Archives par étiquette : Spéléo

Samedi 1er novembre 2025 – Spéléo Cast 22, 21, 15

Samedi 1er novembre 2025
Spéléo – désob, repérage, prospection
Cast 15-21-22, Oletta

Participants
ITP : Arnaud B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Olivier G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Antoine R., Marie-Pierre R.

TPST : 1h00

Plusieurs objectifs pour ce 1er jour de novembre

  • Poursuite de la désobstruction de la doline du LiDAR
  • Recherche de Cast 15
  • Repérage en surface du réseau de Cast 2
  • Prospection

Poursuite de la désobstruction de la doline du LiDAR
Comme d’habitude Antonio est le premier à attaquer le chantier. Quelques blocs sont extraits, on peut maintenant aller plus facilement au bout de la galerie, mais il faut également élargir la chatière pour pouvoir y travailler plus confortablement.
Plusieurs tirs sont effectués, mais plusieurs crayons sont détectés défectueux par le topitir avant utilisation. Après examen, l’épissure entre la jarretière et la résistance qui se trouve en contact avec la poudre est oxydée, ce qui provoque un isolement ou un mauvais contact. Conclusions : il ne faut pas préparer les crayons trop longtemps à l’avance, ou isoler les épissures des 2 côtés de la résistance.
Les tirs sont plus ou moins réussis, mais il faut maintenant purger les blocs coincés en plafond du passage. Quelques-uns sont enlevés, mais le départ du soleil impose le nôtre.
Un sommier à lattes de récupération est posé en protection sur le trou.

Recherche de Cast 15
Le trio MP, Wanda et HP s’en charge. La cavité est retrouvée à quelques mètres en contrebas de la cavité trouvée lors de la prospection du 12 octobre. Cette dernière devient donc officiellement Cast 21. Quant à Cast 15, la tentative de visite est bloquée par un rétrécissement sévère provoqué semble-t-il par le glissement de quelques blocs. Le jeu n’en vaut pas la chandelle, retour vers la doline en prospectant de nouveau le secteur.

Repérage en surface du réseau de Cast 2
Antoine et les 2 JC s’en chargent par 2 méthodes :

  • Repérage direct sur smartphone en se positionnant sur la projection verticale de la cavité sur la carte IGN. Un cairn est érigé à l’endroit le plus près de la doline, une vingtaine de mètres.
  • Report en surface depuis l’entrée de Cast 2 des 2 longueurs principales de la branche nord, 38 mètres à 318° puis 57 mètres à 344°. Le lasermètre est très peu efficace à la lumière du jour, on utilisera donc la corde de 25 mètres. Pas simple puisqu’on doit traverser toute une zone de maquis non brulé. On passe ainsi à proximité du cairn précédemment posé et l’extrémité arrive bien à droite de Cast 16, comme prévu.
    Aucun indice sur le parcours, à part les 3 ouvertures déjà connues.

Travaux annexes : la couverture du tumulus est complétée par les 2 grosses pierres plates déjà posées à proximité, c’était probablement elles qui servaient de couverture à l’origine. Le mystère demeure quant à la raison d’être de ce tumulus …
Une asperge anachronique pousse en plein milieu de cette construction.

Prospection
La désob de la doline ne nécessitant pas la présence de tous, quelques topi font un peu de prospection sans découverte notable.

La journée est coupée par un pique-nique pris sur les tables de Cast 1 avec réactivation du barbecue. On pourrait croire que le bois à bruler ne manque pas, mais ce qui a brulé lors de l’incendie est encore vert sous la couche noire.

Belle récolte d’asperges sauvages par Laureen et Adriana.

Retour au local pour ranger le matos, nous y retrouvons Christophe en pleine gestion du nouveau matériel reçu.

Pas grand-chose à arroser, mais nous arrosons quand même 😀

JCL

Cast 15
« de 26 »

Samedi 25 octobre 2025 – Doline LIDAR – Oletta

Samedi 25 octobre 2025
Spéléo – désobstruction, démaquisage, prospection
Doline « Lidar », Cast 2 – Oletta

Participants
ITP : Cathy et Jean-François B., Antoine B., Adriana D. C., Antonio E. G., Olivier G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Franck Z.

TPAD : 6h00

La journée de démaquisage prévue au programme n’a pas fait le poids face à la perspective d’ouverture de la doline repérée par Lidar et sur le terrain lors de la prospection faisant suite aux incendies d’Oletta.
Tel un chien qu’on a tardé à sortir, le matériel de désob trépigne d’impatience de prendre l’air.
Seulement deux 4×4 ont répondu présents à l’appel, les 9 topi s’y tasseront pour rejoindre les « parkings » calcinés de Cast 2.

