Les comptes rendus de 1989 à 2020 sont accessibles ici :
https://itopipinnuti.fr/exitp/cr.htm
Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 10 et lundi 11 novembre 2024
Spéléo, perfectionnement équipement, brochage
Travaux casetta
Gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni
Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Dominique D., Mickaël D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Benoit R., Marie Pierre R., Jean-Luc S.
Ex-topi : Olivier G. (de passage), Jean-Baptiste et Manon L.
CC : Jean-Marcel V.
TPST : 4h00
La traditionnelle migration automnale des topi vers le Fium Orbo profond est arrivée. Nouveauté cette année, on ne pense pas en premier lieu à ce qu’on va faire dans le trou, mais on se lèche d’abord les babines avec les poulets qu’on a l’intention de faire dorer devant la cheminée avec le tout nouveau tournebroche de compétition.
La météo annonçait de grosses pluies, on espérait donc pouvoir de nouveau voir de l’eau au fond du trou, côté P51 cette fois-ci, pas une goutte d’eau et aucun souci sur la piste.
Décision a été prise de partir équiper dès la fin de l’installation dans la casetta avec casse-croûte souterrain.
Micca et Jean-Luc se chargent de l’équipement. Micca sera assisté par Christophe pour le puits d’entrée et le réseau des puits, JL par JC pour doubler le puits d’entrée et le P51.
Pendant ce temps, Anto fait un petit rappel des techniques spéléo à Manon et Jean-Marcel dont c’est une première. Moniteur canyon à CC, il n’a jamais l’occasion de faire de la spéléo.
Dumè, Marie Pierre et Jean-Baptiste restent à la casetta pour divers bricolages dont la pose d’un tuyau entre l’entrée et la cheminée pour en améliorer le tirage.
Tout le reste de l’équipe se retrouve donc au fond du trou vers 14h pour le casse-croûte.
Pose des 2 dernières broches de la jonction des fonds et pose d’une plaquette « -117 » au fond, au cas où un spéléo viendrait à s’égarer 😉 .
La pose du limnigraphe n’a pas été possible, le puits est légèrement en pente et l’appareil toucherait la paroi. Il nous faut une corde plus fine afin de pouvoir poser la corde en biais. L’appareil a été laissé en place, à suivre …
Remontée générale en inversant les parcours. Une ou deux broches de confort pourraient être encore posées.
Cinq chauves-souris, probablement des petits rhinos ont été aperçus en haut du puits d’entrée.
Retour à la piste, séparation avec ceux qui redescendent, Dumè, Micca, MP, JL, JM.
Il fait déjà nuit lorsque les 7 rescapés rejoignent la casetta.
Le chauffe-eau est opérationnel, 2 courageux ont pris une douche.
C’est la saint Léon, c’est le jour du Jurançon. Un millésime de 2011 servira d’apéro pour les connaisseurs, bière pour les autres.
Au menu du soir de bonnes saucisses aux lentilles préparées par Christophe.
Une partie de Uno termine la soirée.
La fenêtre est laissée entrouverte pour éviter l’enfumage des 4 qui dorment dans la casetta. Anto ira dormir sous sa tente, Nico et Benoit dans leur 4×4 respectifs.
Début des réveils vers 7h00 non pétantes. Le petit déjeuner s’étire jusqu’à la préparation des poulets.
Le tournebroche est installé et après quelques adaptations les poulets se dorent tranquillement la pilule.
Pendant que JB surveille les volatiles, le reste de l’équipe part vers la piste pour quelques aménagements. Un arbre penché est abattu afin de pouvoir s’écarter d’une zone d’embourbement potentielle et un bloc rocheux fera office de démo de tir aux pailles.
Visite des bergeries en cours d’aménagement, l’ossature d’une belle terrasse a été posée, ça jette !
Retour à la casetta, les poulets sont dorés, ils seront littéralement dévorés !
Une longue période réflexion commence, ça arrive, comment améliorer le tirage de la cheminée ?
Le tuyau annexe d’alimentation en air n’apporte rien. Tentation de modifier les dimensions de l’ouverture de l’âtre, c’est pareil.
L’idée est que la casetta serait devenue trop étanche depuis la pose des stratifiés sur les murs de la mezzanine, la cheminée refoulerait par manque d’arrivée d’air frais. La norme est : « La section d’entrée d’air frais doit être au minimum égale au quart de la section intérieure du conduit de fumée avec, dans tous les cas un minimum de 200 cm² ». Avec tous les trous qu’il reste encore dans les murs on devrait y être.
En tous cas, quand on ouvre la porte ou la fenêtre ça ne refoule plus, la réflexion continue …
Ramassage de quelques châtaignes rescapées, rangement de la casetta et descente de la piste de jour.
Le matériel sera rangé au local, une petite bière et c’est la fin de ce week-end ghisonesque.
JCL
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Benoit R.CanyonSamedi 2 Novembre 2024
Canyonisme, inter-club ITP et Corse Canyon (CC)
Ruisseau Macini, San Gavino di Fiumorbu
Participants : 12 participants
ITP : Benoît .R
ITP&CC: Antoine .B et Nicolas .M.
Corse Canyon: 8 membres +1 jeune initié (fils d’un des membres)
TPEC : 3H
Après une semaine dernière festive lors des 40 ans du club ITP et au détour d’une conversation avec Antoine, il m’informe d’une sortie canyon le Vendredi et le Samedi prochain, Vendredi est prévu Buccatoghju et Samedi le Ruisseau Macini, canyons organisés dans le cadre d’une pré AG du club Corse Canyon.
J’informe Antoine que pour Samedi je suis intéressé de faire la sortie, le Buccatoghju me chauffant moyennement. Jeudi soir au local, il y a bien confirmation d’une sortie canyon Vendredi et Samedi et me voilà donc embarqué pour faire le Ruisseau Macini.
Un message WhatsApp pour informer le club d’une sortie, nos habitués canyons (Antonio, Adriana, Christophe et Franck) ne sont malheureusement pas disponibles, une tentative auprès des autres membres notamment Micca, Arnaud et Laureen aura eu peu d’effet non plus. Pour le coup, je me retrouve donc le seul membre ITP à part entière à participer à cet inter-club, Anto et Poulpy ayant les deux facettes (ITP et Corse Canyon).
Départ Samedi matin à 8h pour 2h de route jusqu’à San Gavino di Fiumorbu, une petite pause café à Porcellone car étant un peu en avance, puis arrivé sur site vers 10h15 où déjà un des membres de Corse Canyon est arrivé (Eric) on discute un peu, puis les autres membres arrivent (Je n’ai pas tout les noms en tête), je papote avec Poulpy tout en préparant le matériel en faisant un peu le tri au niveau des mousquetons et bloqueurs, on est suffisamment en cas de risque.
S’en suit donc de 35 min de marche jusqu’au départ de la première descente, Antoine me dit “d’y aller tranquille pas besoin de courir, te pose pas de question” et me taquine :
Antoine : “N’hésites pas à faire des commentaires sur leur manière d’équiper”
Benoit : “Mais noonnn ça vaaaa je pense qu’ils savent ce qu’ils font”
Antoine : “roo làlà tu serais surpris !!”
Benoit : 🙄🤣
Effectivement l’installation du premier relai m’interpelle déjà : Descente à corde double et un huit simplement coiffé ?? késako?, mais le débrayable est où ?? à ce moment je comprends les propos d’Antoine “Te pose pas de question” 🤣🤣, Tellement je ne suis pas habitué à voir cette méthode que j’ai faillit descendre sans récupérer le huit, en me disant que j’allais le récup en bas en tirant mon brin de corde comme avec un débrayable classique, que néni !! d’ailleurs c’est Poulpy en bas qui me dit faut tout démonter et descendre à corde double. Et du coup sur quasiment tout le parcours les descentes se font à corde double et huit coiffé, à l’exception de la C50 où il y a seulement un huit coiffé d’installé.
Concernant l’eau, le débit est vraiment correcte pas autant que quand je l’ai fait la première fois il y a 2 ans environ et plus que quand on avait amené Cathy pour son initiation avant le camp en Sardaigne, mais il y avait d’eau assez pour s’amuser, l’eau était assez froide d’ailleurs, j’ai un peu regretté d’avoir pris mes gants d’été mais en bougeant ça allait. Par contre le jeune initié commençait déjà à avoir des signes de frilosité et on est qu’au début du canyon.
Froid ressenti par l’ensemble des participants au niveau de la C50 d’ailleurs, il a été décide de le faire fractionné en son milieu vers la cassure, cool c’est rare de faire ça en canyon, cela rappel un peu la spéléo. La main courante installée restera aussi dans ma mémoire comme élément sans réponse, je n’ai pas compris leur méthode 🤣 : “mais le dernier va rappeler la corde comment avec un nœud de huit mis dès le départ surtout en mode corde non doublé ??”
La C50, toujours un plaisir de faire cette descente et au relai intermédiaire Antoine et Noémie assistent et aide au besoin à passer le relai, mais sans grande difficulté pour tout le monde, à l’exception du jeune initié où la descente fut très laborieuse, le froid et l’appréhension de la descente auront eu raison de lui, avec son père ils prendront l’échappatoire en bas de la C50 et nous attendront pour l’apéro de fin. Tout le monde ressentait le froid en bas de la C50, il y avait effectivement un très léger vent et pas de soleil, pour pallier à ça, une partie de l’équipe décident de continuer, je pars quelques minutes après avec Antoine et Poulpy en bougeant tout devient plus chaud. s’en suit donc des classiques de ce canyon, un passage sous bloc, des toboggans, 1 saut et vient la C30 finale.
Bel petit encaissement qui m’aura laissé un beau souvenir en tapant la paroi avec ma tête (merci le casque) car m’ayant fait bougé par la cascade, aujourd’hui cette descente n’est plus trop un problème, il y avait suffisamment de débit d’eau pour faire déplacer ma gopro de l’avant chose que je remarque uniquement le soir en visionnant les séquences.. on verra ce que ça va donner, surtout que certaines séquences sont aussi manquantes notamment les sauts et un des tobbogans…
Canyon qui se termine donc vers 14h45 soit 3h après notre départ du début du canyon à 11h45, pour 12 personnes présente c’est top.
La sortie se solde donc par l’apéro/bouffe, au moins, une chose est sûr que ITP et CC ont en commun, c’est le partage et l’amour de la bière 😂😁
Départ pour tous vers 16h, Corse Canyon ayant l’AG le soir à faire et moi la route de retour à faire.
Benoit .R
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Jean-Claude L. M.SpéléoVendredi 1er novembre 2024
Spéléo interclubs, visite
Galerie Aranzadi-La Verna, Sainte-Engrâce (64)
Participants
ITP : Jean-Claude L. M.
Leize Mendi : Franck C., Coraline F., Serge P.
Soutien : Jean-Louis D.
TPST : 4h30
La Verna, oooh, aaah ! Comment ne pas être ébahi en entrant dans cette salle. Comment ne pas employer des superlatifs pour décrire ce lieu mythique des cavités souterraines françaises !
245 mètres de circonférence, 194 mètres de hauteur, un volume de 3,6 millions de mètres cube !
Toutes les cavités de Corse pourraient largement entrer dans cette unique salle.
Déjà visitée en 2022 lors des journées Aliénor avec les Grandes Salles, de nouveau parcourue lors du camp « Adishatz 2023 » avec cette fois-ci une visite de la galerie suspendue Aranzadi, Coraline me propose une nouvelle visite de cette dernière à l’occasion de ma venue en terre béarnaise. Une proposition si honnête ne se refuse pas 🙂 . La réservation auprès de l’ARSIP est aussitôt demandée, ce sera une sortie Leize Mendi mais internationale. En effet, l’équipe sera composée de basques, béarnais et corse 😛
Récupération de Coraline à la sortie de Pau et direction l’auberge Elichalt à Saint-Engrâce. C’est là que nous récupérons la clé du tunnel d’accès à La Verna et c’est là aussi que nous avons rendez-vous avec le reste de l’équipe. Visite préalable, juste en face, de la petite église et de son mignon cimetière avec ses stèles discoïdales typiques du Pays Basque. Ce sera jour d’affluence en ce 1er novembre, les familles se succèdent déjà pour rendre hommage à leurs ancêtres.
Il fait grand soleil, tranquillement attablés en terrasse, face au sud et à La Pierre Saint Martin, nous attendons les basques devant un café. Ceux-ci arrivent successivement et nous briefons la sortie.
Le projet est d’atteindre la galerie Aranzadi, suspendue à 84 mètres au-dessus du fond de la salle, après une escalade de 65 mètres. JL ne pourra être des nôtres, il est en effet chargé de garder un beau border collie, il se contentera de nous accompagner jusqu’au début de la piste d’accès.
Nous nous entassons ensuite dans le véhicule de Serge que nous garons au 2ème parking autorisé.
Il nous faut maintenant une vingtaine de minutes de marche pour atteindre la porte du paradis. Celle qui permet d’ouvrir le tunnel de La Verna, long de 660 mètres. Celui-ci débouche sur un balcon à mi-hauteur de la méga salle. Jour de chance cette fois-ci encore, l’atmosphère est plus transparente qu’en 2023 et la salle est illuminée pour des touristes de passage. En face, de l’autre côté, l’ouverture de la galerie Aranzadi nous regarde tel un cyclope géant, c’est notre objectif.
Cette fois encore nous rencontrons Jean-François G., le maitre des lieux. Discussion, Serge le connait bien. Pour ma part il faisait partie de l’équipe d’encadrement d’un stage Equipier-Chef d’équipe SSF suivi en 2000 …
Nous entamons maintenant la descente du grand éboulis, mais pas par le même chemin qu’en 2023, et aboutissons au point bas de la salle, la Plage de Galets. Pas que des galets d’ailleurs, le sable y est également présent.
Une date et des initiales sont gravées sur la paroi :
13-8-53
D-E
J-T
G-L
Ce sont les initiales des premiers visiteurs le 13 août 1953, une année après l’expédition qui a vu la tragique fin de Marcel Loubens en bas du Puits Lépineux.
D-E pour Daniel Epelly
J-T pour Jacques Théodor
G-L pour Georges Lépineux
Voici la description qu’en fait Jacques Théodor lors de l’entrée dans la salle : « J’avais une lampe frontale portant à cent mètres ». « Je regarde : rien devant, rien à droite, rien à gauche, rien au-dessus. On est dehors » ai-je pensé. « Mais ne voyant pas d’étoiles dans le ciel, j’ai compris qu’on était dans une salle aux dimensions exceptionnelles »…
L’histoire de cette passionnante découverte est téléchargeable ici.
Il faut maintenant remonter l’éboulis afin d’atteindre la base de l’escalade. La corde d’assurance est toujours là, fidèle au poste.
Coraline, qui s’est fait une entorse de la cheville quelques semaines auparavant ne souhaite pas la solliciter davantage, la descente et la remontée des éboulis ont réveillé les douleurs, elle préfère nous attendre ici. Bis repetita, elle n’avait pu aller que jusqu’en haut de la cascade lors d’une précédente tentative, mais pour une autre raison.
Comme en 2023 j’ai l’honneur d’entamer l’escalade, mais sans lumière cette fois-ci, les touristes sont partis. Et c’est tant mieux, sensation différente que d’avoir le noir absolu derrière soi. Un petit filet d’eau accompagne les premiers mètres, le halo de lumière de mes camarades devient un petit point lumineux. Le 1er fractio à mi-hauteur est passé, les autres, plus rapprochés, se succèdent maintenant plus rapidement. La dernière longueur est une corde tendue en biais, elle permet d’atteindre la petite lucarne qui permet de basculer dans la galerie Aranzadi. Le débouché de celle-ci dans la salle de La Verna est toujours gardé par les 2 mannequins. La vue de là-haut est là aussi magique, quelques lumignons se distinguent au lointain, le bruit de la cascade résonne, on en prend plein les yeux et plein les oreilles.
La suite est plus classique, le début pourrait être qualifié de « métro », une zone bien concrétionnée suit avec une fistuleuse bien particulière, elle part du sol …
Nous restons cette fois-ci sur le fond du canyon de Maria Dolores (nous étions passé par le haut en 2023) et aboutissons à la « Salle à Manger », zone concrétionnée où nous avions cassé la croûte l’an passé. Voilà maintenant la Porte Etroite, terme de notre visite, Coraline attend toute seule dans le froid. Franck franchira quand même cette porte pour quelques mètres de visite supplémentaire et pour constater que c’est bien étroit derrière …
Retour en variant le cheminement, j’ai maintenant l’honneur de fermer la descente. Le tronçon final se fait au descendeur, là encore dans le noir absolu de la grande salle. Dans le noir mais pas dans le silence, des exclamations sont perçues au lointain. Ce sont en fait des touristes, leur accompagnateur n’a pas encore allumé les lumières afin de nous voir descendre le long de la paroi. Les spéléos font partie du show à La Verna.
Nous retrouvons Coraline, tranquillement installée en mode tortue sur une petite esplanade, elle a gentiment attendu pour casser la croûte. Le pâté de boudin noir béarnais côtoie le jambon basque et le saucisson corse. Rassasiés, nous attaquons maintenant la remontée de l’éboulis, par le parcours 2023 cette fois. Coraline a finalement enlevé son attelle, c’est surtout elle qui la faisait souffrir …
Nous poursuivons la visite jusqu’au barrage SHEM et jusqu’à la corde en vire qui permet d’atteindre la salle Chevalier.
Demi-tour à regret, reprise du tunnel avec un petit détour jusqu’au réseau Arphidia que nous ne ferons que regarder depuis la lucarne d’accès (en 2023 nous avions poussé la visite jusqu’au P18).
Retour à l’air libre, aux voitures et à l’auberge Elichalt pour rendre la clé.
C’est l’embouteillage dans le hameau. Des canyonistes espagnols occupent une partie du petit parking, ils se changent après avoir parcouru un canyon du coin, ils ont dû avoir les oreilles qui sifflent en ce 1er novembre …
La clé est laissée en passant. Nous irons boire une Akerbeltz un peu plus loin à la Caserne dans un bar à l’ambiance bien sympathique, avant de nous séparer à regret.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoMercredi 30 octobre 2024
Spéléo, visite
Œil du Béez, grotte de Capbis – Asson (64)
Participant
ITP : Jean-Claude L. M.
TPST : 0h15
Du VTT à la spéléo il n’y a parfois que quelques pas.
Il y a des similitudes entre le VTT et la spéléo en ce qui concerne la recherche de « premières ». Repérage sur les cartes et les vues aériennes, recherche d’antécédents sur les parcours enregistrés et c’est parti pour l’aventure, parfois au vrai sens du terme …
Un circuit est repéré à l’est d’Arthez-d’Asson. La montée s’effectue en partie par une piste, le reste en sous-bois et alpages. Le petit plus de ce circuit est qu’il passe à proximité de l’Œil du Béez, une belle résurgence au pied d’un massif karstique.
Ce parcours n’était qu’envisagé lors de mon séjour en Béarn. Un élément déclencheur pour le parcourir a été la proposition de Coraline de visiter la grotte de Capbis, située justement quelques mètres au-dessus de ladite résurgence, il n’en fallait pas plus pour sélectionner ce parcours malgré la défection de Coraline encore souffrante d’une entorse de la cheville.
L’habituel été indien des automnes béarnais continue mais il fait frisquet en ce début de matinée. Une vingtaine de kilomètres pour près de 900 mètres de dénivelé positif, le circuit VTT s’est bien passé, malgré une fin un peu épique en raison des nombreux arbres tombés en travers du chemin après la dernière tempête, agrémentée de quelques quelques passages boueux.
L’Œil du Béez s’ouvre en contre-bas de la petite route. Une largeur d’environ 5 mètres pour moins d’un mètre de hauteur d’où sort une belle rivière qui se jette dans le Béez, augmentant sensiblement son débit. Visite impossible sans équipement de plongée, un siphon barre rapidement le passage.
La grotte de Capbis s’ouvre quant à elle à une vingtaine de mètres au-dessus de la route.
Comme pressenti, la topo indique une liaison avec la résurgence.
Beau porche d’entrée, une galerie plus étroite suit rapidement, encore quelques mètres et une grille barre le passage. Celle-ci est simplement verrouillée par une corde. La galerie devient descendante et boueuse, demi-tour peu après faute d’équipement adapté.
Un retour mieux équipé est forcément programmé …
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoSamedi 12 octobre 2024
Spéléo, visite, travaux
Cast 1, 4, 6 – Oletta
Participants
ITP : Michèle C., Wanda C., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M.
TPST : 2h00
Suite aux dernières JNSc il s’avérait nécessaire de faire quelques aménagements et travaux d’entretien sur le site de Castiglione.
C’est ainsi que 5 courageux topi se retrouve sur place par une belle journée d’automne.
Coin repas
C’est Dumè qui se charge des travaux qui consistent à installer des poteaux pour accrocher une bâche au-dessus des tables. En effet, les oliviers en place ne sont pas encore assez grands pour ombrager totalement notre salle à manger. Un poteau tuteuré scellé au béton est planté au coin sud-ouest et un tube au coin sud-est. Ce dernier recevra un mât lors de nos libations afin d’y fixer la bâche.
Cast 1
La base du grillage de la cage à poule a subi quelques attaques lors des remontées, les initiés ayant tendance à y prendre appui plutôt que sur la pédale.
JC se lance donc dans la couture souterraine avec du fil de fer de clôture pour rapiécer les morceaux de grillage restant. C’est pas très beau mais ça tiendra un certain temps … Une solution envisagée serait de poser une bâche sur ce côté du puits afin de protéger le grillage.
Des points de suture sont également posés tout le long de la remontée entre 2 lés de grillage.
Autre chantier, les plaques de fermeture de Cast 1. Les gonds ont rouillé et 2 sont cassés sur les 4 qui maintiennent les lourdes plaques. Il existe un risque que les plaques se détachent complètement si un 2ème gond vient à casser, pas sympa si quelqu’un se trouve à ce moment-là dans le puits !
Une tentative de ressoudage avait été tentée mais le gros groupe électrogène du club n’avait pas été assez puissant pour alimenter un poste à souder, pourtant inverter.
Une des solutions envisagée est de supprimer les plaques, ce qui permettrait d’ouvrir la cavité facilitant ainsi une réhumidication de la cavité par condensation de l’air sur les parois. Il a en effet été constaté depuis quelques années un assèchement sévère de la cavité. La réouverture permettrait peut-être à quelques chauves-souris d’y revenir, ce qui ajouterait un petit plus lors de nos initiations.
Par quoi remplacer les plaques ?
Une des solutions consisterait dans la pose d’une clôture autour de l’entrée. C’est dans ce but que des sondages ont été effectués aux 4 coins. Une roche affleurante dans un des coins permettrait d’y fixer directement un piquet (fer à béton, piquet de grillage, poteau bois …). Aux 3 autres coins la roche apparait entre 20 à 30 cm de profondeur. Un relevé de mesures est également effectué afin de faciliter la cogitation collective.
Spéléo
Pendant ce temps, Michèle, Wanda et HP partent à l’aventure vers Cast 6 tout d’abord, retrouvée facilement grâce au GPS. Une trace permet même de s’en approcher facilement. C’est une belle et large doline d’effondrement avec une ouverture latérale qui permet d’accéder à une galerie d’une quinzaine de mètres. Pas de corde nécessaire, la visite est rapide, pas de chauve-souris.
C’est ensuite vers Cast 4 que le GPS guide les pas du trio. Belle ouverture pour cette cavité qui nécessite par contre d’être équipée. Amarrage sur arbre, les 2 spits de tête de puits sont dégagés par Wanda et descente jusqu’en haut du P6 final. Pas de chauve-souris là non plus.
Tout le monde se retrouve ensuite autour de la table …
Retour au local en faisant un petit arrêt à l’ancienne ferme de Castiglione, toujours une belle bâtisse mais pas de chiro. Arrêt également dans le champ après le gué pour une belle récolte de rosés des prés.
JCL
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Christophe C.CanyonSamedi 12 octobre 2024
Canyonisme, initiation, encadrement, décrasssage
Bucatoggio, San-Nicolao, Santa-Maria-Poggio
Participants
ITP : Christophe C., Adriana D. C., Antonio E. G., Franck Z.
Initiés : Aline, et 6 anciens collègues de Cergy
TPEC : 6H
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Le ciel est bien dégagé et la température est douce.
En parallèle des travaux sur Castiglioni, une journée initiation sur le Bucatoggio est programmée pour Aline, et 6 de ses anciens collègues en déplacement sur l’ile.
Le premier RDV est donné à 8H30 au PN4 pour Adriana et Antonio, récupérés en Fourgon par Franck.
Puis Christophe à Lucciana, et direction le Géant (Auchan) de Moriani où nous attendent nos initiés pour 9H00.
Nous faisons route pour le parking aval au pont génois.
Surprise, le parking est payant jusqu’au 15 octobre, et oblige à se garer dans le parking aménagé des noisetiers. Une petite boite nous y attend pour recevoir les 5 euros demandés par voiture.
Des cailloux ont été déposés pour éviter de se garer plus près, et on apprend que des pneus avaient été crevés envers ceux qui ne respectaient pas le parking …
Après dispatching des matériels et personnels, nous ne laisserons qu’une seule voiture dans le fameux noisetier, et prenons la route vers le parking amont avec le fourgon et la voiture à Aline.
Il est 10H10 lorsque nous commençons le canyon.
Les passages se succèdent avec les relais tenus par Christophe, Antonio et Franck, il n’y a vraiment pas beaucoup de débit, et les nuages se sont maintenant stabilisés au-dessus de nous, collés à la montagnes, c’est grisâtre.
Avec Adriana, les Topi encadrent les 7 initiés et surveillent les montages des Huits, mousquetons…
Antonio se positionne sur le relais de la C30, et Christophe fait un raboutage avec sa corde côté descente, permettant de débrayer.
Sauf que le raboutage en question était un magnifique nœud de pêcheur double qui vient se « tanker » et empêchera de remonter la corde en trop…
La suite se poursuit tranquillement.
Les marches de désescalade après les deux C12 semblent interminables, tant il y a de végétation et autres branchages.
Une tyrolienne a été laissée en place par un pro, que nous ne pouvions pas nous empêcher d’emprunter !
Le temps ne s’arrête pas et, pour en gagner, Franck propose à Christophe de faire descendre la dernière C20 en double.
Franck débrayera pas mal sur la dernière C17 où il n’y a aura définitivement pas beaucoup d’eau.
Mais une corde a été « tonchée » à un moment sur la sortie, sans trop savoir où…
Quelques promeneurs sont là.
Il est 16H lorsque nous arrivons au pont génois.
Finalement, s’il n’y avait pas eu ces risques de représailles, nous aurions pu y garer les voitures car ça passent, et certains emplacements ont été laissés libres de stationnement entre les rochers déposés.
Le temps de se déséquiper, et les conducteurs retournent chercher les voitures laissées en haut.
Sur le trajet, à côté de la chapelle, deux tables de Pique-nique ont été repérées.
Nous y remonterons donc pour le traditionnel « spuntinu » de fin de sortie.
Christophe
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Jean-Claude L. M.SpéléoSamedi 5 et dimanche 6 octobre 2024
Spéléo, Initiation JNSc
Cast 1, Oletta
Participants samedi
ITP : Catherine B, Antoine B., Michèle C., Christophe C., Dominique D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Noël R., Benoit R., Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.
Initiés : Antoine D., Léa P. et en mode abonné Louis-Mathis S. 🙂
TPST : 4h00
Participants dimanche
ITP : Catherine B, Antoine B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Albert D., Dominique D., Amal D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Benoit R., Franck Z.
Initiés : Angélique C., François C., Pauline F., Laetitia M., Maya M., Nathan M. P., Xavier N. de G., Antoine R., Laetitia S., Graziella T.
TPST : 4h00
Samedi
Quelques gouttes de pluie de bon matin mettent le doute dans l’esprit des moins optimistes, mais fidèles à leur ancestrale tradition qui dicte « on y va, on verra sur place » les topihadj se transportent vers leur Mecque insulaire.
Le ciel est déjà bien dégagé au-dessus du lieu de rendez-vous au départ de la piste. Le champ également, seulement 2 impétrants attendent patiemment.
L’impatience suit, malgré quelques rappels téléphoniques les 2 initiés resteront 2. Subite épidémie de maux divers. Quelques désistements sont habituels, mais à ce point c’est une première. Même la « presse » a déclaré forfait !
Pour encadrer les initiés une véritable armée mexicaine, ils seront bichonnés, chouchoutés par pas moins de 17 topi !
Répartition dans les sept 4×4, il faut ce qu’il faut, et direction le pylône.
La machine bien rôdée des topi de met en marche, explication du matériel tout d’abord. Pendant ce temps le porche de Cast 3 est équipé pour les démos et mise en application des techniques de descente et de montée. La tyrolienne installée le week-end précédent est aussi retendue.
Circuit classique incluant la vire de la Chèvre, en prenant son temps, vraiment.
Sortie en milieu d’après-midi et c’est la 2ème facette de la spéléologie insulaire qui commence, le graillou !
Malgré l’agrandissement de la zone de restauration et des tables il manquerait presque des places.
Retour au local quelques grillades et quelques bouteilles plus tard.
Dimanche
Cette fois-ci l’effectif des initiés est au complet mais celui des topi un peu moins. Ce sera quand même suffisant pour assurer un encadrement au top qui a cette fois-ci été assuré en version posté. Les topi se plaçant aux points délicats du parcours et les initiés évoluant de poste en poste.
Parcours presque identique à celui de la veille, la vire de la Chèvre a été shuntée compte tenu du nombre important d’initiés.
Petit incident à la remontée du dernier puits, la cordelette de sweat-shirt d’une initiée s’est malencontreusement coincée dans le crowl, nécessitant l’intervention rapide et efficace du CTDS en personne !
Preuve de l’efficacité du dispositif d’encadrement en mode posté, tout le monde est dehors à la même heure qu’hier.
La suite est connue, la sortie se termine par le traditionnel banquet …
JCL
Bilan de ces 2 journées :
12 initiés
21 topi impliqués
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Antonio E. G.SpéléoSamedi 28 septembre 2024
Spéléo, équipement, débroussaillage, travaux
Cast 1, Oletta
Participants
ITP : Dominique D., Adriana D., Antonio E. G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Franck Z.
TPST : 3h00
Cette sortie visait à préparer la grotte Cast1 pour les journées d’initiation prévues la semaine prochaine, ainsi qu’à effectuer des travaux de débroussaillage et de préparation des équipements.
Après un rassemblement au local, nous avons rejoint la grotte Cast1. L’exploration initiale a permis de se familiariser avec l’environnement et d’évaluer les besoins en équipement.
Franck a pris en charge le débroussaillage autour de l’entrée. Ce travail a permis de faciliter l’accès à la grotte et d’améliorer la visibilité.
Dumè a préparé les tables et les bancs avec un savant mélange d’essence de térébenthine, d’huile de lin er de siccatif. Ces installations sont essentielles pour les visiteurs, et leur remise en état était nécessaire.
Jean-Claude, Benoît, Adriana et Antonio sont descendu dans la grotte pour procéder à l’équipement nécessaire en vue des journées d’initiation. Ils ont installé les points d’ancrage et la tyrolienne et vérifié la sécurité des parcours.
Le pré-équipement du porche de Cast3 a également été effectué.
Cette journée a permis de préparer efficacement la grotte Cast1 pour les initiations à venir. Les travaux réalisés contribuent à la sécurité et à l’accessibilité du site.
Merci à tous les participants pour leur contribution.
Antonio
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Cathy B.SpéléoSamedi 21 et dimanche 22 septembre 2024
Spéléo, brochage et travaux casetta
Buga di a Cutina, Ghisoni
Participants
ITP : Catherine B., Antoine B., Michaël D., Éric G., Jean-Claude L. M., Franck Z.
Invités : Carine et Antony D.
Samedi 21 septembre
Pour ce week-end le programme est ambitieux avec pour la casetta la pose du lino dans la mezzanine et éventuellement la pose du lambris sur les murs en bas, et au niveau du puits un rééquipement du P51. Le rendez-vous est donné samedi à 7h au local pour finir de charger le matériel. Antoine me récupère au PN4 et on retrouve Jean-Claude et Éric, au début de la piste vers 9h45. Reste peu de place dans le Defender avec le lino, mais en tassant bien…
Arrivée à la Casetta, on retrouve Micca, Carine et Antony. Franck, monté avec Micca, est déjà dans le puits pour commencer à équiper jusqu’au musée. On décharge le matériel. Jean-Claude me fait visiter les lieux et alentours, ce qui permet une première récolte de champignons. Franck nous rejoint à midi pour la pause déjeuner, il a déjà bien bossé et transpiré !
Repas terminé, il est temps de s’y remettre. Jean-Claude, Éric et Franck repartent pour finir d’équiper le trou (pose de 5 broches dans le P51, celui-ci est maintenant entièrement broché. Pose de 2 broches au début de la main courante vers la base du réseau des puits, il restera les 2 broches de fin de main courante et de tête du puits de jonction, non posées par manque d’ampoule …).
Pendant ce temps, Antoine, Micca et moi nous attaquons à la pose du lino dans la mezzanine. La mezzanine est vidée, nettoyée. Antoine reprend les mesures. La découpe se fera sur le toit de la Casetta. Pas simple, rien n’est droit ! Le plus simple reste de prédécouper et de finir proprement une fois le lino en place. Le lino est placé et c’est une réussite, le rendu est super chouette. Reste à faire les découpes de précisions et la pose des baguettes d’angle, mais il est déjà 16h et donc grand temps pour moi d’aller découvrir le puits.
Micca restera à la Casetta avec Carine et Antony pour attendre le retour de Franck, ils ne sont montés que pour la journée. Il a quand même réussi à terminer la place de parking à proximité du départ vers le trou, ce qui permettra de réduire le portage et de faciliter le croisement avec un éventuel véhicule arrivant en sens inverse.
On s’équipe avec Anto et nous voilà partis. Arrivée devant l’entrée, c’est sacrément profond. La première partie est équipée en double, Anto me guide et moi j’admire !! On descend tranquillement. Passage de la lucarne et on descend jusqu’au musée. Petite pause durant laquelle Anto me donne quelques infos sur les techniques d’amarrage. Pour moi, la descente s’arrête là, c’est déjà bien suffisant car il faut songer à la longue remontée. Anto me laisse remonter seule, il va aller voir plus bas où en sont les autres.
La remontée n’est pas simple. L’élasticité de la corde me surprend. C’est enfin l’occasion pour moi de vraiment tester le pantin. La technique n’est pas au point, mais n’étant pas pressée j’essaye au maximum de trouver la méthode la plus efficace. Le passage de la lucarne est un peu compliqué, mais ça passe. Le dernier tronçon est bien fatiguant. Je fais une pause 4 mètres avant la sortie pour assister au ballet de quelques chauves-souris, c’est extra.
Une fois sortie, je me déséquipe. Franck me rejoint 30 minutes plus tard. Il a bien du remonter 200m sur la journée, il est « légèrement » fatigué dirons-nous. Anto, Jean-Claude et Éric sortiront plus d’une heure après.
Retour à la Casetta. Les champignons récoltés le matin sont dégustés. Il est déjà 1h30 et plus que temps de songer à dormir. Problème, la cheminée ne tire pas bien et toute la mezzanine est enfumée. La Casetta a retrouvé son rôle d’origine de fumoir. La nuit se passera avec la porte et la fenêtre ouverte.
Dimanche 22 septembre
Réveil vers 7h30. La nuit n’a pas été de tout repos, crampes et courbatures pour JCL et Éric qui consacreront la matinée à la cueillette des champignons pendant qu’avec Anto nous finissons la pose du lino avec les découpes précises et la pose des baguettes de propreté. Même la trappe aura son lino ! Dernier détail, le brancard trouvera aussi sa place dans la mezzanine, accroché au plafond.
C’est l’heure du repas avec grillades et poêlée de champignons. Les grillades permettent de tester la cheminée en réhaussant un peu le foyer, mais ce n’est toujours pas une réussite.
Le temps vire à la pluie. Il faut songer au départ. Le rangement de la Casetta permet de faire du tri et un inventaire du garde-manger, il y a de quoi tenir un siège presque, la décision est prise de faire le prochain WE en mode survie histoire d’écouler les stocks.
Entre 2 averses, on recharge le Defender et à 16h on quitte la Casetta. Le prochain WE est déjà planifié pour le mois de novembre, vraiment hâte de revenir !
Cathy
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 15 septembre 2024
Spéléo, entrainement, équipement
Falaise de Tozza, Patrimonio
Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Jean-Noël D., Jean-Claude L. M., Benoit R., Franck Z.
Elle était attendue depuis longtemps cette journée falaise. Indispensable pour réviser quelques techniques et s’entrainer tranquillement à l’extérieur dans un joli cadre.
Après quelques rappels sur les nœuds et les règles d’équipement Wanda et Benoit se chargent d’équiper la voie d’initiation. Une des premières installées, celle qui permet de bien maitriser le passage des fractios, mais dans le confort, des prises de pieds permettant de les franchir facilement.
Franck se remet dans le bain après ses longs séjours parisiens en équipant la voie des oliviers, Anto se charge lui de refaire une beauté à l’olivier qui nous permet de pique-niquer à l’ombre.
Quant à JCL il part vers la voie « écolo », qui n’a plus d’écolo que son départ dans les arbres. Et encore, une branche gênante sera sacrifiée afin de faciliter le départ plein pot. Branche qui ne se laissera pas faire, il faudra le concourt de JCD et JN pour arriver à la faire atterrir en pied de falaise.
Ce travail d’élagage devra être poursuivi, des branches et racines déchaussent des pierres de la tour …
Ajout de 6 spits afin d’équiper une nouvelle vire, qui ne sera pas terminé, la boite à spits est vide !
Ces voies à l’ombre sont idéales pour venir d’entrainer en été et éviter ainsi de rôtir sur les voies habituelles.
Pique-nique froid dans une chaude ambiance. Il faudra agrandir la table et ajouter des bancs, mais les pierres se font rares.
Quelques manips encore l’après-midi puis déséquipement général et retour au local.
JCL
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Jean-Claude L. M.AutresSamedi 7 et dimanche 8 septembre 2024
Fête du Sport, Bastia
Participants
ITP : Catherine B., Antoine B., Muriel C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Dominique D., Adriana D., Amal D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Francis M., Laureen N., Noël R., Benoit R., Rémi R., Marie Pierre R., Vanessa S., Alexia S. B.
Soutiens : Jean-François B., Louis-Mathis S.
C’est dans une sévère moititude que s’est déroulée la traditionnelle fête du sport de la CAB Bastiaise. Une humidité dépassant allègrement les 80% et une chaleur supérieure à 30° ont fait craindre de grosses intempéries. L’ouverture au public du samedi a été avancée à 10h30 au lieu de 16h00 avec une incertitude pour le dimanche. Finalement, la fenêtre d’ouverture pour le dimanche a été rendue possible par une amélioration de la météo, mais seulement de 9h00 à 13h00.
Nouveauté cette année, le méga ventilateur du local a été installé dans le stand, apportant ainsi une relative fraicheur.
Le vidéoprojecteur a également permis de montrer nos activités avec la diffusion d’un montage vidéo.
Bien rôdé à ce rituel annuel, les topi ont été nombreux à répondre présents tout le long du week-end, présence coupée et agrémentée par les traditionnels grailloux.
Comme d’habitude les platanes ont été équipés et certains topi ont pu maniper sur corde, apportant ainsi un peu d’animation pour les badauds.
28 inscriptions ont été enregistrées pour l’initiation spéléo qui suivra, probablement à l’occasion des JNS nationales.
La fin précoce de cette fête du sport a permis de tout ranger au local.
JCL
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itpAutresSamedi 31 aout, dimanche 1er septembre 2024
Bricolage Casetta, Ghisoni
Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Adriana D., Micca D., Antonio E. G.
Invités : Anthony et Carine D.
TPSC (Temps passé sur le chantier) : 14h environ.
À l’issue du week-end précédent, il avait été convenu que, si des volontaires étaient d’accord, nous poursuivrions les améliorations à la casetta de Ghisoni.
Pas de spéléo pour l’occasion, mais le deal est de ne faire que le trou la fois suivante.
Qu’à cela ne tienne, le Tignoso, initialement prévu, semble compliqué à organiser.
Nous repartons donc pour ce 2ème week-end de bricolage à la Casetta qui est rendu possible avec un second véhicule franchisseur.
En effet, Christophe arrive à dépanner juste à temps son nouveau 4×4, la veille de la sortie…
Celui de Micca sera exploité au maximum pour charger du matériel.
Antoine et Christophe ont réussi à charger une grosse partie du parquet présent au local dans la 206 qui sera laissée au départ de la piste, après dispatching de tout le matériel dans les tout-terrains.
Café à Aleria, puis direction le défilé de l’Inzecca.
Micca, Carine et Antony nous retrouvent au départ de la piste.
Nous profitons de la montée pour nettoyer encore la piste :
Quelques branches par ci et par là, cailloux.
De même l’arbre qui gênait dans un virage et obligeait les véhicules à se rapprocher dangereusement du glissement a été tronçonné.
Sur place, le terrassement de l’emplacement de la table a été finalisé, et élargi côté barbecue.
Des étages de pierres ont été rajoutés sur les murs de la casetta jusqu’au toit avant la pose du parquet au mur de la mezzanine.
Un petit peu de tri a été fait dans la casetta :
Des vieux sacs de ciment dur, une chaise, ainsi que les pieds de l’ancienne table étaient attaqués.
Pas mal de poussière sortait par les petits trous.
À l’extérieur nous avons ramassé les chutes de vieux parquets, les vieilles clôtures et autres fils de fer.
Dépollution du vieux tuyau tout percé, et de la corde de fixation aérienne.
Une corde a été laissée sur l’arbre de telle façon à la tendre au-dessus de la nouvelle table et y mettre l’éclairage de son choix (néon, baladeuses…)
Nous avons pique-niqué les midis.
Le samedi soir, Adriana et Antonio nous ont régalés avec une grosse assiette de spaghettis au pesto.
La soirée du samedi s’est achevée sur l’initiation de Carine et Antony au désormais incontournable UNO Flip.
Départ de la Casetta le dimanche à 16H pour un retour chacun de son côté.
L’eau débranchée au captage (d’ailleurs l’eau chaude a parfaitement fonctionné grâce aux piles LR20 laissées près du chauffe-eau) et le revêtement au sol est vraiment pas mal.
Rédigé par Micca et Tof
Christophe C., Michaël D.
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Benoit R.SpéléoSamedi 24 et dimanche 25 août 2024
Spéléo, perfectionnement et travaux
Buga di a Cutina, Ghisoni
Participants :
ITP : Antoine B., Micca D., Benoit R.
Invités: Raymond C., Anthony et Carine D.
Le toutou : Piludu
TPST : 3h30
Samedi 24 août 2024 :
Depuis quelques semaines la sortie à Ghisoni est repoussée pour des raisons d’indisponibilités de certains membres. Au final on s’est bien décidé à y aller, surtout Micca car après que le club ait récupéré une grande pancarte en plexiglass il l’a bricolé en grande table qui a vocation à remplacer la table extérieure actuelle à la Casetta.
Pour pouvoir installer cette nouvelle table il va falloir faire un peu de terrassement, la table est effectivement grande et peut accueillir 14 personnes.
