Archives de catégorie : Spéléo

Sortie spéléo

Jeudi 28 mars 2024 – Mine de Cardo, Grotta della Gradicchia – Bastia

Jeudi 28 mars 2024
Spéléo, repérage
Mine de Cardo, Grotta della Gradicchia – Bastia

Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L. M.

TPST : 0h30

Les mines de Cardo ont été exploitées durant la 2ème partie du 19ème siècle pour ses sulfures de fer (pyrite) et de cuivre (chalcopyrite). Exploitation abandonnée par manque de rendement.

Notre dernière visite remonte au 9 décembre 1995 (https://itopipinnuti.fr/exitp/cr1995#Samedi_9_decembre_1995), elle avait précédé une mise en sécurité réalisée par le BRGM à la demande de la DRIRE. Toute les galeries ont été bétonnées, à l’exception de la galerie G2, où une prise d’eau ancestrale avait permis à un riverain de bénéficier d’un accès, à la condition d’en gérer la fermeture.

En vue d’agrémenter cette journée d’AG liguesque d’une petite sortie à la demi-journée une étude sur les possibilités d’accès se décide tardivement. Elle s’avère infructueuse par téléphone, une reconnaissance sur le terrain est donc nécessaire.

Débauchage de Micca qui s’apprêtait à rejoindre Mumu au local pour de basses besognes matérielles. On peut préciser que le débauchage a été facile sans avoir eu besoin de menacer l’individu 😀

Nous voilà sur la place de l’église, premier contact avec un petit groupe d’anciens papotant de diverses choses d’anciens. Ils nous confirment que le propriétaire qui avait signé la convention avec le BRGM est toujours au village, à quelques dizaines de mètres de là. Nous voilà maintenant devant son domicile, premier contact avec la fille (?), qui appelle aussitôt le vénérable de la maison. Nous présentons notre démarche et le courant passe rapidement. On a droit à diverses anecdotes et rappels historiques datant de la dernière guerre, mais il ne possède pas le sésame d’accès à la galerie espérée. Nous le quittons à regret, on ne se lasse pas des histoires racontées par les anciens, et décidons de nous approcher de la mine.

Surprise en arrivant devant l’entrée de la mine, nous bénéficions d’un accès libéré par des prédécesseurs et nous en profitons évidemment pour effectuer une rapide visite de la galerie, elle sera également possible le samedi de l’AG.

Une petite visite de la Grotta della Gradiccia termine cet après-midi de reconnaissance, avant de retourner au local et de s’y faire réprimander par Mumu 😀

JCL

Dimanche 24mars 2024 – Grotte de Brando

Lundi 18 mars 2024
Spéléo, Photogrammétrie, visite
Grottes de Brando, Brando

Participants
ITP : Alain.T, Léo.T, Pierre-Jean.M et Benoit.R

TPST : 1h20

Après un premier essai Lundi dernier en photogrammétrie dont c’était peu fameux, cela a quand même attiré la curiosité du club concernant le rendu.

Jeudi dernier au local nous discutons de la journée de lundi et des limites que j’ai rencontré notamment sur la luminosité, Noël m’a branché avec Pierre-Jean qui était là justement ce jeudi en m’expliquant qu’il a très certainement le matériel pour avoir suffisamment de lumière.

C’est ainsi qu’en discutant avec Pierre-Jean que nous nous sommes donné rendez-vous à la grotte de Brando dimanche avec Alain qui en plus a aussi du matériel car tout deux possèdent des phares de plongée

Arrivé à 14h15 à la grotte de Brando, nous allons au fond de la cavité avec Pierre-Jean et Alain accompagné de son fils Léo. Au départ je voulais de nouveau faire toute la cavité ou à minima faire l’entrée, histoire de faire la photogrammétrie par portion. Pierre-Jean m’a convaincu que c’est mieux de commencer par le fond de la cavité et que j’aurai un meilleur rendu. Je vois ainsi Pierre-Jean sortir de son kit son matos, les phares, il les mets à moyenne puissance, cela donne une luminosité de fou !! Alain fait de même de son côté, on a ainsi déployé 5 phares répartis en largeur dans la cavité pour avoir une luminosité étendue.

Pierre-Jean déploie sa GoPro Max pour y faire une vue à 360° et qui pourra être utilisé avec un casque de réalité virtuel au besoin ou naviguer avec sa souris sur YouTube. Une fois les deux plans fait cela donne le résultat suivant :

Ensuite, place à la photogrammétrie, je prends un premier jet de 200 photos et je m’arrête pour contrôler la qualité des photos, histoire de ne pas me faire avoir comme la semaine dernière avec les photos floues. Cette fois ci tout me semble parfait, aucune photo floues, c’est ainsi que je continue à prendre le reste, tout en plaisantant avec Pierre-Jean et Alain sur l’efficacité de ces lampes (oups pardon phares il faut dire haha — je vais me faire encore taper sur les doigts). c’est ainsi que je me lance pour prendre la suite.

