Archives par étiquette : LIDAR

Samedi 25 octobre 2025 – Doline LIDAR – Oletta

Samedi 25 octobre 2025
Spéléo – désobstruction, démaquisage, prospection
Doline « Lidar », Cast 2 – Oletta

Participants
ITP : Cathy et Jean-François B., Antoine B., Adriana D. C., Antonio E. G., Olivier G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Franck Z.

TPAD : 6h00

La journée de démaquisage prévue au programme n’a pas fait le poids face à la perspective d’ouverture de la doline repérée par Lidar et sur le terrain lors de la prospection faisant suite aux incendies d’Oletta.
Tel un chien qu’on a tardé à sortir, le matériel de désob trépigne d’impatience de prendre l’air.
Seulement deux 4×4 ont répondu présents à l’appel, les 9 topi s’y tasseront pour rejoindre les « parkings » calcinés de Cast 2.

La désolation du paysage post-apocalypse est toujours criante, pas un brin d’herbe n’a encore poussé. Mais la vie est toujours présente, un vol de perdrix, quelques lézards en quête de nourriture, la nature plus forte que la bêtise humaine.

Deux équipes se forment spontanément, Anto et JF feront du jardinage et dégageront les alentours de Cast 2, les autres se dirigent directement vers la doline pleine d’espoirs. Mais pour l’instant, elle est surtout pleine de terre et de cailloux.
Antonio ne se fait pas prier pour attaquer le chantier, les filles non plus et les rotations se succèdent. Les seaux de terre alternent avec les blocs rocheux, la profondeur augmente rapidement.
Olivier et JC iront dégager l’entrée de Cast 16 et tenteront de trouver un petit trou découvert par Michèle lors d’une prospection en solitaire, mais les indications ne permettent pas de le trouver, ils rejoignent les désobeurs au labeur.
Un tir de confort est décidé, plus pour démonstration que par nécessité, un béquet rocheux en fera les frais. Enfin presque, le forage a traversé une poche d’argile, ce qui a réduit l’efficacité du tir. Le bloc est quand même fragilisé, il sera fini à la massette.

Le pique-nique sera pris sur les tables de Cast 1, puis retour à la doline.
Quelques gros blocs sont encore sortis, la profondeur atteint maintenant les 3 mètres et l’entrée d’une petite galerie horizontale est dégagée. Elle se dirige vers le réseau de Cast 2, ce qui n’est pas forcément le plus intéressant, et queute au bout de 3 mètres sur un nouveau colmatage. Ce sera l’objet d’une prochaine séance de désobstruction …
Cette fin positive s’arrose et une belle averse s’abat sur nous, les 4×4 serviront d’abris pour se changer.

Retour au local en rêvant à la suite …

JCL

2025-10-25-Cast-Lidar LMJC 02
« de 14 »

Jeudi 1er mai 2025 – Prospection Canarincu, Furiani – Grotte Canadolo, Barbaggio

Jeudi 1er mai 2025
Spéléo, prospection, biospéléo
Massif de Canarinco, Furiani
Grotte Canadolo, Barbaggio

Participants
ITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude D. B., Jean-Claude L. M., Marie Pierre R.

TPST : 0h20

Va-t-on vers une lidarisation des prospections spéléo ?

L’arrivée des données LIDAR HD dans le domaine public peut s’avérer utile pour préparer des prospections spéléos. Mais leur analyse demande une certaine habitude et comme dans toutes nouvelles techniques, de l’expérience. Un « trou » a été repéré sur le petit massif karstique de Canarinco grâce au LIDAR, sa proximité avec Bastia permet d’y organiser une sortie à la demi-journée avant la réunion du jeudi et d’y procéder à une vérification sur le terrain.

Départ depuis le petit « parking » face à la route du Pigno. Il fait relativement chaud mais une petite brise agrémente la progression. On commence par franchir le petit plateau herbeux, celle-ci est bien haute et grasse, elle ferait le bonheur des bovins et ovins, mais la bergerie du lieu semble abandonnée, l’exploitation a dû cesser.

Armés d’un GPS nous jonglons maintenant avec le maquis et après quelques ondulations nous arrivons au point repéré. Il y a effectivement quelque chose mais malheureusement pas de cavité. Il s’agit en fait des ruines d’une construction envahie par le maquis, un trou d’environ 4 mètres de diamètre, délimité par un mur appareillé et une paroi légèrement arrondie taillée dans la roche. Les autres côtés sont absents et se sont probablement écroulés. Un tas d’éboulis arrive en pente vers le point bas de la construction. On peut estimer l’épaisseur des éboulis à environ 2 mètres, ce qui ferait une hauteur totale à l’origine de 7 à 8 mètres pour cette construction. Ancienne glacière, bergerie, four à chaux, bâtiment militaire, la question reste posée.

Nous nous dirigeons maintenant vers la petite cavité Dolo en nous éparpillant sur le lapiaz. Le GPS nous aide à la retrouver, un cairn érigé lors de la première visite aussi. Le but est de prélever un échantillon de l’étrange substance se développant sur la paroi Est de la petite galerie, celle qui reçoit le plus de lumière extérieure. Ça ne semble pas être du lichen, ni de la mousse, ni des champignons. C’est mouillé et gélatineux, bleu, vert, noir, pas appétissant en tous cas. Vue en macrophotographie, 2 éléments semblent composer cette substance, un support composé de filaments blancs avec des petits bouquets verts, et une sécrétion brunâtre.

Les prélèvements effectués nous prospectons un peu la partie terminale de ce plateau intermédiaire. Nous essayons également de repérer un passage vers la base du massif, là d’où sourd une étonnante source, exutoire des eaux qui s’infiltrent dans le massif et qui avait été visitée en 2001 (CR, Photos). Comme alors, l’accès le plus évident est en face, par la ferme d’Algo, ce sera donc pour une autre fois.

Retour vers la route en prospectant de nouveau, puis au local pour un examen des prélèvements sous les loupes binoculaires. Les grossissements sont insuffisants pour déterminer la nature exacte de la substance. Renfort d’Albert qui propose des Nostoc, une accumulation plus ou moins ordonnée de Cyanobactéries.

Un examen ultérieur sous microscope confirmerait cette hypothèse.

Le traditionnel apéro du jeudi soir termine la journée.

JCL


2025-05-01-Prospection-Lidar-Dolo LMJC 10
« de 18 »