin de la stabiliser et la protéger jusqu’à
la prochaine opération qui devrait probablement être
reprogrammée dans un an.
Comme vous venez à l’instant de le comprendre, tous
ces jours passés n’ont pas été suffisants pour
achever ce chantier de fouille, et la semaine
s’achevant il faut prévoir sa clôture dans les
meilleures conditions pour le retrouver intact lors
de la prochaine « Opération Monoxyles à Lano » (cf
le titre de ce Compte Rendu).
8h00 : Après avoir chargés les sacs de sable, et
Isabelle, dans le Duster, Grand Pierre reprend la
route (et piste) vers le chantier ; rapidement suivi
des autres véhicules et équipes diverses qui se
dirigent également vers le PC, voire l’église du
village pour certains.
8h15 : Arrivé au PC, déchargement rapide des sacs de
sables avant que les autres véhicules arrivent, et
demi-tour au parking.
8h20 : Les véhicules des renforts arrivent au PC.
L’équipe Technique Spéléo (Jean-Claude L.M., Marie,
Silvain), l’équipe Tamisage (Franck, Céline, Juan,
Elise), l’équipe Archéo Grotte (Patrice, Ghjasippina).
8h25 : Franck repart pour rejoindre l’équipe des
Pratiquants de l’église du village de Lano, mais ne
sera pas assidu à toutes les messes car il fera
plusieurs allers-retours vers le PC.
8h30 : Arrivés au PC des renforts pour l’équipe
Archéo Grotte (Philippe, Bénédicte).
9h30 : Envoi sur tyro vers grotte de l’énorme valise
du matos Topo ainsi que quelques litres d’eau pour
bien alourdir encore la charge et permettre de
stabiliser la Go Pro de Pierre-Jean fixée sur l’un
des kits en mode vidéo enclenché. Mais avec la
dernière vieille poulie de m… dispo en bas, le
frottement augmente les angles d’inclinaison entre
traction AV/AR et décuple les dandinements de
progressions lentes ou très lentes.
9h40 : Arrivée lente à la passerelle de la grotte
des kits, et changement de la poulie (beaucoup plus
performante) par Silvain pour refaire quelques
essais vidéo sur tyro plus fluides, avec moins
d’efforts de frottement et d’angles d’inclinaison
entre arrivée et départ.
9h45 : Pendant que Silvain fait quelques réglages et
ajustements des prises de vue vidéo sur tyro, Jean
Yves arrive au PC avec son Nemo (pas 4X4 !), et
Ghjasippina est parvenue, pas très rassurée, sur la
passerelle où elle ne manque pas de souvent vérifier
qu’elle y est toujours bien accrochée avec ses
longes.
10h00 : Franck revient au PC, mais accompagné d’une
délégation de 4 personnes du SRA (2 femmes et 2
hommes). Joseph Cesari, l’ancien conservateur, est
parmi eux.
10h10 : Fin des essais vidéo sur tyro entre Silvain
et Grand Pierre, car la récréation est finie et les
travailleurs ont besoin d’outils pour continuer leur
job.
11h00 : Après l’accord exceptionnel d’une imminente
autorité, l’envoi sur tyro vers le peuple d’en haut
d’un paquet de canistrelli et d’une (pas
deux !) bière (avec alcool) bien fraîche est
effectué avec la plus grande prudence, mais pas trop
lentement afin que les chauds rayons du soleil
n’altère pas l’état initial de la marchandise, et
que cette dernière ne désaltère plus leurs
bénéficiaires.
11h10 : Arrivée au PC de Marie-Pierre, et de 4
autres personnes (1 femme et 3 hommes) dont Morgane
Quilichini et Jeannot Filippi journaliste et
photographe de Corse Matin.
11h30 : Arrivée au PC d’une personne clé dans ce
dispositif logistique/technique. A savoir,
l’inventeur et concepteur de la Dumette, qui n’est
autre que notre célèbre Dumè, et dont les milliers
de tours de manivelle quotidiens de son génial engin
ont grandement facilité les échanges d’objets divers
et variés entre le PC et la grotte et vice versa.
11h45 : Arrivée au PC de M. le Maire, toujours
fidèle à ses régulières visites de courtoisie,
malgré toutes ses obligations d’élu.
12h20 : Arrivés des casse-croûtes traditionnels du
midi avec Jean-Baptiste, Gaël et les enfants.
12h25 : Départ vers la grotte de Jean-Yves et
Jean-Baptiste accompagnés des journalistes.
12h30 : Arrivée au PC de deux autres personnes
(villageois ?).
13h00 : Envoi sur tyro vers grotte de 10 rations
repas et de petits outillages, puis en bas pause
déjeuner au PC pour tous les présents.
13h30 : après avoir
«
monté »
la journaliste en technique contrepoids, interview
détendue de la présidente des topi (Marie) et des
inventeurs de la grotte (Jean-Claude L.M. et
Jean-Yves C.) par la journaliste de Corse Matin sur
la passerelle face à l’entrée de la grotte déjà
devenue célèbre avant la parution de l’article
qu’elle préparera.
13h45 : Au PC la pause déjeuner est déjà terminée,
mais qu’en est-il en haut ?? Sachant qu’une dépêche
nous annonce que Patrice serait toujours tout au
fond de la grotte avec une journaliste
particulièrement charmante, et qui s’intéresse
beaucoup à lui et ne cesse de lui poser des
questions… mais sur quoi donc encore ??
14h20 : Grand Pierre a besoin de gros bras à la
manivelle face à lui car les charges à monter à la
grotte ce début d’après-midi vont être plus
importantes et surtout vont se succéder car il y a
maintenant les 4 sacs d’environ 25kg de sable chacun
à monter. Franck s’y colle, et pour une première
prise en main de la manivelle forme un excellent
binôme car en moins de 5mn le kit avec ce premier
sac est réceptionné en haut par Silvain.
14h30 : Fort de ce premier succès si « facile », un
second kit est rapidement rempli d’un autre sac de
sable, mais Grand Pierre méfiant sur l’état de ce
seul vieux kit dispo en bas ne préfère pas le
suspendre à la poulie de la tyro par sa vieille
sangle et ne se sert de cette dernière que pour la
traction par la cordelette dyneema haute.
14h35 : A peine 5mn après de tours de manivelle,
toujours en binôme avec Franck, le chargement arrive
en butée en haut. Mais au moment où Silvain veut le
récupérer, la vieille sangle de traction de cet
ancêtre kit, bloquée contre la corde de maintien de
l’arbre de la falaise où se tient Silvain, se rompt
brutalement. Silvain n’ayant même pas eu le temps de
sécuriser l’arrivage (longe derrière la poulie) ni
se saisir de ce dernier, n’a que le temps de lancer
un MAYDAY sur le talkie-walkie placé juste sous sa
bouche. L’alerte retentie dans le talkie-walkie de
Grand Pierre qui se précipite de l’autre côté de la
Dumette, où se sont réfugiés Franck et les rares
auditeurs à proximité, mais pas pour se mettre à
l’abri d’un impact imminent, uniquement pour tenter
de mettre très très rapidement en place un frein de
charge en mode urgence afin de sensiblement diminuer
le terrible choc que fera une masse de 25kg arrivant
à plus de 100 km/h.
Peine perdue, la corde du frein de charge avait été
trop enroulée autour d’un arbuste et comme le temps
défile aussi vite que la vitesse du kit en pleine
accélération sur la tyro grâce à une poulie haute
performance, l’angoisse sera de courte durée pour
les témoins directs car Grand Pierre n’aura pas le
temps de mettre en œuvre quoi que ce soit et juste
au moment où il tourne la tête vers la Dumette,
celle-ci se prend de plein fouet dans un bruit
terrifiant le lourd kit qui se sectionne net et
laisse échapper son contenu dans un formidable halo
de sable tout autour d’elle après avoir fait un bond
en arrière, mais dont les sangles de maintien ayant
résisté, lui ont permis de ne pas se disloquer.
C’est tout juste si le pied arrière amovible du
châssis c’est cintré et l’ensemble légèrement désaxé
par rapport à son azimut et horizontale initial. Non
seulement notre Dumè nous a conçu là un bien bel
engin redoutablement efficace et pratique, mais de
plus il est particulièrement très solide, et son
« gémissement » au moment du choc n’entravera en
rien ses performances encore à venir. Merci Dumè !
14h45 : Après avoir rassuré par talkie-walkie
Silvain, et tous les gens d’en haut ainsi que tous
les auditeurs qui n’ont pas été témoins directs mais
ont convergé vers la zone d’impact, sur le nombre de
victime à 0 et les dégâts matériels insignifiants
par rapport aux circonstances encourues, on a
ramassé avec Franck le plus gros du sable répandu à
terre pour le mettre au fond d’un des kits récents
réceptionnés quelques instants avant l’impact et qui
venaient de nous être retournés par Silvain. En plus
de cette dizaine de kg de sable au fond de ce solide
kit, un autre sac de sable y sera introduit, portant
ainsi la masse de ce kit à environ 35kg. Franck,
malgré les émotions des minutes précédentes, restera
en binôme à la manivelle face à Grand Pierre pour
monter à Silvain ce lourd chargement, qui lui
arrivera sans encombre à bonne destination quelques
minutes plus tard.
15h00 : Retour au PC de la journaliste et du
photographe, accompagnés par Jean Yves et Dumè qui
en profiteront pour grignoter quelques sandwichs car
pas eu le temps en haut.
15h05 : Depuis la grotte, Silvain charge la tyro de
divers kits et de la grosse valise avec le matos
Topo, pour une descente lente sur moulinette vers le
PC.
15h25 : Le dernier sac de sable est mis dans un kit
solide, et ce dernier sur la tyro pour être acheminé
jusqu’à la grotte. Mais, peut-être pour adoucir les
précédentes émotions, et sous l’autorité compétente
présente, un litre de Pietra (presque fraîche) est
rajoutée à la charge initiale. Franck a suffisamment
tourné la manivelle avec Grand Pierre pour monter
des sacs de sable et laisse sa place pour les 100
premiers tours à Dumè qui a son tour (sans jeu de
mots) laissera la place à Jean-Yves pour les 100
tours suivants. Et permettra quelques minutes plus
tard à la bière d’être vidée au fond des gosiers
plus vite que le sable au fond de la grotte.
16h15 : Pendant que Dumè inspecte encore l’état de
sa création après le choc subit et réajuste les très
légers désaxes induits, l’équipe Tamisage déplace
son atelier au pied de la falaise pour des raisons
logistiques de proximité avec la grotte.
16h20 : Silvain descend le long de la falaise avec
entre les jambes non pas un kit comme un spéléo
classique, mais une énorme poubelle de 100 litres
qu’il destine au nouvel atelier tamisage qui
s’installe au pied de la falaise.
16h30 : Pendant que Patrice continu de recouvrir de
sable les derniers vestiges découverts pour bien
stabiliser certains ossements dans leur position et
protéger l’ensemble jusqu’aux prochaines fouilles,
on voit réapparaître Jean-Yves qui s’était absenté
une petite heure au fond des fourrés pour une petite
sieste au calme. Et après s’être fait sur son
réchaud un bon petit café qui a bien parfumé les
alentours, est allé se dégourdir un peu les jambes.
16h50 : Au haut, Philippe semble étrangement
contrarié. Il vient de refuser assez sèchement
l’aimable proposition de Franck qui souhaitait lui
faire parvenir d’autres bières par la tyro pour
clore cette journée intense en émotions. Mais
Philippe n’en dit pas plus, seulement qu’il a besoin
de résoudre sur place ce qui vient de lui arriver…
Nous en saurons plus… plus tard…
17h30 : Elise fait renvoyer à Gaël leur clé de
voiture qui transitera par la tyro jusqu’au PC, afin
qu’il rentre avec les enfants au gite.
18h30 : Envoi à Silvain par la tyro de la valisette
de la Go Pro de Pierre-Jean, car les divers objets
inutiles sur la passerelle pour le lendemain vont
redescendre maintenant. Et ce sera la fermeture du
chantier d’en haut car Philippe n’ayant pas réussi à
résoudre le problème rencontré quelques temps avant,
décide de faire évacuer sa zone de chantier un peu
plus tôt.
19h00 : Pendant que l’équipe d’en haut, et l’équipe
tamisage pied de falaise, finissent de quitter leur
zone de chantier, sur la tyro 3 kits de matos divers
descendent en moulinette vers le PC.
19h20 : Toutes les équipes ont rejoint les véhicules
et c’est le départ vers le gite pour tout le monde
afin d’y retrouver également l’équipe des
Pratiquants de l’église autour d’un bref apéro.
21h : Tous à table pour un bon dîner bien chaud.
Samedi 28 Mai 2016 :
8h00 : Départ en peloton serré du gite des diverses
équipes pour cette journée de clôture des chantiers.
8h15 : Patrice, toujours le premier les matins à
partir, arrive le au PC avec Grand Pierre, et file
direct vers la grotte.
8h20 : C’est le tour de Franck, Céline et Antoine
d’arriver au PC, suivi de près de Jean-Claude L.M.
et Antoine B., qui sont talonnés par Jean-Yves,
coiffant sur le poteau Dumè, Juan et Noël, qui ont à
peine réussi à distancer de quelques mètres
Silvain, Marie, Marie-Pierre, Audrey et Anne-Gaëlle.
