AccueilPrésentationActivitésProgrammeComptes-rendusLocalLiensPlan du site

 

L'histoire de la

Cavité sépulcrale de Laninca

ou

La saga des Monoxyles

 


Une exceptionnelle découverte, une passionnante aventure !

S’il est des journées à marquer d’une pierre blanche celle de ce 1er mars de l’an de grâce 2015 mérite largement ce caillou.

Une descente dans le vide, suivie d’une escalade audacieuse - qui a failli être reportée, voire abandonnée - et c’est la découverte invraisemblable de ces ossements et morceaux de cercueils dans un lieu improbable.

Qui pouvait imaginer que de tels vestiges puissent avoir été posés dans cette cavité perchée par des hommes de l’âge du bronze ?

Qui pouvait imaginer que ces morceaux de bois puissent avoir tenu 3200 années, à la merci des insectes, des oiseaux et des variations météorologiques ?

Ce jour a marqué le début d’une grande aventure pour les topi pinnuti. Ils ont apporté leur soutien aux archéologues en mettant en œuvre leurs techniques issues de la spéléologie alpine ; agrès verticaux, tyrolienne, via ferrata, spéléo-secours, toutes ces techniques qu’ils ont apprises au fur et à mesure de leurs stages de formation et de leur pratique en Corse et ailleurs.

Il va sans dire que la sécurité a été au centre de leurs préoccupations, encadrer des archéologues, peu habitués à travailler dans une cavité perchée au milieu d’une paroi à 25 m du sol, a nécessité une attention particulière et les installations devaient permettre une mise en sécurité permanente. Aucun incident n’est à déplorer si ce n’est quelques piqures d’abeilles qui n’appréciaient pas la proximité des archéos et spéléos. Une bâche judicieusement installée a permis une séparation des activités de chacun.

Les comptes-rendus qui suivent retracent heure après heure, jour après jour, année après année l’aventure qu’ont vécue les 44 membres de l’association qui se sont relayés pour installer les équipements et accompagner les archéologues, dans une parfaite entente et une coopération exemplaire.

Bonne lecture !

 

 

Sommaire

 

 

2015

 

Dimanche 18 janvier 2015

Reconnaissance

 

Dimanche 1er mars 2015

Spéléo interclubs, exploration - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Dimanche 8 mars 2015

Spéléo interclubs, prospection, première, exploration, topographie, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Dimanche 29 mars 2015

Spéléo interclubs, visite, prospection, première, exploration, topographie, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Samedi 25 juillet 2015

Spéléo interclubs, initiation, archéo - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Samedi 5 septembre 2015

Spéléo interclubs, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Samedi 10 octobre 2015

Spéléo, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Dimanche 11 octobre 2015

Spéléo, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Vendredi 16 octobre 2015

Spéléo, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Samedi 17 octobre 2015

Spéléo, archéo - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Dimanche 18 octobre 2015

Spéléo, archéo - Grotte des Monoxyles, Lano

 

 

2016

 

Dimanche 10 janvier 2016

Spéléo interclubs, entrainement, visite technique - Grotta di A Sponda di u Agherognulu, Lano

 

Samedi 27 février 2016

Etude technique - Lavasina

 

Samedi 16 avril 2016

Spéléo interclubs, tyrolienne - Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Samedi 30 avril 2016

Spéléo interclubs, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Samedi 14 mai 2016

Spéléo interclubs, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Dimanche 15 mai 2016

Spéléo, équipement - Grotte des Monoxyles (ou de Laninca), Lano

 

Samedi 21 au dimanche 29 mai 2016

Spéléo-archéo, « Opération Monoxyles » - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Dimanche 5 juin 2016

Spéléo, initiation, topographie, prospection - Grotte de Carpinetto et alentours, Lano

 

 

2017

 

Dimanche 26 mars 2017

Spéléo interclubs, équipement - « Monoxyles, SAISON 3 », Lano

 

Dimanche 9 avril 2017

Spéléo interclubs, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Samedi 15 avril 2017

Spéléo, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Samedi 22 avril 2017

Spéléo interclubs, équipement - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Mardi 30 mai 2017

Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Jeudi 1er juin 2017

Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Vendredi 2 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Samedi 3 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Mardi 6 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Mercredi 7 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Jeudi 8 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Vendredi 9 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Samedi 10 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano

 

Dimanche 25 juin 2017

Spéléo interclubs, tournage documentaire - Grotte des Monoxyles, Lano

 

 

2018

 

Dimanche 29 avril 2018
Spéléo, contrôle et visite - Les Monoxyles, Lano

 

Dimanche 6 mai 2018

Spéléo, équipement falaise, aménagement paysager et hydrogéologie - Les Monoxyles and C°, Lano

 

Dimanche 27 mai 2018

Spéléo, équipement falaise - Les Monoxyles, Lano

 

Mercredi 30 mai 2018

Spéléo, soutien archéo - Les Monoxyles, Lano

 

Jeudi 31 mai 2018

Spéléo, soutien archéo - Les Monoxyles, Lano

 

Vendredi 1er juin 2018

Spéléo, soutien archéo - Les Monoxyles, Lano

 

Samedi 2 juin 2018

Spéléo, soutien archéo - Les Monoxyles, Lano

 

Dimanche 3 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéo - Les Monoxyles, Lano

 

Lundi 4 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéo - Les Monoxyles, Lano

 

Mercredi 6 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéo - Les Monoxyles, Lano

 

Conclusions

 

2015

 

Dimanche 18 janvier 2015

Reconnaissance

 

Participant

ITP : Jean-Claude L.

 

Photos

 

Extrait de compte-rendu :

../.. JCL se la joue solitaire et décide de profiter de cette belle journée, fraiche mais ensoleillée, pour faire un peu de prospection au-dessus de Grotta di Grotta. Emporté par son élan, ses pérégrinations l’amènent en haut des belles falaises visibles depuis la piste, dont celle qui propose quelques trous en paroi. Il prospecte également le bas de falaise jusqu’à la conque du Tissamone, il découvre ainsi une petite cavité en pied de falaise au point haut du ruisseau se situant entre celui de Grotta et celui du Tissamone. Un développement modeste de 4 mètres, l’entrée est gardée par un beau chêne vert dont le tronc fait un arc de cercle de 90°, une nouvelle Leccia Torta est ajoutée à la liste des cavités corses. Un petit trou de foisonnement est également découvert dans les éboulis du bas de falaise. Le retour s’effectue par le ruisseau sans nom susdit, celui-ci permet de s’approcher au plus près de la falaise présentant des cavités en paroi. Des oiseaux s’envolent bruyamment d’un des trous, les volatiles y ont installé leur nid. La visite de ces cavités devra se faire par le haut ou par l’installation d’une vire horizontale de quelques mètres. Un autre porche situé à quelques mètres du sol tente bien JC, mais une escalade en solitaire ne serait pas bien prudente ... ../..

Compte-rendu complet de la journée

 

 

Dimanche 1er mars 2015

Spéléo interclubs, exploration

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

ITP : Jean-Claude D., Albert D., Valérie D., Jean-Noël D., Jean-Claude L.

GCC : Jean-Yves C.

 

TPST : 1h00

Photos

 

Objectif : prospection des porches perchés rive gauche du ruisseau de Laninco par technique spéléo alpine.

Rendez-vous 9h45 au carré d’as à Ponte-Leccia. Nous profitons de cette heure matutinale où nos neurones commencent à émerger pour tenir une assemblée impromptue pré-constituante du club des papis spéléos. Ensuite, regroupement dans les 2 véhicules de grosc.. (4x4) et montée à Lano.

Au petit pont de la piste le ruisseau coule bien. Arrivée au parking bout de piste vers 11h00. Temps couvert et doux. On entend bien le ruisseau vers la résurgence de Grotta. Recueillement traditionnel devant la vision du porche perché en rive gauche en se disant qu’on le fera un jour. Et bien ce jour est arrivé. C’est l’heure de l’apéro mais l’abnégation à la cause coule dans nos veines et nous sacrifions cet instant œcuménique pour répondre à un appel irrépressible. Nous emportons 3 baudriers, 3 cordes, le perfo, quelques sangles.

Accès par la rive gauche, un petit ¼ d’heure. Le ruisseau est à sec au gué. Un premier porche en pied de barre, très embroussaillé nous occupe pendant une ½ h. Un tiens vaut mieux que 2 tu l’auras et une cheminée d’un diamètre de sortie de chiotte a droit à une attention disproportionnée. Albert sort sa carte FFS canal actuel (le salut de la fédération passe par l’ouverture aux mineurs, femmes, handicapés, anciens combattants) et bénéficie d’un lancer de corde salvateur.

D’ici nous voyons bien le porche en milieu de paroi et hésitons entre 2 stratégies : tentative de descendre sur corde à la verticale avec un hypothétique pendule ou accès latéral avec descente verticale jusqu’à un bosquet accroché puis progression sur vire. Nous décidons de tenter l’accès latéral. Montée par la droite (orographique) légèrement acrobatique vu que tout est trempé. Nous nous retrouvons sur une arrête rocheuse avec un gros chêne rassurant, légèrement décalé par rapport au bosquet cible. J Claude L installe une main courante puis équipe sur le chêne. Descente sur une 10ne de mètres mais trop à droite. Il sort sa carte FFS canal habituel  (quand faut y aller, faut y aller) et entame une remontée en escalade. Grosse bataille dans le bosquet pour purger le bois mort.

Maintenant que la corde arrive au bosquet JY n’a plus qu’à la suivre et rejoindre JC sur le bosquet qui s’avère être du figuier, moins sympa que le chêne. Tiens, JY laisse tomber sa poignée et sa pédale. Ce bosquet masque une petite galerie d’environ 1 m le large, 50 cm de haut et 5 m de longueur visible. Son plafond plat et son profil en « T » peuvent être interprété comme un creusement aquatique sous un joint de strate. Un remplissage pluri-décimétrique de pelote de réjection de chouette effraie occupe la moitié de la hauteur de la galerie et forme une surface horizontale. Ce type d’accumulation n’est pas exceptionnel mais est toujours intéressant. Des bois de grosses dimensions et 2 gros os émergent du remplissage, ce qui nous interpelle sur leur cheminement pour arriver dans cette galerie perchée. Mais cette galerie insoupçonnée n’est pas notre objectif et il reste un passage acrobatique de 2 mètres pour accéder au porche convoité. Le perfo n’est pas venu pour rien et nous perçons derrière une colonnette pour faire un amarrage naturel. J C sort sa carte FFS canal historique (la fin justifie les moyens) et engage la traversée problématique, certes en facteur 1, mais sur 5 m de roche plus ou moins mouillée. Rétablissement réussi sur la vire, chapeau JC, je ne suis pas sûr que quelqu’un d’autre l’aurait tenté.

D’une longueur d’environ 5 m et sous un surplomb de plusieurs mètres, la hauteur permet juste de progresser en rampant. Un nid genre corbeau, des rayons de cire d’une ancienne ruche sauvage agrémentent la progression de JC. A l’extrémité de la vire une petite galerie pénétrable sur environ 5 m puis se rétrécissant. Un rhinolophe indéterminé au plafond. Pendant que JC fait ses exploits, JY dégage le sédiment autour des os de la première galerie. Ce sédiment est très sec et très meuble et ne pose pas de problème. Les 2 os visibles sont sortis, probablement un fémur et un sacrum. Viennent ensuite des côtes et des vertèbres. Ce n’est qu’en dégageant une mandibule que vient à l’esprit qu’il ne s’agit pas de bétail. L’attention se porte alors sur le bois dont les faces plutôt planes interpellent. De bonne tenue le bois se dégage très facilement et apparaît comme étant manufacturé. Les restes d’un coffre, le fond, 1 coté, 1 extrémité, taillé dans la masse, avec poignée brancard coté entrée de la galerie et poignée traversante de l’autre coté (apparemment la seule pièce rapportée). Le volume intérieur est petit, très approximativement 1 m de long, 30 cm de large et autant de haut. Le couvercle présente un genre d’assemblage à queue droite aux 2 extrémités. Une partie du bois du couvercle est très saine et semble raboté d’hier, il est très probable qu’il soit en résineux. JC revient de sa vire et nous extrapolons sur notre découverte et sur le cheminement pris par ce matériel. Le plafond de la galerie semble se relever au bout et le remplissage meuble doit permettre de progresser sans trop perturber ce qui est en dessous. Nous décidons de tenter de voir s’il y a une continuité évidente. JY se lance et en brassant le sédiment s’écarte sans problème. C’est très sec et très pulvérulent, beaucoup de poussière. Un hypothétique 2ème cercueil de petite taille apparaît lors de la progression. JY ne va pas plus loin, environ 3 m de progression, il aperçoit un relevé de hauteur très modeste et une trémie de remplissage au bout.

Nous rebroussons chemin. JY par le bas (évidemment sans poignée), JC par le haut. JC revient en passant par la résurgence de Grotta qui débite un max. Retour au parking, agapes traditionnelles ...

Haut de page

J+1  La découverte semble intéressante, Mr Pascal T. de l’INRAP pré-diagnostique d’après les photos une datation possible haut moyen âge, VII-Xe siècle et nous invite à déclarer la découverte au conservateur régional archéologie de la DRAC, Mr Franck L. Celui-ci embraye, nous demande de prélever ossement et bois pour datation et souhaite se rendre sur les lieux.

 

 

Dimanche 8 mars 2015

Spéléo interclubs, prospection, première, exploration, topographie, équipement

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

ITP : Jean-Claude D., Albert D., Jean-Noël D., Alain G., Jean-Claude L., Véronique M., Jean R.

GCC : Jean-Yves C.

Ex-topi : Jean-Marc R.

 

TPST : 0h30

Photos

 

Les Indiana Jones de la spéléo insulaire sont de nouveau à pied d'œuvre au bout de la piste de Lano. Du renfort a même rejoint l'équipe des découvreurs de la semaine précédente. Jean notre entomologiste préféré et son fils Jean-Marc, fraichement débarqués la veille et déjà sur le terrain. Le groupe reçoit également le renfort d'Alain, membre du Groupe de Libération des Canyons, spécialiste du démaquisage des accès. Véronique sera la seule représente de la gente féminine en cette journée mondiale de la femme.

11h00, le groupe de vétérans démarre, il est vrai que la moyenne d'âge atteint des sommets, 64 ans. Une réécriture de la littérature pourrait les consoler « la valeur attend le nombre des années ... » !

Il reste encore quelques plaques de neige de-ci delà. Celle-ci sera de plus en plus présente au fur et mesure de la montée. L'ascension à travers la forêt ne présente pas de problème particulier, seul la fin nécessite l'usage des sécateurs et coupes-branches par Alain et Albert. Arrivé au pied de la falaise JM tente une montée en rive gauche orographique mais doit se résoudre à faire demi-tour, des barres rocheuses obligent à un trop grand détour. Le passage en rive droite se poursuit, il permet d'éviter la courte escalade de la semaine précédente. Bien en a pris puisqu'une nouvelle cavité est découverte sous les bois. Une entrée lenticulaire permet de ramper dans une salle de même forme. Là aussi un crâne garde le passage, caché derrière une colonne. Bélier ?, bouc ?, Compte-tenu de la configuration des lieux, il est probable que ce soit plutôt un représentant de race caprine qui ait fini ses jours dans la petite cavité. La topo est aussitôt effectuée par JN, une dizaine de mètres de développement supplémentaires. L'Abri du Bouc est ainsi référencé ...

La montée continue, un petit détour par la grotte de Leccia Torta de Lano et enfin, le haut de la falaise convoitée est atteint.

Premier objectif de la journée, trouver le bon endroit pour une descente à la verticale du chêne cachant la grotte des Monoxyles. Ceci permettrait d'éviter l'escalade en dévers effectuée lors de la 1ère visite.

Un chêne en surplomb est finalement repéré. JCL se désigne volontaire d'office pour l'équipement. Une lunule sert de point de départ pour la corde. Faute d'autre amarrage naturel, un spit est planté à 2 m du bord. Une belle branche rassurante est équipée d'une sangle. En dessous, 2 petites branches sont sacrifiée, le corde est lancée, elle « atterrie » sur la canopée de l'arbre convoité.

Pendant ce temps, le reste de l’équipe furète les alentours ou profite des rayons du soleil. Une tentative de désobstruction de la perte découverte le dimanche précédent par Albert est abandonnée, l’eau s’infiltre dans de trop nombreuses petites fissures. Une coloration est à envisager, une jonction avec Grotta di Grotta serait hydro-géologiquement logique.

JCL se lance dans le vide, il passe devant le nid posé dans une alcôve de la paroi. Petite déception, le nid est inoccupé et le trou est borgne. JCL continue la descente et se pose sur l'arbre, celui-ci est à à une vingtaine de mètres du sol. Un peu de ménage est nécessaire, de vielles branches sèches sont balancées dans le vide et s'écrasent bruyamment sur les rochers. Quelques branches sont encore coupées afin de faciliter l'avancée vers la paroi, non sans mal, le kit ayant la fâcheuse tendance à s'accrocher à la moindre petite branche.

JCL atteint enfin le site archéologique improbable et se longe à la sangle déjà en place, la voie est libre. JY ne tarde pas, se lance à son tour dans le plein pot et rejoint JCL. Ils se mettent rapidement au travail en vue de réaliser le deuxième objectif de la journée, découper un morceau du cercueil et prélever quelques os.

Pendant ce temps, JN se lance à son tour, le fractio de l’arbre se passe sans difficulté, il y a appui pour les pieds, 2 m plus bas c’est le plein pot et arrivée au milieu du feuillage du chêne vert, les branches semblent assez solides pour supporter les carcasses. Mais ses copains sont 5 m plus loin au bout du tronc, il faut jouer les funambules… Certes on est toujours sur la corde par le descendeur mais lâcher du mou et jouer les équilibristes c’est un peu chaud, en-dessous il y a 20 m de vide. C’est parti mais rapidement on réalise que c’est plus confortable de progresser à califourchon sur ce tronc pratiquement horizontal. Mais arrivé à la cavité, la place est plutôt exigüe, il faut rester sur le tronc derrière JY et regarder par dessus son épaule pour voir l’intérieur.

Si les esprits des personnages enterrés en ce lieu symbolique sont toujours là ils doivent bien rigoler de voir ces 3 acrobates, accrochés à une corde, et visibles dans l’embrasure qui donne sur leur lieu de repos éternel. S’ils hantent encore cette petite galerie, ils auraient l’impression de regarder la télé ! Que de siècles passés avant de changer de programme et d’avoir un peu d’animation, c’est long ! Ça change par rapport à tous ces volatiles qui se sont relayer dans leur galerie, mais qui ne faisaient que déféquer sur leurs sépultures et les recouvraient de réjections ! Des os, encore des os, toujours des os, une histoire d’os interminable ! Si ces individus pouvaient les sortir de l’oubli, les sortir de cette gangue indigne de leur rang. S’ils pouvaient enfin leur permettre d’être bichonner, honorer comme au temps où ils régnaient sur leur modeste territoire. Patience, encore quelques semaines d’attente …

Le cercueil avait été posé sur l’ossuaire après la dernière visite. Celui-ci est écarté et le couvercle déplacé afin d'y faire le prélèvement. La scie cloche est montée sur le perfo, un endroit visuellement sain est choisi, JCL découpe un petit cylindre d'environ 3 cm de diamètre et 4 cm d'épaisseur. Celui-ci est aussitôt mis dans un contenant en plastique. Il faut maintenant choisir les ossements à prélever. La mandibule et une vertèbre seront à leur tour ensachées et mises en boite.

L’objectif de la descente de JN était de faire une topo sommaire pour avoir au moins un croquis d’explo, mais vu l’étroitesse du lieu, les instruments sont confiés à JCL et le carnet à JY. Les mesures sont rapidement prises car en l’état actuel il ne faut plus entrer dans la cavité.

Troisième objectif de la journée, installer une main courante devant la galerie afin d'en sécuriser l'accès. Deux spits sont plantés à droite de l'entrée, un à gauche, et enfin deux autres à gauche du précédent. Trois ou quatre personnes pourront maintenant se positionner plus confortablement devant l’entrée.

Pendant que JY et JCL terminent la main courante, JN se lance le premier dans le vide. Il se retrouve à quelques mètres de la paroi après un petit pendule, freiné par les branches. Y'a du gaz, le remontée est tournoyante et la vue dominante sur la vallée augmente la sensation de hauteur, qu'il est rassurant de se recaler face à la paroi !

JY et JCL font encore un peu de nettoyage sous l'entrée de la cavité. Un énorme tronc de figuier sec est à peine coincé entre la sortie de la galerie et un petit redan de la paroi. Secoué en bas par JY, remué en haut par JCL, celui-ci finit par se détacher et tombe bruyamment au sol. Bien que pratique pour se positionner devant la grotte, il était plus prudent de faire partir ce danger potentiel.

C'est au tour de JY de quitter la canopée en emportant avec lui les précieux échantillons. JCL suit peu après, coupe encore quelques branches et rejoint JY.

Déséquipement rapide et retour vers la piste en longeant une petite falaise dans laquelle une petite alcôve est découverte. Au bout de cette falaise se situent les 2 petits trous visibles depuis la piste. Ceux-ci nécessiteront également un équipement par le haut.

Agapes traditionnelles à l'heure du goûter. Une petite mousse à Ponte Leccia termine agréablement cette 2èmeHaut de page journée mémorable.

 

J+1 : les échantillons sont déposés à la Drac par porteur spécial (JCD), les résultats des datations sont attendus avec impatience d'ici une quinzaine de jours ...

 

 

Dimanche 29 mars 2015

Spéléo interclubs, visite, prospection, première, exploration, topographie, équipement

Grotte des Monoxyles, des Hirondelles, de la Banquette, Lano

 

Participants

ITP : Jean-Claude D., Albert D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronique M., Marie-Pierre R., Marie et Silvain Y.

GCC : Jean-Yves C.

Initié : Rémi R.

 

TPST : 1h00

Photos

 

Quel est l'endroit à la mode en ce moment chez les spéléos insulaires ?

- Lano ?

Oui, mais encore ?

- La grotte de Carpinetto ?

Eh non, c'est la grotte des Monoxyles !

En effet, la falaise qui abrite cette petite grotte fait l'objet d'une 4ème visite depuis le début de l'année. Ce n'est certes pas la grotte en elle-même qui suscite cette soudaine attraction, elle ne présente qu'un développement d'environ cinq mètres, mais c'est son contenu qui attise la curiosité (cf. les précédents comptes rendus) ...

Les spéléos candidats au grade d'Indiana Jones passent avec succès la 1ère épreuve de la journée, celle du changement d'heure. Tout le monde est pratiquement à l'heure et JY n'aura pas longtemps à attendre les Bastiais au Carré d'As de Ponte Leccia.

L'emploi du temps de la journée est chargé, la troupe ne tarde pas et tout le monde se retrouve au bout de la piste. Préparation rapide et montée vers la falaise. Un petit coucou en passant aux abris du Bouc et de Leccia Torta et tous se retrouvent en haut de la falaise.

JCL équipe rapidement la descente comme lors de la dernière visite mais ajoute une corde qui servira de rappel guidé, évitant ainsi aux suivants de jouer les équilibristes sur les branches du chêne à une vingtaine de mètres du sol.

Silvain teste, et approuve cet équipement, il resserrera un peu plus les nœuds. Un à un - la place est limitée - les topi se suivent pour rendre visite au site nonoslogique. Silvain et JCL ne chôment pas et en profitent pour remplacer les plaquettes et mousquetons zicral, laissés en place lors de la dernière visite, par des plaquettes aciers et des maillons rapides. La corde servant de guide est également prolongée et mise à la place de la chute de corde du 1er équipement. Le rab de corde est lové, il sera prolongé vers l'autre galerie lors d'une prochaine séance.

Pendant ce temps JY a pris les devants et a déjà installé une corde pour accéder à une autre ouverture convoitée située en paroi d'une falaise voisine. Faute d'avoir trouvé le perfo, il n'a pu que passer devant le trou. La corde frottant trop, il faut planter des spits.

Il est rejoint par JCL qui a lâchement abandonné le reste de l'équipe, il laisse Silvain sur son arbre perché jouer le guide. Muni de l'outil perforant et performant JY ne tarde pas à installer les amarrages nécessaires pour une descente sans presqu'aucun frottement. Un kit et un protège-corde permettront d'économiser 2 spits.

JY est maintenant devant l'entrée mais un pendule est nécessaire pour entrer dans la cavité. JY plante un nouveau spit dans une position inconfortable car la galerie part en plan fortement incliné. Il profite d'un amarrage naturel à mi-pente pour trouver une position relativement confortable et permettre ainsi à JCL de le rejoindre.

Un passage étroit empêche la progression, JY y met quelques coups de marteau puis passe le relai à JCL, celui-ci continue la désob et arrive à passer l'étroiture grâce à sa minceur légendaire ;-).

Progression rapidement arrêtée, la galerie se termine sur un bouchon de calcite. Un méandre de plafond évoque un creusement d'origine karstique de la galerie.

Evacuation par le bas pour JY, par le haut pour JCL. Marie arrive à temps pour jeter un œil à la cavité, elle déséquipera la nouvelle voie.

Avant de descendre vers les véhicules, Albert accompagne Marie, Silvain, JY et JCL effectuer une visite à la source et à la perte qu'il avait découvert lors d'une précédente visite. L'eau apparait et disparait en quelques dizaines de mètres à la faveur d'une ligne de jonction entre les calcaires et les flyschs (?). Elle participe probablement à l'alimentation de la résurgence de Grotta.

Les estomacs crient famine, le groupe entame la descente. JCL dévie de la trajectoire habituelle et découvre une nouvelle petite cavité. Un boyau d'environ 4 mètres avec une banquette latérale, un coude à droite et 3 mètres plus loin c'est la fin sur colmatage par des concrétionnements. La grotte de la Banquette est ainsi ajoutée à l'inventaire des cavités corses.Haut de page

Marie et JCL font un petit détour par Grotta di Grotta, l'eau sort en abondance de la résurgence.

Regroupement général aux véhicules, les grillades grillent depuis un moment déjà, la routine quoi !

Rustique et crumble terminent les agapes.

Une étape au Carré d'As et retour chacun dans ses pénates.

 

 

Samedi 25 juillet 2015

Spéléo interclubs, initiation, archéo

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

ITP : Anne-Marie A., Michèle C., Albert D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Véronique M.

GCC : Jean-Yves C.

Initiés : Ana Lùcia F., Céline et Franck L., Pascal T.

 

Photos

 

Séquence « archéo »

En quelques semaines d’attente les os ont pris un sacré coup de vieux. Le haut moyen âge c’est du passé, la datation d’une dent a permis de leur faire franchir allègrement la fameuse référence JC (pas les nôtres mais le vrai, LE JC ! ). Les restes retrouvés étaient contemporains des Shang en Chine, les Ramsès finissaient leur règne sous les rayons de Râ en Egypte, et les Mayas ne tarderont pas à pointer le bout de leur nez aux Amériques. Athènes était une ville nouvelle et en Europe c’était déjà le bazar, c’était aux alentours de 1100 avant JC, (soit -3100 avant JCL ;-), une paille quoi !

Comme toujours en recherche scientifique, d’une réponse découlent de nombreuses autres questions. Qui, comment, pourquoi, le travail de recherche ne fait que commencer …

Cette datation a suffisamment intrigué les spécialistes insulaires pour les motiver à se rendre au plus vite sur place pour voir visuellement de visu les choses ! La visite permettra également de préparer l’étude du site et le prélèvement des vestiges découverts.

Chaleur estivale oblige, le rendez-vous est fixé à 8h00 directement au pont de San Lorenzo sur le Golo. Pas moins de 7 véhicules s’y retrouvent ! Conscients de ce gâchis écologique, les vrais archéologues et ceux en herbe se regroupent dans 3 véhicules 4x4. Michèle et Albert feront bande à part presque toute la journée …

En bout de piste chaque « initié » récupère son casque et son baudrier, les ITP/GCC se répartissent le matériel collectif. La température est encore supportable et le pied de la falaise est rapidement atteint. Quelques photos plus tard, la troupe se lance vers le haut de la falaise, c’est la partie la plus pentue du chemin. Un petit coucou en passant devant les grottes du Bouc et de Leccia Torta, et tout le monde se regroupe sur le petit promontoire.

Les initiés sont équipés et briefés par JN et AM pendant que JC et JY se chargent de l’équipement de la descente. La main courante est relevée afin d’éviter un passage de fractio. JY se lance vers la cavité, il assurera la réception des initiés et leur mise en sécurité. JC se chargera de l’installation du descendeur et de l’assurance par le haut.

