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Samedi 15 avril 2023 – Canyon du Carchetto Vadone – Canavaggia

Samedi 15 avril 2023
Canyon, perfectionnement
Carcheto Vadone, Canavaggia

Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Franck Z.

Température de l’eau : fraîche
Météo : soleil le matin, puis 2 min de grêle au milieu du canyon et pluie à l’arrivée à la voiture.

Canyon pour préparation de la formation initiateur de Franck.

Anto récupère Mumu à Furiani à 8h puis on se retrouve avec Franck au PN4.
Nous voilà partis avec les 2 voitures pour une première pause au Carré d’As à Ponte Leccia.

Sur la route du canyon, nous déposons une voiture à l’arrivée du canyon puis après 11 km avec le 4×4, dont une partie sur la piste, nous arrivons au point de départ pour la marche d’approche.

Marche d’approche 1h15 sur un sentier en courbe de niveau. Sur la fin, un peu d’orientation est nécessaire pour rejoindre la rivière à travers le maquis.

Début du canyon : 11h

Se succède une C30 avec une jolie queue de cheval avec un amarrage merdique rive gauche, une C25, une C27 où Anto réalise le même exploit qu’avec JM : il équipe Mumu sur le brin du nœud… qui a glissé… mais Anto a encore des reflexes et a attrapé les 2 cordes pour stopper la chute…
Tout va bien !

Une C13 nous emmène au point génois où le Carcheto devient le Vadone.

S’enchaîne ensuite 2 C10 et 2 C25 pour arriver sur la C40.

Après la dernière C20 une longue longue et longue marche en bloc entrecoupée d’une petite C12 sur amarrage naturelle.

Sinon canyon super joli et sympa.

Arrivés à la voiture à 17h30… La pluie nous rince et nous nous abritons sous un petit abri aménagé d’une table à la sortie du village de Costa Roda où nous nous sustentons… Mais ce n’est pas fini !!

Il faut aller récupérer le 4×4.

Franck et Mumu montent en courant … au début de l’ascension 😉

Voiture récupérée c’est reparti pour Biguglia.

Quelques courbatures… le lendemain !!!

Anto/Mumu

Samedi 4 février 2023 – Grotte de Carpinetto, Lano – Mesures hydrogéologiques et contrôle chiro

Samedi 4 février 2023
Grotte de Carpinetto, Lano
Spéléo, mesures hydrogéologiques et contrôle chiro

Participants
ITP : Antoine B., Michèle CL., Jean-Claude D. B., Jean-Noël D., Jean-Claude L. M., Alix S., Franck Z.
Initié : Enzo Z.
Individuel : Jean-Yves C.
Invités : François D., Marie G.

TPST : 3h00
Photos

En attendant le compte-rendu, belle et intense journée à Lano. Nous avons suivi le parcours de l’eau depuis la cascade-perte de Cuppa jusqu’à la résurgence de Grotta, en passant bien sûr par ses différentes apparitions dans la grotte de Carpinetto (Rivière principale, Salle Rombo, Rivière de la Chèvre), le tout ponctué par des mesures de température et de conductivité.

Dimanche 2 Octobre 2022 JNS Cast 1 Oletta

Spéléo, initiation JNSc

Cast 1, Oletta

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Dominique D., Amal D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Pierre L., Francis M., Nono R., Alexia S-B., Alain T., Franck Z.
  • Initiés : Alexia A., Marina A., Léa C., Luca C., Stéphanie C., Alix D., Thomas G., Husen H., Éric I., Gwenaëlle L., Lina L., Mohamed L., Océane M., Delphine N., Lucie P., Liliane P., Pierre Q., Anna R., Benoit R., Chris R., Yorick S., Léo T., Fabien V.
  • Assistante canine : Nala

TPST : 3h30 + 3h30

Photos

Grosse affluence autour de Cast 1 pour cette journée d’initiation spéléo programmée après la fête du sport.

  • 23 initiés
  • 14 encadrants + 1 assistante
  • Il y avait 23 inscrits, 11 initiés le matin, 12 l’après-midi

Démonstration et mise en situation au pied du pylône, puis direction la cavité.

