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Samedi 11 et dimanche 12 novembre 2023 – Initiation, brochage, travaux Ghisoni

Samedi 11 et dimanche 12 novembre 2023
Spéléo, initiation, brochage, travaux
Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Albert D., Dominique D., Adriana D. C., Antonio E. G., Eric G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Noël R., Alexia S. B., Franck Z.

TPST samedi : 3h30
TPST dimanche : 5h00

Photos

Depuis quelque temps, les RDV sont maintenant bien rodés : Numéro 4, Aléria et départ piste.
Répartition et chargement dans les 4×4, café et pain, derniers achats de dernière minute.

Nous craignions que le mauvais temps de ces derniers jours ait quelque peu dégradé un peu plus la piste et que des arbres soient tombés sur la piste depuis notre dernière visite en juillet 2023. Apparemment l’état de celle-ci est toujours le même. Nous allons voir des 4×4 de chasseurs au niveau du premier col et un chasseur isolé au niveau du plateau de l’ancien bivouac spéléo.

Ensuite viennent s’enchaîner les allers-retours 4×4 Casetta, puis mise en eau par Acqua Publica. Dans un premier temps, nous allons tester l’étanchéité de la cheminée. A ce propos l’allumage du feu n’a pas été très facilité par l’humidité du bois et nous avons triché un petit peu en utilisant des allume-feu.

La météo du samedi est clémente et l’apéro sera pris en terrasse. Quelques bonnes pâtes à la sauce tomate pour prendre des forces, arrosées au jaja traditionnel. Une poubelle « spécial verre » est mise en place.

Fromage, dessert, fruits pour finir nos premières agapes. Nous avions venté aux nouveaux membres du club le confort de la Casetta surtout en insistant que depuis le mois de juillet nous avions de « l’eau chaude ». Mais QUID pour l’allumage du chauffe-eau. Nous essayons en vain plusieurs fois, mais celui-ci refuse de s’allumer. Nous vérifions le mode d’emploi pour être sûr du coup. Mais après réflexion, il semblerait que les piles soient HS. Ça commence mal, du coup nous appelons Noël et Alexia qui doivent nous rejoindre dans l’après-midi pour leur demander de prendre des piles « AA ».

Avant le repas, JCL et Christophe reconvertis en techniciens en solaire terminent le remplacement des anciens panneaux solaires par des modèles plus performants.

L’après-midi est bien avancé quand une équipe composée de : JC, Anto, Eric, Franck, Christophe, Laureen, Antonio, Adriana, prennent le chemin du trou. Le but étant dans un premier temps de montrer l’entrée de l’ogre de Ghisoni aux nouveaux membres du club de façon à savoir ce qui les attend le lendemain. Puis équiper le puits jusqu’au dernier puits du circuit classique.

Pendant ce temps Albert va nettoyer les branches se trouvant sur le chemin du captage, et Dumè va rentrer du bois auprès de la cheminée.

Il fait déjà nuit quand arrivent Nono et Alexia. Ils ont porté les nouvelles piles AA pour le chauffe-eau, mais ce ne sont pas les bonnes : en fait il y a eu confusion et le bon modèle était LR 20.

Tant pis on sera obligé de se passer de l’eau chaude. On fera l’impasse pour prendre une douche. Par contre pour la vaisselle on reprendra les habitudes à « l’antigua » en chauffant de l’eau dans la marmite.

Lorsque l’équipe revient du trou on relance l’apéro du soir et on met à réchauffer la « petite » gamelle de lentilles saucisses concoctées par Franck (quelqu’un lui a dit de faire 2 kg de lentilles pour 12 personnes). Ça sent bon dans notre petite chaumière. Comme d’habitude on ne va pas mourir de faim ni de …. soif !!!! Et pour digérer ce frugal dîner on va goûter à quelques produits locaux et extra locaux : châtaignes grillées accompagnées de chartreuse, myrte, limoncello et aquavita. Puis petit à petit on ressent que le marchand de sable s’approche de nous. C’est l’heure de se coucher : vu le nombre de participants il va y avoir plusieurs options : Franck et Albert regagnent leur tentes respectives. 9 topi sur la mezzanine. Et Dumè qui, attaqué par un gros rhube, va dormir en bas sur le lit de camp pour essayer de ne pas trop contaminer ses voisins. Il va également se prendre pour une vestale* et au fur et mesure de la nuit, il va alimenter l’âtre en bûches. La nuit est assez calme (avec cependant quelques inévitables bruits suspects). Sur le coup de 4 h du mat on entend « toc toc toc » sur la toiture de la Casetta. En fait la pluie s’est invitée pour nous tenir compagnie.