Ana l’anthropologue et Pascal l’archéologue se lancent successivement dans le vide, ils descendent lentement mais assurément vers le site. Ils se mettent rapidement au travail et procèdent à l’analyse des ossements. JC les a rejoint pour installer une évacuation par le bas mais ils optent, après encouragements, pour une remontée sur corde. C’est au tour de Céline et Franck de descendre, JN s’occupe de l’assurage. Ils découvrent enfin le site et prennent également quelques mesures et photos. Les remontées sur corde d’Ana et Pascal ne les ont pas motivés et ils opteront pour quitter les lieux par le bas. JY ouvre la voie et les réceptionne au pied de la falaise.

JC s’occupe du déséquipement général et tout le monde se retrouve près des 4x4 pour un petit pique-nique et savourer de bonnes bières rafraichissantes …

 

Séquence « recherche de personnes égarées »

Les archéos sont partis, les spéléos finissent de pique-niquer et attendent maintenant le retour de Michèle et Albert. Au fait, ils étaient où les 2 tourtereaux ?

Albert a eu l’intention louable de prospecter RG de la rivière en partant de la passerelle, puis de rejoindre le reste de l’équipe directement aux Monoxyles. Prévoyant, Albert avait mis dans son sac 2 baudriers, 2 casques, 2 combinaisons, un coupe-branches, divers accessoires et une bouteille d’eau, soit une bonne vingtaine de kilos ! Heureusement, leurs affaires de pique-nique sont montées avec le Def.

Aux alentours de 15h00, le reste de l’équipe commence à se poser des questions sur leur situation, quelques appels sont lancés vers la rive opposée, sans réponse. Finalement, ils sont localisés grâce aux portables, l’un sur les hauteurs de Fontana di Grotta, l’autre ailleurs … En effet, le groupe de deux s’est séparé en deux groupes de un ! Si pour Albert la situation n’est pas trop inquiétante puisqu’il pourra être guidé par téléphone vers la source de Linella, puis vers le ravin des Monoxyles et enfin la piste, il en est autrement pour Michèle qui n’est pas localisée précisément. Malgré le déplacement des 4x4 vers le début de la piste menant à Fontana di Grotta, afin de lui servir de repère, Michèle est invisible et elle est maintenant trop lasse pour tenter une descente en évitant les barres rocheuses. En plus, elle souhaite passer la nuit dans le maquis, seulement accompagnée de sa chienne Zilia, mais sans eau ! Solution inacceptable pour le reste de l’équipe. Après concertation JY et JC se décident à partir à sa recherche. Ils prennent le chemin de Fontana di Grotta, passent au-dessus de la falaise, et arrivent finalement à faire une jonction à la voix avec Michèle. Celle-ci est bien plus haute que prévu, sous la crête de la Chapelle Sant'Angelu ! L’égarée est récupérée, réhydratée et alimentée. Zilia a également droit à sa ration d’eau.

Le retour s’effectue tranquillement aux véhicules, Albert a finalement réussi lui aussi à les rejoindre. Soulagement collectif, l’hélicoptère de la sécurité civile a failli être sollicité !Haut de page

Bilan de la prospection : un tas de pierres parallélépipédique ressemblant à un tumulus, un abri sous roche avec un conduit d’où souffle un fort courant d’air froid, un grand porche au plafond orné d’un cheval, pas rose mais noir, et les prospecteurs sont quittes pour une bonne inquiétude !

Pour la peine, les 2 égarés s’acquittent de leur dette à Ponte Leccia par 2 tournées de mousses bien fraiches, enfin !

 

 

Samedi 5 septembre 2015

Spéléo interclubs, équipement

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

ITP : Antoine B., Dominique D., Jean-Claude L., Sophie M., Noël R., Marie-Pierre R., Jean-Philippe S., Alexia S.

GCC : Jean-Yves C.

 

Photos

 

Nouvelle visite aux Monoxyles afin de préparer la descente des objets remaniés. Rendez-vous 8h45 au Carré d’As de Ponte Leccia. Cafés, viennoiseries et c’est parti pour Lano.

On craignait une battue de chasse, et bien elle est en place ! Discussion avec le chasseur en poste en début de piste, les places vont être très limitées au parking terminal. Le maire en poste lui aussi un peu plus loin nous le confirme, il craignait aussi notre venue. Nous persistons et arrivons à caser le Pajero et le Def peu avant la fin de piste.

Les chasseurs sont éparpillés sur le flan de la montagne, aucun ne sera croisé sur le chemin des Monoxyles.

JC équipe, suivi par Anto. Une corde de 30 m est ajoutée pour permettre une évacuation par le bas. Cette fois-ci, elle part directement des 2 amarrages de fin de main courante avec une déviation installée par Anto sur le chêne. JC joue le guide pour ceux qui ne connaissent pas encore les lieux, Dumè remplace Anto, puis c’est au tour de Jean-Phi. Dumè prend ensuite le rôle de guide pour Alexia, Sophie et Nono qui termine la file. Pendant ce temps, JC poursuit l’équipement de la vire jusqu’à la 2ème cavité. Il utilise pour cela deux petites colonnes en place et perce un faux AN à l’entrée de la galerie. Il en profite également pour dégager le dernier tronc d’arbre mort encore coincé sous la cavité. Celui-ci s’écrase au sol dans un grand fracas. Dumè, Nono et JC imaginent comment fixer la corde de la tyrolienne. Finalement, aucun amarrage supplémentaire ne sera nécessaire, ceux de la main courante seront suffisants. JC fait un aller-retour par la corde du bas et en profite pour procéder à un nettoyage de la paroi. Un peu de débroussaillage, un peu d'élagage et encore quelques branches sèches sont jetées en bas de la falaise.

Avant de déséquiper Nono trouve une phalange dans les sédiments juste sous l'entrée de la cavité. Celle-ci rejoint ses copines à l'intérieur.

Pendant ce temps, JY, Anto et Jean-Phi n’ont pas chômé. JY a apporté un lance-amarre, sorte de grande fronde qui permet de lancer un filin permettant à son tour de tirer une corde. L’engin est habituellement utilisé par les élagueurs et par les chiroptérologues pour grimper aux arbres. En quelques jets un filin relie le haut de la falaise et la piste. Le jour J une corde sera installée en tyrolienne, elle permettra une évacuation plus facile et spectaculaire du cercueil et des nonos. Il reste à espérer que le filin ne serve pas entre temps de cible d’entraînement pour les chasseurs !Haut de page

Tout le monde se retrouve à la piste, désertée entre temps par les chasseurs, pour un bon pique-nique.

Après cet agréable moment, Dumè et MP rentrent directement sur Bastia, Alexia et Nono partent vers Ficaja, les autres feront une petite halte au Carré d’As pour une bonne mousse désaltérante.

 

 

Samedi 10 octobre 2015

Spéléo, équipement

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

ITP : Antoine B., Michèle C., Jean-Claude D., Albert D., Dominique D., Valérie D., Jean-Noël D., Noémie G., Jean-Claude L., Marjorie M., Francis M., Véronique M., Pierre-Jean M., Stéphane P., Noël R., Jean-Philippe S., Alexia S., Marie et Silvain Y.

GCC : Jean-Yves C.

 

Photos

 

Rendez-vous matinal à 8h00 au Carré d’As de Ponte Leccia pour un petit café. C’est tôt pour un spéléo, mais déjà tard pour un montagnard :-).

Le but principal de la journée est d’installer une tyrolienne afin de descendre les vestiges directement de la cavité vers la piste. Mister Google Earth donne 179 m de longueur en ligne droite, un dénivelé de 78 m représentant un angle d’environ 25 °. La corde pour la tyrolienne a été livrée, mais sur les 400 m de Dyneema commandées, seul 100 m sont arrivés et un nouveau dispositif est décidé. Un vieux touret de 200 m de corde est dégoté dans la cave d’un vieux spéléo, une tyrolienne mobile basée sur le principe d’un étendoir à linge italien sera installée.

Description du système :

Les 2 cordes de 200 m sont raboutées, ce qui fait une boucle de 400 m.

Un répartiteur est installé au-dessus de la cavité en falaise.

Deux répartiteurs espacés d’environ 3 mètres sont installés juste au-dessus de la piste. Le triangle obtenu évite que les cordes ne s’enroulent l’une autour de l’autre.

Chaque répartiteur est équipé d’une poulie à roulement à billes.

La corde peut ainsi faire des allers-retours et permet ainsi de s’affranchir des cordelettes de freinage et de traction qui se seraient certainement fait un plaisir de s’accrocher aux arbres.

Ça, c’est la théorie, la pratique se révèlera beaucoup plus difficile à mettre en œuvre !

Décrire tout ce qui s’est passé cette journée serait un peu laborieux tellement il s’en est passé des choses, seuls les principaux points seront rapportés.

Tout d’abord l’invitée redoutée, la pluie. La météo annonçait une journée nuageuse avec risque d’ondées, ce fut une suite d’ondées entrecoupées de rares accalmies.

Une équipe est restée en bas pour préparer l’aire de réception. Quelques arbres sont abattus au-dessus de la piste, le terrain est nivelé, des marches sont taillées afin d’y accéder. Deux répartiteurs y sont installés avec chacun une poulie à billes.

La 1ère opération consiste à remplacer le filin posé lors de la dernière visite par une cordelette un peu plus résistante. Une fois posée, on accroche à celle-ci les 100 m de la Dyneema reçue, raboutée aux 96 m de la Dyneema récupérée dans la malle canyon LISC, tout en laissant filer encore la cordelette. Ceci réalisé, la Dyneema traverse la vallée et 200 m de cordelette sont en rabe en haut, ils serviront à assurer le retour avec les cordes. Celles-ci sont alors accrochées à la cordelette, une poulie guidant le tout sur la Dyneema. L'équipe du bas tracte la cordelette tandis que celle du haut la retient juste ce qu'il faut afin de l'empêcher de se poser sur les arbres. Tout ce passe bien pour le quart du parcourt, en effet la cordelette ne supportera pas la présence d’un nœud intermédiaire et cassera au bout d’une cinquantaine de mètres de défilement. Après quelques palabres, il est finalement décidé de tirer directement les cordes avec les Dyneema, tout en maintenant une certaine tension afin que les cordes ne se posent pas sur les arbres. La manip n’était pas gagnée d’avance mais elle a réussi. Les 2 cordes traversent maintenant la vallée du Laninco.

Il reste maintenant à transférer les 2 cordes du haut de la falaise vers la cavité. Là aussi la délicate opération s’est finalement bien passée après avoir installé une corde de transfert amarrée sur un arbre qui passait par là et en la récupérant au niveau de la cavité. Trois spits sont posés au-dessus de la cavité, un répartiteur est installé et la corde est enfin en place après de multiples manips.

Problème, un nœud de jonction est en butée en bas alors que l’autre est à une vingtaine de mètres du haut. Compte-tenu de l’heure et du fait que tout le monde est fatigué et trempé jusqu’aux os, il est décidé d’en rester là et de revenir le lendemain.Haut de page

En bilan de la journée, la tyrolienne mobile est posée, le chemin est balisé et dégagé, l’aire de réception préparée et les tendinites installées.

Débriefing au Carré d’As devant quelques mousses avant retour dans les pénates.

 

 

Dimanche 11 octobre 2015

Spéléo, équipement

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D., Noémie G., Jean-Claude L., Francis M., Stéphane P., Jean-Philippe S., Marie et Silvain Y.

GCC : Jean-Yves C.

Invitée : Béatrice A.

 

Photos

 

Rendez-vous plus raisonnable à 9h30 à Ponte Leccia. La météo annonçait du soleil, il est là ! Après un café pris en terrasse, l’équipe se retrouve rapidement sur site.

Premier problème à régler, l’équilibrage des 2 branches de la tyrolienne. Pour rappel, un des nœuds de raboutage est en butée en bas mais l’autre se trouve à une vingtaine de mètres de la poulie supérieure. Les 2 cordes n’ont pas le même diamètre et donc une élasticité différente, en outre elle ne semble pas avoir la même longueur. Une quinzaine de mètres sont ainsi récupérés sur la plus grande à l’aide d’un tire-fort puis d’une poulie-bloqueur. Les répartiteurs du bas sont modifiés afin de baisser la position de la base du triangle et rendre les manœuvres plus faciles. Quelques branches gênantes sont encore sacrifiées.

Aux jumelles le nœud semble proche de la poulie supérieure. Le coulissement de la corde est difficile et le 1er essai se fera après s’être rassasiés.

Retour aux traditions, le feu est allumé, une table dépliée pour accueillir jambon, saucisson, pâtés, olives, fromages, etc. Quelques brochettes grillées accompagnent le tout.

Une foi repus, les festivités reprennent. JY, Béatrice, les 2 JC, Marie remontent vers les monoxyles tandis que Silvain fera un détour par la grotte de Lano récupérer des capteurs de pression et température. C’est à ce moment que les canyoneurs reviennent de la Petraleccia pour prêter mains fortes à Dumè, Nono, Francis et Jean-Phi restés en bas.

Pendant que Silvain balise le chemin entre le pied de falaise et le chemin de montée, JY descend devant la cavité, Marie et les 2 JC ajoutent 2 spits en fin de main courante afin de rendre le départ plus facile. Le projet de fixer une bande de caoutchouc pour pallier au frottement lors de la descente directe depuis la cavité vers le bas de falaise est abandonné, en raison de la présence d’au moins deux points de frottement et de la complexité pour fixer la lourde bande. Une déviation est installée à la place.

Une corde est installée entre le frêne branlant devant la cavité et le solide chêne qui a servi d’amarrage la veille pour la translation des cordes. L’arbre est maintenant sécurisé et ne risque plus de tomber brusquement lors de l’extraction des sédiments.

Les 1er essais de transfert de la civière ne sont pas concluants. La flèche des cordes est trop importante, la civière bute sur la cime des arbres. Une solution palliative est appliquée en ajoutant du poids sur l’autre branche de la tyro à l’aide d’une corde reliée à celle-ci par une poulie, Anto servant de lest. C’est mieux mais il faudraHaut de page retendre la tyrolienne et égaliser les 2 brins. La civière est laissée en place devant la cavité et tout le monde se retrouve sur la piste.

Débriefing au Carré d’As où, devant de bonnes mousses, il est décidé de revenir le vendredi avant le grand weekend. Quand on aime, on compte pas !

 

 

Vendredi 16 octobre 2015

Spéléo, équipement

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Claude L., Francis M.

 

Photos

 

Dernière journée d’équipement avant le grand weekend archéo. Après le traditionnel café au Carré d’As, la clef du portail est récupérée à l’endroit indiqué par le maire puis l’équipe fait une petite halte au virage où le tuyau d’eau alimentant la commune a été découvert par les grosses pluies. Un périmètre de protection est matérialisé par une rubalise posée tout autour de la zone à protéger. La partie extérieure du virage est également débroussaillée afin de faciliter le passage des véhicules.

L’équipe ne tarde pas à se garer en fin de piste. Deux équipes se constituent, Anto et JCL monteront à la cavité, Dumé, Francis et JCD resteront à l’arrivée de la tyro.

Pendant que Anto et JCL installent une 2ème main courante afin que l’équipe photos/vidéos puisse évoluer sans interférer sur l’équipe archéo, l’équipe du bas réinstalle un palan afin de tendre de nouveau la tyro.

La tension de la corde permet de gagner encore quelques mètres, l’équilibrage entre les 2 brins est pratiquement réalisé, lorsque le mou de corde est en butée en bas, le nœud de jonction n’est plus à une quarantaine de centimètres du haut. Inversement, lorsque le nœud de jonction est en butée en bas, le mou de corde est à 3 mètres du haut ce qui rend impossible d’y accrocher des charges. Ce déséquilibre résiduel est dû en grande partie au poids différent des 2 branches de la tyro. Il n’est pas pris le risque de faire mieux au risque de faire pire. Un essai de largage d’un kit permet de vérifier qu’il arrive bien en bas sans se bloquer sur le trajet. Malgré l’installation d’unHaut de page poulie de freinage, l’arrivée est un peu brutale et nécessitera de rendre ce freinage plus progressif.

L’équipe en reste là, il est indispensable de garder de l’énergie pour les 2 prochains jours.

Casse-croûte à l’heure du gouter puis passage au gite pour se remémorer les lieux. D’ailleurs, Dumè y restera et sera rejoint plus tard par Alexia et Nono.

 

 

Samedi 17 octobre 2015

Spéléo, archéo, exploration

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Albert D., Dominique D., Valérie D., Noémie G., Jean-Claude L., Livio L., Marjorie M., Francis M., Pierre-Jean M., Noël R., Marie-Pierre R., Jean-Philippe S., Alexia S., Alain T., Marie et Silvain Y.

GCC : Jean-Yves C.

Archéos et ITP : Henri B., Sophie C., Ana F., Philippe G., Céline et Franck L., Kewin P., Maxime S., Pascal T.

 

Le grand jour est arrivé.

La présidente et consort se charge de réceptionner Philippe G. à la sortie du port de Bastia. Petite péripétie pour celui-ci, si la galerie du véhicule est bien passée à la montée dans le bateau, celle-ci touchait le plancher supérieur à la descente. Cette particularité lui vaudra de descendre en dernier.

Accueil chaleureux au gite où viennoiseries, canistrelli et boissons chaudes attendent les archéos-spéléos. Marie-Pierre et Alexia, déjà et encore aux fourneaux, confectionnent les paniers repas de la journée aidées par quelques ITP. Les sudistes ne bénéficieront pas de cette bonne mise en condition, le bateau de ceux qui arrivent à Ajaccio accostera plus tard que prévu et ils rejoindront le reste de l’équipe directement sur place en bout de piste. Le maire est déjà là et accueille chaleureusement tout le monde. C’est un si grand moment pour une si petite commune.

Les rôles se répartissent après un petit briefing effectué par les archéos. Alain et Pierre-Jean montent se positionner sur la vire pour préparer les prises de vue. Une autre équipe composée de Philippe, Anto et JCL ira vers la cavité pour étudier s’il est possible d’installer une plateforme devant l’entrée. Marie et Silvain se positionnent au départ de la descente pour assurer le départ des archéos. Jean-Phi affine le balisage et Albert prend son rôle de sherpa à cœur et ajoute encore quelques kilos à son actif. En bas, un petit feu donne un peu de chaleur au reste de l’équipe qui affute ses biceps en vue des rotations de la tyrolienne.

La plateforme ne sera finalement pas posée, le confort apporté serait minime par rapport au temps nécessaire à son installation, et le temps est compté, un certain bateau part à 17h00 …

Ana rejoint le groupe perché, suivi peu après par Henri le restaurateur. La galerie est mitraillée de photos par Philippe, puis par Maxime chargé de la photogrammétrie de la cavité funéraire. Céline complètera l’équipe archéo.

Une troisième main courante est ajoutée légèrement en contrebas de la cavité entre le chêne et le milieu de la première main courante. Un faux AN est ajouté pour la circonstance.

Le premier colis est préparé, les bois sont posés sur la civière, calés par des blocs de mousse découpés sur mesure et protégés par du plastique d’emballage à bulles. La civière entame sa descente, un peu secouée au départ, puis plus progressivement ensuite. Quelques minutes plus tard, la civière arrive à bon port. Les bois sont pris en charge peu de temps après. Ils sont de nouveau emballés dans une caisse en ... bois, prête à être expédiée vers Grenoble pour une opération de sauvegarde.

C’est au tour des ossements d'être pris en charge. C'est l'opération la plus longue, chaque os est emballé méticuleusement par Ana puis calé dans une caisse. Oisifs pendant tout ce temps, les spéléos ne peuvent s'empêcher de lancer quelques boutades provoquant des rires retentissant dans toute la vallée. Tout y passe, « y'a de quoi faire un bon pot-au-feu ce soir » ou du « calva d'os », etc. etc. Faut bien passer le temps !

Pendant ce temps, sur la piste, la France d'en bas constate que comme d'habitude ceux d'en haut n'en ont rien à taper de leurs états d'âme. Beaucoup de bonne humeur en haut, audible sans talkies-walky, mais pas de nouvelle sur le déroulement des opérations et ceux d'en bas, une douzaine, au chômage pour un temps indéterminé (plusieurs heures). Problème de communication, à réfléchir. Comme le chômage c'est pas bon pour le moral, y'a même J-C D qui envisage de repartir. Et Franck L, en bas de la falaise qui commence à douter de l'ardeur au travail des suspendus et les hèle d'un ton de plus en plus impatient. Finalement on se rappelle qu'il faudra des kits pour évacuer du sédiment car les sacs à gravats paraissent trop fragiles, et on se rend compte que même à vide la manipulation de la tyrolienne c'est vraiment bourrin. Il faut compter 4 personnes qui tractent avec des Croll (plus pratiques que les poignées) et un changement des tracteurs tous les 50 mètres. Une fois que ça a démarré, on n'a plus guère arrêté car ca va pas vite.

Toute la journée des habitants de Lano sont venus, probablement tout le village.

Pendant le temps mort de début de journée JY profite de la présence des chômeurs sur la piste pour se faire guider aux talkies-walky au droit de 2 œil de bœuf visibles dans la falaise au dessus du sentier d'accès aux monoxyles. Un petit rappel sur arbre, avec frottement, permet d'accéder à une première galerie, vaguement circulaire, environ 60 cm de diamètre, légèrement remontante sur 5 mètres, puis coude à droite, 2 mètres de galerie de même section mais au 3/4 colmatée par un sédiment terreux. Dommage, la corde s'est détachée de l'entrée de la galerie (coup de pied lors du retour à reculons) et pendouille à 1,5 mètre. Mais le regard des filles témoins sur la piste galvanise JY qui improvise un lasso avec un kit et s'en sort. La deuxième galerie est borgne après 2 mètres.

Retour en haut, tous les os sont enfin emballés et la caisse mortuaire arrivera sans encombre sur la piste en bénéficiant à son tour d’une descente aérienne.

La cadence ne faiblit pas, c’est maintenant au tour des sédiments d’être extraits. Quelques kits bénéficient cette fois-ci d’une descente à toute vitesse sur une des branches de la tyrolienne mobile. Malgré la poulie de freinage l’arrivée est un peu brutale, mais sans conséquence sur la cargaison. Le tamisage s’effectue sur place et tout le monde participe au tri.

Retour en haut pour une nouvelle surprise, c’est en dégageant les sédiments qu’un troisième cercueil apparait aux yeux étonnés des archéos et spéléos. La cavité n’en finit pas de surprendre les inquisiteurs.

Un point est nécessaire, un conseil des archéos est décidé, Franck (*) et Pascal rejoignent les suspendus pour préciser le diagnostic et définir une nouvelle stratégie. C’est ainsi que 10 personnes se trouvent accrochées à la paroi, occupée habituellement par quelques oiseaux. Ceux-ci n’en croient pas leurs yeux.

La journée a déjà été bien remplie, la majeur partie des objectifs du weekend sont atteints, il est décidé d’en rester là pour aujourd’hui.

Descente générale, qui par la « petite » descente, qui par la nouvelle voie équipée en bout de main courante, celle-ci bénéficie d’un beau rappel plein pot de 25 mètres qui vaut le détour. Silvain, descendu en dernier, le fera sous les feux des projecteurs !

Le retour des suspendus jusqu’à la piste se fait à la lueur des casques spéléo. Regroupement général au parking, le matos est entassé pêle-mêle dans les véhicules avant que le convoi ne se mette en branle vers Lano.

Travailleurs d’en haut et chômeurs d’en bas sont accueillis au gîte de L. Vincensini par Marie-Pierre et Alexia, les deux chefs cuistots de la bande, assistées de leurs commis.

Le petit poêle à pétrole de JCL et quelques litres de punch ont vite fait de réchauffer l’atmosphère. Le maire de Lano, sa famille et son adjoint sont invités à se joindre à la bande des archéos et spéléos pour arroser ensemble la réussite de l’opération et pour déguster les cannellonis et le sauté de veau mijoté depuis le matin. Au cours du repas les discussions vont bon train sur les perspectives qui se profilent pour les prochains mois et sur les suites possibles de l’opération à l’issue de cette première journée de travail. Le fiadone qui clôture les agapes est accompagné d’une dégustation de diverses spécialités liquides très appréciées.

L’heure est déjà bien avancée quand chacun prend petit à petit congé pour se retirer dans ses appartements. Une partie des archéologues passera la nuit chez M. le Maire, qui leur a gentiment offert l’hospitalité. Les pensionnaires du gîte quant à eux se répartiront dans les différentes chambres, exercice des plus stratégiques puisqu’il nécessite de bien se renseigner sur les velléités de ronflement de ses compagnons de chambrée.


Haut de page

(*) Franck est coaché par JY pour rejoindre la grotte. Erreur ! Le classique passage du mauvais coté d'un fractio bloque Franck sous l'arbre. N'ayant pas de couteau sous la main, JY défait le nœud de départ amont et libère celui qui alterne les « qu'est ce qu'il faut pas faire pour la science » et les « si c'est un bizutage, c'est interdit ».

Moralité : l'encadrement doit être assuré par des diplômés (minimum initiateur), comme ça en cas de problème c'est la FFS qui a validé les compétences du diplômé qui se débrouille ...


Une autre vision de ceux d'en bas :

La tyrolienne, ou plutôt le système de corde à linge mis en place le week-end précédent fonctionne correctement, mais il valait mieux prévoir une remise en tension de l’ensemble. En effet,  les cordes alourdies par la pluie du we dernier se sont détendues. L’équipe venue sur place le vendredi a bien fait les choses. Sur la plate forme d’arrivée, les répartiteurs on été retendus ainsi que les cordes. Ainsi, les charges ne devraient pas toucher les arbres lors du transport.

Ce samedi matin nous sommes en place, les archéos sont là également. Sur notre poste nous sommes prêts, les radios sont allumées nous attendons les directives de l’équipe qui se trouve au niveau de la grotte, l’attente commence, en attendant nous nous attachons à allumer un feu pour nous réchauffer, il fait frisquet dans ce fond de vallée.  Ce matin le thermomètre indique 3 degrés.

Soudain, la radio crépite, l’équipe du haut nous informe du départ imminent de la première rotation, ça va être à nous de jouer. Il ne faut pas moins de 4 personnes pour mettre en mouvement la « corde à linge », nous installons les bloqueurs sur la corde et, ahanant en rythme nous tirons afin d’amener vers nous le premier colis. Il faut environ 10 minutes et quelques remplacements d’équipiers à la traction pour permettre à la civière d’arriver vers nous. Dans la civière se trouve le cercueil. Sophie et Henri et tous les autres veulent voir. Le sarcophage est creusé dans un tronc d’arbre d’un seul bloc, hormis le couvercle qui se présente sous la forme d’une simple planche. Cette pièce de bois est parfaitement conservée. Nous enlevons la bâche de protection et chacun y va de son interprétation sur la construction et le système de verrouillage du couvercle réalisé par des tenons et des mortaises. Henri nous fait remarquer le travail effectué par l’artisan pour creuser ce tronc d’arbre ; en effet on aperçoit très bien les coups de gouge laissés par l’outil du menuisier funéraire. La corde à linge se remet en route et ce coup ci ce sont les ossements parfaitement emballés dans du plastique bulle qui prennent la voie des airs ; malgré les multiples précautions des personnes exerçant la traction la caisse contenant les restes humains est ballotée.

Enfin elle arrive, décrochée de sa corde, nous la posons délicatement sur le sol. Elle restera fermée. Le système de corde à linge servira encore pour acheminer de nombreux sacs contenant les sédiments prélevés à l’intérieur de la grotte.

Le soleil s’est couché et le crépuscule fait tomber sur nous de la fraicheur et l’humidité du soir, il est temps de plier bagages.

Nous nous replions sur le gite de Prionzu au pont de Lano ou Alexia et Marie-Pierre nous ont précédées pour préparer le repas du soir.

A peine arrivés nous entamons le planteur qui mijotait depuis la veille. Nous savons tous que cette boisson est traitre, mais …Haut de page

Les filles se sont surpassées ; au menu ce soir, beignets de fromage (manfarè, en corse dans le texte) suivis d’un sauté de veau aux olives accompagné de cannelloni au brocciu et blettes, puis le fromage et, pour terminer un succulent fiadone. La soirée s’est poursuivie par quelques échanges de spiritueux intéressants et fruités issus de différentes régions.

Curieusement … personne n’a entamé de partitions musicales et les marmites et autres casseroles n’ont pas été utilisées en guise de djembé.