8h25 : La voiture balai est déjà là pour clore cette
arrivée particulièrement groupée ce matin, et une
fois n’est pas coutume, c’est Philippe qui est au
volant. Lui qui d’ordinaire est dans le peloton de
tête.
9h00 : Mais il semblerait qu’un des coureurs de ce
peloton ait été oublié par la voiture balai, car
arrive les pieds bien ancrés sur les pédales et les
joues rouges comme de belles cerises de juin,
Alexia, avec son fidèle VTT.
9h15 : A peine remise de ces efforts, Alexia rejoint
en quelques bonds Marie aux manivelles de la Dumette
pour faire monter à la grotte sur la tyro 2 kits
(Bouteilles d’eau et Pied Photo Philippe).
9h20 : C’est maintenant que l’on saura que
l’incident d’hier à la passerelle qui a décidé
Philippe à faire évacuer le chantier un peu plus
tôt, n’était « que » l’attache (clou) de la rambarde
qui avait lâché sous son poids. Et qui, en quelques
minutes et avec le matos nécessaire, vient d’être
réparée.
9h30 : Alors que ce devait être une journée de
clôture, pas de bol, 2 nouveaux crânes commencent à
faire leur apparition avec d’autres ossements. Et
pour ceux qui n’avaient pas suivi les jours
précédents, le décompte est maintenant de 5 crânes.
9h45 : Pendant que les allers-retours tyro
moulinette se succèdent pour descendre divers matos
inutiles à la grotte, les crânes peu à peu sont mis
à jour.
11h00 : Arrive au PC un grand, un énorme amateur
d’os, Oscar, suivi de ses maitres Jean-Noël et
Véronique.
11h20 : Une fois les deux derniers crânes de la
semaine bien dégagés par Bénédicte et Patrice sous
l’œil toujours vigilant de Philippe, Jean-Claude L.M.
en profite pour aller se faire quelques selfies
souvenirs avec eux, et qui sans lui et Jean-Yves
seraient peut être encore enfouis et toujours
inconnus dans les 3 mille ans suivants.
11h50 : Et comme l’heure de l’apéro s’approche,
arrive également Jean-Claude D.B., qui nous avait
abandonné depuis mercredi.
12h00 : Franck et Noël montent à la grotte pour
admirer dans leur position initiale les deux
magnifiques crânes si bien conservés, avant qu’ils
ne prennent la voie des airs… par la tyro bientôt.
12h15 : Antoine et Jean-Claude D.B. allument le feu
du barbecue car c’est fête ce midi, nous aurons
droit à manger un peu plus que des sandwiches.
12h40 : Retour au PC de Marie et Alexia d’un
escapade « courses » à Ponte Leccia chez le
fleuriste et le marchand de gâteaux. Et arrivent
également pour ce sympathique déjeuner, Michaël et
Jean-Philippe.
12h50 : Sur la passerelle les deux crânes ont été
soigneusement emballés et mis dans une caisse qui
commence sa lente descente sur la tyro vers le PC.
13h05 : La précieuse caisse est réceptionnée et
confiée aux personnes compétentes.
13h10 : L’odeur de la braise du maquis semble
attirer encore du monde, car arrivent tranquillement
à pied Wanda et Henri-Pierre, mais que nenni, rien
n’est encore grillé et personne n’est encore
attablé.
13h20 : A la grotte, il est grand temps maintenant
de tout clore et commencer de faire descendre tout
le matériel restant vers le PC avec la tyro,
toujours et encore elle, fidèle du premier jour
jusqu’au dernier, et résistante même aux attentats.
Merci encore Dumè.
14h20 : A la grotte, ne reste plus qu’une équipe
technique spéléo très réduite pour déséquiper les
voies avant de rejoindre toute la troupe qui s’est
maintenant groupée autour des tables pour le repas.
15h00 : Alors que la plupart ont quasi fini de
manger, et attendent le gâteau d’anniversaire ramené
tout à l’heure par Marie, arrive enfin notre grand
Silvain sous une salve de « Joyeux Anniversaire »
(Ben oui, 31 ans aujourd’hui), pour d’abord nous
couper quelques délicieuses parts de gâteau qui nous
faisait déjà tant envie en l’attendant, et ensuite
manger à son tour… Non le bouquet de fleur n’est
pas pour lui, mais pour ce soir…
16h00 : Fin du repas, et élaboration de la meilleure
stratégie pour finir le déséquipement, notamment la
dépose de la tyro (corde porteuse) et de la
moulinette (cordelette dyneema avec Dumette).
18h00 : Toutes les petites et grandes mains, nues ou
gantées, s’y sont mises, et plus rien ne reste sur
le site de l’immense logistique employée durant 8
jours. Les véhicules sont pleins jusqu’au toit, et
commencent leur descente de la piste, soit pour
rejoindre directement le village, soit pour passer
d’abord au gite permettre à leurs occupants de
prendre une douche et se changer, se maquiller pour
d’autres, avant de se rendre à l’invitation du
premier magistrat de la commune, qui tous les jours
est passé nous voir à la fois pour prendre des infos
sur l’avancement des fouilles que pour nous proposer
ses services ou ceux de sa commune.
19h30 : Gargantuesque apéro dinatoire chez M. le
Maire, où le maître de maison et son épouse sont aux
petits soins avec tous les convives qui se
retrouveront l’espace d’un moment sous une agréable
tonnelle pour visionner sur grand écran (drap) un
compte-rendu en image de la semaine écoulée,
concocté par Philippe, et sera également l’occasion
d’écouter les explications, ou discours, des
différents intervenants relatant l’état d’avancement
de cette opération, les données déjà exploitables,
ainsi que les scénarios envisageables.
Dimanche 29 Mai 2016 :
Réveil quasi aussi matinal que les 8 jours
précédents, mais aucune pression de timing car tout
a pu être clos la veille au soir sur les divers
ateliers, et ne restent ce matin que ceux qui
n’avaient pas d’impératif de retour dans leur foyer
plus tôt.
Le petit déjeuner traine, les premiers départs de la
matinée (correspondance portuaire oblige, ou fête
des mères à ne pas oublier) commencent, et après
avoir récupérer quelques restes du gargantuesque
apéro dinatoire chez M. le Maire, il est déjà
l’heure de déjeuner pour la petite poignée des
troupes restante.
13h00 : Pour les derniers, il faut se résigner à se
quitter. Les archéos en direction vers Ajaccio et
les spéléos vers Bastia. Mais avec promesses de se
revoir dans 3 semaines à Bonifacio pour les JNA
(Journées Nationales de l’Archéologie)
14h15 : A Bastia c’est rendez-vous de tous les
véhicules devant le local I Topi Pinnuti pour
décharger tout le matériel de la semaine écoulée.
C’est l’occasion de faire visiter à Audrey notre
charmant local.
15h00 : Dépôt d’Audrey à l’aéroport de Bastia
Poretta pour rejoindre son foyer sur le continent.
… La suite en 2017 …
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Dimanche 5 juin 2016
Spéléo, initiation, topographie, prospection
Grotte de Carpinetto et alentours, Lano
Participants
-
ITP :
Antoine B, Michael D., Dominique D.,
Jean-Claude L., Isabelle L., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre
R., Jean-Philippe S., Alexia S., Marie et Silvain Y.
-
Initiée :
Marie-Josée
TPSP : 5h00
Photos
Lano 1 jour, Lano toujours !
Après un arrêt café au Carré d’As de
Ponte Leccia, les lanophiles se retrouvent de
nouveau au bout de la piste. Deux groupes se
forment, Dumè et JC iront faire un petit repérage
pour la future vire d’accès aux Monoxyles ; le reste
de l’équipe opte pour donner un aperçu de la spéléo
à Marie-Jo et pour une séance topo du nouveau réseau
découvert par Silvain dans Carpinetto. Ce dernier
groupe de divise à nouveau en 2 sous-groupes, les
« initiés » avec Jean-Phi, MP, Isa, Mika et Marie-Jo
qui visiteront l’essentiel de la cavité, et les
« topographes » Silvain, Marie, Anto, qui
poursuivront par quelques heures dans la boue pour
topographier la nouvelle galerie. Ils recevront le
renfort d'Alex et Nono arrivés plus tard.
Dumè et JC sont rapidement à pieds d'œuvre près d'un
gros chêne situé à côté d'une petite plateforme qui
donne une vision d'ensemble sur le parcourt de la
future vire. Le départ de la main courante se
situerait à 3 mètres en rive droite orographique du
talweg, elle se prolongerait encore sur une dizaine
de mètres avec de bons appuis naturels pour les
pieds, puis pose des fers en U sur une vingtaine de
mètres.
C’est pour avoir une
vue plus précise de cette partie que JC installe une
corde sur l’arbre qui avait été utilisé le jour de
la découverte. Surprise sous un cassé de la paroi,
JC passe devant un nid d’abeilles. Passage rapide et
arrêt sur une margelle intermédiaire de la future
vire. Nettoyage de celle-ci, elle économisera 2 ou 3
fers en U. Ça n’a pas dû plaire à une des abeilles
qui s’acharne un moment sur JC mais sans arriver à
le piquer. Celui-ci ne s’attarde pas et rejoint Dumè
grâce à un pendule. La topo de la paroi est reportée
à une autre sortie, le lasermètre étant en cours
d’utilisation.
Les 2 comparses en
profitent pour explorer une petite cavité repérée
lors de la semaine archéo. Celle-ci s’ouvre à la
faveur d’un décrochement de paroi au-dessus de la
grotte du Bouc.
Amarrages sur
arbrisseaux, fractio sur arbre au niveau d’un cassé
et arrivée devant l’entrée. Il s’agit en fait d’une
fracture inclinée d’environ cinq mètres de long avec
2 entrées principales. Celle du haut est bien
concrétionnée, JC est obligé de casser une petite
draperie pour pouvoir s’y engager. La suite est
malheureusement rapidement obturée par la calcite au
bout d’environ 2 mètres. L’entrée inférieure est
encore moins pénétrable et semble également queuter
au bout de 2 mètres.
Rejoint par
Jean-Phi, MP et Isa, le groupe ne tarde pas et
redescend vers la piste pour le pique-nique.
Mika, Rémi et
Marie-Jo ont déjà allumé le feu, la table et les
sièges sont dépliés, les 1ères
bouteilles débouchées. On aura même droit au
champagne apporté par Marie-Jo pour fêter sa 1ère
sortie spéléo !
C’est plus de 2h00
plus tard que le groupe topo arrive. La description
de la galerie concrétionnée met le vin à la bouche
de tout le monde ! Ils ont
topographié plus de 70 mètres de nouvelle galerie.
Il devient quand même peu courant de topographier
une telle longueur dans une cavité connue ! Deuxième
service pour les topographes puis retour sur Bastia,
avec une étape rinçage du matos au pont de San
Lorenzo sur le Golo.
Pendant que l’équipe de surface prend la route des
Monoxyles, l’équipe du fond se dirige vers l’entrée
de Carpinetto. Elle s’y engouffre rapidement après
les explications préliminaires d’usage pour Marie-Jo
qui met les pieds sous terre pour la première fois,
non sans une petite appréhension.
La visite suit l’itinéraire classique : salle de la
colonne, galerie concrétionnée, lac suspendu… Un
petit rhino est observé dans la salle de la
Colonne ; ce sera le seul de la journée. Passée
l’inquiétude du départ, Marie-Jo prend petit à petit
de l’assurance et profite pleinement du spectacle
qu’offre la cavité.
L’heure tourne et Anto, Noël, Alexia, Marie et
Silvain décident d’abandonner lâchement le reste du
groupe pour se consacrer à l’objectif premier de la
sortie : réaliser la topo de la galerie découverte
par Silvain le 2 janvier 2015. Ils filent vers le
fond de la Salle Rhomboédrique et s’engouffrent dans
l’étroiture désobée en bas du plan incliné. Silvain
prend la tête de la procession en progressant à
reculons avec le lasermètre. Il est suivi par Anto
et la boussole. Marie est désignée volontaire pour
la prise de note. Noël et Alexia suivent et ont en
charge le soutien moral de l’équipe et la mise aux
normes « personnes à mobilité réduite » des passages
étroits.
La progression du groupe dans le boyau glaiseux qui
fait suite à l’étroiture est émaillée de jurons.
Mais ceux-ci laissent bientôt place à des
expressions d’admiration au fur et à mesure que les
équipiers s’extirpent du boyau pour prendre pied
dans LA galerie. Celle-ci se développe sur une
vingtaine de mètres le long de ce qui semble être
deux failles se croisant au tiers de la longueur de
la galerie. Ces accidents donnent une allure très
rectiligne à la paroi sud-ouest de la galerie,
tandis que la paroi nord-est et le plafond
présentent un aspect plus chaotique. Ce dernier est
orné de nombreuses fistuleuses descendant jusqu’à
hauteur de tête (il faudra y faire attention). Le
sol est tapissé d’un épais remplissage argileux peu
courant dans les cavités corses. A l’extrémité est
de la galerie, au débouché du boyau glaiseux, se
trouve une petite cuvette dans laquelle viennent se
perdre les eaux de la rivière de la salle
Rhomboédrique lorsque celle-ci est en
fonctionnement. Le reste de la galerie montre des
traces d’infiltrations d’eau par le plafond mais pas
de réels écoulements, ou en tout cas pas récents.