Compte-tenu d’un nombre suffisant d’encadrants, c’est une configuration en poste fixe qui a été choisie. Les topi se placent aux points stratégiques et assurent la sécurité des initiés passant près d’eux. Déjà pratiquée, cette technique est bien rodée maintenant et ça roule !

Le parcours choisi a été :

  • Puits d’entrée traditionnel
  • Puits de la Chèvre
  • Raccourci
  • P9
  • Sortie par le puits artificiel

La journée a été coupée par le traditionnel piquenique, bien apprécié lui aussi.

Franck


Si la période d’élevage chez les petits rhinos se situe aux mois de juin et suivant, chez les Topis on observera plutôt une intense activité d’initiation des jeunes aux mois de septembre, octobre. Les parades se déroulent lors de la fête du sport, où les anciens exécutent divers exercices visant à montrer aux éventuels Topis souhaitant intégrer la colonie, les gestes qu’ils devront pratiquer. Quelques jours plus tard, les voici appelés à voler de leurs propres ailes accrochés sur un fil. C’est lors de cette période très brève que se joue l’avenir de la colonie, qui, à entendre les os craquer et geindre lors des sorties, a besoin de sang neuf. Et pas frais… ne confondons pas.

La sortie avait été préparée telle une opération commando : 22 impétrants, il ne fallait pas perdre un candidat.

La veille une patrouille, Alain et Antoine, était allée dès 7 h repérer le terrain et déminer la grotte de Cast 1. Les repérages avaient permis de découvrir la présence d’arbres coupant l’accès au gué de l’Aliso, mais la cavité avait pu être complètement équipée, temps précieux gagné sur la journée du lendemain.

Le plan de progression avait été calé dès le jeudi (prendre l’apéro n’empêche pas d’être professionnel – les anciens le disent toujours) : le puits, les veaux, décalage pour salle de la chèvre, passage par l’étroiture, virage à gauche (la main courante devrait éviter les erreurs, rappel vers le bas du plateau à escargots, remontée par le puits du poulailler. Il était prévu une progression en binôme « un devant un derrière ».

Dimanche rendez-vous 8h30 au café du Leclerc d’Oletta, Antoine et Michaël fidèles à la devise du génie « parfois détruire, souvent construire, toujours servir » partent devant découper des rondelles dans les arbres.

Les 12 premiers candidats sont au rendez-vous sous les vignes Lazarini, embarquement dans les 4×4. Comme souvent en Corse il faut monter pour descendre, les restes calcaires du trias-jurassique, propices aux formations appréciées des spéléos étant perchés aux sommets des montagnes.

Les nouveaux découvrent les équipements grâce aux explications de Nono et Francis, parfaits pédagogues sur l’utilisation de ces matériels aux fonctions obscures, puis c’est la séance d’habillage Alexia habilleuse digne des boutiques de Barbes : il est un peu serré mais c’est ce qu’il vous faut. Enfin ce sont les manipulations techniques. Sous le pylône, perchés à quelques mètres les apprentis découvrent la vie suspendue.

Les rôles sont répartis entre Topis : on opte pour une sécurisation par poste fixe qui s’avérera utile dans la gestion du temps. C’est le moment du grand saut, les nouveaux plongent dans le trou. Les Topis répartis tout au long de la cavité les attendent à chacun des passages sur agrès. Embouteillage à l’entrée des veaux ou les choses sérieuses commencent. Posté en bas de la chèvre je ne saurais dire comment le reste des manips se sont déroulées, apparemment aucun jeune n’a été blessé ou perdu durant le tournage. Alain, équipé de son matériel professionnel, révèle avec ses puissantes torches, des détails dans les sculptures de calcites qui ont poussé au long des millénaires que les habitués de Cast ne connaissaient pas. Le poulailler est la dernière difficulté, d’autant qu’il est le passage entre la fraîcheur des habitats souterrains et la terre du dessus bien chaude en ce mois d’octobre.

Le dernier initié sorti du trou, les Topis ont à peine le temps d’avaler le pique-nique froid, faute du barbecue traditionnel, que déjà la nouvelle fournée arrive. Si certains s’accrochent aux nouvelles tables fabriquées par Dumè, il faut déjà recommencer le rituel du matin.