Départ samedi matin donc en direction de Ghisoni, Antoine part avec son véhicule sur les coups de 7h pour rejoindre Micca chez lui et y déposer sa voiture. De mon côté je suis parti un poil plus tard (environ 1h après).
Me concernant je fais un stop à Aléria pour faire des courses et entame la piste 4×4 de la casetta où je rejoins tout le monde qui vient d’arriver 10 minutes avant moi, en effet, ils ont pris le temps de nettoyer la piste, bien qu’il y a encore un peu de nettoyage à faire.
Nous prenons tous notre déjeuner vers 13h et entamons les premiers travaux de terrassement, Micca à la pioche et pelle, moi à la brouette pour déplacer la terre ailleurs, Antoine et Raymond pour la confection du nouveau barbecue en pierre qui est plus grand que le précédent.
Nous prenons une pause aux alentours de 17h, avec Antoine on s’est demandé si on allait faire le puits de suite après ou plus tard, au final on choisit la seconde option histoire de bien avancer sur ce que nous avons tous commencé en ce début d’après-midi.
C’est ainsi que vers 20h nous avons fait suffisamment d’espace pour pouvoir installer la nouvelle table et y manger.
Dodo vers 23h et réveil prévu à 7h-7h30 le lendemain pour la suite.
Dimanche 25 août 2024 :
Réveil matinal pour tout le monde pour continuer les travaux d’aménagement mais surtout pour faire le puits.
Antoine et moi partons vers 9h en direction du puits, nous prenons le 4×4 pour gagner un peu de temps de marche sur l’aller et le retour en sortie de cavité. Nous entamons la petite marche d’approche sous un soleil de plomb, on s’équipe et informons par talkie-walkie Micca de notre heure d’entrée et de notre heure théorique de sortie (vers 14-15h). Antoine équipa la ligne, pour ma part j’avais oublié cette longue verticale au fur et mesure de la descente, je me dis que la remontée va être laborieuse surtout avec les kits qui pèsent. Au moment de la descente je dis à Antoine qu’aller jusqu’à la salle du musée me semblait raisonnable compte tenue que nous sommes que tous les deux et d’un éventuel épuisement à la remontée.
Antoine et moi arrivons à la lucarne avant le P15 qui mène à la salle du musée, il constate que d’un coup son kit est bien léger, il jeta un œil, il avait une corde de 75 mètres au lieu d’une 90, apparemment elle a mal été rangé au local. Antoine décide donc de remonter chercher la corde de 90 mètres en déséquipant la corde de 75 mètres, de mon côté je reste seul à la lucarne longé sur les broches en attendant son retour, ce petit contre temps aura pris 30 min environ.
Une fois avec la corde de 90 mètres Antoine rééquipe la ligne et arrivons donc à la salle du musée pour se poser et grignoter. Du coup c’est sans regret d’aller plus loin car nous n’aurions pas pu avec la corde de 75 mètres alors qu’il était prévu d’embarquer deux cordes de 90 mètres.
Vient donc la remontée sur corde tant redoutée, Antoine m’explique la remontée sur corde en mode alternatif. Le P15 je le remonte assez rapidement mais c’est assez énergivore si on tempère pas. Je suis peut être monté comme un bourrin, mais avec la pratique en falaise ça devrait le faire :).
Du coup vient les 50 mètres restant à monter où je remonte un peu plus tranquille. Au fur et à mesure de la remontée je constate que la sangle de la cuisse du baudrier me comprime un peu trop le nerf sciatique et aussi ma pédale qui au final n’est carrément pas ajustée. Au prochain palier je réajuste le tout, au final tout est mieux, plus de douleur et une jambe mieux tendue, Mais bon entre-temps je me suis bien cramé. Antoine ? pour lui aucun problème il a remonté comme un rien et passa devant moi en m’attendant à la surface, en effet les 25 premiers mètres la ligne est équipée en double pour accélérer la remontée et remonter les derniers kits.
La remontée aura durée 1h environ, nous sommes sortis du puits à 13h30. Si on avait fait le fond du puits on aurait été hors des clous concernant le temps de sortie (probablement vers 16h-17h plutôt que 15h).
Nous retournons à la Casetta en embarquant au passage le groupe électrogène. Pendant notre sortie, Micca et Raymond ont bien avancé sur le terrassement. Il y a quelques finitions à faire avec la marteau piqueur car il y a une partie rocheuse à déblayer, mais cela sera pour une prochaine sortie.
Nous remballons nos affaires aux alentours de 16h et quittons la Casetta vers 17h. Antoine me rejoins et allons chez Micca pour récupérer sa voiture et direction le local pour déposer tout le le matériel de spéléo/travaux.
Suite au prochain épisode.
Benoit. R
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Benoit R.SpéléoSamedi 17 août 2024
Spéléo, perfectionnement
Cast 1, Oletta
Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Jean-Claude L. M., Benoit R.
TPST : 3h00
Il était prévu de faire un week-end à Ghisoni, mais à priori le pont du 15 Août et les indisponibilités d’un bon nombre d’adhérents nous contraint de changer de plan, c’est au détour d’un échange sur WhatsApp qu’on s’est décidé de faire Cast 1. Rendez-vous pris à 8h30 au local.
Jean-Claude, Antoine et Christophe sont arrivés un peu en avance et moi pile à l’heure. On check la topographie, on s’organise pour le matériel à préparer, puis on s’étonne que nous sommes que quatre, au final, nous avons rapidement décidé de faire une variante dans Cast 1 c’est-à-dire pas le circuit habituel qu’on présente généralement aux initiés ou en découverte lors de la Journée Nationale de Spéléologie.
On embarque avec nous 2 kits avec les cordes et mousquetons pour équiper la voie d’entrée, la sortie, le P13 intermédiaire et le P15 menant directement au bas de la galerie du plateau à escargots.
Puis direction Oletta sur les coups de 9h30, nous arrivons sur site vers 10h, on s’équipe et on constitue deux équipes, Christophe et Antoine vont équiper le puits d’entrée ainsi que les P13 et P15. L’autre équipe, Jean-Claude et moi-même pour équiper le puits de sortie.
Dans l’attente qu’Antoine et Christophe finissent d’équiper leur lignes, Jean-Claude essaye l’extracteur de spit qu’il a confectionné avec plus au moins de succès, en tout cas l’outil sort bien le spit, mais il reste des améliorations à apporter. Nous entendons les voix d’Antoine et Christophe, nous prenons donc la direction de la galerie du plateau à escargots pour jeter un œil au trésor secret caché par les Topi — des bouteilles de vin — pour lequel il faut grimper un peu et se faufiler dans une faille, deux d’entre elles ont été remontées pour les remettre à leur propriétaire.
A la sortie de la galerie du plateau nous nous séparons de nouveau pour déséquiper. Antoine et Christophe partent en direction de la sortie du puits pour déséquiper la ligne que JC et moi avons installée, tandis que de notre côté nous déséquipons le réseau intermédiaire. La remontée sur corde est un peu embêtante et énergivore en étroiture mais bon on s’y habitue par la force des choses.
A moitié du chemin, Jean-Claude me laisse déséquiper le reste pour aller à la salle de la chèvre rejoindre Antoine et faire la visite de la section à Christophe qui n’a pas encore vu cette zone, tandis que moi je remonte en surface. La distance entre les 2 balcons de la salle de la chèvre est mesurée au lasermètre, 8 mètres, pour la pose envisagée d’un pont de singe.
Après quelques minutes d’attente, Jean-Claude sort du puits d’entrée suivi de Christophe et Antoine. Ils se déséquipent tandis qu’au loin on voit le temps qui se gâte. Jean-Claude se demande où on pourrait aller manger pour éviter de se prendre la douche, mais surtout se pendre d’éventuels éclairs car au loin vers Sorio on a vu de la foudre et aussi surtout qu’on est à proximité d’un pylône électrique. On a donc fait le choix d’aller à la plage d’Olzo à la sortie de St-Florent. Mais avant nous faisons un détour au domaine Rossi pour espérer voir le propriétaire et discuter de la nouvelle cuvée qu’on voudrait mettre sous terre pour les 40 ans du club, mais aussi lui remettre les deux bouteilles qu’on a remontées en surface. Au final, il était absent, seul une personne était là, qu’on a visiblement réveillé de sa sieste, on lui laisse les deux bouteilles et partons à la plage.
Nous pique-niquons sous un beau soleil à la plage d’Olzo, mais ce fut temporaire, en l’espace de 20 min, il commençait à pleuvoir, nous décidons donc de rentrer au local plus tôt que prévu, on range le matériel et terminons notre déjeuner avant de nous quitter vers 17h.
Benoit.R
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Jean-Claude L. M.SpéléoSamedi 10 août 2024
Spéléo, découverte du milieu souterrain
Grotte de Carpinetto, Lano
Participants
ITP : Antoine B., Adriana D., Antonio E. G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Vanessa S.
Initiés : Francesca et Pierre-Paul A., Aude P., Louis-Mathis S.
TPST : 3h00
L’habituelle période caniculaire estivale sévit sur la Corse depuis 2 ou 3 semaines. Les possibilités de se mettre au frais sans outil technologique se résument à faire trempette dans les eaux salées maritimes ou à se jeter dans les eaux douces fluviatiles. Une autre solution, s’enfoncer dans les entrailles de la terre. C’est justement ce qui est au programme du club en cette journée perséidique, qui plus est une journée d’initiation spéléo.
Après les traditionnels rendez-vous du n°4 et de Casamozza tout le monde se retrouve attablé au Kré d’As de Ponte Leccia pour un café ou une boisson plus fraiche.
Nouvel arrêt au début de la piste et tout le monde s’entasse dans les deux 4×4. Les enfants sont ravis à l’arrière du Def, c’est l’aventure !
Deux marcassins sont aperçus après le petit pont, le terminus est atteint après avoir enlevé 2 blocs rocheux sur le parcours.
Préparatifs, il fait déjà chaud, et c’est parti. Le chemin d’accès s’est encore dégradé au niveau des éboulements, il faut vraiment arranger le parcours supérieur.
La grille en place est enlevée après avoir retiré le cadenas symbolique. Option sans main courante pour le passage aérien au-dessus du canyon et première pause dans la salle de la colonne. Le thermomètre a disparu, on ne connaitra pas la température sachant qu’elle tourne habituellement autour des 12°.
Descente maintenant vers la rivière principale, à sec bien sûr, si ce n’est quelques laisses d’eau vers l’amont au niveau du boyau glaiseux et vers l’aval où les « puits » sont pleins. Quelques explications géologiques et c’est ensuite la grande galerie. Cheminement glissant, en montagnes russes. La corde à nœuds est toujours en place, accrochée à cette petite stalagmite, on se promet une nouvelle fois d’améliorer cet équipement …
Voilà les gours terminaux, Loulou tente de franchir l’étroiture du bébé, ce sera pour une autre fois.
Les premiers frissons apparaissent chez certaines, il est décidé de garder pour une prochaine visite la galerie supérieure et la salle rhomboédrique. Le lac suspendu est probablement vide, aucun écoulement d’eau vers la grande galerie.
Retour indirect vers la sortie car voilà maintenant l’épreuve du laminoir. Epreuve amusante pour la plupart, moins pour d’autres 🙂 . Il faut d’abord franchir un des lacs jumeaux en faisant pont au-dessus de l’eau, puis se mettre en mode reptation sur une douzaine de mètres. Aucun souci pour les plus jeunes, on entend quand même quelques grognements émis par un des topi 🙂 .
Croisement avec un groupe de touristes dans la salle de la colonne, encadrés par Frédéric F. de Corsica Natura.
Retour à l’air libre et … chaud ! La deuxième palanquée de touristes attend son tour, des gens du nord venus pimenter leurs vacances au soleil …
Après l’effort … le réconfort. Les topi sont passés maitres dans ce domaine. Une toile est tendue pour augmenter la surface ombragée, les tables et chaises dépliées, les victuailles étalées, les bouteilles débouchées et c’est dans une joyeuse ambiance que se termine cette journée découverte du milieu souterrain 🙂
Petite visite sur le retour d’une ancienne cave vinicole, laissée dans son “jus” depuis des décennies.
JCL
Comme convenu mon petit retour de ma 1ère expérience spéléologie.
À la base j’ai une tendance claustrophobe mais toujours envie de découvrir et apprendre. Magnifique découverte, en admiration devant les créations de la nature intérieure que l’on ne soupçonne pas ou trop peu.
Aucune sensation d’étouffement, 2 petites appréhension très bien gérées par l’accompagnement merci beaucoup. Une belle satisfaction personnelle j’avoue. Envie de continuer de découvrir les merveilles de dame nature. Un grand merci à vous tous 🙏
Aude
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 28 juillet 2024
Spéléo, initiation
Santa Catalina, Sisco
Participants
ITP : Catherine B., Christophe C., Jean-Claude D. B., Adriana D., Antonio E. G., Éric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Noël R., Alexia S. B.
Initiés : Jean-François et Laurina B., Nathalie C., Christophe et Stéphanie C., Corinne et Jean-François M.
TPST : 3h30
Sea, Spél and Sun 😆
La canicule s’est installée en Corse, où trouver un peu de fraicheur ?
Les spéléos ont bien sûr la solution, aller sous terre !
Certes, mais c’est les vacances, et qui dit vacances dit soleil, mer, bronzage, pique-nique.
Solution, faire les 2 🙂
La grotte de Santa Catalina s’ouvre en bord de mer, c’est une grande galerie remontante se dirigeant vers la chapelle du couvent homonyme. La légende dit qu’il y aurait jonction entre la cavité et la crypte de la chapelle …
Une bonne partie de l’équipe se retrouve au local. Préparation du matos, café et direction le Cap.
Peu de touristes sur la route, les places de stationnement sont libres au départ du chemin d’accès.
Le convoi pour descendre tout le matériel est digne d’une grande expédition !
La plus grande partie du groupe se retrouve dans l’entrée de la cavité, Christophe le grand nous y rejoindra depuis la marine de Sisco où il mettra à l’eau le catamaran à pédale et le paddle. D’un côté la fraicheur de la grotte, de l’autre la fraicheur de la mer, Antonio a déjà fait un choix et nage au large 🙂
Mais le programme c’est le programme, chacun s’équipe sous les conseils des anciens et presque anciens 🙂 . Pendant ce temps Antonio et JCL partent équiper l’unique puits permettant l’accès au réseau supérieur.
Le câble d’acier latéral qui équipe la vire permettant d’atteindre la tête de puits est toujours en place mais l’accès est toujours aussi physique et aérien. Les amarrages de fin de main courante sont à revoir. S’il y a bien une plaquette inox, le maillon rapide est quant à lui sérieusement oxydé, impossible à défaire pour le remplacer. Pose d’une autre plaquette et maillon inox sur un spit dispo qui serviront de tête de puits avec les amarrages existants. La corde est prolongée jusqu’à la salle supérieure. Un kit servira de protège-corde.
Tout le monde se retrouve ainsi dans cette salle supérieure bien concrétionnée d’où partent quelques petites galeries qui seront toutes visitées.
Photo de groupe puis retour dans la galerie principale. Antonio se charge du déséquipement en installant la corde en mode rappel, lestée d’un côté par 2 équipiers.
La chaleur à la sortie de la cavité précipite une bonne partie de l’équipe dans l’eau de mer, trop chaude pour certains, parfaite pour d’autres.
JCD a pris de l’avance, le charbon de bois est en braise, prêt à accueillir merguez, chipos et filets de porc.
La table pliante du club est installée, elle est rapidement chargée de diverses victuailles. Bières et bouteille de vin sont débouchées, chacun s’alimente en mode auberge espagnole.
Le vieux combattant de service relate divers épisodes de l’histoire du club, notamment le passage de certaines étroitures …
Rebelote l’après-midi avec baignade générale. Certains goûtent aux joies du paddle ou du catamaran à pédales de Christophe le grand. Visite d’une « grotte » s’ouvrant à proximité à raz de l’eau, sauts depuis le rivage ou tout simplement farniente sur les rochers. Le temps est vite passé, il est l’heure plier le camp.
Le passage des fraicheurs souterraine et maritime à la fournaise de la remontée est brutal !
Retour au local, rangement du matos, un dernier rafraichissement et c’est la fin d’une sortie bien sympathique ayant réuni 18 membres, ex-membres, conjoint(e), enfant et initiés, 14 ont fait le parcours complet.
Un retour pour brocher le puits en amarrages inox est envisagé …
JCL
Petit retour des initiés nantais pour qui c’était une première expérience spéléo :
Chers Membres du club
Je tenais à vous exprimer toute ma gratitude pour l’expérience incroyable que nous avons vécue lors de la visite souterraine en spéléologie. Ce fut une aventure extraordinaire, et je suis profondément reconnaissant pour votre expertise et votre passion qui ont rendu cette journée inoubliable.
La découverte des grottes cachées et la beauté saisissante des formations rocheuses étaient tout simplement époustouflantes. Votre connaissance approfondie des lieux et votre capacité à partager des anecdotes fascinantes ont enrichi notre visite de manière significative. Nous avons également beaucoup apprécié les moments de baignade dans ces eaux cristallines et rafraîchissantes, un véritable privilège en pleine nature.
Merci pour votre patience, votre bonne humeur et pour avoir veillé à notre sécurité tout au long de l’excursion. Cette journée restera gravée dans nos mémoires comme un moment fort de notre séjour en Corse.
Jean-François M.
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Benoit R.CanyonSamedi 20 Juillet 2024
Canyon de la Richiusa, commune de Bocognano
Participants
ITP : Antoine B., Franck Z., Adriana D., Antonio E. G., Laureen N., Arnaud B., Enzo Z., Benoit R.
Initiés : Mazen, Saverio, Lizandru
TPEC : 2h30
Cotation : V3A3III
Canyon du jour prévu dans le calendrier du club “La Richiusa”, qui se situe à Bocognano en Corse-du-Sud non loin d’Ajaccio où il faut un certain temps de route pour y accéder (au moins 1h45). C’est donc ainsi que nous partons tôt aux alentours de 8h depuis le rond point n°4 à Borgo (bien que dans les fait il s’agit de notre horaire de départ habituel).
Antoine me récupère chez moi à 7h45 et direction le rond point n°4 pour attendre Franck avec les initiés mais aussi le reste des Topi avec Laureen/Arnaud d’un côté et Antonio/Adriana d’un autre. Le rendez-vous du convoi est fixé au “Bar des Amis” où nous sommes arrivés aux alentours de 10h pour se ressourcer du temps passé en route avant d’entamer le canyon.
Nous avons pris notre café/jus/chocolat puis partons au parking du départ du canyon, à notre arrivé, un groupe était sur le départ, ce qui nous laisse le temps de faire le tri dans nos affaires et préparer nos kits pour un départ à 10h45 avec environ 1h/1h10 de marche d’approche (avec les pauses), à peine arrivé à mi parcours (en fin du canyon) qu’on voit déjà un groupe qui ont terminé leur sortie, nous nous sommes dis qu’on est dans un bon créneau pour notre sortie sans être pressé par un groupe suivant.
La marche d’approche sous le soleil est un peu exigent pour certain mais nous arrivons tous en un morceau au départ du canyon sous les coups de 12h, on s’équipe tous puis top départ !!, le canyon en lui même présente un débit plutôt faible en cette saison, l’eau est complètement translucide ce qui va donner par moment de jolies images à la caméra lors des plongeons, le tout, couronnée par un paysage granitique et encaissé du canyon.
Le faible débit d’eau nous contraint par moment à devoir faire barrage avec nos corps pour créer un débit et faciliter nos glissades en toboggan, l’ensemble du canyon présente de nombreux toboggans et quelques vasques pour y faire des sauts, les initiés se sont donnés à cœur joie, la C14 n’avait quasiment pas de débit, il me semble que ce sont Antoine et Enzo qui on fait office de barrage pour donner un peu plus de sensation sur la descente. Nos derniers sauts effectués au niveau de la gorge qui se ressert puis avec un final sur une tyrolienne qu’Antoine et Franck ont installé, une grenouille non loin était spectatrice avant de s’enfuir nous laissant donc tous s’engager dans la tyrolienne, au moment où les dernier s’apprêtent à descendre un groupe canyon (encore un autre) était derrière nous dont un des guides était visiblement pressé d’installer sa tyro lui aussi…
Arrivé à la fin du canyon vers 15h un brouhaha monstre, il y a avait énormément de monde, on se déséquipe, on remarque encore un autre groupe qui sort du canyon dont le guide a embarqué des luges pelles… incroyable ! très certainement pour faciliter les glissades en toboggan mais ça en dit long sur l’état d’esprit des guides… et un autre groupe qui partait le faire, l’usine.
Antoine, Laureen, Antonio et Adriana sont parti en premier en mode marche en bloc, tandis que le reste accompagné par Franck partons par le sentier que nous avons pris le matin et dont on a pu profiter du silence de la nature une fois sortie.
Arrivé au parking vers 15h30, on se change sous un soleil de plomb et partons pique niquer un peu plus haut à l’ancienne route qui mène à Bocognano à l’ombre, nous rentrons vers Bastia à 18h, on se sépare à rond-point n°4 vers 20h et rangeons une grande partie du matériel avec Antoine, Laureen et moi au local.
En bref, une belle journée, les initiés se sont à priori régalés malgré le temps de route et le monde monstre, mais on s’est tous amusés c’est l’essentiel.
Benoit.R
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Franck Z.CanyonSamedi 6 juillet 2024
Canyon, initiation JNsC
Fiumi Raghjunti – Sorio
Participants
ITP : Catherine B., Antoine B., Christophe C., Adriana D. C. , Jean-Claude D. B., Amal D., Antonio E.G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Benoît R., Vanessa S., Franck Z.
CC : Eric D.
Initiés : une dizaine dont Laurina B. et Louis-Mathis S.
Pour la quatrième année consécutive, les JNSC, orientées canyon, sont, une fois de plus, organisées dans le ruisseau du Fiumi Raghiunti sur la commune de Sorio.
Tout a commencé les deux derniers jeudis soir au local. Nous avons effectué un petit changement dans l’organisation de ces JNSC. En effet, l’ensemble des initiés ont été conviés au local afin de leur présenter l’association et de faire essayer les combinaisons. Nous avons gagné du temps le jour « J ».
Le vendredi 5, vers 17h00 Anto, Adriana, Franck effectuent une liaison jusqu’à Sorio afin de débroussailler le coin repas et équiper le canyon pour le lendemain.
Le lendemain, les premiers topis et quelques initiés se retrouvent dès 8h15 sur la commune de SORIO. Le déchargement s’organise, le barnum est installé, le matériel est dispatché du côté de la zone repas ou du côté zone de préparation des futurs initiés. Pour l’occasion nous avons même sorti la tente offerte par la FFS pour se changer. Pendant ce temps Anto équipe la tyrolienne finale.
Nous sommes prêts avant 9h00, c’est bien la première fois ! Les derniers initiés arrivent et Franck présente le déroulement de la journée. Tout le monde s’équipe. Nous empruntons la sente bien marquée.
Arrivés au départ, Anto, el professor, explique l’utilisation du Huit et chacun essaie la manip. Le discours est bien rodé, et les initiés sont attentifs.
La première cascade est équipée, les amarrages sont bien chargés par un rappel guidé et deux cordes pour descendre directement dans l’actif. Le débit est bien faible en ce début de période estivale.
Les initiés sont déjà prêts à en découdre avec ce canyon. Le parcours se déroule dans la bonne humeur avec division en 2 groupes. Antonio et JCL prennent en charge les 4 premiers initiés et entament la suite du parcours. Christophe, Éric, Benoît et Franck gèrent le reste du groupe. Anto déséquipe le canyon aidé par Adriana.
Arrivés à la C4, l’odeur prometteuse du barbecue arrive jusqu’à nous, la fin du canyon est proche. Une poulie finira au fond de la vasque finale mais sera retrouvée. La lampe frontale en « WW » de Franck aura un destin plus malheureux, elle git au fond de l’eau après un saut dans la vasque. Les multiples tentatives de plongée ne permettront pas de récupérer celle-ci. Nous arrivons au pont de Briacale vers 13h00 pour les derniers.
Les initiés semblent avoir passés une bonne journée, vu les mines réjouies. Cathy et son mari nous ont rejoint pour les agapes. La table est prête, le déjeuner est festif. Après le repas un petit groupe conduit par Jean-Claude L. visitent une partie de la Grotte I Topi Pinnuti. A leur retour, le rangement du matériel est rapide. Nous regagnons enfin le local pour décharger le minibus, ranger le matériel et se poser quelques minutes. Ce fut une belle journée de partage et de convivialité.
Franck
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Christophe C.CanyonSamedi 29 et dimanche 30 juin 2024
Canyon, descentes
I Sulleoni, Marignana
Zoïcu, Soccia
Participants
ITP: Antoine B, Christophe C., Adriana D, Antonio E. G.
TPEC
I Sulleoni : 3h40
Zoicu :
Nous étions au départ 5 participants.
Hélas Benoît préviendra la veille que d’autres tâches se présentent à lui.
C’est ainsi que nous nous retrouvons à 4 pour ce petit bivouac: Adriana, Antonio, Antoine et Christophe
Après une organisation certaine en vue de passer un WE Canyon dans les secteur de «Piana, Vico», le bivouac prend forme.
Adriana et Antonio dormiront dans leur voiture, et Antoine tolérera Christophe sous sa toile de tente, non sans demander à Franck s’il est possible de nous prêter un matelas.
Les courses de dernières minutes faites, et l’incontournable UNO dans le sac, nous nous organisons pour un départ de Bastia à 6h45.
Antoine récupère Christophe à Lucciana, précédant notre adorable petit couple en Doblo. Le rituel du café sera pris à Ponte-Leccia.
Nous y croisons quelques têtes connues comme Jean-Yves, ou Jean-Louis Françon, figure emblématique du VTT en Haute-Corse.
Reprise de la route en direction de Santa Régina, puis Vergio.
Nous rejoignons le premier le Sulleone en passant par Christinacce vers 11H.
Antoine laisse sa voiture comme navette retour, et partons avec Adriana et Antonio, en passant par une petite réorganisation des voitures pour accueillir 4 personnes, vers le hameau de Revinda.
La marche d’approche nous emmène aux environs de midi, et nous mangeons un sandwich avant le départ.
Le temps est couvert.
Le canyon est côté V4 A2 III.
Antonio et Christophe équipent à tour de rôle, ou passent en premier.
Certains relais sont positionnés hauts, et Antoine nous laisse nous débrouiller avec nos équipements sous son regard attentif.
Les gestions de frottement se font bien.
La C70 sera descendue en premier par Christophe (sa première aussi haute) sur une soixante raboutée, qui sort de son sac.
Il sera obligé de faire à quelques reprises des clés d’arrêts pour dénouer les spaghetti qui se forment.
Finalement la C70 aura été moins impressionnante que la C55 de Piscia di Gallu.
La progression dans le canyon aura duré à peine plus de 3H40.
La marche retour est tranquille.
Une fois la navette rejointe, nous retournons au hameau où il y a plus de monde
Quelques gouttes de pluies sont passées par là, mais nous n’aurons rien vu.
Pour cette fin d’après-midi, nous prenons la route vers Soccia pour nous garer sur le parking de la pizzeria du départ du lac de Creno.
Avec l’aval du propriétaire de l’auberge, nous montons le bivouac et faisons sécher le matériel.
Après un apéro fort bien mérité, nous rejoignons la pizzeria pour nous restaurer.
Quelques UNO à la lampe frontale plus tard, tout le monde est couché.
Il n’y a que nous sur le parking pour la nuit et ne seront vraiment pas beaucoup dérangés le lendemain matin par les voitures ; peut être parce qu’il y a encore classe, et les élections législatives.
Bivouac remballé, nous partons directement du parking pour une marche d’approche de 20 minute sur une piste sans dénivelé. (Benoît aurait été trop content)
Le départ du ZOÏCU qui est côté V3 A3 III se fait à partir du pont.
Le temps est dégagé et magnifique.
Il y a plus d’eau que la veille, mais ça manque déjà d’un petit peu de débit.
Le site est somptueux et le canyon, très encaissé sera ludique.
Nous ne verrons aucun canyoneur ou autre professionnel non plus.
Adriana équipera aussi mais hélas n’acceptera de faire le saut de la D6.
Christophe lui fera un rappel à double qu’utilisera également Anto
Le rail tordu repéré sur la topo sera bien identifié.
Nous jouons entre les rochers et les grottes ; Antonio a la malice en lui.
La marche retour sera rude sur 9 minutes pour finalement rejoindre la piste du départ.
Ça n’aura pris que 20 minutes pour rejoindre les voitures.
Un fois le repas du midi pris sur le parking à l’ombre, les voitures chargées, nous prendrons un dernier café à l’auberge et quitteront le site vers 16h pour des retours respectifs aux alentours de 19H.
Ce fut un excellent WE bien que d’autres personnes auraient vraiment souhaité être avec nous et nous ont manquées.
Ce n’est que partie remise car je crois qu’il y a des accrocs parmi nous. Je crois même que le Zoïcu est programmé pour l’année prochaine, un petit peu plus tôt dans le mois de juin.
Christophe C.
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itpSpéléoSamedi 29 juin 2024
Spéléo – Équipement, visite, chiro
« Gouffres » de Pietralba, Pietralba
Participants
ITP : Michèle Cl, Michaël D., Jean-Claude L. M., Jean-Luc S.
Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 4h00
Les « gouffres » de Pietralba avaient fait l’objet d’une reconnaissance en VTT le 16 avril 2024 dernier par Micca et JC. Ceci avait permis de déterminer le matériel nécessaire à une visite en mode spéléo.
Nous voilà donc devant un café à la boulangerie idéalement placée pour les touristes en bordure de la T30. Michèle et Jean-Yves seront de la sortie, intéressés par le volet chiro, Jean-Luc également vu qu’on est chez lui 🙂
Discussion sur la bonne stratégie d’accès, c’est finalement la piste de retour de la virée VTT qui sera empruntée.
Tout le monde s’entasse dans le Patrol de Micca et nous voilà au bout du bout de cette piste qui finit en un rapaillon bien pentu, que les passagers de Micca préfèrent descendre courageusement à pieds 🙂
Le Patrol est abandonné près d’un bosquet de chênes et environ 600 mètres de marche plus loin nous voilà devant les premières galeries.
Visite de celle dont l’entrée est ennoyée, les bottes de JY et les waders de Micca sont successivement mis à contribution. Aucun chiro dans cette première galerie d’une quarantaine de mètres.
Direction les 2 gouffres. D’après JY la base de ceux-ci est normalement accessible depuis une galerie qui s’ouvre plus bas sur le versant.
Pendant que Michèle et JY privilégient l’accès par le bas, Micca, JL et JC optent pour un équipement du puits qui semble le plus facile.
Amarrage sur troncs d’arbres, ressaut de 4 mètres, palier intermédiaire incliné, puis c’est le puits d’une quinzaine de mètres. Un spit est planté en fin de « main courante », la batterie du perfo rend l’âme. Une sangle à frotter permettra de décaler la tête de puits et évitera ainsi l’usage des protège-corde. Les parois du puits sont instables, ça parpine ! Des étais horizontaux sont encore en place. Descente en douceur, JC pose les pieds au fond et effectue une première reconnaissance. Quelques minutes plus tard les voix de Michèle et JY se font entendre dans la salle des mikados, un enchevêtrement d’étais, d’où part également un puits noyé. La jonction est donc possible avec la galerie inférieure, ce qui permettra une sortie moins risquée par la galerie inférieure, 30 mètres plus bas.
Feu vert lancé à Micca et JL pour qu’ils descendent.
Visite complète des différentes galeries, une seule chauve-souris aperçue ainsi qu’un topu. Les waders de Micca sont bien utiles pour traverser quelques laisses d’eau boueuses, ce sera aussi l’occasion de tester une nouvelle technique de progression, le portage, avec JC dans le rôle du porté :-). Une coulée d’oxyde de cuivre bleue agrémente la galerie terminale.
Sortie par la galerie inférieure en testant là-aussi de nouvelles techniques d’équipement, raboutage de pédale et sac amarrés sur un arbrisseau pour franchir le ressaut d’entrée de 2 mètres 😯
Retour au Patrol et pique-nique à l’ombre des chênes.
L’après-midi sera consacrée aux visites de 6 autres galeries éparpillées le long de la T30 et de le D247. Une seule chauve-souris aperçue là-aussi, un bilan bien maigre à ce niveau mais plus sympa au niveau spéléo puisque ce sont environ 500 mètres de galeries qui ont été parcourues dont un puits d’une vingtaine de mètres de hauteur.
Retour à la boulangerie pour déguster quelques mousses et refaire encore une fois le monde.
JCL
Les mines de cuivre de Pietralba sont connues depuis longtemps et clairement identifiées sur les cartes. Après une reconnaissance en vélo, quelques semaines avant par Jean-Claude et Micca, l’exploration des mines a été mise au planning du club. Après un report, la visite est finalement prévue fin juin. Jean-Yves et Michèle ont déjà exploré ces mines il y a quelques années, mais ils sont toujours intéressés pour rechercher d’éventuels habitats de chauves-souris.
Le rendez-vous est donné à la boulangerie de Pietralba. Après le café rituel d’avant exploration, le groupe décide d’emprunter en 4×4 une des voies d’accès pour se rapprocher des mines. La route du « bas », qui nous rapproche le plus, est choisie. Après 15 mn de piste puis une dizaine minutes de marche nous arrivons au site. Les deux premières mines sont des puits totalement immergés. La première mine explorable part à l’horizontal mais le niveau d’eau ne permet pas un accès au sec. Chacun sa technique, Jean-Yves a des bottes, Micca assure avec des waders (salopette de pêche), Michèle se met pieds nus et Jean-Claude emprunte les bottes de Jean-Yves à son retour.
La première mine fait une trentaine de mètres et au final la profondeur ne dépasse pas une dizaine de centimètres.
Puis l’équipe se dirige vers le premier puits à quelques dizaines de mètres. Celui-ci semble accessible après un petit nettoyage mais on pousse l’exploration jusqu’au second puits. D’après Jean-Yves, les deux puits correspondent et il existe plus bas un troisième accès à la galerie. Comme dans un film d’horreur :-), on décide de faire deux groupes : les « plus » spéléo décident de descendre le puits n°2 tandis que Michèle et Jean-Yves se dirigent vers le puits n°3 (celui-ci a une profondeur faible (environ 2 mètres) mais, n’ayant pas de corde pour descendre, un montage très sécurisé d’une sangle accrochée à un sac à dos dont la bretelle est elle-même accrochée à un pied de ciste !!!).
10h (environ) :
Micca équipe le puits n°2. Celui-ci fait environ 5 mètres de profondeur suivi par une descente en pente faible d’une dizaine de mètres pour déboucher ensuite sur un puit qui descend « plein pot » d’une quinzaine de mètres. Les premières structures en bois sont présentes pour étayer ce puits. Jean-Claude décide d’équiper le puits en utilisant des nouveaux amarrages : le PULSE.
Celui-ci permet d’installer une plaquette + amarrage sans utiliser de goujon. Au final, il ne reste qu’un trou après désinstallation. Le premier trou est réalisé avec un peu de difficulté car le perfo est plutôt capricieux ! Pour le deuxième trou, celui-ci-tombe complétement en panne !! On décide tout de même de descendre, la corde ayant été raccordée à celle qui vient de l’entrée. Etant donné que les parois s’effritent beaucoup et pour éviter que la corde frotte, le départ du puits est doublé par une « sangle à frotter » ! Pas très conventionnel mais cela permet la mise en place d’un fractio plus sécurisé. Jean-Claude descend en premier emportant avec lui plusieurs pierres. Jean-Luc suit et on décide de laisser Micca en haut pour sécuriser la remontée. En bas du puits, une galerie qui part dans les deux sens. À gauche, nous sommes rapidement arrêtés par un couloir de boue et d’eau.
L’utilisation des waders semble à nouveau utile, Micca décide de remonter les récupérer. A droite après quelques mètres, la galerie descend légèrement et on aperçoit les lumières de Michèle et Jean-Yves qui arrivent de cet accès. Jean-Luc récupère les waders pour passer le couloir de boue qui mène à 3 couloirs différents. Les 2 premiers d’une vingtaine de mètres sont des culs-de-sac mais le 3ème montre une légère ouverture. Jean-Yves dégage l’étroiture et on accède au-dessous du puits n°1. Le couloir continue sur une vingtaine de mètres puis un nouveau couloir descend d’une dizaine de mètres. Jean-Luc retourne au départ du couloir boueux pour « charger » Jean-Claude sur ses épaules, puis il rend les waders à Micca qui nous a rejoints pour qu’il puisse explorer cette galerie. Il ramène ensuite Jean-Claude sur ses épaules, ce qui nous fait de belles vidéos.
Puis il est décidé de retourner vers la sortie du puits n°3. La descente du couloir de droite arrive dans un carrefour avec 2 couloirs de quelques mètres et un accès à un puits totalement immergé. On emprunte le couloir (environ une centaine de mètres) qui mène à la sortie mais par deux fois on se retrouve sur des portions de quelques mètres avec de l’eau et de la boue. Micca sert à nouveau de monture à Jean-Claude !! Sortie au puits numéro 3 vers 12h.
Retour à la voiture pour le pic-nic.
JLS
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Eric G.SpéléoSamedi 22 juin 2024
Spéléo, exploration
Fracture à Michèle, Santo Pietro di Tenda
Participants :
ITP : Michèle C., Wanda C., Adriana D. C., Antonio E. G., Eric G.
Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 3h30
Retour aux fondamentaux d’un club spéléo.
Le dernier cadre vient de faire défection, vaincu par une maladie non encore identifiée à l’heure de rédiger. Dans le local le matériel est prêt.
Que faire ? Renoncer ? y aller tous seuls comme des grands ? Coup de fil au président, seul susceptible d’aller en prison en cas de blessure, décès, disparition. Pour Franck pas de problème : la dernière excuse s’envole, faut y aller.
Départ 8h45 pour Wanda, Antonio, Adriana, Eric. Jean-Yves attend au col de San Stefano, Michèle chez elle, sur site.
C’est l’occasion pour Adriana de découvrir le Lancone qu’elle ne connaissait pas, coté rive droite pour débuter, Wanda fait gentiment remarquer que sa position passager arrière droit lui donne la curieuse impression que la ligne médiane est au centre du capot dans les tournants gauche, ça arrive quand Eric conduit.
On arrive au col juste pour voir un Berlingo Batman blanc partir, Jean-Yves est peu patient. On file vers Santo Pietro di Tenda.
Michèle attend devant la fontaine, elle nous conduit d’abord vers son nouveau nid, loin de la plaine et d’une maison devenue trop grande, la voila ici Michèle des chauve-souris. Le soleil ne faiblit pas, il faut partir chercher cette fameuse faille de Michèle… on dira fracture, ce qui est géologiquement plus vrai.
Une petite grimpette, loin des quarante minutes annoncées, nous amène devant une ouverture d’environ 10 mètres sur 1, envahie de végétation, l’accès se fait par la gauche sans grande difficulté.
La cavité est annoncé pour 40 m avec une variante à 80, c’est le coté optimiste des Topis. Eric doit s’y coller, Michèle fait une description succincte du trou, il écoute sagement, de tout manière, en grotte il n’a aucun sens des repères. C’est très mouvant, pierres et débris comblent plus ou moins la faille qui s’enfonce sous terre. A arrivé au fond, un premier puits part sur la droite, délicat à descendre en oppo. Pas de présence du spit décrit par Michèle, le bon chemin est celui d’une trémie bien glissante qui part a gauche, un petit puits continue le parcours, un spit effectivement devrait sécuriser la descente, on va voir s’il est utilisable.
« La trousse à spit »
« quelle trousse a spit ? »
« bin celle qu’on a montée »
C’est ici qu’on touche les limites des témoignages, entre ceux qui n’ont pas souvenir d’une trousse et ceux qui la revoient dans la voiture.
Puisqu’Eric a commencé, il doit finir, d’autant qu’il est certain d’avoir pris la trousse, c’est parti pour un aller retour à la voiture. La trousse attendait dans la maisons de Michèle. Au retour Antonio a déjà pratiquement tout exploré. Le puits se descend facilement mais le fond de la faille est comblé de blocs d’effondrements.
On tente quand même.
Magie des parcours souterrains, on prend cette fois une voie supérieure qui permet de poursuivre l’exploration, jusqu’à un ressaut de quelques mètres. Un spit indique qu’on peut continuer. Vu son état on ne va pas trop jouer, faut équiper, le temps de récupérer le perfo resté à l’entrée et c’est le plaisir d’équiper pour la presque première fois, sous les remarques toujours éclairées de Jean-Yves. C’est fait. La réalisation du nœud de chaise double s’avère plus laborieuse, mais vérifié trois fois par l’ensemble de l’équipe, c’est un travail collectif qui assure la sécurité de la descente.
La fracture s’étend encore et présente une belle hauteur sous plafond, elle doit finalement bien arriver aux 80 m, soyons généreux, même si cela peut nous priver d’un bonne bouteille. Pas de concrétions, elle doit être relativement récente.
Sortie vers 14 h on dira TPS 3h30, on retrouve la chaleur de la surface, tempérée par un peu de vent. Le repas sera sans grillade, arrêté d’interdiction oblige. L’ombre d’un ample arbousier abritera les agapes ou l’on philosophe sur le dernier compte rendu de bureau : qu’est ce qu’être consommateur ?
Avant de rejoindre la plaine, rapide détour au couvent de San Pietro où Yvan Popoff nous accueille et nous fait visiter les bâtiments et jardins qu’il rénove depuis bientôt deux générations, du travail pour encore d’autres héritiers. On y assiste par caméras interposées à la vie familiale d’une mère chouette et de son petit, ainsi qu’à celle, plus communautaire, de petits rhinos.
Retour par les villages balcons pour les Bastiais, faut faire découvrir le Nebbio à Adriana.
Pas de regrets donc, certes ce n’est pas une grotte qui nous permettra de nouveaux records, mais c’est de celles qui nous offre le plaisir des découvertes, encore plus pour Antonio qui a essayé toutes les variantes.
Reste à trouver un nom et réaliser la topo.
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Franck Z.CanyonSamedi 15 juin 2024
Canyon de la Ruda, Corscia
V3A3II
Tpec : 4 heures
Participants
ITP : Christophe C., Antonio E., Lauren M., Franck Z.
Décidée jeudi soir au local, la descente de la Ruda réunit quatre licenciés ce samedi. Le rendez-vous est prévu au pn 4 vers 08h15. Le véhicule chargé , nous regagnons le petit parking du pont qui enjambe le ruisseau de la Ruda. Après une mise en route lente, nous entamons le raide chemin sous un beau soleil. Nous atteignons le pont génois Sottano en 45 min. Après un changement rapide, et un petit rappel sur l’utilisation du huit avec Laureen, nous nous lançons dans le canyon à 10h45. On shunte la C5,Pi,et C2 en rive gauche et après un peu de marche , nous arrivons à la C13 qu’équipe Antonio. Quelques sauts et toboggans se succèdent jusqu’à la C7, Franck descend pour vérifier la vasque suivi par Laureen, Antonio effectue le saut. Christophe, le suit après avoir rangé la corde et son débrayable. En s’approchant de la prise d’appel du saut, il glisse et part en toboggan, Christophe fini en vrac dans l’eau en frôlant les rochers : plus de peur que de mal.