Vers 7 h / 7 h 30 la bonne odeur du café est la bienvenue pour le réveil de la troupe. Il est environ 8 h 30 lorsque « Bon maintenant il faut y aller » lance JC. Il est vrai que le crachin du matin n’est pas des plus encourageant pour aller faire le trou. Mais l’optimisme gagne sur le pessimisme et voici que l’équipe du trou quitte le havre de paix. A signaler que vers 9 h 30 la pluie a fait place au beau temps et à des bourrasques de vent

Deux équipes dans le trou, Anto et Franck encadreront les 4 nouveaux membres de l’association jusqu’au Musée, à la moitié du trou. Les nouveaux se débrouillent déjà comme des anciens et font un rapide aller-retour ! Pendant ce temps, JC et Eric se chargeront de terminer le brochage du circuit classique. Une broche de fractionnement en plafond avant le P16, plus deux en tête de puits. Descente au fond du trou qu’Éric n’avait jamais visité.

Repérage effectué lors la remontée pour l’installation du futur limnigraphe. Une lunule dans une draperie à environ 5 mètres de la tête de puits fera l’affaire pour accrocher la corde, elle sera lestée par un gros caillou qu’on pourra récupérer en bas du P51.
Coup de main d’Anto qui vient récupérer les deux kits de brochage, Eric et JC se chargent de déséquiper le trou.

Du côté de la Casetta, Noël, Alexia, Albert et Dumè vont finir le rangement de la mezzanine et poursuivre la mise en place du plafond de propreté au-dessus de la cuisine pour éviter la chute de poussière sur le coin cuisine et au-dessus de la table. Après quelques coups de scie, de marteau et de noms d’oiseaux le rustique travail est terminé.

L’après-midi est bien entamée et l’équipe du trou n’est toujours pas de retour. Nous continuons le rangement et commençons les rotations vers les véhicules. Il est quasiment 16 h 00 lorsque les explorateurs reviennent à la Casetta. Après l’effort, il leur faut du réconfort, donc : apéro, grillades, lentilles saucisses et pour finir un petit rustique à la braise, tout cela accompagné de jus de raisin et de houblon.

Il ne faut pas trop traîner si on veut faire la piste de jour. Malgré tout nous quittons le parking vers 17 h 15 et ferons la dernière partie de la piste en mode éclairage nuit. Nous retrouvons le goudron, vidons les poubelles et nous donnons rendez-vous au local pour y déposer le matériel vers 20 h 00.

*Les vestales (virgines Vestales) sont les prêtresses de Vesta, la déesse du feu et du foyer à Rome. Cette divinité est représentée par le feu qui brûle de manière permanente dans son sanctuaire du Forum (Aedes Vestae). Ce feu est entretenu et surveillé par les vestales qui se relaient jour et nuit pour mener à bien cette mission.

Dumè, JC

 

Samedi 22 janvier 2022 – Equipement falaise, Oletta

Spéléo – équipement falaise, visite cavité

Falaise de Monte di Tuda, grotte du Calvaire – Oletta

Participants

  • ITP : Éric G., Jean-Claude L.
  • Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 1h00

Photos

L’entrainement secours ayant été reporté, c’eut été dommage de ne pas profiter du beau temps annoncé pour ce weekend. Une petite reconnaissance en VTT avait permis d’envisager un équipement de l’ancienne carrière de Monte di Tuda. Deux topi et demi se donnent ainsi rendez-vous au local par ce frais mais ensoleillé matin d’hiver. La rutilante machine à café manque de grains à moudre et seuls les 2 premiers arrivés bénéficient du chaud breuvage. Le 3ème se contentera de la mouture de la grand mère.

Préparation du matos, JC est optimiste. Cordes de 62, 55, 25 et 20 mètres, 30 mouskifs, les 2 petits perfos, 2 trousses à spits, quelques sangles et protège-cordes, heureusement pas de marche d’approche en perspective.

