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Sortie spéléo

Dimanche 13 août 2023 – Grottes marines, Patrimonio

Dimanche 13 août 2023
Spéléo, initiation passage de boyau
Grottes marines, Patrimonio

Participants
ITP : Philippe B., Michaël D., Jean-Claude L. M., Noël R., Alexia S. B., Yorick S.
Invités : Alexis, Gabrielle B., Christelle R., Elia R., Lisa S. B., Marie T., Baptiste T.
La toutounette : Naïka

TPST : 1h30
Photos

Les grottes marines de Patrimonio font partie des cavités dites « estivales ». Elles sont en bord de mer et la plus importante est accessible soit en nageant, soit en pagayant. L’été est donc la bonne saison pour les visiter, d’autant plus qu’un pique-nique topinesque sur la plage de galets de Cadarelli coupe la journée.

C’est ainsi qu’une douzaine de topi et sympathisants se rejoignent sur la plage. Qui gonflent les kayaks, qui les paddles, qui se met simplement à l’eau. Une véritable  armada se dirige vers la grotte de Punta Vecchiaia.

Le plus téméraire, Philippe, nouvel adhérent très motivé pour goûter aux joies de la spéléo, parti en nageant, sera vite refroidi par quelques méduses non partageuses de leur domaine. Il sera récupéré par Yorick et son grand kayak.

Le grand porche est franchi mais seuls Micca, Yorick, Philippe et JC accosteront sur la plage du lobe gauche.
Nouvelle sélection, seuls Yorick, Philippe et JC entame la visite du boyau médian.
Nouvelle sélection, seuls Philippe et JC passent les 2 premières étroitures.
Nouvelle sélection, seul JC ira jusqu’au bout du boyau, au croisement des failles, admirant au passage les belles concrétions de cette galerie.
Une découverte incongrue au milieu du parcours, une paire de lunettes, visuellement là depuis très longtemps. (Après enquête il s’agirait d’une paire perdue par Albert une dizaine d’années auparavant !)
Chapeau à Philippe qui, pour une première en spéléo, aura franchi 2 étroitures qui ont en refroidi plus d’un, et des moins costauds !

Poursuite des visites de cavités, Calanca di a Torre, Tyrannosaurus, aucun chiro observé là non plus.

Retour à la plage et installation des topi en mode « La famille Bidochon à la plage ». Tables pliantes, parasols, l’apéro peut commencer. Quelques bouteilles et amuse-gueules plus tard et c’est reparti pour du longe-côte mais côté nord de la plage cette fois-ci, en permutant les embarcations.

L’entrée de la grotte triangulaire est toujours bouchée par les posidonies, dommage. C’est une belle galerie d’un blanc laiteux que l’on peut parcourir à moitié immergé sur une trentaine de mètres.

Retour à la plage, l’ombre a remplacé le soleil, il est temps de tout dégonfler et plier, fin d’une belle journée inhabituelle pour le club.
Certaines participantes se sont inscrites pour une prochaine initiation spéléo et canyon.

JCL

Les impressions d’un initié sont toujours intéressantes à lire, en particulier quand les circonstances font que quelques étroitures sont au programme de la journée 😆 
Voici donc celles de Philippe, nouvel adhérent tombé tardivement dans une des marmites de potion magique concoctée par N. Casteret.
Indigestion, ou envie de gouter à d’autres mixtures ?

Deux cent mètres sur la Mer et sous la Terre

Si j’avais parlé corse lorsque j’ai fait connaissance avec le club I topi pinnuti, peut-être que je n’aurais jamais osé franchir le seuil du local, n’ayant pas de sympathie particulière pour les chauves-souris ni pour les autres animaux d’ailleurs !

Mais la lecture de « Mes grottes » de Norbert Casteret, qui m’avait fasciné, ainsi que la rencontre tout à fait fortuite d’une spéléologue, m’ont finalement fait franchir le pas et adhérer autant sur un coup de cœur, que par curiosité, à la Fédération Française de Spéléologie, section de Haute-Corse.

La première sortie (après quelques formalités) était à la grotte marine de Patrimonio, le dimanche 13 août.

