Dimanche 30 mars 2025 TUC, nettoyage cordes spéléo
Mandriale, Santa-Maria-di-Lota
Initiation canyon
Figarella, Santa-Maria-di-Lota
Participants cordes
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., Amal D., Antonio E. G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Laureen N., Noël R., Benoit R., Marie Pierre R., Louis-Mathis et Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.
Participants canyon
ITP : Antoine B., Adriana D. C., Antonio E. G., Laureen N., Benoit R., Louis-Mathis S.
Pendant que quelques topi réchauffés descendent le canyon de Figarella, les pas chauds se chargent du nettoyage des cordes spéléo. Initialement prévu au pont inférieur de Mandriale, le nettoyage s’est finalement effectué dans l’amont de la même rivière à côté du lavoir, l’accès en étant bien plus facile.
Après un rassemblement général pour le lovage des cordes, un pique-nique au Mulinu chez Nono a permis de clôturer agréablement cette journée.
Vendredi 28 mars 2025
Canyon du Bucatoggio, San Nicolao
Participants
ITP : Antoine B., Adriana D., Antonio E. G.,, Franck Z,
TPEC : 04h00 Niveau : V3A3II
Les emplois du temps allégés en cette fin de semaine, ont permis à quelques Topi’s de se rassembler pour effectuer ce canyon. Anto, Adriana, moi-même retrouvons Antonio à Moriani aux alentours de 13h15 pour manger un casse croute rapide à l’ « lcone café ».
Le premier véhicule est laissé sur la piste à la sortie du canyon. Nous reprenons la route avec le second pour effectuer la navette jusqu’au départ du canyon. Arrivés à 800 mètres du départ, surprise ! la route est barrée. Nous saurons plus tard que des blocs de pierre se sont décrochés de la paroi et entravent la totalité de la route (D330). Nous décidons de redescendre et passer par le village de San Nicolao. L’opération est chronophage, nous perdons plus de trente minutes.
Coté San Nicolao, le barriérage est plus près de la cascade : environ 100 mètres. C’est bien plus proche, d’autant plus que nous sommes déjà équipés en combi néoprène.
Avant même de voir les cascades, le bruit de l’eau des cascades suggère un débit important.
J’équipe et déséquipe la première cascade. La prudence est de mise, le débit génère un drossage rive gauche dans le bief. Antonio équipe la seconde. La descente se poursuit. Le débit important change complètement la physionomie du canyon. La technique d’envoie des kits en tyrolienne est employée sur chaque cascade. Arrivés au petit encaissement de la C12, nous décidons de descendre dans l’actif sur l’amarrage rive droite. Les trois premiers passent les remous sans soucis. Je déséquipe et descend à mon tour, la corde réglé pile poil au raz de l’eau s’échappe de mon descendeur, et je me retrouve dans les ambrins, le bouillon. Ma mauvaise trajectoire dans le courant m’envoie sur le coté et quand je remonte à la surface, je suis dans un contre courant dont je pêne a me dégager malgré une nage énergique. En prenant appui sur la roche et après une ou deux tasses, j’arrive à m’extirper de cette mésaventure. Le reste du canyon se termine sans soucis. Nous retrouvons le véhicule aux alentours de 19h00. Le temps de se changer et de récupérer le véhicule navette, nous sommes de retour sur Biguglia pour un bon petit repas au resto vers 20h30.
Samedi 22 mars 2025
Canyon, descente classique
Le Macini – San Gavino di Fiumorbu
Participants
ITP : Adriana D.C., Antonio E. G., Franck Z.
TPEC : 03h30
Cotation : V4.A2.III
Bien qu’une météo plus qu’incertaine soit annoncée ce week-end, Adriana, Antonio et Franck décident tout de même de braver ces prévisions pessimistes et parcourir ce canyon.
Ainsi, Le couple espagnol récupère Franck à son domicile vers 07h30, se dirigent vers la commune de San Gavino di Fiumorbu (décrit comme le « No Man’s Land » de la Corse, traduction : région inhabitée et hostile, MDR).
Malgré la pluie sur Moriani et le ciel chargé, Le soleil, perce timidement les nuages, et accueille le trio sur le parking.
Un petit coup d’œil est jeté sur le débit de la rivière à hauteur du pont, point d’arrivée de cette descente. Premier constat : il y a de l’eau ! mais ça semble correct.
Le chemin de randonné « Mare e Mare centre » en direction du col de Laparo est gravi tranquillement. Au bout de quelques minutes, le sentier qui longe en rive gauche le ruisseau laisse découvrir la C50 sous les yeux ébahis d’Antonio. Deuxième constat, il y a de l’eau! Franck a déjà en tête le débit qu’ils vont affronter dans la C30…
Dans l’euphorie, la bifurcation pour rejoindre le ruisseau est loupée. Mais l’erreur est vite décelée. La topo indique 100 mètres après la vue panoramique sur la vallée et c’est bien à hauteur du caillou balisé d’un marquage orange qu’il faut suivre une sente qui descend jusqu’au ruisseau.
Troisième constat : Il y a de l’eau, et elle est froide. Les gants néoprènes ne seront pas des accessoires superflus tout au long de cette course. Les rochers sont glissants, le grippe des chaussures est parfois insuffisant. Chacun ira de sa plus belle figure de style tel des équilibristes. A plusieurs reprises, la corde est sortie pour sécuriser les désescalades.