Des traces de vie sont aussi observables : quelques
crottes de chauves-souris au sol et des traces de
griffures de petits animaux sur les murs. Par contre
aucune trace d’acéto sur les plafonds, ce qui
confirme que nos ancêtres n’avaient jamais mis les
pieds ici.
La suite du cheminement redevient moins confortable
puisqu’on retrouve un boyau aux dimensions assez
réduites. Un recalibrage sera d’ailleurs nécessaire
pour que toute l’équipe arrive à destination.
Heureusement, le remplissage argileux se creuse sans
trop de problème. A la moitié environ de la longueur
du boyau, un imposant entonnoir de soutirage s’ouvre
dans le sol, laissant apparaître une épaisseur de
remplissage de près de 2 m. Autant dire qu’il est
bien difficile de remonter les pentes glaiseuses de
cet entonnoir lorsqu’on a eu la bonne idée de
s’aventurer au fond.
Quelques mètres plus loin, le boyau se divise en
deux et devient impénétrable. Un départ remontant se
trouve en partie haute, l’autre départ, horizontal,
se trouve en partie basse. Un courant d’air frais se
fait sentir dans les deux cas. La progression
pourrait continuer au prix de quelques seaux
d’argile et de sable à déplacer. Avis aux amateurs !
Les futurs désob’ devront se faire en période sèche,
l’accès au chantier étant particulièrement humide et
froid. Ça tombe bien, l’été est bientôt là !
Après que chacun ait mis tour à tour son nez dans
les étroitures finales pour juger des perspectives
de suite, la cohorte rebrousse chemin dans un
concert d’ahanements et de jurons devenu désormais
habituel.
C’est avec soulagement que les corps ankylosés se
déploient à la sortie de la cavité et l’air chaud de
cette fin de printemps est des plus apprécié après
ces quelques heures passées dans le froid et
l’humidité.
Il est 17h passées quand nous rejoignons le reste du
groupe au parking. Les cadavres de bouteilles (de
champagne s’il vous plaît, on ne se refuse rien !)
jonchent déjà le sol. Ne nous voyant pas ressortir
de la cavité nos compères ont dû, de dépit, se
résigner à ouvrir les bouteilles et à y noyer leur
chagrin. Pas facile tous les jours la vie de
spéléo !
Bilan de la journée : 72 m de développement ajoutés
à Carpinetto (on se rapproche du km !) avec des
perspectives de suite. Ce n’est pas tous les jours
qu’on a l’occasion de faire des sorties comme ça en
Corse !
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2017
|
Dimanche 26 mars
2017
Spéléo interclubs, équipement
« Monoxyles, SAISON
3 », Lano
Participants
-
ITP :
Jean-Claude D., Albert D., Dominique D.,
Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Marie G.,
Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Alexia S.
-
GCC :
Jean-Yves C.
-
Les toutous :
Nala, Oscar
Photos
Vidéo
Suite à son succès,
la saga PA de CAST 1 voit revenir un sérieux
concurrent : Les Monoxyles et ce pour la 3ème
Edition. En effet ; 2015 : Découverte et premières
analyses - 2016 : sondages de sauvetage et 1ère
campagne de fouilles programmées – 2017 : 2ème
campagne de fouilles programmées.
Le but de la journée
est le suivant :
Réinstaller la corde de progression normale +
transport des barreaux et ferraillage pour la pseudo
via ferrata + début de l’installation de la via
ferrata + installation des mains courantes dans la
cavité + commencement aménagement confort du
sentier.
Apparemment il y
aura assez de monde pour essayer d’atteindre notre
objectif. Mais il faut préciser que notre équipe
présente quelques faiblesses physiques : Noël a mal
au bras gauche, Dumé a mal à la hanche gauche.
RDV 8 h 30 au local
en tenant compte du changement d’heure, pour le café
et le chargement du matériel. Ensuite direction le
Kré d’As pour récupérer JYC et Noël et Alexia (Bouduuu
ils sont déjà là!!). Recafé et direction le terminus
de la piste que nous atteignons aux alentours de 11
h 00. A propos de la piste, celle-ci n’a pas
subi de gros dégâts suite aux intempéries de
novembre 2016, mais à noter cependant que l’entrée
du premier ponceau après la barrière a perdu un peu
de sa largeur et que l’eau a creusé sous
l’avant-dernier radier en béton : il faut passer
avec précaution. Vu l’heure, nous décidons de
commencer le chantier et de ne manger qu’après. Nous
prenons quand même quelques réserves d’eau et de
quoi grignoter au cas où. Nous préparons les kits et
fagots de matériels puis nous attaquons la rude
montée jusqu’au trou.
Dur Dur !! Ça monte
et on est chargé comme des mules. Heureusement nous
avons un solide gaillard en la personne de JCD qui
se propose très gentiment de monter le nouveau
groupe électrogène qui malgré ses 13 kg est
relativement lourd, d’autant plus que JCD y a
accroché en supplément le bidon d’essence.
Marie et Alexia vont
équiper l’accès normal et les mains courantes devant
la cavité. JCL va descendre par la voie des Abeilles
pour se retrouver à peu près au milieu du tracé de
la via ferrata. Au niveau du talweg JCD installe le
groupe. Henri-Pierre, Noël, JYC et Dumé vont
commencer le nettoyage et aménager un premier
passage jusqu’à une petite vire naturelle. Puis JCD
et JYC vont entamer l’aménagement du sentier en
créant des petites marches (eh oui il faut penser
aux archéos qui vont emprunter le chemin). JCL
installe les plaquettes de la future main courante
d’assurance. Noël est au perfo, Dumé en assistance
et Henri-Pierre en tant que manœuvre. Ils
s’attaquent à la via ferrata. Les débuts sont un peu
hésitants quant à la distance entre les barreaux. En
fait, on va planter ceux-ci à la demande (on se met
en situation de progression et essayons de les
implanter aux meilleurs endroits). On va également
utiliser au maximum les banquettes et aspérités
naturelles. Entre temps JYC rejoint l’équipe des
filles et profite de sa descente pour faire quelques
photos. JCL termine la mise en place de la main
courante et arrive au niveau de la plate-forme où il
retrouve le binôme féminin et JYC.
Il est un peu plus
de 16 h 00 et certains estomacs commencent à
gargouiller. Alexia et JYC vont faire le trajet
depuis la grotte jusqu’au talweg pour tester la main
courante et les barreaux VF, Marie remonte par la
voie des Abeilles et déséquipera la voie normale par
le haut, JCL déséquipe la voie des Abeilles. Entre
temps les aménageurs redescendent un peu plus bas
pour planter 4 barreaux qui vont permettre de
sécuriser un petit passage délicat sur une vire.
Noël en profite pour couper quelques branches
récalcitrantes.
Nous voici aux
voitures où nous attend un BBQ préparé par JND et
Véro. Les agapes vont bon train, le jus de raisin
coule à flot, les diverses discussions habituelles
également.
Bon c’est pas tout,
maintenant il faut penser à rentrer. Le retour par
la piste se fait sans encombre (attention au passage
béton). Il est 19 h 00 quand nous reprenons le
goudron et environ 20 h 30 quand nous arrivons au
local ou nous attend Anto qui a continué à bricoler
sur l’aménagement du coin bar. Nous rangeons le
matériel et regagnons nos foyers. Ce fut une belle
journée en tant que météo. Nous avons également bien
avancé dans l’aménagement. Il ne reste plus qu’à
poursuivre le chantier dès que possible. Comme
diraient certains, il faut battre le fer quand il
est chaud !
|
Dimanche 9 avril
2017
Spéléo interclubs, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Wanda C., Albert D.,
Dominique D., Henri-Pierre F., Alain G.,
Jean-Claude L., Noël R., Rémi R., Jean-Philippe
S., Alexia S.
-
GCC : Jean-Yves C.
Photos
Il fait beau, les oiseaux gazouillent, une journée
idéale pour se dorer la pilouille en falaise .
Premier rendez-vous à 8h00 pour Dumé, Albert et JC,
afin de s’avancer dans la préparation du matériel.
Alain, Wanda, HP et Rémi ne tardent pas à arriver.
Café et direction Lano sans passer par la case Carré
d’AS. J-Phi, le seul qui possède une galerie sur son
véhicule, livre les 6 fers à béton de 6 mètres de
long au début de la piste.
Le comité d’accueil est là et bien là. Alexia et
Nono qui ont passé la nuit sur place, après une
journée consacrée au tour de Corse, ont installé une
table bien garnie avec café, viennoiseries et tout
ce qu’il faut pour bien démarrer la journée.
Les fers à béton sont accrochés au crochet
d’attelage du Pajero d’HP, ils seront ainsi trainés
sur la piste jusqu’au terminus. JY ferme le convoi,
il s’occupera d’arranger la piste en montant
tranquillement avec son Nemo.
Chacun prend une partie du matériel et, revendiquant
l'égalité des sexes, Alexia prend en charge le
portage du groupe électrogène.
La répartition des tâches se fait au feeling, Wanda,
Alain et J-Phi arrangeront le chemin d’accès et
prépareront la station de tri des sédiments, ils
seront ensuite rejoints par Dumè.
Nono continue la pose des barres en U, assistés par
HP et Rémi. JC et Albert équipent la voie des
Abeilles, celle-ci porte toujours bien son nom
puisqu’elles sont revenues, malgré le traitement
énergique de la dernière visite. Celle-ci
retarderont notablement le chantier malgré les
nombreux pendules effectués par JC pour envoyer du
désodorisant au géranium vers le nid. Celui-ci ne se
montrera pas très efficace, si ce n’est de les
rendre moins agressives !
JC équipe également la voie classique afin de
terminer l’installation de la main courante.
Nono et JC poseront ainsi une dizaine de barreaux
chacun, HP et Rémi assurant l’approvisionnement et
la gestion du groupe électrogène.
La jonction avec la plateforme est réalisée, il ne
manque qu'un barral en milieu de parcours (eh oui,
un barral, des barreaux ;-). Il
faudra user d’un moyen plus expéditif pour casser un
pan rocheux incertain. Celui a résisté aux assauts
des coups massettes, malgré une tentative de
fragilisation en alignant une dizaine de trous avec
le perfo.
La main courante de confort est également bien
avancé, deux longueurs de fer à béton sont posés, il
en restera encore deux à poser la prochaine fois. Il
faudra également poser des raidisseurs sur ceux-ci
afin de rendre la progression moins « flottante ».
Il est déjà 18h00 lorsque tout le monde se rassemble
autour du Pajero de Dumè, qui sert encore une fois
de table à victuailles. J-Phi et JY sont déjà
partis. Une bataille entre un objet contendant et le Nemo a
vu l'objet gagner par 1 radiateur à 0 !
Au
dessert
Dumè propose un toast en
hommage à Sté, Alain relate sa dernière sortie avec
lui. Il ne manque que la Pietra …
Retour tardif sur Bastia et rangement du matos.
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Samedi 15 avril 2017
Spéléo, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Sébastien C., Dominique D.,
Marie G., Jean-Claude L., Pierre L., Noël R., Alexia S.
Photos
Vidéos
Pour cette troisième journée d’équipement,
l’objectif est le suivant :
-
Finir la main courante rigide de confort de
progression,
-
Révision du dégagement d’équipier pour Sébastien
avec l’aimable participation de Marie,
-
Arbre pédagogique de révision dégagement,
passage de nœuds etc... sur le gros chêne juste
avant d’arriver sur le départ de la main
courante.
Le rendez-vous est fixé à 8 h 00 au local pour
Jean-Claude, Marie et Dumé. Le matériel préparé le
jeudi précédent est chargé, et le café est bu. Puis
rendez-vous au départ de la piste entre 9 h 45 et 10
h00 où nous attendent Alexia et Noël avec le stand
petit déj. Sébastien qui vient d’Ajaccio est là
aussi. Les horaires sont respectés et nous attaquons
la montée jusqu’au troisième radier béton. Celui-ci
a été fortement dégradé par les intempéries de
novembre 2016 et la partie exutoire a été évidée par
l’eau et le béton se retrouve en porte à faux. Et si
malheureusement nous y mettions une roue on risque
de se retrouver en mauvaise posture. Lors de la
dernière sortie nous avions décidé d’arranger un
petit peu le passage. Donc nous allons effectuer 2
perçages et avec l’aide de nos petites mains nous
allons déplacer quelques cailloux de façon à
calibrer le passage. Puis nous arrivons au parking
terminal et comme d’hab on prépare le matériel à
monter : groupe, perfo, outillage divers, cordes
d’équipement etc... etc...
La nouvelle technique de bosser jusqu’aux environs
de 16/17 h et de manger ensuite est reconduite.
Cependant chaque participant va prendre de quoi
boire et de se sustenter un minimum.