Nous atteignons la C20. Elle est bien arrosée, et est équipée rive droite afin de descendre dans l’actif, Franck descend en premier. La gerbe d’eau est assommante, le bruit assourdissant. L’arrosage est garantie…. Les topi’s affichent un large sourire à la sortie de cette cascade.
Nous poursuivons notre descente jusqu’au dernier saut, à hauteur du pont d’Accia. Personne n’effectuera le mythique saut depuis le parapet du pont, nous nous contentons de la pile de ce dernier. Nous finissons ce canyon par le passage hypogée.
Durée de la descente : 04h00.
Le pique nique est consommé au départ du chemin d’accès. Nous quittons les lieux vers 16h00.
Franck
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Jean-Claude L. M.SpéléoLundi 20 mai 2024
Spéléo, exploration
Grotta di a Regina, Murato et Vallecalle
Participants : Michaël D., Jean-Claude L. M.
TPST : 0h30
Journée multi-activités en ce lundi de Pentecôte.
VTT d’abord avec un circuit démarrant à Rutali et revenant à … Rutali, après être passé par la chapelle Santa Chiara, la stèle commémorative du crash du Dragon 2b en 2009, la croix érigée à l’endroit du crash et fait la jonction avec le Trà aghje è pagliaghji, un sentier reliant pagliaghji et aires de battage que nous avons parcouru en partie. Jonction pas simple avec quelques égarements maquisesques.
Pique-nique à la fontaine de Rutali puis direction la Grotta di a Regina à cheval sur les communes de Murato et Vallecalle.
Exploration plus complète que lors de la dernière visite (https://itopipinnuti.fr/exitp/cr2021#Mercredi_10_mars_2021). Se référer à ce compte-rendu pour avoir quelques infos complémentaires sur ce lieu important pour l’archéologie insulaire.
C’est donc un immense amas de blocs rocheux dans lequel des fractures de foisonnement plus ou moins reliées entre elles peuvent être parcourues plus ou moins facilement. Des escalades permettent de rejoindre le haut par l’intérieur de l’amoncellement. Ce dernier fait plus de 1500 m² de superficie et compte une centaine de mètres de galeries à topographier. Une corde peut être utile pour explorer certaines fractures non descendues.
Aucune chauve-souris aperçue ce jour.
Fin du volet spéléo, place à l’histoire. Visite (payante maintenant, 2€) de l’église pisane San Michele de Murato que Micca ne connaissait pas, et pour finir la journée, un coup d’œil au pont de Torreno sur le Bevinco, bel ouvrage génois qui a la particularité de se situer à la jonction de 3 communes, Vallecalle, Rutali et Olmeta di Tuda. C’est un pont à 3 arches, il est dit qu’il y en a une sur chaque commune …
Cet endroit serait idéal pour laver certaines cordes spéléo en grand besoin. C’est à 5 mn de marche de la route, on peut se baigner et pique-niquer 🙂
JCL
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Franck Z.CanyonDimanche 19 et lundi 20 mai
Canyon, repérage, rééquipement
Le ruisseau de Gaglioli commune de Sari-Solenzara V3.A2.I TPEC : 02 heures
Muratellu, commune de Zonza V4.A1.II TPEC : 02 heures
L’Anellu, commune d’ Aullène V3.A3.II TPEC : 02h30
Participants :
ITP : Anto B., Nicolas M. (le lundi), Franck Z.
Afin de préparer au mieux le stage canyon du 26 au 02 juin, Anto et Franck décident de repérer trois canyons prévus au programme. Le duo quitte le domicile de Franck vers 08h30 en direction de Bavella. Le pont du Gaglioli est atteint vers 10h30.
Armés de sécateurs, Nous nettoyons la marche d’approche qui n’est guère fréquentée. De nombreux arbres jonchent le sol, qui ressemble à un « mikado » géant. Nous cherchons un peu, quelques cairns nous indiquent le cap et arrivons au bout d’une trentaine de minutes à la première cascade. Une C20, intéressante. Il y a trois relais disponibles , les sangles et anneaux de cordes sont à remplacer. Nous pouvons remonter au départ de la cascade en grimpant aisément rive gauche, ce qui permettra aux stagiaires de tenter plusieurs équipements. Le niveaux de l’eau est bas. A la C11, il manque deux plaquettes en départ d’une MC. Il existe deux goujons mais ils sont en diamètre 12, type escalade. Le canyon est parcouru en deux heures.
Le déjeuné est consommé au snack de Ponte Grosso où nous rencontrons un ami d’Anto. Il s’agit d’un grimpeur. Ce dernier nous fournira gracieusement les précieuses plaquettes en diamètres 12.
Nous reprenons la route vers le col de bavella et stationnons le véhicule sur le parking de l’ancien accrobranche. Les touristes nous prennent pour des extra-terrestres en nous voyant en combi néoprène. Le canyon de Muratello est une série de verticale avec une vue magnifique sur les aiguille de Bavella. Le débit est bas. Les amarrages sont correctes. A la base de la C34 nous remontons rive droite par le maquis jusqu’à la route. C’est Sport ! Ça fera un bon entraînement pour un échappatoire. Le canyon et la remontée sont effectués en deux heures, le véhicule est atteint vers 17h15.
Nous regagnons Zoza pour la nuit, où nous attend Pulpy pour une bonne bière bien méritée.
Après une bonne nuit réparatrice, nous nous dirigeons sur Aullène, Pulpy nous accompagne. Franck découvre le magnifique petit canyon de l’Anellu où se succèdent des cascades. La marche d’approche est courte environ 30 min. Parfait ! Car nous trimbalons cordes, perfo, quincaillerie : les kits sont lourds. La mission du jour est de rééquiper ce canyon, certains amarrages ont été arrachés par les diverses crues. Un amarrage, chaîné est installé rive droite par Anto dès la première cascade , la C17, ainsi qu’un mono point plaquette/anneau pour la main courante. Les amarrages de la deuxième cascades sont corrects. À la C10, un amarrage chaîné est ajouté rive gauche afin de supprimer un gros frottement. À la C12, Franck s’y colle est pose un amarrage chaîné, Anto installe un point plaquette + anneau en guise de départ de main courante. Puis Pulpy posera deux plaquettes et anneaux au départ de la C23. Ces derniers sont positionnés rive droite en plafond sous un rocher, ils devraient résister à une éventuelle crue. L’orage gronde et nous commençons à recevoir des gouttes d’eau, il est temps de sortir. Heureusement la marche retour n’est que de cinq minutes, juste le temps de se changer et l’averse s’abat sur nous. Bon !, l’idée du pique nique est abandonnée. Nous nous arrêtons dans “l’ hôtel-restaurant de la poste”. C’est un resto à l’ancienne, l’accueil est chaleureux et la cuisine familiale est excellente : Une belle découverte. Après ce bon repas, nous regagnons Bastia avec des idées pleins la tête pour martyriser nos futurs stagiaires.
Franck Z
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Eric G.SpéléoSamedi 20 avril 2024
Spéléo, exercice secours
Miomo, Santa Maria di Lota
Participants
ITP : Catherine B., Antoine B ., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Eric G., Francis M., Laureen N., Benoit R., Noël R., Rémi R., Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.
TPST : 0
Si le dernier exercice secours fut une réussite cinématographique, grâce au talent de l’équipe de D’Umani, il nous a fallu reconnaître une marge de progrès importante coté transport, brancardage pour être plus précis. Certes les Topi n’avait pas perdu la victime durant le transport, mais celle-ci a préféré éviter d’avoir à renouveler l’expérience en conditions réelles. Pourtant il est arrivé qu’un exercice soit une bonne occasion de recruter d’excellents Topi…
Il nous fallait cet exercice technique brancardage qu’on programmait depuis si longtemps.
Rendez vous 9h au local pour le début de l’alerte, ou peut être 8 h puisqu’à l’heure supposée, 16 Topi étaient déjà en train de suivre des tutos sur grand écran, heureusement commentés par notre référent SSF, dont l’enthousiasme et la passion ne sont plus à démontrer.
Après les scènettes réalisées au millimètre, place aux TD dans le local. Comme toujours moment délicat du choix de la victime, c’est Vanessa qui s’y colle, réalisation parfaite du mouvement, juste une petite hésitation quand au sens de portage : dessus ou dessous ?
C’est le moment du transport sur site, Antoine essaie une dernière fois de faire réaliser l’exercice au local, certes le temps menace mais il ne craint en général pas l’humidité. La raison et le plaisir l’emportent : comme prévu cela se fera chez Nono en conditions presque réelles, on ne sera pas sous terre mais le terrain nous offrira de vraies conditions.
Le départ se fait sur le sentier que le propriétaire des lieux a patiemment réouvert. Surtout ne pas faire tomber les murets.
Vu la topo on descend, c’est original car en général on remonte plutôt les victimes.C’est un premier exercice, on commencera doucement. Cette fois c’est Alexia qui doit s’y coller, elle aura le plaisir de voir où elle va puisqu’elle part les pieds en avant (pas devant).
Frein de charges, renvois, passage genoux et dos, le terrain nous offre toutes les conditions d’un vrai, la victime, bonne pâte ne se plaint pas. Les Topi tels des fourmis légionnaires font de leur corps un pont vivant, repassent devant le brancard sitôt la charge passée, dessus, dessous, en haut, en bas, arbres, murets, rien ne les arrête, la précieuse cargaison avance portée de mains en mains.
Arrivés au bord du fleuve on découvre la cabane des amis, tout aussi patiemment construite que le chemin.Travail de fourmis pour Nono et Alexia, si on reste admiratif devant le résultat, ce n’est pas le moment de mollir, il reste presque autant à faire en remontant le cours d’eau.Cette fois on a du vrai, ça monte, c’est humide et il commence à pleuvoir, c’est pousser un peu le réalismes, peu de cavités humide chez nous. On corse aussi les difficultés :Francis, arrivé en cours de route, remplace Alexia.
Quelques blocs et passage d’arbres de plus tard, il est décidé de ne pas remonter jusqu’à la source, mais de retourner à la cabane, où les promesses d’une légère collation, attirent les estomacs et gosiers. Wanda tente bien de prolonger l’exercice au passage de blocs un peu glissant, mais bien réceptionnée, elle poursuit sur ces deux pieds.
Offert par la LISC (Votez pour moi) le repas commence sous un ciel plus menaçant entre pluie et nuages, il suffira de déployer la bâche, pour arrêter les eaux des cieux. Qu’importe comme à chaque sortie les agapes réchauffent les cœurs tout autant qu’elles remplissent les estomacs. On traine un peu dans ce lieu hors du temps à deux pas de Bastia, avant de repartir sur le chemin dont on n’avait pas saisi le dénivelé le matin : soit l’adrénaline avant, soit le repas après.
Conclusion d’une superbe journée qui rappelle à chacun qu’en spéléo la solidarité est la première des qualités requises.
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Jean-Claude L. M.SpéléoMardi 16 avril 2024
Spéléo-VTT, prospection
Pietralba
Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L. M.
Plusieurs objectifs pour cette sortie mixte VTT-Spéléo :
faire du VTT 🙂
faire une reconnaissance des « gouffres » de Pietralba
jeter un œil à la falaise d’entrainement épisodique de Pietralba
(re)prospecter le secteur nord de cette falaise
essayer de rencontrer le ou la propriétaire de la falaise afin d’en assurer l’accès
Premier objectif atteint, sans utilisation du sécateur pour la partie VTT 😀
Départ de la petite chapelle Santa Maria de Pietralba et direction le hameau de Pedanu. Nous empruntons ensuite différentes pistes qui mènent au point côté 594 dominant le secteur des anciennes mines de cuivre, que nous rejoignons au jugé.
Deuxième objectif
Les 3 points noirs étiquetés « Gouffres » sur la carte IGN qui ont de quoi titiller l’imagination de tout spéléo qui se respecte. On savait que ces gouffres étaient en fait d’anciennes mines de cuivre, mais il fallait le vérifier de visu.
Un 1er puits se présente, il est rempli d’eau, ainsi que le 2ème à quelques mètres.
Plus bas une galerie en partie noyée, waders nécessaires.
Puis voilà le 1er « vrai gouffre ». Un puits où les cailloux rebondissent agréablement pendant quelques secondes. Profondeur estimée à une dizaine de mètres suivis par peut-être un plan incliné.
Le dernier puits se présente comme un ressaut de 3 m avec à sa base un plan incliné suivi par ce qui semble être une galerie horizontale.
Retour aux véhicules par le ravin d’Erbaiolo. Pique-nique devant la chapelle.
Troisième objectif
La falaise d’entrainement se situant à proximité, il était impensable de ne pas y jeter 4 yeux, d’autant plus que Micca ne la connaissait pas. On tente également de repérer un autre chemin d’accès pour éviter de laisser les véhicules aux emplacements habituels. On essaie en contournant les barbelés face au point côté 437 au sud-est de la falaise. C’est faisable mais il faut d’abord escalader un ressaut de 3 mètres, pas facile. Visite du bas de la falaise et tentative de rejoindre le haut par la vire. Abandon suite manque du matos nécessaire, il faut également élaguer un olivier qui a pris ses aises en plein milieu de la vire, là où le passage se resserre sérieusement. Nous contournons la falaise par le sud-est.
Quatrième objectif
Prospection du haut de la falaise avec tentative de repérage des amarrages de départ des voies, on n’a pas tout retrouvé …
Nous continuons la prospection jusqu’au point côté 590 sur la carte. Peu de résultats, quelques traversées dans les foisonnements entre blocs et une petite galerie de quelques mètres occupée par un petit rhino.
Cinquième objectif
La recherche des propriétaires de la falaise avait commencé dès le matin avec la discussion avec un ancien de passage, un premier nom de berger nous avait été indiqué. Nous partons donc vers le village avec un peu d’espoir. La maison du berger est trouvée, discussion avec ce dernier qui n’est pas le propriétaire. Nouveau nom, nouvelle recherche et bingo la propriétaire nous ouvre sa porte. Explication de notre démarche, mais explication de sa volonté d’interdire l’accès à la falaise. Elle a en effet constaté des dégradations perpétrées par des grimpeurs de passage, principalement teutons. Murets éboulés, ruches renversées, détritus et sacs poubelle laissés sur place … Et surtout elle ne veut être mise en cause en cas d’accident. Elle a aussi évoqué des spéléos « chauves-souris » qui se « reproduiraient » dans le coin 😀
Nous argumentons de notre sérieux par rapport à tous les points évoqués, on récupère son mèl, un courrier lui sera adressé pour préciser le tout.
Un petit arrêt réhydratation au Carré d’As à Ponte Leccia et fin de cette sympathique journée multifacette.
JCL
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Cathy B.CanyonDimanche 14 avril 2024
Canyon du Macini, San Gavino di Fiumorbu
Participants
ITP : Cathy.B, Antoine.B, Benoit.R et Franck.Z
Corse Canyon : Pascal.B et Pierre
TPEC : 3h30
Pour mon premier canyon, Franck et Antoine ont programmé la descente du Macini à San Gavino di Fiumorbu avec en parallèle le rééquipement du canyon par une équipe de Corse Canyon. Le rendez-vous est fixé à 8h00 au local. Un petit imprévu lié à une « panne de réveil » retarde très légèrement le départ…Franck et Anto me récupère ainsi que Pascal sur la route et on arrive sur site vers 10h30. On y retrouve Pierre et un certain Eric L., un pro (qui n’a pour moi rien de professionnel) qui doit normalement se joindre à notre équipe pour participer au rééquipement du canyon. Ce Monsieur, très sympathique (humour), respectueux (bien sur !) explique de façon calme (ah bon ?) qu’il est hors de question que l’on rééquipe le canyon car il va y travailler tout l’été et qu’en gros il est le seul à pouvoir le faire. Je passe les détails, mais cela se termine sur son départ ( YOUPI) et la décision de ne rien équiper vu que ce « gentil » monsieur a prévenu qu’il scierait tous les nouveaux ancrages. On finit donc par partir (avec encore 30 minutes de retard supplémentaire). Une belle montée d’approche de 45 minutes (il fait chaud, le temps est magnifique) et nous voilà arrivée au départ.
On s’équipe et on entame la descente. 2 cordes sont mises en place pour permettre à Antoine de rester à mes côtés pendant toute cette première descente. Je ne suis pas super à l’aise, ça glisse, mais ça passe. On continue et on arrive à la première cascade de 50 mètres avec la surprise que certains points ont été sciés. Malgré tout deux cordes sont à nouveau mises en place pour la descente. Cette fois c’est Franck qui m’accompagne. Toujours pas super à l’aise, mais c’est super. Je prends pas mal d’eau sur la tête, je glisse, je dérape, mais j’arrive en bas ravie. Une fois tout le monde en bas, on continue. Toujours quelques surprises le long de la rivière avec une corde qui a disparu et d’autres points d’ancrage….On arrive au 1er toboggan, ça fuse bien c’est top !!!. La descente se poursuit, quelques sauts sur le parcours (que perso je contourne), un 2ème toboggan qu’on ne fait pas car le débit est un peu juste, une autre vasque avec possibilité de sauter et ce coup-ci je me lance (la technique reste à travailler, mais encore une fois c’est top). On finit par arriver à la dernière cascade de 30 mètres. Beaucoup plus technique que la 1ère, plus étroite et à pic avec pas mal d’eau qui descend. Benoît m’explique qu’il a aussi fait son initiation dans ce canyon et qu’il a été bien surpris dans cette cascade à un moment par les paquets d’eau lui tombant sur la tête. Anto descend avec moi pour me guider. Je dérape pas mal, mais j’arrive en bas en ayant pu éviter le plus gros de la chute. Pour Benoît par contre il a eu le droit à nouveau à la belle douche, mais vu qu’il s’y attendait c’est passé sans problème. La fin est proche, encore 10 minutes de marche sur bloc et nous voilà aux voitures. Heureusement car je suis gelée. On se déséquipe, le feu est allumé et on passe au traditionnel pique-nique ..à l’heure du goûter, en effet il est déjà 16h. Après cette pause bien mérité, on remballe tout et on repart vers 18h.
Difficile d’avoir de meilleures conditions pour une première avec sur 6 personnes, un moniteur, un BE et un initiateur canyon, impossible de ne pas se sentir en sécurité, sans oublier un beau soleil et un cadre magnifique. Encore une fois, un grand merci pour cette découverte.
Cathy B.
Photos :
Vidéo :
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Arnaud B.SpéléoDimanche 7 avril 2024
Spéléo, visite
Gouffre I Luminelli – Morosaglia
Participation
ITP : Arnaud B., Christophe C., Adriana D., Michaël D., Jean-Claude L. M., Laureen N., Marie-Pierre R., Franck Z.
TPST : 3h00
I Luminelli restera longtemps dans ma mémoire puisque c’était ma toute première cavité et comme le veut la tradition j’en rédige donc le compte-rendu (qui sera revu, augmenté et corrigé par Jean-Claude je n’en doute pas !).
J’ai cru comprendre que c’était une classique du club et de Corse et pour cause, une jolie cavité avec des passages très fun, très bien équipée et une glace au café comme récompense (Miam !).
8 topi présents, rendez-vous 9h au Rond-point N°4 puis en route vers le parking de l’épingle.
Un beau soleil au rendez-vous et une température d’environ 25°C au plus chaud de la journée. Nous retrouvons Micca au parking de l’épingle coiffé d’une casquette de chasseur, prêt à en découdre avec le maquis, armé de sa serpe affutée !
Nous nous lançons à l’assaut da muntagna en suivant les marques jaunes (et on les cherche encore !!!). L’approche est raide et rocailleuse, quelques glissades et chutes de pierre. Environ 1h de marche, chargés de deux sacs chacun (matériel et de quoi reprendre des forces après l’effort).
Micca se charge de l’équipement avec Franck, le premier puits est équipé en double pour accélérer la remontée (une voie directe et l’autre via une vire).
La glace au café pour se rafraichir puis c’est la remontée en deux équipes, l’une en escalade et l’autre par les cordes 😉
Un casse-croute agrémenté de boissons houblonnées et nous voilà partis à la découverte de la flore locale qu MP a précédemment repérée. De belles surprises sous la Punta de Querceta Tonda toute proche :
-Paeonia Morisii en fleur
-Paeonia Corsica en fleur
-Lys de Saint-Pancrace en fleur/en bouton
-Rose d’hiver
-Cyclamen
-Asphodèle
Descente aux véhicules de jour avec une jolie chute de Micca (on t’a vu !!), la découverte d’une pierre bleue rare peinte au sang de martien (dixit Franck).
Retour au local avec en prime une montagne de chocolats offerts par Adriana !
Arnaud B
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itpSpéléoSamedi 30 mars 2024
Spéléo, visite
Mine de Cardo, Grotta della Gradicchia – Bastia
AG LISC
Participants
ITP : Michèle C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Alexia S. B., Noël R., Franck Z.
TPST : 1h30 + 0h30
Journée bien remplie avec de la spéléo le matin et de l’associatif l’après-midi.
Au programme, visite d’une mine de Cardo et ses beautés minérales suite au repérage du jeudi précédent.
Une visite complète a pu être effectuée avec notamment le franchissement du lac, qui en canoë, qui en combi, qui en waders. On a pu ainsi admirer les gours remplis de perles de cavernes, les coulées d’oxydes de cuivre aux teintes bleues ou d’oxyde de fer en diverses nuances de marron, on en a pris plein les yeux.
Une cordelette en place permettrait de remonter un puits de jonction vers une galerie supérieure, mais son état n’était pas très engageant.
Retour vers Cardo où nous avons encore pu discuter avec le sympathique propriétaire des lieux, qui nous a encore cette fois-ci abreuvés de ses vieux souvenirs, souvenirs qui devraient être préservés dans la mémoire collective insulaire.
En 2ème partie de cette matinée, visite de la Grotta della Gradiccia avec là-aussi une sympathique rencontre avec le voisin du dessus de la route et ses souvenirs également, ceux qui ont lu le livre “Bastia sous l’occupation” comprendront.
Il connaissait l’existence de la grotte située à quelques mètres de chez lui, mais sans l’avoir jamais visitée. C’est maintenant chose faite.
Compte-rendu plus complet en fin de page.
Repas au local, suivi par l’AG élective de la LISC.
Amal, Pierre, Benoit, Francis et J-Phi nous rejoignent, le quorum est atteint, l’AG peut commencer.
On passera sur les divers rapports, débats et résolutions qui seront consultables sur le compte-rendu d’AG, voici les résultats des élections :
Président : Éric Genoud
Président-adjoint : Jean-Claude La Milza
Secrétaire : Henri-Pierre Fiocconi
Secrétaire-adjointe : Wanda Comparetti
Trésorier : Antoine Boschi
Trésorier-adjoint : Pierre Lacombe
Autres membres CA : Francis Maraval, Noël Ricoveri, Franck Zerli
Grand électeur régional : Jean-Claude La Milza
Vérificateurs aux comptes : Alexia Simian Buissonnet, Benoit Romanini
Bravo aux nouveaux et anciens élus !
JCL
Opérations Padirac et Mnémosyne
Branle-bas de combat chez les Topi en ce samedi d’assemblée générale de la ligue insulaire de spéléologie. La galerie Pucci de la mine de Cuivre de Cardo, mine mythique au portes de Bastia dont speleo et chiropterologues maudissaient la mise en sécurité par la DIREN en 1998 et que seuls quelques anciens topi avaient connue, était de nouveau accessible.
La mine comporte 3 niveaux de galeries :
1er niveau: la galerie de l’église située dans le village à 50 mètres de l’église,
2eme niveau : 2 galeries, Pucci et Caselle, 50 mètres au-dessus, de 140 mètres et qui se rejoignent.
3eme niveau: La galerie Parodi, 20 mètres au-dessus, qui communique par une descenderie avec la galerie Pucci.
En 1998 la fermeture des entrées par un bouchon de béton armé laissant un passage pour les chiroptères et les micro-spéléo avait été réalisé pour 3 galeries. Une porte métallique avait été placée à l’entrée de la galerie Pucci du fait de la présence d’un captage d’eau destiné à l’arrosage d’une propriété voisine avec construction d’un barrage dans la galerie.
L’Opération « Padirac » est donc lancée : 4 voitures et 10 topi débarquent sur la place du village avec 4 canots gonflables, combinaisons de canyon et Speleo, bottes, Waders… On passe devant la galerie de de l’église profonde de 70 mètres puis la galerie Pucci : au bout d’une quinzaine de mètres celle-ci se divisent en 2. À droite la galerie Caselle aboutit à un puits puis descend, s’ennoie progressivement du fait d’un barrage, et aboutit à l’entrée Caselle obturée avec juste un passage pour les chauves-souris. A gauche on arrive rapidement à un barrage en béton. Derrière 1 mètre d’eau. Un canoë est gonflé et mis à l’eau. Franck, Christophe et HP en Combi canyon convoient un par un les autres topi sur une trentaine de mètres. La galerie se poursuit ensuite dans la boue. Les parois par endroit sont bleu lagon avec des stalactites de devilline. Un puits d’aération obturé par des planches en bois part vers le haut. Plus loin une descenderie provenant de la galerie supérieure (?) comporte une corde en place, GCC (?), mais on ignore depuis quand et quelle est sa solidité. L’escalade en libre ne parait pas possible. Il faudra revenir avec un équipement adapté. Plus loin le sol est parsemé de gours et de perles de cavernes blanches et roses. Une exploration des alentours permet de retrouver l’entrée de la galerie Parodi 20 mètres au-dessus.
(Wanda et Henri-Pierre, à la recherche d’un collier de Nala perdu lors de la sortie, retrouveront le surlendemain l’entrée de la galerie Caselle et peut être le puits d’aération de la galerie Pucci.)
Au retour nous rencontrons le propriétaire des terrains qui nous évoque les temps heureux de sa jeunesse.
Pour mémoire les premiers travaux de recherche ont débuté dans les années 1860, la concession est octroyée au Capitaine Parodi et à un sieur Dané en 1868. Par manque de moyens financiers le Capitaine Parodi s’associe en 1872 à des investisseurs anglais. Des travaux sont effectués entre 1869 et 1884.
Le rendement de la mine étant trop faible, la compagnie anglaise exploitant la mine de Cardo et celle exploitant la mine de Frangone dans le Lancone s’unissent en 1882 pour construire à 50 mètres au-dessus de l’église du village !! une usine de traitement de leur minerai (pyrite = sulfure de fer) et chalcopyrite (sulfure double de fer et de cuivre) en vue de produire du cément de cuivre, du sulfate de fer et de l’acide sulfurique. Début 1884 des essais de grillage sont effectués, mais des difficultés financières semble-t-il arrêtent la production qui ne reprendra jamais.
Seuls persistent actuellement un pan de mur noyé dans le maquis et une cheminée à 350 mètres d’altitude destinée à évacuer les fumées toxiques de l’usine.
L’exploitation de la mine s’arrête en 1884. 600 tonnes de minerai ont été extraites, utilisées pour les essais de l’usine de Cardo et surtout pour l’usine de Francardo.
Celle-ci avait été construite pour traiter les minerais des mines de cuivre corses : Frangone, l’Orzella, l’Argentella, Vezzani, San Quilico, Pietralba, Altiani, Rusio, etc… Elle fonctionna entre 1908 et 1909. La faillite de la société mettra un terme aux tentatives d’exploitation de mine de cuivre en Corse. Partout (Linguizzeta, Moltifao, Ponte Lucciana – Pietralba, Frangone, Orzella….) une estimation irréaliste des teneurs en Cuivre du minerai et/ou de la richesse des gisements, l’espoir d’être en présence de gisements comparables à celui « voisin » de Monte Catini en Toscane, auront conduit des investisseurs étrangers, Anglais souvent, à des mises de fond souvent considérables, fréquemment associées à des manipulations financières douteuses, puis à des pertes également considérables. Aucune mine de cuivre n’aura jamais été rentable en Corse.
Deuxième objectif de la journée : la grotte de Gradiccia. Opération Mnémosyne
La grotte se situe sous une villa abandonnée, à la vue imprenable, route inférieure de Cardo.
Là aussi une rencontre faite dans la semaine par Jean-Claude et Mika nous en apprendra plus sur l’histoire de la grotte.
Nous savions par le récit de Gérard Comte « Bastia sous l’occupation » que la grotte avait servi de refuge lors des bombardements de Bastia en 1943 aux habitants de la villa « Cohen » voisine et de la famille Comte.
Nous visitons la grotte en compagnie du propriétaire de la villa Cohen dont la plaque avait été martelée pendant l’occupation italienne. Celui-ci, né après la guerre, ne l’avait jamais visitée. Il nous apprend que la villa Gradiccia a appartenu à un riche pharmacien installé à Madagascar, dont un héritier a disparu en Afrique et dont les autres héritiers attendraient la fin de la prescription trentenaire pour la vendre.
Un éclairage a été installé dans la cavité. Quelques canettes jonchent le sol. La grotte doit servir de lieu de réunion pour des jeunes. Après la visite nous aidons à l’abattage d’un arbre dans le jardin de Mr Cohen.
Retour ensuite au club pour se restaurer avant l’AG. Les 2 opérations prévues ont été quasiment menées à bien.
Un retour à la grotte de Cardo pour ascension de la descenderie Parodi est envisagé.
PHP
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Jean-Claude L. M.SpéléoJeudi 28 mars 2024
Spéléo, repérage
Mine de Cardo, Grotta della Gradicchia – Bastia
Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L. M.
TPST : 0h30
Les mines de Cardo ont été exploitées durant la 2ème partie du 19ème siècle pour ses sulfures de fer (pyrite) et de cuivre (chalcopyrite). Exploitation abandonnée par manque de rendement.
Notre dernière visite remonte au 9 décembre 1995 (https://itopipinnuti.fr/exitp/cr1995#Samedi_9_decembre_1995), elle avait précédé une mise en sécurité réalisée par le BRGM à la demande de la DRIRE. Toute les galeries ont été bétonnées, à l’exception de la galerie G2, où une prise d’eau ancestrale avait permis à un riverain de bénéficier d’un accès, à la condition d’en gérer la fermeture.
En vue d’agrémenter cette journée d’AG liguesque d’une petite sortie à la demi-journée une étude sur les possibilités d’accès se décide tardivement. Elle s’avère infructueuse par téléphone, une reconnaissance sur le terrain est donc nécessaire.
Débauchage de Micca qui s’apprêtait à rejoindre Mumu au local pour de basses besognes matérielles. On peut préciser que le débauchage a été facile sans avoir eu besoin de menacer l’individu 😀
Nous voilà sur la place de l’église, premier contact avec un petit groupe d’anciens papotant de diverses choses d’anciens. Ils nous confirment que le propriétaire qui avait signé la convention avec le BRGM est toujours au village, à quelques dizaines de mètres de là. Nous voilà maintenant devant son domicile, premier contact avec la fille (?), qui appelle aussitôt le vénérable de la maison. Nous présentons notre démarche et le courant passe rapidement. On a droit à diverses anecdotes et rappels historiques datant de la dernière guerre, mais il ne possède pas le sésame d’accès à la galerie espérée. Nous le quittons à regret, on ne se lasse pas des histoires racontées par les anciens, et décidons de nous approcher de la mine.
Surprise en arrivant devant l’entrée de la mine, nous bénéficions d’un accès libéré par des prédécesseurs et nous en profitons évidemment pour effectuer une rapide visite de la galerie, elle sera également possible le samedi de l’AG.
Une petite visite de la Grotta della Gradiccia termine cet après-midi de reconnaissance, avant de retourner au local et de s’y faire réprimander par Mumu 😀
JCL
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Benoit R.SpéléoLundi 18 mars 2024
Spéléo, Photogrammétrie, visite
Grottes de Brando, Brando
Participants
ITP : Alain.T, Léo.T, Pierre-Jean.M et Benoit.R
TPST : 1h20
Après un premier essai Lundi dernier en photogrammétrie dont c’était peu fameux, cela a quand même attiré la curiosité du club concernant le rendu.
Jeudi dernier au local nous discutons de la journée de lundi et des limites que j’ai rencontré notamment sur la luminosité, Noël m’a branché avec Pierre-Jean qui était là justement ce jeudi en m’expliquant qu’il a très certainement le matériel pour avoir suffisamment de lumière.
C’est ainsi qu’en discutant avec Pierre-Jean que nous nous sommes donné rendez-vous à la grotte de Brando dimanche avec Alain qui en plus a aussi du matériel car tout deux possèdent des phares de plongée
Arrivé à 14h15 à la grotte de Brando, nous allons au fond de la cavité avec Pierre-Jean et Alain accompagné de son fils Léo. Au départ je voulais de nouveau faire toute la cavité ou à minima faire l’entrée, histoire de faire la photogrammétrie par portion. Pierre-Jean m’a convaincu que c’est mieux de commencer par le fond de la cavité et que j’aurai un meilleur rendu. Je vois ainsi Pierre-Jean sortir de son kit son matos, les phares, il les mets à moyenne puissance, cela donne une luminosité de fou !! Alain fait de même de son côté, on a ainsi déployé 5 phares répartis en largeur dans la cavité pour avoir une luminosité étendue.
Pierre-Jean déploie sa GoPro Max pour y faire une vue à 360° et qui pourra être utilisé avec un casque de réalité virtuel au besoin ou naviguer avec sa souris sur YouTube. Une fois les deux plans fait cela donne le résultat suivant :
Ensuite, place à la photogrammétrie, je prends un premier jet de 200 photos et je m’arrête pour contrôler la qualité des photos, histoire de ne pas me faire avoir comme la semaine dernière avec les photos floues. Cette fois ci tout me semble parfait, aucune photo floues, c’est ainsi que je continue à prendre le reste, tout en plaisantant avec Pierre-Jean et Alain sur l’efficacité de ces lampes (oups pardon phares il faut dire haha — je vais me faire encore taper sur les doigts). c’est ainsi que je me lance pour prendre la suite.
On a été entre temps un peu dérangé par d’autres visiteurs, des personnes sont venues visiter la cavité, apparemment une famille, mais ils ne sont pas arrêté longtemps, au moins dans cette portion ils n’ont pas eu besoin de leur frontale.
Après cette petite pause de 10 min, on replace méthodiquement les phares pour optimiser les lumières. j’en étais à 1077 photos, suffisant pour ce nouvel essai et indique à Pierre-Jean et Alain qu’on va arrêter là car pas sur du rendu et que je n’ai pas envie de nouveau me culpabiliser à faire déplacer du monde et du matériel pour peu de chance de réussite.
Arrivé à la maison lance Metashape et c’est long mais rien de surprenant la dernière fois c’était long aussi. Dès les 2 premières heures je vois le nuage de points s’être constitué au regard de la durée, il semble que c’est la bonne !, application de la texture qui prend tout autant de temps, c’est là que je me dis de nouveau “p*****n ça y est c’est bon là !!” une fois terminé après 5-6h de traitement j’ai la vue externe et je zoome de suite pour voir l’intérieur et…. c’est génial !! les formes sont là, on distingue bien la cavité, ces formes, ces stalagmite/tites bon par endroit ça manque de détail mais ça peut se corriger.
Résultat final :
La couleur je ne l’ai pas choisi, il y a surement encore des réglages que je dois effectuer sur la Go Pro mais tout semble donner de bons résultats pour la suite 🙂
La prochaine étape sera de peaufiner les espaces manquantes avec plus de photos et continuer le fond de la cavité.
Suite au prochain CR dédié
Benoit.R
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Benoit R.CanyonSamedi 23 Mars 2024
Canyon la Viula, Olcani
Participants
ITP : Christophe C., Adriana D., Antonio E. G., Benoit R., Franck.Z
TPEC : 2h30
Rien n’était prévu dans le planning pour ce week-end, en conséquence, il a été décidé Jeudi de faire une sortie canyon, d’autant plus que les conditions météo semblent parfaites, du soleil et pas de vent.
C’est ainsi, que ce Samedi nous nous rejoignons à 8h30 au local pour récupérer le matériel et partir à Olcani où il nous faut environ 1h de route. Nous avons pris un peu notre temps au départ mais arrivons sur site à 10h30 environ, on s’équipe un minimum car 1h de marche nous attend.
On suit ainsi une piste jusqu’au moment de prendre un sentier menant dans le maquis, cependant une chose étonne Franck, où mène cette piste qui continue à l’opposé car il y a 2 ans elle n’existait pas, ne prenant pas le risque, on suit la topo et passons donc par le sentier pour 45 min à travers le maquis en se faisant bien griffer les jambes et torse pour certains. Après cette traversée nous tombons donc…. bingo sur ce fameux sentier qui continue, au final on suit cette piste, on effectue une pause sur une genre de crête qui donne vue sur la C50 du canyon, pas très loin il y a un exploitant qui semble faire quelques aménagements, nous nous dirigeons vers lui et demandons s’il connait la direction du départ du canyon, très sympathique et un peu macagneur il nous indique la bonne direction, cette dernière portion est un peu boueuse mais ça va. Pour terminer, c’est bon à savoir qu’on peut accéder par 4×4 à quasiment 10 min à pied du départ du canyon.
Ainsi après 1h10 de marche on arrive au départ du canyon, on s’équipe, l’eau semblait froide pour certains et là horreur pour moi également, je n’ai pas la fixation pour la Go Pro pour la maintenir sur le casque, on n’a ni l’appareil photo du club, on se retrouve démunie de matériel numérique pour cette sortie qui s’annonce belle, mais Antonio avait son téléphone dans une pochette étanche, du coup on se contentera de ça, ce qui n’empêche pas à la fin d’avoir de belle photos quand même :).
Le canyon commence par un peu de marche en bloc (tout ce que j’aime) environ 20 min avant d’arriver aux premières difficultés, la C13 encaissée, avec l’eau ça s’annonce arrosé, Franck nous indique de faire juste attention au bloc rocheux, Franck se lance il s’éclate, puis mon tour, ensuite, Christophe, Adriana et Antonio, passage donc obligé dans l’actif, on se prend une bonne douche, comme dirait en langue de jeune, le Kiff.
Ensuite seconde difficulté, un second encaissement de 12 mètres avec une vasque et une étroiture pour sortir, il y avait pas mal de bouillon mais pas de courant à priori, Antonio descend en premier, suivi de Christophe qui se prend un peu la cascade à mi-parcours, suivi de Adriana, moi qui descend en oppo pour éviter la cascade et dont je semble entendre Franck dire “aller !! va dans l’actif haha” et ensuite Franck qui se coince légèrement au niveau de la vasque.
Une fois ces difficultés passées s’en suit d’une C8 et d’une C22 dont les rappels sont glissants mais aucune difficulté particulière, la suite qui mène vers la C50 se fait en bord de rivière via une main courante placée en fixe. Arrivé au relai, Antonio installe la main courante sous le regard avisée de Franck entre la fin de la MC fixe et le relai en bord de cascade de la C50 dont à priori quelqu’un à oublié un mousqueton.
Une fois la ligne installé, Adriana se lance en première, ensuite Christophe, cela semble fluide, c’est ensuite mon tour de descendre, ça glisse un peu et la corde…. pèse, je paye un peu le choix de ne pas m’être mis en descente rapide, mais bon je suis descendu sans accroc ni Antonio et Franck d’ailleurs qui m’ont suivi juste après.
Cette ainsi que ce termine les rappels de ce canyon vers 14h10, maintenant nous partons pour une marche en bloc de 45 min, enfin en théorie, car avec moi il a fallu un peu plus de temps (1h) c’est pas le plus pire que j’ai eu à faire, mais je paye encore une fois le haut de ma combi qui me sert et me limite dans les mouvements et puis j’avais chaud (le seul). Ceci étant, cette section laisse place à quelques vasques pour se baigner, sauter ou se planquer sous un bloc.
On arrive au niveau des véhicules (au pont) vers 15h/15h10, on se change et on finit par notre traditionnel pic-nic avec de la bière cette fois, on re-rencontre l’exploitant et nous demande comment ça s’est passé. puis vers 17h nous partons et arrivons au local vers 18h pour ranger le matériel regarder les photos que Antonio a pris sur le vidéo projecteur et rentrons chez nous avec en tête, une belle journée de canyon et un compteur de P***** de M**** qui a explosé me concernant, entre la marche d’approche dans le maquis, l’oublie de la fixation de la gopro, la combi, les encaissements et cet p***** de marche en bloc 😂.
Benoit R.
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Benoit R.SpéléoLundi 18 mars 2024
Spéléo, Photogrammétrie, visite
Grottes de Brando, Brando
Participants
ITP : Antonio E. G., Henri-Pierre F., Benoit R.
TPST : 1h00 + Mini rando aux alentours 1h30
La sortie de dimanche était de visiter un ensemble de petites cavités mais aussi d’essayer la photogrammétrie (technique de modélisation en 3D d’un espace par capture photo), malheureusement par manque de temps il n’a pas été possible de le faire car le process est peu un long. Par conséquent, je me suis mis dans l’idée de faire la grotte de Brando pour tester la méthode de part par son accès très facile, le lendemain (Lundi).
Antonio et Henri-Pierre se sont proposés de m’accompagner pour cette sortie, c’est ainsi que nous nous rejoignons à 14h aux glacières de Brando, la cavité se trouvant juste derrière à 5min de marche.
Seul Henri-Pierre connait cette cavité, pour Antonio et moi c’est une première. On visite la cavité, moi en réfléchissant les angles à prendre pour optimiser les prises de photo (tout en visitant) et Antonio suivant Henri-Pierre tout en comptant les chauves-souris, il y avait ce jour ci 11 chiroptères.
Pendant que Henri-Pierre et Antonio visitait un secteur en passant par une chatière, de mon côté j’arme la go-pro avec une seule lampe frontale en mettant la puissance max (1400lm), j’étais pas trop optimiste quant aux rendus surtout suite à la lecture d’un papier expliquant brièvement le procédé : NUMÉRISATION DE LA GROTTE DE LIMOUSIS PAR PHOTOGRAMMÉTRIE
Mais nous somme là pour tester, on verra bien, c’est ainsi que je me lance, en prenant soin de prendre tout les angles et en progressant lentement, en tout est pour tout, on a passé 1h dans cette grotte pour 2600 photos capturées, à la fin Henri-Pierre et Antonio m’attendait à l’entrée. J’en ressort en me disant “Punaise mon PC va mettre du temps à traiter les données” et exprimant mes doutes quant à la réussite.
Suite à ça, avec Henri-Pierre et Antonio, nous sommes aller plus haut voir des maisons abandonnés , admirer la vue sur le Palazzu, Henri-Pierre nous dit après qu’il y a une cavité en dessous de la bâtisse, mais rien de fou non plus, nous sommes quand même aller voir, nous descendons en bord de mer et longeons les côtes jusqu’au niveau du Palazzu, Antonio s’exerce à l’escalade pour s’approcher de l’entrée, il voit quelque chose, mais pour répéter, rien de fou. Nous faisons donc demi-tour, discutons encore un peu au parking puis partons vers 16h30.
De retour chez moi, transfère des photos de la go-pro vers le logiciel, et là horreur, les photos sont floues, genre, une très grande partie, très certainement causé par le manque d’intensité lumineuse et donc le stabilisateur de la gopro n’est pas opti et peut-être de mon côté un peu de précipitation en ayant eu trop confiance à la technologie.
Je laisse quand même mon PC traiter les images, après 5h d’alignement de photos, il s’avère que sur les 2600 photos prises, seulement 277 sont exploitables….