Un tobogan est réalisé, la puissance de l’eau éjecte chaque cannyoneurs de ce dernier: rigolade assuré. Quelques mouvements d’eau dans les vasques permettent à chacun de s’initier à l’eau vive.
La Mc et le rappel de 50 mètres sont équipés par Franck. Surprise ! un relai a fait son apparition à 15 mètres de l’AN sous le « cassé » (Corse Canyon??). le brouhaha de la cascade est infernal, on a peine à entendre les coups de sifflet.
Dans la C06, le groupe décide de descendre dans l’actif. En bout de corde, chacun est propulsé dans le bouillon. Franck demande à Antonio de remonter la corde à mi-hauteur pour finir en tobogan: apnée et frisson garantis.
Arrivé à la C30, bien que les anciens amarrages soient présents, un nouvel amarrage et un protège corde ont été installés ainsi qu’un relais à 10 mètres sous « le cassé « . L’équipement en place permet d’annihiler les frottements. Les canyonneurs se font un petit peu malmenés en bas de la C30. Enfin, La descente se termine par une courte marche en bloc.
La pluie ne se sera pas invitée à la partie. Les agapes, salvatrices se poursuivent à l’air de jeu du village. Les TOPI’s quittent les lieux vers 16h00.
Samedi 20 Juillet 2024
Canyon de la Richiusa, commune de Bocognano
Participants
ITP : Antoine B., Franck Z., Adriana D., Antonio E. G., Laureen N., Arnaud B., Enzo Z., Benoit R.
Initiés : Mazen, Saverio, Lizandru
TPEC : 2h30 Cotation : V3A3III
Canyon du jour prévu dans le calendrier du club « La Richiusa », qui se situe à Bocognano en Corse-du-Sud non loin d’Ajaccio où il faut un certain temps de route pour y accéder (au moins 1h45). C’est donc ainsi que nous partons tôt aux alentours de 8h depuis le rond point n°4 à Borgo (bien que dans les fait il s’agit de notre horaire de départ habituel).
Antoine me récupère chez moi à 7h45 et direction le rond point n°4 pour attendre Franck avec les initiés mais aussi le reste des Topi avec Laureen/Arnaud d’un côté et Antonio/Adriana d’un autre. Le rendez-vous du convoi est fixé au « Bar des Amis » où nous sommes arrivés aux alentours de 10h pour se ressourcer du temps passé en route avant d’entamer le canyon.
Nous avons pris notre café/jus/chocolat puis partons au parking du départ du canyon, à notre arrivé, un groupe était sur le départ, ce qui nous laisse le temps de faire le tri dans nos affaires et préparer nos kits pour un départ à 10h45 avec environ 1h/1h10 de marche d’approche (avec les pauses), à peine arrivé à mi parcours (en fin du canyon) qu’on voit déjà un groupe qui ont terminé leur sortie, nous nous sommes dis qu’on est dans un bon créneau pour notre sortie sans être pressé par un groupe suivant.
La marche d’approche sous le soleil est un peu exigent pour certain mais nous arrivons tous en un morceau au départ du canyon sous les coups de 12h, on s’équipe tous puis top départ !!, le canyon en lui même présente un débit plutôt faible en cette saison, l’eau est complètement translucide ce qui va donner par moment de jolies images à la caméra lors des plongeons, le tout, couronnée par un paysage granitique et encaissé du canyon.
Le faible débit d’eau nous contraint par moment à devoir faire barrage avec nos corps pour créer un débit et faciliter nos glissades en toboggan, l’ensemble du canyon présente de nombreux toboggans et quelques vasques pour y faire des sauts, les initiés se sont donnés à cœur joie, la C14 n’avait quasiment pas de débit, il me semble que ce sont Antoine et Enzo qui on fait office de barrage pour donner un peu plus de sensation sur la descente. Nos derniers sauts effectués au niveau de la gorge qui se ressert puis avec un final sur une tyrolienne qu’Antoine et Franck ont installé, une grenouille non loin était spectatrice avant de s’enfuir nous laissant donc tous s’engager dans la tyrolienne, au moment où les dernier s’apprêtent à descendre un groupe canyon (encore un autre) était derrière nous dont un des guides était visiblement pressé d’installer sa tyro lui aussi…
Arrivé à la fin du canyon vers 15h un brouhaha monstre, il y a avait énormément de monde, on se déséquipe, on remarque encore un autre groupe qui sort du canyon dont le guide a embarqué des luges pelles… incroyable ! très certainement pour faciliter les glissades en toboggan mais ça en dit long sur l’état d’esprit des guides… et un autre groupe qui partait le faire, l’usine.
Antoine, Laureen, Antonio et Adriana sont parti en premier en mode marche en bloc, tandis que le reste accompagné par Franck partons par le sentier que nous avons pris le matin et dont on a pu profiter du silence de la nature une fois sortie.
Arrivé au parking vers 15h30, on se change sous un soleil de plomb et partons pique niquer un peu plus haut à l’ancienne route qui mène à Bocognano à l’ombre, nous rentrons vers Bastia à 18h, on se sépare à rond-point n°4 vers 20h et rangeons une grande partie du matériel avec Antoine, Laureen et moi au local.
En bref, une belle journée, les initiés se sont à priori régalés malgré le temps de route et le monde monstre, mais on s’est tous amusés c’est l’essentiel.