L’approche de la grotte marine en canoé-kayak a été faite dans d’assez bonnes conditions, grâce à l’amabilité de Yorick, un jeune du club qui m’a récupéré, après que j’ai constaté malheureusement que je ne supportais pas de me faire piquer plus de 3 fois par les méduses, lorsque je nageais !

Ainsi, après avoir débarqué dans une jolie grotte ma foi, me voilà parti à ramper dans un couloir très étroit en essayant de suivre Jean-Claude, spéléologue expérimenté, très amateur de souterrains.

Très vite, on comprend qu’à bientôt 60 ans et 90 kilos, il vaut mieux ramper comme un bon petit ver de terre, plutôt qu’essayer de cheminer à genoux, en se faisant mal, et en risquant à tout instant de se fracasser le crâne, s’il n’y avait le bienheureux casque protecteur.

Et puis, il ne faut surtout pas casser les concrétions, qui ont mis des millénaires à se former et qui doivent être à tout prix respectées !

Mais voilà déjà la première chatière : Jean-Claude s’y faufile comme une anguille et je tente de faire la même chose, en me tortillant de tous les côtés, me mettant sur le dos, sur le ventre, de côté, sans grand succès dans un premier temps…ça ne passait pas ! C’est curieux comme on a peu conscience de son corps surtout lorsqu’il a acquis des dimensions imposantes au fil des années !

Mais quand on est coincé, ne jamais s’affoler, expirer et recommencer !

Bon, je tire un peu sur le bras gauche qui était passé, je pousse sur les orteils, j’expire bien, je me dis que je suis maigre et me voilà passé !!

Les quelques mètres suivants, je les franchis sur le dos, trouvant plus pratique d’avancer comme cela.

Et puis, à ramper à plat ventre dans un boyau de deux mètre de largeur (à mon estime), le nez collé sur le sol avec la lampe qui n’éclaire que quelques centimètres autour, on se sent vite devenir d’une autre espèce …. Vous savez, comme dans la Métamorphose de Kafka: « un matin Grégoire Samsa, en se réveillant, se rend compte qu’il s’est métamorphosé en insecte » !!

Donc, en rampant sur le dos, me voilà arrivé – après quelques mètres – à une seconde chatière.
Là, il fallait passer obligatoirement de coté, en glissant par-dessus deux concrétions plantées dans la roche à 50 cm du sol, et qui séparaient la chatière en deux petits passages.

Malheureusement, arrivé au milieu, je sens mon ventre proéminent qui glisse entre les deux concrétions, me bloquant toute progression !

J’avais donc la tête, l’épaule gauche et le bras gauche positionnés en dehors de la chatière, le bras droit que je ne pouvais pas dégager, coincé en haut contre la paroi, l’estomac coincé entre les deux concrétions, le dos râpé par la paroi et les deux pieds restés de l’autre côté, mais dans une position peu commode, ne permettant pas vraiment de pousser dessus !

Heureusement, Jean-Claude était là !

Et lorsqu’on comprend qu’on ne peut compter que sur soi pour se dégager, eh bien, le corps devient vite intelligent… et je suis finalement reparti en arrière sans trop de difficultés, avant de me réengager dans le passage, en veillant cette fois-ci à passer par-dessus les deux concrétions.

A nouveau, je me suis retrouvé coincé à cause de ce damné abdomen qui a glissé entre les deux concrétions !, mais les quelques centimètres gagnés par la bonne position de départ, m’ont finalement permis de dégager en sortie le deuxième bras, et donc de finir par passer cette chatière, en me râpant un peu tous les membres et avec les compliments de Jean-Claude comme récompense !

Bon, la suite a été assez rapide. Jean-Claude a continué dans le couloir une bonne dizaine de minutes pendant que je l’attendais bien tranquillement, puis après son retour, nous sommes repartis, le passage des deux chatières me paraissant beaucoup plus facile en revenant…

Comme me le faisait remarquer Yorick qui était resté en recul dans la grotte, il faudra attendre la 2ème expérience pour être sûr que ce genre d’exercice me plait vraiment…

Mais j’étais bien content quand même de la première expérience !