Une piste permet d’atteindre pratiquement le sommet du Monte di Tuda, montagne caractéristique des environs d’Oletta. Elle domine la plaine et outre le fait d’avoir été rongée par la carrière, elle sert également de point haut pour un réservoir d’eau et pour un pylône de télécommunication qui concurrence une croix, terminus d’une Via crucis. La proximité des émetteurs n’est pas très rassurante, mais nous sommes probablement à l’extérieur du cône d’émission.

Pendant que JY prospecte les alentours, le nouveau petit perfo est rapidement mis à contribution. 2 spits sont posés, puis 2 intermédiaires. Avant de poser les 2 spits de fin de main courante, une reconnaissance est effectuée afin de s’assurer que l’équipement peut se poursuivre. Un dernier spit est planté en bas d’un petit plan incliné, une sangle à frotter permet de descendre jusqu’au premier palier intermédiaire. Malheureusement la paroi verticale créée par le front de taille est très fracturée et poursuivre l’équipement peut s’avérer risqué. Dommage, le site aurait permis de belles voies très aériennes.

A noter le beau vol plané du marteau à spit qui s’est échappé du bras de JC lorsque ce dernier a enlevé son gant. Après un rebond sur le premier palier, il a fini son vol sur le deuxième, une trentaine de mètres plus bas. Éric s’est chargé de le récupérer après contournement des à-pics.

Le nouveau perfo s’est montré bien vaillant, il a foré 5 trous et demi et sur l’indicateur de charge 2 LED sur 3 sont encore allumées. Le demi-trou correspond à un forage non terminé suite bulle d’air dans le calcaire (photo dans l’album).

Un peu dépités nous décidons d’ouvrir une première bouteille. Remède très efficace et c’est dans la bonne humeur que nous partageons de savoureuses grillades. Par précaution médicale nous décidons d’un rappel, une 2ème bouteille est vidée.

Deuxième partie du programme de la journée, la grotte du Calvaire. C’est une petite cavité découverte en 2000, appelée ainsi à cause de la proximité d’une probable station du chemin de croix menant au sommet.

Les coordonnées et les souvenirs ténus de JC permettent de situer approximativement la cavité. Le chemin d’accès n’existe plus et c’est par une descente directe à travers la végétation que l’entrée est atteinte sans même utiliser les sécateurs et coupe-branches.

C’est une fracture de décompression, là-aussi dans du Jurassique inférieur. Un ressaut d’entrée de quelques mètres permet de poser les pieds dans une galerie relativement étroite. Encore quelques ressauts et passages entre les blocs et nous voilà au point bas de la cavité à -16 m. La cavité est assez sèche, juste un peu de suintement localisé. Peu de faune, seulement 3 petits rhinos, quelques araignées, isopodes et les traditionnels dolichopodes.

Remontée vers la piste par un autre cheminement. Petite discussion avec 2 promeneurs, l’un d’eux nous informe de l’existence d’une grotte sur le versant nord-ouest du mont. Cette cavité aurait été explorée et étudiée par des spéléos et archéologues. Confusion avec la Grotta de Campo al Console ? Un coup de fil à sa tante brouille encore plus les pistes car elle situerait la cavité plutôt vers Oletta. Il n’empêche qu’une prospection plus complète de ce massif est à envisager.

JCL

Samedi 8 janvier 2022 – Aven de l’Avaloir, Barbaggio

Spéléo, visite, équipement

Aven de l’Avaloir, Barbaggio

Participants

  • ITP : Amal D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.

TPST : 4h30

Photos

Et si on se faisait peur en ce début d’année 2022 ! L’aven de l’Avaloir est mis au programme du weekend. Si la première partie de la cavité est raisonnable, un puits d’une dizaine de mètres aboutissant dans une salle de belle dimension, la suite demande un peu plus d’engagement. Une galerie mène au fameux boyau de la Râpe à Bois qui précède un petit puits à l’équipement délicat.

Pour l’historique de cette cavité se reporter au compte-rendu du Vendredi 9 mars 2018.