La désolation du paysage post-apocalypse est toujours criante, pas un brin d’herbe n’a encore poussé. Mais la vie est toujours présente, un vol de perdrix, quelques lézards en quête de nourriture, la nature plus forte que la bêtise humaine.

Deux équipes se forment spontanément, Anto et JF feront du jardinage et dégageront les alentours de Cast 2, les autres se dirigent directement vers la doline pleine d’espoirs. Mais pour l’instant, elle est surtout pleine de terre et de cailloux.
Antonio ne se fait pas prier pour attaquer le chantier, les filles non plus et les rotations se succèdent. Les seaux de terre alternent avec les blocs rocheux, la profondeur augmente rapidement.
Olivier et JC iront dégager l’entrée de Cast 16 et tenteront de trouver un petit trou découvert par Michèle lors d’une prospection en solitaire, mais les indications ne permettent pas de le trouver, ils rejoignent les désobeurs au labeur.
Un tir de confort est décidé, plus pour démonstration que par nécessité, un béquet rocheux en fera les frais. Enfin presque, le forage a traversé une poche d’argile, ce qui a réduit l’efficacité du tir. Le bloc est quand même fragilisé, il sera fini à la massette.

Le pique-nique sera pris sur les tables de Cast 1, puis retour à la doline.
Quelques gros blocs sont encore sortis, la profondeur atteint maintenant les 3 mètres et l’entrée d’une petite galerie horizontale est dégagée. Elle se dirige vers le réseau de Cast 2, ce qui n’est pas forcément le plus intéressant, et queute au bout de 3 mètres sur un nouveau colmatage. Ce sera l’objet d’une prochaine séance de désobstruction …
Cette fin positive s’arrose et une belle averse s’abat sur nous, les 4×4 serviront d’abris pour se changer.

Retour au local en rêvant à la suite …

JCL

2025-10-25-Cast-Lidar LMJC 01
« de 14 »

Jeudi 24 octobre 2025 – Recherche des mines des Corbières ; Plateau de Lacamp — Talairan (11)

Jeudi 24 octobre 2025
Spéléo, prospection, à la recherche des mines des Corbières
Plateau de Lacamp — Talairan (11

Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.
Spéléo Corbières Minervois : Christophe B.
Gente canine : Bosco, Patie

TPESurface : cinq heures

Poursuite des repérages d’éventuelles entrées de mines ou autres cavités sur le secteur de Talairan. On se retrouve avec Christophe au parking de la maison forestière Saint Rome pour 10 heures. Équipe restreinte, deux spéléos aguerris accompagnés de deux chiens chasseurs de cavités. Temps un peu couvert ce matin mais peu de vent et une température agréable pour crapahuter dans le bartas.

Direction le Chalet où Christophe laissera sa voiture et on se regroupe dans le Disco car la zone est distante de un à deux kilomètres. Les pistes sont confortables, rien à voir avec Castiglione ou Ghisoni, c’est plutôt ambiance safari/Daktari au milieu de la savane. Comme la dernière fois, Christophe a pointé les points Lidar susceptibles d’être un trou.

Au cours de la matinée, on repérera une dizaine de sites qui seront, soit des tranchées de sondage minier, soit une excavation rebouchée, soir rien ! Simple légère dépression sur le terrain, le Lidar est très sensible. Pas de charbonnières cette fois. Mais surprise on découvrira deux entrées de cavités potentielles, que le Lidar avait ignoré ? ?

Pour l’une c’est un orifice de 0,4×0,4 m qui se descend sur 2 m avec une courte galerie de 1,50 m bouchée par un effondrement. Pour l’autre un chaos rocheux avec un départ étroit avec léger courant d’air et vue sur du noir, à élargir…

La progression dans le bartas est toujours une épreuve, pas de dénivelé cette fois mais un enchevêtrement d’arbustes et de branchages. Heureusement pas de ronces ni de salsepareille. Les chiens sont plus à l’aise que nous car au raz du sol c’est plus dégagé surtout pour Patie, la Jack Russel.

Spuntinu classique au Chalet reprise des recherches dans une zone plus proche. Le bilan sera de 15 points reconnus et 2 découvertes. Un peu fourbus on lève le camp vers 15 h 30.

Il reste encore au moins deux jours de recherches sur zone et surtout la partie biospéléo (chiroptères et entomologie) à réaliser. Prévue en novembre sur deux jours, un jour de pose d’appâts et un jour de récolte.

JND

Mercredi 22 octobre 2025 – Repérage tunnel de San Quilico suite – Poggio d’Oletta

Mercredi 22 octobre 2025
Spéléo en vélo pour repérage
Tunnel de San Quilico, Poggio d’Oletta

Participant
ITP : Jean-Claude L. M.

