AccueilPrésentationActivitésProgrammeComptes-rendusLocalLiensPlan du site

 

2018

 

1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030

Une des ambitions de notre association est le partage de nos passions avec le plus grand nombre. Nos activités nous amènent souvent en des lieux difficiles d’accès pour le commun des mortels. Les récits ci-dessous permettent modestement ce partage, avec l’espoir de faire vivre, par quelques lignes et quelques photos, les sensations parfois intenses que procurent nos activités.

Ces comptes rendus ne représentent pas l’exhaustivité de nos aventures (certains étant un peu réticents à s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent néanmoins de donner un aperçu de nos pérégrinations souterraines et canyonistiques, et pourquoi pas de faire rêver.

Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus sur la simple curiosité, rendez-vous au local un jeudi soir …

Les comptes rendus sont agrémentés de quelques photos, si vous souhaitez que certaines ne soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous écrire sur contact@itopipinnuti.fr

 

Sommaire

 

 

Dimanche 7 janvier 2018

Spéléo, visite - Grotta Sutterratta et Ducati, Barbaggio

 

Dimanche 14 janvier 2018
Spéléo, entrainement - Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Mardi 16 janvier 2018
Spéléo, désobstruction, équipement - Grottes Ducati et Suterratta, Barbaggio

 

Samedi 20 janvier 2018
Aménagement du local, AG LISC - Bastia

 

Vendredi 26 janvier 2018
Spéléo, inventaire cavités et chiros - Faille d'Omessa

 

Dimanche 28 janvier 2018
Spéléo, visite - Aven I Luminelli, Morosaglia

 

Jeudi 1er février 2018
Aménagement local

 

Dimanche 4 février 2018

Spéléo, initiation - Cast 1, Oletta

 

Vendredi 9 février 2018

Spéléo, désob’ - Aven de l’Avaloir, Barbaggio

 

Samedi 10 février 2018

Spéléo interclub, démaquisage et contrôle chiroptères - Grotte de Butrone, Sisco

 

Dimanche 18 février 2018

Spéléo, démaquisage et recherches entomologiques - Grotte de Butrone, Sisco

 

Vendredi 23 février 2018

Spéléo, désob’ - Aven de l’Avaloir, Barbaggio

 

Samedi 24 février 2018

Aménagement du local, BastiaHaut de page

 

Mercredi 7 mars 2018

Spéléo, topographie - Grotte de Butrone, Sisco 

 

Vendredi 9 mars 2018

Spéléo interclubs, désobstruction - Aven de l'Avaloir, Barbaggio

 

Samedi 10 mars 2018

Spéléo, topographie - Grotte de Butrone, Sisco

 

Lundi 12 mars 2018

Spéléo, entomologie - Grotte de La Coscia, Rogliano - Grotte San Michele, Sisco

 

Mardi 13 mars 2018

Spéléo, entomologie - Grotte de Cortè, Pietracorbara

 

Jeudi 15 mars 2018
Soirée entomologie au local, Bastia

 

Dimanche 18 mars 2018

Spéléo, hydrogéologie, initiation - Grotte de Butrone, Sisco

 

Lundi 19 mars 2018

Spéléo, entomologie - Failles Saint Nicolas, Ville-di-Pietrabugno

 

Dimanche 25 mars 2018

Spéléo, exploration, entomologie - Gouffre de l'Éclipse 44, Brando

 

Mardi 3 avril 2018

Spéléo, visite - Cueva de las Ventanas, Piñar (Grenade/Espagne)

 

Dimanche 8 avril 2018
Spéléo, désob, perfectionnement, visite - Cast 1, Cast 17, Serrigio, Cast 6 - Oletta

 

Dimanche 15 avril 2018
Spéléo interclubs, désob, perfectionnement, contrôles chiros - Cast 1, Cast 5, Cast 6, Cast 14, Cast 17 - Oletta

 

Samedi 21 et dimanche 22 avril 2018
Spéléo, perfectionnement, dégagement piste et aménagement casetta - Ghisoni

 

Dimanche 29 avril 2018
Spéléo, contrôle et visite - Les Monoxyles, Lano

 

Dimanche 29 avril 2018
Canyon, initiation - La Petra Leccia, Castirla

 

Lundi 2 mai 2018
TUC - Aménagement local, BastiaHaut de page

 

Vendredi 4 mai 2018

Spéléo, divers - Aven de l’Avaloir, Barbaggio

 

Samedi 5 mai 2018

Spéléo, visite - Aven de Pertusac ou Kondalé, Trassanel (11)

 

Dimanche 6 mai 2018

Spéléo, visite - Réseau Capdeville, Rivière de Cabrespine, Cabrespine (11)

 

Dimanche 6 mai 2018
Spéléo, équipement falaise, aménagement paysager et hydrogéologie - Les Monoxyles and C°, Lano

 

Lundi 7 au mercredi 9 mai 2018

Rangement archives - Local, Bastia 

 

Samedi 12 mai 2018

Spéléo, initiation et perfectionnement - Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Samedi 19 mai 2018

« Spéléo-VTT », visite - Faille d'Azetu, Ville di Pietrabugno

 

Samedi 19 au lundi 21 mai 2018

Rassemblement National FFS 2018 - Autrans-Méaudre-en-Vercors (38)

 

Dimanche 27 mai 2018

Spéléo, équipement falaise - Les Monoxyles, Lano

 

Mercredi 30 mai 2018

Spéléo, soutien archéos - Les Monoxyles, Lano

 

Jeudi 31 mai 2018

Spéléo, soutien archéos - Les Monoxyles, Lano

 

Vendredi 1er juin 2018

Spéléo, soutien archéos - Les Monoxyles, Lano

 

Samedi 2 juin 2018

Spéléo, soutien archéos - Les Monoxyles, Lano

 

Dimanche 3 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéos - Les Monoxyles, Lano

 

Lundi 4 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéos - Les Monoxyles, Lano

 

Mercredi 6 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéos - Les Monoxyles, Lano

 

Dimanche 10 juin 2018

Spéléo & VTT - Mine de Reninca, Farinole - Teghine/Col San' Antonio/Poggio d'Oletta/Teghime

 

Samedi 16 juin 2018

Spéléo, désobstruction, aménagement chemin - Les Monoxyles, Lano

 

Samedi 16 juin 2018

Initiation Canyon - Purcaraccia, Quenza

 

Samedi 23 juin 2018
Spéléo-secours, entrainement - Local et mur du Fango, Bastia

 

Mardi 26 juin 2018

Spéléo, entomologie, prospection, exploration, topographie - Failles de Vadaccia, SiscoHaut de page

 

Samedi 30 juin 2018

Spéléo, prospection & VTT - Autour de Striajo, Pietracorbara

 

Samedi 30 juin 2018
TUC, travaux d'utilité collective - Local, Bastia

 

Samedi 7 juillet 2018

Canyon, initiation - Macini, San Gavinu di Fiumorbu

Dimanche 8 juillet 2018

Canyon descente - Viula, Olcani

 

Samedi 14 juillet 2018

Canyon, descente - La Ruda, Corscia

 

Samedi 21 juillet 2018
Canyon, descente - La Vacca, Quenza

 

Dimanche 22 juillet 2018

Spéléo, découverte du milieu souterrain en famille, démaquisage - Grotte de Butrone, Sisco

 

Dimanche 5 aout 2018

Canyon, initiation - Le Bucatoghju, San Nicolao

 

Vendredi 10 aout 2018

TUC (Travaux d'Utilité Collective) - Local, Bastia

 

Dimanche 12 aout 2018

Canyon, initiation - Viula, Olcani

 

Samedi 18 aout 2018

Canyon, descente - La Luvana, Zicavo

 

Samedi 25 aout 2018

Canyon, perfectionnement - Quercettu/Verghellu, Venaco

Spéléo, visite - Grotte de Perdonella, Venaco

 

Dimanche 26 aout 2018

Canyon, initiation - La Richjusa partie finale, Bocognano

 

Samedi 8 et dimanche 9 septembre 2018

Fête du Sport - Place Saint Nicolas, BastiaHaut de page

 

Mercredi 12 septembre 2018

Spéléo, repérage, exploration - Grottes de Macchia Malo et de Cap Sagro, Brando

 

Mercredi 12 septembre 2018

Spéléo (touristique) - Grutas de Balancanché, Mexique

 

Dimanche 23 septembre 2018

Spéléo, découverte du milieu souterrain, démaquisage - Grotte de Butrone, Sisco

 

Mercredi 26 au vendredi 28 septembre 2018

Assistance tournage série télévisée « L'ile » - Grotte de Macchia Malo, Brando

 

Dimanche 30 septembre 2018

Journée de formation et de préparation au stage ASV - Local de Montesoro, Bastia

 

Samedi 13 octobre 2018

Rando-prospection - Monte San'Angelo, Saint Florent

 

Dimanche 14 octobre 2018

Spéléo interclub, exploration - Mine de Capanole, Biguglia

 

Samedi 20 octobre 2018

Canyon du Caglioli, Solenzara


Samedi 20 octobre 2018

Spéléo, prospection, minéralogie, comptage chiro - Mine de Nonza, Olmeta du Cap

 

Dimanche 21 octobre 2018

Spéléo désob' - Aven de l'Avaloir, Barbaggio

 

Samedi 27 octobre 2018

TUC (Travaux d'Utilité Collective) - Local, Bastia

 

Dimanche 28 octobre 2018

Spéléo visite, rééquipement - Cast.2, Oletta

 

Samedi 3 novembre 2018

Spéléo, Journées CoMed, visite - Réseau Capdeville, Rivière de Cabrespine, Cabrespine (11)

 

Dimanche 11 novembre 2018

Spéléo, initiation et perfectionnement - Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Vendredi 16 novembre 2018

Spéléo, désob’ - Aven de l’Avaloir, Barbaggio

 

Dimanche 18 novembre 2018

Spéléo, exercice secours - Grotte de Carpinetto, LanoHaut de page

 

Dimanche 2 décembre 2018

Spéléo interclubs, visite - Grottes de Trulana, Corte

 

Samedi 8 décembre 2018

Inventaire matériel - Local, Bastia

 

Mercredi 12 décembre 2018

Spéléo, repérage, visite - Grotte « E Sulane » dite de Paternu, Furiani

 

Samedi 15 décembre 2018

Assemblée Générale de l'association - Restaurant « U Pozzu », Sisco

 

Dimanche 16 décembre 2018

Canyon, descente - Ruisseau de Mandriale, Santa Maria di Lota

 

 

 

Dimanche 7 janvier 2018

Spéléo, visite

Grotta Sutterratta et Ducati, Barbaggio

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Dominique D., Jean-Noël D., Alain G., Marie G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Alexia S., Franck Z.

TPST : 3h30

Photos

 

Épisode 27

Compte-rendu d'un novice :

Petit retour dans le passé, je me replonge dans la mémoire du club, et me rends compte que les derniers comptes rendus concernant la grotte de Suterratta datent de janvier et novembre 2013. A priori cette cavité est un peu boudée et rappelons-le, ce n'était pas l'objectif initial de ce dimanche.

Le rendez-vous étant à 09h00, j'arrive donc à 08h40 et rejoint Dumè D, qui comme à son habitude, ouvre le local, prépare le café. Ce dernier est accompagné de mini croissants et chocolatines (oui, je suis originaire du sud-ouest). Un petit point météo avec Dumè, la journée à la falaise de TOZZA semble compromise : pluie, nuages et vent sont au programme.

Alain G suivi de l'ensemble des topis arrivent les uns derrière les autres jusqu'à 09h25. Le réveil est un peu difficile pour certaine, pas de nom elle se reconnaîtra...

Matos préparé, café et viennoiseries engloutis, nous partons vers la falaise de Tozza, Sur le trajet nous sommes confrontés rapidement au brouillard épais et au vent. Sur place, le vent souffle fort, trop fort, il faut se rendre à l'évidence, ce ne sera pas pour aujourd’hui : dommage, suis un peu déçu.

Après quelques palabres, Jean-Claude L nous propose de visiter les grottes de Suterratta et Ducati.

Reprenons la route en direction de Poggio d'Oletta sur la D38. Après quelques virages stationnons les véhicules au bord de la route au milieu de nul part.

D'après Noël, aucun matériel ne semble nécessaire mis à part casque et lampe, je m'attends donc à une cavité simple et sans difficultés apparentes.

L'entrée de la grotte se situe à environ 20 mètres en contrebas de la route, le chemin qui y mène est sans difficulté mais méfiance le sol est humide, il y a tout de même un risque de glissade.

Je constate que l'entrée est très bien aménagée : table et banc en pierre, petit coin barbecue...