 

 

Dimanche 18 octobre 2015

Spéléo, archéo

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Albert D., Dominique D., Noémie G., Jean-Claude L., Livio L., Pierre-Jean M., Stéphane P., Noël R., Marie-Pierre R., Jean-Philippe S., Alexia S., Alain T., Marie et Silvain Y.

GCC : Jean-Yves C.

Archéos et ITP : Henri B., Sophie C., Ana F., Philippe G., Céline et Franck L., Kewin P., Maxime S., Pascal T.

 

La nuit a été calme, juste quelques ronflements ont résonné dans la bâtisse. Le réveil a été un peu plus sonore, Dumè le claironne à 7h00 pétantes. L'odeur de café qui se répand lentement attire peu à peu les archéos-spéléos. Les courbatures résiduelles se dissipent tranquillement et les neurones se reconnectent.

Ceux du gite rejoignent ceux de la mairie au bout de la piste vers 9h00. Les équipes ne changent pratiquement pas, les jeunes en haut et les anciens en bas, à peu de chose près !

Non loin de l'itinéraire bis menant aux Monoxyles, Silvain et JCL retrouvent une petite cavité découverte lors de la sortie du 8 mars. Celle-ci est accessible par une courte escalade de quelques mètres et se développe à la faveur d'une faille qui fragmente la petite falaise. Une entrée d'environ 80 cm de section se poursuit en deux lobes d'un mètre.

Ils rejoignent peu de temps après les archéos-spéléos funambules. Par le bas pour JCL en utilisant le P25, il retrouvera d'ailleurs sa clef d'équipement perdue la veille en effectuant un pendule, celle-ci s'est coincée sur une margelle.

Les activités sont moins intenses que la veille, dégagement par strates des sédiments, quelques nouveaux ossements découverts sous le premier cercueil sont extraits méticuleusement. Ensachage, numérotation, Noémie participe activement à ce travail. Le tamisage des sédiments a été effectué en bas, il sera remonté par la tyrolienne et remis en place.

Deux seaux de cailloux sont montés du pied de la falaise, ceux-ci seront posés sur les sédiments afin de les stabiliser et les protéger du vent.

Les archéos décident d'en rester là pour cette campagne de fouille. Les au-revoir se succèdent, les archéos quittent les lieux avec une belle moissons de vestiges. Un long travail d'analyse les attend.

La journée n'est pas finie pour les spéléos, tout doit être déséquipé. Ce sera bien plus rapide que le montage. En 2h00 de temps tout est mis dans le Def. La tyrolienne aura encore servi pour descendre la majeur partie du matériel. Et c'est pas fini, il faut maintenant vider et nettoyer le gite. Là encore une bonne heure sera nécessaire pour tout remettre en état.

Rendez-vous est donné à tout le monde pour jeudi 18h00 au local afin de ranger tout le matériel.


La vision de ceux d'en bas :

Réveil matinal, petit déjeuner et c’est reparti, les mêmes équipes que la veille se constituent. Valérie et Marjorie ne seront pas des nôtres aujourd’hui, Noémie renforcera l’équipe du bas.

La journée commence par un tamisage méticuleux des sédiments de la veille et de nombreux petits os sont retrouvés. Le système de corde à linge sera de nouveau utilisé pour remonter le reste du tamisage dans la cavité. De nombreux aller-retour seront nécessaires pour envoyer les sacs et renvoyer le matériel utilisé dans la grotte.Haut de page Cette dernière journée se termine, et sur les recommandations des archéologues nous procédons au démontage de la tyrolienne-corde à linge.

Il se fait tard, il nous faut retourner au gite pour récupérer nos affaires et nettoyer les lieux.

Le retour sur Bastia se fera de nuit. Le matériel entreposé dans le Defender de Jean-Claude sera rangé jeudi prochain.

 

2016

 

Dimanche 10 janvier 2016

Spéléo interclubs - entrainement, visite technique

Grotta di A Sponda di u Agherognulu - Lano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Mickaël D., Noémie G., Jean-Claude L., Marie et Silvain Y.

  • Initié : Alexandre D.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Accompagnatrice : Nathalie

 

Photos

 

Deux volets pour cette journée :

  • Poursuivre la préparation technique des postulants initiateurs spéléos

  • Accompagner l’entreprise retenue pour la mise en sécurité de la Grotta di A Sponda di u Agherognulu pour mieux définir le type de travaux à effectuer.

Rendez-vous 8h30 à Ceppe puis arrivée ¼ en avance au Carré d’As de Ponte Leccia, Jean-Yves est quand même déjà là.

La journée est ensoleillée, toujours pas de vent, le café est bien apprécié en terrasse.

JC laisse son Def sur le parking et monte à bord du tout nouveau de Marie et Silvain. C’est le même, en un peu mieux … ;-).

Piloté fièrement par Marie, le nouveau Def rejoint le reste de l’équipe en début de piste. Regroupement dans deux 4x4, qui se garent au parking habituel en bout de piste.

Il fait frais dans la vallée, changement rapide et direction la falaise. Anto, Mika et Alex font un détour par le bas de la falaise pour étudier la possibilité de monter le matériel depuis cet endroit.

Répartition des tâches, Marie équipera la voie d’accès à la cavité, Silvain et Anto termineront la voie itinéraire bis, entamée lors de l’installation de la tyrolienne. Le perfo est armé difficilement de sa mèche, il ne reste plus qu’à y enclencher une batterie. Au fait, mais elles sont où les batteries ? Les sacs sont fouillés, nada … Anto se dévoue pour un aller-retour express pour les récupérer dans le Def. Pour des raisons de délicatesse envers la gente féminine on ne dira pas qui les a oubliées ;-)

JC, Mika, Alex, Noémie, et JY suivent Marie et se regroupent devant la cavité pour déterminer quelle technique de fermeture serait la plus efficace, tout en étant la plus discrète et légère possible. La pose d’une vire artificielle de confort est également discutée.

Pendant ce temps, Marie termine l’équipement jusqu’en bas de la falaise. Anto a remplacé Silvain et pointe le bout de ses pieds dans l’embrasure du porche. Deux possibilités s’offrent à lui, continuer tout droit, ou, plus compliqué, rejoindre la vire des Monoxyles. Entrainement pour l’initiateur oblige, c’est cette dernière option qui est choisie. Anto envoie la corde à JC qui l’installe sur 2 spits de « tête de puits » existants. Ceux-ci étant décalés de quelques mètres par rapport à la verticale d’Anto, la progression nécessite une conversion descente-montée sur la boucle de corde. Marie, qui est remontée, suit Anto, récupère 2 mètres de corde dans la boucle, ce qui permet d’atteindre maintenant le bas de la falaise avec la corde de 62 m. JC s’empresse également de tester dans les 2 sens cette nouvelle et sympathique voie aérienne et technique. Celle-ci démarre du gros chêne d’où part la corde qui sécurise le frêne sortant de la cavité. Silvain a planté 2 spits de « tête de puits », vient ensuite le spit déjà en place, puis un autre spit planté par Silvain, puis celui planté par Anto. De là, possibilité de descendre directement en plein pot en bas de la paroi, ou, mais cela nécessite un gros pendule, rejoindre la vire de la Grotta di A Sponda di u Agherognulu.

Marie se charge de déséquiper la nouvelle voie, Anto la voie classique et tout le monde se retrouve au parking. Le maire de Lano est déjà là, une visite à l’entrée de la grotte de Carpinetto est effectuée afin d’étudier de quelle façon la fermeture actuelle pourrait être améliorée …Haut de page

Pendant ce temps, Silvain et JY démarrent le feu pour le pique-nique traditionnel. Celui-ci se termine à la tombée de la nuit en oubliant le Rustique …

Regroupement au local pour Anto, Marie, Mika, Noémie et Silvain pour ranger le matos.

 

 

Samedi 27 février 2016

Etude technique

Lavasina

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Dominique D., Jean-Claude L., Jean-Philippe S.

  • Hôtes : Daniel B. and family

 

Samedi 27 en fin d’après midi et par un temps plus que maussade, nous avons rencontré monsieur Daniel Bertrand, retraité de la société POMA (installateur de remontées mécaniques). Notre objectif de cette rencontre étant de demander à monsieur Bertrand son avis sur notre projet d’installation d’une tyrolienne pour continuer l’évacuation des sédiments de la grotte des monoxyles. Cette tyrolienne serait montée en fixe. Nous présentons également un   montage d’un système « corde à linge » en parallèle qui compléterait l’installation. Cette corde à linge seraitPrésentation du treuil composée de 2 poulies. Une poulie amont au niveau de la grotte et une poulie aval coté piste. Nous présentons cette poulie qui est montée sur un châssis, elle a un diamètre d’environ 30 cm et est  équipée de 2 manivelles pour actionner une cordelette de type Dyneema de diamètre 5,5 mm. Notre présentation du projet est très écoutée par monsieur Bertrand qui avait déjà été contacté par Jean-Philippe. Monsieur Bertrand nous suggère fortement d’équiper la tyrolienne en câble acier qui aura la particularité de bien se tendre et de ne pas avoir de flèche. Pendant la séquence bière et tarte aux pommes, en présence de son épouse et de son fils Cyril, monsieur Bertrand nous fait part de son expérience spéléo sur le continent. Il a été à l’origine de la création de l'Association Spéléo-Vercors dans les années 70 et son acharnement pour ce sport lui a valu de faire partie des inventeurs de nombreux réseaux tel que le POT 2 *. A propos d’inventeur, sa connaissance des câbles acier et son côté Géo Trouvetout lui a permis également de mettre au point de nombreux dispositifs qu’il a breveté pour progresser et explorer des grandes verticales à une époque ou toutes les explorations se faisaient à l’échelle.

Quand nous quittons la famille Bertrand la tempête de vent et de pluie est toujours là. Nous sommes quelquesHaut de page peu perplexes sur la possibilité de revenir continuer la désob à Cast 1. En effet nous craignons que la traversée de l’Aliso soit quelque peu hasardeuse et que la sortie tombe à l’eau. A l’unanimité nous proposons à Jean-Philippe de squatter son atelier dimanche pour effectuer nos premiers essais du système corde à linge. Pas de problème, le rendez vous est transmis par mél pour le lendemain.

 

* Deux petites vidéos relatant une partie des exploits des frères Bertrand sont visibles ici et .

Présentation du ASV ici

 

 

Dimanche 28 février 2016

Spéléo, ateliers techniques  « indoor »

ZI Furiani

 

Participants

  • ITP toute la journée : Michèle C., Jean-Claude D., Albert D., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Jean-Philippe S., Marie et Sylvain Y.

  • ITP l’après midi : Antoine B., Noémie G., Sophie M., Stéphane P.

 

Photos

 

Nous voilà dimanche, dame météo n’était toujours pas de  de notre côté. En effet la tempête de pluie et vent continue de s’abattre sur notre belle région. Jean-Philippe nous ouvre les portes de son atelier et nous voici à la recherche de points d’amarrages pour tendre une mini tyrolienne et installer également un mini système avec les poulies. Après quelques déplacements de tréteaux et transpalettes nous trouvons nos points d’encrage (charpente du toit et presse hydraulique). Nous installons également un atelier avec 2 cordes qui vont servir pour réviser les montées/descentes, conversions et dégagements d’équipiers. Nous n’avons pas trop de difficulté pour tendre la tyro. Par contre pour la poulie cela va être un peu plus compliqué car il faut arriver à tendre la Dynema tout en gardant la verticalité de la poulie. Après quelques tentatives et réglages nous arrivons à installer la cordelette autour de la poulie, cela sans faire de tour mort : conclusion, la cordelette patine autour de la poulie. Au deuxième essai nous effectuons un tour mort qui aura pour effet d’augmenter considérablement l’adhérence, nous y pendons un kit d’une dizaine de kilo, plus Jean-Claude qui freine, nous tournons les manivelles et la charge monte et descend sans problèmes. Apparemment nous sommes sur la bonne voie. Cependant une question se pose : si au cours de la descente ou de la montée et que pour X raisons les préposés au tournage lâchent les manivelles que se passera-t-il ? Il n’y a pas de doute, la charge va prendre de la vitesse. Gros dilemme, comment empêcher cela. Jean-Philippe propose d’installer sur une flasque de la poulie un système de crémaillère avec cliquet anti-retour. Nous cogitons encore et encore quand tout à coup Marie nous propose « pourquoi ne pas mettre un bloqueur sur la Dyneema (on voit qu’elle vient de faire le stage initiateur). Nous testons son idée qui s’avère bien fonctionner. En effet ça marche très bien dans un sens, par contre dans l’autre sens, le bloqueur doit être en position déverrouillée et il faut réagir très vite si on veut bloquer la cordelette. Cependant nous convenons que lors des fouilles, les personnes qui seront à la moulinette devront être très attentives à la manœuvre et être très rapides à déclencher le bloqueur en cas de problème. L’équipage de traction devra être constitué au minimum de 3 personnes et ceux qui seront aux manivelles ne devront les lâcher sous aucun prétexte. Quoi qu’il en soit, on est tous d’accord, il faudra faire des essais sur le terrain et le plus tôt possible car les 2 mois qui viennent vont être très chargés.

Dehors il pleut toujours, heureusement l’appenti devant l’atelier va permettre de préparer (vous avez deviné : le barbecue) Jean-Phi reçoit un coup de fil d’Anto qui lui signale qu’ils viennent (Anto, Noémie et Stéphane) de sortir d’un canyon du côté de Sisco et qu’ils nous rejoignent. Ils ne seront pas là avant 1 heure. Pendant ce temps de notre côté, nous commençons l’apéro et les grillades. Nous en sommes quasiment au fromage lorsque nos troisHaut de page canyonistes arrivent (Ah les fous, si on les payait pour faire çà, ils feraient grève) et se joignent à notre tablée. Au menu : cahouètes, côtes de porc et d’agneau, saucissettes, fromages, pommes de terre au four, désert, café. Ah, ! sans oublier les nectars provenant des divers coteaux de Corse et du continent.

Après les agapes, c’est la reprise des ateliers qui ont envahi l’atelier de Jean-Phi. Puis retour au local pour déposer le matériel et retour au bercail.

 

 

Samedi 16 avril 2016

Spéléo interclubs, tyrolienne

Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Olivier G., Jean-Claude L., Pierre L., Isabelle L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S., Marie et Silvain Y.

  • GCC : Jean-Yves C.

 

Photos

 

Le principal but de la journée est de tester le treuil avec la tyro.

Depuis longtemps JC avait repéré la possibilité de tendre une tyrolienne d’environ 140 mètres pour un dénivelé d’environ 20 m entre la falaise de Tozza et une ancienne carrière située en bord de route.

Petit retour historique en arrière (Samedi 28 janvier 2012), une première tyro plus courte avait été installée et testée sans trop de succès par quelques membres club.

Donc aujourd’hui le rêve de JCL va pouvoir enfin se réaliser. Une fois que tout le monde se retrouve au parking, JCL et Dumé vont tenter d’expliquer le trajet de la tyro et le but de celle-ci : en fait, pour faire simple, nous allons tester en taille réduite l’utilisation du treuil relié à la tyro. Nous allons passer une bonne demi-heure à voir, à scruter, à suggérer par où faire passer la corde à travers un maquis assez dense et peuplé de grands chênes. Il faut reconnaitre que l’engouement du début commence à prendre l’eau et qu’un petit côté sceptique commence à s’installer. Bref après un petit passage à plat de notre moral nous reprenons nos esprits et décidons de former trois groupes.

Le premier composé de Marie, Silvain, JCL et HP vont monter sur le haut de la falaise avec le rouleau de cordelette dyneema qui servira à faire le système corde à linge.

Le deuxième groupe formé par JYC, Pierre, JCD, Marie-Pierre et Wanda vont s’attaquer à la traversée du maquis pour tendre la cordelette. Heureusement que ce frondeur de JYC a toujours son lance pierre avec lui, ce qui nous sera d’une très grande utilité (en effet celui-ci a fortement été reconnue d’utilité publique pour l’installation de la tyro de Lano).

Enfin, le binôme Silvain et Dumé vont s’occuper d’installer les amarrages du bas de la Tyro et de la corde à linge. Pendant que Dumé démaquise le pied de la paroi et aménage succinctement un semblant de passage dans les éboulis, le perceur fou (Silvain) plante les 5 spits nécessaires aux 2 têtes d’amarrages. Puis ils installent les répartiteurs et préparent le treuil et son support.

Bientôt ils sont rejoints par les homo-sangliers qui ont affronté l’épaisse végétation pour leur amener le bout de la cordelette. Jusque-là ça va. Grâce aux talkie-walkie nous pouvons communiquer et nous guider dans les prochaines manips. La cordelette est tendue. Puis, depuis le haut de la falaise JCL et Marie, qui ont également posé 3 spits pour le répartiteur de la tyro plus 2 pour celui de la cordelette, nous envoient sur le brin tendu le reste de la cordelette sur une poulie pour pouvoir réaliser la boucle complète du système corde à linge. A nouveaux les homo-sangliers doivent affronter le maquis, mais ils ont pris l’habitude et tout ce passe très bien. Le treuil est en place, la cordelette tendue avec un tour mort, il ne reste plus qu’à faire monter la corde tyro depuis le bas. Donc nous accrochons la tyro sur la dyneema et, tout en croisant les doigts, nous lançons tout doucement les premiers tours de manivelle et au grand soulagement de l’assistance cela a l’air de bien fonctionner. Cependant un petit doute nous titille ; en effet avec le poids de la corde celle-ci va frotter dans les arbres au risque de se coincer. Nous décidons de mettre un mousqueton environ tous les 15 m sur la cordelette pour éviter la flèche.

Nous sommes confiants de notre manip, la tête de la corde tyro arrive en haut de la falaise, JCL et Marie la récupère et commencent à sortir le premier mousqueton de soutien lorsqu’un GROS GROS doute s’installe dans nos esprits. En effet lorsque nous allons arriver à la fin de la corde du côté bas, on va se retrouver avec des mousquetons encore accrochés sur la dyneema et on ne pourra pas tendre la tyro. Gros dilemme, que faire ? Soit on rembobine en défaisant tous les mousquifs et on refait l’opération. Soit on continue en espérant avoir assez de corde de rabiot (elle fait 200m). Allez soyons fous : on opte pour la deuxième solution. Hélas, mauvais choix ! Lorsque nous arrivons en fin de corde il doit manquer environ un trentaine de mètres pour que les derniers mousqueton arrivent en tête de tyro. Nous sommes un peu dans la m----e*. Comme dirait Hercule Poirot, toutes nos petites cellules grises se mettent en ébullition à la recherche d’une solution ; eurêka : nous allons récupérer et rabouter tous les rataillons de corde, sangle, ficelou qui trainent au pied de la falaise de façon à pouvoir prolonger la tyro des 30 m manquants. Et par miracle lorsque le dernier mousqueton arrive dans les mains de JCL et Marie, Dumé se retrouve au bout du bout du dernier ficelou ; un grand OUF de soulagement se lit sur les visages de tous.

Maintenant il faut retirer tout ce mélimélo en arrière pour pouvoir récupérer le bout de la corde. Ce ne sera pas une mince affaire et la participation de plusieurs paires de bras sera nécessaire. Enfin ça y est !!! La tyro est tendue et la corde à linge en place, il ne reste plus qu’à tester. Cependant il est 14 h 00 et les estomacs crient famine. Tout le monde se retrouve autour du traditionnel bbq au pied de la tour de Tozza. Et comme d’habitude on ne va pas mourir de faim : merguez, saucisses, charcuterie, boulettes, poitrine fumée, fromage, chocolat, panette etc..... Côté œnologie il y aura aussi de quoi tenir tout le repas. 15 h 30, c’est l’heure cruciale (non pas celle de la sieste) mais du test in situ.

La tyro est tendue mais sans plus, on y accroche la civière avec un peu de matériel pour la lester et on lance l’opération. Etant donné que la tyro se trouve au-dessus de la corde à linge mais légèrement décalée, il faut accompagner l’enroulement de la cordelette dans la gorge de la poulie du treuil sur une dizaine de mètres. Il faut également ajuster manuellement l’axe du treuil avec celui de la tyro. Les manivelleurs ne forcent que très peu, et enfin la civière arrive là-haut. Super, tout le monde est soulagé. Il ne reste plus qu’à redescendre la cibière (dixit Albert). On retend tout d’abord la tyro et on fait redescendre, là aussi ça marche. L’essai est concluant à 80 %, cependant cela nous a permis de voir les 20 % ce qu’il faudra éviter lors de l’installation à Lano :

  • Ne pas mettre de mousqueton pour l’anti frottaison des arbres lors du montage de la corde tyro

  • Le test a été fait avec un tour mort sur la poulie du treuil : ce qui a pour conséquence de croiser la cordelette : donc il faudra essayer à Lano sans tour mort

  • La cadence des manivelles ne doit pas être trop rapide et il faudra avoir toujours un œil surHaut de page l’enroulement et l’axe du treuil

  • Il faudra également vérifier tous les jours les serrages de boulons du treuil : les mini vibrations peuvent entraîner leur dé-serrage ainsi que la tension de la tyro et du treuil

  • Il faudra essayer avec une 2ème poulie sur la cordelette en haut de façon à faire un grand triangle et éviter ainsi que la cordelette se croise et que la civière vienne se bloquer entre les 2 brins

* MOUISE

 

Samedi 30 avril 2016

Spéléo interclubs, équipement

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Pierre L., Marie-Pierre R., Marie et Silvain Y.

  • GCC : Jean-Yves C.

 

TPEF (Temps Passé En Falaise) : 6h00

TPDLA (Temps Passé Dans Les Arbres) : 3h00

 

Photos

 

Monoxyles Alias « Intempéri pétie »

Le principal but de la journée est de tendre la tyro et la corde à linge.

Comme d’habitude : rendez-vous au local, récupération de Marie Pierre en route, regroupement au Kré d’As, café, et direction Lano.

 

La montée de la piste réaménagée en partie base se fait sans problème. Cependant pour la dernière partie, il  faudra prévoir une petite séance d’enlèvement de cailloux. Jusque-là la météo est des nôtres, mais au-dessus de la vallée quelques nuages menaçants commencent à se former.

Tout le matériel embarqué dans le Def de Jean-Claude est déchargé au pied de la plateforme de la tyro. Normalement trois équipes de travail vont être constituées. E1 : Jean-Claude, Marie et Anto vont monter à la grotte pour préparer les amarrages de la tyro et de la corde à linge. E2 : Sylvain  Henri-Pierre et Dumé vont faire la même chose au niveau de la plateforme. E3 : JYC, grand Pierre, Wanda et Marie-Pierre vont tenter de récupérer le ficelou laissé dans les arbres après les fouilles de 2015. L’E1 se retrouve au niveau de la galerie et tente de guider depuis le haut l’E3 qui a commencé sa galère de récupération dans le maquis. En effet elle doit grimper aux arbres pour décrocher le ficelou. L’E2 spite pour l’arrivée de la tyro et nivelle un replat pour le treuil. Pour l’instant pas de problème particulier mis à part un bourgeonnement inquiétant dans le ciel. L’E3 après avoir récupéré la ficelle rejoint la piste et commence la tension. Ça vient tout doucement, quand tout à coup : Splinnnnnnnnnnn.......... plus rien, plus de tension : apparemment le ficelou a cassé. P----n, il faut tout recommencer (hé oui comme le jour de la première installation en 2015). Heureusement que JYC a toujours sa redoutable fronde avec lui pour recommencer quasiment à zéro la mise en place du ficelou. Le voilà reparti avec Pierre vers le pied de la falaise. Anto redescend du trou également vers le pied de la paroi pour tenter de retrouver l’endroit où a eu lieu la rupture. Et pour agrémenter tout cela voilà que les premières gouttes font leur apparition. L’humidité se faisant ressentir Marie-Pierre et Wanda allument un petit feu. Sur la plateforme d’arrivée l’avancement du chantier est en bonne voie. Le répartiteur de la tyro est en place, les amarrages du treuil également. Pendant ce temps l’E2 doit encore une fois affronter la canopée (dixit JYC) et après quelques tirs frondaux et moultes montées descentes dans les arbres, agrémentées par les averses qui se sont invitées sans notre consentement, arrive enfin à amener le ficelou sur la piste. Yes !!!, il ne reste plus qu’à tendre celui-ci et procéder à la suite des opérations. Malgré la pluie Marie-Pierre et Wanda ont préparé les grillades et ouvert une bouteille pour remonter le moral des troupes. Jean-Claude et Marie sont installés sur leur balcon et attendent les instructions. Heureusement qu’ils ont prévu de quoi casser la croûte car l’heure tourne et il est un peu plus de 14 h 00. JYC doit nous quitter car un bateau à destination du continent l’attend. Pour protéger de la pluie les installations du bas, nous tendons un petite bâche au-dessus du treuil. Nous ferons également la même chose sur la piste pour nous protéger de la pluie.

Maintenant nous allons passer aux choses sérieuses. Tout d’abord faire monter 2 dyneema de 100 m raboutées par le ficelou qui sera tracté depuis le haut par Marie et Jean-Claude. Ensuite accrocher en double au bout de ces 2 dyneema la dyneema de 400 m. Ces 2 opérations se déroulent sans encombre majeur. La corde à linge est mise en place en haut avec 2 poulies.

Maintenant il faut faire monter la corde tyro. Pour cela nous mettons en place le treuil, nous installons la corde à linge sans tour mort sur le tambour d’enroulement, amarrons et alignons l’ensemble. Puis vient le moment de vérité : nous accrochons la tête de la tyro sur la dyneema, puis top départ : au fur et à mesure que les manivelleurs tournent, nous aidons la corde stockée dans une caisse plastique à se dévider. Grosso modo les 100 premiers mètres se déroulent sans problème. Et lorsque le bout de la tyro arrive au niveau du versant opposé, la flèche de la tyro prend de l’ampleur et on est obligé de la tendre légèrement pour qu’elle passe au-dessus des arbres. Le fait de tendre la tyro plus la pluie a pour effet de rendre celle-ci un peu plus lourde et on doit forcer sur le treuil. Étant donné que celui-ci n’est pas fixé définitivement, il a tendance à se décaler ce qui entraîne 3 déraillements que nous remettrons rapidement en place. L’extrémité de la tyro se retrouve dans nos mains, mais l’autre bout n’arrive pas encore à celles de Jean-Claude et Marie, que faire ??????????? Nous tractons dans un premier temps sur le treuil pour reprendre un peu de mou sur la flèche, mais malgré nos efforts on est trop court et là-haut ils estiment manquer encore une vingtaine de mètres (la corde de 200m ne ferait-elle pas 200 m ou la distance entre la grotte et la plateforme fait plus de 180 m comme estimé ??). Après réflexions et un peu de ras le bol nous allons rabouter une 20 mètres à la tyro pour que celle-ci atteignent la grotte immergée dans le brouillard. Voilà c’est chose faite. Le binôme d’en haut fixe la tyro sur un demi cab largable et garde 5 mètres de sécurité. En bas on retend vers le répartiteur, mais au bout d’un moment il faut se rendre à l’évidence ; il manque environ 15/20 mètres pour arriver aux amarrages. Malgré l’installation acrobatique d’un palan par Anto et notre meilleure volonté nous n’arrivons pas à récupérer le mou nécessaire. Nous sommes obligés d’abdiquer provisoirement : en effet la pluie froide nous a pénétré jusqu’aux os, le moral est en baisse et l’heure très avancée (19h05) ne nous laissera pas le temps de finir. D’autant plus que nous nous apercevons que nous aurons du mal à récupérer la civière. En effet avec la tension et la pente, la tyro va se retrouver à plus de 1,50 m au-dessus du treuil. Nous décidons d’arrêter là pour aujourd’hui. Nous demandons aux locataires du haut de redescendre. Nous démontons toute notre installation et nous laissons en place : la dyneema + la tyro + le répartiteur. Malgré nos péripéties, il y a un point positif : le fait que les cordes soient en place pour la prochaine séance c’est déjà beaucoup.

Donc pour la session du 14 mai voilà à peu près ce qui nous attend : (liste non exhaustive).

Refaire l’amarrage du bas de la tyrolienne –  Retendre la tyro - forte probabilité de déplacer le treuil – aménager unHaut de page sentier de confort pour permettre aux personnels de monter et descendre à la grotte pendant un dizaine de jours – enlever également les cailloux gênants sur le haut de la piste (10 jours d’aller-retour pour les 4x4).