En conclusion : prévoir une bonne combinaison qui n’accroche pas, partir toujours avec un camarade plus expérimenté, ne pas se précipiter dans une chatière avant de l’avoir bien observé, et surtout ne jamais paniquer, Norbert Casteret indiquant d’ailleurs qu’on se sort toujours de ces situations, les rares accidents funestes étant dus à la panique et non au fait d’être vraiment bloqué !

Ma prochaine étape, premier contact avec la corde, le vide et la falaise d’entrainement.

Philippe B.

Mercredi 26 juillet 2023 – Fiumi Raghiunti, Sorio

Mercredi 26 juillet 2023
Canyon, initiation
Fiumi raghiunti, Sorio

Cotation : V2.A2.I
TPEC : 2h00

Participants
ITP :  Anto B., Amal D., Marie-Pierre R., Franck Z.
Ex ITP : Isa L
Invités : Maëlys C., Pierre S-B., Enzo Z.

 

Sollicitée par MPR, nous avons programmé cette descente pour accompagner enfants et petits enfants des licenciés du club.

Nous nous retrouvons donc au pont de Briacale aux alentours de 19h15, Chacun se prépare.

Le sentier est gravi tranquillement. Le pro a dû effectuer beaucoup de rotations car le chemin est bien marqué et les nombreux passages l’ont bien nettoyé. Le ruisseau est à l’étiage mais l’eau fraiche est appréciable en cette saison.

Franck anime le petit atelier sur l’utilisation du descendeur en huit, pendant qu’ Anto équipe la MC et la première cascade de départ.

Cette dernière met à l’épreuve Maëlys, l’appréhension est palpable. Elle réussira, tout de même à vaincre sa peur (de chute, de la glissade..) accompagnée par Franck.

Les C8, C5, C5 s’enchainent paisiblement, il fait nuit….
Isa, qui n’a pas de lampe, galère un peu et lui coutera une petite chute à la fin de la dernière désescalade.

Nous arrivons au pont de Briacale au bout de 2h00 de canyon, il est 22 heures…

Les “tamalous” et les jeunes se sont bien débrouillés, et contents de cette petite sortie.

Le changement de tenue et le rangement se font sous la lueur des frontales. Après une discussion animée entre MPR et Maëlys, quelques palabres et nous regagnons nos pénates.

Franck Z.

Dimanche 9 juillet 2023 – VTT/Spéléo – Cima a u Borgu – Casabianca

Dimanche 9 juillet 2023
Spéléo-VTT, reconnaissance
Cima a u Borgu, Casabianca

Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L., M.

Trace complète
Photos

La blancheur de la Cima a u Borgu se détachant au lointain nous avait intrigué lors d’une précédente virée qui passait au pied du San Angelo (cf. CR du 8 aout 2021). Une consultation d’Infoterre confirmait la présence d’une bande de « Calcaires et schistes : Calcaires massifs » traversant le massif.

Il est possible d’en faire le tour par une route côté sud,  puis un chemin côté nord, il n’en fallait pas plus pour décider de cette sortie dominicale et matinale.

Départ à la fraiche de Barchetta (20°) et après 14 km de montée ombragée nous voilà devant les ruines du beau couvent Sant’Anto, avec son pittoresque cimetière intramuros.
Les premiers indices calcaires apparaissent au niveau d’une des crêtes descendant de la Cima a u Borgu. Visite d’une ancienne carrière dominant la route, le front de taille est très fracturé, les states de calcaire, calcschiste et schiste se superposent en couches décimétriques, aucune ouverture visible en paroi.

Direction maintenant le col de Teghie, atteint après un sévère raidillon en lacet. C’est la fin des montées, heureusement car la température augmente peu à peu, mais à 26° c’est encore supportable.
Des vestiges d’une ancienne exploitation de lauzes sont encore visibles.

Nous empruntons maintenant le chemin qui nous permettra de revenir au col Saint Antoine par la face nord de la cima. Un peu encombré de fougères sur les premiers décamètres, il s’élargit ensuite pour se transformer en piste d’exploitation forestière. Là encore nous croisons quelques strates calcaires.
Une prospection plus sérieuse du massif est à envisager, mais en période plus douce.