La dernière fois que le boyau a été franchi remonte au 19 janvier 2008, une paille. Faut dire que son franchissement a de quoi refroidir. Et s’il n’y avait que ça, il faut ensuite sortir du boyau en restant à l’horizontal et en opposition au-dessus du vide jusqu’à ce qu’un redressement à la verticale soit possible. Il ne reste plus alors qu’à équiper le puits et descendre. Pas étonnant que ce soit toujours le même à avoir équiper le boyau et le puits qui suit 🙂

Première surprise de la journée, il fait un froid de canard là-haut, renforcé par une bonne bise d’ouest. Nous nous garons au niveau de l’épingle qui suit le stand de tir. D’ailleurs, les tireurs sont là et ils ne tardent pas à tirer des coups, ça fait peur !

Deuxième surprise, le trou est bouché. Enfin, pas entièrement bouché mais une grille remplace les petits murets de protection. Mais celui qui a fait ça, apparemment un Léon, a eu la lumineuse idée de poser une grille pivotante. Il faut toutefois aller chercher un pied de biche dans le Def pour pouvoir décoincer les gonds. Peu enclin à refermer la grille derrière nous, et sur la corde, Franck met sa voiture en protection avant le trou. Pendant ce temps JC équipe la cavité. Premier puits sans souci et regroupement dans l’alcôve des mouches. Reste maintenant à franchir ce fameux boyau qui génère tant de haine. Il a quand même été bien malmené ce boyau, sur les cinq mètres de longueur à l’origine, il ne reste plus qu’un mètre à mériter vraiment le nom de boyau. Passage et redressement acrobatique, il ne reste plus qu’à équiper le puits en mono-point. La C13 prise par précaution à la place d’une C10 suffit à peine pour arriver en bas du puits. Éric puis Amal retrouvent ainsi JC en bas du puits.

Derrière ça suit, presque. MP se retrouve bloquée au bout du boyau, le torse est passé mais le bassin coince. Quelques longues dizaines de minutes plus tard, elle arrive à faire marche arrière avec l’aide de Franck et HP qui ont réussi à accrocher une corde à son baudrier et à l’aider à reculer.

Cet épisode quelque peu angoissant aura calmé les ardeurs de Franck et HP qui préfèrent en rester là. Le trio vainqueur visite la salle concrétionnée ainsi que le siphon de sable où le seau laissé lors des tentatives de désob est presque entièrement recouvert de sable et de graviers. Il est bien sûr envisagé d’y revenir pour continuer le dégagement de ce passage prometteur, on voit derrière que ça continue …
Il est également question de tenter l’escalade qui permettrait d’atteindre la suite du boyau de l’autre côté de la salle. Il faudra pour cela prendre des pitons, la prochaine fois …

Des traces de sédiments sur les parois laissent à penser que les mises en charge du réseau doivent être impressionnantes …

Retour en surface sans problème. JC déséquipe le puits infernal mais ajoute un spit à sa tête (depuis le temps …). Il faut modifier la topo et prévoir une C15. Franck déséquipe le puits d’entrée, fermeture de la grille.

Le projet de faire les grillades dans le maquis est abandonné, il fait frisquet et le bois n’est pas très abondant aux alentours. C’est donc au local que se feront les grillades. Grillades est le bon mot puisque le barbecue de foire est installé dans la baignoire (qui a bien pu avoir cette idée farfelue :-). Il faudra tout de même l’aide du décapeur thermique pour allumer le charbon de bois. Et la fumée ? Il y a bien l’extracteur d’air juste au-dessus, mais il s’est avéré très insuffisant et malgré l’ouverture du vasistas et la mise en marche des ventilateurs, le local se retrouve de plus en plus enfumé, et les topi aussi … Bonne rigolade quand même en savourant ces grillades originales :-))

Entomo : opilion et métas dans la 1ère salle et dans le Colimaçon : myriapode, collemboles, et ce qui ressemble à un Staphylin des grottes, mais sa taille (25 mm) laisse à penser que c’est plutôt un staphylin épigé tombé dans la cavité par une anfractuosité. Pas de chauve-souris.