Nous voici maintenant à pied d’œuvre. Sébastien
jette un coup d’œil sur le chantier de la Via
Ferrata. Puis il repart avec Marie pour équiper la
voie normale, visiter la cavité et faire un premier
dégagement d'équipier très aérien ! Le reste du
groupe reprend l’aménagement de la VF. Jean-Claude
met en place la corde d’assurance et installe un
raidisseur qui va rigidifier la flottabilité de la
main courante. Puis il arrive au niveau des
apicultrices qui sont toujours là et viennent faire
du rase-casque sur la tête de JC. Il est vrai que la
présence de nos amies ralentit considérablement
l’installation de la corde. Pour éloigner
momentanément les abeilles, nous décidons de faire
un peu de fumée. En effet nous allumons un fagot
d’herbes sèches sous l’entrée de la ruche. Pour
fumer, ça fume ! Mais le résultat escompté n’est pas
tout à fait celui qu’on espérait. En effet les
butineuses qui reviennent à la ruche ne peuvent y
entrer et en quelques minutes un nombre
impressionnant d’abeilles se retrouve au-dessus de
nos têtes. Heureusement que celles-ci ne sont pas
trop agressives, même si de temps en temps
quelques-unes viennent sur nous. Puis vient le temps
de l’accalmie (les abeilles se sont calmées et la
falaise commence à se retrouver dans l’ombre) et
nous pouvons continuer notre installation.
La dernière fois une dalle légèrement décollée ne
permettait pas de poser un barreau. Nous appliquons
un crayon et quelques coups de massette plus tard
JCL perce les trous pour le barral. Il y a encore un
bombé qui risque de gêner au niveau des tibias.
Marie redescend par la voie normale pour mettre en
place un amarrage supplémentaire pour la main
courante rigide puis elle va récupérer l’extrémité
d’une barre de fer qu’a fait passer Alexia via Noël,
Pierre, Dumé à JC, cela afin de la positionner à
bonne hauteur sur un barreau. La barre est juste
pile-poil au niveau longueur et jonction avec la
précédente. Cependant après réflexion un spit
intermédiaire planté lord d'une précédente séance
est légèrement trop haut, ce qui risque d’handicaper
la progression des petits gabarits. JCL remet un
nouvel amarrage environ 25 cm plus bas. Voilà, la
main courante rigide est en place et fixée au
barreau.
Marie rajoute un barreau de confort, Pierre
consolide un barral qui bouge légèrement. Tout le
monde se retrouve sur la plate-forme. Nous estimons
les petits travaux d’aménagement à réaliser sur
celle-ci : mise en place de 1 ou 2 tirefonds,
consolider la branche support de l’accoudoir, pose
de mains courantes dans l’alcôve.
Certains estomacs commencent à crier famine, nous
décidons de nous replier vers le barbecue. Après
démontage de la main courante d’assurance, nous
crayonnons le bombé (dixit plus haut). Nous verrons
les résultats lors de la prochaine journée, mais à
première vue ça a l’air bon.
Pendant qu’Alexia, Marie et Pierre vont s’occuper
des grillades, le reste de l’équipe va rajouter 2
barreaux de confort sur 2 petites vires sur le
chemin de retour.
A prévoir pour la prochaine fois :
-
Mise en place de la main courante avec quelques
légères modifications au niveau des plaquettes
-
Mise en place d’une planche pour appui du dos au
niveau de la partie terminale verticale de la VF
-
Consolider la branche d’appui de l’accoudoir
-
Mettre en place et tester la corde de descente
du trou vers le bas de la falaise afin de
vérifier qu’elle ne se retrouve pas au milieu
des barreaux verticaux.
-
Continuer l’aménagement du sentier
-
Aménagements divers
|
Samedi 22 avril 2017
Spéléo interclubs, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Wanda C.,
Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G.,
Marie G., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Rémi R., Alexia S.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Les toutous :
Nala, Oscar
Photos
Allez, cette fois-ci c'est la
dernière, on la finit cette via ferrata ! Mais en
fait, n'y prendrait-on pas du plaisir à sortir des
sentiers battus habituellement parcourus par le club
? Une belle découverte archéologique, 2 campagnes de
sauvegarde avec utilisation de 2 techniques
différentes de tyrolienne pour traverser la vallée
de Lanico sur 200 m de long, et maintenant une via
ferrata, encore du nouveau pour le club. Certes,
celle-ci permettra un accès à la cavité moins
aérien, plus en contact avec le sol, en l'occurrence
des barreaux de fer, mais il n'en demeure pas moins
inhabituel pour des archéologues. Et puis les topi,
et le représentant du GCC, ne se sont pas focalisés
uniquement sur la via ferrata, ils ont aussi aménagé
le chemin d'accès afin de le rendre plus praticable.
On peut même dire que la moitié de temps de travail
global a été dédié à cet aménagement. Un nouveau
parcours moins pentu a été taillé dans la forêt, des
marches ont été creusées dans les parties pentues et
des barreaux ont été posés afin de faciliter le
passage de quelques ressauts. Ce chemin pourrait
porter le titre de GR (Géniale Rando !). Il faut
dire que les 4 séances consacrées à ces aménagements
pédestres et en falaise, avec en moyenne 10
volontaires par jour, représentent globalement plus
de 40 journées de boulot ! Sans parler des centaines
de kilos de matériel cumulés porté ! On peut aussi
apprécier l'aide de la météo qui aura été des plus
clémente, pas une seule goutte de pluie n'aura
refroidi les ardeurs des participants durant ces 4
journées de travail !
Pour résumer cette dernière séance,
la descente vers la rivière est maintenant des plus
aisée, des marches ont été réalisées avec des
rondins de bois, le luxe ! D'autres aménagements du
chemin ont encore été effectués. Les filles ont
installé la main courante définitive de la via
ferrata avec une belle corde toute neuve et toute
jaune. Celle-ci est poursuivie sur la plateforme où
3 mains courantes seront à disposition des archéos.
Une devant la cavité, une autre au bord de la
plateforme et enfin une troisième en hauteur. Il y
aura l'embarras du choix ! La main courante est
conservée jusqu'à la petite galerie de droite, pas
de chauve souris dans celle-ci. La couleur jaune de
la corde a été choisie intentionnellement afin de
permettre aux archéos de bien visualiser la corde où
on peut, et on doit, se longer.
Le nouveau perfo sur batterie a pu également être
testé afin de poser 2 spits et agrandir des faux AN,
c'est un bon achat ! La tyrolienne permettant de
descendre les sédiments vers la zone de tamisage a
pu être testée. L'amarrage du bas est ensuite
démonté et le tout stocké dans la cavité. La partie
via ferrata de la main courante est également
déposée et entreposée au même endroit.
Satisfaits par cette dernière
journée, les topi et le GCC se retrouvent sur la
piste pour les traditionnelles grillades qui se
déroulent, comme d'habitude maintenant, à l'heure du
goûter.
Retour encore une fois tardif au
local pour le rangement du matos.
JCL
______________________________
Cela représente quasiment une équipe de foot avec un
remplaçant et 2 supporters
En cette journée printanière un peu frisquette un
groupe d'irréductibles va encore se promener sur la
falaise de Lano.
Le RDV et prévu au local à 8 h 00. Pas de
retardataires, on devient bon. Comme prévu avec les
nouvelles résolutions, le matériel a été préparé le
jeudi. On prend le petit café et viennoiseries. Puis
on charge le matériel dans les 4x4 de Alain et
Jean-Noël. Nous retrouvons JYC au départ de la
piste, cette fois-ci nous n'aurons pas droit au
stand petit déjeuner d'Alexia et Noël.
-
Vu le nombre de participants le programme va
être plus ou moins le suivant :
-
Installation de la main courante (corde jaune)
de la via ferrata définitive
-
Installation des mains courantes dans l'alcôve
(corde de la même couleur)
-
Essai de la tyro depuis la grotte jusqu'à la
plateforme de tamisage
-
Aménagement du raidillon de la descente du bout
de piste vers la rivière
Le matériel moins nombreux que lors de précédentes
journées est assez bien réparti. Rémy encadré par
JCL part pour équiper la voie de la descente
normale, c'est finalement JCL qui s'y collera. Wanda
et HP feront un peu les manœuvres. Noël et Dumé vont
légèrement modifier le départ de la main courante
rigide, puis Marie est Alexia vont tendre la main
courante d'assurance. Alain et JYC vont s'attaquer à
l'aménagement de la descente. JN et Véro fignoleront
le démaquisage.
Dans un premier voyage, JN, Alain et Wanda vont
monter 3 planches sur la zone de tamisage, elles
permettront aux archéos de travailler dans de bonnes
conditions.
Toutes ce petites mains sont à l'ouvrage, la météo
est encore des nôtres, malgré un petit air en
falaise. Tout ce qui a été prévu est en plein
accomplissement, tout va pour le mieux. Les abeilles
nous laissent tranquilles ; elles ont envoyé quand
même quelques éclaireurs. La seule « difficulté » de
l'équipement de la corde d'assurance sera juste à la
fin de la mise en place. En effet il faut calculer
comment l'installer dans la dernière partie
verticale, de façon à ce qu'en cas de chute on ne se
retrouve pas en facteur 2. Et c'est là que le
conseil des sages (Marie, JCL, Noël et Dumé) se
réunit afin de trouver une solution. Deux spits sont
plantés par Marie à bonne hauteur, là où la paroi
est de bonne qualité. La corde arrive en bas des
marches, elle y est guidée par un maillon rapide
fixé à un barreau, puis elle remonte vers les 2
nouveaux spits, pour ensuite se diriger vers la
plateforme.
Puis Dumé redescend en pied de falaise au niveau de
l'aire de tamisage pour récupérer le bout de la tyro
qui va lui être envoyer et la fixer sur le
magnifique chêne.
Pendant ce temps l'équipement des mains courantes se
poursuit dans la cavité. Il est 15 h 00 et les
efforts ont creusé les estomacs. La panette
et les petits pains seront les bienvenus.
Dumé remonte et rejoint Noël en bout de VF, ils vont
fixer une barre main courante supplémentaire ainsi
qu' un morceau de corde de confort au niveau du
départ de la VF.
Puis ils vont revenir au point bas de la tyro pour
faire un test en descente. JCL va envoyer deux kits
de matériel accrochés à un maillon et retenus par
une corde de freinage, ils vont arriver
tranquillement comme prévu. Nous n'avons pas fait de
test remontant, mais en mettant une poulie et pas
trop de poids cela devrait marcher. L'essai est
concluant et la tyro est démontée. Noël et Dumé vont
descendre les kits jusqu'à la bifurcation des
sentiers. Puis ils remontent jusqu'à la VF pour
retrouver les autres participants mis à part JCL qui
va repartir vers la cavité et déséquiper la corde
d'assurance et la laisser au niveau de la
plate-forme. Puis il va remonter par la voie
traditionnelle, et la déséquiper. Tout le monde
redescend vers le camp de base et quelle belle
surprise nous attend sur la partie qu'ont aménagée
Alain et JYC. En effet nous ne reconnaissons plus le
petit raidillon. Des marches dignes d'un jardin à la
japonaise avec dalles et rondins de bois nous
tendent les pieds, sacré boulot !!. JCL nous rejoint
quelques minutes plus tard. Les agapes vont bon
train et comme d'habitude, c'est toujours autour
d'un bon verre que les discussions fusent et ce
coup-ci devinez de quoi on va parler !!!!
d'élections, oui mais d'élections présidentielles.
Les pronostics sont lancés, et les magagnes aussi.
Le traditionnel retour assez tardif au local est lui
aussi respecté.
Le bilan de la journée est très positif puisqu'on a
pratiquement fait ce qu'on avait programmé.
Cependant il va falloir que le premier jour de
fouilles :
-
Faire les derniers fignolages techniques de
dernière minute
-
Réunir les archéos et leur présenter
l'équipement qui a été posé
-
Réviser la mise en place des baudriers et
l'utilisation des longes
Dumè |
Mardi 30 mai 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Henri-Pierre F., Alain
G., Marie G., Jean-Claude L.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Patrice C., Philippe
G., Franck L., Bénédicte Q.
-
La toutounette : Nala
Photos
C'est parti pour la campagne de
fouilles 2017. HP récupère JC à Ceppe et ils
retrouvent Marie au pain chaud du Golo. Café.
Retrouvaille peu après le pont de San
Lorenzo sur le Golo avec JY, qui pompe sur son
nouveau gadget hi-tech qui permet de moins tousser
en fumant !
L'équipe technique ne perd pas de
temps, HP balise le chemin avec les panneaux
préparés par Dumè et Nono, JY vérifie les barreaux à
coups de massette, Marie et JC équipent la descente
depuis le plateau et la descente vers le bas de
falaise. La mini tyro est également installée entre
la plateforme et la zone de tamisage.
Les archéos arrivent vers midi, il
est décidé de pique-niquer avant d'entamer les
fouilles. Pas de grillade et que du light en boisson
...