Le résultat est le suivant :
1. Coupe extérieure
2. Intérieur :
La navigation via le logiciel n’est pas facile, malgré le flop totale du à mes erreurs techniques, ces quelques 277 photos laissent apercevoir quelque chose. Lors d’une prochaine sortie, je ramènerai beaucoup plus de lumière et prendrais mon temps cette fois en m’assurant par moment que les photos ne sont pas floues.
Benoit.R
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 17 mars 2024
Spéléo, visites
Grottes San Michele-Oubliée-Steph, Sisco
Participants
ITP : Christophe C., Wanda C., Adriana D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Laureen N., Benoit R., Vanessa S., Franck Z.
Initié : Louis-Mathis S.
TPST : 2h00
Il est des cavités que l’on peut visiter en tenue du dimanche comme Brando, d’autres avec de grands volumes comme Cast 2, des vertigineuses avec de grands puits comme Ghisoni, et puis il y a les délaissées, les petites, les ignorées, celles dont l’accès est parfois épique et piquant, celles où il faut être un peu maso ou spéléo pour daigner leur rendre honneur. C’est donc une sortie « grottes oubliées » qui est improvisée pour ce beau dimanche de mars, et c’est avec un panier de 5 cavités que nous nous dirigeons vers le Cap.
Première étape, la grotte San Michele. C’est une cavité sépulcrale, joliment concrétionnée, qui a abrité une sépulture collective secondaire attribuable au Chalcolithique ou au Bronze ancien.
Compléments d’infos :
https://journals.openedition.org/adlfi/23349
https://journals.openedition.org/adlfi/23037
Le mur de ronce de la dernière visite s’est éboulé, l’accès ne pose aucun problème, d’autant plus qu’Alain et Léo y sont passés la veille.
Antonio entame l’escalade du ressaut d’accès à la cavité de face, JC préfère la voie gauche. Une corde d’assurance est installée sur le houx dont le tronc principal est maintenant sec. Tout le monde se retrouve en haut, qui en libre, qui par la corde. La visite est rapide, y compris celle du réseau supérieur. Examen de la zone de fouilles, photo de groupe et c’est la descente. Là encore qui en libre, qui par la corde.
Deuxième étape, la grotte Oubliée. Pourquoi « oubliée » ? Tout simplement parce qu’on avait oublié d’en faire la topo et qu’on n’avait pas beaucoup d’idée pour lui donner un nom 🙂
HP avait tenté d’y accéder quelques semaines auparavant mais n’avait pu y descendre. Une bonne surprise nous attend cette fois-ci, un passage a été découpé dans les salsepareilles, presque un tunnel de verdure. Une corde, non indispensable, est installée pour descendre un petit ressaut puis on remonte la petite anse par une vire naturelle, le porche s’ouvrant en haut d’un éboulis joliment décoré par les giroflées en fleur.
La visite est rapide là-aussi puisque la cavité se résume à une petite galerie d’entrée, suivie par une chatière en pente, puis une « grande » salle où trône en son milieu l’Esprit des lieux, posé sur son menhir. Encore une galerie dans le prolongement et c’est la fin.
Deux grands rhinos accompagnent l’Esprit, un nid vide est perché dans la galerie d’entrée.
Visite rapide de la 2ème cavité qui s’ouvre en bas de l’éboulis, de la 3ème de l’autre côté de l’anse et une partie du groupe retourne vers route par le sud en explorant une autre fracture.
Troisième étape, la grotte Steph. Pourquoi Steph, là-aussi manque d’inspiration, c’est le diminutif de l’ancienne membre des topi qui l’avait découverte.
Mais c’est d’abord l’estomac qui impose sa priorité, manger !
C’est le même endroit que lors de la dernière visite en 2014 qui est choisi. Le feu est allumé à côté du muret qui longe le parking et les saucisses apportées par Christophe s’y font dorer la pilule.
Après les agapes l’envie de siester est grande, les topi font preuve d’un grand courage pour se lancer dans la recherche de la grotte Steph.
Même si la position de la cavité est à peu près repérée, la descente directe n’est pas très engageante, d’autant plus que le trou dans le muret qui avait servi de 1er amarrage en 2014 n’est pas retrouvé. Il est donc décidé de tenter une approche par le bas en profitant d’un chemin découpé dans le maquis et qui permet de rejoindre le littoral.
On passera sur les tentatives de green-varappe qui ont ponctuées le parcours et la disparition de Loulou dans un trou caché par le maquis, le point positif étant la découverte par Franck et Christophe d’une fracture permettant une traversée après un peu de désob.
Vue d’en-dessous une base de cairn est repérée devant un amas de gros bloc rocheux qui réveillent les neurones de JC et c’est finalement Laureen qui s’en approche en bataillant avec le maquis. Une corde d’assistance est installée depuis un double amarrage constitué de 2 câbles téléphoniques trainant dans le maquis 😯 et tout le monde se retrouve devant l’entrée pas très engageante. C’est en effet une chatière où ça frotte sévère pour certains …
Visite plus ou moins complète, suivant affinité avec les étroitures. Deux petits rhinos occupent les lieux. Découverte d’ossements de chèvre après le 2ème ressaut par Wanda. Au milieu de ces restes une cloche probablement en bronze avec son collier d’attache. On se pose la question du comment la chèvre a bien pu se trainer jusqu’à cet endroit !
Sortie plus ou moins aisée, Christophe la trouvant trop facile se permet de sortir les pieds en avant et sur le dos, pas facile quand ça monte !
Retour au local avec un goût de reviens-y dans le secteur pour rendre visite à l’aven du Sémaphore, à la traversée de Cap Sagro et à la grotte de Standarone …
JCL
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itpSpéléoSamedi 9 mars 2024
Spéléo, visite
Cast 3, Oletta
Participants
ITP : Catherine B., Wanda C., Adriana D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Vanessa S., Franck Z.
Initié : Louis-Mathis S.
TPST : 4h30
Les Topi se retrouvent pour vivre encore une aventure devant l’entrée de Cast 3. Une découverte pour certains d’entre nous. Dès la première descente, j’ai voulu tester l’efficacité et les compétences des secours. Mes cheveux s’étaient malencontreusement coincés dans le descendeur, ma tête en hyper-extension donc bloquée. Et là un sauveur est arrivé, muni d’un couteau, de son courage et de sa force. Vous devinez qui ? Notre président… (forte heureusement il n’a pas eu besoin de me couper les cheveux). Nous avons pu continuer notre progression à la découverte de fossiles, d’ossements, de belles salles avec la présence de petits Rhinos accrochés aux parois (évidemment en faisant attention à ne pas les déranger). Une fois sortie de Cast 3, nous avons passé un bon moment de convivialité tous ensemble. Avant le retour, certains d’entre nous sommes partis dans le maquis à la recherche de différentes entrées de cavités Cast 12, 4, 5, 13, 20.
Vanessa
Changement de programme en raison des incertitudes météo, Carpinetto est abandonnée au profit de Cast 3 où il n’y a pratiquement pas de marche d’approche et où la période de tolérance pour les visites spéléo touche à sa fin.
11 topi + 1 initié, 3 tout-terrains avec 11 places dispo, on se serre. Malgré les dernières pluies le gué de l’Aliso est à un niveau facilement franchissable, une vingtaine de cm.
Circuit classique, le P16 (1er équipement spéléo pour Antonio), le P10 remontant, le point haut du réseau, la salle des fouilles avec un rappel du déroulé de ces dernières et bien sûr la recherche de l’os fossilisé du Megaloceros et ceux des Prolagus. Seulement 5 chiros dans la salle concrétionnée, peut-être des Euryales, 2 rhinos( ?) dans le puits d’entrée, 2 petits rhinos et un grand dans la mezzanine, 1 petit rhino à la sortie du shunt.
Retour par les ressauts après un franchissement sans trop de problème du passage un peu technique de la vire de transition.
Un plus cette année avec la visite du shunt dont l’entrée et la sortie sont assez sélectives, seuls Wanda, Éric et JC s’y sont aventurés :-). Gros doute sur la réalité d’un foyer médiéval, il n’y a presque plus de charbon.
Grillades traditionnelles suivies par une petite prospection digestive, avec tournée des popotes de Cast 12, 5, 4, 13, 20. D’autres cueillent les asperges sauvages, des fongi di ferula un peu secs sont également trouvés sous les férules émergeantes.
Les températures relevées dans la salle concrétionnée : mini 12, actuelle 12,5, maxi 15,5
Dans la Mezzanine : mini 15, actuelle 16, maxi 19
JCL
Vidéo
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Antoine B.CanyonSamedi 02 mars 2024
Canyon du Falconaghja – Corscia
Participants : Antoine B. Antonio E. G.
TPEC : 3h45
Cotation : V4 A2 II (mais aujourd’hui on dira A4)
Par un beau samedi matin d’hiver, en ce 2 mars, après une rapide décision la veille au soir : « Demain, il fait beau … alors c’est canyon!!! ». Rendez-vous pris, ce sera 8h30 au local, pour le choix de notre terrain de jeu de la journée. Une âpre discussion s’installe entre les deux (et seuls) protagonistes.
Les ingrédients nécessaires seront du soleil de l’eau, tout cela proche, très proche… 5 minutes après, l’affaire est entendue, ce sera La Scala et son Falconaghja.
Un passage obligatoire au Carré d’as pour un petit café et le pipi de la peur. On ne sait pas vraiment sur quoi on va tomber… il a bien plu les jours précédents. Et ce canyon reste un chouïa technique quand même.
10h parking : préparation des sacs, des cordes et de nos tenues.
10h20 : le top départ est donné.
11h : pylône, nous voilà, marquant la fin de la montée sur la marche d’approche, lui qui nous semblait si loin … et qui l’est (vraiment). Petite descente à la rivière et l’on s’acc
outre de nos équipements pour la descente, tout en regardant le beau débit du canyon juste là en contre bas.
11h45 : Plouf ! Pas sans une petite appréhension quand même.
Premier rappel C16 et déjà un petit siphon à éviter à l’aide d’une sécu corde tendue, la descente est arrosée et l’on franchi le rideau pour apercevoir le fond de la cascade.
« Waouh!»
Une belle entrée en matière. Tout juste le temps de dire ouf et déjà le rappel suivant C45 et là c’est une queue de cheval en plein milieu qu’il faut traverser pour changer de rive. La rivière fait un angle droit au pied de la cascade.
«Waouh!!»
3 minutes et on arrive à l’entrée de la grotte … trop d’eau … Échappatoire. On
passe par la C20 en paroi, mais là c’est sortie par le bief blanc de mousse et sa petite vasque piège. Dur d’en sortir, mais ça c’est l’été, à sec. Là, il y a plein d’eau et elle nous pousse dehors.
«Waouh!!!»
Il y a de l’eau. S’en suit une petite désescalade et l’on arrive devant la vasque suspendue de la C25. Mise en place d’une autre sécu corde tendue pour la passer. On fait traverser les sacs un par un. Mise en place du rappel les yeux grand ouverts. La réception au pied du tapis d’eau qui dévale le mur vertical de 25 mètres est noyée
«Waouh!!!!»
Arrivés en bas … Trop joli. Pour continuer, on chemine tant bien que mal dans un chaos de blocs et d’eaux vives. Petit rappel de 7 mètres en passage hypogé et on approche de la C70 et de son relai en paroi. Cette fois, on est hors eau mais les embruns nous fouettent le visage. La descente est gérée en double, un de chaque coté longé l’un à l’autre, pour arriver ensemble au relai suspendu et ainsi perdre moins de temps. Avec ce débit d’eau toutes les ma
nipulations de corde sont importantes et chronophages. Les cordes sont rappelées et aussitôt placées pour la suite, la roche est bien humide et glissante.
«Waouh!!!!!»
A l’arrivée, au pied de cette cascade et levant les yeux… 70 mètres de hauteur nous surplombe. A cet instant du canyon, on réalise qu’il est tard et que nos estomacs n’en ont malgré tout pas oublier la sensation de faim, les heures ont défilées sans que l’on s’en aperçoivent. On rejoint alors au plus rapide la voiture, les deux dernières cascades seront pour plus tard.
15 h 30 : la voiture est retrouvée, après un passage par le maquis et
les sentes animales.
«Just Waouh»
Un canyon d’envergure
Ainsi se termine une bien belle journée
avec son petit pique-nique dans un cadre bucolique.
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Jean-Claude L. M.CanyonMardi 27 février 2024
Formation canyon
Local, Bastia
Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Christophe C., Wanda C., Adriana D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Benoît R., Roxane R. T., Marie Pierre R.
Suite des soirées à thème avec la reprise de ce qui a été vu le mardi précédent + la mise en place d’une main courante simple rappelable et d’un rappel débrayable avec 8 en butée.
Anto a également évoqué la principale évolution communiquée lors de son stage de recyclage, le débrayage rapide pour le premier descendeur avec nœud patate en bout de corde. Permet à celui qui équipe un rappel aboutissant dans une vasque arrosée et bouillonnante de s’en extraire rapidement et d’aider la sortie des équipiers. Une démo spécifique de ces nouveautés est à envisager en canyon.
En annexe, une page qui résume bien les techniques canyon : Techniques canyon
Un grand merci à Marie Pierre, Adriana et Antonio pour les migliacci et la tortilla !
JCL
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Franck Z.CanyonMardi 20 février 2024
Canyon, formation interne
Local ITP, Bastia
Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Christophe C., Adriana D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Benoît R., Franck Z.
C’est dans l’optique de la participation d’éventuels candidats aux stages canyons de cette année qu’Anto propose cette petite formation ce mardi au local. Les intéressés se retrouvent donc autour de 18h30 au local.
Au programme, nous avons abordé les différends types de nœuds utilisés en canyon, le facteur de chute et la force choc ainsi que l’incidence sur le matériel et le corps humain, les longes, les cordes, le SAR… Chacun a pu manipuler sur le tableau pédagogique. Le tout dans une ambiance « topinesque ». Les derniers quittent le local vers de 22h00.
A rééditer !!
Franck Z.
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Jean-Claude L. M.SpéléoMardi 20 février 2024
Spéléo, prospection en VTT
Chioso di a Casa, Patrimonio
Participants
ITP : Jean-Claude L. M.
Externe : Jean-François B.
Sortie VTT avec une arrière pensée spéléo, il s’agit d’aller reconnaitre le massif calcaire de Chioso di a Casa à la base duquel se développent les grottes marines de Punta Vecchiaia et Calanca di a Torre, entre autres.
Départ de la plage d’Olzu par beau temps et mer d’huile qui donnent envie de piquer une tête !
Route puis piste permettant d’atteindre un réservoir d’eau dominant la plaine de Patrimonio du haut de ses 209 mètres.
Prospection des alentours, quelques abris sous roche mais aucune cavité. Une prospection plus sérieuse pourrait s’envisager, même si ce calcaire gréseux du miocène n’est pas propice au développement de grandes cavités.
Retour par l’autre versant en empruntant une belle piste qui aboutit au sentier des douaniers. Ce dernier est bien roulant à quelques éboulements près. Quelques oursins aperçus, donnant envie là encore de plonger dans les eaux calmes et transparentes.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 18 février 2024
Spéléo, visite-initiation
Cast 2, Oletta
Participants
ITP : Catherine B., Michèle C., Christophe C., Adriana D., Amal D., Antonio E. G., Éric G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Benoit R., Vanessa S., Franck Z
Initié : Louis-Mathis S.
De passage : Ariane
TPST : 4h00
Vidéo
Profitant d’une désertion supposée de la part des chauves-souris à Cast 2 les topi s’y retrouvent, avec une moyenne d’âge qui avoisine les 40 balais, malgré la présence d’un presque septuagénaire 😛 . Une parité pratiquement respectée aussi et 13 ans pour le plus jeune, une sortie « normale » en quelque sorte.
Compte-tenu du nombre, 2 groupes se forment. JC emmène ceux qui n’ont jamais visité la galerie nord, tandis que Franck part avec Éric et Benoit équiper la sud.
Une preuve d’un hiver printanier, des chauves-souris volètent en haut de l’escalade nord, peut-être des murins. Par contre, les petits rhinos patientent, tranquillement accrochés aux parois par petits groupes, 23 seront comptabilisés dans la galerie nord.
Il faudra remplacer la C40 permettant de remonter au fond de la salle, les rongeurs en font un amuse-gueule, sachant que le remplacement normal est progammé en 2027.
Matis ramène le groupe nord vers le puits d’entrée et presque tout le monde se retrouve au fond du réseau sud dans la petite salle concrétionnée, avant la remontée vers l’hypothétique jonction avec Cast 17. Là aussi la corde en place a été appréciée par les topi.
Quelques photos et tout le monde se retrouve autour du barbecue pour les traditionnelles grillades.
Autre preuve d’un printemps précoce, les asperges sauvages poussent déjà, Laureen en fera griller quelques-unes au barbecue pour une recette inédite !
Retour au local et rangement du matos.
JCL
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itpSpéléoDimanche 11 février 2024
Spéléo, urbex
Bastia
Participants
ITP : Muriel C., Jean-Claude D. B., Adriana D., Amal D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Noël R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z
TPST : 1h30
Les dessous de Bastia en mode UrbEx.
On commence petit avec une galerie d’environ 70 mètres vers les pompiers, le Titiu. Une petite bestiole y est observée, elle a d’abord eu droit à de multiples noms, salamandre, triton, lézard noir, euprocte, c’est finalement ce dernier qui l’emporte après investigations sur le Net.
Puis direction le ruisseau Bertrand à Toga où on monte en gamme avec une autre galerie de canalisation des eaux pluviales parcourue sur environ 250 mètres, arrêt sur niveau d’eau dépassant les bottes, bruit du ressac et vaguelettes maritimes. Une autre galerie est visitée en sortant sur environ 100 mètres, plus petite, plus récente et plus propre.
En dessert et pour terminer en beauté direction le Fiuminale du Fango dont le parcours souterrain est parcouru sur 1 km. Là aussi arrêtés par le ressac de la mer et le niveau d’eau. Nous avons aussi emprunté une bifurcation située sous la préfecture environ, elle nous a menés en surface au niveau de la gare ferroviaire. Rencontré 4 anguilles.
JCL, Nono
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itpSpéléoDimanche 4 février 2024
Spéléo-canyon, entrainement et équipement
Falaise de Tozza, Patrimonio
Participants
ITP : Catherine B., Antoine B., Michèle C., Muriel C., Christophe C., Jean-Claude D. B., Albert D., Adriana D., Amal D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Vanessa S., Franck Z.
Initiés : Jean-François B., Roxane R. T., Louis-Mathis S.
Les toutous : Gibbs, Nala
Initiation
Pour cette journée d’entraînement en falaise, un grand nombre de « topis » , quelques initiés, ont répondu présents et se sont donnés rendez-vous au local. Avec ceux qui nous rejoignent directement à la falaise, ce n’est pas moins de 19 personnes ainsi que deux toutous qui participent à cette sortie !
Sur place, pendant que les autres topi’s équipent les différentes voies, le petit groupe d’initiés est réuni autour de la ruine pour la présentation du matériel. Pour Vanessa et Louis-Mathis il s’agit d’une révision puisqu’ils ont effectué les JNSC d’automne, en octobre dernier. Concernant Jean-François, il s’agit d’une vraie découverte. Le mur est équipé d’une MC et deux fractios. Nous passons en revue l’utilisation des longes, descendeur, les passages de fractionnement.
Après la théorie, la pratique. Aidé par Cathy et Benoît pour encadrer, nous descendons la voie nouvelle (qui ne l’est plus) dite Pied à terre. La théorie semble acquise.
Après la descente, et bien… il faut remonter ! Et passer les fractios, avec la terrible et réelle difficulté qui consiste à sortir la corde du « Croll ». Mais ça passe pour tout le groupe. Il est temps de se restaurer.
Après la pause méridienne, que l’on peut qualifier de venteuse, nous redescendons au pied de la falaise par le chemin. Cathy veut voir et pratiquer les conversions. Puis pour finir, nous remontons par la voie d’initiation qui posera un peu plus de soucis. 16 heures passées, il est temps de déséquiper et ranger le matos. Nous regagnons le local, et le matériel est rapidement rangé.
Franck
Poursuite de l’équipement des voies vertes
Départ de l’olivier de la salle à manger, relai sur une première branche puis « tête de puits » sur 2 branches après un peu d’élagage. Jusque-là rien de très différent depuis la dernière fois, mais à partir de la vire naturelle quelques mètres plus bas la voie change de couleur et devient ocre.
Plantation de 2 spits qui serviront pour une main courante nord, une main courante sud et une « tête de puits de 6 ou 7 mètres avec une déviation sur arbre intermédiaire.
Pour la main courante vers le nord : la vire naturelle est encore nettoyée et assure un bon confort de progression. Encore 2 spits intermédiaires avant les 2 derniers qui servent de « tête de puits » d’une descente contre paroi d’une huitaine de mètres.
Main courante sud : un spit, puis amarrage intermédiaire sur arbre puis début de main courante sur 2 arbres.
Déséquipement et ajout par Michèle de 2 spits sur la tour afin de raccourcir la longue main courante initiale.
Des purges seront encore nécessaires afin de sécuriser la progression.
Equipement : 17 mouskifs, 9 plaquettes, 8 sangles, 1 C25, 1 C35
JCL
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Franck Z.CanyonDimanche 28 janvier 2024
Canyon de la Richiusa, commune de Bocognano
Participants
ITP : Antoine B., Adriana D., Alix D., Antonio E. G., Nicolas M., Franck Z.
TPEC : 1h00
Cotation : V3A3II
L’accès au canyon de la Richiusa étant très facile, ce dernier est très prisé l’été. Le canyon
hivernal est gage de ne trouver quasi personne.
Nous quittons le PN4 aux alentours de 8h15 et rejoignons Pulpy à Bocognano. La petite pause café au Bar des Amis s’impose. Puis regagnons le parking du départ, il n’y a personne à notre arrivée, mais nous sommes rejoints par un groupe de grimpeurs qui nous prennent sûrement pour des fous. Nous cherchons à gagner du temps pour nous mettre en maillot car le fond de l’air est froid, le ciel est bleu sans nuage (température environ 8°). Les parties ensoleillées vont être appréciables.
Au vu de la température, la version empruntée par les pros est privilégiée. Nous grimpons donc rive droite, le dernier tronçon, un peu raide, nous réchauffera.
Le départ du canyon est rejoint. Si de prime abord l’eau paressait pas trop froide, les passages et autres sauts dans les vasques se font bien sentir jusqu’à glacer le cerveau. Heureusement le débit d’eau n’est pas important, juste assez pour que ce canyon soit ludique. Les toboggans, rappels et sauts s’enchaînent dans la bonne humeur.
La marche retour est effectuée cette fois-ci en rejoignant la Gravone.
Le temps de revêtir des vêtements chauds, nous décidons de pique-niquer sur un parking de l’ancienne route. Table et chaises sont érigées face au soleil. Les agapes sont salvatrices.
Nous serons de retour sur Bastia aux alentours de 18h00.
Franck Z.
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Jean-Claude L. M.SpéléoSamedi 27 janvier 2024
Spéléo, prospection
Ruisseau de Lupino-Montebello, Bastia
Participants
ITP : Jean-Claude L. M., Franck Z.
Y’a plus de saison ma pauvre Lucette.
Incendie hivernal sur les contreforts du Pigno au-dessus de Bastia, obligeant même les canadairs à une traversée anachronique de la méditerranée. Pas de grands dégâts, que du maquis. A toute chose malheur est bon, et pour les spéléos c’est le nettoyage des quelques écailles calcaire du secteur en l’occurrence.
Passage au local, pas de matériel à prendre, juste un café après le nettoyage habituel du bouillon de culture de la boite à marc de la cafetière.
Arrivée au champ de tir du Pigno, pas de tir pour l’instant mais des tireurs en place. Au programme aujourd’hui des tirs à 140 mètres. Le chemin d’accès vers la zone convoitée passe sous la ligne de tir, ils auront la gentillesse de nous laisser passer avant les prochaines salves 😆 . Le Bastia Teghime Tir Club est dans le peloton de tête des clubs corses avec 555 adhérents, le tir attire !
Au bruit on a plutôt l’impression de tirs de canon ! Faut dire que, s’il y a des armes modernes, il y a aussi des fusils de la « dernière » guerre et même de la grande guerre, si on peut qualifier de grande une telle stupidité humaine.
Passons aux choses sérieuses, la principale plaque de cipolin est prospectée en tous sens, le dessus, les côtés, mais malheureusement rien dessous. Aucune découverte, pas la moindre petite fracture, même pas de petit trou. Si le dessus et les côtés Sud et Est du lapiaz ont été faciles à parcourir, il a fallu « jouer » avec les reliquats de maquis côté nord. Et c’est avec des têtes de charbonniers que nous reprenons la direction du champ de tir, en prenant soin de ne pas servir de cibles.
Direction l’Avaloir avec prospection des alentours, rien. Puis le trou du Niçois au cas où ce dernier se soit ouvert depuis la dernière visite et pour le monter à Franck. Il est rapidement retrouvé vu que le maquis a cramé là aussi. Toutes les branches de protection sont tombées au fond, déblayage. Le gros bloc qui bouche le fond est reculé, on peut ainsi voir une suite sur encore deux mètres. Pas de courant d’air mais ça mériterait un retour mieux équipés pour une séance de désob, afin d’en avoir le cœur net sur le potentiel de cette doline.
Par curiosité nous empruntons à proximité une piste nouvellement aménagée, elle mène à ce qui semble être un captage d’eau, mais sans eau. Tout est neuf, caissons de décantation bétonnés, tuyaux, vannes, périmètre de protection, mais tout est sec.
Retour au local en fin de matinée.
JCL
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Cathy B.SpéléoDimanche 14 janvier 2024
Spéléo, visite
Gouffre de Razzu Biancu, Venaco
Participants
ITP : Cathy B., Wanda C., Albert D., Henri-Pierre F., Eric G., Benoît R., Franck Z.
Départ de Bastia vers 8h30 pour Venaco. La température est bien fraîche avec un petit -1°C à Ponte Leccia !! Heureusement le soleil est présent et en arrivant à Venaco, il ne fait pas si froid que cela.
Après une marche d’approche d’environ 30 minutes sur un sentier parfaitement propre, on arrive pas loin du gouffre dont l’entrée est très vite repérée par Franck, Eric et Wanda. Franck part équiper le gouffre rapidement pendant que tout le monde se prépare.
La descente commence par un puits de 11 m. Arrivé en bas, Franck s’engage dans un passage serré qui aboutit sur une autre étroiture « La boîte aux lettres ». C’est glissant et bien étroit. Franck passe sans problèmes et me guide pour la descente, je termine le passage de la boîte aux lettres par une belle glissade !! Wanda nous rejoint rapidement. On continue le boyau, avec de belles concrétions à voir. A la fin du boyau, la corde placée il y a 4 ans est toujours là pour permettre de montée vers « La porte du Ciel », mais pour le moment on ne s’engage pas on attend que tout le monde descende, et…….on attend……
Après une « petite » attente, on comprend qu’Albert s’est coincé. Wanda remonte par le colimaçon pour aller aux nouvelles et on suit quelques temps après avec Franck, un peu inquiet de ne pas savoir exactement ce qui se passe. Le Colimaçon, un autre passage bien étroit, mais c’est marrant, ça glisse, ça coince, bref que du bonheur ! Arrivé en haut, soulagement, Eric et Benoît ont réussi à décoincer Albert. C’est la remontée du puits, pendant ce temps Wanda et Eric en profitent pour descendre, (2ème passage de la boîte aux lettres pour Wanda !!!) et feront la montée de la Porte du Ciel. Pendant la remontée j’ai pu observer 3 petits rhinos que je n’avais pas vu à la descente. Wanda m’apprendra qu’elle en a vu 2 aussi à la Porte du Ciel.
Pause repas, mince pas de briquet pour le feu. Ouf encore, il y a un briquet dans le kit médical (comme quoi un kit médical s’avère bien utile !). Donc il y a du feu, du figatellu, du vin, tout va bien. Repas terminé, reprise du sentier pour le trajet de retour. Au passage Franck repère le passage pour « l’Igue de Begood », prévu aussi initialement pour la journée, mais le temps aura manqué, ce sera pour la prochaine fois.
Cathy
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Jean-Claude L. M.AutresSamedi 6 janvier 2024
Travaux local, Bastia
Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Christophe C., Dominique D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Pierre L., Franck Z.
On entasse, on entasse et de temps en temps il faut détasser. Tri dans les « ça peut servir », pas grand-chose finalement à jeter mais plutôt du rangement.
Nettoyage de l’étagère du local matériel, réfection du câblage électrique, test d’un boitier multimédia sur le vidéoprojecteur et clou du spectacle démonstration du Topicue et de son rangement dans la magnifique mallette réalisée par Dumè. Tout le monde se voit déjà à la casetta à côté des poulets qui se font dorer la pilule devant la cheminée !
Suite au prochain épisode …
JCL
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Franck Z.CanyonSamedi 23 décembre 2023
Canyon du Bucatoggio, San Nicolao
Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Adriana D., Antonio E. G., Benoît R., Franck Z,
TPEC : 3h00
Niveau : V3A3II
L’idée de faire en canyon en costume de Père Noël n’est pas innovante, mais elle a le mérite de nous faire sourire et de laisser de bons souvenirs.
C’est donc dans l’esprit d’effectuer un bon délire qu’une poignée de six Topi’s se donnent rendez-vous pour effectuer cette descente dans cette tenue pour le moins inhabituelle (et contraignante).
Le briefing commence par une pause café et chocolat chaud à ‘’Licone Café’’. Le groupe se met en route aux alentours de 09h30. Le véhicule d’Anto est laissé à l’arrivée, et effectuons la navette avec le véhicule d’Antonio jusqu’au point de départ, vêtus de nos néoprènes.
L’effet Père Noël est garantie, les quelques sportifs passant par là se retournent sur notre groupe. Une joggeuse, amusée, nous prendra même en photo.
Il fait frais mais le ciel est clair et le soleil brille.
Il est temps de se mettre à l’eau… Cette dernière pénètre doucement dans la combi : elle est gelée !!!
Anto et Franck équipent la première cascade puis Antonio et Franck la seconde. Nous ne traînons pas, malgré les pauses photos. Le port de nombreuses couches sous la néoprène est appréciable lors des passages dans les biefs.
La tenue de Père Noël se désagrège au fur et mesure de la descente. La barbe d’Antonio se coincera dans le descendeur, celle de Franck finira dans le kit. La descente se poursuit et se termine sans incident. Nous avons tous la banane comme de vrais gosses. Au final la température clémente de cette journée nous a préservé du froid. Le traditionnel spuntinu sera dévoré sur le pont génois et nous regagnons nos pénates aux alentours de 16h30.
Franck Z.
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Eric G.SpéléoSamedi 16 décembre 2023
Spéléo, visite
Gouffre de San Nicolao « U Tribbiolu », San-Nicolao
Participants
ITP : Antoine B., Wanda C., Adriana D. C., Antonio E. G., Eric G., Benoit R., Marie Pierre R., Franck Z.
TPST : 2h30
Vidéo
Une première pour certains participants : Tribbiolu et son étroiture de départ et de sortie dont une galerie de passages agrémente la fiche de sortie laissant augurer, au vu des grimaces, quelques difficultés.
La première reste l’heure matinale du rendez-vous : 7h30 au local, on rentre toujours de nuit de cette cavité pourtant relativement proche. Après un briefing à l’Icone café de Moriani, 3 voitures partent pour le hameau. Franck, d’anniversaire, doit pouvoir partir plus tôt.
Seconde difficulté : la marche d’approche. Selon les interlocuteurs, c’est pas long, un peu long, chiant, rempli de végétation. Ce sera finalement 250 m de dénivelé, une petite heure de marche sur un tracé approximatif mais relativement ouvert. On pose les sacs sur un belvédère qui offre une superbe vue sur la plaine.
Le temps de s’équiper, Franck a déjà exploré les lieux, purgé un gros bloc qui coinçait l’entrée, inutile d’en rajouter. Lorsque les derniers arrivent au bord du trou il est déjà parti équiper. Pas de possibilité de relai dans la cavité, c’est tout droit, jusqu’au fond, il faut attendre dehors. J’ai peut-être oublié de préciser qu’un vent glacé souffle du nord-est, partagé entre l’envie de retrouver les atmosphères toujours tempérées des sous-sols et l’appréhension du passage de l’étroiture qui n’offre pas beaucoup d’options, on attend frigorifié face au vent. Eric en profite pour se réchauffer en coupant du bois, faut pas louper l’essentiel, pour d’autre c’est le moment du pipi de la peur.
Benoit passe le premier, quelques rectifications sont nécessaires dans la position de passage et c’est l’entrée dans le vif, peu à peu le groupe s’enfonce pour une succession de relais verticaux sur des amarrages dont certaines s’étonnent qu’ils ne comportent qu’un forage, sans doute la raison pour laquelle Wanda doit réaliser une conversion parce que descendue un peu bas.
C’est toujours la surprise de voir comment une si petite entrée donne sur de tels volumes. Certes cela reste étroit mais les hauteurs sont impressionnantes. Ici et là quelques chiroptères, accrochés qui au plafond, qui sur une fistuleuse, qui sur une corde, décorent les lieux pour le noël des ténèbres. Sur une corde ? Aie, Franck peut-être pas forcement pris de passion pour les mammifères ailés mais conscient de ses responsabilités de cadre préfère éviter le remplacement de la corde du dernier passage, à moins que l’heure avancée n’y soit un peu pour quelque chose. On se contente donc d’avancer le plus loin possible dans la suite du réseau en prenant le temps d’apprécier les coulées de calcite et les concrétions, on regarde aussi ce qu’on aurait pu faire, juste pour avoir le gout du reviens-y.
En attendant la remonté du groupe, Wanda, Antoine, Eric en profitent pour explorer la galerie qui queute juste sous le puits. Remontée ensemble à la file sur les relais, puis c’est le moment de la sortie, bouquet final qui décide si l’on peut continuer sur les grillades ou si l’on passe la veillée de Noël en bas. Cela passe finalement, non pas crème mais sous les lazzis de Franck qui, déjà en haut, profite du spectacle. On retrouve le petit vent du nord. Eric n’attend pas ses petits camarades, auto-investi d’une mission autrement plus sérieuse, préparer de quoi réchauffer les corps et les ventres. A l’arrivée de l’équipe c’est un beau feu qui nous attend, il a eu le temps de prendre, quelques difficultés ont retardé Marie Pierre qui essayait un baudrier de prêt pas forcément très ergonomique.
Pique-nique traditionnel auquel Franck ne participe pas, c’est l’heure pour lui de rentrer, d’autres aventures l’attendent. Malgré le froid, le partage du pique-nique, les grillades, l’alcool et surtout l’impressionnante vue sur l’est de l’ile concluent cette sortie. Reste juste l’épilogue, descente rapide vers le village qui nous fait arriver au crépuscule aux voitures, le temps de se changer et c’est dans le noir que nous redescendons vers le club. Sur le trajet Antonio remarque quand même un certain poids dans les membres, ça fatigue un peu quand même mais belle cavité qui offre des passages quand même relativement techniques.
C’est aussi la conclusion de Wanda autour du dernier verre au local. A quand la suite ?
Eric
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Jean-Claude L. M.AutresSamedi 9 décembre 2023
Assemblée Générale de l’association
Chez Walter, Lucciana
Participants
Une trentaine de membres présents ou représentés + une invitée
Menu habituel pour l’AG, bilans moral, d’activités, financier, matériel. Prévisions 2024 avec un gros dossier, le quarantième anniversaire de l’association. Plusieurs options de camps, Sardaigne, Sierra de Guara + un outsider l’Aude.
Peu de surprise lors des élections, on ne change pas une équipe qui gagne. Franck, Eric, Anto, Micca et J-Luc sont reconduits, Alexia et Mumu assurent la relève et remplacent MP et Rémi.
Président : Franck Zerli
Présidente-adjointe : Alexia Simian Buissonnet
Secrétaire : Eric Genoud
Secrétaire-adjoint : Jean-Luc Savelli
Trésorier : Antoine Boschi
Responsable matériel : Muriel Cannac
Responsable matériel-adjoint : Michaël Durastanti
Menu habituel également pour le repas avec les traditionnels choix entre viande et poisson.
C’est l’hôtel restaurant « Chez Walter » qui a servi de cadre agréable pour cette soirée.
JCL
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Jean-Claude L. M.AutresSamedi 2 décembre 2023
Inventaire matériel
Local, Bastia
Participants
ITP : Antoine B., Jean-Claude D. B., Dominique D., Adriana D. C., Amal D., Michaël D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Francis M., Laureen N., Noël R., Rémi R., Franck Z.
Il y a des années sans, et des années avec. Beaucoup de monde pour cet inventaire annuel, avec une notable arrivée de sang frais et jeune 🙂
Routine pour certains, nouveauté pour d’autres, la journée est ainsi passée à inventorier et vérifier notre matériel à qui on doit notamment notre sécurité.
Il a fallu accoler 2 tables pour que tout le monde puisse se restaurer agréablement avec quelques plats de traiteur, Amal assurant le dessert.
Les décorations de Noël sont mises en place pour clôturer cette journée conviviale.
On se promet pour le printemps prochain une journée “nettoyage des cordes” en bord de rivière, et pour le prochain inventaire de diviser le travail de récolement en 3 postes afin de partager ce fastidieux travail …
JCL
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itpSpéléoDimanche 26 novembre 2023
Spéléo, canyon, entrainement
Falaise A Tozza – Patrimonio
Participants
ITP : Catherine B., Antoine B., Wanda C., Adriana D. C., Antonio E. G., Amal D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Franck Z.
Initié : Arnaud ?
La toutounette : Nala
…/…
Les voies classiques ont été équipées (Pieds à terre, Initiation, Oliviers et Tozza) + une nouvelle côté Est, l’Ecolo, uniquement en amarrages naturels sur arbre. Après élagage d’un oléastre, elle permet une descente d’une dizaine de mètres dans le bois.
Un repérage a précédemment été effectué, après une belle bataille contre les salsepareilles, pour la prolonger à mis hauteur par une section en amarrage artificiel sur une belle vire aérienne, puis de nouveau une descente d’une dizaine de mètres.
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itpCanyonSamedi 18 octobre 2023Canyon, descentePurcaraccia, Quenza
ParticipantsITP : Antoine B., Christophe C., Adriana D. C., Antonio E. G., Franck Z.
Cotation : V4.A2.II.TPEC : 3h00
Photos
La météo est clémente en ce mois de novembre, nous profitons de la fin de saison touristique pour faire découvrir ce magnifique canyon à nos nouveaux adhérents.
Le premier rendez-vous est fixé au PN 4 à 7h00 pour Adriana, Anto, Antonio et Franck. Le matos, préparé jeudi dernier, est chargé dans le minibus. Premier arrêt à Lucciana, Christophe nous attend enthousiasmé et impatient de découvrir la discipline du canyon.
Une pause-café est effectuée à Migliacciaro. Puis la route se poursuit jusqu’au col de Larone où nous stationnons notre véhicule sur le parking. Ce dernier est ouvert, les barrières de l’entrée ont été coupées à la tronçonneuse !!!! Peu de monde, seule une touriste promène ses chiens sur la piste DFCI.
Tous se préparent, il est judicieux de rappeler au petit nouveau quelle tenue porter pour la marche et ce qui est nécessaire pour le canyon. Quelques questions subsistent tout même parmi les plus égéries notamment allons-nous nous geler durant cette descente ?
Départ de la route vers 10h00, le sentier se passe bien, Anto dispense un petit cours de botanique et d’histoire, les nouveaux sont attentifs.
Arrivée au départ du canyon, tous s’équipent, Franck se risque le premier à prendre le bain et effectue le toboggan. L’eau est très fraîche…ça pique un peu !
Anto fait venir tout le monde au-dessus des 2 amarrages de la C6 pour une explication sur l’utilisation des longes et du descendeur. C’est une formalité pour Christophe.
Anto et Franck équipent la C45 en double, Antonio et Adriana descendent les premiers pour démêler les cordes dans la vasque puis vient le tour de Franck et Christophe. Tout se passe bien, compte tenu du niveau d’eau correct, la cassure forme une belle queue de cheval, qui arrosera un peu quelques-uns: merci Christophe !
Ensuite, arrivent ses toboggans et ses vasques superbes, l’eau couleur émeraude, certains vont bien en profiter. Le T2 est pris en surf, belle tranche de rigolade !!!
A la C40, Franck en auto-moulinette rejoint le relais à mi-hauteur et équipe en débrayable. Il est suivi par Antonio, Adriana puis Anto et Christophe. Une corde équipe une MC dans la vasque. Cette dernière, tonchée, est découpée et récupérée.
Le froid commence à saisir, le toboggan « de la mort » est évité. Un dernier petit saut pour Christophe puis le changement et le retour est rapide au véhicule.
Les canyoneurs profitent du soleil, la table et les chaises sont installées sur le parking du col de Larone pour des agapes salvatrices. Nous sommes accompagnés par un petit groupe de grimpeurs du CAF qui sortaient d’une grande voie. Nous quitterons les lieux aux alentours de 17h00.
Franck Z.
Comme il s’agit de mon baptême en canyon, je vais tenter de vous faire ce retour, à travers mon propre regard.
Tout a commencé lors de la réunion au local, ce jeudi 16 novembre.Ayant réussi à me libérer plus tôt du travail, je peux enfin être présent pour les « rencontres du jeudi »Il se trouve que l’asso avait prévu un moment de convivialité, autour du Beaujolais Nouveau 2023.Marie Pierre a fait les emplettes, et commence à poser sur la table fromage, charcuterie, et le jeune vin aromatique.
Une journée Canyoning y est programmée pour samedi.Le lieu est défini : Purcaraccia.
Les participants seront Franck et Antoine, contents d’emmener 3 initiés dans cet endroit paradisiaque : Adriana et Antonio (férus de canyon), et moi qui n’a jamais pratiqué.Perso, je me souviens être allé là-bas, petit, avec des yeux pétillants face à ces superbes cascades, mais là, ce n’est pas la même histoire !…
Après avoir préparé mon Kit n°6 (équipé d’un casque enfant), Antoine me prêtera une paire de chaussures adaptées en taille 42 – Je chausse un 39 fillette –Qu’à cela ne tienne, Mumu me montre le matériel, et nous prenons deux paires de chaussons pour compenser la pointure.
Après un texto de Franck, la veille, me précisant qu’il faut prendre changes et repas froid, les participants se donnent rendez-vous au PN4 le samedi à 7h.
Le groupe me récupère à Lucciana, sur le trajet, et nous voici en route vers les aiguilles de Bavella.Une petite pause-café à Mignataja ; la température indiquée par le fourgon à Franck est de 7°C.Nous arrivons au col et Franck se gare sur le parking (dont les poteaux de la barrière ont été tronçonnés) à une centaine de mètres du départ du sentier fermé par du barbelé.
Nous sortons les kits et commençons à nous changer… Enfin c’est ce que je pensais car, après que Antoine, prévoyant, nous tend à Ariana, Antonio et moi un haut lycra, nous nous retrouvons en maillot de bain/lycra équipé de nos chaussures de canyoning (bien trop grandes pour ma part)Il est aux alentours de 9H30, 10H00.