JCL 

Dimanche 19 décembre 2021 – Spéléo, visite, équipement, chiro, entomo, prospection – Cast 2, Oletta

Dimanche 19 décembre 2021

Spéléo, visite, équipement, chiro, entomo, prospection

Cast 2, Oletta

Participants

  • ITP : Michèle Cl, Wanda C., Amal D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
  • Individuel : Jean-Yves C.
  • Gente canine : Bosco

TPST : 4h30

Photos

Profitant de la période hivernale pendant laquelle les chauves-souris ne seront pas dérangées, c’est une descente dans Cast 2 qui était programmée ce 19 décembre. Rendez-vous au club à 8h30, le matériel est vite préparé, pour une arrivée sur site vers 10h30. L’accès est toujours possible mais la végétation commence à bien recouvrir la piste, les rayures sur les 4×4 en sont la preuve. Les emplacements de parking sont également bien recouverts et grâce à l’œil expert de Jean-Claude, on identifie l’endroit et on réussit à garer les 3 véhicules.

Le matériel est débarqué et tout le monde s’équipe. Jean-Claude sort également du 4×4 une tarte aux pommes (qui n’est pas vraiment une tarte aux pommes car il y a également de la crème anglaise !! enfin je n’ai pas tout compris !)* car il vient de fêter son anniversaire la veille et a donc amené le dessert !

Après une très longue marche d’approche de 2 mn (Franck s’imaginant marcher très longtemps !!), nous nous installons à côté de l’entrée 1. Micca est chargé d’équiper la descente, secondé par Franck. Les 8 autres spéléos du jour atteignent à leur tour le fond. Alors que le duo de tête s’enfonce vers l’étroit goulet qui mène vers la galerie Sud, le reste de l’équipe se dirige vers la vaste salle de la galerie Nord avec en tête les membres du GCC. Plus d’une trentaine de petites chauves-souris est comptabilisée dans cette salle. A l’arrière, le groupe d’entomo est déjà en cours d’observation des différentes espèces.

Jean-Yves ouvre le chemin et au bout de la salle principale il entame la remontée vers un endroit qu’il connait bien car il peut facilement y observer et compter les juvéniles au printemps lorsque les parents sont partis chassés. Avant la descente, il a indiqué à Jean-Claude que lors de sa dernière visite, il a noté que la corde avait été mangée au milieu par les rats. Jean-Claude, prévoyant, avait laissé un peu de longueur sur cette corde ce qui va lui perdre de la rabouter en attendant de la changer lors d’une prochaine visite. Pendant la réparation de Jean-Claude, Amal, Jean-Luc, Michelle et Marie-Pierre effectuent également la remontée sur corde jusqu’à un petit palier. La montée est facile mais le sol est instable et dans ce « couloir d’avalanche » souterrain, Michelle fait partir quelques cailloux qui atterrissent sur Marie-Pierre, ce qui entraine une « légère empoignade » entre les deux protagonistes mais qui ne dure que quelques secondes !

Bloqué sur ce pallier en attendant le raboutage de Jean-Claude, Amal, insatiable spéléo, commence a fouillé dans tous les recoins à la recherche d’un nouveau passage. Quelques options mais aucun débouché. Jean-Luc repère un passage à mi-hauteur et Amal s’y engage en premier. Effectivement ce passage semble continuer plus profondément mais nous ne sommes pas les premiers. Un « Tag » gravé avec une pierre sur la roche indique « ITP 69 ». « ITP » on comprend mais « 69 », à part nous confirmer que cela ne peut pas être l’année, nous n’avons pas plus d’information ! Amal continue d’avancer mais Jean-Luc peine à la suivre car une faille nécessite un passage en force ! Au bout de 2 ou 3 alcôves, le duo rebrousse chemin pour rejoindre le reste du groupe.

Nous remontons alors la grande salle pour nous rendre dans la cavité Sud. L’accès à cette salle est particulièrement étroit et sinueux. Cette partie est très différente. Elle est également plus humide et les concrétions, notamment celles très blanches, sont magnifiques.

Au début de la salle, le groupe croise le duo Micca et Franck qui est en train de remonter. Le groupe continue sa progression vers le bout de la galerie et espère à un moment pouvoir effectuer une remontée par un autre accès. Mais par sécurité, il est décidé de reprendre le chemin en sens inverse car aucun passage évident et sécurisé ne se propose à nous.

Alors qu’une moitié du groupe est déjà sortie du trou et que l’on sent déjà au fond l’odeur des grillades, Michelle effectue sa remontée. « Légèrement » bloquée quelques minutes, elle atteint la sortie grâce à un petit coup de pouce de notre président. Le reste de l’équipe sort vers 15h30, Jean-Luc déséquipe sous les conseils avisés de Jean-Claude.