Plein d'entrain, les archéos décident
d'accéder à la plateforme par la corde. De toutes
façons, les abeilles interdisent pour l'instant le
passage par la via ferrata, HP et JC en ont fait la
piquante expérience ! Alain fait un passage très
discret et peut ainsi accéder pour la première fois
à la cavité. « Tout ça pour ça ! », mais il
n'a pas encore vu les vestiges.
Ajout de la main courante inférieure
et premières utilisations de la tyro. Du matériel
est monté vers la plateforme, des seaux sont
descendus vers la zone de tamisage.
Traitement du problème des abeilles
en fin d'après-midi, à confirmer ...
Il est plus de 20h00 lorsque le
portail est fermé ...
|
Jeudi 1er juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Alain G.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.
Arrivée à 8h au départ de la piste,
quelques minutes après les 3 voitures sont en route
pour le pk.
Montée au site.
Rdv au tamisage.
Philippe organise la montée à la
cavité des 2 filles et de Patrice, sur corde et/ou
via ferrata.
Il m’est proposé comme activité pour
la journée de continuer le décaissage qu’avait
commencé la veille JY, c’est-à-dire la partie sous
la cavité, à mi-distance du bas de la paroi et dans
laquelle plein de choses ont pu tomber.
Travail de terrassier en plein soleil
jusqu’à midi, déjeuner, et reprise début après-midi
après avoir été invité à voire Philippe extraire un
crâne et autres os. Je ne suis pas prêt d’oublier
ces quelques minutes.
Petit stop à cause de la pluie et
retour à mon décaissage.
Fin vers 18h30, descente au pk.
Ramené les 2 filles au gîte car
Franck est à Ponte-Leccia pour faire les courses, le
Duster restant n’a que 2 places.
Super expérience.
Alain
|
Vendredi 2 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude L.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.
Photos
Côté archéos les fouilles avancent
tranquillement, grattage, tamisage, ensachage.
Côté topi, changement des 2 cordes en
9 mm par des cordes en 10,5 mm, ça coulisse moins
bien mais les règles de travail sont respectées.
Installation d'un répartiteur et d'un
système balancier pour permettre à Anne-Gaëlle de
monter tranquillement.
Violent orage en fin de repas, la
foudre tombe plusieurs fois à quelques centaines de
mètres du site, les grondements de tonnerre
résonnent fortement dans la vallée. Tout le monde
reste à l'abri de la bâche tendue au-dessus de
l'aire de pique-nique.
Après la pluie ... le beau temps. Les
coups de tonnerre s'éloignent, la pluie cesse,
poursuite des opérations.
Fin des travaux vers 18h00.
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Samedi 3 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude L.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Franck et Céline L.,
Bénédicte Q.
-
En apprentissage : Antoine L.
-
Initiés : Marie-Françoise L.,
Laurence L., Antoine L.
Photos
Les opérations de sauvetage
continuent.
JY termine le nettoyage de l'aire de
sédiments en contrebas de la cavité. JC fait visiter
le site à un collègue féru d'archéologie et à sa
compagne. Marie-Françoise se contentera du site de
tamisage et de la vue d'en bas.
La corde de sécurité de la via
ferrata est en grande partie démontée et reposée en
supprimant le croisement de celle-ci avec la main
courante rigide.
Encore une fois la pluie s'invite en
milieu d'après-midi, mais sans orage cette fois-ci.
La journée se termine par un agréable
barbecue au gite de Lano en compagnie du maire et de
son épouse. De savoureuses brochettes terminent
ainsi cette journée de mi-campagne.
La nuit est tombée depuis un bon
moment lorsque JY rentre sur Altiani, MF et JC sur
Biguglia. Un gros sanglier les a même salué au
passage !
|
Mardi 6 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude L.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Franck L.,
Kévin P., Bénédicte Q.
-
Invité : Pierre B.
(journaliste du Monde)
Photos
Déjà la 8ème journée de fouilles. Le
« tas d'os » a été dégagé mais il subsiste encore
quelques os enterrés. La couche de sédiments
contenant tous les vestiges se poursuit vers le fond
de la galerie et fera l'objet des prochaines
extractions. D'ailleurs, cette galerie prend peu à
peu une forme caractéristique des réseaux karstique,
le trou de serrure.
il est de plus en plus question
qu'une troisième campagne soit nécessaire en 2018
...
JC installe une bâche pare-abeilles
afin d'isoler le nid de la via ferrata. Le but est
de cacher à la vue des gardiennes de la ruche le
passage des via-ferratistes. Pas vu, pas piqué !
Un journaliste scientifique du Monde
monte jusqu'à la cavité en vue d'un article à
paraitre le mardi 13 juin. Il réalise également
quelques interviews.
Il est également
prévu pour le lendemain le tournage d’une séquence
d’un documentaire en coproduction entre plusieurs
chaines sur les pérégrinations des
Shardanes,
une des ethnies du bronze final composant les
Peuples de la mer, et qui auraient pu faire escale
en Corse … Albert et Alain seront sur place et
pourront donc donner des infos sur cette période de
leur jeunesse ;-)
JY et Kévin entament le décapage du
pied de falaise avec l'espoir de recueillir encore
quelques vestiges qui seraient tombés de la cavité.
Une planche d'environ 50 cm de long sur 15 de large
est dégagée, fait-elle partie du 1er cercueil ? à
confirmer ...
Fin des travaux vers 19h00.
|
Mercredi 7 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Albert D., Alain G.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Franck L.,
Kévin P., Bénédicte Q.
Quelques couacs pour joindre Albert
qui, je l’ai appris plus tard de sa bouche, ne lit
pas ses sms et n’écoute pas ses messages……
Je suis à 8h au départ de la piste et
en route pour le parking. Je fais la connaissance de
Kevin avec lequel je vais passer la journée à finir
de décaisser la partie au pied de la falaise dans
l’espoir de trouver quelque chose…. Au final, dixit
Kevin, ce sera des fouilles géologiques qui
permettront de mieux comprendre l’évolution de cette
falaise dans le temps.
Dans la matinée, arrivée du Maire et
des 2 membres de l’équipe de TV. Ils réalisent un
film où la grotte de Lano sera présente. Philippe
accompagne le cameraman jusqu’à la cavité en passant
par la via ferrata et au retour c’est Albert qui
accompagne le cameraman jusqu’à la zone de tamisage.
Ils continueront à filmer et photographier les
différentes étapes de fouilles, décaissage,
tamisage, dessins, mesures etc.…
Stop vers 12h pour se restaurer un
peu et surtout pour Kevin et moi de se mettre à
l’ombre.
Bénédicte nous apprend qu’ils ont
presque froid dans la cavité (courant d’air ?).
Vers 15h la mini équipe TV prend le
chemin du retour.
Les fouilles continuent dans la
cavité et peu de choses sont sorties ce jour.
Anne-Gaëlle a remplacé Franck au tamisage dans
l’après-midi.
Vers 18h30, feu vert de Philippe pour
la fin de journée des 2 Topi.
Kevin descend avec nous pour
reprendre un outil dans un des Duster et accueillir
un archéo qui, circulant en moto de route, a dû la
laisser au départ de la piste. Il était attendu bien
plus tôt !!!
Petit débriefing au tél avec JCL vers
20h pour lui communiquer les coordonnées du
responsable de l’équipe TV qui souhaite un contact
avec les découvreurs.
Alain
|
Jeudi 8 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude D.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Kévin P., Bénédicte Q.
-
Invitée : Hélène L.
Journée tranquille, Franck est sur le
continent.
JCD et LN, une copine de JCD,
retrouvent JY au départ de la piste. Les archéos
arrivent vers 8h10.
Pas mal de temps morts, pour les
spéléos comme pour les archéos.
La couche X est raclée jusqu'à la
roche, et la coupe fait bien 50 cm de haut, mais
visuellement, pour JY, semble stérile. Il reste au
moins 2 m à fouiller.
La fouille en pied de falaise n'a
rien donnée.
JCD et LN dégagent en début
d'après-midi.
Vers 17h00 une partie des archéos
part (veulent faire un peu de tourisme sur Aiti), JY
aussi, reste 2 archéos qui souhaitent amorcer une
nouvelle tranche.
JY
|
Vendredi 9 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Pierre L.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Kévin P., Bénédicte Q.,
Maxime S., Anne-Sophie.
Photos
8h les 3 Duster montaient la piste
avec à leur bord Philippe, Patrice, Kévin Bénédicte,
Anne-Gaëlle et bibi.
9h Philippe part chercher Maxime et
Anne-Sophie arrivés du bateau Bastia jusqu'au bout
de la piste avec leur fourgonnette remplie de matos
topo, mesures GPS, théodolite ...
Beaucoup de terre, grotte et pied
falaise, manipulée pour aucun résultat de toute la
journée.
13h pause casse-croûte.
14h reprise des ateliers.
Descente de beaucoup de matos de la
grotte et du PC vers les véhicules pendant
l'après-midi pendant les derniers travaux de
fouilles puis mesures au fond du trou, énorme
maintenant.
Baptêmes via ferrata puis descente en
rappel pour la timide Anne-Sophie.
19h30 les 3 Duster bien chargés
redescendent la piste.
20h à 21h pause bière à Lano village
à la maison des archéos avec le maire.
22h15 bibi arrivé maison
Rangement bordel
Bonne douche
Dîner
Minuit épuisé, alors dodo pour être
prêt "demain " :-)
|
Samedi 10 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Antoine B., Dominique
D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Pierre L.,
Noël R., Jean-Philippe S., Alexia S.
-
Archéos : Patrice C., Philippe
G., Franck L.
Photos
Vidéo
Peu avant Lano croisement avec
Bénédicte, Kévin, Anne-Sophie et Maxime, échanges
d'au-revoir, c'est le dernier jour de la campagne
2017.
Retrouvailles peu avant 10h en début
de piste avec les archéos, Alexia et Nono. On
apprendra plus tard que Pierre est déjà au bout de
la piste.
Tout le monde se retrouve rapidement
à pieds d'œuvre à la falaise. Les archéos font une
dernière visite à la cavité pour un dernier point.
Les planches et la chaise sont mises à l'abri dans
la cavité. Derniers transferts de matériel par la
tyro et c'est le démontage général.
Hormis Patrice, les archéos partent,
les topi s'agitent. Toutes les cordes sont démontées
sauf la guide. Les premiers mètres de la main
courante rigide et les premiers barreaux sont
également déposés.
Tout est rondement mené, retour à la
piste pour 14h et grillades.
Le matériel est rapporté au local, il
est même rangé et il ne manque rien !
Séparation vers 18h00.
La suite en 2018 !
______________________________
Il est maintenant temps de dresser un
petit bilan de cette campagne 2017.
Tout d'abord, compte tenu des
conditions d'intervention particulières, en pleine
paroi d'un à-pic, à 25 m du sol, il est à noter
qu'il n'y a eu aucune blessure, si ce n'est 4
piqures d'abeilles. Mais il faut reconnaitre
qu'elles étaient dans leur droit, étant en place
depuis peut-être l'âge du bronze ! La pose d'une
bâche de séparation a permis à chacun de faire ce
qu'il avait à faire. On peut néanmoins noter une
belle glissade sur le chemin d'accès qui a valu un
beau coquard à Patrice !
D'un point de vue humain,
l'investissement a été moins important que lors de
la campagne 2016, il faut dire que le défit
technique semblait moins sensationnel, et peut-être
un peu de lassitude également ...
4 journées de préparation ont été
nécessaires pour l'installation de la via ferrata,
la pose des équipements d'accès traditionnels et de
sécurité sur la plateforme, l'aménagement et le
balisage du chemin d'accès.
16 topi et 1 GCC se sont relayés
durant ces 4 journées, représentant 41 journées
spéléos :
|
26 mars |
9 avril |
15 avril |
22 avril |
|
Jean-Claude D |
X |
|
|
|
1 |
Albert D |
X |
X |
|
|
2 |
Dominique D |
X |
X |
X |
X |
4 |
Jean-Noël D |
X |
|
|
X |
2 |
Henri-Pierre F |
X |
X |
|
X |
3 |
Marie G |
X |
|
X |
X |
3 |
Jean-Claude L |
X |
X |
X |
X |
4 |
Véronique M |
X |
|
|
X |
2 |
Noël R |
X |
X |
X |
X |
4 |
Alexia S |
X |
X |
X |
X |
4 |
Wanda C |
|
X |
|
X |
2 |
Alain G |
|
X |
|
X |
2 |
Rémi R |
|
X |
|
X |
2 |
Jean-Philippe S |
|
X |
|
|
1 |
Pierre L |
|
|
X |
|
1 |
Sébastien C |
|
|
X |
|
1 |
Jean-Yves C |
X |
X |
|
X |
3 |
|
11 |
11 |
7 |
12 |
41 |
D'un point de vue technique, un
nouveau challenge a été proposé aux topi,
l'amélioration des conditions d'accès à la cavité.
Si les précédentes campagnes avaient fait goûté aux
archéos l'ivresse aérienne des descentes sur corde,
il s'avérait nécessaire pour cette année d'humaniser
ces conditions d'accès, d'ou l'idée d'une via
ferrata horizontale. Mais il fallait que celle-ci
soit confortable et donc, outre les supports rigides
pour les pieds, il a été posé une main courante de
confort en parallèle avec la main courante de
sécurité. La première était constitué d'une barre
métallique rigide qui permettait d'avoir des prises
de mains stables. La deuxième était classiquement
constituée d'une corde où l'on pouvait se longer.