Nous prenons la direction du sentier ainsi fagotés, pour une heure de marche d’approche.Antoine meuble le temps du parcours en nous faisant découvrir les charbonnières, et certaines plantes locales.On commence à entendre puis voir l’eau, les trous puis les cascades. « Nous nous trouvons à la fin du canyon, maintenant on va monter ».La marche devient un petit peu plus technique, et les sacs de nos moniteurs du jours sont lourds, équipés de leur combi et des kits collectifs.Le paysage majestueux se dévoile au fur et à mesure, le temps est dégagé ; nous en prenons plein les yeux.Cependant, me concernant, je tente d’imaginer comment on a va faire pour passer là-dedans.
Nous arrivons sur le point de départ de l’activité du jour, et nous nous changeons.Avec la combi, il fait chaud, mais ça ne durera qu’un instant.Je vois tout le monde se mouiller, alors je me roule dans une flaque d’eau.J’ai une petite instruction sur l’utilisation du 8, puis contrôle du matériel pour tout le monde.Les cordes sont enkitées.
Finalement, la descente commencera par un toboggan.Je me dégonfle un petit peu, peur de me faire mal au dos, et invite ceux qui ont l’habitude à passer devant.Mon tour arrive (pas le choix, je suis le dernier) et ça descend très vite dans une eau pas bien chaude.Finalement, les 5mm de combi en plus du lycra étaient un petit peu juste.
Nous arrivons à la première cascade et descendons sur deux cordes.Franck me devance sur l’une d’elles, et je prends l’autre.Mes pieds glissent avec la force du courant, alors je m’assois d’avantage dans le harnais et prends confiance dans les chaussures spécifiques : ça descend.Mais je me retrouve rapidement à devoir passer le débit d’eau qui me semble lourd et puissant.Par où je passe ? L’eau exerce une forte pression sur mes pieds, et je ne me sens pas stable, je suis déséquilibré.Surtout, j’entends Franck râler ; Peut-être dois-je descendre encore un peu ?Maintenant je me retrouve sous l’eau, ça tape fort sur le casque, je bloque la nuque et passe.
Je suis désormais en bas alors qu’Adriana et Antonio emboîtent le pas sereinement, suivis par Antoine qui court littéralement le long de la paroi => Wahou !Comme si ça ne suffisait pas, il nous montre comment il descend une inclinaison en surf.Facile, je me vautre lourdement.
Antonio joue les surfeurs d’argent tellement facilement, alors je retente, et tombe encore plus lourdement, bon ben j’arrête là.
Nous arrivons à une autre cascade.Deux chiens viennent à notre rencontre suivis par un couple.
Franck descend en auto-moulinette et va équiper le relais.La corde de la main courante est morte, et sera retirée.
Antonio puis Adriana descendent.Antoine et moi descendons en même temps, en assurance mutuelle jusqu’au relais, puisque le haut de la cascade a été déséquipé.
Puis je descends tranquillement sans vraiment trop me mettre trop près de la chute d’eau : j’ai retenu, hein, non ? Ah mince.
Arrive un autre toboggan, que nous ferons sans la moindre préhension jusqu’à ce qu’Antoine (Un sacré casse-cou, finalement!) nous montre qu’on peut le prendre assis, dos à la descente.Perso je kiffe grave et monte le refaire, confiant sur le grippe de ces chaussures magiques : dommage je glisse pour tomber sur la hanche. « et un bleu, un ».Je refais une troisième fois, mais il commence vraiment à faire froid.Il y aura d’autres toboggans « de la mort » que nous ne ferons pas, car tout le monde a froid.
On finira par un saut, puis Franck et Antoine mettront fin à l’activité.De toute façon il commence à faire faim.
Après avoir reconditionné les cordes et s’être changés, façon de parler, nous reprenons le chemin du retour en maillot, voir torse nu en plein mois de novembre équipés de nos grosses grolles.
D’après la position du soleil, Antoine estime qu’il est 15H30. Quoi ? Avons-nous perdu toute notion du temps ?Nous reprenons le sentier rapidement.
Changement express, et mise en place de la table et des victuailles, en plein milieu du parking au soleil, pour le peu de temps où il est resté.Nous rejoignent sur le parking des membres du CAF qui s’installent pour la nuit, après une bonne journée d’ascension.
Il est désormais 17H30 quand nous commençons à ranger, et quitter les lieux.
Sur le trajet retour, Antoine m’explique que Franck râlait tout à l’heure car le fait de poser le pied dans l’eau lui envoyait pile sur lui des gerbes énormes. Évidemment, je me suis rendu compte de rien.
Je suis déposé à Lucciana vers 19h30, avec mon matériel à nettoyer et à ramener au local.
C’était une journée incroyable ! Vraiment merci à tous.En plus, j’ai bien dormi à l’issue.
Christophe C.
Une surprise nous attend jeudi au local : une sortie canyon est prévue samedi ! Le choix de lieu se fait sur place, un incontournable, la Purcaraccia. L’équipe formée par Franck, Antoine, Christophe, Adriana et moi-même achèvent les préparatifs de la sortie et se donnent rendez-vous samedi 7h au fameux PN4.
Cela sera le premier canyon dans les eaux de la Corse pour Adriana et moi, et le premier canyon tout court pour Christophe, qui s’apprête à la découverte comme un enfant le jour de Noël. D’autres comme Antoine avouent l’avoir fait une centaine de fois.
Christophe est le dernier à joindre l’équipe sur la route et après un arrêt obligatoire pour le café, on arrive au parking en même temps que les premiers rayons du soleil et on commence à se préparer. En dehors de la voiture c’est froid comme le baiser d’une belle mère. Ça ne va pas s’arranger sous l’eau. Pas grave, on a peur de rien, ils sont fous ces romains. Une fois short et lycra en place, on emprunte le chemin qui nous mène au départ du canyon. Un joli sentier qui nous remplit les yeux. Accompagnés du chant de la rivière et guidés par des Cairn « biodégradables » que des renards ont mis en place, Anto nous fait découvrir la flore des lieux ainsi que l’ancienne utilisation de ces sentiers comme charbonnières. En remontant le cœur bat plus vite et chauffe le corps. On oublie le froid, on a même envie d’aller sous l’eau.
On arrive finalement au départ du canyon. On commence par le premier toboggan, Frank part en premier. On dirait qu’il a été élevé par des pingouins tellement l’eau froide ne le fait pas réagir. Je le suis. Quelques mots pas gentils en espagnol m’échappent au moment de la première plongée : « ¡¡¡ Me cago en su puta madre !!! », Traduit au français ça serait « Zut ! la température de l’eau n’est pas du tout tempérée » J). Franck, qui attendait en bas, a tout de suite compris. Une belle succession des toboggans, sauts et rappels se succèdent dans des eaux claires et vertes, un cadre idyllique. Le niveau d’eau est parfait pour s’amuser et admirer la beauté de ces cascades. C’est un vrai parc d’attractions en plein nature. On se régale. Antoine nous montre les mille et une façons de prendre un toboggan et surfer sans planche dans une rivière. On met fin à la descente un peu avant la fin en gardant pour la prochaine fois le Toboggan de la Mort, on le regarde d’en bas en se disant qu’il porte bien son nom.
Voilà, c’est fini ! On se change et on reprend le chemin de retour habillés en maillot de bain et tout trempés, mais chauffés par toutes les expériences et les émotions qu’on a vécues pendant cette descente. On arrive à la voiture vers 15h30, pressés pour accomplir la dernière mais non la moindre importante mission de la journée : l’apéro. Une fois tous au sec, on s’installe en plein milieu du parking, table et chaises, et on profite des derniers rayons du soleil. C’est la cerise sur le gâteau.
Le retour se fait au calme, Franck nous conduit chez nous sous la nuit qui est déjà tombée. Après une journée pleine de souvenirs on a envie de prendre une bonne douche et d’aller sous la couette, c’est bien mérité. On se dit tous au revoir en espérant déjà la prochaine aventure.
Antonio
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Cathy B.SpéléoSamedi 18 novembre 2023Spéléo, première, entomoGrotte de Butrone, Sisco
ParticipantsITP : Catherine B., Amal D., Jean-Claude L. M., Laureen N., Noël R., Alexia S. B.
TPST : 3h30Photos
Nous nous retrouvons avec Amal et Jean-Claude au local. Après une rapide réparation d’un support de lampe, nous partons, retrouvons à Erbalunga Noël, Alexia et Laureen et filons au départ du sentier menant à la grotte. La troisième fois en une semaine pour Jean-Claude ! On entend les chasseurs, mais il semblerait que la battue soit prévue plus haut donc tout va bien. On grimpe à travers les broussailles, le sentier est propre vu qu’il a été nettoyé très récemment.
Deux objectifs principaux pour cette sortie : le passage du boyau Claire, et une sortie entomologie avec repérage de Troglohyphantes et palpigrades.
La descente commence par le réseau fossile. Jean-Claude et Amal repèrent très vite les petites araignées, pas simples à voir si on ne sait pas ce que l’on cherche !! Amal a un œil de lynx, elle nous montre une bêbête très étrange sur la paroi, comme un ver, de couleur blanc, mais qui devient transparent dès que l’on le touche. Après quelques photos et un super tour dans le réseau fossile, on attaque la voie active.
Le réseau est sec (ce qui est rare d’après ce que l’on m’explique) et on arrive à l’entrée du boyau Claire. Amal s’engouffre, suivi par JC, Laureen et Alexia. Encore trop d’appréhension pour moi, je préfère m’abstenir. Avec Noël, nous contournons le boyau et retrouvons le groupe à la sortie du boyau Claire. Conclusion du passage : seulement 4 femmes et 1 homme ont passé le boyau : Claire, Amal, Alexia, Laureen et JC !
Poursuite du réseau actif et arrivée devant le Kama Sutra. C’est étroit, je ne suis pas trop rassurée, mais ça passe. Après cela se complique, de plus en plus étroit. Amal passe devant et après un bel effort réussit à se faufiler. JC suit ainsi que Laureen et Alexia….moi je fais demi-tour ! En attendant le retour du groupe, Noël me fait découvrir d’autres salles du réseau actif. Après un bon moment, le reste du groupe nous rejoint. Amal a réussi à se faufiler sur plus de 20 mètres après le passage ultra étroit, une première rendue possible par l’absence d’eau. Il faudra y retourner avec de quoi déblayer les cailloux pour faciliter l’avancée.
Il est temps de penser au retour. On passe par la salle de la pluie, où il ne pleut pas !, et on remonte par une chatière. A la sortie, JC a déjà préparé le feu pour le figatellu, c’est vrai qu’à 15h passé il est temps de penser à manger un peu. Une fois restauré, on redescend par le sentier (attention ça glisse !!), retour aux 4×4 et retour sur Bastia vers 17h.
Une très bonne journée, les 2 objectifs initiaux ont été réalisés plus une première pour Amal et plein de découvertes pour moi (il me reste un sacré boulot pour oser m’aventurer dans certains recoins par-contre)
Cathy
Le nombre de chauves-souris a encore augmenté depuis la visite d’avant-hier. C’est cette fois-ci un groupe de 8 petits rhinos qui nous attend après le ressaut. On dénombrera une vingtaine de chauves-souris dans la cavité, à croire qu’elles attendent nos visites pour s’installer.
Un des objectifs était de prendre en photo le palpigrade et des troglohyphantes avec un réflex, pas facile in-situ. Les résultats ne sont pas à la hauteur, mais on progresse ! L’unique palpigrade était toujours accompagné de son camarade collembole dans le dernier gour encore rempli. A noter, un petit coléoptère de 3 mm repéré par Amal à déterminer …Cette dernière a franchi non sans mal l’ancien verrou terminal après le Kama Sutra, également franchi par JC, Laureen et Alexia après calibrage du passage. Amal s’est avancée sur une vingtaine de mètres encore, une fracture verticale impénétrable termine le boyau. Retour en marche arrière très compliqué, surtout que ça remonte, une bonne vingtaine de minutes avant de retrouver ses camarades ! Une autre première, quelques jurons ont été entendus dans ce boyau, la remontée devait être vraiment difficile !
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoJeudi 16 novembre 2023Spéléo, tournage D’UmaniGrotte de Butrone, Sisco
ParticipantsITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M.Indépendant : Jean-Yves C.Equipe de tournage : Célie P (présentatrice), Cyrille C. (réalisateur), Théo (preneur de son), Thibaut (cadreur)La toutounette : Nala
TPST : 4h30Photos
C’est le grand jour du tournage complémentaire à l’exercice secours du 17 juin dernier. L’équipe D’Umani est attendue vers 10h30, ils arrivent d’Ajaccio …
Wanda, HP et JC se sont donné rendez-vous au local vers 8h30, histoire de faire un peu de nettoyage, nécessaire avec toutes les feuilles qui se sont invitées à cause du vent, du rangement également, c’est un peu le bazar avec du matos qui traine un peu partout par terre, et sortir les microscopes, histoire de donner un air sérieux et scientifique au bureau. JY arrive peu après.
Il est déjà 11h00 lorsque Célia la présentatrice, accompagnée de Cyrille le réalisateur, Thibaud le cadreur et Théo le preneur de son arrivent.
Les prises de vue s’enchainent rapidement, présentation du local, de l’association, du matos d’abord, puis interview de HP devant son microscope avec Wanda également à l’observation. Quelques bébêtes sont présentées, des épigées fautes d’avoir des hypogées sous la main.
Départ tardifs vers Sisco, on n’aura pas le temps d’un vrai spuntinu.
On prend les mêmes et on recommence, dans la cavité cette fois. Les 4 petits rhinos de mardi sont 5 maintenant, on en dénombrera 7 dans le réseau fossile. Quelques Troglohyphantes cyrnaeus aperçues mais grosses difficultés pour les prises de vue, elles sont farouches avec les estrangers les coquines !
Direction la salle des palpigrades maintenant. Les gours sont vides mais Wanda en repère un, accompagné du traditionnel collembole dans une petite vasque. On espère cette fois-ci de belles prises de vue en macro.
Visite rapide du réseau actif qui est en panne lui aussi. Quelques gouttes dans la salle de la pluie, les lits de rivières sont à sec et donc pas de niphargus. 3 petits rhinos sont accrochés au plafond et 3 autres (?) volent.
Sortie de la cavité au crépuscule, une petite pluie s’est invitée. Descente dans l’obscurité et séparation en bas de la piste, une longue route attend l’équipe de tournage.
JC
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Jean-Claude L. M.SpéléoMardi 14 novembre 2023
Spéléo, reconnaissance et démaquisage
Grotte de Butrone, Sisco
Participants
ITP : Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M.
TPST : 0h15
Le tournage complémentaire à l’exercice Spéléo Secours du 13 juin dernier pour l’émission D’Umani étant prévu jeudi, une reconnaissance était nécessaire pour vérifier si l’info concernant un accès facilité par une nouvelle piste s’avérait correcte.
Bien qu’un peu plus longue celle-ci est en effet mieux roulante que l’ancienne qui s’est beaucoup dégradée ces dernières années.
Le chemin d’accès à la grotte est également débarrassé des ronces qui ont poussé depuis ce printemps.
Visite de la perte, celle-ci ne fuit plus puisqu’il n’y a pas une goute d’eau dans le ruisseau qui l’alimentait habituellement.
Visite également du réseau fossile, 4 petits rhinos observés. Un dans la salle d’entrée, 2 après le ressaut espacés de quelques mètres et 1 dans la grande salle. Compte tenu du fait qu’à Ghisoni ils n’étaient pas encore en hibernation à 900 m d’altitude, ils ne devraient pas l’être ici non plus. Les chirocondriaques devraient être rassurés 😉
JC arrive quand même à récolter involontairement 2 bestioles, une punaise diabolique à l’aller et une tique dermacentor marginatus au retour, après détermination par HP !
JC
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Franck Z.SpéléoLundi 13 Novembre 2023
Spéléo, équipement
Gouffre d’Altiani, Piedicorte di Gaggio
Participants
ITP : Antoine B., Michaël D., Franck Z.
TPST : 4H00
Suite à la sortie du 21 octobre, Anto et Micka avaient laissé la main courante de la danse africaine en place, avec l’obligation de revenir dans le gouffre d’Altiani. Le duo motive Franck pour poursuivre l’équipement de la cavité.
Le réveil est un peu raide pour certains, après un week-end à GHISONI, mais le trio se retrouve à Aléria vers 9h00 pour la pause café.
L’accès à la cavité étant aisé, les topis s’équipent au véhicule. Le matériel est étalé autour de la voiture : un perfo, le rockpitter ressoudé, cordes, kits… Mais grosse déconvenue : où sont les forets de 12 ?????
Par principe de confidentialité, aucun responsable ne sera nommé dans ce compte-rendu. Cette histoire alimentera les soirées autour d’un bon feu à la casetta.
Que faire ? Heureusement la journée est sauvée par Carine D., qui, mandaté par Micka, ramènera les précieux forets.
Pendant que Micka patiente au véhicule, Anto et Franck partent équiper le gouffre et commencent à réfléchir aux actions à mener. Franck ne connaissant par la grotte, équipe. Dans le premier passage, deux petits rhinos se reposent paisiblement avant le R2.
Les « spits » à ajouter sont repérés et les roches sondés jusqu’à la « danse africaine ». L’équipement resté en place depuis 15 jours a commencé à s’oxyder.
Retournant sur leurs pas, le duo est enfin rejoint par Micka, le travail va pouvoir commencer.
Anto crée un deuxième point au départ de la première main courante. Puis Franck place deux amarrages au-dessus du R4. Anto se lance dans la danse Africaine et plante 5 « spits » suivi par Franck qui place plaquettes et mousquetons. Micka installe un point avant le bloc coincé avec une sangle qui peut servir de pédale pour escalader le bloc.
Pour la petite anecdote, dans la danse Africaine, entre deux utilisations du perfo un bruit d’objet métallique qui rebondit contre la paroi brise le silence. Après un bref temps de réflexion, le trio se regarde et lâche chacun son tour « C’est pas moi !!!! ». Un des forets de Micka est passé par un petit trou dans le mini kit du club et a rejoint le bloqueur de poing perdu il y a déjà quelques années au fond de la fracture.
Franck tente de mettre en place un dernier point pour tendre la MC mais le perfo + la mèche ne passent pas entre les deux parois. Au total 11 spits ont été plantés. La fatigue se fait sentir, il est aux alentours de 16 heures quand le trio décide de sortir. Il fait encore jour, pour le pique nique au-dessus de la grotte et profiter du coucher de soleil. Ils regagnent enfin leurs pénates à la nuit tombante. Plus qu’à modifier la topo …
Franck Z.
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itpSpéléoSamedi 11 et dimanche 12 novembre 2023Spéléo, initiation, brochage, travauxBuga di a Cutina, Ghisoni
ParticipantsITP : Antoine B., Christophe C., Albert D., Dominique D., Adriana D. C., Antonio E. G., Eric G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Noël R., Alexia S. B., Franck Z.
TPST samedi : 3h30TPST dimanche : 5h00
Photos
Depuis quelque temps, les RDV sont maintenant bien rodés : Numéro 4, Aléria et départ piste.Répartition et chargement dans les 4×4, café et pain, derniers achats de dernière minute.
Nous craignions que le mauvais temps de ces derniers jours ait quelque peu dégradé un peu plus la piste et que des arbres soient tombés sur la piste depuis notre dernière visite en juillet 2023. Apparemment l’état de celle-ci est toujours le même. Nous allons voir des 4×4 de chasseurs au niveau du premier col et un chasseur isolé au niveau du plateau de l’ancien bivouac spéléo.
Ensuite viennent s’enchaîner les allers-retours 4×4 Casetta, puis mise en eau par Acqua Publica. Dans un premier temps, nous allons tester l’étanchéité de la cheminée. A ce propos l’allumage du feu n’a pas été très facilité par l’humidité du bois et nous avons triché un petit peu en utilisant des allume-feu.
La météo du samedi est clémente et l’apéro sera pris en terrasse. Quelques bonnes pâtes à la sauce tomate pour prendre des forces, arrosées au jaja traditionnel. Une poubelle « spécial verre » est mise en place.
Fromage, dessert, fruits pour finir nos premières agapes. Nous avions venté aux nouveaux membres du club le confort de la Casetta surtout en insistant que depuis le mois de juillet nous avions de « l’eau chaude ». Mais QUID pour l’allumage du chauffe-eau. Nous essayons en vain plusieurs fois, mais celui-ci refuse de s’allumer. Nous vérifions le mode d’emploi pour être sûr du coup. Mais après réflexion, il semblerait que les piles soient HS. Ça commence mal, du coup nous appelons Noël et Alexia qui doivent nous rejoindre dans l’après-midi pour leur demander de prendre des piles « AA ».
Avant le repas, JCL et Christophe reconvertis en techniciens en solaire terminent le remplacement des anciens panneaux solaires par des modèles plus performants.
L’après-midi est bien avancé quand une équipe composée de : JC, Anto, Eric, Franck, Christophe, Laureen, Antonio, Adriana, prennent le chemin du trou. Le but étant dans un premier temps de montrer l’entrée de l’ogre de Ghisoni aux nouveaux membres du club de façon à savoir ce qui les attend le lendemain. Puis équiper le puits jusqu’au dernier puits du circuit classique.
Pendant ce temps Albert va nettoyer les branches se trouvant sur le chemin du captage, et Dumè va rentrer du bois auprès de la cheminée.
Il fait déjà nuit quand arrivent Nono et Alexia. Ils ont porté les nouvelles piles AA pour le chauffe-eau, mais ce ne sont pas les bonnes : en fait il y a eu confusion et le bon modèle était LR 20.
Tant pis on sera obligé de se passer de l’eau chaude. On fera l’impasse pour prendre une douche. Par contre pour la vaisselle on reprendra les habitudes à « l’antigua » en chauffant de l’eau dans la marmite.
Lorsque l’équipe revient du trou on relance l’apéro du soir et on met à réchauffer la « petite » gamelle de lentilles saucisses concoctées par Franck (quelqu’un lui a dit de faire 2 kg de lentilles pour 12 personnes). Ça sent bon dans notre petite chaumière. Comme d’habitude on ne va pas mourir de faim ni de …. soif !!!! Et pour digérer ce frugal dîner on va goûter à quelques produits locaux et extra locaux : châtaignes grillées accompagnées de chartreuse, myrte, limoncello et aquavita. Puis petit à petit on ressent que le marchand de sable s’approche de nous. C’est l’heure de se coucher : vu le nombre de participants il va y avoir plusieurs options : Franck et Albert regagnent leur tentes respectives. 9 topi sur la mezzanine. Et Dumè qui, attaqué par un gros rhube, va dormir en bas sur le lit de camp pour essayer de ne pas trop contaminer ses voisins. Il va également se prendre pour une vestale* et au fur et mesure de la nuit, il va alimenter l’âtre en bûches. La nuit est assez calme (avec cependant quelques inévitables bruits suspects). Sur le coup de 4 h du mat on entend « toc toc toc » sur la toiture de la Casetta. En fait la pluie s’est invitée pour nous tenir compagnie.
Vers 7 h / 7 h 30 la bonne odeur du café est la bienvenue pour le réveil de la troupe. Il est environ 8 h 30 lorsque « Bon maintenant il faut y aller » lance JC. Il est vrai que le crachin du matin n’est pas des plus encourageant pour aller faire le trou. Mais l’optimisme gagne sur le pessimisme et voici que l’équipe du trou quitte le havre de paix. A signaler que vers 9 h 30 la pluie a fait place au beau temps et à des bourrasques de vent
Deux équipes dans le trou, Anto et Franck encadreront les 4 nouveaux membres de l’association jusqu’au Musée, à la moitié du trou. Les nouveaux se débrouillent déjà comme des anciens et font un rapide aller-retour ! Pendant ce temps, JC et Eric se chargeront de terminer le brochage du circuit classique. Une broche de fractionnement en plafond avant le P16, plus deux en tête de puits. Descente au fond du trou qu’Éric n’avait jamais visité.
Repérage effectué lors la remontée pour l’installation du futur limnigraphe. Une lunule dans une draperie à environ 5 mètres de la tête de puits fera l’affaire pour accrocher la corde, elle sera lestée par un gros caillou qu’on pourra récupérer en bas du P51.Coup de main d’Anto qui vient récupérer les deux kits de brochage, Eric et JC se chargent de déséquiper le trou.
Du côté de la Casetta, Noël, Alexia, Albert et Dumè vont finir le rangement de la mezzanine et poursuivre la mise en place du plafond de propreté au-dessus de la cuisine pour éviter la chute de poussière sur le coin cuisine et au-dessus de la table. Après quelques coups de scie, de marteau et de noms d’oiseaux le rustique travail est terminé.
L’après-midi est bien entamée et l’équipe du trou n’est toujours pas de retour. Nous continuons le rangement et commençons les rotations vers les véhicules. Il est quasiment 16 h 00 lorsque les explorateurs reviennent à la Casetta. Après l’effort, il leur faut du réconfort, donc : apéro, grillades, lentilles saucisses et pour finir un petit rustique à la braise, tout cela accompagné de jus de raisin et de houblon.
Il ne faut pas trop traîner si on veut faire la piste de jour. Malgré tout nous quittons le parking vers 17 h 15 et ferons la dernière partie de la piste en mode éclairage nuit. Nous retrouvons le goudron, vidons les poubelles et nous donnons rendez-vous au local pour y déposer le matériel vers 20 h 00.
*Les vestales (virgines Vestales) sont les prêtresses de Vesta, la déesse du feu et du foyer à Rome. Cette divinité est représentée par le feu qui brûle de manière permanente dans son sanctuaire du Forum (Aedes Vestae). Ce feu est entretenu et surveillé par les vestales qui se relaient jour et nuit pour mener à bien cette mission.
Dumè, JC
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itpSpéléoDimanche 29 octobre 2023Initiation spéléo, premièreCast 1 et Cast Vin, Oletta
ParticipantsITP : Antoine B., Wanda C., Albert D., Michaël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Jean-Philippe S., Franck Z.ITP initiés : Adriana D. C., Antonio E. G.Futurs ITP initiés : Christophe C., Laureen N.Initiés : Angèle G., Chiara G., Stéphane G., Vanessa G., Louis-Mathis S.La toutounette : Nala
TPST : 2h00
C’est parti pour cette journée d’initiation spéléo complémentaire à la JNS d’automne, une JRS en quelque sorte, Journée Régionale de Spéléologie.
C’est finalement l’option porche d’entrée de Cast 3 qui est choisie pour donner les rudiments sur l’évolution sur cordes aux initiés. C’est quand même bien mieux que le pylône. Plus réaliste, moins compliqué justement pour des initiés et surtout pas interdit. On aurait l’air fin si le gestionnaire du réseau nous voyait pendus sur un pylône haute tension 😯 .
Pendant que le matériel individuel est expliqué aux initiés, Laureen, Micca et JC partent équiper le porche d’entrée susdit.
1ère voie : descente pieds à terre, déviation puis ressaut vers la salle
2ème voie : main courante, tête de puits, fractio et petite verticale aboutissant dans la salle.
Les initiés testent maintenant chaque voie à la descente et à la montée, les testeurs sont validés.
Les initiateurs et leurs aides initient maintenant les initiés dans Cast 1, J-Phi reste en surface pour les réceptionner à la sortie artificielle, l’encadrement est donc suffisant. Je me propose une petite séance de prospection, j’accepte bien volontiers. Faut bien de temps en temps essayer de faire évoluer notre inventaire des cavités, c’est un des fondamentaux de la spéléo. Le secteur de Cast 4 n’ayant pas été beaucoup prospecté je m’y dirige nonchalamment en zigzagant de clairière en clairière.
Tient, un trou 😯 Bigre, déjà !
Une ouverture d’environ 1 m par 0,5 m me susurre « Prend-moi, prend-moi ! ».« Calmos » répondis-je, « suis pas un homme facile ma cocotte ! »« Prend-moi, prend-moi »« Bon ok, mais prend d’abord ce parpaing »« Tac, paf, bang ! »Un second caillou le suit« Tac, bam, paf, bang ! »« Sept ou huit mètres à vue d’oreilles, allez, tu mérites une petite explo pour voir ce que tu as dans les entrailles » 😀
Retour au pylône pour récupérer baudard, casque, cordes, mouskifs et sangles. J-Phi est intrigué et me suis par sécurité.
Amarrages brindilles sur 2 branches d’olivier, kit en position protège-corde et me voilà dans l’ouverture en mode désescalade, assuré par la poignée. Un premier palier à -3 m, 2 blocs coincés entre parois. Le plus petit, quelques dizaine de kilos quand même, bouge un peu trop facilement, il est basculé et se cale un peu plus bas. Le second devrait tenir, il est juste purgé des cailloux posés dessus. La descente continue encore sur 3 m et aboutit au milieu d’une galerie. Celle-ci continue côté NE en plan incliné sur environ 3 m pour se terminer en trémie. De l’autre côté, passage sous les blocs coincés et fin sur une trémie remontante.
Galerie de 50 à 80 cm de large, très sèche, aucune bestiole à première vue et peu de potentiel de continuation réaliste, malgré la présence dans le même axe de Cast 4 à une trentaine de mètres.
Cette première sera modestement arrosée durant le pique-nique, faut pas exagérer quand même, bien qu’on passe à la dizaine supérieure, c’est la vingtième cavité du secteur !
JCL
Pendant que JCL part en prospection, nos initiés du jour se regroupent à l’entrée de la cavité. L’ordre de passage est défini et l’ensemble des cadres se répartissent sur le parcours traditionnel d’initiation.
Nous en profitions pour mettre à contribution nos futures recrues Christophe et Laureen. Jean-Phi et HP assurent en surface. Les ados sont motivés et l’appréhension se dissipe en bas du P7.
Lorsque l’ensemble des initiés se retrouvent dans la salle de la Chèvre, Anto et Laureen en profitent pour effectuer la vire. La traversée se déroule dans la bonne humeur et la curiosité. La remontée cette fois-ci ne posera aucun problème pour l’ensemble des “apprentis spéléos”.
A la sortie le feu est déjà allumé, Franck et Micca passent d’encadrants à cuistots. Tous se rassemblent autour des tables et nous en profitons pour prendre le temps de partager et discuter.
Ce format de JNS est sympa !!!
Franck
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Benoit R.SpéléoSamedi 21 octobre 2023
Spéléo, rééquipement, visite
Gouffre d’Altiani, Piedicorte di Gaggio
Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Albert D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Yves C., Benoit R.
Toutounette : Nala
Après une hésitation sur la date pour cause de météo, il a été décidé de faire le gouffre d’Altiani dont le dernier compte rendu remonte à octobre 2019 rien que ça !!
Nous nous rejoignons Antoine, Henri-Pierre, Wanda, Albert et moi-même au local à 8h pour un départ aux alentours de 8h30 vers Aléria où nous devons récupérer Micca au passage. Quant à Michèle et Jean-Yves, ils sont déjà sur place au village de Altiani en attendant l’appel d’Antoine pour nous rejoindre à l’entrée la cavité qui n’est pas très loin du village.
Petite pause café à Aléria, Micca nous rejoint et nous partons vers Altiani, où nous arrivons vers 10h de mémoire, s’en suit d’une petite marche d’approche et nous voyons au loin Michèle et Jean-Yves aux abords d’une des entrées de la cavité. Le reste du groupe se dirigeant vers l’entrée principale.
Cette sortie a pour but de rééquiper la cavité dont notamment la section où se trouve le passage “la danse africaine”, visiter un peu cette cavité mais surtout tenter de retrouver une poignée jumard perdue par Eric dont j’annonce de suite, ce fût un échec ????.
La cavité a la particularité d’être une faille rocheuse, les passages sont étroits, casque et genouillères sont vraiment les bienvenus. Micca rentre en premier, ensuite moi suivi d’Antoine pour équiper et revoir les spits. Un premier amarrage est refait par Antoine et une déviation a également (en amarrage foré) été installée dans la souffrance (mèche de la perforeuse peu performante et le rockpetter qui casse) par Micca et Antoine.
Entre temps, Henri-Pierre et Wanda faisaient des allers-retours en attendant de pouvoir aller plus loin, qui au final décideront de visiter l’autre côté de la cavité où Jean-Yves et Michèle y sont et qui à priori rejoint la cavité principale, car Jean-Yves nous y rejoindra plus tard. Une mise à jour de la topo sera faite.
De nouveau un autre passage bien étroit menant vers la “Danse Africaine” à franchir pour ensuite se diriger vers cette fameuse section qui se distingue par une énorme faille rocheuse étroite en largeur et haute en longueur (d’une quinzaine de mètre sur tout le long de la faille). La progression se fait en opposition vers le milieu de la faille, Antoine part en tête pour équiper en espérant trouver facilement les spits (ce qui ne fut pas le cas), il en trouve quelques-uns mais ils ne sont pas en bon état, la main courante est installée mais dans cette configuration il ne s’agit pas de se mettre en poids et donc de progresser en opposition (je ne savais pas qu’une danse africaine s’exécutait de la sorte ????).
Jean-Yves nous rejoint et c’est avec lui que Micca et Antoine poursuivront la traversée de cette faille, me concernant j’ai fait demi-tour, ne me sentant pas à l’aise de progresser sans me mettre en poids sur la main courante. Albert fera de même quelques minutes plus tard.
Le retour fût pénible a un point où je comprends Nono de vouloir tout faire péter (pour reprendre son expression favorite) quand c’est trop étroit. On comprend que par moment dans les passages un peu étroits le matériel est pénalisant et qu’il faut faire un peu appel à des compétences de contorsionniste.
Une fois sorti, Albert me retrouve à la sortie une demi-heure après et de nouveau une demi-heure plus tard, Micca, Antoine et Jean-Yves pour ensuite aller manger notre pique-nique un peu plus haut avec Henri-Pierre, Wanda et Michèle.
Nous quittons la zone vers les 17h, une autre sortie est prévue très prochainement avec Franck, Micca, Antoine et peut-être Jean-Claude ? pour finaliser l’équipement et si possible finir la topo ?
Benoit. R.
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Franck Z.SpéléoDimanche 15 octobre 2023
Spéléo, entomo
Suterratta, Ducati – Barbaggio
Participants
ITP : Henri-Pierre F., Franck Z.
TPST : 1h30
Vu le temps clément du week-end, je propose la veille, tardivement, cette micro sortie. Le rendez-vous est fixé à 8h30, peu d’intéressés, je me retrouve seul. Peu importe, je me dirige vers la D38. Je me change rapidement au parking, car le ciel est bien dégagé mais le fond de l’air est frais.
Le maquis a repris ses droits et je peine à trouver mon chemin malgré la trace GPS, bref je jardine mais je retrouve enfin l’entrée de la grotte. La salle de l’entrée est toujours sèche et je m’enfonce dans la galerie. Au passage du faisceau de ma lampe, je suis “attaqué” par de nombreux dolichopodes, je lâche quelques jurons… Dans la salle d’attente, deux chiroptères me survolent, à priori ma présence les dérange, je leur explique que je ne fais juste que passer. Trop grands pour être des petits rhinos ceux-ci pourraient être des grands, l’envergure des ailes est de 25 cm environ et leur pelage est grisâtre. L’un des deux viendra même au contact.
En regardant derrière moi, j’aperçois un faisceau lumineux. Je suis rejoint par Henri-Pierre. Je poursuis ma progression et descends dans le puits étroit par la via ferrata, les parois sont humides. HP restera dans la partie horizontale à la recherche de bestioles.
A mi-distance, je décide de remonter vu le ratio entre la dépense physique et l’intérêt d’être au fond, peu favorable. SI j’avais relu le compte rendu précédent, je serai aller au fond pour vérifier les résultats des précédents tirs de désobstructions, dommage!!!!
Je retrouve HP, nous trouvons quelques cloportes, diptères et autres métas.
Nous décidons de poursuivre notre matinée jusqu’à la grotte DUCATI, direction sud-ouest. Nous nous repérons à travers le maquis et retrouvons l’entrée de cette dernière. Cette fois-ci la résurgence ne coule pas. Outre les cloportes et diploures habituels, Henri-Pierre trouve un myriapode sous les pierres. La visite est rapide et nous remontons vers Suterratta.
Henri-Pierre, insatiable, se remet à la recherche d’animaux et autres insectes dans la salle d’entrée. Vers 11h00 je le laisse et remonte au véhicule pour rejoindre mes pénates. Petite matinée tranquille !
Franck Z
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Franck Z.SpéléoSamedi 14 octobre 2023
Spéléo – visite, matinée découverte
Grotte de Brando
Participants
ITP : Cathy B., Henri-Pierre F., Noël R., Marie-Pierre R. Franck Z.
Visiteurs : 20 membres de l’U.N.C section Santa Maria di Lota + 4 visiteurs
TPST : 2 x 0h45
Profitant d’une matinée découverte de la grotte de Brando, plébiscitée par l’union nationale des combattants, section Santa Maria di Lota, quelques Topis se joignent à Noël et Marie Pierre pour encadrer deux groupes dans la cavité. A notre arrivée, le staff est à pied d’œuvre à l’entrée de la grotte, accrochage de la banderole ainsi qu’un kakemono, café et petites viennoiseries sont au rendez-vous.
Le premier groupe étant sur place, Noël, en tant que bon orateur captive son auditoire. La découverte et l’exploitation de la grotte sont ainsi comptées avant la visite de la grotte. A l’intérieur, notre guide du jour explique la formation des concrétions. Deux touristes se joignent au groupe.
Pendant ce temps HP et Franck passent la chatière, une quinzaine de rhinos se reposent paisiblement. Six autres seront comptabilisés dans le restant de la grotte. Au passage Noël prônera la bonne parole sur la façon de se comporter face aux chiroptères.
La matinée se poursuit avec la visite de la cavité du deuxième groupe. les pèlerins ont l’air ravi. A l’issue tous se regroupent sur la zone aménagée pour un pique-nique topinesque…
Franck
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Franck Z.SpéléoSamedi 7 et dimanche 8 octobre 2023
Spéléo, initiation JNSC
Cast 1, Oletta
Participants samedi
ITP : Antoine B. ,Wanda C., Dominique D., Henri-Pierre F., Eric G., Nicolas M., Benoît R., Noël R., Marie Pierre R., Jean-Philippe S., Franck Z.
Initiés : Emmanuelle C., Catherine B.,
La gente canine : Nala
TPST : 3h00
Participants dimanche
ITP : Antoine B. ,Wanda C., Albert D., Dominique D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Eric G., Francis M., Nicolas M., Benoît R., Marie Pierre R., Rémi R., Jean-Philippe S., Franck Z.
Initiés du matin : Eve A.,Gabriella B., Muriel B., Seréna et Martin C., Béatrice G., Ambre Lune L.A., Aziz R., Marie T.,
TPST : 3h00
Initiés de l’après-midi : Guillance A., Olivier C., Thean G., Axel M., Oceane M., Ludivine L.
TPST : 2h30
Les traditionnelles Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyonisme d’automne ont cette année eu le lieu le week-end du 7 et 8 octobre. Cette année le nombre d’initiés est conséquent à l’issue de la fête du sport et des inscriptions depuis FB et mails. Ce n’est pas moins de 43 personnes inscrites à l’initiation à la spéléologie sur le site de Cast 1. Toutefois, 13 désistements sont à noter dont une qui n’a jamais répondu aux appels et 4 le jour ”J” (ça c’est moins sympa…).
Nous décidons de répartir 20 initiés sur ce week-end, les autres sont inscrits sur une date ultérieure.
Le samedi :
Nous nous donnons rendez vous à 8h30 au local. Les kits sont déjà prêts (merci à Anto), petit café, nous chargeons les kits dans les 4×4 et direction le trou du Pylône.
Sur place, après une petite concertation, Eric équipe le réseau de la Chèvre, Franck équipera la MC et le P9 tandis qu’ Henri-Pierre et Benoît équipent le puits artificiel jusqu’au Plateau des Escargots.
Le reste des topis s’affairent à nettoyer et démaquiser la zone, ramasser du bois, équiper la zone d’entraînement. Dumé tendra une bâche pour faire de l’ombre au-dessus des tables, c’est top !!! Mais c’est déjà l’heure des agapes. Le barbecue est allumé, Marie Pierre et Pulpy se chargent de la cuisson.
13H30 Franck redescend récupérer les impétrants de l’après-midi. Surprise, elles ne sont que deux !
Nono, dans son rôle de formateur, s’occupe de la théorie puis nos deux initiées s’aguerrissent à la pratique des techniques de spéléo alpine au pied du pylône. Vu le nombre d’initiées, nous décidons de descendre sous terre avec elles en alternant cadres et débutantes. Nous effectuons une variante sur le parcours prévu, les chanceuses évoluerons sur la vire. Le retour dans la salle de la Chèvre s’effectue sans soucis.
La sortie par le puits artificiel ne pose aucun problème non plus. Il est 18 heures.
Après un rangement rapide nous regagnons le parking, puis le bercail tardivement.
Le dimanche :
Le rendez est prévu à 8h00 face à l’entrée du champ. La totalité des initiés du matin sont présents. Mais un petit groupe de Topis manquent à l’appel, et pour cause, ils sont au café au point chaud du rond point. Le secrétaire n’est pas content !!!
Enfin tous se regroupent au point de rassemblement. Après une présentation rapide, on organise la répartition dans les 4×4 et direction Cast 1. Pour certains, la liaison c’est déjà l’aventure. Serena et Martin ne parlent pas français, Aziz se charge d’effectuer la traduction en anglais.
Le programme de l’ initiation est bien rodé mais très long : présentation de la cavité, du matériel, équipement des initiés et pratique sur la zone d’entraînement. Il est environ 10h45 quand nous descendons sous terre. Marie ne se sentant pas capable, ne descendra pas.
Les encadrants se positionnent en poste fixe, sur le parcours. Celui-ci est traditionnel : du puits d’entrée, en passant par le P13 jusqu’à la salle de la Chèvre, la diaclase, le P9, le plan incliné jusqu’au plateau des Escargots et enfin la remontée par le puits artificiel. La traversée se passe dans la bonne humeur. Franck effectuera un balancier avec la corde d’assistance pour remonter une débutante jusqu’à la surface.
A la sortie, les initiés de l’après midi sont déjà là. Michaël et Francis ont fait l’aller-retour pour les prendre en charge. Initialement prévus à 8, ils ne sont que 6….
Juste le temps de manger un morceau et on s’y remet. La traversée avec le groupe de l’après-midi ne pose aucun problème et semble même rapide. Wanda déséquipe le P9 et Francis le puits artificiel.
Nous nous retrouvons à la surface, le matériel est rangé, et redescendons sur le parking juste avant la tombée de la nuit, il est déjà tard. Anto et Pulpy repassent au local pour ranger la totalité du matériel utilisé. Encore une bonne et longue journée d’initiation effectuée.
Points positifs :
Le nombre d’ ITP présents sur les deux jours
L’équipement de la cavité le samedi matin avec l’initiation d’un petit groupe l’après-midi
Le ressenti des initiés à la sortie
Points négatifs :
Trop d’inscriptions
Les désistements d’initiés le jour « J »
Le temps passé à la présentation du matériel et à la pratique sur corde le jour de la visite de la cavité est trop long…
Franck
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Franck Z.SpéléoSamedi 30 septembre 2023
Spéléo, initiation, entrainement
Falaise A Tozza, Patrimonio
Participants
ITP : Henri-Pierre F., Franck Z.