Jean-Noël nous a rejoints pour profiter de ce barbecue de Noël et tout le monde est regroupé autour du feu juste avant que le soleil ne disparaisse derrière le massif de Tenda. La journée se finit sur le gâteau d’anniversaire de Jean-Claude accompagné d’un très bon Jurançon moelleux de 2010 et même Micca a droit à sa gorgée comme le montre les photos.

Fin de journée, une très belle sortie qui permet de faire deux cavités en une, retour au club à 18h pour le rangement du matériel. On peut noter que pour une fois, tout le matériel ramené est identique à celui noté sur la fiche, ce qui est assez rare pour le souligner !!!!

JLS

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« Le Binôme »

Micca se lance dans l’équipement du P8 d’entrée, sous l’œil expert de Jean-Claude. Les spits sont oxydés mais encore viables. Le nettoyage de ces derniers est fastidieux. Arrivés à la base du puits le groupe se sépare, Micca et Franck partent dans le nouveau réseau pour équiper le ressaut et la MC 20. Personne ne se joindra à eux.

Franck équipera le reste du réseau, l’équipement en place est moyen et serait à modifier par l’ajout d’au moins deux spits. Lors de la visite dans la salle, nous rencontrons deux chiros qui dorment paisiblement et un troisième qui vole. La progression est sans soucis, nous en profitons pour vérifier l’équipement en place. Dans un premier temps nous regagnons la salle du « Lait de Lune » puis nous nous engageons dans la salle concrétionnée, la trace de main est toujours là !!! malheureusement la brosse est restée dans le véhicule, le nettoyage sera effectué une prochaine fois…

Nous poursuivons notre progression, la désescalade sur des blocs instables nous font rebrousser chemin. Lors de notre retour, croisons Jean-Yves puis le reste du groupe. La remontée du R3 ne pose pas de problème même si on souffle un peu. Vers 14h00 nous trouvons à la base du puits d’entrée et décidons de nous balader vers le reste du réseau. Il y a beaucoup de guano et de petits rhinos. La corde posée en fixe a souffert : un rat s’est fait un petit festin, JCL a réussi à joindre le restant de la corde avec un nœud de pêcheur double. Nous regagnons la surface vers 15h00, Jean-Noël et Henri-Pierre ont allumé le feu pour faire griller les victuailles. Franck restera à la tête de puits du P8 pour aider au passage du fractio.

La suite est classique : barbecue et hydratation dans une bonne ambiance topinesque…

Franck

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En attendant la sortie des topi JN prospecte les environs de la cavité, notamment la dépression parallèle à cette dernière à la recherche de Cast 16. C’est un conduit vertical relativement étroit découvert en 2000, il descend à 8 m de profondeur et il présente l’intérêt de se situer à proximité de cette zone d’effondrement et donc avec un possible accès à un réseau souterrain plus vaste…

Un mousqueton de kit, le n°125, avait été laissé en place lors du changement des cordes en fixe début 2021. Un des buts de la sortie était de le récupérer et de le remplacer par un mousqueton réformé. C’est chose faite, mais en un an le mousqueton a été complètement attaqué par une oxydation galvanique, il est bon à mettre au musée des horreurs. La déviation est également raccourcie afin de supprimer le frottement supérieur, mais il reste celui du bas qui peut être éviter en s’écartant bien de la paroi en début d’ascension. L’idéal serait de déplacer le point d’ancrage de cette déviation et de mettre un mousqueton inox, ou de la remplacer par un fractio. Pas évident vue l’hétérogénéité de la paroi. A voir lors du remplacement de la corde.

Pour limiter le risque pour nos cordes de servir d’apéritif pour les rongeurs, on pourrait poser de-ci de-là des bouts de cordes et de sangles qui serviraient de leurres… On pourrait également poser un support sur la paroi du plan incliné afin que la corde ne traine pas à terre à cet endroit.

* Complément technique : https://www.plumeti.fr/tarte-aux-pommes-et-a-la-creme-anglaise/

JCL

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Lever tard et gardiennage de Bosco, a priori il est trop tard pour aller visiter Cast.2. En plus le dos un peu en compote après avoir fendu du bois la veille… Arrivée au pylône vers midi trente, pas de 4×4, ils doivent être au parking de Cast.2, c’est l’occasion d’une balade sympa avec Bosco. Les sacs sont bien là mais pas âme qui vive. Puis un éclat de voix monte des profondeurs, c’est HP en bas du puits d’entrée. On échange, le piquenique se fera à Cast.2, on retourne chercher les victuailles. Au retour c’est le silence.