Posons nos sacs et nous dirigeons vers les entrailles de la terre, la première salle est spacieuse et tranquille, au fur et à mesure de la descente, je découvre le travail hallucinant, et m'interroge sur le nombre d'heures nécessaires à la désobstruction du passage. Il reste d'ailleurs pas mal de matériels, sceaux, câbles électriques sont encore sur place.

La cavité se rétrécie rapidement, le puits est aménagé type via ferrata. Excellent, je suis dans mon élément, la descente ne me pose aucun problème.

J'arrive ensuite à la fameuse échelle « piégée », les barreaux ne tiennent plus, il faudra la remplacer ou la réparer. Nous descendons en désescalade jusqu'en haut du puits terminal et patientons dans une zone un peu plus « large » et plus ou moins confortable. La faille est étroite et profonde. JCL, Marie et Alexia semble être arrivés au bout des – 28 mètres de la cavité.

D’ores et déjà Noël, Alain G renoncent à la descente, je ne vois d'ailleurs plus Dumé (qui je pense commence à préparer le barbecue) : c'est louche, je sens le piège.

J'observe avec attention la remontée de Marie, JCL, Wanda et Alexia, cela semble éprouvant.

A mon tour. Je me laisse quelques secondes d'observation pour regarder où je vais poser mes premiers appuis, l'éclairage de ma lampe est un peu faible, je ne vois pas le fond. Je ressens un peu d'appréhension et écoute les conseils de JCL qui est resté pour m'éclairer. J'utilise toutes les parties de mon corps pour descendre et arrive finalement au fond : ça c'est fait.... J'apprendrai par la suite que je fais partie de la douzaine de personnes à être descendu, c'est une petite fierté personnelle.

Visite rapide du fond, je me décide à remonter et effectivement le retour est physique. Le rythme cardiaque s'accélère et les bras et épaules tétanisent un peu. Étrangement le retour parait plus simple et plus court. Hummmm !!! la sortie est proche, je sens l'odeur du barbecue.

A peine arrivé dans la salle principale, pas le temps de souffler, tous les topis se prennent au jeu de la séance photo, animé par Marie. Un peu de lumière par ci, un peu par-là : c'est une vrai pro...

Je constate que ma combinaison fume de toutes parts, consécutif à l'effort fourni lors de la remontée, je suis en FEU.Haut de page

Mais l'heure est, enfin, à la dégustation de breuvage, et de mets savamment grillés par notre cuistot Dumè D. Le repas est salvateur et la bonne ambiance règne. En guise de digestion, petit cours sur la roche et visite de la cavité nommée Ducati. De l'aventure, de la découverte, un peu d'effort physique, un bon repas, la bonne humeur... C'est une fois de plus, une bonne journée.

Franck Z. 

______________________________

 

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ». Évangiles de Saint Luc 13.24

Après moult agapes, Jean-Noël se leva et dit aux Topi : « continuons la série des grottes oubliées, allons visiter la Grotte Ducati ». Crise cataphrygienne ? papimanie ? Catholicon ? Éréthisme fébricitant post gogaille. Non, simplement spéléologue enthousiaste.

Découverte par Anton Des Bosquets et Jean-Claude Hellaime en Mars 2010, la cavité se situe à une cinquantaine de mètres en contrebas de Suterratta. Son nom provient de la carcasse d’une moto Ducati atterrie là on ne sait quand.

Doumé et Véro rentrent sur Bastia, Noël préfère démaquiser l’accès de Suterratta. Sonne le cavalquet, le reste de l’équipe descend avec précaution la pente abrupte et rendue glissante par les pluies de la nuit. Soudain Alain trébuche. Tel le Capitaine Haddock dans Tintin au Tibet il part comme une bombe dans la pente et décrit en l’air une rondade d’anthologie digne de Nadia Comanecci. Sa chute est heureusement enrayée par 2 chênes brulés. Il se relève un peu secoué mais sans bobo majeur. Un vrai miracle !

Nous atteignons l’entrée de la grotte. En janvier 2013 celle-ci avait été élargie aux crayons explosifs et JN, optimiste, avait noté dans son compte rendu : « Ducati est maintenant accessible à tous, …mais peut-être que certains gabarits un peu forts auront encore du mal car cela frotte ». Prémonition.

JC, Wanda et HP s’enfilent sans problème dans la faille triangulaire étroite, Jean-Noël passe, aspiré par la gravité. Alain plus volumineux se bloque mais réussit à se dégager avec l’aide de Jean-Noël qui le pousse et de Alexia qui le tire. Impossible de franchir l’obstacle. Pour Alain la sortie s’apparente plus à un chemin de croix. Mais même s’il n’a pas pénétré la fente étroite, il a quand même gagné son paradis.

Alexia, Marie et Franck rejoignent les autres. La cavité est assez grande avec ses 100 mètres de développement et 6 mètres de hauteur, dans les calcschistes.

On retrouve 2 crânes de caprins, un tapis de feuilles de chêne témoigne d’un soutirage en hauteur. Un petit rhino dort paisiblement au plafond.

La sortie est plus problématique : comme il l’avait prévu dans un compte rendu précédent, JN, privé d’appui, ne passe pas malgré Alain qui tire et Jean-Claude qui pousse. Il s’acharne. Gisant en travers il ressemble un peu à un Christ en croix. Instant de découragement, un élargissement à l’explosif est envisagé. Mais après un petit repos et une nouvelle tentative, il finira par s’extirper de la chatière. L’accouchement a été difficile. Gros bébé. Un petit coup de crayon serait encore nécessaire pour un accès serein en initiation.

Nous remontons sans encombre à Suterratta, récupérons nos sacs et filons au local. Lors du rangement du matériel on s’aperçoit qu’on avait oublié les plaquettes, dissociées des mousquetons au dernier inventaire. La faute au champagne et au foie gras des fêtes. Décidément ce n’était pas le jour pour la Tozza.

De retour à la maison on apprend le décès de France Gall. Ah Les sucettes à l’anis ! Annie aime lesHaut de page sucettes/Les sucettes à l'anis/Les sucettes à l'anis/d’Annie/Donnent à ses baisers/Un goût anisé /Lorsque le sucre d'orge/Parfumé à l'anis/Coule dans la gorge d'Annie/Elle est au paradis.

Bilan de cette première sortie de l’année : On ira tou-te-s au Paradis

PHP

 


Dimanche 14 janvier 2018
Spéléo, initiation et perfectionnement sur corde

Falaise A Tozza, Patrimonio

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S., Franck Z.

  • Gente canine : Nala


Photos

Restés sur notre faim dimanche dernier, on a remis au programme de ce dimanche la journée initiation et perfectionnement à A Tozza, la demande étant forte ! La météo s’annonce plus clémente mais avec un ciel nuageux et un petit vent d’Est. RDV au local à 8 h 30 et on arrive à décoller pour 9 h 20 !

Sur place, bonne surprise, quasiment pas de vent sur la falaise et un ciel qui se dégage, presque une ambiance printanière, par contre la zone de pique nique est assez ventée, on déplacera le foyer à l’abri des murs. Mais cela se détériorera dans la journée, vent d’Est plutôt frisquet.

Le matos est en quantité, on a prévu large, 60 mousquifs ! 4 cordes de 40, une 60 et une de 20, ce ne sera pas de trop mais il faut absolument faire la fiche topo de la falaise pour être plus précis.

Wanda et Marie-Pierre équiperont la voie des initiés « Pieds à terre », HP celle d'initiation, JCL la Voie de l’Olivier avec Franck et Amal et JN la voie canyon avec Alain. Alexia initiera Michèle. Un trio de terrassiers se constitue, Dumè, Noël et JCD pour aménager le chemin d’accès, couper les arbustes et refaire les murets.
La suite vous la connaissez, agapes du midi (quelques bouteilles ouvertes…, du fromage de tête, un rustique, une spécialité un rouleau de saucisse de Toulouse grillée – merci Franck -, et comme tout le monde avait le ventre plein, on a échappé aux harengs grillés…) puis reprise des hostilités jusqu’à 16 h.

  • Mais venons à l’essentiel, on m’a gentiment sommé… de rédiger le compte rendu et d’y inclure les cagades à l’actif de JN. On se lance :
    Voie canyon, ne pas descendre plein pot, ça frotte ! il a fallu remonter et obliquer sur la gauche pour trouver le fractio, ça fait du sport ! Donc plein pot et on arrive directement sur la terre ferme, mais là, une fois qu’Alain est descendu on s’aperçoit que ça va frotter à la remontée, tiens il y a deux spits à 2 m du sol, il faut remonter pour y installer la corde. C’est fait, on continue à monter, puis on redescend par le sentier pour voir Alain qui galère au nouveau fractio installé, normal ! il n’y avait pas assez de mou pour compenser l’élasticité de la corde….une fois Alain sorti de la voie (au bout d’un certain temps, mais il parait que le fractio du haut n’était pas terrible…), il a fallu remonter et laisser du mou supplémentaire. Ouf c’est l’heure des agapes.

  • Après-midi, descente de la Voie de l’Olivier, dernier tronçon, un nœud en milieu de corde, quelle idée, la corde arrive au sol, ah ! c’est un exercice, installation du bloqueur de poing, grande longe dans le nœud puis petite longe au-dessus du bloqueur et là, plutôt que de transférer le descendeur sous le nœud, JN décide de remonter ? ? sa pédale recousue lors de la dernière sortie ne supporte pas ! JCD lui prête sa pédale et stupeur la dèv de l’arbre n’a pas été remise en place… c’est la journée ! Arrivé au replat, il faut rendre la pédale à JCD, le plus simple étant de la faire coulisser sur la corde, mais il y a un nœud sur la corde… On arrête là, il ne reste plus qu’à redescendre par la diaclase de l’arbre et remonter par le sentier, pour la pédale ils vont bien se débrouiller.Haut de page
    La fin est traditionnelle, magnifique sentier d’accès, pourvu que les sangliers nous oublient, retour au local et rangement du matos.

JND

 


Mardi 16 janvier 2018
Spéléo, désobstruction, équipement
Grottes Ducati et Suterratta, Barbaggio

Participants

  • ITP : Jean-Claude D. (C3), Jean-Noël D. (Kadjar), Henri-Pierre F. (2008), Alain G. (Jeep), Jean-Claude L. (Def)

TPST : 1h00
Photos

Vidéos

 

Suterratta épisode 28 et « Les papis péteurs se foutent du bilan carbone ! »

 

Un peu agacé par l'étroiture d'entrée de grotta Ducati, JN propose de lui régler son compte, basse vengeance !

C'est ainsi qu'une équipe de retraités se donne rendez-vous en début d'après-midi directement sur place. Le bilan carbone en prend un coup, 5 véhicules pour 5 participants. Heureusement que la cavité n'est qu'à une dizaine de kilomètres du local.

JCD, fraichement paré d'un CPT officiel se met rapidement au boulot, et c'est pas moins de 3 aides qui lui passent les différents matériels. Le nouveau perfo fonctionne à merveille, 4 forages d'une trentaine de centimètres par batterie, et il y a 5 batteries en tout ! Une seule suffira et après 3 tirs (dont 1 raté) une « large » entrée s'ouvre maintenant. N'y tenant plus, JN et Alain s'engouffrent dans la cavité, ça passe comme dans du beurre ! Encore un tir pour pulvériser un dernier bloc et toute l'équipe de papis péteurs se retrouvent à l'intérieur. Le petit rhino est toujours là, il n'a pas bronché et semble insensible à ce type de bruit.

L'entrée est obturée avec quelques branches et un vérin qui trainait par là. Ce n'est pas le seul vestige mécanique dans les parages puisque la carcasse d'un gros cube Yamaha est également découverte, enchevêtrée dans un buisson.

La remontée vers Suterratta est toujours aussi abrupte. Poussés par un fort vent d'ouest et s'aidant de la corde préalablement mise en place, les papis se retrouvent dans la salle d'entrée de Suterratta pour la 2ème mission du jour : poser des barreaux pour pallier aux faiblesses de l'échelle en place depuis quelques années.

Les 3 barreaux restant des précédents aménagements sont récupérés en haut du puits. Les 2 JC et JN arrivent rapidement à pied d'œuvre, Alain a préféré s'arrêter au bout de la partie horizontale.Haut de page

Les 3 barreaux sont placés au mieux, il en faudrait encore 3 ou 4 pour remplacer complètement l'échelle, une autre opération d'équipement sera encore nécessaire.

HP rejoint le groupe en fin d'après-midi et fait baisser la moyenne d'âge !

Retours sur Bastia à la nuit tombante.

JCL

 


Samedi 20 janvier 2018
Aménagement du local, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Dominique D., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S.