Il faut également rajouter tout l’équipement interne du porche : vires + mains courantes+ margelle de confort + cordes d’accès et tous les imprévus de dernière minute.

Donc avis aux bonnes volontés pour le 14 mai …

 

 

Samedi 14 mai 2016

Spéléo interclubs, équipement

Grotte des Monoxyles ou Grotte de Laninca ou Grotta di A Sponda di u Agherognulu, Lano

 

Participants

  • ITP : Jérôme A., Antoine B., Wanda C., Michael D., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck L., Noël R., Jean-Philippe S., Alexia S.-B., Philippe V., Marie et Silvain Y.

  • GCC : Jean-Yves C.

 

TPEF (temps passé en falaise) : 6h00

Photos

 

Ce samedi c’était la deuxième journée de préparation de l’opération de fouilles de la grotte des Monoxyles.

Le rendez-vous était à 8h au local. Le matériel soigneusement préparé jeudi dernier par Dumé et Jean-Claude est de suite chargé dans le Def. Avant de partir, Dumé nous prépare un petit café accompagné des désormais traditionnelles viennoiseries achetées à Pietranera.

Le convoi se met ensuite en route pour une arrivée au compte-gouttes au Carré d’As où Jean-Yves et Franck sont déjà en terrasse. Fifi, qui patientait dans sa voiture, fait bientôt son apparition. On est tout content de pouvoir échanger avec Franck sur l’organisation de la semaine de fouilles, cela rend les choses encore plus concrètes.

Après ce dernier café, direction Lano. On se regroupe au départ de la piste où l’on retrouve Jérôme, son C15 et la clé du portail. Déchargement du matériel devant la plateforme de la tyrolienne. Le soleil est au rendez-vous. On est méfiant car la dernière fois ça s’est gâté dans la journée, mais on savoure.

Le programme de la journée est chargé :

  • Modifier l’amarrage du bas de la tyrolienne : en l’état il est trop haut. Le baisser devrait permettre de gagner quelques mètres et peut-être ainsi éviter le raboutage avec la corde de 20m et de faciliter le chargement ;

  • Du coup, modifier l’emplacement du treuil. Il faut également décroiser la cordelette ;

  • Aménager la plateforme ;

  • Installer les cordes de progression d’accès à la cavité ainsi que les 3 mains-courantes devant le trou ;

  • Baliser et démaquiser le chemin d’accès à la falaise ;

  • Arranger la partie haute de la piste.

Après quelques échanges sur les méthodes qui seront mises en œuvre, on se divise en plusieurs groupes :

  • Jean-Claude, Silvain, Marie montent à la cavité pour l’équipement. Franck les accompagne pour faire du repérage en pied de falaise pour voir si l’installation d’un poste de tri des sédiments est vraiment réalisable ;

  • Anto, Mika, Jérôme et Fifi s’attaquent à l’aménagement et au balisage du chemin. Fifi montera ensuite à la cavité pour aider à l’équipement ;

  • Dumé, Wanda, Henri-Pierre et Jean-Philippe restent sur la plateforme pour l’aménagement de la tyro ;

  • Jean-Yves le cantonnier s’attaque à la piste.

Nono et Alexia arriveront bientôt pour renforcer l’équipe plateforme du bas.

Pour l’équipe du bas le but de la journée va être de retendre la tyrolienne. En effet la dernière fois (30 avril) nous nous étions retrouvés avec l’amarrage trop haut et la corde trop courte. La principale difficulté de l’opération va être de trouver la bonne hauteur pour l’amarrage et en tenant compte également qu’il va falloir installer en dessous de la tyro le treuil de traction et sans que l’un gêne la manipulation de l’autre. Après plusieurs hypothèses et simulations nous arrivons à trouver le meilleur trajet et le meilleur endroit pour accrocher le répartiteur de la tyro. Nous allons utiliser 2 spits de la moulinette de la dernière fois + 1 spit que va planter Henry-Pierre. Le nouvel emplacement va cependant demander un assez important terrassement. En effet pour pouvoir récupérer la civière nous devons rallonger la plate-forme de réception d’environ 1 mètre. Ce qui demande la mise en  place d’un mur de soutènement et d’un nivellement pour un meilleur confort. Ce premier chantier terminé, nous allons procéder à la tension de la tyro. Pour cela nous allons mettre en place un bloqueur sur la corde porteuse. A ce bloqueur nous accrochons une corde reliée à un palan pour reprendre la tension. Tension, vous avez dit tension hé bien vous allez la faire cette satanée tension. En effet, nous allons utiliser nos petits bras musclés pour tirer dessus. Nous allons nous y mettre à trois et tirer de toutes nos forces. Mais comme cela a été dit dans le compte rendu du 30 avril, la tyro ne semble pas faire 200 m et nous avions été obligés de rajouter une corde de 20 mètres pour arriver à tendre la corde. Tout doucement mais alors tout doucement le raccordement se rapproche de l’amarrage. Plus que 5/6 mètres, mais on n’arrive plus à reprendre le mou. Nous demandons alors très poliment à l’équipe du haut de nous donner le peu de réserve (5 m) qu’ils ont là-haut. Avec leur meilleure volonté ils ne peuvent que nous attribuer 4 m. Nous allons redoubler d’efforts et enfin, enfin, enfin récupérer le bout du bout de la tyro. Par précaution nous gardons en réserve la corde de 20 m accrochée au cas ou.... Anto et Mika qui étaient partis avec Philippe pour tracer et aménager le sentier nous rejoignent. Mika étête 2 arbres pour fluidifier le passage de la tyro.   

PAUSE BBC (comme d’Habib)

Maintenant il va falloir installer le treuil. Nous présentons celui-ci sous la tyro de façon à l’aligner au mieux. Nous plantons 2 nouveaux spits pour l’amarrage des sangles sur le rocher. Nous mettons en place le support et nous haubanons l’ensemble. La dyneema est tendue, les boulons sont resserrés et contrôlés. Tout semble parfait et nous procédons à un premier essai sur une quinzaine de mètres. Cela a l’air de bien fonctionner. Maintenant le moment tant attendu arrive. En effet nous allons faire l’essai avec la civière. Pour la mettre en place sur la tyro il faudra jouer un peu les acrobates, mais tout doucement nous trouvons la combine et on y arrive. TOP départ pour la montée, c’est parti Franck et Jérôme sont à la manivelle et en un peu moins de 5 minutes la civière arrive dans les bras de Marie. Cependant l’accrochage de celle-ci vient se prendre dans la corde qui assure un arbre bancal. Jean-Claude nous demande de changer l’accroche sur l’autre brin de la dyneema. Nous redescendons la civière, effectuons le changement d’accroche et la renvoyons avec une petite surprise à l’intérieur. En effet jeudi dernier la présidente avait offert le muscat pétillant pour son anniversaire, donc du coup nous glissons un très beau gâteau d’anniv dans la civière et nous demandons à Marie de récupérer le « lest » qu’il y a l’intérieur. Avec le changement d’accroche la civière passe sans problème. La civière est décrochée et amarrée à l’intérieur du porche. Puis un énorme « MERCI » accompagné du traditionnel « joyeux anniversaire » résonne dans la vallée.Haut de page

Apparemment tout semble prêt pour les fouilles, il va falloir peaufiner quelques détails. Franck est satisfait du chantier. Anto, Mika ont prévu (coté professionnel) de revenir le lendemain pour  visualiser l’installation de la plate-forme de l’entrée de la grotte. Marie et Sylvain vont se joindre à la sortie avec Marie Pierre et peut être Isa pour visiter la grotte aux monox. Et à signaler : pour une fois la météo a été des nôtres (mis à part quelques gouttes passagères).

L’équipe balisage se met rapidement à l’œuvre tandis que Jean-Claude et Franck rejoignent le pied de falaise pour discuter de l’éventuel atelier de tri. Silvain et Marie les retrouvent ensuite sur le plateau. Après enkitage du matériel, Silvain attaque l’équipement de la voie de progression classique de la cavité. Jean-Claude, Marie et Fifi suivent et le rejoignent dans le porche. On a pris soin d’amener avec nous quelques victuailles donc avant toute chose, on s’installe pour un pique-nique aérien.

C’est donc sur la digestion qu’on attaque les choses sérieuses : équipement de la suite de la voie d’accès qui mène au pied de falaise pour Silvain, mise en place de la main courante supérieure et de la deuxième voie d’accès au pied de falaise par Marie, équipement des mains-courantes intermédiaires et inférieures par Jean-Claude. On utilise autant que possible les plaquettes cœur inox ainsi que des maillons rapides plutôt que les mousquetons du club. Au final quelques mousquetons et plaquettes club seront malgré tout utilisés.

Bilan des cordes en place :

  • Une 40m pour l’équipement de la main courante du plateau + la descente jusqu’au porche de la cavité (ça tombe pile-poil nickel) ;

  • Une 28m pour l’équipement de la descente « classique » jusqu’au pied de falaise ;

  • Une 40m pour l’équipement de la main courante haute + la descente jusqu’au pied de falaise à l’extrémité droite du porche (ça tombe pile-poil nickel également) ;

  • Une 20m pour équiper la main courante en position intermédiaire + la petite main courante en position basse (la corde fait ainsi un aller-retour de la droite vers la gauche puis repart vers la droite pour la main courante basse).

Jean-Claude, Marie, Silvain et Fifi testeront la deuxième voie d’accès au pied de falaise pour le plaisir du plein-pot et de la vue. Une fois tout ceci installé, l’équipe est au chômage technique et propose donc aux clients du peuple d’en bas qui ne sont encore jamais venus voir la cavité d’en profiter pour nous rendre une petite visite. Wanda se porte volontaire et ne tarde pas à nous rejoindre, assistée de Fifi qui l’attendait sur le plateau. Après le carré de chocolat de bienvenue elle prend le temps de contempler les 3100 ans d’histoire qui s’ouvrent devant nous, parcourt les mains courantes, s’offre une petite descente au pied de falaise puis remontée au porche.

Pendant ce temps, Mika et Anto montent le groupe électrogène en pied de falaise. Ils en auront besoin la semaine prochaine pour installer la plateforme de confort dans le porche de la cavité.

L’atelier du bas de la tyro a terminé ses manips, un premier test de transit avec la civière peut être effectué. Le test est réussi, la civière (vide) monte sans problème. Cependant, le point de jonction des deux bouts de la cordelette sur lequel a été amarrée la civière est situé sur le brin de droite de la cordelette lorsque l’on regarde vers la falaise. Cette configuration ne permet pas à la civière de monter complètement en haut de la tyro car elle vient buter contre la corde de sécurisation de l’arbre qui passe entre le brin de cordelette de droite et la corde porteuse. La civière est donc redescendue et le peuple d’en bas effectue la manip pour faire passer le nœud de jonction de la cordelette à gauche (toujours en regardant vers la falaise). Un deuxième test est donc effectué dans cette nouvelle configuration et se révèle satisfaisant. Cependant, à l’arrivée de la civière en haut, le peuple d’en bas nous alerte sur son décrochage, nous devons être prudents et faire attention à la maintenir horizontale. Ah ? Et pourquoi donc ? Nous auraient-ils planqué quelques binouzes ? Une bouteille de vin mal fermée ? La civière est finalement décrochée, non sans mal car l’ouverture des mousquetons avait été placée vers le bas et qu’ils étaient reliés par une cordelette. Se souvenir donc qu’il est plus pratique de les placer avec l’ouverture vers le haut pour ne pas avoir à les faire tourner ou ne pas les relier par une cordelette. Une fois la civière décrochée et sécurisée, Marie farfouille un peu pour trouver ce qu’ils ont bien pu y cacher. Et quelle ne fut pas sa surprise et sa joie quand elle tomba sur un gros gâteau au chocolat annoté « Joyeux anniversaire Marie » ! Effectivement il aurait été dommage de trop incliner la civière, le gâteau aurait été ratatiné ! C’est donc avec délectation qu’un goûter aérien s’improvise là-haut. Comme tout a été parfaitement organisé par Mika et Anto, un deuxième gâteau a été prévu pour l’atelier du bas pour une dégustation simultanée ! Merci les copains ! 

Avant de quitter le porche, un test tyrolienne en libre est effectué avec un kit plein de cordes. Ce test est également concluant, le système de freinage mis en place en bas a parfaitement fonctionné et le kit arrive tranquillement en bas, sans gros fracas.

Une fois rassasiés et les tests effectués, toute l’équipe du peuple d’en haut évacue le porche. Silvain « mouline » Marie vers le bas qui tient son précieux gâteau d’anniversaire dans les bras. Jean-Claude descend également en pied de falaise. Wanda, Fifi et Silvain remontent vers le plateau.

Retour sur la piste par le sentier soigneusement balisé et nettoyé. Marie souffle ses bougies et ouvre une dernière bouteille de rouge, à défaut de pétillant, pour trinquer avec tout le monde. On n’a pas tous les jours 30 ans……..Haut de page

On quitte la piste sur les coups de 20h après cette grosse journée efficace. Tout est fin prêt pour recevoir les archéologues dans une semaine. Franck repart vers Ajaccio, Jean-Yves vers Altiani, Nono et Alexia partent en week-end sur la Balagne, Jérôme reste sur Lano et les autres repartent vers Bastia. Il est 22h quand le matériel est réintégré au local.

 

Dimanche 15 mai 2016

Spéléologie, équipement 

Grotte des Monoxyles (ou de Laninca), Lano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michael D., Isabelle L., Marie-Pierre R., Marie et Silvain Y.

 

Photos

 

Quoi de mieux pour une sortie éclair qu’un jour d’orage ? Cette virée à Lano restera surement comme la plus rapide de l’histoire du club. L’objectif de la journée était d’amener sur site le matériel nécessaire à la confection de la plateforme qui sera installée dans le porche pendant l’opération Monoxyles. Anto et Mika voulaient également faire un peu de repérage pour préparer le montage de la plateforme prévu la semaine prochaine. Isa et M.P. quant-à-elles désiraient rendre une dernière visite à nos ancêtres avant qu’ils ne quittent définitivement leur nid douillet.

Mais la météo en aura décidé autrement. Déjà à Bastia, le transfert de la grille et des 4 madriers du camion de Corsica Intervention sur la galerie du Def de Marie et Silvain se fait à la faveur d’une accalmie sous un cielHaut de page menaçant. Sur la route la pluie reprend de plus belle, de telle sorte que nous arrivons au pied de la tyro sous un crachin dru et continu.

Malgré la motivation de Marie-Pierre qui parie sur une amélioration des conditions météo, il est décidé à l’unanimité (-1) d’opérer un repli stratégique vers le Carré d’As où nous pourrons nous restaurer au chaud et au sec.

Le retour à Bastia se fera sur les coups de 16h.

 

Samedi 21 au dimanche 29 mai 2016

Spéléo-archéo, « Opération Monoxyles »

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

Archéos (en gras ITP) : Gaël B., Laurent B., Jean-Baptiste C., Anne-Gaëlle C., Patrice C., Audrey E., Ana F., Philippe G., Céline et Franck L., Elise M., Kewin P., Régis P., Bénédicte Q., Pascal T., Juan.

ITP : Jérôme A., Antoine B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Michaël D., Albert D., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Olivier G., Noémie G., Jean-Claude L., Pierre L., Isabelle L., Véronique M., Pierre-Jean M., Stéphane P., Jérôme R., Antonia R., Noël R., Marie-Pierre R., Jean-Philippe S., Alexia S., Jean-Pierre V., Philippe V., Marie et Silvain Y.

GCC : Jean-Yves C.

 

TPST : une soixantaine d'heures cumulées

Photos

Article Settimana

Article Corse Matin (Web)

 

C'est certainement la plus grande opération à laquelle l'association a été impliquée. En comptant les archéos-ITP, 37 membres sur 64 y ont participé ! Une expérience unique et inoubliable pour la plupart, qu'ils soient archéos ou spéléos !

Une main courante a été tenue durant toute la campagne de fouilles. Elle essaie de relater de la façon la plus stricte possible le déroulé de l'opération. Quoi de mieux que celle-ci pour relater heure après heure le déroulement de cette aventure, malgré quelques dérapages ...

 

Samedi 21 mai 2016 :

Après un rendez-vous des troupes spéléos à 8h30 au local de Montesoro, direction vers le gite de Lano avec les bénévoles (Alexia S., Antoine B., Jean-Claude L.M., Jean-Philippe S., Marie G., Michaël D., Noël R., Pierre L., Silvain Y., Stéphane P.) et matériels à la rencontre des archéos (Franck L, Céline et Antoine L., Philippe G., Patrice C.) et Jean-Yves C. Rapide installation des affaires au gite avant de remonter dans les véhicules pour rejoindre le lieu du chantier. Seule la courageuse Alexia fera la route et la piste en VTT pour monter jusqu’au chantier depuis le gite.

Midi : Installation du PC et du pique-nique sur la piste à proximité de la « Dumette à pédale » et face à la falaise aux monoxyles vers où la tyro est tendue depuis plusieurs jours.  Après un convivial repas sous la yourte de l’ensemble des intervenants, les choses sérieuses vont commencer, et chacun se dirige vers le lieu et l’activité qui nécessite ses compétences. Pour les uns (peuple d’en haut), ce sera la plateforme en flanc de falaise où se situe la grotte aux trouvailles, pour les autres (peuple d’en bas) ce sera les « ateliers » aux abords du PC. Soit à la zone de tamisage et tri des sédiments agréablement aménagée grâce au passage de la pelle mécanique de la commune et  à des tables et chaises que viendra nous amener M. le Maire de Lano (Pierre Leschi), soit à la manœuvre de la Dumette pour les allers-retours sur la tyro, soit à des petits ateliers de confort comme la construction d’un barbecue en pierres sèches.

Et l’après-midi se déroulera au rythme des sacs de sédiments extraits de la grotte, envoyés rapidement par la tyro, triés minutieusement par les tamis et yeux affutés des archéos et bénévoles venus en renforts. A propos de renforts, notons l’arrivée en fin d’après-midi de Bénédicte (archéo) avec Marie-Pierre R. qui l’a récupérée à l’aéroport, et d’Elise et Gaël (archéos) et leurs enfants .

Déjà 20h, il est temps de redescendre au gite pour une bonne douche et un petit apéro qui durera jusqu’à l’heure du diner vers 21h30. Le repas sera plus vite envoyé que les tisanes tardives qui suivront et mènerons certains à un couché au-delà de minuit.

 

Dimanche 22 mai 2016 :Haut de page

Nuit plus ou moins calme et réparatrice, suivi d’un copieux petit déjeuner au gite pour les uns, rapide pour les autres, et à peine 7h50 que les premiers véhicules repartent à l’assaut du chantier avec à leur bord des esprits motivés et pleins d’espoirs de nouvelles découvertes.

8h05 : arrivée sur site, reprise du tri.

9h05 : Philippe G. est déjà en poste à la cavité pour diriger les manœuvre et mouvements des troupes. Patrice C. est également le premier sur le chantier des fouilles, avec l’encadrement de nos spéléos Jean-Claude L.M., Marie G. et Silvain Y. pour la gestion de l’accès des divers intervenants à la passerelle et à la grotte le long de la falaise.

9h45 : Philippe G. a installé le dispositif de positionnement en X-Y dans la cavité.

10h20 : Bénédicte et Elise se rendent à leur tour sur la plateforme pour découvrir ce site merveilleux. Accompagnées de Marie-Pierre R. qui profite également de cet excellent point de vue sous les flashs de Marie et Silvain qui mitraillent tout ce qui bouge (à défaut de ne pouvoir encore à cette heure mitrailler ceux qui ne bougent plus depuis très très longtemps…)

Midi : Arrivé du casse-croûte, ainsi que de Gaël avec les enfants au PC, où le barbecue est rapidement allumé et inauguré. Le peuple d’en haut restant sur leur perchoir, les victuailles leurs seront acheminées par la tyro.

14h : Arrivée au PC de M. le Maire, Jérôme A. (adjoint au maire et membre ITP) et Jean-Pierre V. pour le café.

15h : L’équipe du peuple d’en bas s’interroge sur la date de 1950 comme référence départ des datations au Carbone14 (c’est en fait la date de découverte de cette méthode de datation, toujours utilisée de nos jours).

15h15 : Arrivée de Jérôme sur la plateforme, suivi par le retour d’Elise (partie faire une petite commission).

15h30 : Retour au PC de M. le Maire parti faire un tour au pied de la falaise.

15h45 : Retour de Jérôme au PC, sain et sauf, après ses acrobaties aériennes pour accéder à la plateforme.

16h20 : Arrivée de Jean-Pierre V. sur la plateforme.

16h50 : Albert est descendu au porche.

16h56 : Arrivée de Laurent B.

17h20 : Alors qu’Alexia descend tout en douceur vers la plateforme sous l’œil de Marie qui va l’accueillir, la pelle mécanique de la commune quitte le PC sous une haie d’honneur  (ou yourte d’honneur), et dans le vacarme de ses lourdes chenilles descendant lentement la piste.

19h20 : Après avoir bien pris soin de plier et bien attacher les bâches du poste tyro puis verrouiller la Dumette pour la nuit, car un grand vent est annoncé pour le lendemain, Grand Pierre rejoint des participants de l’équipe d’en haut, s’apprête à quitter lui aussi le chantier pour rejoindre le gite.

 

Lundi 23 mai 2016 : Haut de page

Météo défavorable (grand vent)

8h54 : Les baudriers d’Elise et Bénédicte sont récupérés par Marie à la montée. Le dernier sac de petits os est à la fouille (Anne-Gaëlle, Kéwin, Marie-Pierre, Bénédicte, Elise).

9h00 : 1ère descente sur la grotte. Le vent s’est mis à souffler fort, très fort.

Equipe du haut : Silvain, Marie, Jean-Claude, Philippe, Céline et Audrey (Mme la conservatrice).

9h17 : Anne-Gaëlle, Kéwin, Bénédicte, Elise partent en prospection.

Il fait froid, vivement le soleil !

Equipe du bas : Jean-Yves, Marie-Pierre, Jean-Pierre et le pic-épeiche !

9h49 : 1er sac bloqué sur la tyro !!! Celui-ci a été ralenti par le frottement sur un brin de cordelette poussé par le vent.

9h55 : récupération du sac après maintes techniques et élucubrations diverses. Finalement, il suffisait d’accrocher un mousqueton entre la tyro et la cordelette, puis de faire tourner celle-ci jusqu’à ce que le mousqueton pousse le kit.

10h00 : Régis (club spéléo du Vercors) et Jean-Baptiste montent pour la topographie.

10h05 : Audrey déclare forfait pour descendre à la grotte.

10h14 : « Marie a fait une bêtise », cri sorti de la grotte. Encore un objet qui tombe …

10h20 : 2ème sac arrivé à 100 km/h !

10h24 : Audrey y est ! Par le bas, elle préfère monter.

10h30 : arrivée de Jean-Noël, Véronique, Oscar.

12h00 : tempesta di ventu ! Les conditions deviennent boréales en haut depuis que le soleil ne réchauffe plus les suspendus de ses rayons. Des vêtements supplémentaires y sont envoyés par la tyro mais ça caille quand même ! Heureusement que des besoins naturels imposent des montées et descentes, ou l’inverse !

De 10h00 à 14h00 : standby en bas, en haut les topographes installent leur système.

16h31 : le vent a freiné le secrétariat …

Laurent redescend de la grotte.

10h00 à 13h20 : Kewin a prospecté le Bocca al Pruno, amont de la grotte, Cima al Cuccu, Chapelle San Angelu, Cima di l’Ortele, arrivée à Lano.

Traces d’habitat à Cime al Cuccu.

Vers 16h00 : les topographes sont descendus à leur fourgon technique.

Tamisage sans découverte sur pelotes de réjection.

16h38 : retour du chien de Jean-Noël.

 

Mardi 24 mai 2016 :Haut de page

8h56 : Il n’y a plus de vent ce matin, le soleil est revenu aussi radieux qu’aux premiers jours, et la grotte est déjà investie par les premiers cavernicoles pendant qu’au PC, Audrey et Bénédicte préparent le coffre/cadre « Jean-Phi » et les énormes rouleaux papier bulles, de mousses, et film alimentaire, qui devront monter jusqu’à la grotte pour servir à encadrer en toute sécurité la cuve (monoxyle) qu’il faudra délicatement redescendre par la tyro jusqu’au PC.

Kewin prévoit d’aller faire dans la journée une prospection sur un mamelon surplombant le ravin du Castelluciu.

L’équipe d’en haut ce compose de Philippe, Patrice, Laurent, Marie et Silvain.

9h52 : Anne-Gaëlle a dû être « livrée » avant 10h sur la plateforme par une « moulinette » gérée par Silvain, car trop émue par le panorama pour y accéder seule.

10h : Pierre-Jean rattrapant Grand Pierre devant le gite, y fait un arrêt express entre deux clients, et lui confie sa Go Pro et ses consignes, alors que Philippe V. et Antonia, pour leur part, continuent de rouler tout doucement vers Lano, en essayant de ne pas trop se tromper de route…

10h30 : Arrivée d’Olivier G. au PC à pied, et Grand Pierre en 4X4, faute de coordination, où il y a cette matinée beaucoup de monde (Franck, Céline, Elise, Régis, Audrey, Antoine, Jean-Claude, Henri-Pierre, Wanda, …)

11h00 : Après l’extraction de la grotte d’un magnifique crâne, Anne-Gaëlle est toute admirative en le tenant entre ses petites mains comblées. S’en suit un emballage en règle de ce dernier dans du papier bulles et caisse, où logera également un demi-coxal.

11h30 : Pendant une très lente arrivée au PC par la tyro de cette délicate cargaison (crâne et demi-coxal) avec consigne de ne pas ouvrir la caisse, en haut Olivier G. et Grand Pierre font une brève visite de courtoisie aux travailleurs cavernicoles afférés à leurs tâches quotidiennes et parfois exceptionnelles.

12h37 : La civière est installée sur la tyro, ce qui présage un prochain évènement important, la descente d’une pièce de grand format… Ne pas dire « cercueil », sinon gage à la clé ! Erreur !!! c’est la « planche » qu’on attend.

12h47 : La civière, une fois son chargement bien arrimé, descend lentement le long de la tyro, mais à l’intérieur ce n’est pas encore la cuve (d’un monoxyle) mais une planche de couverture.

13h00 : Dès l’arrivée au PC dans la civière, la planche est aussitôt prise en charge par Audrey pour un reconditionnement en règle.

13h15 : Après toute ses émotions matinales, Anne-Gaëlle est redescendue par Marie comme un sac de patates, ou plutôt un simple kit, longée à son baudrier.

Entre temps étaient arrivés sur le site Noémie, Michaël et son père (Alex), ainsi que Philippe et Antonia qui avaient fait un petit détour routier à un carrefour avec certainement trop de panneaux indicateurs…

C’est pour eux, sauf Antonia avec son avant-bras dans le plâtre, l’occasion d’aller faire un tour du côté de la falaise et rendre visite aux travailleurs d’en haut qui vont prendre une pause.

13h30 à 14h30 : Pause déjeuner pour tous.

14h40 : Alors que Kewin et Jean-Pierre V. (arrivé un peu plus tôt avec M le Maire), partent faire de la prospection vers le ravin du Castelucciu, Anne-Gaëlle revient du bas de la falaise pas encore remise de toutes ses émotions matinales, tant par le crâne qu’elle a tenu entre ces petites mains que par ces acrobaties sur cordes qui l’ont tant enthousiasmée, qu’elle serait ravie de refaire une partie de moulinette avec Silvain à la manœuvre. Mais on l’empêche de repartir car en bas on a besoin de sa présence, et qu’elle garde les pieds sur terre.

14h50 : Pendant que Gaël et Jean-Claude L.M. partent pour la cavité rejoindre l’équipe du matin, au tamisage on découvre un fragment de vertèbre issu d’un des sacs de sédiments reçu avant la pause repas.

15h05 : En haut la fouille a repris

15h06 : en bas, Anne-Gaëlle continue d’être séduite, mais cette fois par le bassin de l’adolescent découvert le matin et qu’elle trouve en excellent état de conservation.

15h10 : Anne-Gaëlle (tjrs !) déclare quelle est une femme « courageuse » (et qu’il ne faut pas déformer ses propos sur le cahier de la main courante).

15h45 : Pour passer le temps, Grand Pierre refait des essais de film sur la tyro avec sa mini « Go Pro » fixée à son casque, après une réparation de fortune la veille avec un cure dent.

16h10 : début de descente de Gaël vers la grotte de l’Acherògnulu.