On a été entre temps un peu dérangé par d’autres visiteurs, des personnes sont venues visiter la cavité, apparemment une famille, mais ils ne sont pas arrêté longtemps, au moins dans cette portion ils n’ont pas eu besoin de leur frontale.

Après cette petite pause de 10 min, on replace méthodiquement les phares pour optimiser les lumières. j’en étais à 1077 photos, suffisant pour ce nouvel essai et indique à Pierre-Jean et Alain qu’on va arrêter là car pas sur du rendu et que je n’ai pas envie de nouveau me culpabiliser à faire déplacer du monde et du matériel pour peu de chance de réussite.

Arrivé à la maison lance Metashape et c’est long mais rien de surprenant la dernière fois c’était long aussi. Dès les 2 premières heures je vois le nuage de points s’être constitué au regard de la durée, il semble que c’est la bonne !, application de la texture qui prend tout autant de temps, c’est là que je me dis de nouveau “p*****n ça y est c’est bon là !!” une fois terminé après 5-6h de traitement j’ai la vue externe et je zoome de suite pour voir l’intérieur et…. c’est génial !! les formes sont là, on distingue bien la cavité, ces formes, ces stalagmite/tites bon par endroit ça manque de détail mais ça peut se corriger.

Résultat final :

La couleur je ne l’ai pas choisi, il y a surement encore des réglages que je dois effectuer sur la Go Pro mais tout semble donner de bons résultats pour la suite 🙂

La prochaine étape sera de peaufiner les espaces manquantes avec plus de photos et continuer le fond de la cavité.

Suite au prochain CR dédié

Benoit.R

Lundi 18 mars 2024 – Grotte de Brando

Lundi 18 mars 2024
Spéléo, Photogrammétrie, visite
Grottes de Brando, Brando

Participants
ITP : Antonio E. G., Henri-Pierre F., Benoit R.

TPST : 1h00 + Mini rando aux alentours 1h30

La sortie de dimanche était de visiter un ensemble de petites cavités mais aussi d’essayer la photogrammétrie (technique de modélisation en 3D d’un espace par capture photo), malheureusement par manque de temps il n’a pas été possible de le faire car le process est peu un long. Par conséquent, je me suis mis dans l’idée de faire la grotte de Brando pour tester la méthode de part par son accès très facile, le lendemain (Lundi).

Antonio et Henri-Pierre se sont proposés de m’accompagner pour cette sortie, c’est ainsi que nous nous rejoignons à 14h aux glacières de Brando, la cavité se trouvant juste derrière à 5min de marche.

Seul Henri-Pierre connait cette cavité, pour Antonio et moi c’est une première. On visite la cavité, moi en réfléchissant les angles à prendre pour optimiser les prises de photo (tout en visitant) et Antonio suivant Henri-Pierre tout en comptant les chauves-souris, il y avait ce jour ci 11 chiroptères.

Pendant que Henri-Pierre et Antonio visitait un secteur en passant par une chatière, de mon côté j’arme la go-pro avec une seule lampe frontale en mettant la puissance max (1400lm), j’étais pas trop optimiste quant aux rendus surtout suite à la lecture d’un papier expliquant brièvement le procédé : NUMÉRISATION DE LA GROTTE DE LIMOUSIS PAR PHOTOGRAMMÉTRIE

Mais nous somme là pour tester, on verra bien, c’est ainsi que je me lance, en prenant soin de prendre tout les angles et en progressant lentement, en tout est pour tout, on a passé 1h dans cette grotte pour 2600 photos capturées, à la fin Henri-Pierre et Antonio m’attendait à l’entrée. J’en ressort en me disant “Punaise mon PC va mettre du temps à traiter les données” et exprimant mes doutes quant à la réussite.

Suite à ça, avec Henri-Pierre et Antonio, nous sommes aller plus haut voir des maisons abandonnés , admirer la vue sur le Palazzu, Henri-Pierre nous dit après qu’il y a une cavité en dessous de la bâtisse, mais rien de fou non plus, nous sommes quand même aller voir, nous descendons en bord de mer et longeons les côtes jusqu’au niveau du Palazzu, Antonio s’exerce à l’escalade pour s’approcher de l’entrée, il voit quelque chose, mais pour répéter, rien de fou. Nous faisons donc demi-tour, discutons encore un peu au parking puis partons vers 16h30.