Cette corde a été prolongée jusque sur la plateforme
et a également servi aux 4 mains courantes
disponibles devant la cavité. En outre, elle était
de couleur jaune afin de bien visualiser la corde
sur laquelle on pouvait et on devait se longer. Il
faut saluer le travail de Dumè qui s'est démené pour
trouver tous le matériel nécessaire à la réalisation
de la via ferrata !
Autre détail de confort, les longes
des baudriers affectés aux archéos ont été
remplacées par 2 longes longues afin de faciliter
leurs manipulations.
On peut dire que le challenge a été
réussi par les topi et leur a apporté une belle
expérience supplémentaire que ce soit au niveau
technique, humain et scientifique.
Vient maintenant la campagne. 13 topi
et 1 GCC se sont relayés afin d'assurer la présence
d'au moins un spéléo tout au long de la campagne,
représentant 33 journées spéléos.
|
30 mai |
31 mai |
1 juin |
2 juin |
3 juin |
4 juin |
5 juin |
6 juin |
7 juin |
8 juin |
9 juin |
10 juin |
|
Henri-Pierre F |
X |
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
X |
3 |
Alain G |
X |
|
X |
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
3 |
Marie G |
X |
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
|
|
2 |
Jean-Claude L |
X |
|
|
X |
X |
|
|
X |
|
|
|
X |
5 |
Jean-Yves C |
X |
X |
|
|
X |
|
|
X |
|
X |
|
|
5 |
Albert D |
|
|
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
1 |
Jean-Claude D |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
1 |
Pierre L |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X |
X |
2 |
Antoine B |
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
|
X |
2 |
Dominique D |
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
X |
2 |
Jean-Philippe S |
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
|
X |
2 |
Wanda C |
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
|
1 |
Noël R |
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
X |
2 |
Alexia S |
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
X |
2 |
|
5 |
1 |
1 |
1 |
2 |
3 |
5 |
2 |
2 |
2 |
1 |
8 |
33 |
Tout le démontage des installations a
pu être effectué lors de la dernière journée.
On peut noter la bonne coopération
entre les spéléos et les archéos. Les premiers ont
répondu aux attentes techniques et aux
accompagnements souhaités par les archéos, les
deuxièmes ont tenu informé en permanence les spéléos
de l'évolution des recherches.
Perspectives.
Une nouvelle
campagne a été prévue par les archéos en 2018
afin de continuer le
déblaiement et tamisage des sédiments encore
présents dans la cavité. Même si les derniers
prélèvements de la campagne 2017 n'ont pas révélé de
vestiges, il convient de s'assurer qu'ils n'en restent
plus.
Donc rendez-vous en 2018 pour de
nouvelles aventures spéléo-archéologiques, avec
peut-être un nouveau challenge technique, certains
proposent avec malice un stannah
______________________________
Interview de F. Léandri sur France
Inter 4 jours plus tard : |
Dimanche 25 juin
2017
Spéléo interclubs, tournage
documentaire
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Michèle C., Jean-Claude
D., Albert D., Valérie D., Jean-Noël D.,
Jean-Claude L.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Toutounette : Zilia
Photos
Une équipe de tournage avait effectué une visite
pendant la campagne de fouille en vue de réaliser un
documentaire de 52 mn. Celui-ci aura pour thème
« les peuples de la mer » durant l’âge du bronze et
consacrera environ 1/3 du temps à la Corse, dont
quelques minutes à la découverte des Monoxyles.
Un nouveau rendez-vous a été pris avec cette fois-ci
avec les 6 participants à la mémorable sortie qui
avait permis la découverte des Monoxyles. Au
programme, faire une reconstitution de cette
découverte.
Il fait déjà chaud sur la petite piazza suttana
de Lano quand les topi et le GCC rejoignent l'équipe de réalisation et le maire, toujours
fidèle au poste lors des évènements importants pour
sa commune.
Le réalisateur, Daniel Michau, est un passionné
d’archéologie. Il avait déjà participé à la
réalisation d’un 1er documentaire sur des
fouilles en Corse du Sud « Opération
Cauria »
(trailer),
il est accompagné du producteur, Paul Chiesa et
du caméraman,
Patrick Mannu.
Un égyptologue italien,
Giacomo Cavilllier
est également présent. Ce documentaire posera entre
autres questions, existe-t-il une relation entre
les
Shardanes,
un des peuples de la mer, et les Monoxyles ?
Hypothèse osée, mais on peut s’attendre à tout avec
l’histoire …
Quelques images aériennes de Lano sont prises avec
un drone, puis la descente de la piste en 4x4, par
devant, par derrière, de dedans, de dehors. Tiens,
un randonneur apparait au détour d’un virage ! Le
randonneur se transforme en randonneuse, une menue
silhouette familière puis le visage de Michèle
apparait dans l’encadrement de la fenêtre du Def.
Tout le monde est surpris, surtout quand elle
annonce fièrement qu’elle est venue en stop depuis
Bastia ! L'auto-stoppeuse est donc prise en
charge, on ne s’étalera pas sur les origines de ce
défi …
Les prises de vue se succèdent, descente vers la
rivière (à sec), passage en forêt, montée vers le
haut de l’à-pic, reconnaissance du point de départ
de la descente, installation de l’équipement,
descente vers la cavité puis remontée. Le plus
facile est fait.
Vient maintenant le récit de la découverte par JY et
JCL en mode « Souviens-toi … ». Et
là, les 2 découvreurs n'arrivent pas à se mettre
d'accord sur le moment le plus émouvant de cette
aventure. Cette séquence téléréalité devrait laisser
les téléspectateurs perplexes ! A effacer ...
S’en suit un interview de l’égyptologue devant une
« gravure » qu’il a découvert sur une paroi rocheuse
en prospectant les alentours et dont tout est
possible sur l’origine, naturelle, anthropique …
Retour à la piste où les prises de vue se terminent
par une discussion entre le maire et l’égyptologue.
La table est mise, un pique-nique topinesque termine
cette séquence terrain.
Après un petit rafraichissement pris chez le maire,
l’équipe se retrouve pour d'autres
rafraichissements dans la maison du producteur à Omessa où Pierre-Jean, qui a rejoint l'équipe,
montre quelques vidéos tournées au moment des
fouilles 2015 et 2016, avec notamment les
tyroliennes. Quelques séquences qui pourraient
compléter le documentaire.
JC
|
2018
|
Dimanche 29 avril 2018 Spéléo,
contrôle et visite Les Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Michèle C.,
Jean-Claude D., Dominique D., Alain G.,
Jean-Claude L.,
Marie-Pierre R., Franck Z.
TPST : 0h05
Photos
Monoxyles 2018, épisode 1
Missions du jour :
-
Contrôle de l’état des accès à la cavité,
sente et Via Ferrata, en vue des journées
archéologiques. Réaménagements.
-
Visite de la cavité des monoxyles et
éventuellement de la grotte de Carpinetto.
Arrivés sur le site vers 10 h, départ 16 h. Soleil
et chaleur.
Dumè, Alain et Jean-Claude D. emploient la matinée à
réaménager le chemin d’accès, taillant, coupant,
ébranchant les arbustes récalcitrants. Les coups de
vent hivernaux ont fait tomber quelques branches
dont certaines assez imposantes. Quelques marches
artificielles à recreuser ici et là, mais l’état des
lieux n’est pas mauvais.
Michèle, Marie-Pierre, Franck et Jean-Claude
grimpent jusqu’au plateau qui surplombe la cavité,
s’équipent et descendent. Pour Michèle et Franck,
les moins aguerris, c’est impressionnant … On
imagine aisément ce que peut ressentir un
archéologue néophyte suspendu à une corde, le long
d’une falaise de 40 m avec en point de mire une
branche d’arbre à l’horizontale sur laquelle il
faudra atterrir pour accéder à la cavité elle-même.
Le problème avec le vide, c’est que c’est ….vide !
Et vertigineux ! Heureusement pour nos archéologues,
la Via Ferrata est en bon état, les mains courantes
aussi. Sous le porche de la cavité, la plate-forme
tient bon, la rambarde aussi. Ouf !
On visite : Jean-Claude est intarissable :
circonstances de la découverte, premiers émois,
scepticisme initial des archéologues et révélations
finales. Même constat que pour les chemins d’accès
terrestres : l’état des lieux de l’aérien est bon.
Pause–repas vers 15 heures. Pas le courage d’une
visite de Carpinetto, remise à une autre fois. On
prend le chemin du retour. Jean–Claude propose une
halte « chiroptère » dans une ruine le long de la
route. Point de bestioles mais un lieu patrimonial,
sans doute une ancienne cave de vinification : on
admire, ébahis, des cuves en bois gigantesques.
Dumè explique que les alentours étaient autrefois
couverts de vignes.
Retour au local vers 18 h 30 ...
PS : il faudra de nouveau installer une bâche
« pare-abeilles », malgré qu’elles ne semblent pas
très
nombreuses cette année, contrairement à la ruche du
bas où là l’activité est très intense. La pose d’une
corde de ce côté-là de la paroi ne sera peut-être
pas possible.
Un petit tendeur à lanterne est à poser pour
rigidifier la rambarde côté aval.
Un barnum pourra être installé en bout de piste
après rabotage de celle-ci côté montagne.
|
Dimanche 6 mai 2018
Spéléo, équipement falaise, aménagement paysager et
hydrogéologie
Les Monoxyles
and C°, Lano
Participants
-
ITP : Antoine B.,
Jean-Claude D., Aurélien D., Dominique D., Agnès
F., Henri-Pierre F., Alain G.,
Marie G., Jean-Claude L.,
Marie-Pierre R., Franck Z.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Visiteur : Didier ?
TPST : 0h30
Photos
Vidéo
Monoxyles 2018, épisode 2
Suite à la journée du 29
avril qui consistait à faire un inventaire de l’état
des lieux et de l’aménagement à faire pour préparer
la campagne de fouilles 2018 une deuxième journée a
été programmée pour ce dimanche.
Le RDV est prévu à 8 h 00
au local pour prendre le matériel préparé le jeudi
précédent (ce qui est une bonne chose car tout est
prêt et on gagne beaucoup de temps). Comme d’hab on
répartit le matos dans les différents 4X4 et on
quitte le local vers 8 h 30.
Direction le kré d’As à
Ponte Leccia pour y retrouver JYC et Aurélien et
prendre un petit kwa. La météo est très capricieuse
et très humide. En effet de belles averses nous
attendent au regroupement de la piste. Quelques
moments de répits vont entrecouper les ondées.
Concernant la piste, les
intempéries ont dégradé les bords du petit pont et
un aménagement est prévu. Ce sera le binome JCD et
Dumè qui va s’y atteler : en effet, ils vont placer
une rubalise et nettoyer l’angle d’attaque de façon
à pouvoir s’engager sur l’ouvrage le plus rectiligne
possible. Plus haut, au dernier passage bétonné ils
vont faire parler les crayons et élargir le passage
d’environ 40 cm de façon à éviter de rouler sur la
partie aval du gué qui se trouve dans le vide
(également à cause du ravinement provoqué par les
intempéries). Ils seront rejoints par Alga qui lui
fait partie de l’équipe « démaquisage » composée par
Franck, Marie-Pierre et Alain. La mission de cette
équipe est de nettoyer les bords de la piste depuis
le parking terminal jusqu’au corral à vaches.
Le trinôme : Marie,
Aurélien et Anto va équiper la voie normale et
commencer la pose des amarrages pour les mains
courantes de la passerelle et cavité. Ils vont
également laisser sur place dans un kit la corde
jaune d’assurance qui sera mise en place lors de la
dernière journée d’équipement.
Le trio : HP, JCL et JYC
va remettre en place la première partie de la via
ferrata, démontée l’an dernier pour éviter toute
visite intempestive des fouilles. En redescendant,
JY et JCL vont jeter un œil à la résurgence de
Grotta qui présente un gros débit.
Auparavant, avant
d’attaquer leur mission les 3 équipes vont nettoyer
et égaliser une plate-forme en bout de piste qui va
recevoir le « barnum » qui servira de lieu de
stockage et d’abri pour les archéos.
Sur le coup de 14 h 45
tout le monde se retrouve à l’abri sous le barnum
(eh oui la pluie s’est encore incrustée).
Marie-Pierre et Franck se sont encore dévoués pour
que tout le monde mange chaud et croustillant. Les
agapes vont bon train et vers 16 h 00 tous les
participants décident d’une promenade digestive
(voire de dégrisage ;-), et vont jeter un coup d’œil
à la cascade/perte en amont de la grotte de
Carpinetto. En revenant, une petite visite de la
grotte dite « Marie » permet de vérifier que là
aussi la résurgence est active. Et en passant devant
Carpinetto Marie et Aurélien, les seuls équipés d’un
éclairage, vont vérifier le débit de la rivière
principale qui
présente également un bon débit. Pendant ce temps,
Dumè et HP ont continué le terrassement de la
plate-forme.