TPAB : 8h00
Photos

Depuis que les topi en rêvaient, ils l'ont fait !
En effet, il était compliqué de faire une projection avec le vidéoprojecteur. Il fallait installer celui-ci de façon plus ou moins précaire sur une chaise ou sur le comptoir, faire basculer l'écran et brancher le tout. L'écran n'était pas assez large et il se trouvait toujours des ombres chinoises à glisser sur l'image.

Une solution radicale a été mise en place. Un écran motorisé et télécommandable de 2,40 m de large a été installé en lieu et place de l'autre. Le vidéoprojecteur est maintenant confortablement posé à demeure sur une étagère fixée au plafond. Et pour alimenter le tout, une ligne électrique a été tirée depuis le local matériel, une attente est même laissée au-dessus des étagères du coin cuisine en prévision du futur ciel de bar, la classe !Haut de page

Et c'est pas tout, le banc du coin est démonté pour une prochaine montée à Ghisoni et des étagères ont également été installées sous le comptoir, judicieusement calculées pour accueillir différentes hauteurs de bouteilles ...

Tient, l'AG de la LISC tombe à point pour essayer tout ce beau matériel !

JCL

______________________________

 

Assemblée générale ordinaire de la LISC

Local de Montesoro, Bastia

Participants

  • ITP : Présents : 14 pers. / Par procuration : 5 pers.

  • GCC : Présents : 1 pers. / Par procuration : 2 pers.

TPAG : 3h30

Photos

 

Cette AG ordinaire n’était pas si ordinaire que cela, elle avait trois points très importants à son ordre du jour :

  • L’adoption du nouveau règlement intérieur de la LISC (Nouveau RI de la LISC)

  • La nomination de deux vérificateurs aux comptes, félicitations à Jean-Claude La Milza et Henri-Pierre Fiocconi.

  • L’élection d’un nouveau président suite à la démission de Pierre-Jean Micaelli. Proposé par le Conseil d’administration, Alain Gaulme a été approuvé à l’unanimité par l’Assemblée générale. Le nouveau Conseil d’administration est le suivant :

  • Président : Alain GAULME

  • Vice-président et Secrétaire-adjoint : Jean-Noël DUBOIS

  • Secrétaire : Albert DEMICHELIS

  • Trésorier : Antoine BOSCHI

  • Trésorière-adjointe : Marie GENEVIER

  • Membre CA : Jean-Yves COURTOIS

  • Membre CA : Pierre-Jean MICAELLI

  • Les présidents de commissions restent inchangés et Pierre-Jean prendra la présidence de la toute nouvelle Commission audiovisuelle.

Bravo et félicitation au nouveau président.

Un apéro-dinatoire, préparé par Véronique, Alain et Jean-Noël, a conclu cette sympathique AG.


PROJETS 2018

  • Stages

    • Stage ASV avec 9 candidats potentiels, du 4 au 7 octobre, encadrés par deux membres du SSF (France Rocourt, médecin réanimateur et vice-présidente du SSF, Dominique, membre du Comité technique nationale et ex-président du SSF), le stage sera ouvert à des candidatures d’autres régions et sera organisé par la LISC

    • Stage de transmission secours

    • Report du stage de biospéléologie souterraine en 2019

  • Appel à stages de perfectionnement et diplômant

  • Poursuite de la mise en sécurité des cavités régulièrement fréquentées (brochage)

  • Signature de la convention secours et perfectionnement de l’équipe secours

  • Actualisation du Plan Régional de Développement en accord avec le projet fédéral 2017-2021

  • La FFS a validé l’idée des JNSC d’été, distinctes des JNSC d’octobre et plus favorable aux initiations canyon, lors du dernier weekend de juin. Il sera proposé en 2018 par la Commission canyon, une JNSC orientationHaut de page canyon fin mai (époque plus favorable aux initiations, moins de monde et plus d’eau). Un weekend JNSC à orientation spéléo est envisagé pour le weekend suivant la Fête du Sport, suivant les modalités de 2016.

  • Mise en place d’une tyrolienne au-dessus du vieux port de Bastia pour la Fête du Sport et le Téléthon, en faisant appel aux compétences du SSF

  • Activité Archéologie 2018 : nouvelle campagne Monoxyles

JND

 


Vendredi 26 janvier 2018

Spéléo interclubs, inventaire cavités et chiros

Faille d'Omessa


Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L.

  • GCC : Grégory B., Jean-Yves C.

  • La toutounette : Nala

TPST : 1h00
Photos

 

Suite à la réunion chiro/spéléo, une invitation a été proposée à un effectif restreint de topi afin de participer à la prochaine opération de comptage des chauves-souris dans un ravin proche d'Omessa. Les GCC ont dénombré une quinzaines de cavités dans celui-ci. La plupart se développent sur quelques mètres à la faveurs des foisonnement entre les blocs mais l'une d'elle possède un beau puits d'entrée d'une vingtaine de mètres de hauteur. Celle-ci avait d'ailleurs été aperçue par les topi lors de la journée de prospection du 28 mars 1998, mais non visitée alors faute de matériel.

L'effectif restreint était imposé par la présence des chauves-souris en pleine période d'hibernation, notamment dans la grande faille où plusieurs milliers de chiros peuvent y séjourner durant la période hivernale. Si la majorité des cavités ne présentent pas de grosse difficulté en cas de secours, il en est autrement pour la grande faille et c'est une des principales raisons de la participation des topi : évaluer les possibilités d'évacuation d'une victime en cas d'accident dans la cavité.

Un rendez-vous matinal à 9h00 au local du GCC à Omessa, les topi sont à l'heure. Le local n'a rien à envier à celui des topi, le cadre est magnifique, de grandes baies vitrées offrent une vue panoramique sur la vallée de l'Elleratu et sur l'imposant massif calcaire de Monte a Supietra. C'est justement l'objet de la sortie et le groupe ne tarde pas à s'y rendre après un bon café préparé par Delphine.

Départ depuis la carrière de Caporalino, un regard en passant vers les cavités qui s'y ouvrent, et attaque directe de la montée. Le temps est au beau, un petit vent souffle de temps en temps. Chaque cavité a été repérée par le GCC à l'aide d'un marquage à la peinture, un C suivi d'un nombre. C'est la C11 qui ouvre le bal, une petite entrée d'une cinquantaine de centimètres d'ouverture, suivie presqu'aussitôt par un ressaut relativement étroit d'environ 5 m. Il faut d'emblée faire attention à un petit rhino qui dort juste sur le passage. Un autre hiberne dans la galerie qui prolonge perpendiculairement le ressaut. Peu de chance de suite, le fond est obturé par des blocs rocheux et des trémies.

La montée continue, les cavités se suivent et présentent des configurations similaires avec des cheminements plus ou moins longs entre les blocs. Les chauves-souris sont comptabilisées au fur et à mesure, principalement des petits et grands rhinos.

Voilà maintenant la grande faille. JC la reconnait, bien que 20 ans séparent les 2 visites. Faut dire qu'un beau puits d'entrée d'une vingtaine de mètres de profondeur ça s'oublie pas. Greg se charge de l'équipement, un AN entre 2 blocs coincés suivi par 2 spits pour un beau départ plein pot. Un 3ème spit permet éventuellement d'améliorer la main courante. La corde de 25 mètres est tout juste suffisante, une trente mètres permettrait de faire démarrer la main courante depuis un bel arbre.

Chiros obligent, JY et JN attendront en surface et seuls Greg, HP et JC descendront dans la cavité, malgré pour ce dernier un pincement des lombaires survenu peu avant la préparation pour descendre, mais l'envie est trop forte ...

Les chauves-souris ne tardent pas à apparaitre à une douzaine de mètres sous l'entrée, quelques centaines de minioptères sont accrochés au plafond. Le fond est constitué d'une grande galerie déclive d'une trentaine de mètres de long d'où partent quelques diverticules. Un thermomètre en place indique 8°, avec un mini à 5° et un maxi à 11°, cavité assez froide ! Un autre grand groupe de minioptères est accroché au plafond de la galerie inférieure. Greg dénombrera au total environ 2500 chauves-souris, il faut dire que la concentration est d'à peu près 20 chiros au dm², soit 2000 au m² !

Pas de difficulté pour un secours au fond, portage et éventuellement un palan ou un frein de charge pour les zones pentues. Seules les parties étroites peuvent rendre une évacuation plus délicate. Le puits d'entrée est pratiquement déjà équipé secours puisque plusieurs grosses branches de chêne dont une d'une trentaine de centimètres de diamètre permettent l'installation d'un atelier contrepoids. Une reprise de charge vers le tronc du chêne permettrait la sortie de la civière. Un mesure au lasermètre donne une hauteur de puits de 18 mètres depuis les spits, il faut y ajouter 4 mètres pour arriver aux branches. Il s'en est fallu de peu pour que JC inaugure cette solution ! Celui-ci déclare maintenant forfait pour les visites de cavités et se contente de suivre péniblement.

L'inventaire continue jusqu'à la clairière herbeuse où s'ouvre la grotte de Supietra. Visite de la cavité par JY et JN.

Bascule pour une descente via l'autre ravin parallèle au premier mais moins large. Quelques cavités sont encore visitées, HP et JC ont pris de l'avance et descendent tranquillement. Une pauvre chèvre noiraude est coincée dans une fracture, elle a dû agoniser là pendant des heures en essayant de s'extraire du piège qui l'a faite périr.

Retrouvailles à la carrière de Caporalino, Greg, JY et JN visitent la galerie remontante qui se voit par une belle coupe sur le front de taille dénommée Caporalino A. Greg réussira à franchir l’étroiture sévère du fond qui a résisté au thorax puissant de JY, quand à JN, il n’a même pas tenté, se souvenant de son échec lors de sa dernière visite le Dimanche 16 mai 2010. Greg prend quelques photos, un boyau pénétrable part à mi-hauteur dans la salle qui suit l’étroiture, il y a un élargissement à prévoir (boum !) et de la topo derrière.Haut de page

Retour au local où le groupe piquenique avec Delphine en mode auberge espagnole.

Les 3 topi repartent vers Bastia avec déjà une forte envie de revenir dans le secteur, notamment pour indiquer au GCC les cavités connues des topi.

JCL

 

 

Dimanche 28 janvier 2018

Spéléo, visite

Aven I Luminelli, Morosaglia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Amal D., Henri-Pierre F., Michèle C., Manon L., Noël R., Rémi R., Alexia S., Franck Z.

  • Nouvelle recrue : Aurélien D.

  • Gente canine : Nala

TPST :

Photos

 

Rendez vous au local à 8h30 devant un bon café. Nous préparons les kits et c’est parti pour la halte suivante au Carré d’As à Ponte Leccia. Là nous avons rendez-vous avec Aurélien qui vient d’Ajaccio. C’est un spéléo qui pratique depuis un an, il vient d’arriver sur l’ile et désire rejoindre notre association. Un nouveau café, et c’est reparti sur la route de Morosaglia. Nous stationnons les voitures sur le parking au niveau du pont. Pendant que les uns entament la rude montée vers l’entrée de l’aven, Michèle et Noël, équipés d’une radio prêtée par l’ADRASEC vont parcourir la route de Morosaglia afin de définir l’emplacement d’un éventuel PC en cas de secours spéléo. Les essais seront réalisés avec Rémi lui aussi équipé d’un appareil radio. Rémi se trouve à l’entrée de l’aven, il occupe la fonction d’un PC avancé.

3 km plus en amont du parking Michèle et Noël trouvent un emplacement idéal sur une ancienne aire de battage, situé quasiment à la même altitude que la cavité. L’essai radio avec Rémi est concluant, ils renouvèlent l’opération au niveau de Bocca a Serra (croisement D158 et D71) là aussi la communication est parfaite, le même essai est reproduit sur le parking et là aussi les communications radio passent sans problème. Nous pouvons donc conclure qu’en cas d’accident spéléo nous avons ces trois possibilités pour implanter un PC d’organisation.

Les deux « opérateurs radio » débutent la montée vers la cavité. La végétation a repris ses droits et le marquage jaune s’est beaucoup effacé. Il faut tourner autour et contourner les plantes du maquis, esquiver les épines des genévriers et rechercher les cairns partiellement écroulés. Une opération de démaquisage et de marquage s’impose.

Pendant ce temps les autres au bord du trou se sont équipés et Alexia s’est lancée dans l’équipement de la cavité,  elle est suivie par Manon. À la demande de l’ ADRASEC, Alexia est équipée elle aussi d’une radio elle fera des essais souterrains et est en relation en surface avec Rémi. Des points déterminés ont été établis préalablement. Les essais sont concluants jusqu’au bas du P12 au-delà ça ne passe plus. Pendant ce temps Noël entraine Aurélien, Henri-Pierre et Michèle sur le massif à la recherche du trou du bulbe, de l’aven de Hans et celui de Cassiopée.