Éric et Michaël déséquipent côté entrée, Henri-Pierre côté sortie. 22 participants est peut être un nombre difficile à gérer sans faire de l’abattage, cela promet de longues discussions pour l’organisation des prochaines JNS.

Retour au local on rangera tout jeudi, la journée a été longue mais superbe. Reste à attendre si elle a convaincu.

Eric

Vendredi 5 au lundi 8 aout 2022 – Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Spéléo et travaux

Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1), Wanda C. (2), Dominique D. (3), Jean-Noël D. (1), Michaël D. (2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1), Noël R. (3), Alexia S. B. (3), Franck Z. (1)
  • Invités : Alexandre C. (1), Raymond C. (2), Amélie D. (1)

(1) : samedi, dimanche

(2) : vendredi, samedi, dimanche

(3) : vendredi, samedi, dimanche, lundi

TPST : 4h30

Photos

Les topi en estive

Ce weekend à Ghisoni avait été programmé suite à la prise de contact d’un couple de spéléos américains, de passage en Corse, et qui souhaitaient également en découvrir les dessous. L’idée était de faire d’une pierre 2 coups, faire découvrir LE trou corse, et en profiter pour restaurer la cheminée et finir la fixation de la couverture de la casetta. Mais plus aucune nouvelle malgré les relances, c’est ce qu’on pourrait appeler un american rabbit !

Une partie des topi est sur place dés le vendredi pour préparer la casetta, l’emplacement des tentes et le chantier cheminée. La remise en service de l’alimentation en eau pose problème, elle fonctionnera par intermittence tout le week-end malgré plusieurs tentatives de réparation. Le remplacement du tuyau d’arrosage par un PEHD de plus gros diamètre va devenir une nécessité …

Jeudi

Rendez-vous à Leroy Merlin pour Jean-Claude, Dumè, Éric, Micca et Alex, qui faisait déjà des achats sur Bastia et qui était en camion. Après nos achats, nous nous retrouvons tous au local, on a encore du boulot, il faut encore tout préparer : le matériel pour l’aménagement de la casetta et l’équipement pour la cavité. Les 4×4 seront bien chargés pour l’expédition Ghisoni.

Vendredi

Dumè, Micca et Raymond se sont donnés rendez-vous à 8h30 à la boulangerie d’Alistro. Finalement ils arriveront plus tôt et démarreront à 8h15. Arrivée au départ de la piste aux environs de 9h10. Belle surprise, elle sera faite quasiment tout d’un trait, il n’y aura pas beaucoup de branches à évacuer sur le chemin. Nous voilà au parking, il est 10h10. On commence par transporter une partie des briques à la casetta, et nous nous dirigeons immédiatement vers le ruisseau car sans eau nous devrions mettre un terme au week-end bricolage. En quelques minutes, après avoir les mains bien gelées, le captage est nettoyé et l’eau se remet à couler. Hourra ! Un message est vite envoyé pour prévenir les autres. Dans l’après-midi Micca et Dumè démontent la cheminée. En fin d’après-midi Nono, Alexia et Wanda les rejoignent. Durant la nuit un renard a tourné autour de la casetta et s’est même frotté aux tentes.

Samedi

« Il faudrait 6 briques de 40 x 20 x 5 ! ». Ce message arrivé en fin d’après-midi du vendredi n’a pu être satisfait, on verra donc sur la route. Arrêt à une briconnerie d’Alistro, juste avant l’ouverture. On patiente une vingtaine de minutes, 3 véhicules se garent et 3 employés en sortent, le compte y est. L’accueil par ce qui semble être un chef fait du bien en cette période de grosse chaleur, ça rafraichit ! Un employé nous donne quand même l’information essentielle, ils n’en ont pas.

Arrêt traditionnel au bar-boulangerie d’Aléria pour le café. C’est bizarre cette sensation d’être transparent. Malgré plusieurs regards dans notre direction aucune attention à notre présence. Nous nous levons au bout d’un quart d’heure d’attente, direction le bar du croisement où nous sommes rapidement servis et avec le sourire. Ça tient à pas grand chose la réputation d’un commerce !