Initié : Christophe C.
Toutounette : Nala
Pendant qu’un grand nombre de Topis sont toujours sur le continent, nous profitons d’une magnifique journée pour initier Christophe, futur licencié, au technique de spéléo. Rien de mieux qu’un cours particulier en falaise.
Le rendez-vous au local est prévu au local à 08h00, les kits sont vite préparés. Heureusement qu’il reste un peu de matériels, deux cordes de 40, une dizaine de mousquetons, un peu de sangle et ça fait l’affaire. Après un petit café, Christophe et Franck rejoignent la falaise de TOZZA.
Pendant la présentation du matériel, le duo est complété par l’arrivée de HP. Ce dernier équipe la voie pied à terre. Nous passons en revue l’utilisation des longes, descendeur, bloqueurs, les passages de fractionnement, Christophe apprend très vite.
Après la théorie, la pratique. Christophe effectue la descente et la montée de la voie pied à terre sans aucun souci. Vu son aisance sur corde, Franck équipe la voie d’initiation en prenant quelques raccourcis en fin de voie, car il manque des mousquetons. Christophe évolue sur cette voie avant le spuntinu de midi.
Il en fera de même après manger, A l’issue du déséquipement de la voie . Franck équipe le petit mur et présente les conversions et passage de nœud.
Le trio quitte le site vers 16h00, Christophe semble ravi de cette journée.
Franck
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Jean-Claude L. M.SpéléoSamedi 16 septembre 2023Spéléo, entrainementFalaise A Tozza, Patrimonio
ParticipantsITP : Philippe B., Antoine B., Michèle C., Wanda C., Albert D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L., M., Rémi R., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.Toutounette : Nala
Photos
Le camp approchant à grands pas une séance d’entrainement en falaise a pu être insérée dans le programme chargé des topi. Après sondage, le samedi a recueilli la majorité des suffrages, mais la météo n’était pas des plus favorable. Fidèles à un de leurs grands principes « on y va et on verra sur place », ceux qui voient le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide se retrouvent au local pour un petit café, le matériel ayant déjà été préparé par Anto.
Direction Patrimonio, le passage de Teghime dans le brouillard n’est pas très encourageant mais à la falaise un fort vent repousse les nuages vers les hauteurs. Le matos individuel et collectif est acheminé sur le petit plateau, ce qui représente 2 sacs par personne au minimum.
Répartition des tâches, Franck s’occupe d’initier Philippe aux techniques de spéléo alpine, Wanda et HP équipent la voie Pieds à terre, Micca et Eric la voie d’Initiation, Anto et JL la voie des Oliviers, JC et Rémi la plus facile, la voie du Dièdre 1. Pour cette dernière ce sera l’occasion de tester le nouveau scellement de la déviation Tozza, unique au monde 😀
La matinée est ainsi passée à tester toutes les voies avec quelques rappels techniques ou de sécurité pour certains …
Arrivées de MP, Michèle, JN et de … quelques gouttes. Pas de quoi décourager les topi, surtout que les vues radar montrent un dégagement du ciel l’après-midi, c’est beau la technique !
Tout le monde se regroupe pour le pique-nique à l’abri du vent derrière les ruines de la tour. Pas de grillade aujourd’hui à cause de vent et la végétation est encore trop sèche.Atmosphère détendue grâce aux carottes de Wanda et quelques bouteilles plus tard reprise des activités.
Le vent est toujours bien présent sur le plateau mais moins côté cordes. Quelques montées et descentes plus tard et c’est le déséquipement général.
Retour au local pour le rangement du matos, quelques mouskifs manquent à l’appel et doivent être encore accrochés à un baudard.Tournée générale offerte par Philippe qui arrose ainsi sa première expérience avec le vide.
JCL
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Jean-Claude L. M.AutresSamedi 9 et dimanche 10 septembre 2023
Fête du Sport
Place Saint Nicolas, Bastia
Participants
ITP : Philippe B., Antoine B., Wanda C., Dominique D., Amal D., Alix D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Noël R., Benoît R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z. + quelques topi et ex-topi de passage
S’il est une activité traditionnelle de notre association, impérative, programmée d’une année à l’autre et conviviale, c’est bien la fête du sport organisée tous les ans par la CAB sur la place Saint Nicolas. Elle permet de nous faire connaitre du grand public et des institutionnels, de montrer les activités que nous pratiquons et de peut-être susciter des vocations.
Les platanes sont équipés de cordes pour quelques démonstrations de montée et descentes, avec quelques ateliers inhabituels pour épicer les exercices.
Une vingtaine d’inscription pour les initiations spéléo prévues lors des Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyonisme des 7 et 8 octobre prochains.
Traditionnel repas le soir sous le barnum et reprise des activités le dimanche.
L’article du jour de Corse Matin consacré à la Fête du Sport met les topi à l’honneur 🙂
JCL
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Benoit R.CanyonDimanche 20 aout 2023Week-end canyons dans le sudBaraci, Santa-Maria-Figaniella
ParticipantsITP : Antoine B., Muriel C., Alix D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Noël R., Benoit R., Alexia S. B., Franck Z.Le toutou : Gibbs
PhotosVidéo
Introduction :
Un week-end canyon a été organisé depuis quelques semaines pour profiter des canyons en Corse-du-Sud.
La contrainte du temps de route ne nous permet pas spécialement de profiter pleinement des canyons dans le sud car il faut compter en moyenne 2-3 h de route uniquement pour l’aller et de même pour le retour surtout si on veut profiter des canyons tôt le matin sans être ennuyer par les touristes et autres groupes (machines ?) de canyoning.
Dans ces conditions, ce week-end canyon nous a été facilité par Nicolas alias « Poulpi » pour les intimes qui nous a offert le logis et ses services de pizzaïolo pour le samedi soir dans son village.
Ainsi deux canyons sont prévus : Canyon de Chiuvone le samedi et celui de Baracci le dimanche.
Canyon de Baracci :
Après cette nuit de repos chez Poulpi, levée de l’équipe aux environs de 7h (9h pour les plus tardifs), prise du petit-déjeuner et départ aux alentours de 10h pour Baracci où il nous faut environs 40-45 min de route pour atteindre le site.
Arrivée sur site vers 11H, un monde monstre, en effet, les sociétés de canyoning tournent à plein régime pour faire profiter du canyon à des touristes amateurs de sensation. On se demandait même si on allait le faire et s’orienter vers un autre canyon car il y avait peu de créneau.
Finalement, Antoine va se renseigner auprès d’un moniteur et celui-ci nous indique qu’à 13h on pouvait y aller car ils reprennent vers 14H. Notre créneau est donc fixé, on piquenique au niveau du sentier permettant de descendre au canyon (à vrai dire c’était le seul endroit à l’ombre dans le coin) en attendant l’heure de notre créneau.
Nous nous équipons de moitié et descendons, Gibbs nous attendra patiemment à l’ombre en mode gardien de ces lieux, il paraitrait même que cet amour de chien aurait fait peur aux touristes qui visiblement craignent moins de nourrir des cochons sauvages affamés …
Le canyon est un mix de toboggans, de sauts, de quelques rappels et d’une tyrolienne. Les toboggans ont été descendus soit en se laissant glisser, soit en rappel, une moitié font les toboggans en se laissant porter et d’autres en mode rappel plus sécurisant car la profondeur était variable selon qui se laissé porter par l’eau. Quant au débit, il est léger, mais bon nous sommes quasiment fin Août, normal.
Passage de la tyrolienne où j’ai bien failli y laisser mon dos en touchant le rocher en réception, en m’accrochant non pas sur la corde mais sur la poulie installée et sans rappel guidé pour le frein, vitesse garantie. Dans cette zone, Alix et Antoine ont préféré faire le saut et le reste du groupe descente en tyrolienne.
Et ensuite pour finir, une descente en rappel d’une quinzaine de mètres (ou dix), Mumu équipe la ligne sous l’œil affuté d’Antoine, nous descendons et arrivons en fin de première partie du canyon qui aura duré 1h20.
Effectivement, le canyon continue car il est possible de le faire en version intégrale, la plupart des pratiquants s’arrêtent en première partie car la seconde porte peu d’intérêt (beaucoup de marche en bloc, peu de rappel, un seul présente un intérêt cf. C25) et aussi à une récupération moyenne du canyon de la veille pour certains d’entre nous. Notre groupe se sépare donc en deux, Jean-Claude, Nono, Alexia et moi-même arrêtons là, tandis que Franck, Mumu, Antoine, Poulpi et Alix s’élancent dans la seconde partie qui dure environ 2-3h.
Mumu me missionne de récupérer et de garder son chien dans l’attente de son retour, nous nous déséquipons et partons vers les voitures via une marche de sortie de 25-30 min pour nous changer et récupérer l’autre moitié du groupe en sortie de la seconde partie du canyon.
Arrivée aux voitures, on se change, on récupère Gibbs qui nous a attendus sagement, on prend les voitures et direction quelques kilomètres plus bas pour attendre le reste du groupe. On se trouve un coin d’ombre et nous papotons quelques heures, jusqu’à que nous entendons les voix d’Antoine, Mumu et le reste du groupe vers 18H qui à priori ont apprécié la marche retour pendant 1h dans le maquis et surtout la C25 en fin de canyon. Gibbs heureux de revoir Mumu.
Nous ne trainons pas car il faut maintenant rentrer à Bastia et il nous reste 3h de route… Ce qui ne nous a pas empêché de s’arrêter à Olmeto prendre une glace et boire un pot.
Une fois terminé, nous nous séparons en remerciant Poulpi de son accueil, Nono et Alexia partent avec leur véhicule, Franck avec Mumu et Gibbs et nous (JC, Antoine, Alix et moi-même) dans le véhicule de Jean-Claude, direction Bastia depuis Propriano/Ajaccio, pour notre part nous arrivons sous les coups de 22h15-30, j’imagine qu’il en est de même pour le reste.
Dans tous les cas, nous avons bien profité et apprécié ce week-end, peut-être que cela relancera-t-il l’idée de s’organiser un camp canyon ? 😉 affaire à suivre.
Benoit
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Benoit R.CanyonSamedi 19 aout 2023Week-end canyons dans le sudChiuvone, Cargiaca
ParticipantsITP : Antoine B., Muriel C., Alix D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Noël R., Benoit R., Alexia S. B., Franck Z.Le toutou : Gibbs
PhotosVidéo
Introduction :
Un week-end canyon a été organisé depuis quelques semaines pour profiter des canyons en Corse-du-Sud.
La contrainte du temps de route ne nous permet pas spécialement de profiter pleinement des canyons dans le sud car il faut compter en moyenne 2-3 h de route uniquement pour l’aller et de même pour le retour surtout si on veut profiter des canyons tôt le matin sans être ennuyer par les touristes et autres groupes (machines ?) de canyoning.
Dans ces conditions, ce week-end canyon nous a été facilité par Nicolas alias « Poulpi » pour les intimes qui nous a offert le logis et ses services de pizzaïolo pour le samedi soir dans son village.
Ainsi deux canyons sont prévus : Canyon de Chiuvone le samedi et celui de Baracci le dimanche.
Canyon de Chiuvone :
Départ de Bastia aux alentours de 7h20 depuis le rd point n°4 en compagnie de Franck, Antoine, Jean-Claude, Alix et moi-même (Benoit) avec le véhicule de Jean-Claude qui est plutôt bien adapté pour transporter tout le matériel, (matos canyon + de quoi dormir chez Poulpi et les quelques glacières pour la nourriture).
Mumu et son setter Gibbs sont de la partie aussi, nous la rejoignons à Folelli aux alentours de 8 h, Franck monta dans sa voiture par la suite.
Nono et Alexia qui participent aussi à ce week-end canyon nous attendent à Aléria, lieu où on se prend une pause-café et achetons nos courses pour le pic-nic du midi, du soir et du lendemain.
Aux alentours de 9 h tout est près, l’équipe est au complet départ pour Zoza où Poulpi nous attend pour déjeuner à 11h-11h30 avant le canyon.
La route est longue… très longue, les touristes en chemin qui sont plus admiratifs par les cochons sauvages et paysages de Bavella que de la route nous retarde un peu sur l’horaire.
Arrivé au point de rendez-vous donné par Poulpi vers 11h30, on prépare les sandwichs, les amuse-gueules car nous avons pris la décision de manger avant de faire le canyon, 12h30 nous terminons et départ au canyon de Chiuvone à environ 30-40 min de route.
Arrivé au départ du canyon, on s’organise au niveau véhicule pour nous permettre de rentrer et nous éviter 2-3 km de marche retour sous un soleil de plomb au bord de route et surtout après une sortie sportive en fin de canyon.
La descente vers le canyon se fait par un petit chemin, il nous a fallu une dizaine de minute pour descendre, le débit d’eau du canyon est satisfaisant, on s’équipe puis top départ pour 3h30 environ.
Le canyon compte 1 toboggan, 8 rappels de mémoire dont les 3 plus jolis sont en fin de canyon, un est particulièrement bien actif la C25, où Poulpi a pris le soin d’y trouver où se loger pour se prendre un arrosage en règle (cf.photo) mais il est bien dans son élément. La plupart des lignes sont équipées par Antoine et par moment par Mumu et Franck.
Dans l’ensemble, la progression se fait dans la joie et le bonne humeur en prenant notre temps mais pas trop.
Au fur et à mesure de notre progression nous constatons que le canyon est bien isolé dans une sorte de vallée, nous rencontrons quelques vestiges : une boîte à vitesse d’une voiture, un véhicule (une BMW selon Jean-Claude), un ballon de foot récupéré par Alix comme trophée et des cadavres de sangliers à croire que le départ et la sortie du canyon qui sont à proximité de caveaux nous annonçaient l’ambiance, pas si chaotique finalement, enfin, sauf un peu pour moi avec une gestion un peu calamiteuse de l’eau, la fatigue de la route et de la chaleur ambiante, l’eau du canyon n’avait peu d’effet rafraîchissant.
Arrivé en fin de canyon, nous cherchons la sortie, j’entends Nono nous dire et surtout depuis le début du canyon « la remontée on va en chier », on avait un peu de mal à trouver par où commençait la sortie de canyon, puis finalement nous trouvons un pseudo cairn.
On se déséquipe, on s’hydrate, on se rafraîchit comme on peut en prévision d’une remontée raide de 30 min sur environ 200-250 mètres à 50-60 degrés d’inclinaison, l’enfer avec les sacs. Gibbs nous attendra, enfin surtout sa patronne Mumu, avec impatience et prendra même le soin d’engloutir l’eau fraîche restante d’Antoine malgré sa gamelle remplie d’eau.
On se change, puis départ dans la villa de Poulpi pour se détendre et se ressourcer après cette journée, nous nettoyons nos affaires de canyon pour le lendemain, préparons à manger et à boire, au menu : apéro, taboulé, pizza préparé et cuite par notre hôte Poulpi et en dessert une mousse au chocolat préparée par Mumu.
Pour ma part je rends les armes en même temps que Alix aux alentours de minuit car on doit partir tôt pour enchaîner au canyon de Baracci, la nuit de sommeil a été bonne pour tout le monde à priori.
Benoit
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itpSpéléoDimanche 13 août 2023Spéléo, initiation passage de boyauGrottes marines, Patrimonio
ParticipantsITP : Philippe B., Michaël D., Jean-Claude L. M., Noël R., Alexia S. B., Yorick S.Invités : Alexis, Gabrielle B., Christelle R., Elia R., Lisa S. B., Marie T., Baptiste T.La toutounette : Naïka
TPST : 1h30Photos
Les grottes marines de Patrimonio font partie des cavités dites « estivales ». Elles sont en bord de mer et la plus importante est accessible soit en nageant, soit en pagayant. L’été est donc la bonne saison pour les visiter, d’autant plus qu’un pique-nique topinesque sur la plage de galets de Cadarelli coupe la journée.
C’est ainsi qu’une douzaine de topi et sympathisants se rejoignent sur la plage. Qui gonflent les kayaks, qui les paddles, qui se met simplement à l’eau. Une véritable armada se dirige vers la grotte de Punta Vecchiaia.
Le plus téméraire, Philippe, nouvel adhérent très motivé pour goûter aux joies de la spéléo, parti en nageant, sera vite refroidi par quelques méduses non partageuses de leur domaine. Il sera récupéré par Yorick et son grand kayak.
Le grand porche est franchi mais seuls Micca, Yorick, Philippe et JC accosteront sur la plage du lobe gauche.Nouvelle sélection, seuls Yorick, Philippe et JC entame la visite du boyau médian.Nouvelle sélection, seuls Philippe et JC passent les 2 premières étroitures.Nouvelle sélection, seul JC ira jusqu’au bout du boyau, au croisement des failles, admirant au passage les belles concrétions de cette galerie.Une découverte incongrue au milieu du parcours, une paire de lunettes, visuellement là depuis très longtemps. (Après enquête il s’agirait d’une paire perdue par Albert une dizaine d’années auparavant !)Chapeau à Philippe qui, pour une première en spéléo, aura franchi 2 étroitures qui ont en refroidi plus d’un, et des moins costauds !
Poursuite des visites de cavités, Calanca di a Torre, Tyrannosaurus, aucun chiro observé là non plus.
Retour à la plage et installation des topi en mode « La famille Bidochon à la plage ». Tables pliantes, parasols, l’apéro peut commencer. Quelques bouteilles et amuse-gueules plus tard et c’est reparti pour du longe-côte mais côté nord de la plage cette fois-ci, en permutant les embarcations.
L’entrée de la grotte triangulaire est toujours bouchée par les posidonies, dommage. C’est une belle galerie d’un blanc laiteux que l’on peut parcourir à moitié immergé sur une trentaine de mètres.
Retour à la plage, l’ombre a remplacé le soleil, il est temps de tout dégonfler et plier, fin d’une belle journée inhabituelle pour le club.Certaines participantes se sont inscrites pour une prochaine initiation spéléo et canyon.
JCL
Les impressions d’un initié sont toujours intéressantes à lire, en particulier quand les circonstances font que quelques étroitures sont au programme de la journée 😆 Voici donc celles de Philippe, nouvel adhérent tombé tardivement dans une des marmites de potion magique concoctée par N. Casteret.Indigestion, ou envie de gouter à d’autres mixtures ?
Deux cent mètres sur la Mer et sous la Terre
Si j’avais parlé corse lorsque j’ai fait connaissance avec le club I topi pinnuti, peut-être que je n’aurais jamais osé franchir le seuil du local, n’ayant pas de sympathie particulière pour les chauves-souris ni pour les autres animaux d’ailleurs !
Mais la lecture de « Mes grottes » de Norbert Casteret, qui m’avait fasciné, ainsi que la rencontre tout à fait fortuite d’une spéléologue, m’ont finalement fait franchir le pas et adhérer autant sur un coup de cœur, que par curiosité, à la Fédération Française de Spéléologie, section de Haute-Corse.
La première sortie (après quelques formalités) était à la grotte marine de Patrimonio, le dimanche 13 août.
L’approche de la grotte marine en canoé-kayak a été faite dans d’assez bonnes conditions, grâce à l’amabilité de Yorick, un jeune du club qui m’a récupéré, après que j’ai constaté malheureusement que je ne supportais pas de me faire piquer plus de 3 fois par les méduses, lorsque je nageais !
Ainsi, après avoir débarqué dans une jolie grotte ma foi, me voilà parti à ramper dans un couloir très étroit en essayant de suivre Jean-Claude, spéléologue expérimenté, très amateur de souterrains.
Très vite, on comprend qu’à bientôt 60 ans et 90 kilos, il vaut mieux ramper comme un bon petit ver de terre, plutôt qu’essayer de cheminer à genoux, en se faisant mal, et en risquant à tout instant de se fracasser le crâne, s’il n’y avait le bienheureux casque protecteur.
Et puis, il ne faut surtout pas casser les concrétions, qui ont mis des millénaires à se former et qui doivent être à tout prix respectées !
Mais voilà déjà la première chatière : Jean-Claude s’y faufile comme une anguille et je tente de faire la même chose, en me tortillant de tous les côtés, me mettant sur le dos, sur le ventre, de côté, sans grand succès dans un premier temps…ça ne passait pas ! C’est curieux comme on a peu conscience de son corps surtout lorsqu’il a acquis des dimensions imposantes au fil des années !
Mais quand on est coincé, ne jamais s’affoler, expirer et recommencer !
Bon, je tire un peu sur le bras gauche qui était passé, je pousse sur les orteils, j’expire bien, je me dis que je suis maigre et me voilà passé !!
Les quelques mètres suivants, je les franchis sur le dos, trouvant plus pratique d’avancer comme cela.
Et puis, à ramper à plat ventre dans un boyau de deux mètre de largeur (à mon estime), le nez collé sur le sol avec la lampe qui n’éclaire que quelques centimètres autour, on se sent vite devenir d’une autre espèce …. Vous savez, comme dans la Métamorphose de Kafka: « un matin Grégoire Samsa, en se réveillant, se rend compte qu’il s’est métamorphosé en insecte » !!
Donc, en rampant sur le dos, me voilà arrivé – après quelques mètres – à une seconde chatière.Là, il fallait passer obligatoirement de coté, en glissant par-dessus deux concrétions plantées dans la roche à 50 cm du sol, et qui séparaient la chatière en deux petits passages.
Malheureusement, arrivé au milieu, je sens mon ventre proéminent qui glisse entre les deux concrétions, me bloquant toute progression !
J’avais donc la tête, l’épaule gauche et le bras gauche positionnés en dehors de la chatière, le bras droit que je ne pouvais pas dégager, coincé en haut contre la paroi, l’estomac coincé entre les deux concrétions, le dos râpé par la paroi et les deux pieds restés de l’autre côté, mais dans une position peu commode, ne permettant pas vraiment de pousser dessus !
Heureusement, Jean-Claude était là !
Et lorsqu’on comprend qu’on ne peut compter que sur soi pour se dégager, eh bien, le corps devient vite intelligent… et je suis finalement reparti en arrière sans trop de difficultés, avant de me réengager dans le passage, en veillant cette fois-ci à passer par-dessus les deux concrétions.
A nouveau, je me suis retrouvé coincé à cause de ce damné abdomen qui a glissé entre les deux concrétions !, mais les quelques centimètres gagnés par la bonne position de départ, m’ont finalement permis de dégager en sortie le deuxième bras, et donc de finir par passer cette chatière, en me râpant un peu tous les membres et avec les compliments de Jean-Claude comme récompense !
Bon, la suite a été assez rapide. Jean-Claude a continué dans le couloir une bonne dizaine de minutes pendant que je l’attendais bien tranquillement, puis après son retour, nous sommes repartis, le passage des deux chatières me paraissant beaucoup plus facile en revenant…
Comme me le faisait remarquer Yorick qui était resté en recul dans la grotte, il faudra attendre la 2ème expérience pour être sûr que ce genre d’exercice me plait vraiment…
Mais j’étais bien content quand même de la première expérience !
En conclusion : prévoir une bonne combinaison qui n’accroche pas, partir toujours avec un camarade plus expérimenté, ne pas se précipiter dans une chatière avant de l’avoir bien observé, et surtout ne jamais paniquer, Norbert Casteret indiquant d’ailleurs qu’on se sort toujours de ces situations, les rares accidents funestes étant dus à la panique et non au fait d’être vraiment bloqué !
Ma prochaine étape, premier contact avec la corde, le vide et la falaise d’entrainement.
Philippe B.
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Jean-Claude L. M.CanyonDimanche 6 aout 2023Canyon, initiationQuarcetu-Verghellu, Venaco(Spéléo, grotte de Perdonella)
ParticipantsITP : Muriel C., Jean-Claude L., M., Benoit R., Yorick S., Franck Z.Initiés : Michaël P., Enzo Z.
PhotosVidéo
Le Verghellu inférieur, canyon d’initiation par excellence au mois d’aout. Il répond à quelques critères indispensables pour une initiation : de l’eau, des rappels et quelques petits toboggans et sauts. Et en plus il est peu fréquenté.Un vrai initié Mika, c’est son 1er canyon, et un faux Enzo, qui en a déjà plusieurs à son palmarès.
Un seul véhicule, le minibus de Franck, donc pas de navette, donc marche d’approche d’un peu plus de 2 km. On en profite pour faire une petite visite de courtoisie à la grotte de Perdonella, pas de chiro.
En fait ce sont 2 canyons très différents qui seront descendus. Le premier, le Quarcetu, c’est celui qui permet de rejoindre le second, le Verghellu. Autant le 1er, plutôt vertical, avec notamment un rappel de 20 m, est habituellement sec en cette saison, autant le 2ème est une belle rivière de montagne plutôt horizontale avec un bon débit même en période estivale.
Surprise en commençant la descente, il y a de l’eau dans le Quarcetu, bien fraiche en plus. Seuls les 2 rappels obligatoires seront équipés, l’occasion pour Mika de faire son premier, les autres seront shuntés par les côtés.
Une heure plus tard nous voilà dans le Verghellu et 2ème surprise l’eau est moins fraiche que celle du Quarcetu.Changement d’ambiance, sauts, nage, toboggans, rappels, dont un bien arrosé se succèdent. Glissades également, les cailloux sont particulièrement savonnettes cette année, peut-être une température de l’eau supérieure à la normale.
Un dernier saut et voilà le chemin de remontée après 3h de parcours aquatique.
Le projet de pique-niquer près de la maison ferroviaire est abandonné, l’emplacement est déjà pris par des rapaces qui se délectent sur une charogne de vache …Repli et pique-nique sur la piste dans une zone ombrée.
JCL
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Franck Z.CanyonDimanche 30 juillet 2023Le Bucatoggio, San Nicolao
Cotation : V3.A3IITPEC : 2h00
ParticipantsITP : Michaël D., Franck Z.
Photos
Suite au report de la sortie prévue à la grotte marine de Patrimonio, nous avons programmé la descente du Bucatoggio. Peu de personnes ont répondu à l’appel, et c’est donc Micka et Franck qui se retrouvent à 08h00 au parking d’arrivée du canyon.
Micka met à contribution Carine pour la navette. Peu de canyonistes mais des spectateurs attendent le duo au pont de la cascade de l’Ucelluline, à savoir la maman de Micka, sa cousine et son beau-père pour une séance photo.
La marche d’approche ne présente aucun problème. L’eau est limite au-dessus de la première cascade mais s’éclaircit au fil de la descente. Elle est juste fraîche. Le haut de combi n’était pas nécessaire.
Sur la C12 rive droite Franck oublie le mousqueton verrouillé au relais. Il utilisera ses bloqueurs pour remonter et rattrapera Micka, parti équipé le suivant.
Un groupe animé par un pro est rattrapé au cours de la descente, est dépassé en dés- escaladant les rochers sur le coté. Les deux comparses utilisent la mini-tyrolienne.
Sur la C10, Franck fixe le kit sur la corde de rappel afin de gérer un frottement. Micka équipe la C20 et Franck la C13 finale.
Comme à l’habitude, en cette période de l’année, de nombreux badauds sont agglutinés autour de la vasque.
Le canyon est parcouru en deux heures.
Le duo regagne les véhicules et prend le petit apéro sur le capot de la voiture. Chacun regagnera son domicile pour le repas méridien.
Franck
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Franck Z.SpéléoMercredi 26 juillet 2023
Canyon, initiation
Fiumi raghiunti, Sorio
Cotation : V2.A2.I
TPEC : 2h00
Participants
ITP : Anto B., Amal D., Marie-Pierre R., Franck Z.
Ex ITP : Isa L
Invités : Maëlys C., Pierre S-B., Enzo Z.
Sollicitée par MPR, nous avons programmé cette descente pour accompagner enfants et petits enfants des licenciés du club.
Nous nous retrouvons donc au pont de Briacale aux alentours de 19h15, Chacun se prépare.
Le sentier est gravi tranquillement. Le pro a dû effectuer beaucoup de rotations car le chemin est bien marqué et les nombreux passages l’ont bien nettoyé. Le ruisseau est à l’étiage mais l’eau fraiche est appréciable en cette saison.
Franck anime le petit atelier sur l’utilisation du descendeur en huit, pendant qu’ Anto équipe la MC et la première cascade de départ.
Cette dernière met à l’épreuve Maëlys, l’appréhension est palpable. Elle réussira, tout de même à vaincre sa peur (de chute, de la glissade..) accompagnée par Franck.
Les C8, C5, C5 s’enchainent paisiblement, il fait nuit….
Isa, qui n’a pas de lampe, galère un peu et lui coutera une petite chute à la fin de la dernière désescalade.
Nous arrivons au pont de Briacale au bout de 2h00 de canyon, il est 22 heures…
Les “tamalous” et les jeunes se sont bien débrouillés, et contents de cette petite sortie.
Le changement de tenue et le rangement se font sous la lueur des frontales. Après une discussion animée entre MPR et Maëlys, quelques palabres et nous regagnons nos pénates.
Franck Z.
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Jean-Claude L. M.CanyonDimanche 23 juillet 2023Canyon, initiationLa Bravona, Pianello
ParticipantsITP : Antoine B., Amal D., Alix D., Michaël D., Jean-Claude L. M., Benoit R., Yorick S., Franck Z.Initiée : Margot S.CC : Alexandre C.Le toutou : Otto
TPEC : 4h00PhotosVidéo
Classique estivale où on est sûr de trouver de l’eau, la Bravone. Certains rappels n’étaient plus correctement équipés et un projet de les refaire était prévu. Celui-ci tombe à l’eau vu que FJ, le grand maitre du canyonisme, a prévu de le faire. Coitus interruptus pour le perfo qui restera donc dans les véhicules.Une initiation est quand même prévue puisque la sœur de Yorick goutera aux joies du canyonning insulaire.Elle est rapidement mise dans le bain par la belle C25 se jetant dans la non moins belle piscine naturelle où elle se jette. Le niveau d’eau est supérieur à l’habitude.La descente s’effectue sans souci, les amarrages de la C35 sont vraiment à revoir …
La dernière partie du canyon n’est pas descendue, on évite ainsi la remontée par le maquis. C’est donc en suivant la rive gauche du Nespoli que l’on remonte. Une chauve-souris indéterminée est aperçue à mi-chemin dans une galerie de foisonnement d’environ 6 m de long. On rejoint ainsi la route sans égratignure.
Le projet de pique-niquer à Notre Dame des Grâces est également abandonné, c’est la Sainte Brigitte, autre nom de la chapelle, et des festivités s’y déroulent. On se contentera de la fontaine de Campi où le père de Yorick et Margot nous rejoint.
JCL
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Dominique D.AutresVendredi 14 et samedi 15 juillet 2023Travaux casetta de Ghisoni
ParticipantsITP : Antoine B., Wanda C., Dominique D., Michaël D., Eric G., Jean-Claude L. M., Marie Pierre R., Yorick S., Franck Z.Invités : Raymond C., Antony et Carine D.Toutounette : Naïca
Photos
Le week-end « Casetta » qui avait été programmé au printemps avait finalement été reporté en raison d’un manque de participants.
L’objectif de ces 2 jours est le suivant : poursuivre l’amélioration et le confort de la Casetta et peut-être de faire le trou. Ci-dessous une liste non exhaustive des petits travaux prévus :
– Monter les 14 chaises écolières pour remplacer les chaises pliantes (qui sont un peu plus volumineuses)– Crépir l’intérieur du mur de la cheminée coté sentier– Installer le chauffe-eau afin d’avoir un peu plus de confort pour faire la vaisselle et prendre une douche digne de ce nom– Installer le nouveau détendeur à 3 sorties et y raccorder le tripatte et le chauffe-eau– Commencer la mise en place du parquet mural de la mezzanine– Tester les 2 garde-mangers– Raccordement de l’indicateur de charge de la batterie solaire– Et éventuellement en fonction de l’état de fraîcheur des troupes de faire le trou. En principe cela permettrait à Micca d’équiper et de s’entraîner pour le camp spéléo du mois de septembre– Et + si affinités.
Donc nous voilà le vendredi 14 juillet avec un premier RDV à 7 h 00 au PN n° 4 pour JCL, Anto, Eric, Wanda et Franck. Dumè va récupérer directement MPR au carrefour de Lucciana (pas à un croisement de routes, mais au centre commercial).
Notre convoi va prendre la RT 10 jusqu’à Aléria pour prendre une « prima colazione », du pain et également attendre la smala Durastanti qui en fait va prendre un peu de retard. Ils nous rejoindront directement sur la piste. Il est environ 9 h 15 lorsque nous attaquons la montée. Dès le départ de la piste, juste avant l’aire de covoiturage, nous devons jouer de la tronçonneuse pour dégager un pin qui obstrue le passage. L’état de la piste ne s’est pas amélioré depuis notre dernier séjour des 5 et 6 novembre 2022. La montée va alterner entre roulage et arrêts fréquents pour « dégagements d’arbres au sol ». Certainement que les coups de vent de cet hiver ont eu raison de plusieurs pins à moitié secs et parfois morts.
Enfin il est 11 h 30 quand nous atteignons le terminus. Juste une cinquantaine de mètres avant celui-ci, une grosse branche d’un châtaignier s’est cassée, elle est restée en équilibre instable sur le haut du tronc. Donc JCL fait faire un 180 degrés à son land pour venir en marche arrière y accrocher la dite branche et la tirer pour la sortir du milieu.
Une fois au terminus, la première opération consiste à faire un demi-tour à tous les véhicules pour être prêts à repartir.Nous attaquons comme d’habitude les norias entre les 4×4 et la Casetta pour y amener le matériel et les courses.
Il est un peu plus de midi, et les gosiers et estomacs commencent à réclamer leur pitance.
Comme d’habitude « on va manquer » de quoi boire et manger. L’apéro est sur la table et le BBQ est allumé. La température bien que chaude est assez agréable pour nous permettre de nous sustenter (on passera sur le sempiternel déroulé du repas).
Voilà, le repas est terminé. On se décide à attaquer le premier chantier qui est certainement le plus délicat. La pose du chauffe-eau (dénommé CE).
Entre-temps Yorick et Naïca viennent de nous rejoindre ….à pied. Chapeau avec la chaleur qu’il fait, ils ont du mérite.
Concernant le CE, tout d’abord rechercher le meilleur emplacement, c’est fait, il sera à droite de la porte d’entrée à environ 1, 50 m du sol. Ensuite il faut percer le mur derrière la bouteille de gaz pour y faire passer un tube métallique qui servira de gaine au tuyau de gaz qui va alimenter le CE, là aussi c’est fait. Ensuite trouver un moyen de fixer le caisson du chauffe-eau sur le mur ; Petite astuce, le haut du caisson sera fixé sur la poutre linteau de la porte et le bas sera fixé sur une pierre. Jusque-là tout va bien, pourvu que ça dure !Ensuite il faudra poser et fixer le tuyau d’alimentation du CE. Puis pose d’un Y qui servira à alimenter en eau froide d’une part l’évier et d’autre part l’arrivée au CE. Puis un autre Y qui partira du CE pour alimenter en eau chaude l’évier et la douche. Évidemment ces 2 Y seront reliés entre eux par des tuyaux également fixés sur l’armature de la véranda et au mur.
Il faut également préciser que pendant ce premier atelier des volontaires désignés d’office, se sont occupé de nettoyer l’intérieur du logement et des placards de la cuisine.
L’installation du CE est TERMINÉE. Nous procédons à divers essais et réglages du CE afin de trouver la bonne température et le bon débit. Ça s’arrose !! Maintenant il faut un volontaire pour tester la douche. JC se lance à l’eau (c’est le cas de le dire, enfin sous l’eau). Son contentement se lit sur nos oreilles, car il a entamé la chansonnette « La LaLa La LaLa ». Cela va faire des émules, et au fil de l’eau (!!!) tout le monde va prendre sa douche. Espérons qu’il soit fini le temps des douches solaires pas trop chaudes, ou des douches où l’on faisait chauffer un peu d’eau dans une casserole.
La vaisselle et la douche à l’eau chaude : quel plaisir !!!! on adopte !!!!!!!!!.
L’heure de l’apéro du soir approche à grands pas. On se réinstalle autour de la table extérieure, on papote, on boit et on ………remange. A nouveau le BBQ est rallumé, les bouteilles débouchées et leurs contenus ingurgités. Le seul bémol est la présence des moustiques qui viennent malicieusement se délecter sur nos chevilles.
En fin de repas nous sortons de derrière les fagots des bouteilles au contenu quelque peu ressemblant à de l’eau, mais dont le goût n’est pas celui de l’eau. En effet la maman de Philippe notre voisin du local nous avait offert un très bon nectar « nustrale ». Et bien sûr nous allons lui faire honneur (peut-être un peu trop!!), tout cela en compagnie de la boite musicale du DJ Yorick.
Bien qu’il ne soit pas trop tard, les bras de Morphée commencent à nous faire signe.Nous décidons de regagner nos couches (à qui sous tente, à qui à l’extérieur, à qui sur la mezzanine….).
A ce propos, et comme à chaque sortie à la Casetta, il y a toujours une anecdote à relater : Anto a oublié sa frontale, mais qu’à cela ne tienne, il a son casque spéléo. Donc, son casque à demi vissé sur la tête, Anto entame une périlleuse ascension pour rejoindre son duvet. Il se prépare, puis rentre dans son duvet et par une inadvertance position devinez quoi !!! il fait tomber son casque qui se retrouve dans un méli-mélo sous la mezzanine (Les paroles, propos et nom d’oiseaux d’Anto ont été censurés). Assisté par la frontale de Franck, il tente tant bien que mal la redescente pour récupérer son couvre-chef. Et maintenant rebelote, il faut remonter à l’étage et rejoindre son lit, ce qui ne va pas être une mince affaire avec tous ces corps allongés en vrac au milieu de la mezzanine avec certainement un taux dépassant les 0,25 mg/l réglementaires.
Bref la nuit Ghisonesque sera constellée comme d’habitude par des ron……ts et des bruits suspects. La visite d’un renard en milieu de nuit a également mis en alerte Naïca, étonnant la puissance des aboiements d’un si petit animal !Concernant la nuit, celle-ci a connu davantage de descentes-montées nocturnes que d’habitude (le fameux contenu transparent de certaines bouteilles y serait-il pour quelque chose ???)
Le lendemain, on ne peut plus dire à « 7 heures pétantes » car cela s’est produit un peu à toutes les heures et que peut-être les agapes, le dérèglement climatique et les particules fines de pollution y sont aussi pour quelque chose.
Samedi 15 juillet :
Traditionnel petit déj et nous voici à un moment critique : il faut faire le choix des activités du jour.
Dumè et Anto ont opté pour le crépi de la cheminée. Quant au reste de la troupe, l’engouement de la veille pour équiper le trou et s’entraîner pour le camp a quelque peu baissé. Il y a de fortes chances que les séquelles de la nuit y soient aussi pour quelque chose. Après moult discussions et tâtonnements l’option trou est abandonnée et transformée en aménagement Casetta. Pendant que Dumè et Anto crépissent, Franck et Yorick scient et vissent le parquet mural de la mezzanine sur le mur côté rivière. Les pauvres, ils vont avoir très chaud. Il est vrai que travailler sous la toiture noire et pratiquement accroupis tout le temps va les faire quelque peu transpirer. Cette atmosphère de Sauna va peut-être leur permettre d’évacuer les petits excès de la veille.
Le reste de l’équipe va procéder à une modification des marches d’arrivée sur la terrasse. En effet cette proposition avait été évoquée lors de la réfection de la toiture en 2020. Après quelques hésitations sur la réelle nécessité de cette opération, le premier coup de pioche est donné. Après quelques heures de coup de pioche, de burinage, de perçage, de portage, d’empilage, de nivelage, de concassage, d’essayage, 3 nouvelles marches ont ainsi été créées afin de modifier l’arrivée pédestre sur la terrasse. Celles-ci ont été faites en bordure de l’angle du grillage de la véranda. Le rendu final est très apprécié.La lumière du plan cuisine est également réparée, un fil s’était coupé dans le boitier de commande.
Ah ! au fait c’est l’heure de remanger. Il est environ 13 h 30 quand nous allons essayer de finir le maximum de restes de la veille. Et comme d’habitude nous allons faire plaisir aux renards.Après le repas, la famille de Micca et Yorick redescendent, car ils sont invités à devinez quoi ??, Hé oui, à un repas !!!
Pour info : Concernant la fuite d’évacuation sous l’évier, Anto et JC ont soulevé celui-ci pour y jeter un coup d’œil. Après visualisation de l’évacuation, il semblerait que les souris aient grignoté le tuyau d’évacuation annelé au niveau de son insertion dans le tuyau d’évacuation principal. JC rebouche artisanalement le trou et refait un essai qui semble concluant puisque apparemment il n’y aurait plus de fuite.
Maintenant, c’est l’heure de refaire les allers-retours dans l’autre sens. Rapatriement de chaises à récupérer ou à jeter, des poubelles, du matériel de bricolage et des outils.Nous quittons le terminus vers 16 h 15.Nous allons faire également 2 petits arrêts pour enlever quelques branches. Nous jetons les poubelles dans les containers en bord de route et retour au local pour la dépose du matériel et prenons une petite collation pour fêter la bonne fin d’un week-end ou on a bien avancé sur la Casetta.
Encore un week-end bien chargé et de bonnes réalisations, évidemment il y aura toujours quelque chose à faire, à améliorer…..
Après discussion et propositions diverses, il se peut que le week-end après la Fête du Sport soit une très bonne option pour remonter à Ghisoni pour l’entraînement en prévision du camp du mois d’octobre (c’est juste le WE avant le camp) avec ce coup-ci uniquement l’option cavité.
A prévoir pour la prochaine fois : café, prolongateur avec douchette flexible pour le robinet de l’évier en 20/27.
Dumè
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Franck Z.CanyonDimanche 9 juillet 2023
Canyon, descente
La Ruda, Corscia
Participants
ITP : Antoine B, Franck Z
Cette descente, décidée tardivement (la veille), n’a pas eu le succès mérité, La Ruda fait pourtant partie des belles classiques de notre région.
Rendez-vous traditionnel au PN4, Anto rejoint Franck, et font route jusqu’au « Carré d’AS » pour le café et le briefing de la journée.
Nous arrivons sur le parking vide de touristes ou autres canyoneurs et attaquons le chemin aux alentours de 9h20. Le sentier est toujours propre et bien marqué. La première demi-heure de marche est difficile sous un soleil de plomb. La chaleur met à rude épreuve les organismes, heureusement des passages à l’ombre permettent de marquer quelques pauses. Nous en profitons pour faire de la botanique. A un petit rythme,le pont Sottano est atteint en 1h00.
Il y a de l’eau ! Ce qui annonce une belle descente. Après une préparation rapide, nous nous mettons à l’eau vers 10h40.
La descente se fait tranquillement, la 17 mètres est arrosée. Nous testons quelques petits sauts sur le parcours.
Le mythique saut de « 11m » qui n’en mesure que 8 (voir compte-rendu du 24/07/2022) ne sera pas sauté. Nous continuons dans la rivière afin de profiter des dernières vasques d’eau fraîche jusqu’au pont.
Le canyon est descendu en 2h30.
Le déjeuner est consommé au bord l’eau à une trentaine de mètres de l’arrivée. A l’issue, nous regagnerons Bastia après une courte sieste.
Franck
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 9 juillet 2023
Spéléo-VTT, reconnaissance
Cima a u Borgu, Casabianca
Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L., M.
