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Dimanche 18 juillet 2021 – Spéléo-VTT, repérage visite – Grottes de San Reginu, Poggio d’Oletta

Dimanche 18 juillet 2021

Spéléo-VTT, repérage visite

Grottes de San Reginu, Poggio d’Oletta

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Franck Z.
  • Invitée : Amélie D.
  • Toutou : Bosco

TPST : 1h30

Photos

Trace

Grottes de San Reginu

Il était prévu la grotte des Veaux Marins, mais après avoir consulté la météo nous avons préféré reporter. Suite à notre réunion du jeudi soir nous avons opté pour les grottes de San Reginu.

Au programme : vérifier les coordonnées des cavités relevées vingt ans plus tôt, ainsi qu’une belle sortie VTT.

À l’origine donc de cette sortie une fiabilisation des coordonnées des 3 cavités de San Reginu, ces dernières sont situées sous le col Sant’Antonio, côté ouest de la crête sud de Teghime. Dit comme ça c’est déjà le début d’une séance de géocaching, ça l’a été un peu. Découvertes et visitées le 15 septembre 2001, JN avait des coordonnées, JCL en avait d’autres. Entre les 2 plus de 600 m d’écart quand même, de quoi dérouter, ou dégouter, les futurs spéléos du club avides de découvrir les cavités délaissées de la Corse. Y aller en 4×4 en plein été eu été trop aisé, y aller en VTT est certes nettement plus compliqué, mais comme cette idée de fêlé n’a pas généré de réaction de rejet, elle est proposée et programmée.

Rendez-vous à 7h45 au local, on laisse à l’entrée nos kits matériels (une seule corde de 20 m, 5 mousquetons, 5 sangles et les protège-cordes) ainsi que personnels. Jean-Noël les récupèrera et les montera en 4×4 au plus près possible des cavités.

Deuxième rendez-vous au col de Teghime qui marquera le départ des vététistes. De belles montées, peu de descentes et une vue à couper le souffle sur la plaine ainsi que l’étang de Chjurlinu, plus connu sous le nom de « étang de Biguglia ».

8 km et 322 m de dénivelé positif plus tard on arrive dans une des zones où il y aurait les cavités. Les fougères masquent la vue ainsi que du gros maquis. La végétation a bien changé. Nous passons au bord de la première cavité que nous avons failli manquer. Micca semble l’apercevoir, JCL et Franck, armés de sécateurs, confirmerons que c’est bien l’une d’elles. La cavité numéro 2 est ainsi découverte en premier, comme en 2001 !

Jean-Noël arrive à ce moment accompagné de Véro, Amélie et Bosco. On récupère les kits dans le 4×4, celui de JCL est confondu avec les glacières et restera dans le véhicule. H-P lui prêtera son équipement personnel. Franck équipe la cavité et en profite pour démaquiser l’entrée. Amarrage double sur bouquets de bruyères …

Une découverte incongrue dans la cavité, des champignons bruns-jaunes s’échelonnent le long d’une paroi. Ils ressemblent à des vesses de loup et plusieurs stades d’évolution sont présents. D’abord des petites boules d’environ 1 cm perlées de gouttes d’eaux, puis celle-ci s’ouvre en une poche de 6 à 7 cm remplie de liquide gélatineux, et enfin les « pétales » formés par l’éclatement de la boule s’étalent à plat au sol.

Une fois tous ressortis de cette cavité, JCL continue la recherche de la cavité numérotée 1. Il s’agit d’un puits vertical de 8 mètres donnant sur 2 galeries. Sa persévérance a payé, il vient de la trouver. Micca équipe à son tour sous la surveillance de JCL. Là encore amarrage double sur bruyères et arbousiers, puis tête de puits sur chênes verts avec une sangle à frotter. Les volumes sont étonnamment grands pour ce type de cavité, les plafonds sont à plusieurs mètres de hauteur.

On remonte à la surface après une visite rapide et, avant d’aller manger, nous relèverons encore une fois les coordonnées et le chemin d’accès aux cavités.

Aucune chauve-souris observée dans les 2 cavités.

Nous devons remonter en selle car l’ombre indispensable est à environ 200 mètres (HT 😉 plus bas d’après les calculs de Jean-Noël qui y a été en éclaireur. JCL retrouve son VTT avec une roue à plat, il regonfle et repart en espérant que la chambre à air anti-crevaison fasse son boulot…

Repas sur le pouce, on discute du chemin du retour. Jean-Noël et son équipage feront le même parcours qu’à l’aller, Wanda et H-P préfèrent passer par Poggio d’Oletta et ne feront donc pas le même parcours que Franck, JCL et Micca. Ceux-ci choisiront le chemin qui part du col Sant’Antonio, descend vers la chapelle Santa Maria, oblique vers Campolungo et passe par la bergerie d’Algo avant de rejoindre le parking. Magnifique descente, assez roulante avec de beaux passages en tunnel de verdure. La remontée sera autre, plus dure que celle de la Vacca pourtant réputée éprouvante. Le pneu de JCL sera regonflé plusieurs fois, il finira par en changer la chambre à air (anti-crevaison …). Retour aux voitures et enfin au local pour se réhydrater. Le manque d’eau se fit sentir.