Route de Maison Pieraggi, « Tient, si on appelait le Bigmat de Ghiso ? ». Bingo, ils en ont (des briques) ! On n’est pas à un détour de 20 km près. Accueil qu’on peut qualifier de normal, les briques sont rapidement chargées dans le Def et nous voilà enfin en direction de la casetta.

Nouveau message « Il faudrait 4 sacs de mortier et de béton en plus ! ». C’est bizarre, d’un coup il fait terriblement chaud dans ce Def, pourtant il n’y a pas de chauffage.
La demande est finalement transmise à JN qui se trouve plus en amont sur la route, il les prendra à Moriani.

Voilà ENFIN la casetta !

Pendant que les cheministes cheminent, les toitistes toitent. Lors du remplacement de la charpente et la pose des bandes de caoutchouc de couverture il avait manqué des vis de fixation pour ces dernières. Cette fois-ci, armés d’une boite de 500 vis terrasse inox tête fraisée, nous complétons la fixation des bandes. Plus d’une centaine sont posées, ça ne devrait plus bouger, poil au nez !

Sur ce toit se prélassent au soleil quelques poches de douches solaires, un coin douche est créé à l’aplomb côté rivière, il était auparavant à côté du chenil.

Les tôles ondulées transparentes de l’avancée sont également déposées et retournées afin de positionner les trous de fixation en haut des ondulations. Il pleuvra moins dessous !

Repas avec les restes de la veille (bonnes lentilles) et quelques grillades.

Pendant que les cheministes continuent à cheminer, un quatuor se décide à faire quelques exercices de musculation des bras. Le parking des châtaigniers étant un peu embouteillé, un nouveau emplacement est dégagé après tronçonnage de quelques branches. Le Def vient à la rescousse pour arracher une grosse branche de châtaignier prête à tomber et un sapin. Entre 2 et 3 véhicules pourront ainsi s’y garer. Ça tombe bien puisque Micca doit descendre récupérer Alex dont la moto fait un refus pour continuer la montée.

La piste est également râtelée sur 150 mètres.

Au menu du soir diverses charcutailles, grillades et salade de patates !

Deux renards sont aux aguets dans la nuit, ils attendent les restes. Chacun retrouve sa couche, qui dans la casetta, qui sous tente, Alex à la belle étoile et JC dans le Def.

Dimanche

Pendant que les cheministes cheminent encore, les trouistes montent au trou. On n’a pas apporter tout le matos pour rien !

Après discussion c’est finalement JC qui équipera jusqu’au musée, pour gagner du temps…

Atterrissage sur la première margelle, gros purgage. Certains doivent s’amuser à jeter des cailloux dans le trou, on peut le comprendre, c’est tentant quand on voit une ouverture comme ça. Tient, un mousqueton ! Hibou !, non, Chouette !, c’est celui qui manquait après la dernière visite en mai 2021 !

Arrivée sur la deuxième margelle, pose des mousquetons. Tient, un kit qui se fait la malle, quelle idée ! Un mousqueton de retrouvé, une quinzaine de perdus ! Un geste malheureux et la longe du kit a lâchement lâché son mousqueton. JC en est quitte pour équiper le reste du puits d’entrée avec ce qu’il a pu récupérer en mousquetons et plaquettes (ça sert d’en avoir toujours sur soi…). Le kit épris de liberté s’est arrêté après l’étroiture sur le plan incliné pierreux. Remontée, puis fin de l’équipement pour JC sans autre mésaventure. On peut pas dire que perdre sa bouteille dans un trou du musée en soit une…

Franck prend la relève. Équipement sans souci, à un amarrage prés, celui qui débute la vire intermédiaire et qui est équipé. Pas grave mais le mousqueton manquera pour la suite. Franck sera ravitaillé en vol, plus 2 autres mouskifs pour équiper les nouveaux spits plantés. Il faut maintenant 11 amarrages dont 8 avec plaquettes depuis les 2 en plafond pour tout équiper.

Visite rapide de ce fond, c’est une première pour Wanda, Éric et Micca. Photos souvenirs et remontée. Franck commence, suivi par Wanda, Alexia, Éric et ?