Trace complète
Photos
La blancheur de la Cima a u Borgu se détachant au lointain nous avait intrigué lors d’une précédente virée qui passait au pied du San Angelo (cf. CR du 8 aout 2021). Une consultation d’Infoterre confirmait la présence d’une bande de « Calcaires et schistes : Calcaires massifs » traversant le massif.
Il est possible d’en faire le tour par une route côté sud, puis un chemin côté nord, il n’en fallait pas plus pour décider de cette sortie dominicale et matinale.
Départ à la fraiche de Barchetta (20°) et après 14 km de montée ombragée nous voilà devant les ruines du beau couvent Sant’Anto, avec son pittoresque cimetière intramuros.
Les premiers indices calcaires apparaissent au niveau d’une des crêtes descendant de la Cima a u Borgu. Visite d’une ancienne carrière dominant la route, le front de taille est très fracturé, les states de calcaire, calcschiste et schiste se superposent en couches décimétriques, aucune ouverture visible en paroi.
Direction maintenant le col de Teghie, atteint après un sévère raidillon en lacet. C’est la fin des montées, heureusement car la température augmente peu à peu, mais à 26° c’est encore supportable.
Des vestiges d’une ancienne exploitation de lauzes sont encore visibles.
Nous empruntons maintenant le chemin qui nous permettra de revenir au col Saint Antoine par la face nord de la cima. Un peu encombré de fougères sur les premiers décamètres, il s’élargit ensuite pour se transformer en piste d’exploitation forestière. Là encore nous croisons quelques strates calcaires.
Une prospection plus sérieuse du massif est à envisager, mais en période plus douce.
Le retour vers Barchetta se fait par la route jusqu’à Campile, puis en empruntant un chemin de randonnée plus ou moins roulant, ce dernier coupe les différents lacets routiers. Quelques beaux tunnels de verdure agrémentent la descente, quelques sections caillouteuses la pimentent également.
Arrivée à Barchetta au bout de 32 km, 767 m de dénivelé positif et 4h de pérégrination vélocipédiques, le thermomètre indique maintenant 36° …
JCL
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Jean-Claude L. M.Externe / SpéléoMercredi 5 juillet 2023VTT & « spéléo »Galerie du Figuier – Castifao
ParticipantsITP : Jean-Claude L. M.Autres : Maryvette F., Jean-Louis F.
Photos
Comment transformer une banale sortie VTT en sortie spéléo ? Tout simplement en trouvant une « grotte » en cours de parcours.Le projet était de faire le tour de Croce di Pinzu, commune de Castifao, mais en cours de route JL se souvient d’une « grotte » découverte lors d’une précédente sortie. Forcément il fallait la retrouver et celle-ci est repérée après un peu de prospection.Il s’agit en fait d’une galerie horizontale et anthropique de 4 mètres de long orientée ouest-est, d’une section subcirculaire de 2 mètres avec une entrée de même profil d’environ 1,5 mètres.Il s’agit probablement d’un sondage minier vu les dépôts bleu-vert présents sur les parois, minerai de cuivre ?Mais un suintement d’eau interstrates pourrait laisser à penser à un début de galerie de captage.Après consultation de l’ouvrage Mines et mineurs de Corse d’Alain Gauthier, la présence à proximité des anciennes mines de cuivre de Saint Augustin fait pencher pour la première hypothèse .Aucun repère sur la carte géologique d’Infoterre.JCL
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Jean-Claude L. M.CanyonDimanche 2 juillet 2023Canyon, initiation JNsCFiumi Raghjunti – Sorio
ParticipantsITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Dominique D., Amal D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Franck Z.CC : Alexandre C., Jean-Marcel V.Initiés : une douzaine
Photos
Les JNsC à Sorio sont maintenant une affaire qui roule. Chargement du matos le jeudi dans le fourgon de Franck, qui se chargera également du débroussaillage de l’aire de pique-nique et des courses pour le banquet le samedi !Mais il ne sera pas tout seul le jour J et à l’heure H.
L’heure H c’est 7h15 au rond-point N°4. Un petit café au col San Stefanu et tout le monde se retrouve sur site.Là-aussi tout roule ma poule, chacun met la main à la pâte presque sans concertation.Qui part équiper le canyon, qui monte le barnum, qui l’espace de change, qui débroussaille l’escalier vers la rivière, qui met les boissons au frais, qui essaie de monter le barbecue. Ce dernier terminera finalement par terre, le support démontable ne se laissera pas remonter avec docilité.
Les initiés arrivent, ils sont équipés, mis au frais dans la vasque d’arrivée et c’est parti pour une dizaine de minutes de montée vers le départ du canyon.Particularité cette année, Anghjula (cf. JNsC 2021) est de nouveau avec nous pour tourner quelques images pour Télé Paese …
Le premier rappel se fait en guidé, bien que le niveau d’eau permet également une descente directe.Suivent les amusements traditionnels de ce canyon, un premier oscuros relativement bien arrosé, passages sous blocs, deuxième oscuros arrosé également et voilà déjà la tyrolienne terminale.Les bananes sur les visages laissent à penser que les initiés ont apprécié cette journée découverte.En tout cas le niveau d’eau était parfait, ni trop, ni trop peu.
Deuxième partie des animations, le banquet. Dumè et JCD s’affèrent aux fourneaux, les merguez et saucisses sont avidement englouties avec diverses salades et boissons.
Une petite équipe repart dans le canyon pour déséquiper et en faire profiter aux membres qui ne l’avaient pas encore descendu. Pendant ce temps les autres ne chôment pas et démontent tout le campement.
Rangement du matos au local et à l’année prochaine !JCL
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itpSpéléoSamedi 17 juin 2023Spéléo, exercice spéléo-secoursGrotte de Pietralbello, Moltifao
ParticipantsITP : Antoine B., Muriel C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Albert D., Dominique D., Amal D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Francis M., Olivier P., Noël R., Benoit R., Rémi R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.Pompiers : Jean-Baptiste G. (GMSP), Pierre-François S. (GMSP), Alain T. (GRIMP)France 3 : Célia P. and CoSoutien logistique : Jean-Baptiste L., Odette Z.
Photos
Voir Pietralbello et périr
Les membres du spéléo-secours 2B Corsica se sont lancé un défi cette année, pourquoi ne pas commencer la saison par un barnum, puis faire un exercice en cavité, puis terminer par un entrainement en falaise ?Quand on dit un barnum c’est pas un barnum de pacotille, c’est un barnum avec les pompiers et la presse, la totale quoi. Et pis tant qu’à faire autant choisir une cavité inconnue d’une bonne partie de ses membres et si en plus cette dernière pouvait faire l’objet d’un arrêté biotop pour protection des chauves-souris ce serait le top. C’est ainsi que la grotte de Pietralbello a été sélectionnée car elle répondait à ces derniers critères. Bon, on va pas se cacher que les chauves-souris ne risquent pas d’être embêtées, d’une part parce qu’on est hors « période de fréquentation », et d’autre part parce que les chauves-souris boudent cette cavité depuis la pose d’une grille de protection périphérique. Il en est ainsi, on croit faire plaisir à celles qu’on aime et elles vous font la gueule, allez comprendre !De mauvaises langues fourchues et sifflantes émettent l’idée que la cavité a été choisie à cause de ses 2 premières syllabes, billevesée !
La loi étant la loi et surtout la loi étant valable pour tous, une autorisation exceptionnellement spéciale de l’administration a été obtenue pour que l’élitre de la spéléologie insulaire puisse se défouler sur un pseudo spéléo du dimanche, du samedi en l’occurrence, qui a eu la mauvaise idée de se blesser dans cette cavité. Cobaye qui a quand même eu l’heureuse idée de prendre une licence fédérale la veille de son calvaire !
C’est ainsi qu’une vingtaine de topi se retrouvent au local en attente de la fictive réquisition administrative par SMS. Les topi sont prévoyants, les malles secours sont déjà au sol et n’attendent plus que leur chargement dans les véhicules mis à disposition par les gentils membres.Les SMS arrivent avec plus ou moins de bonheur et de précision, et c’est le départ en convoi vers le lieu des réjouissances.
On commence par la logistique avec l’installation des barnums qui serviront de PC et de parc matériel, puis de tout ce qui est nécessaire, voire indispensable au bon déroulement d’un spéléo-secours.On continue par la logistique avec l’installation par Odette et JB d’un véritable stand de foire qui servira à préparer des sandwichs 4 étoiles. Il y a même une plancha pour faire cuire des mini-migliacci !On termine enfin par la logistique avec la pose de 600 mètres de ligne téléphonique entre le PC et la cavité. Opération grandement réussie, faut dire qu’Anto était assisté par 2 anciens téléphonistes de renommée interpieve, les JC et JC !
Le décors est planté, la presse est arrivée, place au spectacle.
Compte-rendu par équipe
Équipe 1 « ASV »
../..
Équipe 2 « Transmission »
../..
Équipe 3 « Frein de charge »
TPST : 5h30
En raison d’un manque de personnel, celle-ci est quelque peu réduite et composée de Dumè et Rémi (en principe quand Franck aura terminé son atelier il devrait nous rejoindre pour nous donner un coup de main, oui en principe HI Hi Hi HI Hi !!!!). Notre mission est d’installer :
1 : un frein de charge pour accompagner la civière en provenance du point chaud. Celui-ci permettra de freiner la descente de la civière sur environ une quinzaine de mètres sur un plan incliné avec une pente d’environ 40 %. A ce propos le terrain est extrêmement glissant et une corde de progression aurait été la bienvenue.L’équipement se fera avec un répartiteur sur la paroi. JCD ex-équipe trans nous a rejoints pour nous donner un coup de mains. Nous allons planter 3 spits au perfo. Nous remarquons que la roche semble bien saine, mais elle est relativement tendre et très chargée d’eau et la boue de perçage est rougeâtre. Les 2 premiers spits ne présentent pas de difficulté pour être expansés. Par contre le 3ème tourne sur lui-même et nous sommes obligés d’en replanter un autre qui n’inspire pas grande confiance. Entre-temps la mèche de 12 est partie pour aider l’équipe N°4 qui rencontre des problèmes avec leur foret. Du coup, n’ayant plus de mèche, nous sommes obligés d’équiper en « vintage » à l’ancienne, au tamponnoir comme avant et ce devant l’équipe de tournage qui a largement le temps d’effectuer diverses prises de vue sous tous les angles sur la technique manuelle. Noël accompagnateur France 3, JCD et Dumè avec la participation de Célia vont se relayer pour réaliser la mise en place manuelle dudit spit.
2 : une Poulie Bloqueur pour accompagner la civière sur environ 15/20 mètres dans la remontée de la grande salle jusqu’à la jonction avec l’équipe N°4 qui elle va équiper le passage de sortie jusqu’à la surface. L’équipement du PB se fera avec un répartiteur sur 3 amarrages naturels.
DONC :La civière arrive au départ du plan incliné, celle-ci est posée au sol, le temps que Franck accroche le mousqueton de tête de civière. Puis cette dernière est amenée et positionnée « pieds devant » dans la descente. Elle est ensuite bloquée avec un demi-cabestan, le temps de permettre aux « brancardeurs » de se repositionner de part et d’autre. Puis c’est le top départ « Du mou » et c’est reparti. La civière descend tant bien que mal (en raison d’un sol très chaotique et très glissant, les porteurs ont beaucoup de difficultés pour assurer la stabilité de la civière) jusqu’à un ressaut d’environ 60 cm situé à environ à mi-parcours. A cet endroit qui ressemble à une GROSSE marche la corde se retrouve en frottement direct. Dumè va se transformer en poulie humaine et va relever la corde. Encore quelques mètres dans des passages « Olé Olé » et la civière se retrouve au point le plus bas du circuit où elle va être repositionnée « tête en avant ». Petite halte et regroupement des porteurs pour se soumettre aux ordres de Franck ?? qui va commander la manœuvre de la remontée vers le PB. Dumé et Célia se positionnent au niveau du PB pour gérer la traction. Une fois que la civière atteint le répartiteur du PB un STOP général est demandé.
Cela va permettre à JCL de présenter l’atelier suivant tout expliquant la manœuvre qui va être effectuée et donner quelques explications sur le rôle des différentes cordes que l’on va rencontrer sur le parcours.
PS : au vu des difficultés rencontrées par l’équipe n° 4 avec leur mèche de 12, et après discussion en briefing post exercice, il serait opportun de racheter des forets de 12 à 3 ou 4 tranchants et de bonne qualité.Dumè
Équipe 4 « Plan incliné »
Composition : JCL (CE ITP), Albert (ITP), Eric (ITP), Benoit (ITP), Alain (GRIM), puis renfort d’Anto (ITP) et de Jean-Baptiste G. (GMSP)
TPST : 5h00
Missions1 : ajouter une corde de progression dans le plan incliné qui suit le ressaut d’entrée2 : installer la corde d’évacuation du bas de ce plan incliné jusqu’à la sortie
DérouléDeux spits sont plantés en haut du plan incliné afin d’installer la 2ème corde de progression côté droit de la descente. Problème avec la mèche de 12 qui fore à un diamètre légèrement inférieur aux spits, ce qui impose de finir l’alésage au tamponnoir. Même problème avec une deuxième mèche, ce qui déporterait le hic côté spits …La corde de progression du groupe victime est également déplacée à droite en utilisant un AN et un des nouveaux spits, ce qui permet de laisser la place libre aux cordes de traction et d’assurance, limitant ainsi le risque d’emmêlement des cordes.
Le projet d’installer une tyrolienne est rapidement abandonné en raison de la faible hauteur de plafond. Un balancier traditionnel aurait pu faire l’affaire, mais la présence d’un moto-corde emporte finalement l’adhésion, vu qu’il est là et que ce sera probablement plus vidéogénique.Avantage : moins d’effort à fournirInconvénients : il faut le laisser à l’extérieur de la cavité en raison des gaz d’échappement, il est impératif d’ajouter une corde d’assurance et il sera nécessaire d’être plus vigilent à l’écoute des consignes en raison du bruit du moteur. D’ailleurs, Benoit sera positionné en haut du plan incliné afin de relayer les commandements si besoin.
Alain, habitué à gérer la bête motorisée, se charge de son installation avec un ancrage largable fixé aux barreaux de la grille, suivi par une poulie largable de déviation à l’entrée de la cavité. Il sera secondé par Albert qui gèrera la corde d’assurance.
Une poulie de déviation largable est installée en plafond à mi-pente par Anto et JBG, elle permettra d’éviter un frottement au niveau d’un petit ressaut. JBG y sera posté pour la gérer.
Le point délicat du parcours se situe au resserrement de la galerie au niveau d’un ressaut. Un frottement en plafond en bas du ressaut sera géré par Eric à l’aide d’une simple poulie montée en déviation humaine.
Un petit briefing d’explication de cet atelier inhabituel sera effectué avant la montée de la civière. Celle-ci sera donc tractée par le moto-corde mais devra être accompagnée par des porteurs. Anto sera aux commandes et gérera le SPL.Le ressaut dans le passage étroit sera finalement franchi sans difficulté, le reste de la montée sera cadencé par les arrêts imposés par les blocs rocheux nécessitant un relevage de la civière.La deuxième difficulté sera au niveau de la transition entre la section verticale et la partie horizontale de sortie. Une petite traction verticale et manuelle de la civière lui permettra de franchir le rebord tout en larguant la poulie de déviation.
La victime est enfin dehors où de bons sandwichs attendent, prêts à être engloutis par toutes les équipes. Il est 17h15, un seul quart d’heure de retard par rapport aux prévisions.
Bilan et perspectivesCet atelier était peut-être le plus technique mais probablement pas le plus difficile physiquement. Si un exercice est de nouveau programmé dans cette cavité il serait intéressant d’équiper ce plan incliné entièrement en technique SSF avec balancier puis reprise sur mini contrepoids, la civière pourrait ainsi être entièrement accompagnée jusqu’à l’extérieur du périmètre grillagé.JCL
Portage
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 11 juin 2023Spéléo, entrainementFalaise A Tozza, Patrimonio
ParticipantsITP : Michèle C., Wanda C., Amal D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Rémi R., Yorick S., Franck Z.Les toutounettes : Naïca et Nala
Photos
Il était prévu le gouffre de San Nicolao, mais le niveau d’eau du Buccatoggio aurait pu poser problème pour le traverser, une journée falaise est alors décidée avant les fortes chaleurs estivales qui peinent à s’installer.
On a tellement perdu l’habitude de faire de la falaise qu’on a oublié de prendre les sangles. L’adaptation étant une des nécessaires qualités du spéléo, on se débrouille en piochant dans le matériel perso. Qui une cordelette, qui une sangle,qui des bouts de Dyneema, finalement est-il utile d’apporter des sangles 🙂
Benoit se lance dans l’équipement de la voie Pieds à terre sous le contrôle d’Henri-Pierre, Franck se charge de la voie des Oliviers, Eric de celle du Dièdre 2 et JC du Dièdre 1. Le projet pour ce dernier : refaire le scellement de la déviation “Tozza”. En effet, celle-ci avait avait été réalisée au ciment prompt et celui-ci s’est peu à peu effrité. Une bonne heure plus tard c’est re-scellé avec une réside bi-composent, après un bon curetage du trou au burin.
Un autre thème du jour, le passage de nœud et la conversion. Franchi et réalisé avec plus ou moins de facilité.
Pique-nique traditionnel avec grillades à l’ombre de l’olivier et sous une petite brise rafraichissante.
Reprise des activités, arrivée tardive de Yorick qui a tout juste de temps de faire une descente et une montée avec un déséquipement ultra rapide de la voie des Oliviers, normal quand on laisse les plaquettes en place 😕 Franck est obligé de tout remettre en place et de déséquiper complètement.
Retour au local et rangement du matos.
JCL
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Jean-Noël D.AutresSamedi 10 juin 2023
Spéléo, vernissage livre photos
Gouffre géant de Cabrespine, Cabrespine (11)
Participants
ITP, Spéléo Corbières Minervois, Gruissan Spéléo Project : Jean-Noël D.
ITP : Véronique M.
Gente canine : Bosco
Clubs présents : Membres du CDS 11
Élus locaux : maires, Conseil général Aude et représentants région Occitanie
Photos
Invitation lancée par le CDS 11 à tous ses membres pour participer au vernissage du Livre de photos de Philippe Crochet et Annie Guiraud sur le gouffre de Cabrespine. Magnifique ouvrage – un exemplaire est réservé pour la LISC.
Nous y serons vers 17 heures, le temps de papoter avec Philippe et Annie et de faire mieux connaissance avec le CDS 11. Projet de stage photo, fin 2023 ou début 2024, projet de campagne entomo à la rentrée.
Vers 19 heures une cinquantaine de personnes est présente. Diverses allocutions, présentation de l’ouvrage, puis – ce qui a peut-être motivé certains participants, un excellent apéro dinatoire organisé par Philippe C. le propriétaire du gouffre et membre du GPS.
JND
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Jean-Noël D.SpéléoSamedi 3 juin 2023
Spéléo, travaux de remise en état de cavité
Porche de la Caunhà, Belvis (11)
Participants
ITP, Spéléo Corbières Minervois, Gruissan Spéléo Project : Jean-Noël D.
Gente canine : Bosco et deux autres copains
Clubs présents : Spéléo Corbières Minervois (SCM), Spéléo Club de l’Aude (SCA), Société Spéléologique du Plantaurel (SSP), Spéléo Club MJC Narbonne, Spéléo Club de la Serre de Roquefort-des-Corbières (SCSRC), Gruissan Prospection Spéléologie (GPS).
TPST : 0h15
Photos
Cette fois le CDS 11 mobilise ses forces pour la remise en état du porche de la Caunhà de Belvis. Presque deux heures de route pour environ 120 km, Belvis se situe à la limite de l’Aude et de l’Ariège, à 700 m d’altitude sur le plateau de Sault, riche en cavités dont certaines ont été parcourues en 1995 par un trio de topis (F. Maraval, JND et Bernard Bonnet ).
La grotte de la Caunhà est une grotte préhistorique de premier plan fouillée de 1969 à 1979 par Dominique Sacchi et ses équipes. On y a découvert des vestiges du Magdalénien supérieur et du Châtelperronien (35 000 ans), l’art mobilier y est représenté par une énigmatique gravure d’oiseau sur une côte osseuse. La cavité est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1989.
Défigurée par une construction disgracieuse censée protéger les fouilles préhistoriques, une imposante structure composée de charpente en bois, d’une protection métallique supérieure et de bardages en tôles et en plastique qui avait été construite dans le porche d’entrée. Laissé sans entretien, cet ouvrage menaçait de s’effondrer et constituait un danger, de plus il dégradait l’aspect du site.
Cette opération a été initiée il y deux ans environ par le CDS 11 et avec le soutien et l’adhésion totale de la municipalité du village de Belvis. Les villageois souhaitent mettre en valeur leur village et ses particularités. Le karst en est une et il va être valorisée par la création d’un sentier karstique en plusieurs boucles qui fera découvrir les spécificités du milieu calcaire.
Après plusieurs visites de reconnaissance et d’évaluation du chantier avec la DRAC (un certain Philippe Galant qui est sur tous les fronts de l’archéologie souterraine), le CDS a reçu, en plus du feu vert pour l’exécution, une aide financière importante.
Forte participation et mobilisation du CDS 11, 28 spéléos venus de tout le département se sont donc retrouvés à Belvis. Les spécialistes SSF et les pros cordistes ont fait merveille et en une journée tout était démonté, nettoyé et les déblais stockés au bas de la pente en attendant leur traitement. La municipalité de Belvis nous a chaleureusement accueillis et nous a offert le repas de midi, ainsi que la possibilité d’utiliser la salle le soir pour le repas.
Une fois le chantier terminé, on part visiter avec Jean-Marie le méandre de quelques dizaines de mètres qui se poursuit après le porche. La progression est stoppée par l’effondrement d’une trémie mais aux dires d’anciens il ressortait de l’autre côté du piton calcaire.
Dimanche matin, Philippe Galant est venu se rendre compte du travail effectué et s’est montré très satisfait du résultat et du rendu obtenu. L’étape suivante sera le comblement de la fouille par 30 m3 de gravette, l’étude des moyens les mieux adaptés pour y parvenir est en cours.
La grotte a retrouvé son aspect originel et fera une belle halte et une belle découverte sur le parcours du sentier karstique en cours de création. Les villageois présents sont également très satisfaits de revoir la grotte dans son écrin de verdure.
JND/Chr. Amiel (CDS 11)
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Benoit R.CanyonSamedi 27 Mai 2023Initiation canyonMacini, San-Gavino-di-Fiumorbo
ParticipantsITP : Antoine B., Yorick S., Benoit.R
Cotation : v4 a2 IITPEC : 4h00
Photos
Sortie prévue depuis 3 semaines, il manquait plus qu’une excellente météo pour faire ce Canyon dans la région de Ghisonaccia, entre ces 3 semaines la météo était peu favorable, le week dernier était pluvieux, et, me semble-t-il, qu’il a encore un peu plu dans la semaine, on s’attendait, surtout Antoine, à un canyon avec un beau débit. Grand soleil en ce Samedi, le temps parfait pour cette journée.
Parti de Bastia à 7h30, en ayant récupéré au passage Antoine chez lui, puis, direction Arena pour rejoindre Yorick à l’Otentik (pas de fautes d’orthographe, il s’agit bien du nom de la boulangerie). Yorick nous rejoint, un café et hop top départ pour Ghisonaccia avec la voiture de Yorick.
Arrivé au canyon vers 10h, Antoine reconnait un visage familier sur le parking, il s’agit de Alex accompagné de Luca, membres de Corse Canyon avec 1 initié qui vont faire eux aussi le Ruisseau de Macini, nous entendons tous au loin le débit du Canyon, “Ahhh là il y a du débit !!”
On se met en tenue légère (torse-nue, short), parti pour une marche d’approche de 30-45 min.
Arrivé sur site, on se change, on voit le débit d’eau, Antoine visiblement ravi, Yorick aussi, moi dans ma tête ( “”””heuu je ne sais pas c’est ma première ????”””), Antoine équipe la première descente de 20 mètres (je crois), Yorick descend en premier, ensuite moi accompagné de près par Antoine pour m’assurer. L’eau était fraîche, mais ça allait avec les combinaisons :).
Ensuite de la progression aquatique, quelques sauts, au nombre de deux sur le passage avant la descente du C50,
Antoine installe la main courante afin que Yorick et moi puissions le rejoindre au niveau de la C50 pour descendre, Antoine équipe la ligne et Yorick descend en premier avec l’autre moitié de corde pour descendre à deux, Antoine m’accompagne de nouveau, la vue de la chute d’eau contre la paroi est génial, on se prend une belle douche, la descente s’est faite tranquillement, histoire de prendre bien mes repères et apprécier la vue, malgré ma petite crispation sur la descente.
Après la C50, de la progression et des toboggans, au nombre de 2 aussi, j’ai malheureusement pris avec la GoPro que le premier et pas le second (oublie).
Passage de la C12 (je crois) avec au choix, soit descente en rappel, soit en saut, n’étant pas trop fan des sauts (ça me va 5 min ????) je descends en rappel, Antoine et Yorick feront le saut.
Et enfin pour terminer la C30, Yorick descend, Antoine m’accompagne, La fatigue se ressentait de mon côté, en descendant je me mets trop sur la droite, la corde glissa dans le creux entre la plaque de plastique et un rocher, je devais me mettre en appui pour relâcher la tension pour qu’Antoine puisse remettre la corde en place, cela a été un peu éprouvant pour lui, mais il a pu remettre la corde en place. Nous poursuivons la descente, vers le 1/4 restant de la descente, je me fait entraîner par la chute d’eau comme un balancier dans un pendule (prends toi la dose d’adrénaline ????) plus de peur que mal, enfin mon casque s’en souviendra je pense.
Et enfin encore une petite marche de progression pour finir au parking, discuter (enfin plutôt Antoine et Yorick) avec les membres de Corse Canyon, moi j’étais plutôt exténué et me suis mis en retrait. S’en est suivi du pic-nic de fin sous une bouteille de vin rouge, charcutaille fêtant d’une certaine manière cette journée.
En résumé, très certainement une excellente journée pour Antoine et Yorick, pour ma part, peu à l’aise avec l’équipement, notamment les chaussures, mais oublié avec les parties aquatiques j’ai quand même bien apprécié ????
Benoit.R
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Jean-Claude L. M.SpéléoMercredi 24 mai 2023Spéléo, visite – Grotte de Sapara, CastiglioneSpéléo, prospection en VTT – ruisseau de l’Oia, Prato-di-Giovellina
ParticipantsITP : Michaël D., Jean-Claude L. M.Accompagnateur : Pierre P.Indicateur : Jean-Louis F.
TPST : 0h45PhotosTrace
Lors de la randonnée du premier mai entre le tribunal et la préfecture une info recueillie lors d’une discussion avec un ancien collègue des PTT vététiste avait titillé l’esprit spéléo-centré de JC : un beau four à chaux était visible en bordure d’un chemin plongeant dans la vallée de l’Oia, commune de Prato-di-Giovellina. Qui dit four à chaux dit calcaire, une consultation de la carte géologique révélait une minuscule tache de calcaire à cet endroit. Il n’en fallait pas plus pour motiver une sortie alliant VTT et spéléo.
Départ du lieu-dit Suarella, les véhicules sont laissés à l’ombre au bord du ruisseau de Bornalinco. Notre indicateur Jean-Louis avait un autre projet pour cette journée, il est parti à la pêche en amont de ce parking, une truite déjà dans la poche, ça commence bien.
Direction le Croce d’Arbitro par la D18 avec un petit détour par u Mulinu di Ponticelli dont il ne reste que quelques ruines. Après avoir rejoint la route, nous passons devant la grotte de Sapara, il serait impensable de ne pas y jeter nos 6 roues.Une seule chauve-souris en vol aperçue mais non déterminée. Visite également du réseau fermé mais aucun chiro en vue, normal il y a une grille de fermeture ????. Peu d’eau dans les lacs malgré un débit de la rivière extérieure relativement important.Évidemment, on ne peut s’empêcher de filmer nos déambulations en VTT dans la grande galerie, c’est quand même une première en Corse ????
De Croce d’Arbitro un chemin bien tracé descend maintenant en suivant le ruisseau d’Oia. Le four à chaux se situe en milieu de descente à droite du chemin légèrement au-dessus de la rivière. Quelle rivière ? Celle-ci a en effet disparu, elle se perd dans les graviers dès qu’elle entre dans la zone calcaire.La falaise se situe en rive droite, calcaire très dégradé en premier plan, puis bien massif au deuxième plan. Rapide prospection de la base, puis montée par la gauche, suivi du haut et descente par la droite, pas de cavité découverte. Des enclos ont été aménagés en profitant des parois rocheuses ainsi qu’un petit cagil entier.La descente continue toujours en suivant Pierre qui pourrait faire ce parcours les yeux fermés et retour aux véhicules pour un pique-nique allégé. Jean-Louis nous rejoint avec toujours une seule truite à son tableau de pêche.
Une visite du Castello di Serravalle, que Micca ne connaissait pas, complètera cette sortie multi-facettes. Coup d’œil également à un autre four à chaux d’une couleur bien ocre en bordure de la D18.
Une bonne mousse à Ponte Leccia et c’est le retour au bercail.
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 7 mai 2023Spéléo, démaquisage et visiteGrotte de Butrone – Sisco
ParticipantsITP : Michèle C., Wanda C., Dominique D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Benoit R.La toutounette : Nala
TPST : 1h00Photos
La grotte de Butrone, ses rivières, ses concrétions, ses bestioles et … son chemin d’accès. Combien de séances à la « Astérix en Corse » a-t-on effectuées sur les 250 mètres qui séparent la piste de la grotte ? Les comptes-rendus regorgent de ces épiques et piquantes scènes où on voit un topi émerger à peine des frondaisons une machette ou un sécateur à la main !
La dernière grande séance de démaquisage remonte à début 2018, depuis seuls quelques rafraichissements ont eu lieu. Une nouvelle journée débroussaillement est décidée avant les fortes chaleurs.
Notre contact local, ancien boucher de son état, informé de notre projet, nous a prévenus que la piste s’était dégradée et que le chemin était bien bouché, c’est ce que nous constatons en arrivant sur les lieux.
Début des hostilités peu après 10h. Nous nous répartissons les outils, Micca en tête avec sa grosse débroussailleuse, Dumè avec celle du club. La tronçonneuse peinera avec sa chaine qui nécessitera un aiguisage et qui semble avoir une lubrification aléatoire.
Le chemin retrouve finalement assez rapidement une largeur raisonnable. L’aghia est également dégagée et JC s’attaque maintenant au mur de salsepareilles qui bouche le passage vers la perte. Une muraille plutôt de 3 ou 4 mètres de profondeur. Une bonne heure plus tard c’est dégagé, le reste du chemin est relativement correct et la perte est atteinte, il n’est que 13h30.La rivière est pratiquement à sec, on entend vaguement un filet d’eau s’engouffrer dans le trou supérieur.
Micca et Benoit, devant partir plus tôt, ont déjà visité la grotte, ils nous quittent juste avant les agapes mais JN les remplace. Ces dernières permettent de nous requinquer avant de visiter à notre tour la cavité.
Recherche de bestioles, pas de chauve-souris mais les traditionnelles de Butrone sont repérées et photographiées. A noter un trouple composé d’un palpigrade, d’un collembole et d‘un minuscule acarien jaune repéré par Wanda dans un gour de la salle du Poulain.
Le réseau actif est très passif en cette période de sécheresse précoce, un petit filet d’eau coule à peine et aucun niphargus n’est observé.
Retour à l’extérieur, aux véhicules et finalement au local pour ranger le matos, en nous promettant, comme d’habitude, d’y revenir tous les ans pour faire une coupe d’entretien.
JCL
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Henri-Pierre F.SpéléoDimanche 23 avril 2023Spéléo et urbex – visite, prospection, désob, chiro, histoire, botaniqueMontebello, Paese Vecchiu, Blockhaus Teghime, galeries Fort Lacroix, Grotta Gradiccia – Bastia
ParticipantsITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Marie Pierre R.La toutounette : Nala
TPST : 1h00Photos
Journée chargée au programme. Pas moins de 7 objectifs fixés :
1/ Prospection et désobstruction site de Montebello2/ visite du village abandonné de Paese Vecchiu3/ Visite des blockhaus de Teghime4/ bilan des orchidées de la carrière de Barbaggio5/ Mesures de la longueur des mines d’eau de Fort Lacroix6/ Visites et mesures de longueur des Galeries du Fort Lacroix7/ Visite de la grotte de la Gradiccia
On se retrouve donc au local à 9 heures autour de la machine à café.
1/ Direction le village abandonné de Paese Vechju. Jean-Claude a parcouru le chemin en VTT la semaine précédente. On laisse la voiture de Marie Pierre en aval du village au bord de la route de Saint Florent et on rejoint la piste de départ 1km ½ plus loin un peu avant la fontaine du Bourreau avec le 4×4 de HP.
Marche jusqu’au site de Montebello. JC y a découvert dans une doline un trou obturé par une roue et une jante de voiture. Désobstruction au pied de biche. Départ de galerie qui s’amenuise en un petit goulet de 30 cm de diamètre au bout d’un mètre mais ça ne souffle pas. Prospection des alentours calcaires. Visite du « Dolmen » voisin.
2/ On rejoint le village médiéval de Paese Vecchio ou Cotone (Cutone) ou Paese Grecu. Le village était constitué d’un mini castel et d’une dizaine de maisons en pierres sèches à 1 étage, recouvertes de lauzes de Ligurie avec charpentes en bois, actuellement ruinées, entourées d’un rempart. Daniel Istria y a effectué une série de sondages en 1993. Il y avait retrouvé 3 pièces génoises, des poteries amiantées de production locale, des tessons de céramique pisanes ou ligures, des pointes de flèches. Le Castellu aurait été construit avec ceux de Ville de Pietrabugno et de Montebellu par le seigneur d’Asco Ortofossano, Seigneur balanéen, opposé au Seigneur de Furiani et abandonné vers le milieu du 14ème siècle, peut être détruit sur ordonnance de Gènes.
Istria avait recommandé des fouilles plus approfondies qui n’ont jamais été réalisées.
Après visite on descend à la route par un sentier marqué en bleu et blanc au milieu du maquis sur 250 mètres. Et là Alberte-Marie-Pierre s’aperçoit qu’elle a oublié ses clefs de sa voiture dans le 4×4 du haut ! Heureusement une jeune dame s’arrête et remonte HP au départ ; celui-ci redescend chercher les 3 autres.
3/ Piquenique à Teghime. Les goumiers du 2ème Régiment de Tabors Marocains et les résistants corses y ont livré le 2 octobre 1943 une furieuse bataille contre les Allemands de la 16ème Panzer grenadier Division Reichfürher SS. Bizarrement la fortification de Teghime qui aurait interdit l’approche de Bastia par l’arrière et le contrôle des hauteurs n’a jamais été réalisée ni par les Génois ni par les Français. Un poste optique permettant d’établir des liaisons optiques entre le Pigno et Nice a été construit en 1872. Le petit bâtiment voisin du mémorial est une station de liaison radio en ondes métriques avec le continent bâti dans les années trente. Le bâtiment tagué de graffiti anti français juste avant le col est un casernement associé au poste radio-électrique appartenant à la ligne Maginot. Les Italiens, plus malins y ont construit 5 ouvrages de défense, le premier se situant au niveau du carrefour route de St Florent/route d’Oletta.
On prend un chemin bien entretenu qui part vers le Nord un peu avant le col. Un bunker individuel est rejoint en aval de ce chemin par une petite sente. Il est constitué d’une terrasse permettant un balayage semi-circulaire à la mitrailleuse avec à l’arrière une salle bétonnée. Plus haut on découvre un autre bunker individuel puis sur un plateau une réserve de munitions. Retour au point de départ en rejoignant la route du Pino puis la piste de l’aller.
4/ Descente vers Bastia. On s’arrête à la carrière de Barbaggio. Les environs de Teghime constituent un spot internationalement connu à Orchidées. On découvre quelques Ophrys Incubacea et Morisii. Cette année les orchidées sont en retard et peu nombreuses pour l’instant. Sécheresse ?ACMO Corsica
5/ Arrêt suivant : les Mines d’eau de Fort Lacroix : 2 galeries au bord d’un ruisseau, un peu plus bas que la maison en T. Le lieu est appelé Fort Lacroix sur la carte IGN sûrement par erreur. L’une, ennoyée, n’est pas accessible sans équipement. L’autre est mesurée au laser-mètre : 43 mètres. Deux petits rhinos y dorment paisiblement.
6/ les galeries du Fort Lacroix : celui-ci faisait partie des 4 fortins construits par les Génois entre 1747 et 1761 avec les Forts Monserato , San Gaetano, Straforello (dit aussi Recipello ou Luiggi) pour défendre Bastia. Le fort Lacroix génois disparaitra en 1888 lors de la construction de 2 batteries chargées de protéger le port et le Sud de la ville. Elles ont été désarmées en 1918 et seuls deux canons de 95 mm y restent pour défendre la rade de Bastia en 1939. Les bâtiments ont été abandonnées dans les années 80. Deux galeries de stockage de munitions persistent.
On commence par la galerie inférieure en bordure de la montée Filippina. L’entrée est encombrée de détritus de toutes sortes, rançon de l’urbex ; après une chicane, la galerie se prolonge sur une quarantaine de mètres avec des salles latérales. Six petits rhinos comptabilisés.On retrouve par un chemin qui mène à la résidence des Torettes, le parapet bétonné voisin de l’entrée du puits monte-charges.
L’accès à la batterie supérieure est clôturé. Un chantier de création de parc urbain est en cours. On escalade un petit muret et nous voilà en place. La galerie supérieure d’accès aux magasins de poudre est plus grande, 87 mètres de longueur. Elle se termine par un puits avec des barreaux obturé à son sommet. Un seul petit rhino.Le bâtiment du plateau supérieur a été détruit et remplacé par une terrasse bétonnée. Les 2 paraboles ont été déposées ; seul persiste un grand échafaudage qui a permis de les démonter. Quelques arbres nouvellement plantés agonisent.
7/ On file par la route de Cardo inférieure à la grotte de Gradiccia
Située sous la villa Gradiccia, elle est l’objet d’un projet d’exercice secours. Problème : parquer les voitures ; Marie Pierre et Jean-Claude cherchent à se garer sur le chemin privé qui passe derrière la villa et donne accès à un lotissement. Leur passage provoque l’ire d’un résidant qui nous apostrophe grossièrement. Même le sésame habituel « on est les Topi Pinnuti, on vient compter les chauves-souris » n’agit pas. Après discussion avec JC, il nous abandonne pour aller frapper bobonne. La villa est abandonnée, l’accès à la caverne et l’entrée sont jonchés de détritus. La grotte cependant semble avoir été nettoyée. Des jeunes y font des fêtes. L’entrée en trou de serrure, les spéléothèmes, le plafond lissé par l’écoulement des eaux, le volume de la grotte laisse songeur. Quelle rivière passait là ? Peut-être une grande galerie démarre-t-elle en amont. On peut toujours rêver. Un seul petit rhino.
18h. Fin d’une journée marathon. 8,5km de marche, 13000 pas. Temps passé sous terre : 1heure ?
PHP
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Jean-Claude L. M.SpéléoMercredi 19 avril 2023Spéléo, recherche objet disparuAven des 34, Porcili 5, Porcili 1 – Patrimonio
ParticipantsITP : Michèle C., Éric G., Jean-Claude L. M., Benoit R.
TPST : 2h00Photos
Le raid sur Porcili pour retrouver l’objet disparu a confirmé la disparition de l’objet. Le zoom d’Éric égaré lors de la précédente sortie n’a pas été retrouvé. Ni aux abords de l’entrée de l’aven des 34, ni dans la cavité. Pas trouvé non plus sur les trajets entre l’aven des 34 et Porcili 5, puis Porcili 1, ni sur le chemin de retour.
Du positif quand même pour cette sortie :
Benoit a pu visiter l’aven des 34, c’est ainsi le 12ème humain à le faire 🙂
Nous avons parcouru (Éric et JC) la galerie secondaire qu’avait visitée Michèle le dimanche précédent dans Porcili 5. Celle-ci aboutit sur un balcon qui domine la grande salle parallèle à la galerie principale
On a retrouvé la vraie entrée de Porcili 1 et on l’a visitée après avoir hésité sur le cheminement à emprunter pour y descendre. En effet, une fois passé l’entrée, on aboutit directement face à 2 ressauts nécessitant une corde. En fait, il faut contourner ceux-ci par la droite et la désescalade devient possible. Un grand rhino observé
Enfin, on a pu échanger quelques mots avec le propriétaire du domaine et préciser quelques points. L’oncle de celui-ci se nommait Antoine Giovannetti, c’est lui qui avait indiqué à JC en 1995 l’endroit où se situe le(s) gouffre(s) où les cailloux tombent, tombent, tombent… C’est également le réalisateur de l’église de Patrimonio en miniature visible depuis la D81.L’exploitation agricole est mise en sommeil en raison de la diminution des ressources en eau. Le manque de chutes de neige des précédents hivers ne permet plus la pérennité des sources.Pas de souci pour y retourner avec éventuellement la possibilité de nous ouvrir le portail.
A noter, une surprise à l’aller peu après le début la piste, une touriste franc-comtoise en train de plier sa tente plantée au milieu du passage. Une petite discussion s’engage (prout) elle a fait étape dans son tour de la Corse en vélo et en solitaire (prout) prochaine étape les Agriates !
Retour au local vers 15h30, sans avoir mangé…JCL
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Eric G.SpéléoDimanche 16 avril 2023Spéléo, visite, premièreAven des 34, Porcili 5 – Patrimonio
ParticipantsITP : Michèle C., Wanda C., Eric G., Jean-Claude L. M., Noël R., Marie Pierre R.Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 3h00 + 2h00Photos
Une montre, un gobelet, un zoom 18-42, une cigarette électronique, quelque fois le chemin, beaucoup d’objets ont été perdus sur cette sortie, certains retrouvés mais pas tous mais c’est surtout par ce qu’on y a découvert que cette sortie fut mémorable. En fait la sortie elle-même a failli se perdre. C’est au détour d’une innocente question de Wanda vendredi : “pas de sortie ce week-end ?” que le club, aidé par JC, a retrouvé son allant d’antan. Notre stakhanoviste cycliste avait repéré son coup la semaine précédente, il suffisait de se bouger.
La saison, encore douce, permet des rendez-vous tardifs, 8h30 au club pour un départ rando vers 11h30, en été cela n’aurait pas pardonné.La marche d’approche débute sur la piste d’une ancienne exploitation maraichère vaincue sans doute par la rareté de l’eau, on aura l’occasion de le vérifier.Il ne m’est pas coutumier d’apprécier les chasseurs mais ce sont sans doute eux qui ont débroussaillé le sentier, pour dieu sait quel sombre dessein. Il faut reconnaitre que l’épopée maquisarde annoncée par JC n’a débuté qu’après l’épaulement final à quelques dizaines de mètres (verticaux) du but, qui furent quand même épiques et piquants.
Première perte : Eric manque de piétiner une montre connectée, JC n’a pas remarqué le gain de poids dans la montée. C’est à peu prés à ce moment que les chemins de chacun divergent, chacun ayant son idée du chemin, seuls les sangliers débroussaillent par ici.