Micca, JCL

PS : le lendemain Micca en déchargeant son vélo trouva à son tour une roue à plat. Après démontage et examen minutieux, il découvrit 6 trous.

Mercredi 9 juin 2021 – Spéléo-VTT, repérage prospection – Funtanetta-Brietta-Natio, Barbaggio

Mercredi 9 juin 2021

Spéléo-VTT, repérage prospection

Funtanetta-Brietta-Natio, Barbaggio

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

Photos

Trace

Premier objectif de la sortie, emprunter la piste qui mène à la prise d’eau notée « la Fontenette » sur la carte IGN, mais Funtanetta pour les intimes. Cette dernière est atteinte en moins de 40 mn, avec quelques sévères rapaillons qui ont nécessité de poser pieds à terre et d’accompagner le vélo. Cette prise d’eau avait déjà été atteinte lors d’une précédente et épique prospection en partant du haut, prospection qui avait permis la découverte de la grotte Ducati (Dimanche 21 mars 2010). La petite bâtisse a été restaurée, probablement grâce au prolongement et à la réfection de la piste. Un cadenas en ferme maintenant la trappe d’accès. Une belle stratte de calcaire se voit entre la source et la grotte de Suterratta. Le fond de cette dernière ne doit pas en être loin, ce qui devrait motiver tout bons désobeurs qui se respectent. La vue sur les Sei Monti et la plaine du Nebbiu est magnifique.

Deuxième objectif, rejoindre les moulins de Brietta par un sentier repéré sur la vue satellite. Entre la vue satellite et le terrain il y a souvent des différences, notamment dues à la pousse du maquis. Le début de chemin est toutefois bien visible, mais une reconnaissance à pieds est préférable. Le vélo est laissé en bord de piste, descente à pieds de quelques dizaines de mètres, ça a l’air de passer. Récupération du VTT et c’est parti pour une descente, le plus souvent à côté du vélo, avec la hantise d’un éventuel demi-tour obligé. Le moulin supérieur est en vue, c’est une grande bâtisse bien dégradée qui devait être impressionnante à l’époque où le blé de la fertile plaine du Nebbio y était apporté à dos d’ânes. Une épaisse végétation en empêche l’accès, une tenue « maquis » est nécessaire pour s’en approcher. A envisager lors d’une période plus fraiche. Le chemin est un peu moins marqué maintenant, mais la plaine est atteinte sans perdition dans le maquis. Le moulin inférieur est atteint, il est plus modeste, mais son accès est également protégé par la végétation. La rivière ne coule pas mais le chant des grenouilles laisse imaginer quelques laisses d’eau. La grotte du moulin de Brietta gardera encore son mystère.
Retour vers la route en longeant les champs de vigne. Un éventuel retour peut s’envisager par ce côté-là.

Troisième objectif, s’approcher de 2 mamelons calcaires situés au nord du ruisseau de Natio et ressemblant à ceux de Canta-Furmicula. La piste d’accès la plus directe est rejointe mais 2 panneaux « Propriété privée » et « Défense d’entrer » n’incitent pas à l’emprunter. Qu’à cela ne tienne, si on ne peut pas passer par devant, on essaie par derrière. Les mamelons sont contournés par la route et une piste sans panneau permet de s’en approcher. Le calcaire semble là aussi de bonne qualité, bien que datant semble-t-il du jurassique inférieur. Mais pas le temps ni l’équipement pour en faire une prospection, il faudra revenir à pieds. La piste continue à travers les champs de vignes et rejoint la route au niveau des 2 … panneaux d’interdiction.

Retour au point de départ de cette virée spéléo-vététesque par cette sympathique petite route déjà plusieurs fois empruntée en VTT.

JCL

Mercredi 10 mars 2021 – Spéléo et presque VTT, repérage et visite – Teppa di Lucciana – A grotta di a Regina, Murato/Vallecalle

Mercredi 10 mars 2021

Spéléo et presque VTT, repérage et visite

Teppa di Lucciana-A grotta di a Regina, Murato/Vallecalle

Participants

  • ITP : Jean-Claude L. le matin, Michèle Cl. et Marie Pierre R. l’après-midi

TPST : 1h00 + 1h00

Photos

Tous les chemins mènent à une grotte.