Le retour vers Barchetta se fait par la route jusqu’à Campile, puis en empruntant un chemin de randonnée plus ou moins roulant, ce dernier coupe les différents lacets routiers. Quelques beaux tunnels de verdure agrémentent la descente, quelques sections caillouteuses la pimentent également.

Arrivée à Barchetta au bout de 32 km, 767 m de dénivelé positif et 4h de pérégrination vélocipédiques, le thermomètre indique maintenant 36° …

JCL

Mercredi 5 juillet 2023 – VTT & « spéléo » – Galerie du Figuier – Castifao

Mercredi 5 juillet 2023
VTT & « spéléo »
Galerie du Figuier – Castifao

Participants
ITP : Jean-Claude L. M.
Autres : Maryvette F., Jean-Louis F.

Photos

Comment transformer une banale sortie VTT en sortie spéléo ? Tout simplement en trouvant une « grotte » en cours de parcours.
Le projet était de faire le tour de Croce di Pinzu, commune de Castifao, mais en cours de route JL se souvient d’une « grotte » découverte lors d’une précédente sortie. Forcément il fallait la retrouver et celle-ci est repérée après un peu de prospection.
Il s’agit en fait d’une galerie horizontale et anthropique de 4 mètres de long orientée ouest-est, d’une section subcirculaire de 2 mètres avec une entrée de même profil d’environ 1,5 mètres.
Il s’agit probablement d’un sondage minier vu les dépôts bleu-vert présents sur les parois, minerai de cuivre ?
Mais un suintement d’eau interstrates pourrait laisser à penser à un début de galerie de captage.
Après consultation de l’ouvrage Mines et mineurs de Corse d’Alain Gauthier, la présence à proximité des anciennes mines de cuivre de Saint Augustin fait pencher pour la première hypothèse .
Aucun repère sur la carte géologique d’Infoterre.
JCL

Samedi 17 juin 2023 – Exercice spéléo-secours – Grotte de Pietralbello – Moltifao

Samedi 17 juin 2023
Spéléo, exercice spéléo-secours
Grotte de Pietralbello, Moltifao

Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Albert D., Dominique D., Amal D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Francis M., Olivier P., Noël R., Benoit R., Rémi R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.
Pompiers : Jean-Baptiste G. (GMSP), Pierre-François S. (GMSP), Alain T. (GRIMP)
France 3 : Célia P. and Co
Soutien logistique : Jean-Baptiste L., Odette Z.

Photos

Voir Pietralbello et périr

Les membres du spéléo-secours 2B Corsica se sont lancé un défi cette année, pourquoi ne pas commencer la saison par un barnum, puis faire un exercice en cavité, puis terminer par un entrainement en falaise ?
Quand on dit un barnum c’est pas un barnum de pacotille, c’est un barnum avec les pompiers et la presse, la totale quoi. Et pis tant qu’à faire autant choisir une cavité inconnue d’une bonne partie de ses membres et si en plus cette dernière pouvait faire l’objet d’un arrêté biotop pour protection des chauves-souris ce serait le top. C’est ainsi que la grotte de Pietralbello a été sélectionnée car elle répondait à ces derniers critères. Bon, on va pas se cacher que les chauves-souris ne risquent pas d’être embêtées, d’une part parce qu’on est hors « période de fréquentation », et d’autre part parce que les chauves-souris boudent cette cavité depuis la pose d’une grille de protection périphérique. Il en est ainsi, on croit faire plaisir à celles qu’on aime et elles vous font la gueule, allez comprendre !
De mauvaises langues fourchues et sifflantes émettent l’idée que la cavité a été choisie à cause de ses 2 premières syllabes, billevesée !

La loi étant la loi et surtout la loi étant valable pour tous, une autorisation exceptionnellement spéciale de l’administration a été obtenue pour que l’élitre de la spéléologie insulaire puisse se défouler sur un pseudo spéléo du dimanche, du samedi en l’occurrence, qui a eu la mauvaise idée de se blesser dans cette cavité. Cobaye qui a quand même eu l’heureuse idée de prendre une licence fédérale la veille de son calvaire !

C’est ainsi qu’une vingtaine de topi se retrouvent au local en attente de la fictive réquisition administrative par SMS. Les topi sont prévoyants, les malles secours sont déjà au sol et n’attendent plus que leur chargement dans les véhicules mis à disposition par les gentils membres.
Les SMS arrivent avec plus ou moins de bonheur et de précision, et c’est le départ en convoi vers le lieu des réjouissances.