Alexia débute, et forcement elle tâtonne, il faut un peu de temps pour terminer l’équipement. Plus tard, nous nous retrouvons tous sous terre, la descente se passe sans problème et nous ferons la traditionnelle photo sous la « Glace au Café ». Il est temps de remonter, Noël propose à Franck de déséquiper. Il accepte et se lance tranquillement encadré par Alexia et Noël.

Dehors, le feu est allumé et tous se retrouvent autour pour casser la croute. Migliacci préparés par Amal, pain aux olives, fromage bio et tutti quanti …. Comme d’habitude. Maintenant, le soleil plonge derrière les sommets enneigés des montagnes et la fraicheur du soir se fait sentir. Heureusement le feu est là. Il est maintenant temps de rentrer.Haut de page

La nuit commence à tomber, Antoine plonge directement dans le maquis pour rejoindre le parking. Les autres suivent Noël qui se mesure à la végétation pour retrouver les marques jaunes qui conduiront toutes ces lucioles processionnaires aux voitures. Nous disons au revoir à Aurélien qui repart pour Ajaccio, il ramènera Manon à l’université de Corte. Nous rentrons sur Bastia pour ranger le matos au local. Il est 20 Heures.

Note :  Plusieurs spits sont oxydés, et les pas de vis sont élimés. Il faudrait prévoir des séances de brochage.

Nono

 


Jeudi 1er février 2018
Aménagement local

Anto et JCL se retrouvent au local avant la réunion hebdomadaire pour installer un boitier de télécommande des lumières de la pièce principale.

Les 3 groupes de néons peuvent maintenant être allumés de façon indépendante afin d'adapter l'éclairage lorsque le vidéoprojecteur est utilisé. Une 4ème sortie est même en réserve pour le futur ciel de bar ...

Les 3 télécommandes sont regroupées sur le compteur de consommation du bar.

L'essai avec un nouveau câble HDMI pour raccorder le vidéoprojecteur est concluant !

JCL

 

Dimanche 4 février 2018

Spéléo, initiation

Cast 1, Oletta

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G., Marie G., Noël R., Alexia S., Franck Z.

  • Initiés : Cathy et Denis (encadrants) et le groupe de scouts : Théo, Anaïs, Orane, Pierre-Paul, Camillou, Lidia, Jean-Philippe, Raphaël, Axelle

TPST : 1h00

Photos

Vidéo

 

« Rocs en stock pour les Pioks de Bastia/stock de rocs pour les Pioks de Bastia »

Mission dominicale : initiation à la spéléo et découverte de la grotte de Cast 1. Rendez-vous au local a été donné à l’équipe vers 8h30. Café et viennoiseries - on ne déroge pas à la règle -, et préparatifs du matériel : tous les baudriers, casques, chaussures et chaussons sont embarqués. Alexia et Noël se mettent en route préalablement pour équiper le site avant l’arrivée des initiés.

Les scouts doivent retrouver l’équipe à Saint-Florent et la matinée est bien entamée quand tous les participants sont sur le site et que l’initiation peut enfin commencer. Le matériel est prêt, disposé sur les bâches, commenté par les initiés. La cavité étant ouverte, ils lancent des regards inquiets au gouffre qu’ils entr’aperçoivent.

Chacun revêt son équipement sous l’œil attentif des plus aguerris, qui ajustent et vérifient. Antoine, Marie, Alain prennent en charge les explications relatives au matériel et aux gestes techniques : comme toujours, le pylône est équipé, partie « descente », partie « montée ». Et chacun de tenter sa première expérience de spéléo, de s’essayer à grimper, descendre, de comprendre la fonction et le fonctionnement du Croll, du descendeur, de la poignée. Placement du torse, des jambes... Denis filme ses ouailles, et termine la série des essais. Le soleil est déjà bien haut dans le ciel.

La descente commence sous les conseils de Alain, Michèle et Amal. Chaque conseil est répété à l’envi, chaque geste est décrypté car l’entrée dans la cavité est impressionnante pour les impétrants spéléos : on sent parfois une réticence, on devine une main qui tremble, l’envie même de renoncer mais finalement, tout le groupe des initiés descend.

En bas, chacun est à son poste et attend. La découverte des entrailles du site commence pour les initiés, avec moult informations géologiques … On ne voit pas le temps passer, - il faut compter une bonne heure sous terre, pour un itinéraire adapté et raccourci. Salle du Veau, Salle de la Chèvre, puis direction le Plateau à Escargots en passant par le raccourci. La sortie s’effectue par l’entrée artificielle nouvellement équipée.

Michèle et Amal à la sortie réceptionnent les spéléos en herbe, répètent sans relâche les derniers conseils = se longer, se délonger, enlever le Croll, la poignée….autant de fois qu’il y a de participants. Bis repetita placent, comme disait l’autre. Au final, les yeux pétillent et les commentaires sont élogieux.Haut de page

La suite ? … Repas, feu de bois, figatellu, migliacci, charcuterie, discussions, rires … Les scouts sont arrivés les mains pleines de bonnes choses … mais nous n’en dirons pas plus. La nuit n’est pas loin de tomber quand on se quitte. Local, rangement du matériel, bilan de la journée ... Mission accomplie !

Michèle

 

Vendredi 9 février 2018

Spéléo, désob’

Aven de l’Avaloir, Barbaggio

 

Participants

 

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

  • Gente canine : Nala

TPST : 3h00

Photos

 

Les papis péteurs reprennent du service, pour s’attaquer à un gros chantier en gestation depuis de nombreuses années, l’élargissement du Boyau de la râpe à bois. La dernière visite remonte au… 20 janvier 2008, cela montre bien que les spéléos corses ne se sont pas bousculés pour aller visiter le fond, parait-il riche en concrétions magnifiques – dixit ceux qui ont réussi à franchir le boyau diabolique… JN n’en fait pas partie, il a donc remis le projet sur le table maintenant que nous possédons en expert en désob’, JCD.

La météo sur Bastia n’est pas engageante, belle averse en sortant du local, mais à Teghime le ciel est redevenu bleu, avec quelques rafales de vent frisquet. On ne peut plus se garer sur le terre-plein au-dessus de la cavité, propriété privée, c’est un champ de tir, mais il y a de la place en bord de route. Avant de s’équiper on descend avec JCD voir l’état des spits. C’est pas brillant, colmatés et bien rouillés. On arrive cependant à fixer les plaquettes.

Une fois équipés, HP nous rejoint. JN se lance dans l’équipement, descend trop bas et rate le spit à -2 m, qu’il avait pourtant planté en 1997…, la dèv’ est en vue, il faut remonter et c’est JCD qui le verra d’en haut. La dèv’ est toujours en place, une sangle humide qui semble en bon état, et voilà le fond. JCD et HP suivent. On file voir le départ du boyau étroit mais on ne souvenait plus tellement de la configuration des lieux ; avant la Râpe à bois, il y a l’Étroiture des Murets, que l’on passait allongés à l’égyptienne et d’où l’on sortait par une étroiture en baïonnette pour déboucher dans une petite salle avant le boyau étroit.

On a le matériel, on décide de rendre plus confortable cette Étroiture des Murets. Il nous faudra quatre tirs, dont un double, pour pouvoir maintenant progresser normalement sur 3 m. Le deuxième tir n’a pas pété, normal la ligne de tir était coupée, on répare et ça marche. Pour le troisième tir, JCD a foré deux crayons et ce fut une réussite, deux boums légèrement décalés. À chaque fois de gros blocs qu’il a fallu tirer avec sangle et corde. Par contre beaucoup de gaz… les photos sont parlantes ! Et on avait oublié l’analyseur de CO. Un bon courant d’air ascendant a permis la dilution à chaque fois au bout de 5-10 mn. Mais au quatrième tir, on commence à ressentir picotements, un peu de maux de tête, soyons sérieux, on évacue les blocs et on range le matos.Haut de page

La désob’ de l’Étroiture des Murets n’est pas terminée, il reste 50 cm à élargir et le bloc de la baïonnette à exploser. JN et JCD ont pu passer pour aller jeter un coup d’œil au Boyau de la râpe à bois. HP ne la sentait pas trop. La désob’ semble jouable en s’attaquant à la banquette qui borde le boyau sur la droite. Au moins encore deux après-midi de désob’.

Sortie pour 16 h 30, HP déséquipera. Soleil et brise frisquette au rendez-vous. On dépose le matos au local et rdv vendredi prochain. Vive les après-midi pétants….

JND


 

Samedi 10 février 2018

Spéléo interclubs, démaquisage et contrôle chiroptères

Grotte de Butrone, Sisco

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Rémi R., Alexia S., Franck Z.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • La toutounette : Nala

TPST : 1h30

Photos

 

Un petit rappel concernant le démaquisage du sentier d’accès à la grotte : la dernière opération réussie date du 19 avril 2015, après une tentative le 14 octobre 2011, trois tentatives en 2013 (17 mars, 12 et 19 octobre). Deux sorties (exercice secours et séance topo) avaient pu être réalisées la même année. Vu l’ampleur des travaux qui avait été nécessaire pour la réouverture du chemin, on s’était promis de revenir tous les ans, mais… il aura fallu attendre trois ans !

Comme va le raconter Michèle, dans un premier temps il a été envisagé de repartir du plateau au-dessus de la grotte (le chemin des chasseurs), ce qui avait été envisagé et testé en 2011. Mais la situation n’a pas changé, il y a au moins 200 m de ronciers pour atteindre la grotte.

Retour donc au départ de 2015, la trace avait été fort heureusement marquée de points orange, ce qui facilitera « un peu » la tâche des débroussailleurs. Certes il y avait moins d’arbustes que les fois dernières, surtout ronces, arbousiers, genêts et fougères mais vu les tentatives antérieures, on était partis pour au minimum une journée voire deux de boulot et là à 14 h, grâce à la détermination redoutable de dix volontaires, armés cette fois de trois débroussailleuses, Franck va atteindre la bergerie, chapeau !

Il reste encore du boulot autour de la bergerie, peut-être dégager l’aghja pour le pique-nique et retrouver les pertes ? Ne nous reposons pas sur nos lauriers, le maquis reprend vite ses droits, en 2013 le sentier était un boulevard (photo ci-contre)…

JND

______________________________

 

En préalable de la séquence démaquisage, JY, Rémi et JC s'offrent une séquence « CAMEL TROPHY ».

En essayant de trouver cet hypothétique passage par la piste supérieure, ils se trouvent entrainés par le Def ;-), à vouloir aller toujours plus loin.

De plein Est, la piste oblique plein Ouest et devient de plus en plus dégradée et resserrée. Le GPS indique +200 m par rapport à la cavité, donc difficile d'imaginer un accès à la grotte depuis cette piste. Après une clairière et une châtaigneraie, la piste s'améliore et devient plus roulante, bien qu'un éboulement a nécessité un dégagement du passage. La piste est maintenant excellente, le maquis semble avoir été coupé il y a quelques mois à peine. Le projet évoqué dans le compte-rendu du 14 octobre 2011 a semble-t-il été réalisé !Haut de page

Nouvel arrêt plus loin pour admirer un beau four à chaud en cours de nettoyage. Encore quelques centaines de mètres et voilà le réservoir qui matérialise le début de la piste d'accès à la grotte, la boucle est bouclée !

JCL

______________________________

 

Chemin d’accès de la grotte de Butrone à démaquiser.

Rendez-vous au local dès 8h30 et préparation du matériel de « jardinage » et de spéléo. Au programme de la journée, selon le message envoyé quelques jours auparavant : « Démaquisage prévu et éventuelle visite de la cavité si l’avancée des travaux le permet... ».

Arrivée sur à Sisco, couvent Sant' Antone vers 11h, montée en 4x4, mais comme on hésite sur l’emplacement du chemin d’accès, on tâtonne. C’est l’aventure ! Michèle et Henri-Pierre, armés d’un coupe-coupe et d’un sécateur, tentent en vain de (re)découvrir le chemin d’accès vers la grotte à partir du sentier de chasseurs le plus haut. La photo-satellite imprimée par Dumè et le GPS laissent espérer un accès rapide, (voire aisé !) vers l’entrée de la cavité. Espoir déçu ! De guerre lasse, on finit par tous se retrouver vers 11h30 sur le chemin des chasseurs, plus bas, à l’entrée du sentier nettoyé quelques années auparavant, et au boulot !