« Tu déséquipes ? »

« A choisir je préfère récupérer le kit au musée et le remonter »

JC fera donc la voiture balai. Arrivée au musée sans perte de matos, bizarre.

On reste dans le même ordre jusqu’à la sortie mais ça ne va quand même pas finir aussi tranquillement ?

JC est à la margelle maudite, il enkite le mou de corde, fait un peu de ménage dans son matos qu’il croit avoir accroché au kit, ce dernier bascule et …
Eh oui, le matos non accroché se fait lui aussi la malle et part visiter le fond du puits d’entrée.

Rééquiper et redescendre ? Là-haut le tonnerre gronde et résonne dans le puits d’entrée, Franck et Micca attendent sous l’averse. Le matos patientera et ce sera l’occasion d’y descendre la prochaine fois et faire découvrir le réseau des Bosons à ceux qui ne connaissent pas cette partie de la cavité.

Retour à la casetta, les cheministes cheminent toujours mais ça prend de la gueule. La hotte est crépie au mortier, la chauve-souris en métal découpé a retrouvé sa place et les poutres du linteau sont en cours de pose. Côté toit la calandrite est posée autour du conduit de sortie. Il ne reste plus qu’à essayer la cheminée…

Pas de vrai repas, c’est plutôt plusieurs apéros qui se succèdent avec au final le cuissot de marcassin apporté par Alex, il sera découpé et grillé.

Le séjour alpestre prend fin pour presque tous, Alexia, Nono et Dumè descendront le lundi.

JCL, Micca

Dimanche 15 mai 2022 – JNSC, Raghjunti, Sorio

Canyon, JNsC, ruisseau de Fiumi Raghiunti – Sorio

Participants

  • ITP : Romain B.-A., Antoine B., Christophe C., Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Michaël D., Éric G., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
  • CC : Pascal B., Alexandre C., Jean-Marcel V.
  • Initiés : Rafaël B.-J., Anne-Lys et Nicolas C., Agnès F., Frédéric F., Anne-Lyse H., Fanny L., Lorette L., Marie M., Carole N., Maria P., Mégane R., Lila S.

Photos

Pour la deuxième année consécutive, les JNSC, orientées canyon, sont organisées dans le ruisseau du Fiumi Raghiunti, mais cette fois-ci avancées de quasi un mois afin de bénéficier d’une quantité d’eau suffisante. Le débit sera tout de même trop important pour une journée de découverte…

Tout a commencé la veille avec le chargement du matériel dans le minibus, vidé de ses sièges pour l’occasion.

Le lendemain, les premiers topi se retrouvent dès 7h30 sur la commune de SORIO. Le déchargement s’organise, les barnums sont érigés, le matériel est dispatché du côté de la zone repas ou du côté zone de préparation des futurs initiés. Pendant ce temps Anto et Franck se chargent d’équiper le canyon. Le sentier d’accès au canyon repéré par JCL quinze jours auparavant est une aubaine : plus besoin de navette jusqu’au village.

8H30, départ de la fine équipe sur le chemin d’accès, chargée de cordes, de dégaines et de huits. La sente est bien marquée et suffisamment dégagée pour nous permettre de monter en combi.

La première cascade est équipée, les amarrages sont bien chargés par un rappel guidé ou tyrolienne et deux cordes pour descendre directement dans l’actif. Le débit est important et change la physionomie du canyon. Le duo est rejoint par Micca, Jean-Marcel, Alex puis plus tard Pascal.

Tout est équipé en débrayable, désescalade, C8, C5, D2, C5. Vu le débit important, Anto équipera la C4 final en main courante puis utilisera les amarrages situés rive droite pour descendre à côté de l’actif. Franck équipera tout de même la C4 pour les plus aguerris. Pour la petite histoire, Alex descendra dans l’actif et nous présentera une belle démonstration de ce qu’il vaut mieux éviter de faire : trébuchant et se retournant dans la cascade pris par la force de l’eau, il s’en sort tout de même en rigolant… Ils sont fous à Corse Canyon… La tyrolienne finale ne sera installée que l’après-midi.

