Mercredi 17 juillet 2024 – Réseau Capdeville, Gouffre de Cabrespine – Cabrespine (11) –

Mercredi 17 juillet 2024

Spéléo, visite

Réseau Capdeville, Gouffre de Cabrespine, Cabrespine

Participants

ITP, Spéléo Corbières Minervois et GPS : Jean-Noël D.

Gruissan Prospection Spéléo : André M.

TPST : sept heures

Lors de notre dernière sortie au Pémol, André m’avait fait part de son intention d’emmener Nolan – son petit-fils de 13 ans, qui a une bonne pratique spéléo – visiter le Réseau Capdeville, le bijou de la rivière de Cabrespine, une galerie fossile suspendue remplie d’aragonites. Cela devait se faire mercredi dernier mais annulé, Nolan a du retourner à Paris et André a reproposé la sortie pour ce jour.

Je connais bien Capdeville, visité le 6 mai 2018 avec Jean-Marie puis le 3 novembre 2018 lors de nos Journées CoMed. Belle balade en rivière qui ne m’avait pas laissé de souvenirs douloureux – sauf une chute avec Jean-Marie mais cela s’était bien terminé. Mais vu ma galère de retour un mois plus tôt dans Aldène j’étais quand même un peu anxieux.

Rdv 9 h 30 au parking du Gouffre, on s’habille, on signe la décharge et c’est parti. Pas de touristes, l’ouverture est à 10 heures mais on croise le BE local qui emmène deux jeunes en initiation. Descente des échelles puis de l’éboulis, nous voilà à -200 au niveau de la rivière. Un peu de progression aquatique et je découvre la partie canoë qui a été mise en place depuis 2028. Un kayak gonflable un peu oscillant nous permet de faire environ 300 m de rivière au milieu des énormes méduses orangées. Très sympa comme expérience.

Débarcadère et c’est parti. Rivière, chaos de blocs, montées et descentes glissantes je ne me souvenais pas que ce fût si long. Enfin ce qu’on appelle le Robinet, une stalactite qui coule et permet de réhydrater. Mais on n’est qu’à la moitié !

Reprise du parcours, André tâtonne un peu car il est venu il y déjà pas mal de temps et en suivant son guide. On mémorise moins dans ce cas là. Pour ma part seul je serai perdu. Une belle traversée de gour équipé en vire, quelques passages acrobatiques. Presque trois heures de marche, 2,5 km, et nous voilà au départ de la montée vers le Réseau Capdeville. En partie équipée de grosses cordes bien glaiseuses sur des plans inclinés bien glissants… 50 m plus haut nous y sommes.

Visite de la galerie de droite, premier métro rempli d’aragonites, draperies, disques, fistuleuses… merveilleux. Casse-croûte bien mérité d’aller visiter la galerie de gauche, André a même amené un fond de rouge mais on n’y touchera pas.

Pour atteindre la seconde galerie il faut passer par une crête exposée, heureusement sécurisée par une main courante et nous voilà encore dans un monde de cristal ; lacs de calcite, volcans et la merveille… La Cigogne ! Cascade d’aragonites qui évoquent à s’y méprendre une cigogne à la Swarovski. Rien n’a changé depuis 2018, espérons que tout cela reste préservé et intact.

Aïe, début de crampes qui heureusement ne durera pas… La descente est bien plus facile et le retour paraîtra bien plus court que l’aller. Au débarcadère on retrouve notre BE avec une dizaine de lucioles – des touristes. Le canot est bien là, sinon les coucougnettes auraient bien humides. Arrivés au fond du gouffre c’est un sacré brouhaha… plusieurs équipent utilisent les tyroliennes de la Via Souterraine. Sympa de voir ces petites lumières qui traversent l’immensité de l’abîme.

La remontée escaliers se fera piano piano, et à 17 heures on revoit le soleil. Philippe le directeur et spéléo du SCM est là pour nous accueillir et féliciter… Deux bonnes bières du cru vont nous remettre en forme.

Finalement 2018 ce n’est pas si loin, à l’époque cela m’avait laissé le souvenir d’une promenade de santé mais là les années commencent à compter double et je suis rentré un peu cassé.

Belle sortie physique. Merci André

JND

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