Franck, Jean-Yves, Noël et Jean-Noël s’emploient en amont à débroussailler et à élaguer, Alexia et Michèle désencombrent l’espace ainsi laissé des débris, pierrailles, branchages, Dumè, Rémi et JC s'occupent des places de parking et du coin ... barbecue ! Vers 14h, klaxons au loin annonciateurs de la pause prandiale toujours aussi topinesque, bienvenue autour d’un bon feu. Franck, redescendu le dernier, nous annonce qu’il est arrivé à débroussailler jusqu’à l’entrée. Dans l’intervalle, Wanda, Véronique et Nala nous ont rejoints.

Agapes terminées, Franck et Dumè décident de regagner leurs pénates. Le reste du groupe remonte jusqu’à l’entrée de la grotte et décide de visiter. Il est un peu plus de 15 h.

Un mur percé de petites ouvertures protège l’entrée de la cavité. Jean-Yves et Alexia s’engagent les premiers pour un « relevé chiro ». Pour les autres, la visite s’organise. Dans la première salle, une excavation creusée de main d’homme, rectangulaire, intrigue : découverte archéologique ou espace de rangement pour les bergers ? Ensuite, de cavité en cavité, c’est une découverte de tous les instants. Nous arrivons à la rivière souterraine pérenne qui fait de Butrone une grotte unique en Corse. Les habitués du lieu fournissent des informations sur les roches, les salles, les circonstances des découvertes, les formations géologiques, des anecdotes, les dangers aussi, car ces salles se remplissent en cas de fortes pluies – et proposent une boucle possible. De prime abord, les noms sont peu rassurants, « salle de la pluie, de la boue, du requin, la salle fossile » …A cœur vaillant, dit-on, rien d’impossible ! On se retrouve ainsi tous à ramper à la queue-le-leu dans la gadoue, à tenter de passer thorax et fesses par d’improbables étroitures … Wanda partie en reconnaissance, a fait demi-tour et nous annonce un « lac ». Jean-Claude s’engage, vérifie et le « lac » s’avérant franchissable, on le franchit.

Dans les gours d’une des salles, une découverte intrigue : des traces de pattes, 4 doigts, avec ou sans coussinet, une plume ? Volatile ou mammifère ? Jean-Claude photographie. Réponse en attente (1). Il photographie également une petite bestiole blanche qui nage dans un gour plein d'eau (2).

Une montée boueuse vers la « Galerie de la Boue », on s’entraide, qui en poussant sur les fesses du précédent, qui en tirant par les mains. On approche de 17 heures lorsque nous sortons. Alexia nous attend à l’entrée depuis 1 heure, elle a nettoyé autour du laminoir.

Nous avons croisé dans notre pérégrination une vingtaine de rhinolophes assoupis , que notre passage n’a absolument pas dérangés, des niphargus, un carabe noir … A la lumière des casques, les parois et les spéléothèmes étaient magnifiés par l’humidité ambiante, l’eau ruisselante ou tombant en pluie assurait la partie musicale. Périple physique mais spectacle son et lumière assuré !

Sur le sentier de départ, Jean-Yves ayant réactivé le foyer du barbecue, chacun se sèche comme il peut. Le froid gagne en intensité sur les vêtements humides et boueux. Noël peaufine le débroussaillage et finit par nous rejoindre. Retour au local vers 18h45.Haut de page

Michèle

 

(1) : après recherches sur le web, il s'agirait de traces de pattes avants d'un rongeur, probablement un surmulot.

(2) : après examen par nos entomologues attitrés (Jean R. et Jean-Michel L.), il s'agirait d'un Palpigrade, arthropode prédateur de la classe des Arachnides, « c'est une bête formidable à mettre dans l'alcool ! », dixit Jean-Michel !

 

 

Dimanche 18 février 2018

Spéléo, démaquisage et recherches entomologiques

Grotte de Butrone, Sisco

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Franck Z.

TPST : 2h45

Photos

 

Les papis (dé)gradés à la recherche du palpigrade !

Dans le précédent épisode des aventures butronesques une étrange bestiole avait été aperçue et la photo envoyée à nos entomologistes préférés, verdict : il faut trinquer avec la bébête et la noyer dans l'alcool !

Ca tombe bien, le démaquisage n'est pas terminé et quelques topi sont encore motivés pour s'encanailler avec les douces ronces de Sisco.

Sitôt le café bu, le matériel est chargé dans les 4x4 et direction le grand nord.

Contrairement aux prévisions météo le soleil est présent, les topi sont optimistes pour cette journée pleine nature, malgré quelques nuages menaçants au-dessus du col Saint Jean.

Les nouvelles places de parking accueillent les 16 roues motrices, la cavité est vite atteinte en empruntant le layon fraichement dégagé. Les bruits de la débroussailleuse et de la tronçonneuse ne tardent pas à résonner dans la vallée. La première maniée par Franck, la deuxième par ... Amal. Tout le monde se relaye pour dégager l'aghja qui retrouve peu à peu la liberté. Les pierres levées réapparaissent, la plus haute penche de plus en plus, un étai est à prévoir avant qu'elle ne tombe.

Le chemin qui mène au laminoir est également dégagé, on pourra de nouveau faire le circuit et faire gouter aux joies de ce passage mémorable.

Franck s'attaque maintenant au démaquisage du chemin qui mène à la perte secondaire, et ce n'est pas une mince affaire, le roncier dépasse les deux mètres de haut. Une fois celui-ci éliminé, JC, HP et Franck montent au-dessus de la cavité, suivent le bord de la petite falaise et arrivent à se frayer un passage jusqu'à la perte. Le débit est faible, environ 0,5 l/s. L'eau s'infiltre dans une trémie, accompagnée par des racines. Cette eau est probablement une bifurcation du ruisseau de Pietratenna, qui alimente également la perte principale.

Deux mètres plus bas, une ouverture laisse entrevoir une galerie de quelques mètres, à désober ...

L'un des objectifs de la journée est atteint, la faim se fait sentir, tout le monde se retrouve autour du feu allumé sur l'aghja. Le soleil est toujours là pour réchauffer la petite troupe, migliacci, pizza, côtes plates, tranches de lard se suivent, que du diététique ! Le Rustique est braisé puis mouilletté, un flan termine les agapes.

Tous le monde se retrouve sur le chemin de la perte. Franck montre le trou dans lequel il a failli tomber pendant le débroussaillage. Une ouverture d'environ 50cm de diamètre débouche un mètre plus bas dans une petite salle circulaire de deux mètres de diamètre. Côté nord, le sol terreux descend en entonnoir vers un passage bas impénétrable ... pour l'instant ???

Visite rapide de la perte, rappel du contexte hydrogéologique et retour à l'aghja.

Préparatifs rapides et voilà maintenant les topi dans la salle du Poulain pour le 3ème objectif de la sortie, retrouver le palpigrade. Il n'aurait jamais imaginé avoir autant de succès et qu'une bande de fans soit ainsi à sa recherche. "Le palpigrade et les topi", ça pourrait être le nom d'un groupe :-).

En tout cas, le groupe est maintenant à 4 pattes, les nez effleurant l'eau des petits gours. On pourrait croire à une secte en pleine incantation, dommage qu'il n'y ait pas eu de photo d'ensemble ! Les topi furètent, mais point de palpigrade, celui-ci ne se fera pas avoir (1).

Les topi ne repartent pas bredouilles, ils ramènent quand même quelques petites bestioles (2). Celles-ci sont mises dans un petit flacon rempli d'alcool à 70°.

La visite de la cavité continue, il faut dire que c'est une première pour Amal et Franck. Certains franchissent l'étroiture des impétrants !

Après le réseau fossile, c'est l'actif qui est visité. La salle de la Pluie, le trou de Serrure, Amal et Franck poussent une pointe jusqu'au Kama Sutra, mais ne peuvent le franchir, il y a une dizaine de centimètres de cailloux à enlever sur 2 mètres de long. A noter, moins d'eau que la semaine précédente, l'étroiture est presque à sec, c'était le moment de passer ...

Retour par la galerie de la Boue et sortie de la cavité par le Laminoir.

Journée positive, les topi repartent avec de nouveaux projets : désob du trou de Franck (on ne rigole pas ;-) et du départ sous la perte, démaquiser l'accès à la fenêtre sur le perte principale, écrire un nouvel épisode de "Jean et les petites bébêtes", dégager le Kama Sutra, essayer de redresser les pierres levées, retrouver la fontaine, le boulot ne manque pas ...

JCL

 

Commentaires postérieurs de Jean-Michel L. :

(1) : « Quant au palpigrade, c’est sûrement un Eukoenenia, mais ce sont des bêtes qu’on voit une ou deux fois dans sa vie ! »

(2) : Diploure Campodea, Cloporte Trichoniscidae

 

Docs :

 

 

Vendredi 23 février 2018

Spéléo, désob’

Aven de l’Avaloir, Barbaggio

 

Participants

 

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G., Véronique M., Franck Z.

TPST : 2h00

Photos

 

Il y a quinze jours, les papis péteurs ont du abandonner le chantier, étant à la limite du gazage, on n’avait pas envie de finir comme les poilus. Nous voilà de retour bien que la météo ne soit pas très favorable. Rendez-vous au club pour midi pour reprendre la finition de quelques crayons. Franck s’est joint à JCD et à JN ; HP et Alain puis Véronique nous rejoindront sur place.

À 13 h nous sommes sur la route du Pigno, à la limite des nuages et de la poudreuse clairsemée. Le temps est sec mais l’habillage sera rapide, vu le vent glacial qui rappelle à un ancien, la visite du Causse des Bondons. JN se charge de l’équipement, assez rapide, les spits sont rodés et une fois en bas il assure la réception des trois kits de désob’, pas si vite JC… la bête rouge lui a échappé des mains.

La cavité est un peu plus humide que la dernière fois, des gouttes ruissellent sur les parois mais le cheminement jusqu’à l’étroiture est presque sec. Mais ce n’est pas la grande chaleur, à peine 8°C.

JN et JCD finissent de casser à la massette la sortie du boyau désobé et l’objectif de la journée est devant nous : le rocher de l’Étroiture de la Baïonnette. JCD mettra en place deux crayons, secondé par Franck qui entame sa formation. Retour dans la salle du puits et c’est à Franck de jouer le boutefeu. Boum ! Cette fois on n’a pas oublié le détecteur de CO, mais il y a moins de fumées ; le niveau montera à peine à 20 ppm.

JN descend le détecteur à la main, la voie est libre, le niveau baisse. Le résultat est impressionnant, le haut du rocher a disparu mais le bas est toujours en place, le crayon toujours en place. On le rebranche, retour en arrière mais pschitt ! il a du foirer. Là un peu plus de fumées et le niveau de ppm avoisine les 40. Quand la poudre fuse, il y a plus de CO.

JCD perce deux nouveaux trous ; les explosions mettront quelques secondes avant de se déclencher avec un temps de latence entre les deux (longueur de la ligne, des crayons ?) mais le résultat est là, deux gros boum ! Cette fois, le bas du bloc est fracturé en deux gros morceaux. On peut passer facilement dans la petite salle qui suit. Alain arrive sur ces entrefaites, il va aider JCD et Franck à tenter de séparer les deux morceaux fracturés, à coup de massette et burin, mais impossible de les faire basculer, même avec une sangle. On décide de reforer à nouveau deux crayons.

JN resté en arrière pour alimenter le chantier, signale que le bruit de cascade devient de plus en plus fort, une cascatelle se forme en bas de la salle du puits d’entrée et HP, qui nous rejoint, relate que dehors il pleut à grosses gouttes et que le passage de la dèv’ est bien arrosé. JN, rédacteur de la fiche topo, se souvient avoir écrit : « Risques : À éviter par jours de fortes pluies, risque de mise en charge. », normal c’est le rôle d’un avaloir !

Il faut finir le boulot. Les deux crayons terminent d’exploser les deux blocs restants. Un peu d’attente, car le niveau approche les 50 ppm. Le Rocher de la Baïonnette a disparu. On peut se regrouper dans la salle qui précède le Boyau de la Râpe à Bois. Alain, Franck et HP peuvent jeter un coup d’œil sur la suite, Franck – le seul – se laisserait bien tenter… Mais le ruisseau enfle dans le boyau, on nettoie le passage en utilisant les pierres au sol pour ne pas trop se tremper. JN, le seul ayant mis sa combinaison nylon et relativement sec aimerait bien faire encore un ou deux tirs, mais les coéquipiers en coton – à juste titre, car trempés jusqu’aux os -, décident à l’unanimité de sortir.