11h40 c’est l’aven des 34 qui se révèle le premier, JC et Nono équipent, Jean-Yves commente, Eric prépare le matériel photo : on doit quand même rentabiliser la formation. Deuxième perte , mais il ne le sait pas encore, c’est à l’occasion du choix d’un grand angle que disparait sans doute le zoom.
L’explo débute par une petite antichambre où la lumière et les commentaires de JY diffusent, le terrain est composé de blocs empilés, puis c’est le seul puits de la cavité, un P13 aux amarrages naturels. JC s’y colle, Nono second assure le transfert du protège-corde, faute de pouvoir poser une dev propre. Nous sommes au milieu d’une grande fracture, au bas du puits on part sur un long plan incliné qui glisse sous les pas. Les parois sont effectivement d’un bel ocre-rouge, pas de concrétion. Le sol est lui d’un gris-vert qui contraste. Eric qui pense que la couleur n’est qu’une pellicule de dégradation, recouvrant la pierre, tente de casser un des gros blocs est vite réfréné par Marie Pierre, que les veines blanches dans la serpentinite inquiètent. Le plan incliné remonte ensuite par une série de blocs coincés qui donnent l’occasion de quelques contorsions suivant que l’on passe dessus ou dessous. En fin de cavité Wanda toujours à la recherche de faune cavernicole découvre dans un minuscule écoulement un microscopique point blanc mobile, un arachnide. Elle est la seule à voir ses pattes. A la remonté, tentative de photos au flash, hélas les quelques tentatives auront raison des piles des appareils, toutefois la perte de patience des modèles était proche. Remontées sous le puits on repart rapidement vers l’autre branche de la fracture qui nous mène à un amoncellement d’os. La grosse question de la rando restera mais que sont-elles aller faire ici. on trouve quand même une stalactite (5 cm), dont la blancheur contraste.
Au sortir de la cavité, Jean-Yves qui a n’a pas trainé dans la grotte revient annoncer la découverte d’une autre entrée qui ne semble pas être une de celles connues, malgré la faim qui commence à tenailler, il est 16 h, direction l’inconnu.
C’est effectivement une nouvelle cavité, pour le nom rien d’original ce sera Porcili 5. Un ilot de pierres émergeant de la végétation touffue, plusieurs entrées donnent sur ce qui pourrait presque être un abri néolithique, au fond de celle-ci un espace entre blocs donne accès à un nouveau réseau, Michèle qui a déjà exploré elle aussi nous indique qu’un autre accès ouvre sur un grand vide.
L’exaltation des premières gagne le groupe, on s’assure plus ou moins sur des AN, qui restent ce qu’ils sont et l’on descend une série de ressauts entre plans inclinés plus ou moins stables. Le groupe descendra sur une trentaine de mètres, c’est ce que l’on m’a raconté car vaincu par une fringale et une pile moribonde je rejoins l’équipe qui n’a pas poursuivi. Une heure plus tard l’équipe remonte avec le visage des grandes premières, c’est un nouveau trou…
On profitera de la descente pour retrouver Porcili 1 ou JC nostalgique s’assoit là où il fut il y a quelques années. Nostalgie, car ce qui était dans ses souvenirs un belle entrée verticale semble être maintenant comblée.
Arrivée aux voitures, il est un peu tard pour les grillades 19 h mais pas pour un casse-croute et un vin d’honneur de la découverte. Retour assez tardif au club. Il faut y retourner, pas pour le zoom, une seconde visite express mercredi ne permettra pas de le retrouver mais il Y a des topos à faire.
Eric G.
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Jean-Noël D.SpéléoSamedi 15 avril 2023
Exercice Spéléo Secours du CDS 11
Trassanel, Aude
Participants
ITP, Spéléo Corbières Minervois, Gruissan Spéléo Project : Jean-Noël D.
CDS 11 : Spéléo Corbières Minervois (SCM), Spéléo Club de l’Aude (SCA), Société Spéléologique du Plantaurel (SSP), Spéléo Club MJC Narbonne, Spéléo Club de la Serre de Roquefort-des-Corbières (SCSRC), Gruissan Prospection Spéléologie (GPS).
SDIS de l’Aude : Cdt Philippe F.
TPST : 3h00
Photos
Après une sortie désob’ (l’activité principale des clubs locaux) je suis contacté par mon ami Dominique, médecin et même club pour participer à l’exercice secours du CDS 11. Ce sera une journée d’entraînement ASV, TRANS et Gestion. RDV dans les locaux de la base spéléologique de Trassanel à 40 km de mon domicile. Le gouffre de Trassanel (un -177 sur 4 niveaux s’ouvre à quelques centaines de mètres de la base). Cela n’a pas le charme de Ghisoni mais quand même plus facile d’accès et bien équipé pour les formations et les agapes.
L’objectif de la journée est de réaliser trois entraînements distincts dans la matinée puis se retrouver l’après-midi pour réaliser un démarrage secours et mettre en application l’entraînement du matin. Un entraînement ASV pour maintenir les acquis et améliorer l’organisation. Mais aussi faire découvrir aux équipiers du SSF 11 d’acquérir une polyvalence. Un entraînement TRANSmission dans le même but. Former une équipe SSF à la réalisation de la pose de moyens de communication sous terre et entre la surface et sous terre. Une formation et un entrainement gestion avec le logiciel GIDS afin d’améliorer la gestion d’un secours surtout au démarrage.
Moyens engagés
Afin d’effectuer cet exercice secours, il a été utilisé les lots de communication, les lots des kits ASV, la civière Petzl ainsi que la civière en dur du SDIS. Ce matériel a été transporté par des véhicules pompiers de la caserne de Sainte-Colombe-sur-l’Hers et de Carcassonne.
Les participants sont venus avec leurs véhicules personnels et ont apporté leur repas. Chacun avait son matériel personnel (baudrier, casque, combinaison…).
La partie de la cavité utilisée durant l’après-midi étant équipée en fixe, les moyens de progression du SSF 11 n’ont pas été utilisés.
Déroulement de la journée
Accueil commun et présentation de la journée.
Entraînement et formation ASV du matin : présentation du lot ASV, inventaires des kits et manipulation du matériel, test de la mise en place de la doudoune. Découverte de la « pieuvre » qui permet de réchauffer la victime durant son transport.
Entraînement et Formation Transmission du matin
Présentation de l’importance de la communication sous terre et des différents outils utilisés au SSF 11. Présentation du lot mis à disposition dans les caisses. Tests des différents appareils et essai de transmission de message reçu fort et clair. Mise en place du TPS en extérieur avec passage de messages.
Entraînement démarrage d’un secours après-midi
Après un bon petit pique-nique convivial, on démarre un exercice secours. Un spéléo a fait une chute dans un trou improbable, il ne peut plus bouger.
Inscription des secouristes au PC et à 14 h 30 envoi de la première équipe TRANS et de la régulation. L’ASV, dont je fais partie) suivra à 14 h 45.
Pendant que les Trans installe le filaire, l’équipe ASV « fonce » chercher la victime. Le lieu de l’accident se situe dans le niveau II de Trassanel. On y accède par un plan incliné d’une vingtaine de mètres équipé en fixe, ce sera l’occasion de faire un peu spéléo alpine. On progresse ensuite sur une centaine de mètres au milieu des concrétions, gours et bauges.
Océane, notre chef d’équipe (sapeur pompier par ailleurs) tombe sur une semelle de chaussure qui sort d’un trou… Premier bilan réalisé par les deux médecins Dominique et moi-même. La victime est dans un sale état, luxation de l’épaule, suspicion de fracture du genou. Son abord est délicat, soit par une chatière assez étroite (pour moi), soit par le haut du conduit vertical au fond duquel il est tombé. Le bilan est transmis très rapidement au PC, pendant que l’équipe d’EVAC monte le point chaud. Essai de l’installation du TPS inutile car le filaire est déjà là pour passer le bilan.
45 mn pour sortir le blessé de son trou et le transporter dans le point chaud avec le brancard souple. Je suis désigné pour veiller sur les constantes du blessé. Le point chaud n’est pas bien haut et la position un peu contraignante pour les lombaires, cela me vaudra d’être un peu coincé par la suite.
Il n’y aura pas d’évacuation de la civière. La manip’ s’arrêtera au point chaud. Débrellage de la victime et rangement du matos dans les kits.
Remontée du plan incliné et sortie des équipes à 17 h 30. Sur le sentier de retour, heureusement en descente, le lumbago se ressent, direction la voiture pour un Doliprane°, j’en oublie de me faire inscrire comme sortant par la régul’ et je me fait « remonter les bretelles » par la responsable ASV (qui ne savait pas que j’étais coincé mais cela la fiche mal pour le coordonnateur du Pôle Santé Secours !).
Regroupement à la base pour le rangement et reconditionnement du matériel. Bilan de la journée avec beaucoup de retours enrichissants pour compléter la formation et le matériel utilisé.
Conclusion
Une journée d’entraînement en commun avec le GRIMP réussi avec succès. Le CDS 11 espère avoir les équipiers GRIMP (ISS) de nouveau sous terre avec eux pour renforcer les équipes ASV et Trans dès 2023.
Une belle motivation des personnes présentes et un échange très riche qui permet d’améliorer le démarrage d’un secours.
L’efficacité des équipiers ASV auprès de la victime
Une installation des communications en cours d’amélioration
Une régulation qui est un point central dans la communication
L’équipe gestion s’agrandit.
JND, Nadège Mariot (CTDSA SSF 11)
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itpCanyonSamedi 15 avril 2023
Canyon, perfectionnement
Carcheto Vadone, Canavaggia
Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Franck Z.
Température de l’eau : fraîche
Météo : soleil le matin, puis 2 min de grêle au milieu du canyon et pluie à l’arrivée à la voiture.
Canyon pour préparation de la formation initiateur de Franck.
Anto récupère Mumu à Furiani à 8h puis on se retrouve avec Franck au PN4.
Nous voilà partis avec les 2 voitures pour une première pause au Carré d’As à Ponte Leccia.
Sur la route du canyon, nous déposons une voiture à l’arrivée du canyon puis après 11 km avec le 4×4, dont une partie sur la piste, nous arrivons au point de départ pour la marche d’approche.
Marche d’approche 1h15 sur un sentier en courbe de niveau. Sur la fin, un peu d’orientation est nécessaire pour rejoindre la rivière à travers le maquis.
Début du canyon : 11h
Se succède une C30 avec une jolie queue de cheval avec un amarrage merdique rive gauche, une C25, une C27 où Anto réalise le même exploit qu’avec JM : il équipe Mumu sur le brin du nœud… qui a glissé… mais Anto a encore des reflexes et a attrapé les 2 cordes pour stopper la chute…
Tout va bien !
Une C13 nous emmène au point génois où le Carcheto devient le Vadone.
S’enchaîne ensuite 2 C10 et 2 C25 pour arriver sur la C40.
Après la dernière C20 une longue longue et longue marche en bloc entrecoupée d’une petite C12 sur amarrage naturelle.
Sinon canyon super joli et sympa.
Arrivés à la voiture à 17h30… La pluie nous rince et nous nous abritons sous un petit abri aménagé d’une table à la sortie du village de Costa Roda où nous nous sustentons… Mais ce n’est pas fini !!
Il faut aller récupérer le 4×4.
Franck et Mumu montent en courant … au début de l’ascension 😉
Voiture récupérée c’est reparti pour Biguglia.
Quelques courbatures… le lendemain !!!
Anto/Mumu
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Jean-Claude L. M.SpéléoMercredi 12 avril 2023
Spéléo, prospection
Hauteurs de Bastia
Participant
Jean-Claude L. M.
Trace
Photos
Sortie mixte VTT-spéléo.
Départ à proximité du local, première étape la maison du Bourreau, Boia en corse, afin d’étudier les possibilités pour rejoindre la falaise d’entrainement du même nom (son premier nom était falaise du Perf). Coïncidence, la bergère est là, elle arrose tranquillement une plantation avec un mince jet d’eau, la fontaine du … Bourreau est quasiment tarie et nous ne sommes que mi-avril. L’accès est toujours compliqué depuis la pose de la clôture, obligation de passer par la bergerie en la contournement par la gauche. Pas de soucis pour la bergère mais là où ça se corse c’est qu’un gros patou garde les chèvres maintenant, et il les garde attentivement ! Dommage pour les membres du club qui ne connaissent pas ce haut lieu d’entrainement de la spéléologie insulaire, ils se contenteront des comptes-rendus http://topipinnuti.free.fr/cr_bastia.htm.
Deuxième étape le petit mamelon de cipolin de Monte Bello. Prospection des alentours et du sommet sur lequel un gros bloc et deux piliers forment un improbable pont rocheux, un dolmen naturel. Une mini doline en partie bouchée par des jantes pose question, un boyau sans courant d’air s’enfonce sur un bon mètre. Impossible d’enlever les jantes, mériterait un retour mieux outillé. Des coulées de calcite sont également visibles sur une petite paroi rocheuse avec au pied un petit trou concrétionné.
Visite plus loin du village médiéval abandonné de Paese Vecchiu, pas facile en VTT …
Il ne reste que les murs mais on devine les petites ruelles serpentant entre les maisons blotties les unes aux autres. Site surprenant aux portes de Bastia.
Infos :
https://journals.openedition.org/adlfi/23107
https://www.corsematin.com/articles/quel-destin-pour-paese-vechju-18913
Poursuite de la descente par une piste DFCI qui démarre juste avant le nouveau cimetière et coup d’œil en passant à un autre petit mamelon calcaire qui sert de support à une antenne du réseau téléphonique. Comme indiqué sur Infoterre, le cipolin est bien présent mais en strates peu épaisses.
Retour à Montesoro après une sympathique virée péri-bastiaise.
JCL
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Jean-Noël D.SpéléoJeudi 30 mars 2023Spéléo, aménagement cavitéAven du Ruisseau de Castanviels (ou Gouffre de Balbonne) — Castanviels (Caunes Minervois 11)
ParticipantsITP/Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.Spéléo Corbières Minervois : Christian A. (Kinou, le président), Dominique B., Jean-Luc, André, Laurent
TPST : 1h30
Photos
Changement de paysage spéléo. Le CDS de l’Aude regroupe 6 clubs pour environ 150 spéléos. La pratique du canyonisme semble minoritaire. Vu la densité de cavités au kilomètre carré ce n’est pas étonnant. Au moins 61 cavités de plus de 100 m, notre Ghisoni à -117 m arriverait en 43e position…Je n’arrivais pas en terre inconnue, ayant eu l’occasion en 1995 d’y faire quelques sorties avec Francis, puis en 2013 lors des Journées de la Commission Médicale, puis en 2018 avec un confrère Jean-Marie résidant local. Ma première inscription à un club local fut justement celui de Jean-Marie, le Gruissan Prospection Spéléo (GPS !) mais l’organisation des sorties était plutôt aléatoire… Jean-Marie étant parti deux mois en Thaïlande et Laos, pas de nouvelles de leur groupe WhatsApp. L’appel des profondeurs se faisant sentir depuis mon installation définitive le 15 mars, j’ai pris contact avec un autre confrère Dominique, membre de la CoMed et inscrit dans un autre club, le Spéléo Corbières Minervois (SCM) qui semblait plus dynamique. Cela n’a pas manqué, huit jours après une sortie était programmée en semaine – ils ont pas mal de retraités aussi…Au programme, évacuer des déblais de désobstruction vers moins 30 m dans le Gouffre de Balbonne, sixième cavité du département (-275 m pour 2 000 m de développement).Suite aux trombes d’eau qui se sont abattues sur l’Aude en novembre 1999 (grosses destructions avec plus de 25 morts). Le secteur de Castanviels a vécu l’apocalypse (au moins 600 mm d’eau en moins de 24 heures. Tous les vallons crachent des torrents, pistes et routes sont emportées, le hameau est coupé du reste du monde. Quelques mois plus tard, Michel R. et Joël D., membres du SCM, repèrent une petite fissure sur le flanc deux mètres au-dessus du lit du ruisseau d’où sort un courant d’air. Le trou était jusqu’alors recouvert d’alluvions et de terre. Depuis ce fut une longue liste de sorties de désobstruction. Les trente premiers mètres se développent dans une trémie qui a nécessité de multiples consolidations par étais, planches… Puis une série de puits amène dans du grand volume, de grandes galeries avec des plans inclinés en montagnes russes. On m’a parlé de zones riches en aragonites, comme beaucoup de cavités de la région.Rendez-vous face à une cave viticole – il y en a une par village ! – et covoiturage par une piste forestière de quelques kilomètres vers le hameau perdu de Castanviels, un bout du monde comme on les connait bien en Corse. Nous serons six, mon ami Dominique – même âge canonique que moi -, Christian dit Kinou le président du SCM et trois nouveaux adhérents : André ancien spéléo, apiculteur, chasseur et qui se remet à la pratique mais avec parcimonie devant être opéré prochainement de l’épaule ; Laurent et Jean Luc, spéléo nîmois, se remettant aussi à la pratique – tous deux plutôt quarantenaire. Stationnement en bord de route et par une sente forestière longeant le ruisseau de Balbonne on accède au lit à sec que l’on remonte sur une trentaine de mètres. La température est clémente, le ciel bien bleu et nous nous engageons vers 10 h 45 dans la cavité. L’entrée se trouve en rive gauche à environ deux mètres de haut facilement accessible. Une fente de 50 cm de large et deux mètres plus bas une porte cadenasse l’entrée. Classique dans la région, de nombreuses cavités ont fait l’objet de pillages de concrétionsDominique m’avait parlé d’un laminoir assez rastèg, je m’y préparais mentalement… mais la semaine précédente avec un collègue, ils avaient pu ouvrir un shunt un peu vertical, ce qui avait occasionné pas mal de blocs à évacuer. Dominique et Kinou partent en éclaireur tandis que les nouveaux découvrent la descente. Succession de ressauts équipés de barres en U, cela ressemble fort au puits de Suterradda.Nos deux éclaireurs purgent les hauts de ressauts avant le deuxième laminoir qui est encombré. Une partie est remontée dans le premier laminoir, le reste descend jusque dans la première salle. La palanquée s’étale sur toute la hauteur. On ne voit pas la suite, un petit stress à chaque fois mais finalement rien de rastèg. Regroupement dans une salle de 4-5 m de diamètre d’où part en faille oblique le premier puits de 55-60 m. Il est équipé mais ce sera pour la prochaine fois, on est descendu sans matos de progression. C’est l’heure de la remontée, pas méchante mais nécessitant pas mal de contorsions.Une heure trente sous terre et on retrouve un grand soleil sous les frondaisons des chênes. Le savoir vivre des spéléos est au rendez-vous. Je découvre avec grand plaisir que nous partageons les mêmes valeurs œnogastronomiques. Le feu est allumé, un speddu fabriqué avec du bois vert et le figatellu importé de Corse est mis à cuire. En attendant la cuisson nous dégustons le minervois apporté par Jean Luc, la terrine cuisinée par André et pour finir ce sera bien entendu le café apporté par Kinou. Belle sortie spéléo comme on les aime.JND
Aven du Ruisseau de Castanviels ou Gouffre de Balbonne
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 26 mars 2023Spéléo, perfectionnementGouffre I Luminelli, Aven qui Coince – Morosaglia
ParticipantsITP : Antoine B., Michèle C., Muriel C., Jean-Claude D. B., Éric G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Franck Z.Cafiste : Audrey F.
TPST : 3h00Photos
I Luminelli fait partie des cavités classiques Corse, elle n’est pourtant pas souvent mise au programme, dernière visite en janvier 2022 avec pose de broches inox. Une vérification de ces nouveaux équipements s’imposait, la résine ayant eu largement le temps de durcir !
Neuf topi et une cafiste répondent présents. Café et ravitaillement à Ponte Leccia et nous voilà au parking de l’épingle.
La météo est clémente, température idéale pour ne pas trop transpirer durant l’heure que nous a pris la montée. Armés de sécateurs et coupe-branche on a pris le temps de dégager le chemin qui mériterait encore une bonne coupe de printemps. D’ailleurs, Anto, Mumu et Audrey redescendront pour peaufiner le calibrage du chemin.
C’est Franck qui se charge de l’équipement, JCL se contente de doubler le 1er puits afin d’accélérer la remontée. Les 2 broches de début de main courante sont d’ailleurs idéalement placées pour servir de tête de puits direct, c’est malin 😎
Le brochage est approuvé et tout le monde se retrouve au fond à saliver devant la glace au café.
Remontée par le cheminement escalade pour certains, par les cordes pour les autres.
Pas de vent et donc feu vert pour les grillades sous un beau soleil printanier.
Bien rassasiés, un peu trop peut-être, la tentative de visite de l’Aven qui Coince coincera. JCL, puis Anto s’arrêteront au niveau de l’étroiture des jambes en l’air. Il vaut mieux s’engager dans cette cavité avant les agapes …
Une fois n’est pas coutume, descente aux véhicules de jour et retour vers la région bastiaise.
JCL
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Alix D.CanyonDimanche 19 mars 2023Perfectionnement canyonLe Falconaia, Corscia
ParticipantsITP : Antoine B., Alix D., Michaël D., Yorick S., Franck Z.
Cotation : V4A2IITPEC : 3h00Photos
Journée assez indécise ce dimanche dans le canyon de Falconaia. En effet, malgré quelques éclaircies le temps restera nuageux. Aussi les canyonistes ayant pris part à cette sortie sont Anto, Franck, Micca, Yorick et moi.Une approche assez difficile pour rejoindre le début du canyon due à son dénivelé assez important. Enfin le canyon rejoint, le premier rappel fut équipé par Franck. Après une descente (C16) réalisée par les autres membres du groupe, Anto descendit le dernier et effectua le déséquipement, aidé par Micca qui s’occupait de la corde. D’autres rappels ont eu lieu avant d’arriver sur un rappel le 25 m, qui par ailleurs, fût agréable à pratiquer. Au fil de la progression du canyon, arrive enfin le fameux rappel de 70 m ! Avec une vue magnifique sur notre entourage naturel, certains canyonistes appréhendaient moyennement la descente. Un grand merci à Franck, Anto et Micca qui s’assuraient des manœuvres effectuées par Yorick et moi lors de la C70. Plus de peur que de mal, tout se passa dans le plus grand calme.Pour finir cette belle journée, terminus au Carré d’As à Ponte Leccia.
Alix
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Jean-Luc S.SpéléoDimanche 12 mars 2023Spéléo, entrainementFalaise de Francardo
ParticipantsITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Alix D., Michaël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L., Benoit R., Jean-Luc S., Franc Z.Toutounette : Nala
PhotosVidéo descenteVidéo montée
Conditions météo : parfaite avec un beau soleil et une température agréable
ITP renoue avec son passé en effectuant un retour après 15 ans d’absence sur la falaise d’entrainement historique de Francardo. Parmi les participants seulement deux ont déjà gravi ces roches : Jean-Claude, notre éminent spéléologue et un des plus anciens du club, et, Jean-Luc, revenu au club il y a quelques années mais qui avait pour la première fois découvert la pratique de la spéléologie sur ce site lors du dernier passage des Topi.
Arrivés à 9h30 sur site, avec l’accord de la propriétaire du terrain, les deux 4×4 gravissent la centaine de mètres et déposent les spéléos à quelques dizaines de mètres au pied de la falaise. Le matériel est chargé et rapidement deux groupes se forment. Une équipe dont les plus expérimentés vont installer les voies alors qu’Antoine s’occupe de rappeler aux autres les différents nœuds et les bonnes pratiques d’installation des voies et de progression en spéléo.
Micca installe la plus à gauche, voie intéressante pour les débutants avec plusieurs fractios. Rien de particulier à signaler si ce n’est le besoin, lié à la sécurité, de doubler le dernier point ! Micca s’en charge « à l’ancienne » à la main ! Le point est doublé après une petite demi-heure d’effort et pas mal de sueur !!
Eric s’occupe de la voie juste à côté. Moins rodé à la pratique, il réalise ses nœuds et ses relais avec rigueur et patience. Voie agréable à la descente, mais un peu stressante à la montée étant donné les frottements. Pas un ne l’emprunte sans qu’on entende un « ça frotte quand même beaucoup » !! Le nœud du dernier point est un peu large donc lors de sa montée, Jean-Luc se charge de raccourcir le nœud. Quelques temps plus tard, alors que le feu pour le barbecue est déjà lancé par Antoine et que les bouchons de bouteille commencent à sauter, Michèle descend cette voie et se retrouve coincée au dernier relais ! En essayant de sortir sa longe, elle a installé sa pédale sur le brin du dessus et avec l’élasticité de la corde la pédale s’est coincée dans le mousqueton du relais (« peut-être » mal vissé par Jean-Luc !!). Antoine se porte au secours de Michèle en lui prêtant sa pédale ! Après plusieurs minutes d’efforts, elle réussit enfin à se libérer et elle peut rejoindre l’équipe pour le pique-nique. Après le repas, Antoine utilise cette voie et afin de limiter les frottements, installe un nouveau relais au milieu de la voie, avant de s’apercevoir en descendant que la corde est maintenant trop courte pour rejoindre le sol !! 🙂
La troisième et quatrième voies sont installées par Franck sous l’œil expert de Jean-Claude qui a installé les points de la voie aérienne plusieurs années auparavant. Une grande partie des plaquettes est d’ailleurs toujours en place. Les deux voies ont des profils identiques avec un rappel d’une quinzaine de mètres. Franck souhaite installer la vire qui relie les deux voies. Après plusieurs essais et de longues minutes de réflexion, le projet est abandonné car il nécessite surement du matériel supplémentaire et notamment la « goutte d’eau » pour accéder aux spits de la vire !
Une cinquième et dernière voie est installée en début d’après-midi par Micca. Celle-ci permet l’entrainement pour une progression sur main courante et une descente facile pour débutants.
Vers 16h, l’ensemble des voies est démonté par Jean-Luc, Antoine, Franck, Micca et Eric (enfin non, il laisse finalement sa place à Antoine !)
Toutes les plaquettes sont démontées bien qu’il soit collégialement décidé de revenir très prochainement sur ce site d’entrainement très agréable avec une superbe vue sur la chaîne du Cinto.
JLS
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Jean-Claude L. M.AutresJeudi 9 mars 2023
TUC et pot
Local – Bastia
Participants (TUC)
ITP : Michaël D., Jean-Claude L
Invités : Antony et Carine D.
Photos
Le matin
Pendant que Micca et sa secrétaire particulière Carine, aidé par son assistant personnel Antony, enregistrent les fiches EPI du matériel nouvellement acquis, JC installe la nouvelle serrure d’accès au local, chef d’œuvre technologique qui laissera quelques membres dubitatifs.
Cet accès dématérialisé facilitera la gestion des clés, puisqu’il n’y en aura plus. Plus de perte ou de clés non rendues, reste à tester la fiabilité su système sachant qu’à des aléas humains s’ajoutent maintenant les aléas technologiques …
L’ancien cylindre et les clés seront quand même gardés au cas où …
Le soir
La traditionnelle réunion du jeudi sera agrémentée par un petit pot avec remise de souvenirs en hommage à JN qui quitte la Corse pour de nouvelles aventures.
Pas eu le temps de préparer un petit laïus à cette occasion mais quelques lignes quand même pour résumer très succinctement cette épisode corse du parcours de JN :
« La fin d’une époque, le début d’une autre …
On ne peut pas parler d’une fin de chapitre, c’est plutôt un livre qui se ferme. Ce n’est pas forcément négatif puisque JN va certainement entamer l’écriture d’un nouvel ouvrage.
1992-2023, 31 années de spéléologie en Corse pendant lesquelles JN a œuvré au développement de cette activité dans notre ile avec entre autres une présidence de l’association de 1996 à 1999, du CDS 2B de 2008 à 2013, de la LISC de 2021 à 2023 sans oublier son investissement au CA de la fédé et au sein de la CoMed.
Il a été moteur au niveau des activités en proposant sans relâche des sorties et il a été le maitre d’œuvre, le maitre d’ouvrage et un des principaux artisans de l’inventaire des cavités corses.
Il a également pris la relève de Jean R. dans la recherche des bébêtes souterraines avec un certain succès puisqu’une araignée endémique a pu être identifiée.
Il peut donc être fier de son parcours.
On ne peut que lui souhaiter de continuer ainsi dans sa nouvelle région où il sera bien plus gâté en cavités qu’ici …
Que la spéléomanie soit avec lui ! »
JCL
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 5 mars 2023Désobstruction, entomoSuterratta, Ducati – Barbaggio
ParticipantsITP : Jean-Claude D. B., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Franck Z.
TPST : 3h30Photos
Suterratta épisode 30 « Les topi à la rencontre des topi »
Suterratta fait maintenant partie des grottes oubliées. Elle a connu son heure de gloire dans les années 2009-2010 où de nombreuses séances de désobstruction et d’équipement ont permis d’atteindre la profondeur de 32 mètres. L’excitation de la première a finalement été refroidie par l’étroitesse du puits terminal qui rend le travail de désob compliqué. Mais l’espoir est toujours là, la cavité se développe à travers 2 strates de roches différentes. Celle où se situent l’entrée, la galerie principale et la première partie du puits est composée principalement de calcaire de type cipolin. Des coups de gouge témoignent d’une formation en conduite forcée. A partir de la côte -12, la roche devient hétérogène, elle est composée de mini-strates de cipolin et de calcschiste, beaucoup moins solubles. Cette alternance de « bon » et de « mauvais » calcaire se remarque également à l’extérieur sur le versant Ouest du Monte Secco. L’espoir est donc de traverser cette couche de calcschiste pour retrouver une couche de calcaire et ainsi espérer de plus grands volumes.
Ça c’est la théorie, la pratique est bien moins simple. Cette substantifique moelle de la spéléo que sont la recherche de nouvelles cavités et la désobstruction n’est pas forcément attirante pour ceux qui se contentent de pratiquer le spéléisme. C’est maintenant presque un pis-aller lorsqu’on ne sait pas quoi faire un week-end. Pourtant, prospection et désob sont les 2 mamelles de la spéléo, c’est Sully qui l’a dit 😀
Petit café au local, chargement du matos dans le Def et c’est à 3 véhicules que les 5 topi se rendent sur site. Le temps est beau mais un petit vent frisquet impose un changement de tenue rapide. Le chemin de descente devient de moins en moins marqué, les sangliers et les intempéries font leur travail d’égalisation. Le coin pique-nique devant la cavité est peu à peu envahi de ronces, de fougères et de maquis. Quelques coup de sécateur lui redonnent un aspect plus accueillant. Le barbecue s’est lui aussi effondré, une reconstruction sera également nécessaire.
Direction le front de taille maintenant. Si HP se contentera de chercher les bestioles dans les galeries horizontales, Franck, JCD, Éric et JCL se répartissent dans le puits terminal. Surprise pour ce dernier quelques mètres avant le fond. Un topi est d’abord aperçu côté Ouest de la faille, puis un nid côté Est avec 2 topi blottis l’un contre l’autre sur leur couche de feuilles, les yeux écarquillés de voir ce drôle d’intrus. D’ailleurs, il est possible qu’un autre topi ait été tellement effrayé qu’il en est tombé raide mort. Il git maintenant au fond du puits. Comment sont-ils arrivés à 30 mètres de profondeur ? Possible par la galerie, mais pourquoi aller si profond ? Ou alors existe-t-il une continuation de la faille débouchant sur le versant de la montagne ? Mystère …
L’équipe du fond est efficace, JCL au forage, Éric juste au-dessus à la désob 😕 . Les 2 batteries emportées ne permettent le forage que de 3 trous, fatiguées aussi elles sont. Un crayon non explosé de la dernière séance sera raccordé en 4ème charge sur la ligne de tir nouvellement posée. Ce seront des tirs de confort, s’ils sont efficaces, ils permettront de pouvoir s’accroupir afin de charger les seaux de débris. Il faudra néanmoins organiser le stockage de ces derniers …Les topi ont déguerpi, ils ont dû sentir qu’il valait mieux s’éloigner momentanément de ces intrus. Il vaut mieux pour leurs tympans.Raccordement des lignes, le topitir permet de constater que la 4ème charge ne pourra pas exploser puisqu’elle est isolée, elle ne sera donc pas raccordée. Un gros boum suivi d’un autre plus petit. On jugera de l’efficacité des tirs lors de la prochaine séance, il fait faim maintenant.JN est arrivé entre temps et accompagne HP dans la recherche des bébêtes.
Le barbecue est rapidement reconstruit, le feu allumé et les grillades démarrées. Ouverture d’une bouteille de Cuvée des Seigneurs des 25 ans du club, déception, les seigneurs ont mal vieilli. Heureusement, d’autres bouteilles ont été apportées. Un traditionnel Rustique à la braise termine les agapes.
Le Co-mètre étant non utilisable, le risque n’est pas pris de redescendre constater le résultat des tirs (plus très envie non plus après le pique-nique …). On se contentera de rendre visite à Ducati mais en essayant de repérer en surface le niveau où arriverait le point bas de Suterratta, en s’aidant de mister Sinus. C’est ainsi que quelques mesures au lasermètre permettent de le situer dans une strate calcaire quelques mètres au-dessus de Ducati, à peu près comme prévu. Mais comme le pendage de la strate est d’environ 30° et s’enfonce vers la montagne, ce fond de Suterratta n’a pas encore atteint ce calcaire, mais l’espoir est encore là. A noter que faute de carnet, les différentes mesures de longueur ont été gravées avec un caillou sur une lauze de cipolin, retour au néolithique …
Visite de Ducati et surprise, le petit suintement habituel de la paroi Est s’est transformé en résurgence. L’eau sourd d’un petit trou et s’écoule dans la cavité. Présence d’un seul petit rhino.
Sur le retour vers Suterratta Franck dégage une entrée dans les foisonnements de l’amas de gros blocs rocheux au-dessus de Ducati. Une alcôve de quelques m² est ainsi visitée, un petit rhino y a trouvé refuge.
Retour aux véhicules, puis au local pour remettre le matériel en place, aucune perte.
JCL
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Franck Z.CanyonDimanche 26 février 2023
Canyon, entrainement, perfectionnement
Local, Bastia
Participants :
ITP : Anto B., Muriel C., Franck Z.,
L’échéance du stage initiateur canyon approchant à grand pas, nous en profitons pour bosser un peu au local. Nous nous donnons rendez-vous aux alentours de 8h30 avec le petit café et viennoiseries.
Au programme : Muriel revient sur les nœuds qu’elle a bossés le weekend auparavant et travaillera la main courante simple rappelable associée à un rappel débrayable.
Franck revoit les manips d’installation de mains courantes simples et multipoints, l’utilisation du SAR. Puis validera le choix des bloqueurs pour effectuer des remontées sur corde simple. Il effectuera plusieurs conversions montée/descente et inversement. Anto, tel un vrai professeur, supervise les manipulations et prodiguera les bons conseils. Les prérequis sont exigeants et nombreux, il y a encore du boulot !!!!!!
Nous quittons le local vers 12h00.
Franck Z.
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Henri-Pierre F.SpéléoSamedi 25 Février 2023
Spéléo, repérage, visite
Mine de Capanole, Biguglia
Mine de Frangone, Olmeta di Tuda
Participants
ITP : Henri Pierre F.
La toutounette : Nala
TPST : 10 min
Retour à Capanole sous une pluie fine pour réexaminer une plante que Wanda avait repérée sur le sentier entre la galerie 1 et le puits 1 : à priori une Scille Maritime (Charybdis maritima), peu fréquente et qui fleurit en Juillet. Elle ressemble un peu à une asphodèle avec un gros bulbe et des feuilles plus larges et plus luisantes. Si quelqu’un y va et qu’elle est en fleur, merci de prendre une photo et de me l’envoyer.
J’en profite pour prendre les coordonnées GPS des 2 galeries que nous n’avions pas retrouvées le 11 Février. L’une, d’une vingtaine de mètres est située juste au-dessus du puits N°1. Quelques gros blocs éboulés jonchent le sol ; un grand rhino géant y dort tranquillement. J’y accède en partant de la crête à travers le maquis piquant. La seconde est à une quinzaine de mètres au-dessus et à l’est du puits N°2. On l’atteint facilement en partant de la crête ou du thalweg par une sente bien marquée.
2ème étape : la mine de Cuivre de Frangone.
Le gisement de chalcopyrite, « l’or des fous », encaissée dans les prasinites, aurait été découvert lors de la construction de la route du défilé dans les années 1870. De couleur normalement jaune laiton chaud, plus jaune que la pyrite, la chalcopyrite (CuFeS2) s’irise souvent en teintes rouges, bleues, mauves ou vertes. Exploitée de 1878 à 1907, la mine a fourni 1200 T de Cuivre à l’usine de Cardo puis quelques centaines de tonnes à celle de Francardo.
L’entrée de la tranchée est cachée par une caravane et une remorque. La mine a compté 600 mètres de galeries avec une galerie de roulage de 80 m et des galeries transversales recoupées. Il y avait un travers banc de 80 mètres en contrebas de la route que nous n’avions pas retrouvé lors de la dernière visite. Elle est obturée à 5 mètres du départ de la galerie de roulage : éboulement ou mise en sécurité ?
La galerie protégée par un APB se situe 225 mètres plus loin en bord de route. Elle ne figure pas dans le plan de la concession datant de 1878. Y séjournent l’hiver Des Murins de Capaccini, des Minioptères de Schreiber et des euryales. Un petit muret empêche l’écoulement des eaux. Elle est ennoyée sur une vingtaine de centimètres de profondeur. Sa longueur est incertaine de 65 à 100 mètres selon les sources. A mesurer donc.
Juste au-dessus on trouve 2 galeries de 10 et 6 mètres environ. Un rapport du BRGM parle d’une galerie supérieure d’une centaine de mètres ; mythe ou réalité ?, à contrôler par prospection dans le coin.
Sur le plan de la concession de 1878, 800 m avant la mine, dans le triangle que forment la route et 2 ruisseaux dont le ruisseau de Fangone une galerie est marquée qu’il faudrait également essayer de retrouver.
PHP
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Jean-Claude L. M.SpéléoDimanche 12 février 2023Spéléo, explorationMines de Capanule – Biguglia
ParticipantsITP : Michèle Cl., Wanda C., Albert D., Jean-Claude D. B., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., M., Rémi R., Franck Z.Individuel : Jean-Yves C.Double casquette ITP et GRIMP : Alain T.GRIMP : Yvan C.Invitée : Michèle Cs.
TPST : 3h00
Photos
La dernière visite de ces mines de magnésite (1) remonte au Dimanche 14 octobre 2018, elle nous avait laissé un gout de reviens-y du fait de la présence de 2 puits qui n’avaient pu être explorés par manque de matériel. Cette fois-ci, l’objectif principal étant la descente de ces puits nous prenons le matériel en conséquence.
Après un petit café à Casatorra nous garons les véhicules le long de la D62. Le maquis est épineux mais la trace laissée par Michèle peu de temps avant est encore visible.On démarre par le puits interne de la 1ère galerie. De grosses tiges métalliques plantées en paroi et ayant probablement servi de consoles permettent d’amarrer la corde sur 4 points. Deux côté gauche et deux côté droit avec un nœud intermédiaire d’où partira la corde de descente. Une ancienne banderole posée à terre servira de protège corde.Purgeage de quelques gros blocs instables puis descente sur environ 6 mètres. Une galerie de 3 mètres d’un côté, une autre de 4 mètres à l’opposé et c’est la fin. Une lampe made in china traine à terre ainsi qu’un morceau de corde et divers débris. Chacun descend à tour de rôle, un petit rhino en plafond finit par se réveiller et s’envoler.
Retour dans le maquis et direction le 2ème puits d’une belle section carrée de 4 x 4 mètres. Il est à l’air libre et il est plus impressionnant. Amarrage sur un arbre, déviation sur maquis, banderole-protège-corde au sol et atterrissage au bout d’environ 7 mètres sur la margelle d’une lucarne intermédiaire, le puits queutant 3 mètres plus bas.Une galerie d’une trentaine de mètres, 1,5 mètres de large par 2 mètres de hauteur, aboutit après un plan incliné à une première bifurcation. A droite la galerie se poursuit sur une quarantaine de mètres avec 1 grand rhino à son entrée et 2 petits plus loin. Des débris de végétation accrochés au plafond témoignent d’ennoiements complets intermittents. Retour en arrière, la galerie continue jusqu’à une nouvelle bifurcation 30 mètres et 2 petits rhinos plus loin. Elle se poursuit à gauche sur une quarantaine de mètres avec un plafond qui impose parfois de se pencher. En face un plan incliné avec 2 ressauts permet de rejoindre la surface et à droite un laminoir d’une quarantaine de mètres où il faut parfois s’aplatir sérieusement. Cette galerie était probablement aussi haute que les précédentes mais un effet fontis l’a probablement comblé en partie, pas très rassurant. Ou alors comme le pense HP, la galerie a été comblée par les alluvions apportés lors des mises en charge du réseau. Pourquoi cette galerie et pas les autres ? Il y a peut-être une continuité qui permet à l’eau de se vider par là ? En tout cas, une paire de lunettes et une lampe ont été égarées par Michelle et JY qui sont descendus précédemment par le plan incliné.Retour en surface, qui par le puits de 10 mètres, qui par le plan incliné rejoignant la surface.Visite d’une dernière galerie d’une trentaine de mètres sur le versant opposé de la colline et retour aux véhicules. Ceux-ci sont chargés des 300 kg de roches extraites des mines :-). On y retrouve Albert et Michèle Cs.
Après une présentation du matériel Grimp, bien rangé dans un beau DEF aménagé, nous nous installons pour le pique-nique dans une carrière à proximité. Du traditionnel, avec grillades et bouteilles diverses.Visite d’un bunker en guise de balade digestive et retour de bonne heure à Casatorra.
JCL
(1) Extrait de Mines et mineurs de Corse – Alain Gauthier – éditions Albiana :« Le seul indice connu de magnésite ou giobertite est situé dans le petit massif ophiolitique de Biguglia.Quelques travaux de recherche en tranchées et en galeries furent entrepris de 1925 à 1927, puis entre 1938 et 1942. La production peut être estimée à 800 t.La giobertite se rencontre en filons plus ou moins continus, d’épaisseur variable, dans des zones particulièrement fracturées d’une serpentinite très altérée.Les gites de Biguglia ont peu d’intérêt à cause de l’hétérogénéité des filons, leur allure lenticulaire, et une minéralisation assez irrégulière ». (Extrait de ressources du sous-sol des départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud. Rapport BRGM, 1977).
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itpSpéléoSamedi 4 février 2023Grotte de Carpinetto, LanoSpéléo, mesures hydrogéologiques et contrôle chiro
ParticipantsITP : Antoine B., Michèle CL., Jean-Claude D. B., Jean-Noël D., Jean-Claude L. M., Alix S., Franck Z.Initié : Enzo Z.Individuel : Jean-Yves C.Invités : François D., Marie G.
TPST : 3h00Photos
En attendant le compte-rendu, belle et intense journée à Lano. Nous avons suivi le parcours de l’eau depuis la cascade-perte de Cuppa jusqu’à la résurgence de Grotta, en passant bien sûr par ses différentes apparitions dans la grotte de Carpinetto (Rivière principale, Salle Rombo, Rivière de la Chèvre), le tout ponctué par des mesures de température et de conductivité.
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Comme sur un petit nuage …
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