On commence par la logistique avec l’installation des barnums qui serviront de PC et de parc matériel, puis de tout ce qui est nécessaire, voire indispensable au bon déroulement d’un spéléo-secours.
On continue par la logistique avec l’installation par Odette et JB d’un véritable stand de foire qui servira à préparer des sandwichs 4 étoiles. Il y a même une plancha pour faire cuire des mini-migliacci !
On termine enfin par la logistique avec la pose de 600 mètres de ligne téléphonique entre le PC et la cavité. Opération grandement réussie, faut dire qu’Anto était assisté par 2 anciens téléphonistes de renommée interpieve, les JC et JC !

Le décors est planté, la presse est arrivée, place au spectacle.

Compte-rendu par équipe

Équipe 1 « ASV »

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Équipe 2 « Transmission »

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Équipe 3 « Frein de charge »

TPST : 5h30

En raison d’un manque de personnel, celle-ci est quelque peu réduite et composée de Dumè et Rémi (en principe quand Franck aura terminé son atelier il devrait nous rejoindre pour nous donner un coup de main, oui en principe HI Hi Hi HI Hi !!!!). Notre mission est d’installer :

1 : un frein de charge pour accompagner la civière en provenance du point chaud. Celui-ci permettra de freiner la descente de la civière sur environ une quinzaine de mètres sur un plan incliné avec une pente d’environ 40 %. A ce propos le terrain est extrêmement glissant et une corde de progression aurait été la bienvenue.
L’équipement se fera avec un répartiteur sur la paroi. JCD ex-équipe trans nous a rejoints pour nous donner un coup de mains. Nous allons planter 3 spits au perfo. Nous remarquons que la roche semble bien saine, mais elle est relativement tendre et très chargée d’eau et la boue de perçage est rougeâtre. Les 2 premiers spits ne présentent pas de difficulté pour être expansés. Par contre le 3ème tourne sur lui-même et nous sommes obligés d’en replanter un autre qui n’inspire pas grande confiance. Entre-temps la mèche de 12 est partie pour aider l’équipe N°4 qui rencontre des problèmes avec leur foret. Du coup, n’ayant plus de mèche, nous sommes obligés d’équiper en « vintage » à l’ancienne, au tamponnoir comme avant et ce devant l’équipe de tournage qui a largement le temps d’effectuer diverses prises de vue sous tous les angles sur la technique manuelle. Noël accompagnateur France 3, JCD et Dumè avec la participation de Célia vont se relayer pour réaliser la mise en place manuelle dudit spit.

2 : une Poulie Bloqueur pour accompagner la civière sur environ 15/20 mètres dans la remontée de la grande salle jusqu’à la jonction avec l’équipe N°4 qui elle va équiper le passage de sortie jusqu’à la surface. L’équipement du PB se fera avec un répartiteur sur 3 amarrages naturels.

DONC :
La civière arrive au départ du plan incliné, celle-ci est posée au sol, le temps que Franck accroche le mousqueton de tête de civière. Puis cette dernière est amenée et positionnée « pieds devant » dans la descente. Elle est ensuite bloquée avec un demi-cabestan, le temps de permettre aux « brancardeurs » de se repositionner de part et d’autre. Puis c’est le top départ « Du mou » et c’est reparti. La civière descend tant bien que mal (en raison d’un sol très chaotique et très glissant, les porteurs ont beaucoup de difficultés pour assurer la stabilité de la civière) jusqu’à un ressaut d’environ 60 cm situé à environ à mi-parcours. A cet endroit qui ressemble à une GROSSE marche la corde se retrouve en frottement direct. Dumè va se transformer en poulie humaine et va relever la corde. Encore quelques mètres dans des passages « Olé Olé » et la civière se retrouve au point le plus bas du circuit où elle va être repositionnée « tête en avant ». Petite halte et regroupement des porteurs pour se soumettre aux ordres de Franck ?? qui va commander la manœuvre de la remontée vers le PB. Dumé et Célia se positionnent au niveau du PB pour gérer la traction. Une fois que la civière atteint le répartiteur du PB un STOP général est demandé.