Une belle cascade s’est formée le long de la paroi ouest à l’opposé de la dèv’. Alain part en premier, mettra un peu de temps à franchir la dèv’, de quoi sortir trempé comme une éponge… On pense attacher les trois kits ensemble puis les remonter d’en haut au niveau du fractio, mais vu le débit celui qui tirera sera en plein milieu du courant. Chacun remontera avec un kit.

HP sort à son tour, bien mouillé suite à un pantin récalcitrant. Il nous crie que Véronique vient d’arriver. Suite à des informations erronées de JN « L’entrée est à gauche de la route » [oui mais il avait omis de préciser à gauche en descendant…], elle erre depuis 40 mn dans les pentes du Pigno à la recherche de l’avaloir. Ce n’est qu’en redescendant et découvrant Alain, transi et torse nu dans sa Jeep qu’elle a pu nous trouver… Elle a le matériel mais n’est pas encore équipée. Les transis du fond décident de remonter, elle reportera sa visite pour la prochaine fois.

Franck, puis JCD suivent et JN déséquipera. Dehors c’est pluie, vent et brouillard, ambiance inhabituelle pour une grotte corse. Le rangement du matos et le déshabillage seront des plus rapides. Heureusement Véronique nous réchauffera avec un thermos de café bien chaud. Direction le local pour ranger le matos.Haut de page

On a bien avancé, nous voilà au départ de la Râpe à bois dans de bonnes conditions de progression pour amener le matos. Reste à réduire le bloc à l’entrée et à choisir la méthode pour l’élargissement.

On a quand même fait une première pour la Corse : la remontée d’un Puits arrosé (en général on les arrose après…).

JND

 

 

Samedi 24 février 2018

Aménagement du local, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Jean-Philippe S.

 

Quelques topi se réunissent à nouveau au local pour en continuer l'aménagement. Ils sont accueillis par moult viennoiseries et le traditionnel café. Vu la météo, peu de places libres dehors, les bastiais préfèrent rester en ville plutôt que risquer de se retrouver bloqués au village, d'autant plus que qu'un Moscou-Bastia est annoncé !

Les topi se mettent rapidement au boulot, Dumè privilégie la littérature et confectionne un lot de crayons pour la future séance désob de Cast 17. Nono et HP passent un moment à marquer le matos SSF stocké à terre.

Anto, Amal et JC posent une goulotte entre le vidéoprojecteur et le comptoir afin de cacher les câbles HDMI et VGA.Haut de page

Après quelques achats complémentaires chez Merlin Pimpin, 2 équerres sont posées au mur afin d'en écarter l'écran et éviter que celui-ci s'accroche au tableau d'information et au panneau technique lors de la descente.

Quelques rangements sont effectués après le repas. J-Phi passe dans l'après-midi prendre les mesures pour le futur ciel de bar, une goulotte est ajoutée pour les câbles du boitier de commande de l'écran, les poubelles sont vidées, le ménage du local est fait, fin de cette 2ème journée « local » de l'année.

JCL

 

 

Mercredi 7 mars 2018

Spéléo, topographie

Grotte de Butrone, Sisco

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

  • Gent canine : Nala

TPST : 2h00

Vidéo

 

Projet de cette sortie en semaine, reprendre la topo du réseau actif, les dernières visites avaient confirmé à Jean-Noël que les galeries de ce réseau avaient une drôle d’allure sur le papier. La quasi-totalité de la topo avait été réalisée en 1996, avec des instruments manquant un peu de précision. Projet parallèle, tenter d’élargir la perte secondaire retrouvée lors de la dernière visite.

Trois volontaires pour accompagner JN, HP toujours de la partie, JCD qui n’était rentré dans la grotte qu’une seule fois en 2013 et Albert, requinqué par un séjour en altitude et un stage de danse africaine, qui nous revient en pleine forme.

Rendez-vous chez Jeannot à Erbalunga à 13 h 30 pour un petit café. La piste est praticable mais un peu boueuse, les deux 4x4 se gareront sans problème sur l’aire de parking gagnée sur le maquis. L’habillage se fera à l’abri des véhicules car un libeccio tempétueux nous glace les os. On ne tarde pas à prendre le chemin de la grotte, JN ferme la marche et en profite pour marquer en orange le sentier, ce qui nous sera utile quand on aura oublié que le maquis reprend vite ses droits…

On file vers la perte secondaire mais le projet d’élargissement tombe à… l’eau ! Le débit de la rivière a considérablement augmenté depuis la fois dernière et il est impossible d’envisager tout forage et pose de crayons, JCD a promené le matos pour rien.

Nous voilà partis dans le réseau fossile, à pas de loup car 15 petits rhinos sont toujours là au plafond de la galerie d’entrée. Direction l’Étroiture des Impétrants qui avait résisté à la tentative de passage d’Alain et de JN. Albert retrouve son burin et en quelques coups de massettes les torses musclés… pourront enfin passer. Retour dans la salle fossile, la descente est un peu exposée dans ce sens, Albert fera un atterrissage un peu brusque sur le postérieur.

Suite vers le réseau actif via le Méandre. À sa sortie le bruit de la rivière est important, beau débit. On remonte jusqu’à la Salle de la Pluie bien arrosée. JN franchit le rideau en apnée (presque…), derrière l’eau arrive en hauteur à gauche au-dessus des Dents de Requin, là aussi gros débit. En fait la majorité de l’eau passe ensuite dans les galeries entre le Laminoir et la remontée vers la Salle de la Pluie pour rejoindre plus loin le Boyau Claire.

Voilà l’heure de la topo, que l’on va reprendre à la sortie du petit laminoir descendant, bien humide. HP sera au clinomètre avec mesures inversées, JCD au laser pour distance et pente et JN au carnet. Catastrophe, les topographes ont oublié leurs lunettes et comme il n’y a plus que des vieux presbytes dans l’équipe, ça pose problème… HP finit par s’en sortir et JCD également après quelques mesures supervisées par JN. Albert ira farfouiller dans les galeries. Le circuit sera le suivant : descente vers la Galerie Principale jusqu’au confluent du Trou de Serrure, remontée du Boyau Claire jusqu’à la bifurcation pour la Salle de la Boue que l’on traversera, puis les galeries secondaires parallèles qui viennent de la perte principale.

On redécouvre en bout de galerie un magnifique rideau de racines, il faudra revenir avec l’appareil photo – qu’on a oublié ! La cavité est de plus en plus humide quand on approche la perte et les conditions de topo sont assez pénibles, carnet trempé, coulées de boue, instruments maculés. On aura fini au bout de deux heures.

Retour par le réseau fossile pour HP et Albert, JN emmène JCD vers le Laminoir qui s’est transformé en rivière dans sa première partie au niveau des gours, une partie de plaisir que de ramper dans l’eau… Sortie au jour, on ne s’éternise pas, trempés avec un vent glacial. Retour à la nuit tombante sur Erbalunga pour reprendre les voitures.Haut de page

JN est enfin heureux d’avoir pu reprendre une topo un peu farfelue. Mais le soir devant l’ordi, la cavité ressemble à du Picasso ! Le fait d’avoir demandé des azimuts tantôt direct, tantôt inversé, a perturbé un peu les topographes, ajoutés à cela la presbytie et les instruments difficilement lisibles en fin de séance, la conclusion s’impose, il faut y retourner pour vérifier 25% des azimuts. Autre déception, le développement est passé de 602 m à 570 m, on a été un peu plus précis qu’en 1996 (à moins qu’il n’y ait eu des erreurs…).

JND


Vendredi 9 mars 2018

Spéléo interclubs, désobstruction

Aven de l'Avaloir, Barbaggio

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck Z.

  • GCC : Jean-Yves C.

TPST : 3h00

Photos

 

L'avaloir et ses fameuses concrétions, certains anciens ne font toujours pas partie de l'association de « Ceusses qui ont franchi le boyau de la râpe à bois »1 !

Petit rappel :

Samedi 10 mai 1997 : JCL et Pierre redécouvrent ce petit aven aux portes de Bastia et visitent la cavité jusqu'à l'entrée d'un boyau impénétrable. JCL franchit le petit passage qui débouche dans la galerie parallèle à la galerie principale et voit déjà les premières belles concrétions.

Samedi 17 mai 1997, Samedi 24 mai 1997, Samedi 31 mai 1997 : 3 journées de désobstruction sont nécessaires pour enfin franchir le boyau de la râpe à bois !

Samedi 14 juin 1997, Samedi 28 juin 1997, Samedi 6 décembre 1997 : poursuite des désobstructions

Samedi 17 février 2007, Samedi 19 janvier 2008 : dernières visites

L'aven est ensuite tombé dans les oubliettes jusqu'au jour où JN s'est dit qu'il ne pouvait pas terminer sa carrière de spéléo sans franchir ce fameux boyau ;-) !

Voilà donc une poignée de topi qui se retrouvent devant l'avaloir pour la 3ème désobstruction de l'année ! Les précédentes séances ont permis d'élargir l'accès vers l'alcôve des mouches. On peut presque y passer en déambulateur maintenant !

C'est Franck qui se charge de l'équipement, les autres suivent, HP arrivera plus tard.

JCD est rapidement à pieds d'œuvre à l'entrée du boyau, le perfo à la main. Les autres se relaient pour passer les accessoires et dégager les blocs désagrégés par les 5 tirs réalisés. Entre chaque tir tous se regroupent dans la salle d'entrée et attendent la dilution des ppm. JCL puis JY visitent la galerie parallèle, ce dernier tente même une désob du bas de la galerie, celle-ci ne queute pas ...

Bilan du chantier : 2 mètres de boyau ont été élargis, c'est maintenant un boulevard mais il reste encore 3 mètres à élargir. JCL est d'ailleurs un peu inquiet, il pense à la protection naturelle que constituait ce passage pour le reste de la cavité. Quelle limite fixer ? Les étroitures sont toujours craintes, par tous les spéléos. Mais n'est-ce pas même dans la nature du spéléo que d'aller au-delà de ses craintes ? Les étroitures ne sont-elles pas un des symboles de la spéléo ? Faut-il calibrer tous les passages étroits à la mesure des moins téméraires et des plus gros ? Réflexions à creuser ...

La sortie s'effectue dans un brouillard digne des Highlands écossaisses, il fait 9° mais le vent fait baisser la température ressentie.Haut de page

Retour au local pour le rangement du matos, la batterie 12v a été oubliée dans la cavité, il faudra y retourner !

JCL

 

1 : 10 personnes ont franchi (dans les 2 sens ;-) le boyau de la râpe à bois : Jean-Claude L., Jean-Baptiste L., Dominique D., Philippe S., François F., Thierry P., Maxime D., Jean-Claude D., Maxime L., Noël R.

 

 

Samedi 10 mars 2018

Spéléo, topographie

Grotte de Butrone, Sisco

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Alain G.

TPST : 2h00

Photos

 

Après trois nuits sans dormir (j’exagère…), il fallait absolument régler cette histoire d’azimut. Je prévois donc un saut de puce à Butrone dans l’après-midi une fois rentré de la sortie vélo. Pas de sortie club prévu, je peux y aller seul, pour prendre les directions des galeries pas besoin d’aide. Un coup de fil d’Alain vendredi en soirée pour connaitre le programme du weekend. Comme il n’y a rien de sûr il est d’accord pour venir à Butrone, ce ne sera pas plus mal d’avoir une mire.

RDV chez Jeannot à 14 h, puis route vers Butrone avec la Jeep. Piste humide et un peu ravinée mais la grosse bête d’Alain passe sans difficultés. Toujours un petit vent glacial pour s’habiller. À 15 h on est à l’entrée de la grotte. Premier objectif, le réseau fossile où, suite à la chute d’Albert de mercredi on décide de tailler des marches dans la glaise pour accéder à la galerie qui mène à l’Étroiture des Impétrants. On récupère la pioche laissée à l’entrée. Les petits rhinos sont toujours en sommeil, on repasse encore à pas de loup… Le terrassement se fait sans difficulté mais le manche de pioche, sûrement vermoulu… nous lâche en cours de travaux. Le franchissement est moins exposé (surtout à la descente) mais c’est à finir. Alain va ensuite tester l’étroiture légèrement élargie mercredi dernier, il sera le gabarit. Ça frotte encore, il a du coffre, mais c’est franchi.

Direction le réseau actif, un peu moins d’eau que mercredi. Prises de photos dans la Salle de la Pluie pour immortaliser le débit de la perte secondaire, bonne douche au passage. Descente du boyau humide qui fait la jonction et on file vers le confluent du Trou de Serrure. Quelques mesures en remontant le Boyau Claire, sa remontée serait plutôt aquatique. On évitera la Salle de la Boue et on reviendra par le même chemin.