16h20 : Un nouveau sac de sédiment dévale la tyro, pressé de rejoindre le centre de tamisage, et chauffant à blanc le maillon « rapide » qui lui permet de glisser sur la corde de la tyro.

16h40 : Le père de Michaël (Alex) quitte le site.

17h05 : Sous les discrètes sonorités émises par quelques dégazages de Jean-Claude D.B., Elise quitte le site pour rejoindre le gite, et certains témoins (fiables ??) diront avec un bel inconnu, profitant que Gaël, son époux, est sur la plateforme…

17h15 : M. le Maire revient nous faire une visite, soucieux de suivre l’avancée des travaux, et des découvertes, bien sûr !

17h30 : Encore un sac de sédiment qui dévale la tyro, pressé lui aussi de rejoindre le centre de tamisage.

17h51 : La civière lourdement chargée du coffre/cadre « Jean-Phi », de mousses diverses, de kits vides, et film alimentaire est acheminée par la tyro jusqu’à la grotte. Mais Grand Pierre, galant homme, laisse sa place à la manivelle de la Dumette à Audrey qui va pouvoir tester ces biceps avec l’aide de Jean-Claude D.B. à l’autre manivelle. Cette fois, un nouvel grand évènement se prépare là-haut en cette fin de journée pourtant déjà riche en découvertes et émotions.

18h00 : Jean-Baptiste revient de sa tournée topographique des abords de la falaise, et continue de faire quelques mesures depuis le PC.

18h15 : Alors que Michaël, Noémie, Philippe V. et Antonia quittent le site, Audrey court jusqu’au pied de la falaise, en moins de 10mn, pour amener une visseuse à Philippe qui en a besoin pour la mise en sécurité et confort de la cuve (monoxyle) dans le cadre « Jean-Phi », avant de pouvoir positionner l’ensemble sur la civière.

19h45 : Après bien des soins pour emballer cette cuve et la fixer en toute sécurité sur la civière, sous le regard bienveillant de Franck qui est monté superviser cette mise en « six bières », cette dernière commence son très lent parcours de descente le long de la tyro.

20h00 : Il aura fallu 15mn et 200 très lents tours de manivelles à Grand Pierre et Jean-Claude D.B. pour retenir ce lourd chargement sur la tyro en évitant que les manivelles de la Dumette ne s’emballent, et ainsi permettre à la civière une arrivée tout en douceur, où elle sera prise en charge par les nombreux bras présents, sous les crépitements des flashes de circonstances, pour être déposée à nouveau aux bons soins d’Audrey qui effectuera un nouveau reconditionnement dans un énorme coffre.

20h15 : Cet énorme coffre est mis et attaché dans le 4X4 de M. le Maire qui aura la lourde responsabilité d’acheminer ce précieux chargement le long de la piste et la route qui mène jusqu’à son village où il sera stocké pour la nuit dans un endroit sûr.

20h30 : Après une journée particulièrement bien rempli, il est temps de ranger un peu les affaires et quitter le chantier pour rejoindre le gite.

21h00 : Arrivées échelonnées au gite pour une rapide douche et un petit apéro, les deux bien mérités.

22h00 : Les convives affamés sont attablés et en attendant l’arrivée du plat chaud, se goinfrent de pain et des nombreux pâtés présents.

 

Mercredi 25 Mai 2016 :Haut de page

Le petit déjeuner traîne un peu, mais les équipes arrivent en tir groupé au PC du chantier de 8h30 à 8h40, et à la grotte de 9h20 à 9h40. Pas d’infos sur ceux qui seront monopolisés au village pour travailler sur la cuve déposée pour la circonstance dans l’église communale.

10h25 : Petite séquence émotion pour Jean-Claude L.M. qui retourne jusqu’au fond de « SA » grotte admirer son évolution depuis son dernier passage.

10h30 : A la grotte, une petite pause croissant, amenés par la tyro, pour les 5 moins actifs, pendant que Bénédicte continue de travailler allongée sur sa planche inconfortable.

10h45 : Retour de Franck au PC, après sa visite à l’église où s’affairent les petites mains délicates d’Audrey, Anne-Gaëlle, Patrice (Oui, délicates aussi), et autres… sur la cuve afin d’en analyser tout son contenu en détails.

10h50 : Alors qu’arrive sur la tyro, pour être inspecté par une équipe tamisage réduite, le dernier sac de sédiments de l’US9 (avec ou sans vestiges ?), clôturant ainsi cet US ; en haut c’est séance photographies du plan de fin de cet US9.

11h10 : Depuis quelques minutes, malgré une très légère brise ascendante le long de la falaise, on peut apercevoir Jean-Claude L.M. se battre avec une énorme bâche qu’il souhaiterait fixer contre la paroi afin de diminuer les effets de frottement de la corde de descente vers la passerelle.

12h40 à 13h30 : Pause déjeuner pour tous (Haut et Bas), sans oublier de finir par de bonnes panettes après ces pauvres sandwiches quotidiens.

13h40 : Café tyro pour le haut, et café normal en bas, à défaut de café expresso.

14h : Reprise du « boulot », tant en haut par Bénédicte qui joue les dentistes en nous trouvant une incisive, qu’en bas en tamisant encore et encore, sans toutefois trouver ni or ni argent ni bijoux divers… et le comble, pas même de bronze, alors que ces résidants « datant » de la fin de l’âge de bronze auraient pu garder avec eux quelques « souvenirs »… ;-)

14h25 : Arrivée sur la tyro d’un sac de sédiment particulièrement lourd, englobant à la fois le nouvel US10 et l’ancien US6.

14h26 : En haut Bénédicte découvre le sommet d’un second crâne et de son pinceau délicat le peigne comme s’il lui restait encore des cheveux, pour en dégager les tempes, mais trouve autour d’autres ossements.

14h52 : Tous les autres « petits » ossements sont acheminés très lentement par la tyro jusqu’au PC où ils sont pris en charge par l’équipe compétente.

15h30 : Dans la grotte la pression monte au fur et à mesure que Bénédicte dégage ce second crâne et découvre encore d’autres ossements plus gros, et sur la passerelle on essaie de se détendre comme un peu, à l’image de Marie qui fait des étirements en regardant l’horizon avec la tête à l’envers comme un best jumper au moment de s’élancer dans le vide.

15h30 :  M. le Maire revient nous faire une visite de courtoisie.

16h00 : Stéphane ayant rejoint la passerelle, en profite pour aller jeter un coup d’œil aux dernières trouvailles de Bénédicte, et tenir un peu compagnie à nos spéléos en service depuis plusieurs jours, Jean-Claude L.M., Marie et Silvain.

16h40 : M. le Maire repart.

17h05 : Arrivée sur la tyro d’un sac de sédiment encore lourd, mais uniquement de l’US10.

17h45 : Jean-Claude D.B. quitte le site et la Dumette pour rejoindre Bastia jusqu’à samedi.

18h10 : Jean-Baptiste et Kewin de l’équipe topo, ainsi que Franck et Elise de l’équipe tamisage partent du PC, accompagnés par Jean-Pierre, pour aller à l’église faire quelques photos.

18h15 : Grand Pierre se retrouve seul au PC et à la manœuvre de la Dumette au cas ou un besoin montant ou descendant de la tyro soit nécessaire pour l’équipe d’en haut où travaille toujours Bénédicte dans la grotte, sous la supervision de Philippe, et avec l’assistance technique de nos spéléos Jean-Claude L.M., Marie, Silvain et également Stéphane resté sur la passerelle plutôt peu fréquentée cet après-midi-là.

18h21 : coucher du soleil derrière la « falaise ».

18h30 : Pendant que l’équipe d’en haut quitte peu à peu leur donjon pour rejoindre Grand Pierre au PC, arrive sur la tyro (en moulinette) divers matos et kits, avant la mise  l’arrêt pour la nuit de cette dernière beaucoup plus tôt que d’habitude.

19h00 : Grand Pierre refait une nouvelle fois ses calculs de l’après-midi avec les données fournis par le topographe Jean-Baptiste C. (entre la grotte, la falaise et la Dumette : Distance 187m, Elévation 72m), et en déduit que la longueur de la tyro est bien de 200m avec une pente de 38%. Qui confirment la mesure qu’il avait effectué dès le samedi avec les jumelles de M. le Maire comportant un lasermètre grandes distances.

19h05 : Pourtant Jean-Claude L.M. ne mesure que 20°, soit 36% de pente, au clinomètre, et reste très sceptique sur la distance donnée par Grand Pierre car la corde de la tyro n’est pas censée mesurer autant, mais plutôt 185 à 190m maxi… (NDLR : les 200 m sont probables en tenant compte avec l’élasticité de la corde)

19h10 : Tout le monde quitte le site pour rejoindre l’église et les personnes qui y sont déjà présentes, afin de voir la cuve entièrement dégagée et écouter les premières observations de Patrice.

19h30 : On se retrouve tous à l’église, où nous attend également M. le Maire et son épouse, pour admirer cette cuve et l’étrange objet quelle contient, et écouter les premières observations de Patrice.

19h40 : Départ de l’église pour rejoindre notre gite plus tôt qu’à l’accoutumée.

20h30 : Apéro

21h30 : Dîner

22h30 : Ce soir le dessert n’est pas immédiatement suivi des tisanes habituelles, mais d’une soirée musicale improvisée, que les talents de Régis et Franck, rendra mémorable et nous touchera tous, malgré les paupières lourdes et la fatigue qui se lisait sur la plupart des visages. Et si le lendemain 8h nous n’avions pas eu de nouveau rendez-vous avec  notre chantier, les rappels de ces artistes auraient duré toute la nuit tant leurs répertoires et leurs interprétations comblaient nos oreilles et l’espace entre ces dernières. Merci Régis et Franck !

 

Jeudi 26 Mai 2016 :Haut de page

8h30 : Déjà arrivés au PC les équipes Technique Spéléo (Jean-Claude L.M., Marie, Silvain), équipe Topo (Jean-Baptiste, Kewin), équipe Archéo Grotte (Philippe, Elise), équipe Archéo Tamisage (Franck, Bénédicte), « équipe » Tyro (Grand Pierre seul).

8h50 : Les équipes déjà formées quittent le PC. Equipe Archéo Grotte (Philippe, Elise) et équipe Technique Spéléo (Marie, Silvain) vers la grotte ; équipe Topo (Jean-Baptiste, Kewin) vers le plateau et la chapelle ; les autres « bricolent » au PC.

9h10 : Arrivée au PC d’Isabelle L, permettant à Grand Pierre de ne pas rester seul à la manœuvre de la tyro.

9h30 : Jean-Claude L.M., après avoir bien préparé tout son matos pour installer un balancier juste au-dessus de la plateforme, quitte le PC. Ce balancier servira, avec la technique du contrepoids, à nettement faciliter l’ascension de Franck (ou n’importe qui d’autre) vers la plateforme depuis le bas de la falaise.

10h15 : Pendant qu’Elise a repris les soigneux coups de pinceau sur le crâne découvert la veille par Bénédicte, et sous la vigilance de Philippe ; Silvain et Marie tentent des essais de déplacement avant/arrière de la Go Pro de Pierre-Jean M sur la tyro au départ de la grotte.

10h20 : Jean-Claude L.M. a rejoint la passerelle et laisse Marie commencer l’atelier balancier.

10h30 : Marie nous fait de jolis petits trous au marteau à spit en plafond de paroi, mais sans lunettes de protection c’est toutes les minuscules poussières qui viennent se déposer dans ses jolis yeux, surtout lorsque elle oublie de les fermer au moment de souffler dans les trous avant d’y introduire le spit. Marie, souviens-toi de Ghisoni.

10h50 : Depuis la grotte, envoie d’un lourd sac de sédiment (US10) en moulinette sur la tyro.

11h00 : Wanda et Henri-Pierre arrivent au PC, alors que repart un villageois (frère de M. le Maire) arrivé ½ heure plus tôt.

11h45 : Elise met à jour de nouveaux ossements (longs) avec de délicats coups de pinceau.

11h50 : Silvain a remplacé Marie pour finaliser l’atelier balancier au-dessus de la passerelle.

12h00 : Au PC, Franck allume le barbecue en prévision de nous faire quelques savoureuses grillades.

12h30 : Jean-Claude L.M., Silvain et Marie testent les deux brins du balancier en attendant l’arrivée du repas de midi.

12h50 : Céline, Juan, Gaël et les enfants arrivent au PC avec les repas.

13h00 : Le balancier est testé en configuration classique avec contrepoids (Marie), régulateur (Silvain) et « victime » (Jean-Claude L.M.). Essai concluant.

13h05 : De nouveaux archéos arrivent au PC (Pascal T +Ana + Vanina + Ghjasippina).

13h10 : Les saucisses grillent lentement mais sûrement en dégageant une odeur qui aiguise nos appétits et nous fait languir.

13h25 : Un sac de sédiment (US10) dévale la tyro en quelques secondes pour être confié au tamisage.

13h35 : Les repas (froid + chaud) sont mis en kit avec le café et envoyés par tyro vers le peuple d’en haut. C’est la pause déjeuner pour tous.

14h25 : Repas terminés et café dégusté, c’est déjà le reprise des chantiers. Bénédicte part vers la grotte pour remplacer Elise à la fouille des derniers ossements en cours.

14h30 :  Un autre sac de sédiment (US10), accompagnée de la poubelle déjeuner, et envoyé sur tyro pour une réception en moulinette au PC.

14h40 : Au pied de la falaise, c’est Bénédicte qui montera en premier par la voie du chêne, suivie par Franck.

15h00 : Ana ne souhaitant pas profiter de la technique trop facile « contrepoids », elle décide de monter seule avec ses bloqueurs, et après 10 mn d’effort, elle arrivera aussi à la passerelle.

15h15 : Elise quitte la passerelle et descend en rappel, vite fait, bien fait, le long de la falaise.

15h20 : Philippe en fait tout autant avec autant d’aisance et facilité.

16h05 : Départ de Céline du PC pour aller chercher Patrice resté depuis le matin à l’église du village.

16h10 : Départ de Jean-Claude L.M. vers son domicile de Biguglia, retour prévu vendredi matin.

16h20 : Départ de Pascal, Ana et Vanina.

16h30 : L’essai du talkie-walkie pris par Céline à l’église est concluant jusqu’à la grotte, mais vers le PC le son est affaibli.

16h45 : Encore un sac de sédiment (US10) qui dévale la tyro en quelques secondes pour être confié au tamisage.

16h46 : Retour au PC de Céline avec Patrice depuis l’église.

17h30 : Essai vidéo sur partie basse de la tyro de la Go Pro de Pierre-Jean en mode -180° pour fixation extérieure sur kit adapté. OK.

18h30 : Avant de partir vers la grotte, Céline nous confie un lot de serviettes et plaids pour les envoyer dans un kit par tyro à la grotte, afin qu’ils servent à protéger pour la nuit la zone de fouille riche en ossements apparents. Départ Céline vers la grotte.

19h10 : la zone de fouille protégée, toute l’équipe d’en haut quitte le chantier pour redescendre au PC.

19h30 : Toutes les équipes quittent le PC pour rejoindre le gite et se détendre de cette bonne journée.

20h40 : L’apéro s’achève et tout le monde s’apprête à passer à table pour diner.

23h15 : Pour sublimer le dessert précédemment englouti, Régis nous fait entendre le son d’un instrument à corde bizarre, posé sur ces genoux, mais qui dans ses mains laisse l’assistance sans voix.

 

Vendredi 27 Mai 2016 :Haut de page

7h30 : Jean-Yves est arrivé au gite pour le petit déjeuner commun, mais ce n’est pas les croissants qu’il nous a amené, il s’agit de sacs de sables (et du Bio svp !) pour un volume de 4 fois 20 litres (sachant que la densité d’un sable sec assez fin varie de 1,7 à 1,9 cela nous fait facilement 35kg par sac). Ce sable servira à recouvrir la zone de fouille afin de la stabiliser et la protéger jusqu’à la prochaine opération qui devrait probablement être reprogrammée dans un an.

Comme vous venez à l’instant de le comprendre, tous ces jours passés n’ont pas été suffisants pour achever ce chantier de fouille, et la semaine s’achevant il faut prévoir sa clôture dans les meilleures conditions pour le retrouver intact lors de la prochaine « Opération Monoxyles à Lano » (cf le titre de ce Compte Rendu).

8h00 : Après avoir chargés les sacs de sable, et Isabelle, dans le Duster, Grand Pierre reprend la route (et piste) vers le chantier ; rapidement suivi des autres véhicules et équipes diverses qui se dirigent également vers le PC, voire l’église du village pour certains.

8h15 : Arrivé au PC, déchargement rapide des sacs de sables avant que les autres véhicules arrivent, et demi-tour au parking.

8h20 : Les véhicules des renforts arrivent au PC. L’équipe Technique Spéléo (Jean-Claude L.M., Marie, Silvain), l’équipe Tamisage (Franck, Céline, Juan, Elise), l’équipe Archéo Grotte (Patrice, Ghjasippina).

8h25 : Franck repart pour rejoindre l’équipe des Pratiquants de l’église du village de Lano, mais ne sera pas assidu à toutes les messes car il fera plusieurs allers-retours vers le PC.

8h30 : Arrivés au PC des renforts pour l’équipe Archéo Grotte (Philippe, Bénédicte).

9h30 : Envoi sur tyro vers grotte de l’énorme valise du matos Topo ainsi que quelques litres d’eau pour bien alourdir encore la charge et permettre de stabiliser la Go Pro de Pierre-Jean fixée sur l’un des kits en mode vidéo enclenché. Mais avec la dernière vieille poulie de m… dispo en bas, le frottement augmente les angles d’inclinaison entre traction AV/AR et décuple les dandinements de progressions lentes ou très lentes.

9h40 : Arrivée lente à la passerelle de la grotte des kits, et changement de la poulie (beaucoup plus performante) par Silvain pour refaire quelques essais vidéo sur tyro plus fluides, avec moins d’efforts de frottement et d’angles d’inclinaison entre arrivée et départ.

9h45 : Pendant que Silvain fait quelques réglages et ajustements des prises de vue vidéo sur tyro, Jean Yves arrive au PC avec son Nemo (pas 4X4 !), et Ghjasippina est parvenue, pas très rassurée, sur la passerelle où elle ne manque pas de souvent vérifier qu’elle y est toujours bien accrochée avec ses longes.

10h00 : Franck revient au PC, mais accompagné d’une délégation de 4 personnes du SRA (2 femmes et 2 hommes). Joseph Cesari, l’ancien conservateur, est parmi eux.

10h10 : Fin des essais vidéo sur tyro entre Silvain et Grand Pierre, car la récréation est finie et les travailleurs ont besoin d’outils pour continuer leur job.

11h00 : Après l’accord exceptionnel d’une imminente autorité, l’envoi sur tyro vers le peuple d’en haut d’un paquet de canistrelli et d’une (pas deux !) bière (avec alcool) bien fraîche est effectué avec la plus grande prudence, mais pas trop lentement afin que les chauds rayons du soleil n’altère pas l’état initial de la marchandise, et que cette dernière ne désaltère plus leurs bénéficiaires.

11h10 : Arrivée au PC de Marie-Pierre, et de 4 autres personnes (1 femme et 3 hommes) dont Morgane Quilichini et Jeannot Filippi journaliste et photographe de Corse Matin.

11h30 : Arrivée au PC d’une personne clé dans ce dispositif logistique/technique. A savoir, l’inventeur et concepteur de la Dumette, qui n’est autre que notre célèbre Dumè, et dont les milliers de tours de manivelle quotidiens de son génial engin ont grandement facilité les échanges d’objets divers et variés entre le PC et la grotte et vice versa.

11h45 : Arrivée au PC de M. le Maire, toujours fidèle à ses régulières visites de courtoisie, malgré toutes ses obligations d’élu.

12h20 : Arrivés des casse-croûtes traditionnels du midi avec Jean-Baptiste, Gaël et les enfants.

12h25 : Départ vers la grotte de Jean-Yves et Jean-Baptiste accompagnés des journalistes.

12h30 : Arrivée au PC de deux autres personnes (villageois ?).

13h00 : Envoi sur tyro vers grotte de 10 rations repas et de petits outillages, puis en bas pause déjeuner au PC pour tous les présents.

13h30 : après avoir « monté » la journaliste en technique contrepoids, interview détendue de la présidente des topi (Marie) et des inventeurs de la grotte (Jean-Claude L.M. et Jean-Yves C.) par la journaliste de Corse Matin sur la passerelle face à l’entrée de la grotte déjà devenue célèbre avant la parution de l’article qu’elle préparera.

13h45 : Au PC la pause déjeuner est déjà terminée, mais qu’en est-il en haut ?? Sachant qu’une dépêche nous annonce que Patrice serait toujours tout au fond de la grotte avec une journaliste particulièrement charmante, et qui s’intéresse beaucoup à lui et ne cesse de lui poser des questions… mais sur quoi donc encore ??

14h20 : Grand Pierre a besoin de gros bras à la manivelle face à lui car les charges à monter à la grotte ce début d’après-midi vont être plus importantes et surtout vont se succéder car il y a maintenant les 4 sacs d’environ 25kg de sable chacun à monter. Franck s’y colle, et pour une première prise en main de la manivelle forme un excellent binôme car en moins de 5mn le kit avec ce premier sac est réceptionné en haut par Silvain.

14h30 : Fort de ce premier succès si « facile », un second kit est rapidement rempli d’un autre sac de sable, mais Grand Pierre méfiant sur l’état de ce seul vieux kit dispo en bas ne préfère pas le suspendre à la poulie de la tyro par sa vieille sangle et ne se sert de cette dernière que pour la traction par la cordelette dyneema haute.

14h35 : A peine 5mn après de tours de manivelle, toujours en binôme avec Franck, le chargement arrive en butée en haut. Mais au moment où Silvain veut le récupérer, la vieille sangle de traction de cet ancêtre kit, bloquée contre la corde de maintien de l’arbre de la falaise où se tient Silvain, se rompt brutalement. Silvain n’ayant même pas eu le temps de sécuriser l’arrivage (longe derrière la poulie) ni se saisir de ce dernier, n’a que le temps de lancer un MAYDAY sur le talkie-walkie placé juste sous sa bouche. L’alerte retentie dans le talkie-walkie de Grand Pierre qui se précipite de l’autre côté de la Dumette, où se sont réfugiés Franck et les rares auditeurs à proximité, mais pas pour se mettre à l’abri d’un impact imminent, uniquement pour tenter de mettre très très rapidement en place un frein de charge en mode urgence afin de sensiblement diminuer le terrible choc que fera une masse de 25kg arrivant à plus de 100 km/h.

Peine perdue, la corde du frein de charge avait été trop enroulée autour d’un arbuste et comme le temps défile aussi vite que la vitesse du kit en pleine accélération sur la tyro grâce à une poulie haute performance, l’angoisse sera de courte durée pour les témoins directs car Grand Pierre n’aura pas le temps de mettre en œuvre quoi que ce soit et juste au moment où il tourne la tête vers la Dumette, celle-ci se prend de plein fouet dans un bruit terrifiant le lourd kit qui se sectionne net et laisse échapper son contenu dans un formidable halo de sable tout autour d’elle après avoir fait un bond en arrière, mais dont les sangles de maintien ayant résisté, lui ont permis de ne pas se disloquer. C’est tout juste si le pied arrière amovible du châssis c’est cintré et l’ensemble légèrement désaxé par rapport à son azimut et horizontale initial. Non seulement notre Dumè nous a conçu là un bien bel engin redoutablement efficace et pratique, mais de plus il est particulièrement très solide, et son « gémissement » au moment du choc n’entravera en rien ses performances encore à venir. Merci Dumè !

14h45 : Après avoir rassuré par talkie-walkie Silvain, et tous les gens d’en haut ainsi que tous les auditeurs qui n’ont pas été témoins directs mais ont convergé vers la zone d’impact, sur le nombre de victime à 0 et les dégâts matériels insignifiants par rapport aux circonstances encourues, on a ramassé avec Franck le plus gros du sable répandu à terre pour le mettre au fond d’un des kits récents réceptionnés quelques instants avant l’impact et qui venaient de nous être retournés par Silvain. En plus de cette dizaine de kg de sable au fond de ce solide kit, un autre sac de sable y sera introduit, portant ainsi la masse de ce kit à environ 35kg. Franck, malgré les émotions des minutes précédentes, restera en binôme à la manivelle face à Grand Pierre pour monter à Silvain ce lourd chargement, qui lui arrivera sans encombre à bonne destination quelques minutes plus tard.

15h00 : Retour au PC de la journaliste et du photographe, accompagnés par Jean Yves et Dumè qui en profiteront pour grignoter quelques sandwichs car pas eu le temps en haut.

15h05 : Depuis la grotte, Silvain charge la tyro de divers kits et de la grosse valise avec le matos Topo, pour une descente lente sur moulinette vers le PC.

15h25 : Le dernier sac de sable est mis dans un kit solide, et ce dernier sur la tyro pour être acheminé jusqu’à la grotte. Mais, peut-être pour adoucir les précédentes émotions, et sous l’autorité compétente présente, un litre de Pietra (presque fraîche) est rajoutée à la charge initiale. Franck a suffisamment tourné la manivelle avec Grand Pierre pour monter des sacs de sable et laisse sa place pour les 100 premiers tours à Dumè qui a son tour (sans jeu de mots) laissera la place à Jean-Yves pour les 100 tours suivants. Et permettra quelques minutes plus tard à la bière d’être vidée au fond des gosiers plus vite que le sable au fond de la grotte.

16h15 : Pendant que Dumè inspecte encore l’état de sa création après le choc subit et réajuste les très légers désaxes induits, l’équipe Tamisage déplace son atelier au pied de la falaise pour des raisons logistiques de proximité avec la grotte.

16h20 : Silvain descend le long de la falaise avec entre les jambes non pas un kit comme un spéléo classique, mais une énorme poubelle de 100 litres qu’il destine au nouvel atelier tamisage qui s’installe au pied de la falaise.

16h30 : Pendant que Patrice continu de recouvrir de sable les derniers vestiges découverts pour bien stabiliser certains ossements dans leur position et protéger l’ensemble jusqu’aux prochaines fouilles, on voit réapparaître Jean-Yves qui s’était absenté une petite heure au fond des fourrés pour une petite sieste au calme. Et après s’être fait sur son réchaud un bon petit café qui a bien parfumé les alentours, est allé se dégourdir un peu les jambes.

16h50 : Au haut, Philippe semble étrangement contrarié. Il vient de refuser assez sèchement l’aimable proposition de Franck qui souhaitait lui faire parvenir d’autres bières par la tyro pour clore cette journée intense en émotions. Mais Philippe n’en dit pas plus, seulement qu’il a besoin de résoudre sur place ce qui vient de lui arriver… Nous en saurons plus… plus tard…

17h30 : Elise fait renvoyer à Gaël leur clé de voiture qui transitera par la tyro jusqu’au PC, afin qu’il rentre avec les enfants au gite.

18h30 : Envoi à Silvain par la tyro de la valisette de la Go Pro de Pierre-Jean, car les divers objets inutiles sur la passerelle pour le lendemain vont redescendre maintenant. Et ce sera la fermeture du chantier d’en haut car Philippe n’ayant pas réussi à résoudre le problème rencontré quelques temps avant, décide de faire évacuer sa zone de chantier un peu plus tôt.

19h00 : Pendant que l’équipe d’en haut, et l’équipe tamisage pied de falaise, finissent de quitter leur zone de chantier, sur la tyro 3 kits de matos divers descendent en moulinette vers le PC.

19h20 : Toutes les équipes ont rejoint les véhicules et c’est le départ vers le gite pour tout le monde afin d’y retrouver également l’équipe des Pratiquants de l’église autour d’un bref apéro.

21h : Tous à table pour un bon dîner bien chaud.

 

Samedi 28 Mai 2016 :Haut de page

8h00 : Départ en peloton serré du gite des diverses équipes pour cette journée de clôture des chantiers.

8h15 : Patrice, toujours le premier les matins à partir, arrive le au PC  avec Grand Pierre, et file direct vers la grotte.

8h20 : C’est le tour de Franck, Céline et Antoine d’arriver au PC, suivi de près de Jean-Claude L.M. et Antoine B., qui sont talonnés par Jean-Yves, coiffant sur le poteau Dumè, Juan et Noël, qui ont à peine réussi  à distancer de quelques mètres Silvain, Marie, Marie-Pierre, Audrey et Anne-Gaëlle.