Il est environ 17 h 30
quand tout le monde est de retour aux véhicules.
Puis retour sur Ponte Leccia pour y apprécier une
bonne mousse. Et pour le prologue de fin de journée
retour au local pour y décharger le matériel. Noël
est également là et il a commencé l’inventaire de la
documentation des archives du CDS.
|
Dimanche 27 mai 2018
Spéléo, équipement falaise
Les
Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Antoine B.,
Jean-Claude D., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L.,
Pierre L., Noël R., Alexia S.
-
La toutounette : Nala
Photos
Monoxyles 2018, épisode 3
Dernière journée de préparation pour les Monoxyles.
Café, préparation tranquille et c'est parti pour le
bout du monde !
Alexia et Nono sont déjà sur place, ils ont passé la
nuit dans leur van et nous attendent avec café et
viennoiseries prêts à être engloutis.
Tout le monde s'entasse dans les deux 4x4 et passe
la 1ère épreuve de la passerelle. En effet, les
berges ont été minées par la rivière et le passage
est 16 (13 et 3, très étroit ...).
Un nouvel arrêt après le corral, un bloc rocheux
s'est détaché de la montagne et barre le passage.
Celui-ci est ripé sur le bord de la piste, certains
l'auraient bien vu balancé dans le ravin !
3 équipes se forment :
- Nono et JCD s'occupent du balisage et de
l'amélioration du chemin. Pose de 2 barreaux au
niveau du ressaut avant la rivière
- HP et Anto se chargent de l'équipement des P15 et
P25
- Alexia et Marie posent les mains courantes corde
- Pierre et JCL optent pour la pose du pare-abeilles
- La petite tyrolienne est posée par tout le monde
Quelques frayeurs de la part de Nala qui joue les
funambules sur une arête rocheuse !
Pique-nique tardif et retour à Bastia.
|
Mercredi 30 mai 2018
Spéléo, équipement falaise
Les
Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude D.,
Alain G., Jean-Claude L.
-
Archéos : Séréna A., Patrice C.,
Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.
Photos
Monoxyles 2018, épisode 4 - Début de la campagne
C'est reparti pour un tour. Pierre et JCD ont
hébergé les archéos arrivés en avion la veille,
Alain se charge de leur transport sur site. JCD se
contentera du Def de JCL.
Premières retrouvailles devant le U de Ponte Leccia,
où une partie des courses est effectué, puis
directement dans leur sympathique gite rural.
On ne tarde pas, Patrice attendra Franck, les autres
se retrouvent en bout de piste. Installation du
barnum, suivi par un petit briefing technique.
Le pied de falaise est rapidement atteint, une
partie du matériel de fouille est laissé là. On voit
déjà de là que le pare-abeilles a souffert.
Direction la via ferrata et effectivement le vent a
endommagé le pare-abeilles. Un tasseau est cassé et
2 coins de bâche sont arrachés. L'essaim est
partiellement caché mais ça passe quand même, les
abeilles sont calmes, le matin.
Installation de la corde de rappel pour la tyro,
transfert de quelques matos de fouilles. Patrice
présente le chantier à Séréna dont c'est la première
expérience dans de telles circonstances !
Une autre première expérience pour la future
archéologue corse (c'est une taravaise en formation
à Bordeaux), la descente en rappel ! Épreuve réussie
haut la main.
Tout le monde se retrouve en bas pour le pique-nique
sous la bâche de l'aire de tamisage.
Les travaux de fouille débutent l'après-midi et
quelques dizaines de seaux sont descendus et tamisés
en bas. Pas de découverte.
Philippe et JCL montent sur le plateau pour examiner
les possibilités d'un éventuel accès vers l'amont de
la cavité. Pas évident à première vue, mais à
étudier.
JCL réinstalle un accès par le haut afin de
rafistoler le pare-abeilles, ça lui vaut une petite
frayeur avec une glissade vers le talweg après que
le 1er amarrage ait failli ...
Alain et JCD ramènent Franck vers la RN afin de
remplir des obligations élyséennes, avant de rentrer
sur Bastia.
Idem pour JCL en fin d'après-midi, après une Pietra
au gite.
|
Jeudi 31 mai 2018
Spéléo, soutien archéo
Les
Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Alain G., Noël
R.
-
Archéos : Séréna A., Patrice C.,
Anne-Gaëlle C., Philippe G., Bénédicte Q.
-
Initiées : Sandra C.,
Samantha R.
-
Invitée : Laurence T.
Photo
Monoxyles 2018, épisode 5
Départ prévu pour les bastiais à 7h30. Une petite
halte en cours de route pour effectuer quelques
emplettes à Ponte Leccia et c’est reparti pour la
vallée de Lano.
Sur place les archéos sont déjà en place, Noël va
remplacer Patrice au poste de tamisage des
sédiments. Ce dernier va pouvoir rejoindre le reste
de l’équipe dans la cavité en empruntant la via
ferrata. Il encadrera Samantha qui a suivi
auparavant toutes les consignes de sécurité et de
progression. Elle passera un long moment sur la
plate forme, posant de nombreuses questions.
Laurence elle aussi, les a rejoint sur la plate
forme. En bas, Alain décroche les seaux arrivés en
bout de tyrolienne et les passe à Sandra et Noël qui
vont en tamiser une vingtaine. Aucune trace de
vestige …
13h approche, il est temps de casser la croûte. Tous
se rejoignent sous la bâche.
L’après midi sera consacrée aux croquis de la zone
de fouilles et aux photos. Sandra, encadrée par Noël
(avec sa patte folle), va rejoindre la plate forme en passant par la via
ferrata. Les abeilles ont été discrètes aujourd’hui,
le temps est maussade, elles ne sont pas inspirées.
Vers 16 h, Laurence et Alain nous quittent pour
rejoindre Bastia. La journée se termine et à 18h15
nous quittons le parking en bout de piste, le retour
sur Bastia se fera aux alentours de 20h30.
La fin de l’aventure « les monoxyles de Lano »
semble proche, après discutions entre les archéos il
semblerait que le reste des sédiments en place soit
stérile. Visiblement, la géomorphologie de la grotte
qui va en se rétrécissant ne leur semble pas
envisager une suite favorable à la poursuite des
fouilles.
La campagne de recherche et d’études de Lano
pourrait se terminer plus tôt que prévu.
|
Vendredi 1er
juin 2018
Spéléo, soutien archéo
Les
Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude D.,
Jean-Noël D., Véronique M.
-
Archéos : Séréna A., Patrice C.,
Philippe G., Franck, Céline et Antoine L., Bénédicte Q.
Photos
Monoxyles 2018, épisode 6
Rebelote pour JCD et
première participation pour JN et Véronique. Dur,
dur ! les conditions de travail des archéos, ils
prennent le boulot à 9 h mais étant logés à Lano, un
réveil à 8 h suffit largement… Pour les bastiais ce
fut à 6 h qu’il a fallu sortir du lit ! Départ à 7 h
15, récupérer JCD à
Vulco, café-viennoiserie à Ponte Leccia, on sera au parking à
9 h 15, le
Duster est sur place et on entend les voix
provenant de la balustrade.
On retrouve Bénédicte occupée à
tamiser en bas de falaise, le reste de l’équipe —
Philippe, Patrice et Serena — est dans la fouille,
Franck doit rentrer en fin d’après-midi de ces
obligations élyséennes. JCD décide de flemmarder au
soleil tandis que JN et Véronique s’équipent pour la
remontée, on participera en même temps à la
réception de plusieurs seaux de sédiments. Le pare
abeilles est bien en place, quasiment pas de ces
charmants insectes à l’horizon. Le soleil est de la
partie, on risque de cuire cet après-midi.
Retrouvailles avec Philippe,
rencontre de Serena, pour qui JN avait monté un
casque spécial petite tête (mais la petite tête
c’est lui qui l’avait, le casque était pour Serena –
il redescendra dans le seau par la tyro), Patrice
est au fond de la cavité en train de gratter, Serena
le remplacera. Visite de la cavité qui a bien
changé, notre dernière visite date de 2016… c’est
une belle grotte où on peut tenir à 3-4 et assis !
Les sédiments sont toujours stériles, on atteint le
substrat géologique. Il reste cependant à gratter
les diverticules du fond mais aucun espoir de suite,
le conduit pince inexorablement et la progression
est bloquée par une coulée de calcite bien
antérieure à l’occupation archéo. La possibilité
d’une jonction avec le haut de l’escarpement ou le
thalweg semble abandonnée.
Patrice redescend direct,
bien conseillé par Philippe mais il laissera son
torse au passage du buisson… Puis midi l’appel de
l’apéro, JN suivi de Véronique rejoignent les
tamiseurs. JCD a allumé le feu pour déguster les
délicieux
migliacci de Ponte Leccia. Serena et Philippe
nous rejoignent et les agapes, toujours bien
fournies, peuvent débuter.
Point de soleil ardent, les
nuages sont arrivés, une petite fraîcheur nous
enveloppe. 14 h 30 certain(e)s vont se lancer dans
une sieste réparatrice ; Bénédicte, Patrice et
Philippe sont repartis au turbin ; Véronique et
Serena papoteront en attendant les premiers seaux.
JCD suivi de JN remontent se joindre à l’équipe de
fouilles et vers 16 h on voit arriver Franck et
Antoine.
Franck supervisé par
Véronique pour son équipement nous rejoindra par la
via ferrata,
accompagné par Philippe venu à sa rencontre.
Inspection de la zone de fouilles et bilan rapide,
il reste environ 3-4 jours de grattage.
Controverse entre Philippe et Patrice sur une
éventuelle obturation de la cavité par les premiers
occupants, pas de traces certes mais peut-être
ont-elles disparues ?
17 h 15 il est temps de rentrer
pour les bastiais. Sortie du parking on échange avec
Céline qui est montée à pieds accompagnée de Max, le
golden. On sera à Bastia, dans les embouteillages
vers 19 h.
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Samedi 2 juin 2018
Spéléo, soutien archéo
Les
Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Marie G., Jean-Claude
L.,
Pierre L., Pierre-Jean M., Marie-Pierre R.,
Jean-Philippe S.
-
Archéos : Séréna A., Patrice C.,
Anne-Gaëlle C., Philippe G., Franck et Céline L., Bénédicte Q.
-
Initiés : Fanny L.,
Antoine L.
Photos
Vidéo
Monoxyles 2018, épisode 7
La routine s'est installée
sur le site préhistorique, grattage, remplissage des
seaux, tamisage, mais pas de découvrage, aucun
vestige. Philippe étudie les alentours de la cavité
pour mieux comprendre la géomorphologie du secteur.
D'autres occupations côté
topi, initiation pour Antoine et Fanny. D'abord à la
via ferrata, puis à la descente en rappel. Pendant
ce temps, PJ peaufine les derniers interviews pour
son documentaire.
Pas assez de places sous la
bâche pour le pique-nique, une 2ème
couronne s'installe en hauteur.
Rebelote l'après-midi pour
les archéos. Une partie des topi, Marie, Fanny et
JCL randonnent sur les hauteurs et retrouvent la
résurgence et la perte de Linella. Peu de débit
aujourd'hui, estimé à environ 0,3 l/s. Le
29 mars 2015
l'eau sourdait de plusieurs endroits et le débit
était d'environ 1l/s.
Le trio redescend vers la
falaise, Fanny testera la descente plein vide depuis
le rappel guidé et aura droit aux explications
archéos de Patrice au bout de la galerie.
JCL en profite pour prolonger
la main courante et jeter un œil (les 2 en fait :-) dans la
galerie bis. Pas de chauve-souris et par acquis de
conscience, il creuse une petite tranchée dans les
sédiments pour être sûr qu'il ne se cache rien
dessous. La couche fait tout juste 10 cm et la roche
mère est vite atteinte.
Nouvelle visite à la cavité
pour Antoine par la via ferrata et nouvelle descente
sur corde à la « GIGN ». Anne-Gaëlle
fera un aller-retour prudent par la via ferrata.
Une petite visite
touristique de Jean-Phi dans l'après-midi,
accompagné par 2 jolies membres du
Manguier.
Fin d'une belle journée
ensoleillée et retour direct sur Bastia pour une
partie des topi, avec un détour désaltérant par le
gite archéo pour MP, Fanny, Pierre et JCL.
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Dimanche 3 juin 2018
Spéléo interclubs, soutien archéos
Les
Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Wanda C.,
Aurélien D., Henri-Pierre F.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Séréna A., Patrice C.,
Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.
-
Monuments historiques :
Éléonore B. + un ami
-
La toutounette : Nala
Monoxyles 2018, épisode 8
« La meilleure chose à faire est d’épouser un
archéologue. Plus vous vieillirez et plus il vous
aimera. »
Juliette Benzoni
« Toute chose a une fin sauf le saucisson qui en a
deux » Proverbe danois
Enfin une journée belle est chaude ! HP et Wanda
s’arrête au Carré d’As vers 9h15 pour prendre
Jean-Yves, café et pains au chocolat. Le trio arrive
au pied de la falaise vers 10 H. Patrice tamise
tristement des sédiments qui restent désespérément
stériles. Il nous annonce qu’ils ne trouveront très
probablement plus rien. Jean-Yves monte à la cavité
pour dire bonjour à Bénédicte et Philippe. Une des
missions du jour est d’enlever les points de
Philippe qui s’est perforé la main avec une
perceuse. C’est Wanda qui s’en charge. On a emmené
une petite boite de chirurgie en cas de nécessité
d’amputation ;-) Mais la plaie est propre,
bourgeonnante, en cours de cicatrisation. Wanda se
contente de couper les fils, désinfecter et refaire
le pansement. Franck L. arrive puis Aurélien.