De retour chez moi, transfère des photos de la go-pro vers le logiciel, et là horreur, les photos sont floues, genre, une très grande partie, très certainement causé par le manque d’intensité lumineuse et donc le stabilisateur de la gopro n’est pas opti et peut-être de mon côté un peu de précipitation en ayant eu trop confiance à la technologie.

Je laisse quand même mon PC traiter les images, après 5h d’alignement de photos, il s’avère que sur les 2600 photos prises, seulement 277 sont exploitables….

Le résultat est le suivant :

  • 1. Coupe extérieure

  • 2. Intérieur :

La navigation via le logiciel n’est pas facile, malgré le flop totale du à mes erreurs techniques, ces quelques 277 photos laissent apercevoir quelque chose. Lors d’une prochaine sortie, je ramènerai beaucoup plus de lumière et prendrais mon temps cette fois en m’assurant par moment que les photos ne sont pas floues.

Benoit.R

Dimanche 17 mars 2024 – Grottes San Michele-Oubliée-Steph, Sisco

Dimanche 17 mars 2024
Spéléo, visites
Grottes San Michele-Oubliée-Steph, Sisco

Participants
ITP : Christophe C., Wanda C., Adriana D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Laureen N., Benoit R., Vanessa S., Franck Z.
Initié : Louis-Mathis S.

TPST : 2h00

Il est des cavités que l’on peut visiter en tenue du dimanche comme Brando, d’autres avec de grands volumes comme Cast 2, des vertigineuses avec de grands puits comme Ghisoni, et puis il y a les délaissées, les petites, les ignorées, celles dont l’accès est parfois épique et piquant, celles où il faut être un peu maso ou spéléo pour daigner leur rendre honneur. C’est donc une sortie « grottes oubliées » qui est improvisée pour ce beau dimanche de mars, et c’est avec un panier de 5 cavités que nous nous dirigeons vers le Cap.

Première étape, la grotte San Michele. C’est une cavité sépulcrale, joliment concrétionnée, qui a abrité une sépulture collective secondaire attribuable au Chalcolithique ou au Bronze ancien.
Compléments d’infos :
https://journals.openedition.org/adlfi/23349
https://journals.openedition.org/adlfi/23037

Le mur de ronce de la dernière visite s’est éboulé, l’accès ne pose aucun problème, d’autant plus qu’Alain et Léo y sont passés la veille.
Antonio entame l’escalade du ressaut d’accès à la cavité de face, JC préfère la voie gauche. Une corde d’assurance est installée sur le houx dont le tronc principal est maintenant sec. Tout le monde se retrouve en haut, qui en libre, qui par la corde. La visite est rapide, y compris celle du réseau supérieur. Examen de la zone de fouilles, photo de groupe et c’est la descente. Là encore qui en libre, qui par la corde.

Deuxième étape, la grotte Oubliée. Pourquoi « oubliée » ? Tout simplement parce qu’on avait oublié d’en faire la topo et qu’on n’avait pas beaucoup d’idée pour lui donner un nom 🙂

HP avait tenté d’y accéder quelques semaines auparavant mais n’avait pu y descendre. Une bonne surprise nous attend cette fois-ci, un passage a été découpé dans les salsepareilles, presque un tunnel de verdure. Une corde, non indispensable, est installée pour descendre un petit ressaut puis on remonte la petite anse par une vire naturelle, le porche s’ouvrant en haut d’un éboulis joliment décoré par les giroflées en fleur.
La visite est rapide là-aussi puisque la cavité se résume à une petite galerie d’entrée, suivie par une chatière en pente, puis une « grande » salle où trône en son milieu l’Esprit des lieux, posé sur son menhir. Encore une galerie dans le prolongement et c’est la fin.
Deux grands rhinos accompagnent l’Esprit, un nid vide est perché dans la galerie d’entrée.
Visite rapide de la 2ème cavité qui s’ouvre en bas de l’éboulis, de la 3ème de l’autre côté de l’anse et une partie du groupe retourne vers route par le sud en explorant une autre fracture.

Troisième étape, la grotte Steph. Pourquoi Steph, là-aussi manque d’inspiration, c’est le diminutif de l’ancienne membre des topi qui l’avait découverte.

Mais c’est d’abord l’estomac qui impose sa priorité, manger !
C’est le même endroit que lors de la dernière visite en 2014 qui est choisi. Le feu est allumé à côté du muret qui longe le parking et les saucisses apportées par Christophe s’y font dorer la pilule.
Après les agapes l’envie de siester est grande, les topi font preuve d’un grand courage pour se lancer dans la recherche de la grotte Steph.