Un doute subsistait à propos du « tunnel de San Quilico » repéré le 8 octobre dernier. Ce dernier ne correspond pas aux coordonnées notées sur la topo. Une vérification est nécessaire et pour ne pas faire le déplacement uniquement pour ça, et pour se dérouiller après une semaine sans vélo, ce sera donc en 2 roues non motorisé que le déplacement se fera.

Venant du Lancone la route de la Cathédrale est prise d’en haut, mais rien de visible aux coordonnées théoriques. Descente jusqu’au tunnel déjà repéré et discussion avec le propriétaire. Il s’agit en fait du petit tunnel, celui qui ne fait que 9 mètres. Il a entendu parler de l’autre mais il serait peut-être en partie effondré. Il y en aurait d’autres que son voisin connaitrait…
Direction le voisin, mais il semble absent. Retour au point théorique, il y a toujours le réservoir de l’autre côté de la route, encore présent dans les souvenirs, mais point de tunnel en face.
Il y a aussi cette trouée dans le maquis avec, quelques mètres plus loin, un petit trou dans le talus. Ce pourrait bien être le tunnel recherché, en grande partie obturé par un effondrement.
Un retour s’impose, mais avec un équipement adapté pour gratter et essayer de dégager l’entrée, après contact avec le voisinage …

Reprise de la route, St Florent, Teghime, et enfin maison à midi pile !
56 km, 1200 m D+ … pour ne rien trouver !
Mais ça avance …

JCL

Mercredi 22 octobre 2025 – Réseau de Balbonne – Caunes-Minervois (11)

Mercredi 22 octobre 2025
Spéléo, visite, équipement scientifique
Réseau de Balbonne (https://ffspeleo.fr/balbonne.html), Caunes-Minervois

Participants
ITP / SCM / GPS : Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie et Pierre B., Claire .
Spéléo Corbières Minervois : Christophe B., Michel N.
InvitÉ(E)s : Chloé, XX

TPST : sept heures

Balbonne, un moins 207, est le joyau des cavités de la Montagne Noire. Entre sa découverte en 2017 et décembre 2021, plus de 50 sorties sont nécessaires pour agrandir les conduits jusqu’à une profondeur de 35 m. Le passage est alors possible et permet la découverte d’une cavité fantastique. Dans l’année 2022, près de 2 km de galeries sont explorés et la profondeur de 207 m atteinte. Les explorations sont toujours en cours.

Le CDS 11 a reçu il y a quelques mois une subvention du Fonds Vert – 67 000 € ! – permettant la protection et la mise en valeur de plusieurs cavités de la Montagne Noire, dont Balbonne. Les visites sont possibles mais en nombre limité, tant en fréquentation qu’en nombre de visiteurs, et encadrées par un membre du club découvreur, le SCM en l’occurrence.

Ce fut ma première sortie spéléo locale le 30 mars 2023, mais c’était une sortie désob’ et on s’était arrêté en haut du premier puits à la côte -30. Les sorties qui devaient suivre avaient été reportées car la cavité avait subi un pillage de concrétions. Depuis il y a double porte blindée, caméra de surveillance avec alarme.

Une « sortie senior… » était envisagée depuis plusieurs mois mais ces seniors retraités étant souvent débordés… elle était sans cesse reportée et tenait plutôt de l’Arlésienne. Profitant du projet d’installation de stations météo par Christophe j’ai sauté sur l’occasion pour lui proposer de l’accompagner, ce qui a fait le bonheur de Jean-Marie qui attendait ce moment depuis si longtemps (n’étant pas au SCM mais au GPS, il ne faisait pas partie des visiteurs prioritaires…). Il sera accompagné de Claire, sa compagne et membre de la CoMed et de leur fils Pierre.

Regroupement au parking du hameau de Castanviels, équipement et direction l’entrée qui se trouve à quelques centaines de mètres par un agréable sentier forestier longeant le ruisseau de Balbonne. La première équipe composée de Michel du SCM et de ses deux invitées partira devant. Notre palanquée se composera de Stoche que je suivrai, puis Pierre, Claire et Jean-Marie qui assurera les arrières.

Je ne me souvenais pas que la trémie d’entrée était aussi craignos, certes bien sécurisée mais parfois plus de pieds-droits que de cailloux qui pendouillent un peu partout attendant le moment propice pour se détacher. Succession de ressauts pas bien larges, bien équipés en barreaux, nous voilà rapidement à -35 dans la première salle du réseau, enfin un élargissement…

Voilà le premier puits d’une quinzaine de mètres. Puits en faille, qui a eu le bon goût – bien que pas très large – de laisser le passage sans avoir besoin d’être agrandie. Une dèv’, un fractio, un peu de plein pot et c’est le bas sur des blocs. Encore de la faille verticale sous un monceau de blocs retenus par des chaines… Poursuite en bas de faille en MC, vraiment pas large, je commence à m’inquiéter pour la remontée… il y a quand même de bonnes prises pour les pieds. Une dernière étroiture (passage bas en bombé). Et nous arrivons à -100 sur ce qui ressemble à une galerie.