8h25 : La voiture balai est déjà là pour clore cette arrivée particulièrement groupée ce matin, et une fois n’est pas coutume, c’est Philippe qui est au volant. Lui qui d’ordinaire est dans le peloton de tête.

9h00 : Mais il semblerait qu’un des coureurs de ce peloton ait été oublié par la voiture balai, car arrive les pieds bien ancrés sur les pédales et les joues rouges comme de belles cerises de juin, Alexia, avec son fidèle VTT.

9h15 : A peine remise de ces efforts, Alexia rejoint en quelques bonds Marie aux manivelles de la Dumette pour faire monter à la grotte sur la tyro 2 kits (Bouteilles d’eau et Pied Photo Philippe).

9h20 : C’est maintenant que l’on saura que l’incident d’hier à la passerelle qui a décidé Philippe à faire évacuer le chantier un peu plus tôt, n’était « que » l’attache (clou) de la rambarde qui avait lâché sous son poids. Et qui, en quelques minutes et avec le matos nécessaire, vient d’être réparée.

9h30 : Alors que ce devait être une journée de clôture, pas de bol, 2 nouveaux crânes commencent à faire leur apparition avec d’autres ossements. Et pour ceux qui n’avaient pas suivi les jours précédents, le décompte est maintenant de 5 crânes.

9h45 : Pendant que les allers-retours tyro moulinette se succèdent pour descendre divers matos inutiles à la grotte, les crânes peu à peu sont mis à jour.

11h00 : Arrive au PC un grand, un énorme amateur d’os, Oscar, suivi de ses maitres Jean-Noël et Véronique.

11h20 :  Une fois les deux derniers crânes de la semaine bien dégagés par Bénédicte et Patrice sous l’œil toujours vigilant de Philippe, Jean-Claude L.M. en profite pour aller se faire quelques selfies souvenirs avec eux, et qui sans lui et Jean-Yves seraient peut être encore enfouis et toujours inconnus dans les 3 mille ans suivants.

11h50 : Et comme l’heure de l’apéro s’approche, arrive également Jean-Claude D.B., qui nous avait abandonné depuis mercredi.

12h00 : Franck et Noël montent à la grotte pour admirer dans leur position initiale les deux magnifiques crânes si bien conservés, avant qu’ils ne prennent la voie des airs… par la tyro bientôt.

12h15 : Antoine et Jean-Claude D.B. allument le feu du barbecue car c’est fête ce midi, nous aurons droit à manger un peu plus que des sandwiches.

12h40 : Retour au PC de Marie et Alexia d’un escapade « courses » à Ponte Leccia chez le fleuriste et le marchand de gâteaux. Et arrivent également pour ce sympathique déjeuner, Michaël et Jean-Philippe.

12h50 : Sur la passerelle les deux crânes ont été soigneusement emballés et mis dans une caisse qui commence sa lente descente sur la tyro vers le PC.

13h05 : La précieuse caisse est réceptionnée et confiée aux personnes compétentes.

13h10 : L’odeur de la braise du maquis semble attirer encore du monde, car arrivent tranquillement à pied Wanda et Henri-Pierre, mais que nenni, rien n’est encore grillé et personne n’est encore attablé.

13h20 : A la grotte, il est grand temps maintenant de tout clore et commencer de faire descendre tout le matériel restant vers le PC avec la tyro, toujours et encore elle, fidèle du premier jour jusqu’au dernier, et résistante même aux attentats. Merci encore Dumè.

14h20 : A la grotte, ne reste plus qu’une équipe technique spéléo très réduite pour déséquiper les voies avant de rejoindre toute la troupe qui s’est maintenant groupée autour des tables pour le repas.

15h00 : Alors que la plupart ont quasi fini de manger, et attendent le gâteau d’anniversaire ramené tout à l’heure par Marie, arrive enfin notre grand Silvain sous une salve de « Joyeux Anniversaire » (Ben oui, 31 ans aujourd’hui), pour d’abord nous couper quelques délicieuses parts de gâteau qui nous faisait déjà tant envie en l’attendant, et ensuite manger à son tour…  Non le bouquet de fleur n’est pas pour lui, mais pour ce soir…

16h00 : Fin du repas, et élaboration de la meilleure stratégie pour finir le déséquipement, notamment la dépose de la tyro (corde porteuse) et de la moulinette (cordelette dyneema avec Dumette).

18h00 : Toutes les petites et grandes mains, nues ou gantées, s’y sont mises, et plus rien ne reste sur le site de l’immense logistique employée durant 8 jours. Les véhicules sont pleins jusqu’au toit, et commencent leur descente de la piste, soit pour rejoindre directement le village, soit pour passer d’abord au gite permettre à leurs occupants de prendre une douche et se changer, se maquiller pour d’autres, avant de se rendre à l’invitation du premier magistrat de la commune, qui tous les jours est passé nous voir à la fois pour prendre des infos sur l’avancement des fouilles que pour nous proposer ses services ou ceux de sa commune.

19h30 : Gargantuesque apéro dinatoire chez M. le Maire, où le maître de maison et son épouse sont aux petits soins avec tous les convives qui se retrouveront l’espace d’un moment sous une agréable tonnelle pour visionner sur grand écran (drap) un compte-rendu en image de la semaine écoulée, concocté par Philippe, et sera également l’occasion d’écouter les explications, ou discours, des différents intervenants relatant l’état d’avancement de cette opération, les données déjà exploitables, ainsi que les scénarios envisageables.

 

Dimanche 29 Mai 2016 :

Réveil quasi aussi matinal que les 8 jours précédents, mais aucune pression de timing car tout a pu être clos la veille au soir sur les divers ateliers, et ne restent ce matin que ceux qui n’avaient pas d’impératif de retour dans leur foyer plus tôt.

Le petit déjeuner traine, les premiers départs de la matinée (correspondance portuaire oblige, ou fête des mères à ne pas oublier) commencent, et après avoir récupérer quelques restes du gargantuesque apéro dinatoire chez M. le Maire, il est déjà l’heure de déjeuner pour la petite poignée des troupes restante.

13h00 : Pour les derniers, il faut se résigner à se quitter. Les archéos en direction vers Ajaccio et les spéléos vers Bastia. Mais avec promesses de se revoir dans 3 semaines à Bonifacio pour les JNA (Journées Nationales de l’Archéologie)Haut de page

14h15 : A Bastia c’est rendez-vous de tous les véhicules devant le local I Topi Pinnuti pour décharger tout le matériel de la semaine écoulée. C’est l’occasion de faire visiter à Audrey notre charmant local.

15h00 : Dépôt d’Audrey à l’aéroport de Bastia Poretta pour rejoindre son foyer sur le continent.

 

… La suite en 2017 …

 

 

Dimanche 5 juin 2016

Spéléo, initiation, topographie, prospection

Grotte de Carpinetto et alentours, Lano

 

Participants

  • ITP : Antoine B, Michael D., Dominique D., Jean-Claude L., Isabelle L., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre R., Jean-Philippe S., Alexia S., Marie et Silvain Y.

  • Initiée : Marie-Josée

 

TPSP : 5h00

Photos

 

Lano 1 jour, Lano toujours !

 

Après un arrêt café au Carré d’As de Ponte Leccia, les lanophiles se retrouvent de nouveau au bout de la piste. Deux groupes se forment, Dumè et JC iront faire un petit repérage pour la future vire d’accès aux Monoxyles ; le reste de l’équipe opte pour donner un aperçu de la spéléo à Marie-Jo et pour une séance topo du nouveau réseau découvert par Silvain dans Carpinetto. Ce dernier groupe de divise à nouveau en 2 sous-groupes, les « initiés » avec Jean-Phi, MP, Isa, Mika et Marie-Jo qui visiteront l’essentiel de la cavité, et les « topographes » Silvain, Marie, Anto, qui poursuivront par quelques heures dans la boue pour topographier la nouvelle galerie. Ils recevront le renfort d'Alex et Nono arrivés plus tard.

Dumè et JC sont rapidement à pieds d'œuvre près d'un gros chêne situé à côté d'une petite plateforme qui donne une vision d'ensemble sur le parcourt de la future vire. Le départ de la main courante se situerait à 3 mètres en rive droite orographique du talweg, elle se prolongerait encore sur une dizaine de mètres avec de bons appuis naturels pour les pieds, puis pose des fers en U sur une vingtaine de mètres.

C’est pour avoir une vue plus précise de cette partie que JC installe une corde sur l’arbre qui avait été utilisé le jour de la découverte. Surprise sous un cassé de la paroi, JC passe devant un nid d’abeilles. Passage rapide et arrêt sur une margelle intermédiaire de la future vire. Nettoyage de celle-ci, elle économisera 2 ou 3 fers en U. Ça n’a pas dû plaire à une des abeilles qui s’acharne un moment sur JC mais sans arriver à le piquer. Celui-ci ne s’attarde pas et rejoint Dumè grâce à un pendule. La topo de la paroi est reportée à une autre sortie, le lasermètre étant en cours d’utilisation.

Les 2 comparses en profitent pour explorer une petite cavité repérée lors de la semaine archéo. Celle-ci s’ouvre à la faveur d’un décrochement de paroi au-dessus de la grotte du Bouc.

Amarrages sur arbrisseaux, fractio sur arbre au niveau d’un cassé et arrivée devant l’entrée. Il s’agit en fait d’une fracture inclinée d’environ cinq mètres de long avec 2 entrées principales. Celle du haut est bien concrétionnée, JC est obligé de casser une petite draperie pour pouvoir s’y engager. La suite est malheureusement rapidement obturée par la calcite au bout d’environ 2 mètres. L’entrée inférieure est encore moins pénétrable et semble également queuter au bout de 2 mètres.

Rejoint par Jean-Phi, MP et Isa, le groupe ne tarde pas et redescend vers la piste pour le pique-nique.

Mika, Rémi et Marie-Jo ont déjà allumé le feu, la table et les sièges sont dépliés, les 1ères  bouteilles débouchées. On aura même droit au champagne apporté par Marie-Jo pour fêter sa 1ère sortie spéléo !Haut de page

C’est plus de 2h00 plus tard que le groupe topo arrive. La description de la galerie concrétionnée met le vin à la bouche de tout le monde ! Ils ont topographié plus de 70 mètres de nouvelle galerie. Il devient quand même peu courant de topographier une telle longueur dans une cavité connue ! Deuxième service pour les topographes puis retour sur Bastia, avec une étape rinçage du matos au pont de San Lorenzo sur le Golo.

 

 


 

 

Pendant que l’équipe de surface prend la route des Monoxyles, l’équipe du fond se dirige vers l’entrée de Carpinetto. Elle s’y engouffre rapidement après les explications préliminaires d’usage pour Marie-Jo qui met les pieds sous terre pour la première fois, non sans une petite appréhension.

La visite suit l’itinéraire classique : salle de la colonne, galerie concrétionnée, lac suspendu… Un petit rhino est observé dans la salle de la Colonne ; ce sera le seul de la journée. Passée l’inquiétude du départ, Marie-Jo prend petit à petit de l’assurance et profite pleinement du spectacle qu’offre la cavité.

L’heure tourne et Anto, Noël, Alexia, Marie et Silvain décident d’abandonner lâchement le reste du groupe pour se consacrer à l’objectif premier de la sortie : réaliser la topo de la galerie découverte par Silvain le 2 janvier 2015. Ils filent vers le fond de la Salle Rhomboédrique et s’engouffrent dans l’étroiture désobée en bas du plan incliné. Silvain prend la tête de la procession en progressant à reculons avec le lasermètre. Il est suivi par Anto et la boussole. Marie est désignée volontaire pour la prise de note. Noël et Alexia suivent et ont en charge le soutien moral de l’équipe et la mise aux normes « personnes à mobilité réduite » des passages étroits.

La progression du groupe dans le boyau glaiseux qui fait suite à l’étroiture est émaillée de jurons. Mais ceux-ci laissent bientôt place à des expressions d’admiration au fur et à mesure que les équipiers s’extirpent du boyau pour prendre pied dans LA galerie. Celle-ci se développe sur une vingtaine de mètres le long de ce qui semble être deux failles se croisant au tiers de la longueur de la galerie. Ces accidents donnent une allure très rectiligne à la paroi sud-ouest de la galerie, tandis que la paroi nord-est et le plafond présentent un aspect plus chaotique. Ce dernier est orné de nombreuses fistuleuses descendant jusqu’à hauteur de tête (il faudra y faire attention). Le sol est tapissé d’un épais remplissage argileux peu courant dans les cavités corses. A l’extrémité est de la galerie, au débouché du boyau glaiseux, se trouve une petite cuvette dans laquelle viennent se perdre les eaux de la rivière de la salle Rhomboédrique lorsque celle-ci est en fonctionnement. Le reste de la galerie montre des traces d’infiltrations d’eau par le plafond mais pas de réels écoulements, ou en tout cas pas récents. Des traces de vie sont aussi observables : quelques crottes de chauves-souris au sol et des traces de griffures de petits animaux sur les murs. Par contre aucune trace d’acéto sur les plafonds, ce qui confirme que nos ancêtres n’avaient jamais mis les pieds ici.

La suite du cheminement redevient moins confortable puisqu’on retrouve un boyau aux dimensions assez réduites. Un recalibrage sera d’ailleurs nécessaire pour que toute l’équipe arrive à destination. Heureusement, le remplissage argileux se creuse sans trop de problème. A la moitié environ de la longueur du boyau, un imposant entonnoir de soutirage s’ouvre dans le sol, laissant apparaître une épaisseur de remplissage de près de 2 m. Autant dire qu’il est bien difficile de remonter les pentes glaiseuses de cet entonnoir lorsqu’on a eu la bonne idée de s’aventurer au fond.

Quelques mètres plus loin, le boyau se divise en deux et devient impénétrable. Un départ remontant se trouve en partie haute, l’autre départ, horizontal, se trouve en partie basse. Un courant d’air frais se fait sentir dans les deux cas. La progression pourrait continuer au prix de quelques seaux d’argile et de sable à déplacer. Avis aux amateurs ! Les futurs désob’ devront se faire en période sèche, l’accès au chantier étant particulièrement humide et froid. Ça tombe bien, l’été est bientôt là !

Après que chacun ait mis tour à tour son nez dans les étroitures finales pour juger des perspectives de suite, la cohorte rebrousse chemin dans un concert d’ahanements et de jurons devenu désormais habituel.

C’est avec soulagement que les corps ankylosés se déploient à la sortie de la cavité et l’air chaud de cette fin de printemps est des plus apprécié après ces quelques heures passées dans le froid et l’humidité.

Il est 17h passées quand nous rejoignons le reste du groupe au parking. Les cadavres de bouteilles (deHaut de page champagne s’il vous plaît, on ne se refuse rien !) jonchent déjà le sol. Ne nous voyant pas ressortir de la cavité nos compères ont dû, de dépit, se résigner à ouvrir les bouteilles et à y noyer leur chagrin. Pas facile tous les jours la vie de spéléo !

Bilan de la journée : 72 m de développement ajoutés à Carpinetto (on se rapproche du km !) avec des perspectives de suite. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de faire des sorties comme ça en Corse !

 

2017

 

Dimanche 26 mars 2017

Spéléo interclubs, équipement

« Monoxyles, SAISON 3 », Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Albert D., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Alexia S.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Les toutous : Nala, Oscar

 

Photos

Vidéo

 

Suite à son succès, la saga PA de CAST 1 voit revenir un sérieux concurrent : Les Monoxyles et ce pour la 3ème Edition. En effet ; 2015 : Découverte et premières analyses -  2016 : sondages de sauvetage et 1ère campagne de fouilles programmées – 2017 : 2ème campagne de fouilles programmées.

Le but de la journée est le suivant :
Réinstaller la corde de progression normale + transport des barreaux et ferraillage pour la pseudo via ferrata + début de l’installation de la via ferrata + installation des mains courantes dans la cavité + commencement aménagement confort du sentier.

Apparemment il y aura assez de monde pour essayer d’atteindre notre objectif. Mais il faut préciser que notre équipe présente quelques faiblesses physiques : Noël a mal au bras gauche, Dumé a mal à la hanche gauche.

RDV 8 h 30 au local en tenant compte du changement d’heure, pour le café et le chargement du matériel. Ensuite direction le Kré d’As pour récupérer JYC et Noël et Alexia (Bouduuu ils sont déjà là!!). Recafé et direction le terminus de la piste que nous atteignons aux alentours de 11 h 00.  A propos de la piste, celle-ci n’a pas subi de gros dégâts suite aux intempéries de novembre 2016, mais à noter cependant que l’entrée du premier ponceau après la barrière a perdu un peu de sa largeur et que l’eau a creusé sous l’avant-dernier radier en béton : il faut passer avec  précaution. Vu l’heure, nous décidons de commencer le chantier et de ne manger qu’après. Nous prenons quand même quelques réserves d’eau et de quoi grignoter au cas où. Nous préparons les kits et fagots de matériels puis nous attaquons la rude montée jusqu’au trou.

Dur Dur !! Ça monte et on est chargé comme des mules. Heureusement nous avons un solide gaillard en la personne de JCD qui se propose très gentiment de monter le nouveau groupe électrogène qui malgré ses 13 kg est relativement lourd, d’autant plus que JCD y a accroché en supplément le bidon d’essence.

Marie et Alexia vont équiper l’accès normal et les mains courantes devant la cavité. JCL va descendre par la voie des Abeilles pour se retrouver à peu près au milieu du tracé de la via ferrata. Au niveau du talweg JCD installe le groupe. Henri-Pierre, Noël, JYC et Dumé vont commencer le nettoyage et aménager un premier passage jusqu’à une petite vire naturelle. Puis JCD et JYC vont entamer l’aménagement du sentier en créant des petites marches (eh oui il faut penser aux archéos qui vont emprunter le chemin). JCL installe les plaquettes de la future main courante d’assurance. Noël est au perfo, Dumé en assistance et Henri-Pierre en tant que manœuvre. Ils s’attaquent à la via ferrata. Les débuts sont un peu hésitants quant à la distance entre les barreaux. En fait, on va planter ceux-ci à la demande (on se met en situation de progression et essayons de les implanter aux meilleurs endroits). On va également utiliser au maximum les banquettes et aspérités naturelles. Entre temps JYC rejoint l’équipe des filles et profite de sa descente pour faire quelques photos. JCL termine la mise en place de la main courante et arrive au niveau de la plate-forme où il retrouve le binôme féminin et JYC.

Il est un peu plus de 16 h 00 et certains estomacs commencent à gargouiller. Alexia et JYC vont faire le trajet depuis la grotte jusqu’au talweg pour tester la main courante et les barreaux VF, Marie remonte par la voie des Abeilles et déséquipera la voie normale par le haut, JCL déséquipe la voie des Abeilles. Entre temps les aménageurs redescendent un peu plus bas pour planter 4 barreaux qui vont permettre de sécuriser un petit passage délicat sur une vire. Noël en profite pour couper quelques branches récalcitrantes.

Nous voici aux voitures où nous attend un BBQ préparé par JND et Véro. Les agapes vont bon train, le jus de raisin coule à flot, les diverses discussions habituelles également.Haut de page

Bon c’est pas tout, maintenant il faut penser à rentrer. Le retour par la piste se fait sans encombre (attention au passage béton). Il est 19 h 00 quand nous reprenons le goudron et environ 20 h 30 quand nous arrivons au local ou nous attend Anto qui a continué à bricoler sur l’aménagement du coin bar. Nous rangeons le matériel et regagnons nos foyers. Ce fut une belle journée en tant que météo. Nous avons également bien avancé dans l’aménagement. Il ne reste plus qu’à poursuivre le chantier dès que possible. Comme diraient certains, il faut battre le fer quand il est chaud !

 

 

Dimanche 9 avril 2017

Spéléo interclubs, équipement

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Albert D., Dominique D., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L., Noël R., Rémi R., Jean-Philippe S., Alexia S.

  • GCC : Jean-Yves C.

 

Photos

 

Il fait beau, les oiseaux gazouillent, une journée idéale pour se dorer la pilouille en falaise .

Premier rendez-vous à 8h00 pour Dumé, Albert et JC, afin de s’avancer dans la préparation du matériel. Alain, Wanda, HP et Rémi ne tardent pas à arriver. Café et direction Lano sans passer par la case Carré d’AS. J-Phi, le seul qui possède une galerie sur son véhicule, livre les 6 fers à béton de 6 mètres de long au début de la piste.

Le comité d’accueil est là et bien là. Alexia et Nono qui ont passé la nuit sur place, après une journée consacrée au tour de Corse, ont installé une table bien garnie avec café, viennoiseries et tout ce qu’il faut pour bien démarrer la journée.

Les fers à béton sont accrochés au crochet d’attelage du Pajero d’HP, ils seront ainsi trainés sur la piste jusqu’au terminus. JY ferme le convoi, il s’occupera d’arranger la piste en montant tranquillement avec son Nemo.

Chacun prend une partie du matériel et, revendiquant l'égalité des sexes, Alexia prend en charge le portage du groupe électrogène.

La répartition des tâches se fait au feeling, Wanda, Alain et J-Phi arrangeront le chemin d’accès et prépareront la station de tri des sédiments, ils seront ensuite rejoints par Dumè.

Nono continue la pose des barres en U, assistés par HP et Rémi. JC et Albert équipent la voie des Abeilles, celle-ci porte toujours bien son nom puisqu’elles sont revenues, malgré le traitement énergique de la dernière visite. Celle-ci retarderont notablement le chantier malgré les nombreux pendules effectués par JC pour envoyer du désodorisant au géranium vers le nid. Celui-ci ne se montrera pas très efficace, si ce n’est de les rendre moins agressives !

JC équipe également la voie classique afin de terminer l’installation de la main courante.

Nono et JC poseront ainsi une dizaine de barreaux chacun, HP et Rémi assurant l’approvisionnement et la gestion du groupe électrogène.

La jonction avec la plateforme est réalisée, il ne manque qu'un barral en milieu de parcours (eh oui, un barral, des barreaux ;-). Il faudra user d’un moyen plus expéditif pour casser un pan rocheux incertain. Celui a résisté aux assauts des coups massettes, malgré une tentative de fragilisation en alignant une dizaine de trous avec le perfo.

La main courante de confort est également bien avancé, deux longueurs de fer à béton sont posés, il en restera encore deux à poser la prochaine fois. Il faudra également poser des raidisseurs sur ceux-ci afin de rendre la progression moins « flottante ».Haut de page

Il est déjà 18h00 lorsque tout le monde se rassemble autour du Pajero de Dumè, qui sert encore une fois de table à victuailles. J-Phi et JY sont déjà partis. Une bataille entre un objet contendant et le Nemo a vu l'objet gagner par 1 radiateur à 0 !

Au dessert Dumè propose un toast en hommage à Sté, Alain relate sa dernière sortie avec lui. Il ne manque que la Pietra …

Retour tardif sur Bastia et rangement du matos.

 

 

Samedi 15 avril 2017

Spéléo, équipement

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Sébastien C., Dominique D., Marie G., Jean-Claude L., Pierre L., Noël R., Alexia S.

 

Photos

Vidéos

 

Pour cette troisième journée d’équipement, l’objectif est le suivant :

  • Finir la main courante rigide de confort de progression,

  • Révision du dégagement d’équipier pour Sébastien avec l’aimable participation de Marie,

  • Arbre pédagogique de révision dégagement, passage de nœuds etc... sur le gros chêne juste avant d’arriver sur le départ de la main courante.

Le rendez-vous est fixé à 8 h 00 au local pour Jean-Claude, Marie et Dumé. Le matériel préparé le jeudi précédent est chargé, et le café est bu. Puis rendez-vous au départ de la piste entre 9 h 45 et 10 h00 où nous attendent Alexia et Noël avec le stand petit déj. Sébastien qui vient d’Ajaccio est là aussi. Les horaires sont respectés et nous attaquons la montée jusqu’au troisième radier béton. Celui-ci a été fortement dégradé par les intempéries de novembre 2016 et la partie exutoire a été évidée par l’eau et le béton se retrouve en porte à faux. Et si malheureusement nous y mettions une roue on risque de se retrouver en mauvaise posture. Lors de la dernière sortie nous avions décidé d’arranger un petit peu le passage. Donc nous allons effectuer 2 perçages et avec l’aide de nos petites mains nous allons déplacer quelques cailloux de façon à calibrer le passage. Puis nous arrivons au parking terminal et comme d’hab on prépare le matériel à monter : groupe, perfo, outillage divers, cordes d’équipement etc... etc...

La nouvelle technique de bosser jusqu’aux environs de 16/17 h et de manger ensuite est reconduite. Cependant chaque participant va prendre de quoi boire et de se sustenter un minimum.

Nous voici maintenant à pied d’œuvre. Sébastien jette un coup d’œil sur le chantier de la Via Ferrata. Puis il repart avec Marie pour équiper la voie normale, visiter la cavité et faire un premier dégagement d'équipier très aérien ! Le reste du groupe reprend l’aménagement de la VF. Jean-Claude met en place la corde d’assurance et installe un raidisseur qui va rigidifier la flottabilité de la main courante. Puis il arrive au niveau des apicultrices qui sont toujours là et viennent faire du rase-casque sur la tête de JC. Il est vrai que la présence de nos amies ralentit considérablement l’installation de la corde. Pour éloigner momentanément les abeilles, nous décidons de faire un peu de fumée. En effet nous allumons un fagot d’herbes sèches sous l’entrée de la ruche. Pour fumer, ça fume ! Mais le résultat escompté n’est pas tout à fait celui qu’on espérait. En effet les butineuses qui reviennent à la ruche ne peuvent y entrer et en quelques minutes un nombre impressionnant d’abeilles se retrouve au-dessus de nos têtes. Heureusement que celles-ci ne sont pas trop agressives, même si de temps en temps quelques-unes viennent sur nous. Puis vient le temps de l’accalmie (les abeilles se sont calmées et la falaise commence à se retrouver dans l’ombre) et nous pouvons continuer notre installation.

La dernière fois une dalle légèrement décollée ne permettait pas de poser un barreau. Nous appliquons un crayon et quelques coups de massette plus tard JCL perce les trous pour le barral. Il y a encore un bombé qui risque de gêner au niveau des tibias. Marie redescend par la voie normale pour mettre en place un amarrage supplémentaire pour la main courante rigide puis elle va récupérer l’extrémité d’une barre de fer qu’a fait passer Alexia via Noël, Pierre, Dumé à JC, cela afin de la positionner à bonne hauteur sur un barreau. La barre est juste pile-poil au niveau longueur et jonction avec la précédente. Cependant après réflexion un spit intermédiaire planté lord d'une précédente séance est légèrement trop haut, ce qui risque d’handicaper la progression des petits gabarits. JCL remet un nouvel amarrage environ 25 cm plus bas. Voilà, la main courante rigide est en place et fixée au barreau.

Marie rajoute un barreau de confort, Pierre consolide un barral qui bouge légèrement. Tout le monde se retrouve sur la plate-forme. Nous estimons les petits travaux d’aménagement à réaliser sur celle-ci : mise en place de 1 ou 2 tirefonds, consolider la branche support de l’accoudoir, pose de mains courantes dans l’alcôve.

Certains estomacs commencent à crier famine, nous décidons de nous replier vers le barbecue. Après démontage de la main courante d’assurance, nous crayonnons le bombé (dixit plus haut). Nous verrons les résultats lors de la prochaine journée, mais à première vue ça a l’air bon.

Pendant qu’Alexia, Marie et Pierre vont s’occuper des grillades, le reste de l’équipe va rajouter 2 barreaux de confort sur 2 petites vires sur le chemin de retour.

A prévoir pour la prochaine fois :

  • Mise en place de la main courante avec quelques légères modifications au niveau des plaquettes

  • Mise en place d’une planche pour appui du dos au niveau de la partie terminale verticale de la VF

  • Consolider la branche d’appui de l’accoudoirHaut de page

  • Mettre en place et tester la corde de descente du trou vers le bas de la falaise afin de vérifier qu’elle ne se retrouve pas au milieu des barreaux verticaux.