Les initiés sont déjà prêts à en découdre avec ce canyon. Pour les faire patienter, JCL avait déjà présenté et effectué la démo de l’utilisation du 8 car dès le départ sur la C11 nos initiés du jour sont dans le vif du sujet. L’équipe de CC nous donne un coup de main pour encadrer les initiés, c’est appréciable. Le premier passage sur le rappel guidé se fera sans soucis. Lors du deuxième passage, Carole se fera une petite frayeur, se retournant dans la cascade et étranglée par la sangle du casque, heureusement Alex, vigilant, la recueillera saine et sauve. Le reste du canyon se déroulera sans autre problème. La faim et le froid se font sentir. Arrivés à la C4, l’odeur prometteuse du barbecue arrive jusqu’à nous, la fin du canyon est proche. Nous mettrons près de trois heures pour arriver au pont.

Nous sortons du canyon vers 13h15. JCD et Dumé s’activent autour du barbecue, les agapes vont bon train. Monsieur le maire de Sorio nous rendra une petite visite.

Mais pas le temps de profiter et buller, le groupe de l’après-midi est déjà là. Anto et Pascal installent la tyrolienne finale tandis qu’Alex prodigue conseils et un cours magistral sur l’utilisation du huit. C’est donc avec 7 initiés que nous repartons à l’assaut du canyon. Prenons notre temps, Lila semble bien stressée dès la première cascade, transie par l’appréhension, le froid et la fatigue, elle finira tout de même ce canyon bien aidée par Pascal. Le parcours s’effectue dans la bonne humeur générale. Alex et Micca déséquipent le canyon derrière notre passage. À notre arrivée le matériel est déjà quasi totalement démonté et prêt à ranger. Les initiés semblent avoir passés une bonne journée. Nous regagnons enfin le local pour décharger le minibus et se poser quelques minutes. Merci encore à toutes et à tous pour votre participation…

Franck

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Spéléo, visite et comptage chiro, grotte I Topi Pinnuti – Sorio

Participant

  • ITP : Jean-Noël D.

Dimanche des JNSC à orientation canyon, pourquoi pas proposer aux impétrants avides de cascades une petite virée sous terre après leur aventure aquatique. Deux cavités – sans grand intérêt spéléo, pas de concrétions, des fractures dans de la prasinite – se développent à deux pas du lieu de regroupement à Sorio. C’était sans compter la vigilance de Michèle qui a aussitôt opposé un véto à toute visite de ces deux cavités compte tenu de la présence de chiros. Bien sûr cela a fait l’objet d’une belle joute oratoire le jeudi soir au club mais un consensus a été trouvé, JN ira seul voir si les rhinos sont toujours là et éventuellement proposera ensuite la visite.

Finalement la sortie spéléo n’a pas été évoquée, les initiés du matin se sont échappés après les agapes pantagruéliques et il ne restait l’après-midi que quelques liscards à lézarder au soleil. Vers 15 heures JN se décide quand même à aller mettre le nez sous terre. Équipement light mais quand même combi et genouillères car la grotte est plutôt accrocheuse.

La galerie d’entrée – La Chambre des Chauves souris – est vierge d’habitants mais malheureusement sent toujours autant l’urine, et pas que de rat ! Retour vers la fracture transverse, toujours aussi étroite, les rhinos sont là, 26 individus accrochés sur la paroi de gauche, des Grands rhinos apparemment (Rhinolophus ferrumequinum). Heureusement ils sont en hauteur et en restant au fond de la diaclase on peut passer (il y en aura autant au retour…).

Arrivée au Vestibule et suite de la visite vers la droite – La Fosse – où on en a déjà observé, mais rien. Retour au Vestibule et visite de La Poche pour aller voir Les Cavernes jumelées qui mènent sous la route. Mais dans l’étroiture triangulaire qui permet d’y accéder il y a un beau Grand rhino suspendu en plein milieu… Demi-tour !

On a beau avoir fait la topo, bien connaître la cavité, le retour n’est pas évident ; après quelques hésitations et coincements le jour est là.

Trop tard pour monter à Gudrone d’autant que les canyonistes de l’après-midi sont de retour.

JND