Ce sera le premier endroit où Stoche a prévu de mettre en place une station météo. Assemblage de tubes PVC supportant un enregistreur des paramètres suivants : température, CO2, hygrométrie et pression atmosphérique, et ce toutes les heures. Autonomie de plusieurs mois de batterie, les valeurs seront relevées lors des prochaines visites.

Surprenant, on est à -100 et apparemment sans connexion proche avec la surface et il y a des griffures de loir sur la paroi… Cela ressemble fort aux griffures de Be Good.

Une vingtaine de minutes plus tard nous repartons, cela a permis de recharger nos batteries personnelles.

Sur la droite, un puits d’une soixantaine de mètres permet d’accéder au réseau inférieur qui descend à -207 et où les travaux de désob’ se poursuivent.

Nous continuerons tout droit où derrière un point bas la galerie s’élargitet offre un beau panneau d’aragonite. Pas mal, mais ce n’est que le début. La galerie se poursuit, terreuse. Plafond de schistouille marron, parois en plaquettes de solidité douteuse. Puis un passage à 90° en vire qualifiée de « péteuse »par Jean-Marie, c’est en effet un peu chaud, gros vide de 10-15 m sous les fesses il faut avoir confiance en la corde et dans les amarrages. Bravo aux équipeurs en première !

Un dernier ressaut et une nouvelle galerie beaucoup plus grande – au moins 30×20 m – mais toujours terreuse. Surprenant car on est en plein dans les schistes et certains endroits sont déjà tapissés d’aragonites. La suite descend en plan incliné, parfois toboggan, sur une centaine de mètres pour se terminer dans des petites salles boueuses, avec des traces de mise en charge. Rien de vraiment transcendant… Mais… on approche du Trésor de Balbonne : les deux galerie supérieures remplies d’aragonites : la Sapinière et la Galerie Olala.

Lors des explos l’accès s’est fait en escalade puis à la corde mais en vue des futures visites encadrées et des explos scientifiques programmées, des échelles en inox ont été installées. Ce ne fut d’ailleurs pas une mince affaire de les amener jusqu’ici en pièces détachées – quand on se souvient de la trémie d’entrée ! Point bas de la visite, environ -130 m.

Mais avant de grimper ces deux tirées de 2×10 m, il faut se désaper, enlever les combis et conserver ceinture ou baudard et longes. Mesure de protection vis-à-vis des trésors blancs qui nous attendent. La place n’est pas bien grande, une plate-forme en dalles de 2-3 m2, surtout qu’on croise la première équipe qui en revient.

Nous voilà dans ces galeries supérieures. La Sapinière en premier puis la Galerie Olala qui lui fait face. Parois et plafond de calcaires noirs, gris et schistes mêlés. Et ce concrétionnement ! ! Les sapinières, certes, infotographiables sans éclairage adéquat. Mais aussi tout le reste. Cristaux d’une incroyable finesse, baguettes ocres avec à leurs extrémités des explosions d’aragonite transparente, lustres… La progression est prudente, sentier marqué par la rubalise, pas question de s’étaler. Les yeux plein d’étoiles scintillantes il faut songer au retour. Difficile, on y resterait des heures.

Stoche installera sa seconde station au fond de Olala et on redescend. Le repas est pris en haut du plan incliné. Remontée tranquille, Jean-Marie prendra la tête de la palanquée, suivie de Claire que je ne lâcherai pas d’un pouce pour bénéficier de leurs conseils.

Vire et faille se passeront finalement sans difficultés mais les derniers trente mètres de la trémie d’entrée seront assez cassants. Certes les ressauts sont équipés de barreaux mais avec la fatigue, jambes et bras ont perdu un peu de force. La sortie au soleil sera bien agréable. Au total une heure de descente et deux heures de remontée.

Comme d’hab’, une fois sorti, on se dit qu’on ne ferait pas ça tous les dimanches, mais quand on revoit les photos on a envie d’y retourner… Il est certain que, connaissant la configuration des lieux et la meilleure façon de passer les quelques difficultés il y aura moins d’appréhension. Quelques crampes le soir et la journée qui a suivi a été vraiment très tranquille !

« Quand on plus de 60 ans et qu’on se réveille le matin dans avoir mal quelque part, c’est qu’on est mort ! »

Bernard Blier

Encore bravo aux désobeurs pour leur opiniâtreté ! ! Leurs compte rendus de sorties sont sur le site du SCM, onglet Balbonne (https ://exploscm.canalblog.com/main-tag/balbonne).

JND