  • Continuer l’aménagement du sentier

  • Aménagements divers

 

 

Samedi 22 avril 2017

Spéléo interclubs, équipement

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G., Marie G., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Rémi R., Alexia S.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Les toutous : Nala, Oscar

 

Photos

 

Allez, cette fois-ci c'est la dernière, on la finit cette via ferrata ! Mais en fait, n'y prendrait-on pas du plaisir à sortir des sentiers battus habituellement parcourus par le club ? Une belle découverte archéologique, 2 campagnes de sauvegarde avec utilisation de 2 techniques différentes de tyrolienne pour traverser la vallée de Lanico sur 200 m de long, et maintenant une via ferrata, encore du nouveau pour le club. Certes, celle-ci permettra un accès à la cavité moins aérien, plus en contact avec le sol, en l'occurrence des barreaux de fer, mais il n'en demeure pas moins inhabituel pour des archéologues. Et puis les topi, et le représentant du GCC, ne se sont pas focalisés uniquement sur la via ferrata, ils ont aussi aménagé le chemin d'accès afin de le rendre plus praticable. On peut même dire que la moitié de temps de travail global a été dédié à cet aménagement. Un nouveau parcours moins pentu a été taillé dans la forêt, des marches ont été creusées dans les parties pentues et des barreaux ont été posés afin de faciliter le passage de quelques ressauts. Ce chemin pourrait porter le titre de GR (Géniale Rando !). Il faut dire que les 4 séances consacrées à ces aménagements pédestres et en falaise, avec en moyenne 10 volontaires par jour, représentent globalement plus de 40 journées de boulot ! Sans parler des centaines de kilos de matériel cumulés porté ! On peut aussi apprécier l'aide de la météo qui aura été des plus clémente, pas une seule goutte de pluie n'aura refroidi les ardeurs des participants durant ces 4 journées de travail !

Pour résumer cette dernière séance, la descente vers la rivière est maintenant des plus aisée, des marches ont été réalisées avec des rondins de bois, le luxe ! D'autres aménagements du chemin ont encore été effectués. Les filles ont installé la main courante définitive de la via ferrata avec une belle corde toute neuve et toute jaune. Celle-ci est poursuivie sur la plateforme où 3 mains courantes seront à disposition des archéos. Une devant la cavité, une autre au bord de la plateforme et enfin une troisième en hauteur. Il y aura l'embarras du choix ! La main courante est conservée jusqu'à la petite galerie de droite, pas de chauve souris dans celle-ci. La couleur jaune de la corde a été choisie intentionnellement afin de permettre aux archéos de bien visualiser la corde où on peut, et on doit, se longer.Haut de page Le nouveau perfo sur batterie a pu également être testé afin de poser 2 spits et agrandir des faux AN, c'est un bon achat ! La tyrolienne permettant de descendre les sédiments vers la zone de tamisage a pu être testée. L'amarrage du bas est ensuite démonté et le tout stocké dans la cavité. La partie via ferrata de la main courante est également déposée et entreposée au même endroit.

Satisfaits par cette dernière journée, les topi et le GCC se retrouvent sur la piste pour les traditionnelles grillades qui se déroulent, comme d'habitude maintenant, à l'heure du goûter.

Retour encore une fois tardif au local pour le rangement du matos.

JCL

______________________________

 

Cela représente quasiment une équipe de foot avec un remplaçant et 2 supporters

En cette journée printanière un peu frisquette un groupe d'irréductibles va encore se promener sur la falaise de Lano.

Le RDV et prévu au local à 8 h 00. Pas de retardataires, on devient bon. Comme prévu avec les nouvelles résolutions, le matériel a été préparé le jeudi. On prend le petit café et viennoiseries. Puis on charge le matériel dans les 4x4 de Alain et Jean-Noël. Nous retrouvons JYC au départ de la piste, cette fois-ci nous n'aurons pas droit au stand petit déjeuner d'Alexia et Noël.

  • Vu le nombre de participants le programme va être plus ou moins le suivant :

  • Installation de la main courante (corde jaune) de la via ferrata définitive

  • Installation des mains courantes dans l'alcôve (corde de la même couleur)

  • Essai de la tyro depuis la grotte jusqu'à la plateforme de tamisage

  • Aménagement du raidillon de la descente du bout de piste vers la rivière

Le matériel moins nombreux que lors de précédentes journées est assez bien réparti. Rémy encadré par JCL part pour équiper la voie de la descente normale, c'est finalement JCL qui s'y collera. Wanda et HP feront un peu les manœuvres. Noël et Dumé vont légèrement modifier le départ de la main courante rigide, puis Marie est Alexia vont tendre la main courante d'assurance. Alain et JYC vont s'attaquer à l'aménagement de la descente. JN et Véro fignoleront le démaquisage.

Dans un premier voyage, JN, Alain et Wanda vont monter 3 planches sur la zone de tamisage, elles permettront aux archéos de travailler dans de bonnes conditions.

Toutes ce petites mains sont à l'ouvrage, la météo est encore des nôtres, malgré un petit air en falaise. Tout ce qui a été prévu est en plein accomplissement, tout va pour le mieux. Les abeilles nous laissent tranquilles ; elles ont envoyé quand même quelques éclaireurs. La seule « difficulté » de l'équipement de la corde d'assurance sera juste à la fin de la mise en place. En effet il faut calculer comment l'installer dans la dernière partie verticale, de façon à ce qu'en cas de chute on ne se retrouve pas en facteur 2. Et c'est là que le conseil des sages (Marie, JCL, Noël et Dumé) se réunit afin de trouver une solution. Deux spits sont plantés par Marie à bonne hauteur, là où la paroi est de bonne qualité. La corde arrive en bas des marches, elle y est guidée par un maillon rapide fixé à un barreau, puis elle remonte vers les 2 nouveaux spits, pour ensuite se diriger vers la plateforme.

Puis Dumé redescend en pied de falaise au niveau de l'aire de tamisage pour récupérer le bout de la tyro qui va lui être envoyer et la fixer sur le magnifique chêne.

Pendant ce temps l'équipement des mains courantes se poursuit dans la cavité. Il est 15 h 00 et les efforts ont creusé les estomacs. La panette et les petits pains seront les bienvenus.

Dumé remonte et rejoint Noël en bout de VF, ils vont fixer une barre main courante supplémentaire ainsi qu' un morceau de corde de confort au niveau du départ de la VF.

Puis ils vont revenir au point bas de la tyro pour faire un test en descente. JCL va envoyer deux kits de matériel accrochés à un maillon et retenus par une corde de freinage, ils vont arriver tranquillement comme prévu. Nous n'avons pas fait de test remontant, mais en mettant une poulie et pas trop de poids cela devrait marcher. L'essai est concluant et la tyro est démontée. Noël et Dumé vont descendre les kits jusqu'à la bifurcation des sentiers. Puis ils remontent jusqu'à la VF pour retrouver les autres participants mis à part JCL qui va repartir vers la cavité et déséquiper la corde d'assurance et la laisser au niveau de la plate-forme. Puis il va remonter par la voie traditionnelle, et la déséquiper. Tout le monde redescend vers le camp de base et quelle belle surprise nous attend sur la partie qu'ont aménagée Alain et JYC. En effet nous ne reconnaissons plus le petit raidillon. Des marches dignes d'un jardin à la japonaise avec dalles et rondins de bois nous tendent les pieds, sacré boulot !!. JCL nous rejoint quelques minutes plus tard. Les agapes vont bon train et comme d'habitude, c'est toujours autour d'un bon verre que les discussions fusent et ce coup-ci devinez de quoi on va parler !!!! d'élections, oui mais d'élections présidentielles. Les pronostics sont lancés, et les magagnes aussi. Le traditionnel retour assez tardif au local est lui aussi respecté.

Le bilan de la journée est très positif puisqu'on a pratiquement fait ce qu'on avait programmé.

 

Cependant il va falloir que le premier jour de fouilles :Haut de page

  • Faire les derniers fignolages techniques de dernière minute

  • Réunir les archéos et leur présenter l'équipement qui a été posé

  • Réviser la mise en place des baudriers et l'utilisation des longes

Dumè

 

Mardi 30 mai 2017

Spéléo-archéo interclubs

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Henri-Pierre F., Alain G., Marie G., Jean-Claude L.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Archéos : Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.

  • La toutounette : Nala

 

Photos

 

C'est parti pour la campagne de fouilles 2017. HP récupère JC à Ceppe et ils retrouvent Marie au pain chaud du Golo. Café.

Retrouvaille peu après le pont de San Lorenzo sur le Golo avec JY, qui pompe sur son nouveau gadget hi-tech qui permet de moins tousser en fumant !

L'équipe technique ne perd pas de temps, HP balise le chemin avec les panneaux préparés par Dumè et Nono, JY vérifie les barreaux à coups de massette, Marie et JC équipent la descente depuis le plateau et la descente vers le bas de falaise. La mini tyro est également installée entre la plateforme et la zone de tamisage.

Les archéos arrivent vers midi, il est décidé de pique-niquer avant d'entamer les fouilles. Pas de grillade et que du light en boisson ...

Plein d'entrain, les archéos décident d'accéder à la plateforme par la corde. De toutes façons, les abeilles interdisent pour l'instant le passage par la via ferrata, HP et JC en ont fait la piquante expérience ! Alain fait un passage très discret et peut ainsi accéder pour la première fois à la cavité. « Tout ça pour ça ! », mais il n'a pas encore vu les vestiges.Haut de page

Ajout de la main courante inférieure et premières utilisations de la tyro. Du matériel est monté vers la plateforme, des seaux sont descendus vers la zone de tamisage.

Traitement du problème des abeilles en fin d'après-midi, à confirmer ...

Il est plus de 20h00 lorsque le portail est fermé ...

 

 

Jeudi 1er juin 2017

Spéléo-archéo interclubs

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Alain G.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Archéos : Anne-Gaëlle C., Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.

 

Arrivée à 8h au départ de la piste, quelques minutes après les 3 voitures sont en route pour le pk.

Montée au site.

Rdv au tamisage.

Philippe organise la montée à la cavité des 2 filles et de Patrice, sur corde et/ou via ferrata.

Il m’est proposé comme activité pour la journée de continuer le décaissage qu’avait commencé la veille JY, c’est-à-dire la partie sous la cavité, à mi-distance du bas de la paroi et dans laquelle plein de choses ont pu tomber.

Travail de terrassier en plein soleil jusqu’à midi, déjeuner, et reprise début après-midi après avoir été invité à voire Philippe extraire un crâne et autres os. Je ne suis pas prêt d’oublier ces quelques minutes.

Petit stop à cause de la pluie et retour à mon décaissage.Haut de page

Fin vers 18h30, descente au pk.

Ramené les 2 filles au gîte car Franck est à Ponte-Leccia pour faire les courses, le Duster restant n’a que 2 places.
Super expérience.

Alain

 

 

Vendredi 2 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

  • Archéos : Anne-Gaëlle C., Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.

 

Photos

 

Côté archéos les fouilles avancent tranquillement, grattage, tamisage, ensachage.

Côté topi, changement des 2 cordes en 9 mm par des cordes en 10,5 mm, ça coulisse moins bien mais les règles de travail sont respectées.

Installation d'un répartiteur et d'un système balancier pour permettre à Anne-Gaëlle de monter tranquillement.Haut de page

Violent orage en fin de repas, la foudre tombe plusieurs fois à quelques centaines de mètres du site, les grondements de tonnerre résonnent fortement dans la vallée. Tout le monde reste à l'abri de la bâche tendue au-dessus de l'aire de pique-nique.

Après la pluie ... le beau temps. Les coups de tonnerre s'éloignent, la pluie cesse, poursuite des opérations.

Fin des travaux vers 18h00.

 

 

Samedi 3 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Archéos : Anne-Gaëlle C., Patrice C., Philippe G., Franck et Céline L., Bénédicte Q.

  • En apprentissage : Antoine L.

  • Initiés : Marie-Françoise L., Laurence L., Antoine L.

 

Photos

 

Les opérations de sauvetage continuent.

JY termine le nettoyage de l'aire de sédiments en contrebas de la cavité. JC fait visiter le site à un collègue féru d'archéologie et à sa compagne. Marie-Françoise se contentera du site de tamisage et de la vue d'en bas.

La corde de sécurité de la via ferrata est en grande partie démontée et reposée en supprimant le croisement de celle-ci avec la main courante rigide.

Encore une fois la pluie s'invite en milieu d'après-midi, mais sans orage cette fois-ci.Haut de page

La journée se termine par un agréable barbecue au gite de Lano en compagnie du maire et de son épouse. De savoureuses brochettes terminent ainsi cette journée de mi-campagne.

La nuit est tombée depuis un bon moment lorsque JY rentre sur Altiani, MF et JC sur Biguglia. Un gros sanglier les a même salué au passage !

 

 

Mardi 6 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Archéos : Anne-Gaëlle C., Patrice C., Philippe G., Franck L., Kévin P., Bénédicte Q.

  • Invité : Pierre B. (journaliste du Monde)

 

Photos

 

Déjà la 8ème journée de fouilles. Le « tas d'os » a été dégagé mais il subsiste encore quelques os enterrés. La couche de sédiments contenant tous les vestiges se poursuit vers le fond de la galerie et fera l'objet des prochaines extractions. D'ailleurs, cette galerie prend peu à peu une forme caractéristique des réseaux karstique, le trou de serrure.

il est de plus en plus question qu'une troisième campagne soit nécessaire en 2018 ...

JC installe une bâche pare-abeilles afin d'isoler le nid de la via ferrata. Le but est de cacher à la vue des gardiennes de la ruche le passage des via-ferratistes. Pas vu, pas piqué !

Un journaliste scientifique du Monde monte jusqu'à la cavité en vue d'un article à paraitre le mardi 13 juin. Il réalise également quelques interviews.Haut de page

Il est également prévu pour le lendemain le tournage d’une séquence d’un documentaire en coproduction entre plusieurs chaines sur les pérégrinations des Shardanes, une des ethnies du bronze final composant les Peuples de la mer, et qui auraient pu faire escale en Corse … Albert et Alain seront sur place et pourront donc donner des infos sur cette période de leur jeunesse ;-)

JY et Kévin entament le décapage du pied de falaise avec l'espoir de recueillir encore quelques vestiges qui seraient tombés de la cavité. Une planche d'environ 50 cm de long sur 15 de large est dégagée, fait-elle partie du 1er cercueil ? à confirmer ...

Fin des travaux vers 19h00.

 

 

Mercredi 7 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Albert D., Alain G.

  • Archéos : Anne-Gaëlle C., Patrice C., Philippe G., Franck L., Kévin P., Bénédicte Q.

 

Quelques couacs pour joindre Albert qui, je l’ai appris plus tard de sa bouche, ne lit pas ses sms et n’écoute pas ses messages……

Je suis à 8h au départ de la piste et en route pour le parking. Je fais la connaissance de Kevin avec lequel je vais passer la journée à finir de décaisser la partie au pied de la falaise dans l’espoir de trouver quelque chose…. Au final, dixit Kevin, ce sera des fouilles géologiques qui permettront de mieux comprendre l’évolution de cette falaise dans le temps.

Dans la matinée, arrivée du Maire et des 2 membres de l’équipe de TV. Ils réalisent un film où la grotte de Lano sera présente. Philippe accompagne le cameraman jusqu’à la cavité en passant par la via ferrata et au retour c’est Albert qui accompagne le cameraman jusqu’à la zone de tamisage. Ils continueront à filmer et photographier les différentes étapes de fouilles, décaissage, tamisage, dessins, mesures etc.…

Stop vers 12h pour se restaurer un peu et surtout pour Kevin et moi de se mettre à l’ombre.

Bénédicte nous apprend qu’ils ont presque froid dans la cavité (courant d’air ?).

Vers 15h la mini équipe TV prend le chemin du retour.

Les fouilles continuent dans la cavité et peu de choses sont sorties ce jour. Anne-Gaëlle a remplacé Franck au tamisage dans l’après-midi.

Vers 18h30, feu vert de Philippe pour la fin de journée des 2 Topi.Haut de page

Kevin descend avec nous pour reprendre un outil dans un des Duster et accueillir un archéo qui, circulant en moto de route, a dû la laisser au départ de la piste. Il était attendu bien plus tôt !!!

Petit débriefing au tél avec JCL vers 20h pour lui communiquer les coordonnées du responsable de l’équipe TV qui souhaite un contact avec les découvreurs.

Alain

 

 

Jeudi 8 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Archéos : Anne-Gaëlle C., Patrice C., Philippe G., Kévin P., Bénédicte Q.

  • Invitée : Hélène L.

 

Journée tranquille, Franck est sur le continent.

JCD et LN, une copine de JCD, retrouvent JY au départ de la piste. Les archéos arrivent vers 8h10.

Pas mal de temps morts, pour les spéléos comme pour les archéos.

La couche X est raclée jusqu'à la roche, et la coupe fait bien 50 cm de haut, mais visuellement, pour JY, semble stérile. Il reste au moins 2 m à fouiller.

La fouille en pied de falaise n'a rien donnée.Haut de page

JCD et LN dégagent en début d'après-midi.

Vers 17h00 une partie des archéos part (veulent faire un peu de tourisme sur Aiti), JY aussi, reste 2 archéos qui souhaitent amorcer une nouvelle tranche.

JY

 

 

Vendredi 9 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Pierre L.

  • Archéos : Anne-Gaëlle C., Patrice C., Philippe G., Kévin P., Bénédicte Q., Maxime S., Anne-Sophie.

 

Photos

 

8h les 3 Duster montaient la piste avec à leur bord Philippe, Patrice, Kévin Bénédicte, Anne-Gaëlle et bibi.

9h Philippe part chercher Maxime et Anne-Sophie arrivés du bateau Bastia jusqu'au bout de la piste avec leur fourgonnette remplie de matos topo, mesures GPS, théodolite ...

Beaucoup de terre, grotte et pied falaise, manipulée pour aucun résultat de toute la journée.

13h pause casse-croûte.

14h reprise des ateliers.

Descente de beaucoup de matos de la grotte et du PC vers les véhicules pendant l'après-midi pendant les derniers travaux de fouilles puis mesures au fond du trou, énorme maintenant.

Baptêmes via ferrata puis descente en rappel pour la timide Anne-Sophie.

19h30 les 3 Duster bien chargés redescendent la piste.

20h à 21h pause bière à Lano village à la maison des archéos avec le maire.


22h15 bibi arrivé maisonHaut de page

Rangement bordel

Bonne douche

Dîner

Minuit épuisé, alors dodo pour être prêt "demain " :-)

 

 

Samedi 10 juin 2017

Spéléo-archéo interclubs

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Pierre L., Noël R., Jean-Philippe S., Alexia S.

  • Archéos : Patrice C., Philippe G., Franck L.

 

Photos

Vidéo

 

Peu avant Lano croisement avec Bénédicte, Kévin, Anne-Sophie et Maxime, échanges d'au-revoir, c'est le dernier jour de la campagne 2017.

Retrouvailles peu avant 10h en début de piste avec les archéos, Alexia et Nono. On apprendra plus tard que Pierre est déjà au bout de la piste.

Tout le monde se retrouve rapidement à pieds d'œuvre à la falaise. Les archéos font une dernière visite à la cavité pour un dernier point. Les planches et la chaise sont mises à l'abri dans la cavité. Derniers transferts de matériel par la tyro et c'est le démontage général.

Hormis Patrice, les archéos partent, les topi s'agitent. Toutes les cordes sont démontées sauf la guide. Les premiers mètres de la main courante rigide et les premiers barreaux sont également déposés.Haut de page

Tout est rondement mené, retour à la piste pour 14h et grillades.

Le matériel est rapporté au local, il est même rangé et il ne manque rien !

Séparation vers 18h00.

La suite en 2018 !

 

______________________________

 

Il est maintenant temps de dresser un petit bilan de cette campagne 2017.

Tout d'abord, compte tenu des conditions d'intervention particulières, en pleine paroi d'un à-pic, à 25 m du sol, il est à noter qu'il n'y a eu aucune blessure, si ce n'est 4 piqures d'abeilles. Mais il faut reconnaitre qu'elles étaient dans leur droit, étant en place depuis peut-être l'âge du bronze ! La pose d'une bâche de séparation a permis à chacun de faire ce qu'il avait à faire. On peut néanmoins noter une belle glissade sur le chemin d'accès qui a valu un beau coquard à Patrice !

D'un point de vue humain, l'investissement a été moins important que lors de la campagne 2016, il faut dire que le défit technique semblait moins sensationnel, et peut-être un peu de lassitude également ...

4 journées de préparation ont été nécessaires pour l'installation de la via ferrata, la pose des équipements d'accès traditionnels et de sécurité sur la plateforme, l'aménagement et le balisage du chemin d'accès.

16 topi et 1 GCC se sont relayés durant ces 4 journées, représentant 41 journées spéléos :

 

  26 mars 9 avril 15 avril 22 avril  
Jean-Claude D X       1
Albert D X X     2
Dominique D X X X X 4
Jean-Noël D X     X 2
Henri-Pierre F X X   X 3
Marie G X   X X 3
Jean-Claude L X X X X 4
Véronique M X     X 2
Noël R X X X X 4
Alexia S X X X X 4
Wanda C   X   X 2
Alain G   X   X 2
Rémi R   X   X 2
Jean-Philippe S   X     1
Pierre L     X   1
Sébastien C     X   1
Jean-Yves C X X   X 3
  11 11 7 12 41

 

D'un point de vue technique, un nouveau challenge a été proposé aux topi, l'amélioration des conditions d'accès à la cavité. Si les précédentes campagnes avaient fait goûté aux archéos l'ivresse aérienne des descentes sur corde, il s'avérait nécessaire pour cette année d'humaniser ces conditions d'accès, d'ou l'idée d'une via ferrata horizontale. Mais il fallait que celle-ci soit confortable et donc, outre les supports rigides pour les pieds, il a été posé une main courante de confort en parallèle avec la main courante de sécurité. La première était constitué d'une barre métallique rigide qui permettait d'avoir des prises de mains stables. La deuxième était classiquement constituée d'une corde où l'on pouvait se longer. Cette corde a été prolongée jusque sur la plateforme et a également servi aux 4 mains courantes disponibles devant la cavité. En outre, elle était de couleur jaune afin de bien visualiser la corde sur laquelle on pouvait et on devait se longer. Il faut saluer le travail de Dumè qui s'est démené pour trouver tous le matériel nécessaire à la réalisation de la via ferrata !

Autre détail de confort, les longes des baudriers affectés aux archéos ont été remplacées par 2 longes longues afin de faciliter leurs manipulations.

On peut dire que le challenge a été réussi par les topi et leur a apporté une belle expérience supplémentaire que ce soit au niveau technique, humain et scientifique.

 

Vient maintenant la campagne. 13 topi et 1 GCC se sont relayés afin d'assurer la présence d'au moins un spéléo tout au long de la campagne, représentant 33 journées spéléos.

 

  30 mai 31 mai 1 juin 2 juin 3 juin 4 juin 5 juin 6 juin 7 juin 8 juin 9 juin 10 juin  
Henri-Pierre F X           X         X 3
Alain G X   X           X       3
Marie G X         X             2
Jean-Claude L X     X X     X       X 5
Jean-Yves C X X     X     X   X     5
Albert D                 X       1
Jean-Claude D                   X     1
Pierre L                     X X 2
Antoine B           X           X 2
Dominique D             X         X 2
Jean-Philippe S           X           X 2
Wanda C             X           1
Noël R             X         X 2
Alexia S             X         X 2
  5 1 1 1 2 3 5 2 2 2 1 8 33

 

Tout le démontage des installations a pu être effectué lors de la dernière journée.

On peut noter la bonne coopération entre les spéléos et les archéos. Les premiers ont répondu aux attentes techniques et aux accompagnements souhaités par les archéos, les deuxièmes ont tenu informé en permanence les spéléos de l'évolution des recherches.Haut de page

Perspectives. Une nouvelle campagne a été prévue par les archéos en 2018 afin de continuer le déblaiement et tamisage des sédiments encore présents dans la cavité. Même si les derniers prélèvements de la campagne 2017 n'ont pas révélé de vestiges, il convient de s'assurer qu'ils n'en restent plus.

Donc rendez-vous en 2018 pour de nouvelles aventures spéléo-archéologiques, avec peut-être un nouveau challenge technique, certains proposent avec malice un stannah

 

NR

______________________________

 

Interview de F. Léandri sur France Inter 4 jours plus tard :

 

 

 

Dimanche 25 juin 2017

Spéléo interclubs, tournage documentaire

Grotte des Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Jean-Claude D., Albert D., Valérie D., Jean-Noël D., Jean-Claude L.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Toutounette : Zilia

 

Photos

 

Une équipe de tournage avait effectué une visite pendant la campagne de fouille en vue de réaliser un documentaire de 52 mn. Celui-ci aura pour thème « les peuples de la mer » durant l’âge du bronze et consacrera environ 1/3 du temps à la Corse, dont quelques minutes à la découverte des Monoxyles.

Un nouveau rendez-vous a été pris avec cette fois-ci avec les 6 participants à la mémorable sortie qui avait permis la découverte des Monoxyles. Au programme, faire une reconstitution de cette découverte.

Il fait déjà chaud sur la petite piazza suttana de Lano quand les topi et le GCC rejoignent l'équipe de réalisation et le maire, toujours fidèle au poste lors des évènements importants pour sa commune.

Le réalisateur, Daniel Michau, est un passionné d’archéologie. Il avait déjà participé à la réalisation d’un 1er documentaire sur des fouilles en Corse du Sud « Opération Cauria » (trailer), il est accompagné du producteur, Paul Chiesa et du caméraman, Patrick Mannu. Un égyptologue italien, Giacomo Cavilllier est également présent. Ce documentaire posera entre autres questions, existe-t-il une relation entre les Shardanes, un des peuples de la mer, et les Monoxyles ? Hypothèse osée, mais on peut s’attendre à tout avec l’histoire …

Quelques images aériennes de Lano sont prises avec un drone, puis la descente de la piste en 4x4, par devant, par derrière, de dedans, de dehors. Tiens, un randonneur apparait au détour d’un virage ! Le randonneur se transforme en randonneuse, une menue silhouette familière puis le visage de Michèle apparait dans l’encadrement de la fenêtre du Def. Tout le monde est surpris, surtout quand elle annonce fièrement qu’elle est venue en stop depuis Bastia ! L'auto-stoppeuse est donc prise en charge, on ne s’étalera pas sur les origines de ce défi …

Les prises de vue se succèdent, descente vers la rivière (à sec), passage en forêt, montée vers le haut de l’à-pic, reconnaissance du point de départ de la descente, installation de l’équipement, descente vers la cavité puis remontée. Le plus facile est fait.

Vient maintenant le récit de la découverte par JY et JCL en mode « Souviens-toi … ». Et là, les 2 découvreurs n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le moment le plus émouvant de cette aventure. Cette séquence téléréalité devrait laisser les téléspectateurs perplexes ! A effacer ...

S’en suit un interview de l’égyptologue devant une « gravure » qu’il a découvert sur une paroi rocheuse en prospectant les alentours et dont tout est possible sur l’origine, naturelle, anthropique …

Retour à la piste où les prises de vue se terminent par une discussion entre le maire et l’égyptologue.Haut de page

La table est mise, un pique-nique topinesque termine cette séquence terrain.

Après un petit rafraichissement pris chez le maire, l’équipe se retrouve pour d'autres rafraichissements dans la maison du producteur à Omessa où Pierre-Jean, qui a rejoint l'équipe, montre quelques vidéos tournées au moment des fouilles 2015 et 2016, avec notamment les tyroliennes. Quelques séquences qui pourraient compléter le documentaire.

JC

 

2018


Dimanche 29 avril 2018
Spéléo, contrôle et visite
Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Jean-Claude D., Dominique D., Alain G., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Franck Z.


TPST : 0h05

Photos

 

Monoxyles 2018, épisode 1

Missions du jour :

  • Contrôle de l’état des accès à la cavité, sente et Via Ferrata, en vue des journées archéologiques. Réaménagements.

  • Visite de la cavité des monoxyles et éventuellement de la grotte de Carpinetto.

Arrivés sur le site vers 10 h, départ 16 h. Soleil et chaleur.

Dumè, Alain et Jean-Claude D. emploient la matinée à réaménager le chemin d’accès, taillant, coupant, ébranchant les arbustes récalcitrants. Les coups de vent hivernaux ont fait tomber quelques branches dont certaines assez imposantes. Quelques marches artificielles à recreuser ici et là, mais l’état des lieux n’est pas mauvais.

Michèle, Marie-Pierre, Franck et Jean-Claude grimpent jusqu’au plateau qui surplombe la cavité, s’équipent et descendent. Pour Michèle et Franck, les moins aguerris, c’est impressionnant … On imagine aisément ce que peut ressentir un archéologue néophyte suspendu à une corde, le long d’une falaise de 40 m avec en point de mire une branche d’arbre à l’horizontale sur laquelle il faudra atterrir pour accéder à la cavité elle-même. Le problème avec le vide, c’est que c’est ….vide ! Et vertigineux ! Heureusement pour nos archéologues, la Via Ferrata est en bon état, les mains courantes aussi. Sous le porche de la cavité, la plate-forme tient bon, la rambarde aussi. Ouf !