Reste du programme les galeries parallèles qui viennent de la perte principale, qui apparemment a un débit moindre que la perte secondaire… Je profite de la présence d’Alain qui est aux anges (comme il dit, il sert à quelques chose et ne se contente pas de suivre la palanquée) pour reprendre complètement cette partie de la cavité, cette fois encore on est rapidement trempé et un peu transi, ces galeries un peu schisteuses se délitent complètement et sont imbibées par la rivière. On en profite pour photographier le magnifique rideau de racines en bout de galerie.

Il est temps de rentrer, on évitera la sortie très humide par le Laminoir et on passera par le Méandre avec un détour rapide vers l’Étroiture des Impétrants qui n’avait pas été photographiée à l’arrivée. Alain passe dans les deux sens. Dernière mesure topo en sortant, le boyau qui part à mi-hauteur au niveau de la bitouille de la galerie d’entrée et qui avait été oublié.

Il est 17 h, le soleil a disparu et les nuages commencent à nous envelopper avec un petit crachin. On ne va pas s’éterniser. Retour à Erbalunga puis Bastia. Le soir, le report sur le papier confirme les aberrations de mesuresHaut de page de mercredi, malgré la bonne volonté des apprentis topographes. Cette fois l’ossature de la cavité dans VTopo semble plus fidèle à l’architecture des lieux. Il ne reste plus qu’à faire l’habillage.

Bonne nouvelle également, le développement de la cavité est repassé à 607 m (la deuxième de Corse) pour un dénivelé de 34 m (+7/-27).

JND

______________________________

 

Jean-Noël me propose de venir avec lui pour finir de cartographier Butrone. Banco, cela me fera découvrir la spéléo sous un angle différent.

Entrée par l’accès principal, passage discret sous les chauves souris, je ne me rappelle jamais comment vous appelez ces petites bêtes mais je sais qu’il ne faut pas les déranger (dixit JYC) donc je fais attention. JN m’entraine vers (je ne rappelle plus du nom) ; au passage il a ramassé la pioche dont le manche lui restera dans les mains quelques instants plus tard, la pioche ayant décidé elle de vivre sa vie, loin de son manche

Arrivée aux Impétrants, explications, passage sur la tranche, ça racle un peu, mais c’est passé. Redescente par l’autre côté, et direction, le réseau où il y a la rivière, ne m’en demandez pas plus, je me contente de suivre et surtout de ne pas le perdre de vue.

Là commence, la fonction pour laquelle j’ai été invité. Je serai « La Mire » Alain tu vas au fond de ce petit boyau et tu me fais face, des fois je peux rester debout, des fois je dois m’accroupir, des fois me poster à un embranchement de galeries, très honnêtement cela me plait beaucoup de participer à la réalisation de la topo de la cavité.

J’ai découvert une petite forêt de racines qui sortent du plafond descendant bien verticalement et cherchant au sol un nouvel enracinement. À voir et à revoir. Quand JN me demande d’attendre au milieu des racines, en fait, je suis sous la douche, et ça coule fort. Je me doutais bien qu’il y avait un piège, et cette fois ci j’avais un change complet sec.

Encore quelques mesures, je dois avoir le rayon laser bien sur mon thorax, et retenir deux chiffres, la distance et un autre, je crois que c’est l’angle indiqué par rapport à l’horizontale. On finit par rejoindre la sortie, petite photo des impétrants (un peu boueux) mais heureux.Haut de page

Prêt pour de nouvelles aventures. Ah, au fait, JN m’a entrainé de nouveau, je ne sais plus à quel moment aux Impétrants, mais je n’avais pas réalisé que l’on n’arrivait pas par le même côté, explications et passage sur la tranche, mais pas la même !!!!!!!!!!!!

Alain dit La Mire

 

 

Lundi 12 mars 2018

Spéléo, entomologie

Grotte de La Coscia, Rogliano,

Grotte San Michele, Sisco

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Alain G., Jean R.

TPST : 1h30

Photos

 

C’est reparti pour une semaine d’entomologie, Jean est arrivé de Nice via Olmi Cappella. Aujourd’hui relevés de pièges à insectes posés à la grotte de San Michele et aux Failles St Nicolas le 7 juillet 2017 et à la grotte de la Coscia le 22 octobre 2017. On débutera par le bout du Cap, rendez-vous Chez Jeannot pour 10 h, le temps que Jean descende du village. Un café et en route, on se tasse dans le Duster° de Jean. Beau temps à la pointe de la Coscia, une légère brise mais les nuages sont lenticulaires et au loin sur la mer on devine quelques moutons, le vent est annoncé.

L’entrée 1 est toujours ouverte à tous vents. Alain ne connaissant pas la grotte, on lui raconte son histoire. Relevé des bouteilles posées en bordure de paroi. Celles posées en paroi sud contiennent une quantité importante de chilopodes, des lithobius, Jean est aux anges. On relèvera au total une quinzaine de pièges, qui sont à nouveau remplis de la secrète mixture de Jean.

JN finit de nettoyer la cavité de ses vieux câbles. À signaler deux petits rhinos en bas de la grotte. L’entrée 2 est bien fermée par un verrou, on reviendra sur nos pas. Dehors c’est la tempête, mer blanche d’écume, un vent tempétueux qui oblige à se courber à l’approche de la tour. On a bien fait de se garer à l’abri du local téléphone.

Il est 14 h, l’heure de se sustenter avant de reprendre la route. Halte à Macinaghju au restaurant U Scalu, ouvert en hiver, en semaine et le midi, ce qui est plutôt rare, et qui en plus va nous offrir un déjeuner de qualité !

Prochaine halte la grotte San Michele au fond de la vallée de Sisco au départ de la piste du Col de Saint Jean. Comme on s’y attendait, c’est la désolation, tout a brûlé. Cela va malheureusement nous faciliter la tâche pour accéder à la cavité, le champ de ronces a disparu, en deux minutes nous sommes au pied du ressaut. Jean, un peu fatigué du genou, restera en extérieur. L’escalade du ressaut de 4 m est un peu exposée, la roche trempée est glissante mais soutenu par Alain, JN réussit à se dresser sur le rebord en s’agrippant aux grosses racines de l’arbre toujours en place. Une fois fixées sangle et corde, Alain peut monter en s’aidant de la poignée.

La petite galerie est très humide, le sol est gorgé d’eau, plafond et parois ruissellent. On retrouve la dizaine de flacons posés la dernière fois, certains sont pleins d’eau et on les remplace par des bouteilles. On ne s’éternise pas car on est trempés. Pose de la corde en double pour descendre mais Alain se laissera surprendre par la finesse de la corde – tout juste 8 mm – et la non-adhérence de ses gants, il disparait brutalement et se retrouve 3 m plus bas sur la petite corniche, sans bobo, ouf ! JN suit avec précautions et en serrant très fort la corde. Une descente à l’ancienne, en passant la corde entre les jambes et sur l’épaule aurait été plus sûre.

On retrouve Jean qui a découvert ses pièges extérieurs pourris et remplis d’eau. Pendant qu’on se change, un 4x4 s’arrête à notre hauteur pour demander les motifs de notre présence, en annonçant la couleur – propriété privée, je suis le propriétaire… -, nos explications apaisent rapidement notre interlocuteur, on finit par échanger sur laHaut de page présence d’autres cavités dans les environs mais il ne semble pas en connaitre qui nous seraient ignorées.

Il est plus de 16 h, le projet des Failles Saint Nicolas est reporté à une prochaine sortie. Retour à Erbalunga puis sur Bastia. Demain Failles de Presa A Vadaccia.

JND

 

Mardi 13 mars 2018

Spéléo, entomologie

Grotte de Cortè, Pietracorbara

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël G., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L., Jean R.

TPST : 1h00

Photos

 

Nouvelle journée à visée entomologie pour les RTT (Retraités Tout Terrain) du club. Un petit jeune toutefois dans le groupe, il permet d'abaisser la moyenne d'âge à 68 ans !

Au programme, retrouver et équiper un trou que Jean avait trouvé lors de la sortie du Lundi 3 juillet 2017, et poser des pièges dans les failles explorées le Samedi 29 octobre 2016.

Après le café pris chez Jeannot, le traditionnel point de rendez-vous d'Erbalunga, les 5 compères s'entassent dans la Jeep d'Alain. Direction Sisco, puis Olcani par la piste du col St-Jean. Les dégâts dus aux intempéries de novembre 2016 ont été réparés et c'est sans problème que la Jeep s'approche du col. Mais c'était sans compter avec le vent. Au fur et à mesure de la montée celui-ci forcit au point que la Jeep est de plus en plus secouée par les rafales qui soulèvent même des gravillons. Alain essaie de se garer un peu plus à l'abri dans une épingle peu avant le col mais ça souffle encore beaucoup, la marche d'approche vers les cavités convoitées risque d'être mouvementée. HP, qui est descendu du véhicule, a du mal à s'accrocher au sol, c'est penché à 45° qu'il revient se mettre à l'abri dans le 4x4 !

Changement de programme, c'est finalement la grotte de Cortè à Pietracorbara qui sera explorée.

Changement sur le parking de l'église St Clément, le vent souffle mais c'est acceptable. Passage par le pont génois en raison du niveau d'eau dans la rivière qui ne permet pas un passage par le gué.

Une demi-heure plus tard voilà la grotte, après quelques hésitations en partie finale du chemin.

Jean relève les pièges posés en 2017, le reste de l'équipe fait le tour de la cavité. Deux petits rhinos sont accrochés à des racines pendant du plafond. Deux autres sont installés vers le milieu de la cavité. Celle-ci est très humide aujourd'hui, les gours sont remplis, une entrée d'eau non répertoriée jusqu'à présent les alimente. Un lac est apparu au niveau du boyau du fond, visite à sec impossible. Une portion de la galerie révèle un méandre de plafond avec un creusement par l'eau en régime noyé, puis élargissement du creusement sur la largeur de la galerie.Haut de page

Les impétrants entomologistes sont à présent à 4 pattes, le nez à raz du sol à la recherche des petites bébêtes. Quelques collemboles et autres myriapodes finissent leur vie dans les flacons.

Retour à l'air libre où Jean nous montre le principe d'un piège extérieur enfoncé dans le sol.

Retour rapide au véhicule, puis au parking d'Erbalunga où les RTT se séparent.

JCL

______________________________

 

Rendez-vous à 9 heures au bar des amis à Erba. Petit café et croissants pour Jean qui doit garder sa ligne. On embarque dans la Jeep d’Alain et direction le col Saint Jean et les failles de Vadaccia.

La piste a été refaite et la montée est assez confortable. La montagne a brulé l’été dernier et on chemine dans un paysage désolé de chênes brulés. Au sommet de la piste le vent d’Ouest souffle fort, très fort. Le préfet l’avait dit : risques sur les crêtes. La jeep trémule sous les rafales. HP descend et lutte conte les bourrasques qui le déséquilibrent. Dans le 4x4 ça conciliabule. Risques de chutes sous le vent. Bien que la Presa de Vadaccia ait peut-être été à l’abri relatif du vent les papis renoncent et décident de filer sur la grotte de Corte, proche de là.

On s’arrête au parking de l’Eglise Saint Clément et de la confrérie face aux tours d’Orneto. Jean voudrait aller faire un tour de l’autre côté de la vallée en face, par le chemin d’accès au relais télé vers des barres rocheuses au-dessus de Striajo ou une grotte de 15 mètres a été signalée. Mais sa proposition ne séduit pas les papis qui viennent déjà de se taper 2h et demi de 4x4. On donne quand même un petit coup de jumelles. Plusieurs cavités paraissent prometteuses. Mais pour l’instant direction la grotte de Corte.

On passe le pont génois qui enjambe la rivière de Pietracorbara dont le débit est soutenu, on emprunte l’ancien chemin de Pietracorbara, puis celui de Corte qui longe le ruisseau éponyme, on passe au milieu des ruches, on remonte la vallée jusqu’à un resserrement marqué par des rochers à droite et à gauche. Sur la droite se détache 3 escarpements rocheux au niveau du maquis on traverse le ruisseau au niveau du second et l’on rejoint un chemin de chasseur, on passe un petit ressaut rocheux, on arrive à un autre rocher vertical puis 50 mètres plus haut la grotte est sur la droite. A l’entrée Jean retrouve un piège cylindrique à trous qu’on avait cherché vainement lors de notre dernière visite en été. Il est finalement content d’être venu.