Cela va permettre à JCL de présenter l’atelier suivant tout expliquant la manœuvre qui va être effectuée et donner quelques explications sur le rôle des différentes cordes que l’on va rencontrer sur le parcours.

PS : au vu des difficultés rencontrées par l’équipe n° 4 avec leur mèche de 12, et après discussion en briefing post exercice, il serait opportun de racheter des forets de 12 à 3 ou 4 tranchants et de bonne qualité.
Dumè

Équipe 4 « Plan incliné »

Composition : JCL (CE ITP), Albert (ITP), Eric (ITP), Benoit (ITP), Alain (GRIM), puis renfort d’Anto (ITP) et de Jean-Baptiste G. (GMSP)

TPST : 5h00

Missions
1 : ajouter une corde de progression dans le plan incliné qui suit le ressaut d’entrée
2 : installer la corde d’évacuation du bas de ce plan incliné jusqu’à la sortie

Déroulé
Deux spits sont plantés en haut du plan incliné afin d’installer la 2ème corde de progression côté droit de la descente. Problème avec la mèche de 12 qui fore à un diamètre légèrement inférieur aux spits, ce qui impose de finir l’alésage au tamponnoir. Même problème avec une deuxième mèche, ce qui déporterait le hic côté spits …
La corde de progression du groupe victime est également déplacée à droite en utilisant un AN et un des nouveaux spits, ce qui permet de laisser la place libre aux cordes de traction et d’assurance, limitant ainsi le risque d’emmêlement des cordes.

Le projet d’installer une tyrolienne est rapidement abandonné en raison de la faible hauteur de plafond. Un balancier traditionnel aurait pu faire l’affaire, mais la présence d’un moto-corde emporte finalement l’adhésion, vu qu’il est là et que ce sera probablement plus vidéogénique.
Avantage : moins d’effort à fournir
Inconvénients : il faut le laisser à l’extérieur de la cavité en raison des gaz d’échappement, il est impératif d’ajouter une corde d’assurance et il sera nécessaire d’être plus vigilent à l’écoute des consignes en raison du bruit du moteur. D’ailleurs, Benoit sera positionné en haut du plan incliné afin de relayer les commandements si besoin.

Alain, habitué à gérer la bête motorisée, se charge de son installation avec un ancrage largable fixé aux barreaux de la grille, suivi par une poulie largable de déviation à l’entrée de la cavité. Il sera secondé par Albert qui gèrera la corde d’assurance.

Une poulie de déviation largable est installée en plafond à mi-pente par Anto et JBG, elle permettra d’éviter un frottement au niveau d’un petit ressaut. JBG y sera posté pour la gérer.

Le point délicat du parcours se situe au resserrement de la galerie au niveau d’un ressaut. Un frottement en plafond en bas du ressaut sera géré par Eric à l’aide d’une simple poulie montée en déviation humaine.

Un petit briefing d’explication de cet atelier inhabituel sera effectué avant la montée de la civière. Celle-ci sera donc tractée par le moto-corde mais devra être accompagnée par des porteurs. Anto sera aux commandes et gérera le SPL.
Le ressaut dans le passage étroit sera finalement franchi sans difficulté, le reste de la montée sera cadencé par les arrêts imposés par les blocs rocheux nécessitant un relevage de la civière.
La deuxième difficulté sera au niveau de la transition entre la section verticale et la partie horizontale de sortie. Une petite traction verticale et manuelle de la civière lui permettra de franchir le rebord tout en larguant la poulie de déviation.

La victime est enfin dehors où de bons sandwichs attendent, prêts à être engloutis par toutes les équipes. Il est 17h15, un seul quart d’heure de retard par rapport aux prévisions.

Bilan et perspectives
Cet atelier était peut-être le plus technique mais probablement pas le plus difficile physiquement. Si un exercice est de nouveau programmé dans cette cavité il serait intéressant d’équiper ce plan incliné entièrement en technique SSF avec balancier puis reprise sur mini contrepoids, la civière pourrait ainsi être entièrement accompagnée jusqu’à l’extérieur du périmètre grillagé.
JCL

 

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