Pour s’occuper JN part à la recherche de Cast.16, seule cavité dans l’inventaire du site de Castiglione dont on ne possède pas de topo, simplement un descriptif de visite. Découvert par JCL le 16 septembre 2000 au retour de la première de Cast.14. Toute la crête de Castiglione avait brûlé et la zone autour de Cast.2 était lunaire. JCL avait visité ce départ : « Retour par Cast.2 où en bordure de champ, un conduit de 8 m de profondeur aboutissant dans une trémie poussiéreuse, est visité par Jean-Claude. Vu l’entourage de pierres plates, il devait être connu. » Lors d’une prospection le 1er mai 2001, un petit départ avait été trouvé dans un bosquet près de ce Cast.16. Mais pas de photos.

Le GPS indique 100 m, et une vague sente se dirige au milieu du maquis vers le nord en direction des escarpements qui bordent la faille de Cast.2. On approche, cavité à 8 m, mais mur de lentisques et de salsepareilles ! On va essayer de contourner par l’ouest en montant au-dessus de l’escarpement. On se rapproche à 4 m, mais ressaut dominant une nappe de maquis. On revient vers la première approche, on est à 3 m, bingo ! à travers l’enchevêtrement de branches de lentisques on devine un trou noir et un conduit qui plonge visible sur 2 m. Ce n’est pas apparemment Cast.16, celui ayant été décrit comme entouré de pierres plates, vraisemblablement Cast.16 bis (celui du bosquet). Non équipé et sans matos topo on se contentera de photos. Prévoir une visite pour chercher Cast.16 qui doit être proche et topographie, qui sait, peut-être un peu de désob’, les bords de faille sont souvent prometteurs.

Retour facile à Cast.2 et HP sort bientôt du trou. La suite a été décrite, l’allumage du feu et le premier bouchon qui saute feront sortir les topis du trou.

JND

Dimanche 28 mars 2021 – Spéléo, équipement, brochage – Cast 1, Oletta

Dimanche 28 mars 2021

Spéléo, équipement, brochage

Cast 1, Oletta

Participants

  • ITP : Albert D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck Z.
  • La toutounette : Nala

TPST : 4h30

Photos

Retour à Cast 1 pour équiper la cavité qui servira prochainement de cadre au tournage d’une émission de Via Stella. Seulement 4 mousquetaires volontaires, le mot « démaquisage » dans l’avis de sortie aura peut-être refroidi quelques ardeurs, les caméras auront peut-être l’effet contraire 😉

A propos de démaquisage une belle surprise nous attend au pylône, c’est fait ! EDF a probablement fait faire le travail en vue d’un contrôle du pylône. Même la piste a eu droit à quelques élagages. Il restera quand même à tailler les pousses latérales.

Si HP se charge d’équiper le puits artificiel, les autres prennent le parcours traditionnel. Franck équipe et se retrouve rapidement dans la salle de la Chèvre, suivi par un kit, puis JC, puis Albert.

Direction maintenant le P9 via le raccourci pour installer la tyrolienne. Le premier et dernier essai de la tyro remonte au Samedi 18 février 2017, une quatrième oreille est ajoutée au répartiteur supérieur afin de décaler vers le bas le départ de la tyro et éviter ainsi un frottement sur une stalactite.

C’est JC qui se lance pour le premier essai, poulie double à palier bronze, HP à la cordelette de freinage, Albert en bas au contrôle de la poulie de sécurité. Deuxième essai par HP en auto-assurance, heureusement Albert était toujours en bas à la poulie de sécurité :-). Tout le monde y passe, on remplace ensuite la première poulie par la version à billes, là ça file bien et il faut bien maitriser le freinage.

Essai concluant, la tyro est détendue et laissée en place.

Retour en surface, grillades and co …

Redescente jusqu’à la tyro pour poser une broche complémentaire puis remontée en laissant en place tous les équipements, hormis les parties extérieures. La cavité est maintenant prête pour l’initiation journalistique.

JCL