On visite : Jean-Claude est intarissable : circonstances de la découverte, premiers émois, scepticisme initial des archéologues et révélations finales. Même constat que pour les chemins d’accès terrestres : l’état des lieux de l’aérien est bon.

Pause–repas vers 15 heures. Pas le courage d’une visite de Carpinetto, remise à une autre fois. On prend le chemin du retour. Jean–Claude propose une halte « chiroptère » dans une ruine le long de la route. Point de bestioles mais un lieu patrimonial, sans doute une ancienne cave de vinification : on admire, ébahis, des cuves en bois gigantesques.

Dumè explique que les alentours étaient autrefois couverts de vignes.

Retour au local vers 18 h 30 ...

 

PS : il faudra de nouveau installer une bâche « pare-abeilles », malgré qu’elles ne semblent pas trèsHaut de page nombreuses cette année, contrairement à la ruche du bas où là l’activité est très intense. La pose d’une corde de ce côté-là de la paroi ne sera peut-être pas possible.

Un petit tendeur à lanterne est à poser pour rigidifier la rambarde côté aval.

Un barnum pourra être installé en bout de piste après rabotage de celle-ci côté montagne.


Dimanche 6 mai 2018

Spéléo, équipement falaise, aménagement paysager et hydrogéologie

Les Monoxyles and C°, Lano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Aurélien D., Dominique D., Agnès F., Henri-Pierre F., Alain G., Marie G., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Franck Z.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Visiteur : Didier ?


TPST : 0h30

Photos

Vidéo


Monoxyles 2018, épisode 2

Suite à la journée du 29 avril qui consistait à faire un inventaire de l’état des lieux et de l’aménagement à faire pour préparer la campagne de fouilles 2018 une deuxième journée a été programmée pour ce dimanche.

Le RDV est prévu à 8 h 00 au local pour prendre le matériel préparé le jeudi précédent (ce qui est une bonne chose car tout est prêt et on gagne beaucoup de temps). Comme d’hab on répartit le matos dans les différents 4X4 et on quitte le local vers 8 h 30.

Direction le kré d’As à Ponte Leccia pour y retrouver JYC et Aurélien et prendre un petit kwa. La météo est très capricieuse et très humide. En effet de belles averses nous attendent au regroupement de la piste. Quelques moments de répits vont entrecouper les ondées.

Concernant la piste, les intempéries ont dégradé les bords du petit pont et un aménagement est prévu. Ce sera le binome JCD et Dumè qui va s’y atteler : en effet, ils vont placer une rubalise et nettoyer l’angle d’attaque de façon à pouvoir s’engager sur l’ouvrage le plus rectiligne possible. Plus haut, au dernier passage bétonné ils vont faire parler les crayons et élargir le passage d’environ 40 cm de façon à éviter de rouler sur la partie aval du gué qui se trouve dans le vide (également à cause du ravinement provoqué par les intempéries). Ils seront rejoints par Alga qui lui fait partie de l’équipe « démaquisage » composée par Franck, Marie-Pierre et Alain. La mission de cette équipe est de nettoyer les bords de la piste depuis le parking terminal jusqu’au corral à vaches.

Le trinôme : Marie, Aurélien et Anto va équiper la voie normale et commencer la pose des amarrages pour les mains courantes de la passerelle et cavité. Ils vont également laisser sur place dans un kit la corde jaune d’assurance qui sera mise en place lors de la dernière journée d’équipement.

Le trio : HP, JCL et JYC va remettre en place la première partie de la via ferrata, démontée l’an dernier pour éviter toute visite intempestive des fouilles. En redescendant, JY et JCL vont jeter un œil à la résurgence de Grotta qui présente un gros débit.

Auparavant, avant d’attaquer leur mission les 3 équipes vont nettoyer et égaliser une plate-forme en bout de piste qui va recevoir le « barnum » qui servira de lieu de stockage et d’abri pour les archéos.

Sur le coup de 14 h 45 tout le monde se retrouve à l’abri sous le barnum (eh oui la pluie s’est encore incrustée). Marie-Pierre et Franck se sont encore dévoués pour que tout le monde mange chaud et croustillant. Les agapes vont bon train et vers 16 h 00 tous les participants décident d’une promenade digestive (voire de dégrisage ;-), et vont jeter un coup d’œil à la cascade/perte en amont de la grotte de Carpinetto. En revenant, une petite visite de la grotte dite « Marie » permet de vérifier que là aussi la résurgence est active. Et en passant devant Carpinetto Marie et Aurélien, les seuls équipés d’un éclairage, vont vérifier le débit de la rivière principale quiHaut de page présente également un bon débit. Pendant ce temps, Dumè et HP ont continué le terrassement de la plate-forme.

Il est environ 17 h 30 quand tout le monde est de retour aux véhicules. Puis retour sur Ponte Leccia pour y apprécier une bonne mousse. Et pour le prologue de fin de journée retour au local pour y décharger le matériel. Noël est également là et il a commencé l’inventaire de la documentation des archives du CDS.

 

 

Dimanche 27 mai 2018

Spéléo, équipement falaise

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L., Pierre L., Noël R., Alexia S.

  • La toutounette : Nala


Photos

 

Monoxyles 2018, épisode 3

 

Dernière journée de préparation pour les Monoxyles. Café, préparation tranquille et c'est parti pour le bout du monde !

Alexia et Nono sont déjà sur place, ils ont passé la nuit dans leur van et nous attendent avec café et viennoiseries prêts à être engloutis.

Tout le monde s'entasse dans les deux 4x4 et passe la 1ère épreuve de la passerelle. En effet, les berges ont été minées par la rivière et le passage est 16 (13 et 3, très étroit ...).

Un nouvel arrêt après le corral, un bloc rocheux s'est détaché de la montagne et barre le passage. Celui-ci est ripé sur le bord de la piste, certains l'auraient bien vu balancé dans le ravin !

3 équipes se forment :

- Nono et JCD s'occupent du balisage et de l'amélioration du chemin. Pose de 2 barreaux au niveau du ressaut avant la rivière

- HP et Anto se chargent de l'équipement des P15 et P25

- Alexia et Marie posent les mains courantes corde

- Pierre et JCL optent pour la pose du pare-abeillesHaut de page

- La petite tyrolienne est posée par tout le monde

Quelques frayeurs de la part de Nala qui joue les funambules sur une arête rocheuse !

Pique-nique tardif et retour à Bastia.
 

 

Mercredi 30 mai 2018

Spéléo, équipement falaise

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Alain G., Jean-Claude L.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.


Photos

 

Monoxyles 2018, épisode 4 - Début de la campagne

 

C'est reparti pour un tour. Pierre et JCD ont hébergé les archéos arrivés en avion la veille, Alain se charge de leur transport sur site. JCD se contentera du Def de JCL.

Premières retrouvailles devant le U de Ponte Leccia, où une partie des courses est effectué, puis directement dans leur sympathique gite rural.

On ne tarde pas, Patrice attendra Franck, les autres se retrouvent en bout de piste. Installation du barnum, suivi par un petit briefing technique.

Le pied de falaise est rapidement atteint, une partie du matériel de fouille est laissé là. On voit déjà de là que le pare-abeilles a souffert. Direction la via ferrata et effectivement le vent a endommagé le pare-abeilles. Un tasseau est cassé et 2 coins de bâche sont arrachés. L'essaim est partiellement caché mais ça passe quand même, les abeilles sont calmes, le matin.

Installation de la corde de rappel pour la tyro, transfert de quelques matos de fouilles. Patrice présente le chantier à Séréna dont c'est la première expérience dans de telles circonstances !

Une autre première expérience pour la future archéologue corse (c'est une taravaise en formation à Bordeaux), la descente en rappel ! Épreuve réussie haut la main.

Tout le monde se retrouve en bas pour le pique-nique sous la bâche de l'aire de tamisage.

Les travaux de fouille débutent l'après-midi et quelques dizaines de seaux sont descendus et tamisés en bas. Pas de découverte.

Philippe et JCL montent sur le plateau pour examiner les possibilités d'un éventuel accès vers l'amont de la cavité. Pas évident à première vue, mais à étudier.Haut de page

JCL réinstalle un accès par le haut afin de rafistoler le pare-abeilles, ça lui vaut une petite frayeur avec une glissade vers le talweg après que le 1er amarrage ait failli ...

Alain et JCD ramènent Franck vers la RN afin de remplir des obligations élyséennes, avant de rentrer sur Bastia.

Idem pour JCL en fin d'après-midi, après une Pietra au gite.

 

 

Jeudi 31 mai 2018

Spéléo, soutien archéo

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Alain G., Noël R.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Anne-Gaëlle C., Philippe G., Bénédicte Q.

  • Initiées : Sandra C., Samantha R.

  • Invitée : Laurence T.


Photo

 

Monoxyles 2018, épisode 5

 

Départ prévu pour les bastiais à 7h30. Une petite halte en cours de route pour effectuer quelques emplettes à Ponte Leccia et c’est reparti pour la vallée de Lano.

Sur place les archéos sont déjà en place, Noël va remplacer Patrice au poste de tamisage des sédiments. Ce dernier va pouvoir rejoindre le reste de l’équipe dans la cavité en empruntant la via ferrata. Il encadrera Samantha qui a suivi auparavant toutes les consignes de sécurité et de progression. Elle passera un long moment sur la plate forme, posant de nombreuses questions. Laurence elle aussi, les a rejoint sur la plate forme. En bas, Alain décroche les seaux arrivés en bout de tyrolienne et les passe à Sandra et Noël qui vont en tamiser une vingtaine. Aucune trace de vestige …

13h approche, il est temps de casser la croûte. Tous se rejoignent sous la bâche.

L’après midi sera consacrée aux croquis de la zone de fouilles et aux photos. Sandra, encadrée par Noël (avec sa patte folle), va rejoindre la plate forme en passant par la via ferrata. Les abeilles ont été discrètes aujourd’hui, le temps est maussade, elles ne sont pas inspirées. Vers 16 h, Laurence et Alain nous quittent pour rejoindre Bastia. La journée se termine et à 18h15 nous quittons le parking en bout de piste, le retour sur Bastia se fera aux alentours de 20h30.Haut de page

La fin de l’aventure « les monoxyles de Lano » semble proche, après discutions entre les archéos il semblerait que le reste des sédiments en place soit stérile. Visiblement, la géomorphologie de la grotte qui va en se rétrécissant ne leur semble pas envisager une suite favorable à la poursuite des fouilles.

La campagne de recherche et d’études de Lano pourrait se terminer plus tôt que prévu.

 

 

Vendredi 1er juin 2018

Spéléo, soutien archéo

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Véronique M.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Philippe G., Franck, Céline et Antoine L., Bénédicte Q.


Photos

 

Monoxyles 2018, épisode 6

 

Rebelote pour JCD et première participation pour JN et Véronique. Dur, dur ! les conditions de travail des archéos, ils prennent le boulot à 9 h mais étant logés à Lano, un réveil à 8 h suffit largement… Pour les bastiais ce fut à 6 h qu’il a fallu sortir du lit ! Départ à 7 h 15, récupérer JCD à Vulco, café-viennoiserie à Ponte Leccia, on sera au parking à 9 h 15, le Duster est sur place et on entend les voix provenant de la balustrade.

On retrouve Bénédicte occupée à tamiser en bas de falaise, le reste de l’équipe — Philippe, Patrice et Serena — est dans la fouille, Franck doit rentrer en fin d’après-midi de ces obligations élyséennes. JCD décide de flemmarder au soleil tandis que JN et Véronique s’équipent pour la remontée, on participera en même temps à la réception de plusieurs seaux de sédiments. Le pare abeilles est bien en place, quasiment pas de ces charmants insectes à l’horizon. Le soleil est de la partie, on risque de cuire cet après-midi.

Retrouvailles avec Philippe, rencontre de Serena, pour qui JN avait monté un casque spécial petite tête (mais la petite tête c’est lui qui l’avait, le casque était pour Serena – il redescendra dans le seau par la tyro), Patrice est au fond de la cavité en train de gratter, Serena le remplacera. Visite de la cavité qui a bien changé, notre dernière visite date de 2016… c’est une belle grotte où on peut tenir à 3-4 et assis ! Les sédiments sont toujours stériles, on atteint le substrat géologique. Il reste cependant à gratter les diverticules du fond mais aucun espoir de suite, le conduit pince inexorablement et la progression est bloquée par une coulée de calcite bien antérieure à l’occupation archéo. La possibilité d’une jonction avec le haut de l’escarpement ou le thalweg semble abandonnée.

Patrice redescend direct, bien conseillé par Philippe mais il laissera son torse au passage du buisson… Puis midi l’appel de l’apéro, JN suivi de Véronique rejoignent les tamiseurs. JCD a allumé le feu pour déguster les délicieux migliacci de Ponte Leccia. Serena et Philippe nous rejoignent et les agapes, toujours bien fournies, peuvent débuter.

Point de soleil ardent, les nuages sont arrivés, une petite fraîcheur nous enveloppe. 14 h 30 certain(e)s vont se lancer dans une sieste réparatrice ; Bénédicte, Patrice et Philippe sont repartis au turbin ; Véronique et Serena papoteront en attendant les premiers seaux. JCD suivi de JN remontent se joindre à l’équipe de fouilles et vers 16 h on voit arriver Franck et Antoine.

Franck supervisé par Véronique pour son équipement nous rejoindra par la via ferrata, accompagné par Philippe venu à sa rencontre. Inspection de la zone de fouilles et bilan rapide, il reste environ 3-4 jours de grattage.Haut de page Controverse entre Philippe et Patrice sur une éventuelle obturation de la cavité par les premiers occupants, pas de traces certes mais peut-être ont-elles disparues ?

17 h 15 il est temps de rentrer pour les bastiais. Sortie du parking on échange avec Céline qui est montée à pieds accompagnée de Max, le golden. On sera à Bastia, dans les embouteillages vers 19 h.

 

 

Samedi 2 juin 2018

Spéléo, soutien archéo

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Marie G., Jean-Claude L., Pierre L., Pierre-Jean M., Marie-Pierre R., Jean-Philippe S.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Anne-Gaëlle C., Philippe G., Franck et Céline L., Bénédicte Q.

  • Initiés : Fanny L., Antoine L.


Photos

Vidéo

 

Monoxyles 2018, épisode 7

 

La routine s'est installée sur le site préhistorique, grattage, remplissage des seaux, tamisage, mais pas de découvrage, aucun vestige. Philippe étudie les alentours de la cavité pour mieux comprendre la géomorphologie du secteur.

D'autres occupations côté topi, initiation pour Antoine et Fanny. D'abord à la via ferrata, puis à la descente en rappel. Pendant ce temps, PJ peaufine les derniers interviews pour son documentaire.

Pas assez de places sous la bâche pour le pique-nique, une 2ème couronne s'installe en hauteur.

Rebelote l'après-midi pour les archéos. Une partie des topi, Marie, Fanny et JCL randonnent sur les hauteurs et retrouvent la résurgence et la perte de Linella. Peu de débit aujourd'hui, estimé à environ 0,3 l/s. Le 29 mars 2015 l'eau sourdait de plusieurs endroits et le débit était d'environ 1l/s.

Le trio redescend vers la falaise, Fanny testera la descente plein vide depuis le rappel guidé et aura droit aux explications archéos de Patrice au bout de la galerie.

JCL en profite pour prolonger la main courante et jeter un œil (les 2 en fait :-) dans la galerie bis. Pas de chauve-souris et par acquis de conscience, il creuse une petite tranchée dans les sédiments pour être sûr qu'il ne se cache rien dessous. La couche fait tout juste 10 cm et la roche mère est vite atteinte.

Nouvelle visite à la cavité pour Antoine par la via ferrata et nouvelle descente sur corde à la « GIGN ». Anne-Gaëlle fera un aller-retour prudent par la via ferrata.Haut de page

Une petite visite touristique de Jean-Phi dans l'après-midi, accompagné par 2 jolies membres du Manguier.

Fin d'une belle journée ensoleillée et retour direct sur Bastia pour une partie des topi, avec un détour désaltérant par le gite archéo pour MP, Fanny, Pierre et JCL.

 

 

Dimanche 3 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéos

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Aurélien D., Henri-Pierre F.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.

  • Monuments historiques : Éléonore B. + un ami

  • La toutounette : Nala

 

Monoxyles 2018, épisode 8

 

« La meilleure chose à faire est d’épouser un archéologue. Plus vous vieillirez et plus il vous aimera. » Juliette Benzoni

« Toute chose a une fin sauf le saucisson qui en a deux » Proverbe danois

Enfin une journée belle est chaude ! HP et Wanda s’arrête au Carré d’As vers 9h15 pour prendre Jean-Yves, café et pains au chocolat. Le trio arrive au pied de la falaise vers 10 H. Patrice tamise tristement des sédiments qui restent désespérément stériles. Il nous annonce qu’ils ne trouveront très probablement plus rien. Jean-Yves monte à la cavité pour dire bonjour à Bénédicte et Philippe. Une des missions du jour est d’enlever les points de Philippe qui s’est perforé la main avec une perceuse. C’est Wanda qui s’en charge. On a emmené une petite boite de chirurgie en cas de nécessité d’amputation ;-) Mais la plaie est propre, bourgeonnante, en cours de cicatrisation. Wanda se contente de couper les fils, désinfecter et refaire le pansement. Franck L. arrive puis Aurélien. Tyrolienne, tamisage et papotage nous amènent au repas. Franck nous relate sa rencontre avec les Macron et Stéphane Bern lors de la journée du loto du patrimoine à Paris. Eh oui, depuis sa nomination à la chefferie de la Drac il joue dans la cour des grands de ce monde. Il se déclare de plus à plus à l’aise sur la falaise. C’est l’effet Brigitte qui confère la confiance en soi par imposition des mains comme jadis les rois guérissaient les écrouelles. Patrice, moins gérontophile, regrette Dominique Strauss Kahn victime d’une machination de la CIA à ses dires. C’est sûr que DSK à l’Élysée coté économie c’est pareil que Macron mais coté ambiance ça aurait été beaucoup plus chaud. Bénédicte a pris des photos d’une exposition ou des enfants donnaient des surnoms en fonction des initiales des noms et prénoms. Séréna c’est crapaud péteur, Wanda Lama crétin. Gigondas et Umanu aidant certains partent faire la sieste dans un coin tranquille.

L’après-midi Franck accueille un agent des monuments historiques, Éléonore, qui vient avec un ami visiter la cavité et les fouilles, en passant par la via ferrata. ITP et archéos montent et descendent par la corde de la falaise. Philippe récupère les barres métalliques qui servaient à la fouille et qui avaient été laissées dans une faille de la falaise.Haut de page

En fin d’après-midi, on va prospecter les ruines de Linella. Des murs étagés témoignent d’une activité pastorale ancienne. Il faudrait prospecter sérieusement le coin. On redescend sous un petit crachin et allons boire un pot à Lano avec le Maire. C’est la fin des fouilles. Nostalgie. Reste une journée de topo mercredi.

 

 

Lundi 4 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéos

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Alain G.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Philippe G., Bénédicte Q.


Monoxyles 2018, épisode 9

 

Ce jour nous ne serons que deux après la horde du dimanche.

JYC me prévient qu’il m’attend au Carré d’As à Ponte Leccia, nous y prenons un café et direction Lano, avec une arrivée à 9 h et des bricoles.

On s’annonce par le talkie sous le barnum et Philippe me dit que je peux récupérer ma scie dans sa voiture, il a coupé l’arbre qui le gênait pour prendre « sa photo ».

On grimpe jusqu’à la zone de tamisage, Séréna y est en poste, et rien ne vient……….

Ils ne creusent plus, mais font des mesures, des photos, dressent des plans, en fait la fin du chantier est pour ce soir, demain ils seront en ballade………….. et de retour mercredi pour la topo de la cavité et finir de tout remballer.

JYC part se balader, espérant retrouver un petit truc qu’il a égaré dimanche ?????

Après le repas, je monte voir le trou une dernière fois, et j’ai droit à une visite privée et détaillée de l’intégralité de la grotte à la lumière d’une Scurion sur trépied. Vraiment top et instructif.

Vers 17h30, dernières mesures, dessins, relevés etc., puis ils remballent tout et depuis la zone de tamisage, nous rejoignons les voitures toutes étaient bien chargées, pour les suivre ensuite au gite où ils nous offrent une Pietra bien méritée.

Je ramène JYC à sa voiture à Ponte Leccia, il un instant de stupeur, il ne trouve plus sa clé de voiture.Haut de page

Tout est bien qui finit bien.

Enrichissante expérience pour ma part.

Alain G.

 

 

Mercredi 6 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéos

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Claude L.

  • GCC : Grégory B., Jean-Yves C.

  • Archéos : Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q., Maxime S.

  • Corsica Interventions : Antoine B., Alexandre, Michaël et Quentin D., Manu.


Photos

 

Monoxyles 2018, épisode 10 - Fin de campagne

 

Les 2 JC rejoignent JY à Ponte Leccia pour un café et un regroupement, ils seront au bout de la piste vers 9h00.

Déjà du monde sur la plateforme, les archéos ont commencé le rangement du matos.

Quelques navettes avec la tyro, dépose des plaquettes inutiles en plafond et d'une partie des panneaux indicateurs. La matinée sera interrompue par l'arrivée de l'équipe Corsica Interventions puis par celle de Greg du GCC qui ne connaissait pas la cavité !

Tous le monde redescend en bout de piste pour les grillades. Maxime le topographe arrive à temps pour profiter du pique-nique.

Retour à la falaise, Maxime commence par la photogrammétrie de la falaise, puis reprendre les repères en pieds de celle-ci, puis ceux devant la cavité. Il continue par la topo interne, que Philippe double par des mesures classiques au lasermètre, et enfin la photogrammétrie de la cavité.

Le top départ du déséquipement général est lancé vers 17h00, à 19h00 tout le monde est en bout de piste, juste à temps avant l'arrivée d'une grosse averse !

Une mousse au gite puis direction Ponte Leccia en longeant une dernière fois la Casaluna, avant de se retrouver au restaurant Casaluna où Monsieur le Maire de Lano offre un bon repas aux derniers spéléos et archéos réunis.

Aurevoirs et émotions réciproques puis retour tardif sur Bastia ... 

______________________________

 

Bilan chiffré de la campagne 2018 :

Seulement 3 journées ont été nécessaires à la préparation du site. 15 topi et 1 GCC y ont participé, représentant 27 journées-spéléo.

dim 29 avril dim 06 mai dim 27 mai  
Antoine B   X X 2
Michèle C X     1
Jean-Yves C   X   1
Jean-Claude D X X X 3
Aurélien D   X   1
Dominique D X X   2
Agnès F   X   1
Didier L   X   1
Henri-Pierre F   X X 2
Alain G X X   2
Marie G   X X 2
Jean-Claude L X X X 3
Pierre L     X 1
Noël R     X 1
Marie-Pierre R X X   2
Alexia S     X 1
Franck Z X X   2
7 13 8 28

 

La campagne a été écourtée, plus d'espoir de trouver d'autres vestiges. 15 topi et 2 GCC ont accompagné et aidé les archéos durant les 7 jours de la campagne, soit 24 journées-spéléo.

mer 30 mai jeu 31 mai ven 01 juin sam 02 juin dim 03 juin lun 04 juin mer 06 juin
Grégory B             X 1
Wanda C         X     1
Jean-Yves C         X X X 3
Jean-Claude D X   X       X 3
Aurélien D         X     1
Jean-Noël D     X         1
Henri-Pierre F         X     1
Alain G X X       X   3
Marie G       X       1
Jean-Claude L X     X     X 3
Pierre L       X       1
Véronique M     X         1
Pierre-Jean M       X       1
Noël R   X           1
Marie-Pierre R       X       1
Jean-Philippe S       X       1
3 2 3 6 4 2 4 24

Haut de page

La cavité est maintenant libre, les désobeurs du club ont déjà les dents qui rayent le plancher, un espoir de continuation est nettement visible au fond de la galerie ...

La via ferrata sera déposée plus tard, ainsi que la plateforme ...

 

 

Conclusions

Quelle aventure !

2 mots qui pourraient résumer cette formidable expérience qu’ont vécu un grand nombre d’adhérents de l’association !

Depuis cette fameuse journée du 1er mars 2015, où une poignée de topi, accompagnés par un GCC, partent pour une « exploration de routine » d’un trou en falaise, des centaines d’heures ont été consacrées à l’aménagement du site et à l’accompagnement technique des archéologues venus des 6 coins de l’hexagone, et même d’ailleurs.

Aventure humaine tout d’abord avec la rencontre de scientifiques de terrain, qui de ce fait nous ressemblent fortement …

Aventure scientifique qui nous a permis de nous intéresser plus fortement à l’archéologie.
Aventure technique et sportive avec la mise en œuvre de notre savoir-faire dans le domaine de la verticalité.

Un lieu improbable pour une découverte improbable. Un « bout du monde » corse qui se retrouve comparé à des « spots » archéologiques présentant quelques analogies, mais plus connus comme aux Baléares ou au Danemark.
Un contexte unique, ce ne sont finalement pas les ossements qui font l’importance de la découverte - ils s’en trouvent tous les ans en Corse - mais le positionnement et surtout les coffres en bois qui les accompagnaient. Des bois qui ont résisté durant 3200 années. Un état de conservation qui pourrait être qualifié de miraculeux compte-tenu du nombre d’oiseaux, de rongeurs et d’insectes qui ont pu les côtoyer !

Une découverte, et maintenant des qui, des pourquoi, des comment. Un continuel jeu de questions et de réponses, le moteur de l’humanité …

Tous les participants peuvent s’auto-féliciter d’avoir contribué à la réussite de cette aventure, et de ce fait d’avoir permis aux autres de vivre une telle expérience. Et sans aucun accident à déplorer, compte-tenu du contexte il faut le noter.

Des aventures comme celle-ci, on en redemande, mais pas trop souvent quand même !

 

Les participants

I Topi Pinnuti

Jérôme Angeli, Anne-Marie Angot, Antoine Boschi, Michèle Caletti, Michèle Castagnoli, Sébastien Cluzet, Wanda Comparetti, Aurélien De Ortoli, Valérie Deshayes, Jean-Claude Del Basso, Michaël Delasalle, Albert Demichelis, Dominique Descalzo, Jean-Noël Dubois, Agnès Ferrand, Henri-Pierre Fiocconi, Alain Gaulme, Marie Genevier, Olivier Gérald, Noémie Gil, Jean-Claude La Milza, Pierre Lacombe, Isabelle Lascroux, Pierre Leschi, Didier Liberale, Sophie Manenti, Marjorie Mansier, Francis Maraval, Véronique Massa, Pierre-Jean Micaelli, Stéphane Perron, Jean Raffaldi, Jérôme Redon, Antonia Revel, Noël Ricoveri, Rémi Rossignol, Marie-Pierre Rozé, Jean-Philippe Serres, Alexia Simian Buissonnet, Alain Touzet, Jean-Pierre Vergnon, Philippe Viti, Sivain Yart et Franck Zerli

Groupe Chiroptères Corse

Grégory Beuneux, Jean-Yves Courtois

Les archéologues

Séréna Asti, Ludovic Bellot-Gurlet, Henri Bernard-Maugiron, Gaël Brkojewitsch, Laurent Bruxelles, Jean-Baptiste Caverne, Carine Cenzon-Salvayre, Sophie Champdavoine, Anne-Gaëlle Corbara, Rémi Corbineau, Patrice Courteaud, Audrey Eberle, Ana Ferraz, Philippe Galant, Anne-Sophie Laurent, Antoine Leandri, Céline Leandri, Franck Leandri, Livio Leandri, Élise Maire, Pierre-François Milles, Kewin Peche-Quillichini, Régis Picavet, Bénédicte Quilliec, Juan Rofes, Maxime Seguin, Pascal Tramoni, Jean-Denis Vignes

 

Tableau des participations

Haut de page

En jaune les campagnes de fouille
En bleuté les journées de préparation

 

I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro - 20600 BASTIA

Association affiliée à la Fédération Française de Spéléologie sous le N° V20-005-000

Téléphone : 04 95 32 68 16 (répondeur) - www.itopipinnuti.fr - contact@itopipinnuti.fr