Spéléo, rééquipement et désobstruction
Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni
Participants
- ITP : Antoine B. (1), Albert D. (2), Dominique D. (1), Jean-Noël D. (2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1)
(1) : samedi, dimanche
(2) : dimanche
TPST : 6h00
Troisième séjour de l’année à Ghisoni, ce sera déjà un bon millésime, avec une éventuelle quatrième montée envisagée. Peu de volontaires malgré l’alléchante perspective d’une cueillette de châtaignes, voire de champignons.
Départ à 7h30 du rond-point N°4, arrêt café au petit bar qui fait angle avec la RN200 à Aléria, visite du magasin de bricolage à côté. On espérait y trouver un T pour raccorder le réchaud et le tripatte, mais ça ne se fait plus, c’est interdit …
Nous voilà maintenant sur la piste, tiens un premier sanguin ! Un tu l’as vaut mieux que deux tu l’auras, partant de cet adage on le ramasse. D’ailleurs, Anto fait une partie de la montée à pieds avec déjà une belle cueillette en arrivant en haut, d’autant plus que 4 beaux rosés des prés nous attendent à côté des premières bergeries. D’autres giroles seront également cueillies aux alentours de la casetta.
Traditionnels va-et-vient entre les véhicules et la casetta, remise en service de l’alimentation en eau, la batterie de l’installation électrique est opérationnelle, nous voilà prêts pour le premier repas avec les premières grillades.
Après s’être rassasiés, Dumè continue l’étanchéification du conduit de la cheminée, Anto, Éric et JC partons pour le trou avec pour principal objectif de changer la corde en fixe du puits des Bosons. La corde neuve est enkitée de façon à pouvoir servir d’un bout à équiper une partie de la descente, l’autre bout de la corde étant accessible pour pouvoir la tirer jusqu’en haut des Bosons depuis le fond du puits d’entrée. La corde sera ainsi coupée à la bonne longueur, sans générer de chute.
C’est Anto qui se charge du rééquipement et nous nous retrouvons ensuite dans l’Alcôve suspendue. JC y retrouve sa clé perdue lors de la précédente visite, elle était à moitié engluée dans la boue du mini lac des Bosons. Anto et Éric tentent l’escalade au-dessus de l’alcôve mais blocage au même point.
Du rabe de corde est laissée au niveau de la main courante intermédiaire afin d’ajouter un fractio face à l’alcôve et supprimer ainsi la gestion délicate d’un frottement et aussi scinder le puits en 2 sections. Ceci pourra faire l’objet d’un prochain perfectionnement à l’équipement.
La corde est coupée en bas du puits, un chalumeau a été descendu pour ça. Elle est également identifiée par un marquage sur un ruban adhésif blanc, « 52 m / 2021 / ITP ». Marquage protégé par de la gaine thermo, comme à la maison !
Deuxième objectif de la visite, mettre en application les acquis du stage photo, dans un puits cette fois-ci. Nous restons ainsi pendus sur corde durant un très long moment avec le risque de faire tomber du matos photo, il faudra ajouter une dragonne à chaque flash. Résultats sur l’album photos.
Retour tardif à casetta où Dumè a préparé l’apéro. JC se charge des champignons et une bonne poêlée de giroles, rosés des prés, sanguins et pieds de mouton sera partagée. Un parpaing de soupe sera également décongelé et servira de plat de consistance.
Il n’est pas loin de une heure du matin lorsque Morphée nous prend dans ses bras.
Réveil à 6h10 pétante, le réveil intestinal du maitre du temps est déréglé ! Il fait encore nuit lorsque nous prenons le petit déjeuner. La météo est très clémente pour une fin de mois d’octobre, il fait plus chaud dehors que dans la casetta.
Dumè et Anto restent à la casetta pour préparer l’installation des stratifiés sur les murs de la mezzanine afin de réduire les courants d’air. Éric et JC montent vers Ghiso 4 pour continuer la désob (dernière séance en novembre 2014 !) et donner au TopiTir son baptême du feu ! Ils y seront rejoints par Albert et JN en fin de matinée.
Le TopiTir décroche ainsi avec brio son CPT (certificat de prédisposition au tir). Cinq tirs de confort sont d’abord effectués afin de pouvoir travailler plus facilement vers le fond. Le sixième pulvérisera littéralement la cloison centrale et les fissures engendrées permettront de doubler le nombre de seaux de déblai sortis. Encore une séance aussi efficace et on pourra peut-être voir s’il y a vraiment une suite.
La faim se fait maintenant trop sentir, nous plions bagages satisfaits du boulot accompli et descendons vers la piste par le flanc sud de la crête calcaire, au cas où …
Albert perd un seau lors de la descente, détail qui aura son importance par la suite …
Retour donc à la casetta pour un repas pantagruélique avec multiples grillades. Un Rustique à la braise clôt ce repas et, c’est nouveau, un petit Muster subira également le même sort en utilisant la boite de son grand cousin. C’est nouveau et c’est adopté !
Procédure de départ entamée, tout ce qui doit être rangé dans la casetta est rangé, tout ce qui doit être chargé dans les 4×4 est chargé.
Mais où est Albert ? JN pense qu’il a commencé la descente à pieds. Pause au col des chasseurs, toujours pas d’Albert, il est peut-être descendu plus vite ? Mais pas d’Albert non plus au départ de la piste, ça se complique. JN attendra un moment avant de voir arriver notre Albert national tranquilou-bilou avec un seau à la main ! Il est monté récupérer le seau perdu le matin sans avertir quiconque …
Fin encore une fois heureuse d’un week-end ghisonesque.
JCL