Tyrolienne, tamisage et papotage nous amènent au
repas. Franck nous relate sa rencontre avec les
Macron et Stéphane Bern lors de la journée du loto
du patrimoine à Paris. Eh oui, depuis sa nomination
à la chefferie de la Drac il joue dans la cour des
grands de ce monde. Il se déclare de plus à plus à
l’aise sur la falaise. C’est l’effet Brigitte qui
confère la confiance en soi par imposition des mains
comme jadis les rois guérissaient les écrouelles.
Patrice, moins gérontophile, regrette Dominique
Strauss Kahn victime d’une machination de la CIA à
ses dires. C’est sûr que DSK à l’Élysée coté
économie c’est pareil que Macron mais coté ambiance
ça aurait été beaucoup plus chaud. Bénédicte a pris
des photos d’une exposition ou des enfants donnaient
des surnoms en fonction des initiales des noms et
prénoms. Séréna c’est crapaud péteur, Wanda Lama
crétin. Gigondas et Umanu aidant certains partent
faire la sieste dans un coin tranquille.
L’après-midi Franck accueille un agent des monuments
historiques, Éléonore, qui vient avec un ami visiter
la cavité et les fouilles, en passant par la via
ferrata. ITP et archéos montent et descendent par la
corde de la falaise. Philippe récupère les barres
métalliques qui servaient à la fouille et qui
avaient été laissées dans une faille de la falaise.
En fin d’après-midi, on va prospecter les ruines de
Linella. Des murs étagés témoignent d’une activité
pastorale ancienne. Il faudrait prospecter
sérieusement le coin. On redescend sous un petit
crachin et allons boire un pot à Lano avec le Maire.
C’est la fin des fouilles. Nostalgie. Reste une
journée de topo mercredi.
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Lundi 4 juin 2018
Spéléo interclubs, soutien archéos
Les
Monoxyles, Lano
Participants
Monoxyles 2018, épisode 9
Ce jour nous ne serons que deux après la horde du
dimanche.
JYC me prévient qu’il m’attend au Carré d’As à Ponte
Leccia, nous y prenons un café et direction Lano,
avec une arrivée à 9 h et des bricoles.
On s’annonce par le talkie sous le barnum et
Philippe me dit que je peux récupérer ma scie dans
sa voiture, il a coupé l’arbre qui le gênait pour
prendre « sa photo ».
On grimpe jusqu’à la zone de tamisage, Séréna y est
en poste, et rien ne vient……….
Ils ne creusent plus, mais font des mesures, des
photos, dressent des plans, en fait la fin du
chantier est pour ce soir, demain ils seront en
ballade………….. et de retour mercredi pour la topo de
la cavité et finir de tout remballer.
JYC part se balader, espérant retrouver un petit
truc qu’il a égaré dimanche ?????
Après le repas, je monte voir le trou une dernière
fois, et j’ai droit à une visite privée et détaillée
de l’intégralité de la grotte à la lumière d’une
Scurion sur trépied. Vraiment top et
instructif.
Vers 17h30, dernières mesures, dessins, relevés
etc., puis ils remballent tout et depuis la zone de
tamisage, nous rejoignons les voitures toutes
étaient bien chargées, pour les suivre ensuite au
gite où ils nous offrent une Pietra bien méritée.
Je ramène JYC à sa voiture à Ponte Leccia, il un
instant de stupeur, il ne trouve plus sa clé de
voiture.
Tout est bien qui finit bien.
Enrichissante expérience pour ma part.
Alain G.
|
Mercredi 6 juin 2018
Spéléo interclubs, soutien archéos
Les
Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude D., Jean-Claude
L.
-
GCC : Grégory B.,
Jean-Yves C.
-
Archéos : Patrice C.,
Philippe G., Franck L., Bénédicte Q., Maxime S.
-
Corsica Interventions :
Antoine B., Alexandre, Michaël et Quentin D., Manu.
Photos
Monoxyles 2018, épisode 10 -
Fin de campagne
Les 2 JC rejoignent JY à Ponte
Leccia pour un café et un regroupement, ils seront
au bout de la piste vers 9h00.
Déjà du monde sur la
plateforme, les archéos ont commencé le rangement du
matos.
Quelques navettes avec la
tyro, dépose des plaquettes inutiles en plafond et
d'une partie des panneaux indicateurs. La matinée
sera interrompue par l'arrivée de l'équipe Corsica
Interventions puis par celle de Greg du GCC qui ne
connaissait pas la cavité !
Tous le monde redescend en
bout de piste pour les grillades. Maxime le
topographe arrive à temps pour profiter du
pique-nique.
Retour à la falaise, Maxime
commence par la photogrammétrie de la falaise, puis
reprendre les repères en pieds de celle-ci, puis
ceux devant la cavité. Il continue par la topo
interne, que Philippe double par des mesures
classiques au lasermètre, et enfin la
photogrammétrie de la cavité.
Le top départ du
déséquipement général est lancé vers 17h00, à 19h00
tout le monde est en bout de piste, juste à temps
avant l'arrivée d'une grosse averse !
Une mousse au gite puis
direction Ponte Leccia en longeant une dernière fois
la Casaluna, avant de se retrouver au restaurant
Casaluna où Monsieur le Maire de Lano offre un bon
repas aux derniers spéléos et archéos réunis.
Aurevoirs et émotions
réciproques puis retour tardif sur Bastia ...
______________________________
Bilan chiffré de la campagne
2018 :
Seulement 3 journées ont été
nécessaires à la préparation du site. 15 topi et 1
GCC y ont participé, représentant 27
journées-spéléo.
|
dim 29 avril |
dim 06 mai |
dim 27 mai |
|
Antoine B |
|
X |
X |
2 |
Michèle C |
X |
|
|
1 |
Jean-Yves C |
|
X |
|
1 |
Jean-Claude D |
X |
X |
X |
3 |
Aurélien D |
|
X |
|
1 |
Dominique D |
X |
X |
|
2 |
Agnès F |
|
X |
|
1 |
Didier L |
|
X |
|
1 |
Henri-Pierre F |
|
X |
X |
2 |
Alain G |
X |
X |
|
2 |
Marie G |
|
X |
X |
2 |
Jean-Claude L |
X |
X |
X |
3 |
Pierre L |
|
|
X |
1 |
Noël R |
|
|
X |
1 |
Marie-Pierre R |
X |
X |
|
2 |
Alexia S |
|
|
X |
1 |
Franck Z |
X |
X |
|
2 |
|
7 |
13 |
8 |
28 |
La campagne a été écourtée,
plus d'espoir de trouver d'autres vestiges. 15 topi
et 2 GCC ont accompagné et aidé les archéos durant
les 7 jours de la campagne, soit 24 journées-spéléo.
|
mer 30 mai |
jeu 31 mai |
ven 01 juin |
sam 02 juin |
dim 03 juin |
lun 04 juin |
mer 06 juin |
|
Grégory B |
|
|
|
|
|
|
X |
1 |
Wanda C |
|
|
|
|
X |
|
|
1 |
Jean-Yves C |
|
|
|
|
X |
X |
X |
3 |
Jean-Claude D |
X |
|
X |
|
|
|
X |
3 |
Aurélien D |
|
|
|
|
X |
|
|
1 |
Jean-Noël D |
|
|
X |
|
|
|
|
1 |
Henri-Pierre F |
|
|
|
|
X |
|
|
1 |
Alain G |
X |
X |
|
|
|
X |
|
3 |
Marie G |
|
|
|
X |
|
|
|
1 |
Jean-Claude L |
X |
|
|
X |
|
|
X |
3 |
Pierre L |
|
|
|
X |
|
|
|
1 |
Véronique M |
|
|
X |
|
|
|
|
1 |
Pierre-Jean M |
|
|
|
X |
|
|
|
1 |
Noël R |
|
X |
|
|
|
|
|
1 |
Marie-Pierre R |
|
|
|
X |
|
|
|
1 |
Jean-Philippe S |
|
|
|
X |
|
|
|
1 |
|
3 |
2 |
3 |
6 |
4 |
2 |
4 |
24 |
La cavité est maintenant
libre, les désobeurs du club ont déjà les dents qui
rayent le plancher, un espoir de continuation est
nettement visible au fond de la galerie ...
La via ferrata sera déposée
plus tard, ainsi que la plateforme ...
|
Conclusions
Quelle aventure !
2 mots qui pourraient résumer
cette formidable expérience qu’ont vécu un grand
nombre d’adhérents de l’association !
Depuis cette fameuse journée
du 1er mars 2015, où une poignée de topi,
accompagnés par un GCC, partent pour une « exploration
de routine » d’un trou en falaise, des centaines
d’heures ont été consacrées à l’aménagement du site
et à l’accompagnement technique des archéologues
venus des 6 coins de l’hexagone, et même d’ailleurs.
Aventure humaine tout d’abord
avec la rencontre de scientifiques de terrain, qui
de ce fait nous ressemblent fortement …
Aventure scientifique qui
nous a permis de nous intéresser plus fortement à
l’archéologie. Aventure technique et sportive
avec la mise en œuvre de notre savoir-faire dans le
domaine de la verticalité.
Un lieu improbable pour une
découverte improbable. Un « bout du monde » corse
qui se retrouve comparé à des « spots »
archéologiques présentant quelques analogies, mais
plus connus comme aux Baléares ou au Danemark. Un
contexte unique, ce ne sont finalement pas les
ossements qui font l’importance de la découverte -
ils s’en trouvent tous les ans en Corse - mais le
positionnement et surtout les coffres en bois qui
les accompagnaient. Des bois qui ont résisté durant
3200 années. Un état de conservation qui pourrait
être qualifié de miraculeux compte-tenu du nombre
d’oiseaux, de rongeurs et d’insectes qui ont pu les
côtoyer !
Une découverte, et maintenant
des qui, des pourquoi, des comment. Un continuel jeu
de questions et de réponses, le moteur de l’humanité
…
Tous les participants peuvent
s’auto-féliciter d’avoir contribué à la réussite de
cette aventure, et de ce fait d’avoir permis aux
autres de vivre une telle expérience. Et sans aucun
accident à déplorer, compte-tenu du contexte il faut
le noter.
Des aventures comme celle-ci,
on en redemande, mais pas trop souvent quand même !
Les participants
I Topi Pinnuti
Jérôme Angeli, Anne-Marie Angot, Antoine Boschi,
Michèle Caletti, Michèle Castagnoli, Sébastien
Cluzet, Wanda Comparetti, Aurélien De Ortoli,
Valérie Deshayes, Jean-Claude Del Basso, Michaël
Delasalle, Albert Demichelis, Dominique Descalzo,
Jean-Noël Dubois, Agnès Ferrand, Henri-Pierre
Fiocconi, Alain Gaulme, Marie Genevier, Olivier
Gérald, Noémie Gil, Jean-Claude La Milza, Pierre
Lacombe, Isabelle Lascroux, Pierre Leschi, Didier
Liberale, Sophie Manenti, Marjorie Mansier, Francis
Maraval, Véronique Massa, Pierre-Jean Micaelli,
Stéphane Perron, Jean Raffaldi, Jérôme Redon,
Antonia Revel, Noël Ricoveri, Rémi Rossignol,
Marie-Pierre Rozé, Jean-Philippe Serres, Alexia
Simian Buissonnet, Alain Touzet, Jean-Pierre Vergnon,
Philippe Viti, Sivain Yart et Franck Zerli
Groupe Chiroptères Corse
Grégory Beuneux, Jean-Yves Courtois
Les archéologues
Séréna Asti, Ludovic Bellot-Gurlet, Henri Bernard-Maugiron,
Gaël Brkojewitsch, Laurent Bruxelles, Jean-Baptiste
Caverne, Carine Cenzon-Salvayre, Sophie Champdavoine,
Anne-Gaëlle Corbara, Rémi Corbineau, Patrice
Courteaud, Audrey Eberle, Ana Ferraz, Philippe
Galant, Anne-Sophie Laurent, Antoine Leandri, Céline
Leandri, Franck Leandri, Livio Leandri, Élise Maire,
Pierre-François Milles, Kewin Peche-Quillichini,
Régis Picavet, Bénédicte Quilliec, Juan Rofes,
Maxime Seguin, Pascal Tramoni, Jean-Denis Vignes
Tableau des
participations
En
jaune les campagnes de fouille En bleuté les
journées de préparation
|
I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro -
20600 BASTIA
Association affiliée à la Fédération Française de
Spéléologie sous le N° V20-005-000
Téléphone : 04 95 32 68 16 (répondeur) -
www.itopipinnuti.fr
-
contact@itopipinnuti.fr |
|