Informé par Michèle de la réouverture du chemin d’accès à ces cavités oubliées, je me propose d’y faire une reconnaissance à l’occasion d’un tour de VTT, j’accepte sans réticence. Le site avait déjà fait l’objet d’une visite des membres du club le 5 février 1992 : http://topipinnuti.free.fr/CR/1992%2002%2005%20Prospection%20Murato.pdf

VTT dans le coffre, direction la belle église San Michele. De nombreux véhicules sont garés près du départ du chemin et je décide de faire la reconnaissance avant le VTT. Le chemin est carrément une autoroute, une équipe est en train de poser un portillon peu après le départ. Tiens, un visage connu. Stéphane P., un ancien du club, fondateur de l’éphémère SCC (Scola Corsa di Canyonismu), participe aux travaux au titre de son association de randonnée.

Le chemin continue en pente légèrement descendante jusqu’au site préhistorique. Effectivement, ces grottes ont été occupées par des populations de l’âge du fer et les abords ont notamment servi de funérarium. Comment sais-je tout ça ? Tout simplement parce que sur place se trouvait également l’un des fouilleurs de l’époque, Pascal M., que les visiteurs de l’église San Michele connaissent probablement. Ces fouilles se sont déroulées entre 1987 et 1990, mais d’autres fouilleurs célèbres l’ont précédé dont un certain Forsyth Major. Ce dernier a fouillé la zone sud, Milleliri la zone centrale et Magdeleine la zone nord. Elles ont révélé de nombreux mobiliers du premier et deuxième âge du fer, sur 3 sites de fouilles principaux.

Entrainé par ce guide émérite, qui du haut de ses 77 balais ne rechigne pas à encore se faufiler entre les blocs rocheux, je visite les 2 principales cavités. Pas de calcaire, il s’agit en fait de l’amoncèlement de gros blocs de schistes lustrés, les cavités se développant à la faveur des méga foisonnements. Des traversées sont possibles, le développement total fait quelques dizaines de mètres et mériterait une séance de topographie. Deux petits rhino sont aperçus.

Retour vers la route en relevant le tracé, 712 mètres séparent le site de la route.

Il est déjà midi, le VTT restera dans le coffre …

Infos complémentaires :

https://journals.openedition.org/adlfi/18901

http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2009/05/08/murato-suite-12-l-homme-arme.html

JCL

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L’après-midi c’est au tour de Michèle et Marie Pierre de visiter les cavités du site. Mieux habillées elles feront une visite plus complète et dénombreront 3 petits rhinos et 1 grand.

Mercredi 24 février 2021 Spéléo-VTT, Prospection, Lac de Padule, Tramonti, Oletta

Mercredi 24 février 2021

Spéléo-VTT, Prospection

Lac de Padule, Tramonti, Oletta

Participants

  • ITP : Jean-Claude L., Franck Z.

Tracé

La colline de Tramonti est un mamelon de beau calcaire (du jurassique de qualité supérieure !), visible sur la carte géologique et ayant peu fait l’objet de prospection. Une reconnaissance en VTT est improvisée avec comme autre objectif de faire le tour du lac de Padule.

Départ du terreplein au sud du lac, la route est abandonnée au niveau de la digue, c’est maintenant une piste qui contourne le lac par l’ouest. Discussion avec un ancien du coin, il connait la grotte de Souterrata et se souvient vaguement de petites cavités qu’il situerait vers Tramonti …

A 3 km du départ une surprise nous attend, du calcaire apparait déjà et le coin prend un air caussenard. Petite prospection aux alentours mais nada.

Poursuite en passant au nord de la Cima di u Pizziconi, puis au nord de la Cima di Petricaiola. Une vache, jeune mais avec des cornes bien aiguisées, semble vouloir « jouer » avec nous. Mais par timidité nous détalons tellement vite que nous avons failli nous jeter sur une clôture électrique. Nous nous empressons, avec prudence quand même, de passer sous cette électrique frontière.

Après un égarement nous arrivons enfin au pied du massif de Tramonti. Discussion avec un promeneur qui nous indique que la Funtana di e Piane sort d’un trou au pied de la colline calcaire. Cette source nous met évidemment l’eau à la bouche et nous y faisons un détour. Effectivement, la fontaine est bien là, elle est protégée par une petite construction en pierre, fermée par une toute aussi petite porte en bois. Derrière cette porte de l’eau semble effectivement sortir d’un trou, mais son diamètre décimétrique met fin à nos fantasmes. Ce mamelon mérite un retour pour une prospection en bonne et due forme. En effet, 2 cavités sont aperçues sur les hauteurs et le maquis ne semble pas impénétrable.

Retour aux véhicules par Funtana Vecchia et Muzzello, après avoir discuté avec un vigneron qui nous indique des cavités qu’il avait visitées dans sa jeunesse de part d’autre des Stretti di Poggio …

JCL