Même si la position de la cavité est à peu près repérée, la descente directe n’est pas très engageante, d’autant plus que le trou dans le muret qui avait servi de 1er amarrage en 2014 n’est pas retrouvé. Il est donc décidé de tenter une approche par le bas en profitant d’un chemin découpé dans le maquis et qui permet de rejoindre le littoral.
On passera sur les tentatives de green-varappe qui ont ponctuées le parcours et la disparition de Loulou dans un trou caché par le maquis, le point positif étant la découverte par Franck et Christophe d’une fracture permettant une traversée après un peu de désob.

Vue d’en-dessous une base de cairn est repérée devant un amas de gros bloc rocheux qui réveillent les neurones de JC et c’est finalement Laureen qui s’en approche en bataillant avec le maquis. Une corde d’assistance est installée depuis un double amarrage constitué de 2 câbles téléphoniques trainant dans le maquis 😯 et tout le monde se retrouve devant l’entrée pas très engageante. C’est en effet une chatière où ça frotte sévère pour certains …

Visite plus ou moins complète, suivant affinité avec les étroitures. Deux petits rhinos occupent les lieux. Découverte d’ossements de chèvre après le 2ème ressaut par Wanda. Au milieu de ces restes une cloche probablement en bronze avec son collier d’attache. On se pose la question du comment la chèvre a bien pu se trainer jusqu’à cet endroit !

Sortie plus ou moins aisée, Christophe la trouvant trop facile se permet de sortir les pieds en avant et sur le dos, pas facile quand ça monte !

Retour au local avec un goût de reviens-y dans le secteur pour rendre visite à l’aven du Sémaphore, à la traversée de Cap Sagro et à la grotte de Standarone …

JCL

VS VS 022
« de 89 »

Samedi 9 mars 2024 – Cast 3, Oletta

Samedi 9 mars 2024
Spéléo, visite
Cast 3, Oletta

Participants
ITP : Catherine B., Wanda C., Adriana D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Vanessa S., Franck Z.
Initié : Louis-Mathis S.

TPST : 4h30

Les Topi se retrouvent pour vivre encore une aventure devant l’entrée de Cast 3. Une découverte pour certains d’entre nous. Dès la première descente, j’ai voulu tester l’efficacité et les compétences des secours. Mes cheveux s’étaient malencontreusement coincés dans le descendeur, ma tête en hyper-extension donc bloquée. Et là un sauveur est arrivé, muni d’un couteau, de son courage et de sa force. Vous devinez qui ? Notre président… (forte heureusement il n’a pas eu besoin de me couper les cheveux). Nous avons pu continuer notre progression à la découverte de fossiles, d’ossements, de belles salles avec la présence de petits Rhinos accrochés aux parois (évidemment en faisant attention à ne pas les déranger). Une fois sortie de Cast 3, nous avons passé un bon moment de convivialité tous ensemble. Avant le retour, certains d’entre nous sommes partis dans le maquis à la recherche de différentes entrées de cavités Cast 12, 4, 5, 13, 20.

Vanessa


Changement de programme en raison des incertitudes météo, Carpinetto est abandonnée au profit de Cast 3 où il n’y a pratiquement pas de marche d’approche et où la période de tolérance pour les visites spéléo touche à sa fin.

11 topi + 1 initié, 3 tout-terrains avec 11 places dispo, on se serre. Malgré les dernières pluies le gué de l’Aliso est à un niveau facilement franchissable, une vingtaine de cm.

Circuit classique, le P16  (1er équipement spéléo pour Antonio), le P10 remontant, le point haut du réseau, la salle des fouilles avec un rappel du déroulé de ces dernières et bien sûr la recherche de l’os fossilisé du Megaloceros et ceux des Prolagus. Seulement 5 chiros dans la salle concrétionnée, peut-être des Euryales, 2 rhinos( ?) dans le puits d’entrée, 2 petits rhinos et un grand dans la mezzanine, 1 petit rhino à la sortie du shunt.

Retour par les ressauts après un franchissement sans trop de problème du passage un peu technique de la vire de transition.

Un plus cette année avec la visite du shunt dont l’entrée et la sortie sont assez sélectives, seuls Wanda, Éric et JC s’y sont aventurés :-). Gros doute sur la réalité d’un foyer médiéval, il n’y a presque plus de charbon.

Grillades traditionnelles suivies par une petite prospection digestive, avec tournée des popotes de Cast 12, 5, 4, 13, 20. D’autres cueillent les asperges sauvages, des fongi di ferula un peu secs sont également trouvés sous les férules émergeantes.

Les températures relevées dans la salle concrétionnée : mini 12, actuelle 12,5, maxi 15,5
Dans la Mezzanine : mini 15, actuelle 16, maxi 19

JCL

Préparatifs
« de 43 »

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