On descend dans la grotte. 4 petits rhinos dorment paisiblement dans la salle d’entrée. Le fond de la grotte et son boyau sont noyés par un petit lac. On fait le tour d’un effondrement ; on retrouve une arrivée de ruisseau bien concrétionnée. La grotte est bien active. Puis c’est la chasse aux bébêtes. Jean nous montre comment les prélever et les mettre dans des tubes remplis d’alcool grâce à la technique du doigt mouillé. Jean nous présentera le Jeudi suivant un petit topo sur les cavernicoles trogloxènes, philes et bies et sur les techniques de prélèvements et de conservation.Haut de page

On ressort et on rejoint le 4x4. Seuls JC et HP ont apporté un casse-croute. On décide donc de rentrer malgré une hypoalcoolémie générale. Jean qui retourne sur Olmi Capella ne veut pas boire d’alcool. Les traditions se perdent. Tempi é tempi.

PHP

 


Jeudi 15 mars 2018
Soirée entomologie au local, Bastia

Photos

Jean R., l'entomologiste inscrit au club, a profité d'un séjour en Corse pour présenter ses travaux à une quinzaine deHaut de page membres du club.
Il a pu également montrer quelques-unes des découvertes et expliquer par la pratique comment piéger et récupérer les insectes.
En ce mois de mars, plusieurs sorties à visée entomologie ont pu se dérouler sous sa conduite et pourquoi pas bientôt découvrir son Graal, le Duvalius Corsica !
JCL



Dimanche 18 mars 2018

Spéléo, hydrogéologie, initiation

Grotte de Butrone, Sisco

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Amal D., Agnès F., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L.

  • Initié : Thibault L.

  • Gente quadrupède : miss Nala et miss tortue

TPST : 2h30

Photos

Vidéo

 

Caution littéraire : Raymond Queneau


« Averse averse averse averse averse averse
pluie ô pluie ô pluie ô! ô pluie ô pluie ô pluie
gouttes d'eau gouttes d'eau gouttes d'eau gouttes d'eau [..]
que la pluie est humide et que l'eau mouille et mouille
mouille l'eau mouille l'eau mouille l'eau mouille l'eau
et que c'est agréable agréable agréable
d'avoir les pieds mouillés et les cheveux humides
tout humides d'averse et de pluie et de gouttes
d'eau de pluie et d'averse et sans un paragoutte
pour protéger les pieds et les cheveux mouillés »


Rendez-vous avait été donné au local à 8h30. Il pleut, 8° au thermomètre, et la question se pose de maintenir la sortie. Faisons confiance aux météorologues ! Ils ont annoncé une journée ensoleillée après dissipation des pluies matinales, selon la formule rituelle, alors on y croit. Arrivée à Sisco à 10 h, sous la pluie ! On monte à la grotte, trempés, déjà un peu crottés mais toujours motivés. Amal a trouvé sur le chemin une tortue d’Hermann encore engourdie et les grands enfants que nous sommes encore, s’émerveillent. On photographie la demoiselle avant de la rendre à la vie sauvage. Marie s’est munie d’un seau et d’un conductimètre car son objectif est de mesurer la conductivité en différents point des rivières souterraines et de la perte extérieure. Nous grimpons tous à la perte située au-dessus de l’ouverture où notre hydrogéologue préférée effectue son premier relevé. Jean-Claude répond aux questions posées, notamment sur la topographie, calculs, erreurs possibles et correction de ces mêmes erreurs, et sur ce qu’il resterait à découvrir de ce réseau souterrain …

Il est 11 heures quand nous nous retrouvons dans la 1ère salle et que nous commençons la descente, jusqu’à la rivière souterraine pérenne, où Marie continue ses prélèvements, puis la « Salle de la Pluie », diluvienne aujourd’hui. Wanda y retrouve les espèces de « limaces gélatineuses » découvertes lors de la visite précédente mais l’énigme demeure : végétal ou animal ?

Nous suivons quasiment en marche aquatique le circuit déjà emprunté lors des visites précédentes : « Salle du Poulain, de la Boue, galerie des Impétrants ». Amal, toujours aussi irrésistiblement attirée par les fractures qu’elle découvre, ne peut s’empêcher de tenter leur exploration. Nous pataugeons dans la gadoue, l’eau ruisselle le long de toutes les parois ou tombe en gouttes serrées des plafonds, les gours sont pleins à ras-bord, et révèlent pour certains des niphargus affolés par le débit rapide. A bonne hauteur, des traces de végétation confirment que l’eau peut s’engouffrer jusque-là les jours pluvieux. Sur le retour, un amoncèlement de crottes animales, peut-être le garde-manger d’un cloporte, intrigue. Un détour par une galerie d’où pendent en rideaux des racines puis remontée vers la sortie. Il est 13h30. Le froid est intense, il pleut de plus en plus dru. Nous renonçons au traditionnel feu de bois champêtre et reprenons la route du local, trempés, transis de froid, boueux… Bref, encore une riche journée, radieuse malgré la pluie, que nous terminons autour d’un bon repas.

Michèle

 

N.B. :

  • Dans la Salle du Poulain, le grand gours était rempli d'eau !Haut de page

  • 19 petits rhinos presque regroupés le long de la galerie d'entrée aux endroits habituels

  • La recherche de la rivière souterraine perdue et le dégagement de l'accès à la fontaine n'ont pu être effectués en raison de la météo.

  • Il y avait plus de nanas que de mecs, fait rare en spéléo !

 


Lundi 19 mars 2018

Spéléo, entomologie

Failles Saint Nicolas, Ville-di-Pietrabugno

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Jean R.

TPST : 1h30

Photos

 

Dernière journée à visée entomologie pour les RTT du club, avant le départ de Jean pour le continent. On choisira la cavité la plus proche du port… Viendront s’ajouter les vrais RTT (c’est la Saint Joseph ?), Henri-Pierre et Wanda, on est presque dans leur jardin, à peine à 600 m de leur domicile.

Les pièges avaient été posés le 7 juillet 2017, cela fait presque neuf mois, un peu long pour espérer une bonne récolte mais le site était favorable, qui sait ?

Rendez-vous au pied de la grimpette pour la falaise qui domine la piste menant à l’ancien chenil. Température un peu fraîche mais il ne pleut pas. Comme d’habitude on part un peu trop à gauche, en fait il faut grimper direct en face du gros rocher situé en bord de route. La montée est jonchée de détritus vraisemblablement balancés du haut de la falaise, il y a même un canapé… Une fois trouvé le bas de l’escarpement, l’entrée est facilement repérée sous les amas de branchages posés la dernière fois.

Le ressaut d’entrée et la première longueur de diaclase fait monter un peu l’adrénaline pour les impétrants mais ensuite cela s’élargit. Surprise, les chiroptères sont là. Dès le premier coude et ensuite au plafond de la « grande » galerie. Des petits rhinos mais également ce qui semble être des grands rhinos, au total 23 d’individus. On passe discrètement à pas de loup… la voix de stentor de Jeannot ne semble même pas les troubler.

Le fond de la galerie, humide et riche en débris organiques est un champ de ruines, Verdun ! Les tubes posés ont été éventrés, déchiquetés, sûrement l’œuvre de rongeurs. Il n’y a plus rien à récupérer. Il faut abandonner les tubes plastiques et rester aux bouteilles de bières. On poursuit la visite vers la remontée donnant sur l’extérieur, qu’on pourrait équiper pour une petite traversée… Puis descente aux niveaux inférieurs par les deux étroitures. Jean se contentera de la première et posera des pièges au pied de ce ressaut.

Le reste de l’équipe poursuit la visite en remontant vers les dernières diaclases. Toujours pas d’espoir de continuation mais un coup d’œil en haut de la diaclase terminale pourrait être intéressant, cela semble s’élargir. Retour sur nos pas, au passage on voit que même les tubes posés au point bas de la cavité, en zone sèche et un peu poussiéreuse, ont été dévorés… Voilà le temps des étroitures, ça coince un peu pour certain(e)s mais la solidarité aidant tout le monde s’en sort bien.Haut de page

Piégeage de la zone humide de la galerie par Véronique, JN et Jean et retour vers l’extérieur. Le ressaut terminal se franchira bien. Il ne reste plus qu’à plonger tout droit dans la pente vers la route. Fin de l’après-midi chez Wanda et HP pour une bonne bière et un Ti’ punch explosif… Pour nous évader de nos trous à rats de Corse… on rêve de traversée à la Pierre Saint Martin – Tête Sauvage/La Verna.

JND

 

 

Dimanche 25 mars 2018

Spéléo, exploration, entomologie

Gouffre de l'Éclipse 44, Brando

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Marie-Pierre R.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 1h30

Photos

Vidéo 1

Vidéo 2

 

« O tempora, o mores », Cicéron . Encore une fois, plus de nanas que de mecs !!

 

Bravant le changement d’heure du dernier dimanche de mars, une partie de notre groupe se retrouve au local à 8h30. Matériel chargé dans les 2 véhicules, le cortège prend la direction de Sisco, où doivent arriver directement Jean-Noël et Véronique.

La mission du jour : retrouver le gouffre de l’Éclipse 44, découvert en 1996 sur la foi d’une information orale, et jamais plus visité depuis son invention, hormis par Jean-Noël en 2003… Un sacré bail, qui ne rajeunit pas certains !

Départ du couvent Saint Antoine de Sisco, comme pour Butrone. 5km plus loin, au bout d’une piste défoncée et chaotique, nous nous retrouvons sur le plateau depuis lequel le regard plonge sur la carrière de cipolin, à ciel ouvert, de Brando, vers 12h.

Nous nous employons d’abord à retrouver l’Aven lui-même, guidés par les GPS de Jean-Claude et Henri-Pierre. L’affaire est cependant compliquée, surtout pour les retardataires ! Le maquis est dense, nous nous localisons à la voix, à une chevelure entr’aperçue dans les arbousiers et bruyères… mais les explorateurs finissent par se retrouver au bon endroit, tous sains et saufs. Jean-Claude, assisté de Wanda, fixe les amarrages, pendant qu’à tour de rôle, munis de sécateurs, Jean-Noël, Michèle, Amal et Marie-Pierre démaquisent pour libérer l’ouverture.

Préparatifs terminés, la descente commence, à pic.

Cet aven est un puits vertical et circulaire de 10 m de profondeur, de 6 m de diamètre, Les parois ruissellent, noires de micaschistes, recouvertes d’une végétation luxuriante qui décline tous les verts ; lierre feuillu ou en lianes, mousses et fougères. Le soleil inonde la fosse et le spectacle n’est pas sans rappeler les cénotes du Yucatan.

Le fond est composé d’un humus noir, très humide par endroit. D’un côté un cône d’éboulis, de l’autre un départ de 1x0,50 m sur 1,50 m de profondeur en pente qu’Amal commence à creuser … Est-on en présence d’une cavité naturelle, une doline d’effondrement ?, ou d’une glacière oubliée (moins probable) ? En tout cas, aucune trace d’une quelconque activité humaine.

Jean-Noël et Véronique posent des pièges, qu’il est prévu de récupérer dans les deux mois.

Wanda retrouve les ossements d’un chien, tombé là, venu mourir sous un petit abri et dont nous imaginons le destin tragique.

Quelques photos plus tard, nous entamons la remontée… Il est 14 heures.

Nous nous retrouvons aux véhicules, mais le vent est trop froid pour que nous espérions nous livrer à nos traditionnelles agapes dans de bonnes conditions. Un peu en contrebas du plateau, au pied d’un lapiaz dont Jean-Claude donne la définition et explique la formation géologique, le lieu est jugé idéal…. La suite est délectable vous vous en doutez.

Nous terminons par une petite promenade digestive sur le plateau, puis au bord de la carrière. Wanda, descendue de quelques mètres, découvre, à son grand dam, des morceaux de pierres couvertes de concrétions, vestiges d’une fracture détruite par l’exploitation de cipolin. Jean-Noël qui a entrepris le tour de la carrière, localise une résurgence.Haut de page

Quelques mots encore ! Au hameau, pendant que les messieurs palabrent, les dames ramassent pervenches, fraisiers sauvages, céleris d’eau, menthe, erba santa (Achillée de Ligurie), conseillées et renseignées par Marie-Pierre …

Le départ est retardé par une panne sur le 4x4 de Jean-Claude qui s’emploie, et réussit, à dépanner… le bras de biellette de liaison de boite de transfert (NDLR)

Retour au local vers 19 heures.

Michèle

 

 

Mardi 3 avril 2018

Spéléo, visite

Cueva de las Ventanas, Piñar (Grenade/Espagne)

 

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Véronique M.

TPST : 1h30
Photos

 

Séjour touristique à Grenade, pour sortir des sentiers battus de la visite de l’Alhambra (magnifique !) on cherche une grotte aménagée dans les environs. On découvre alors la Cueva de las Ventanas (Grotte des Fenêtres), située près de Piñar à 70 km au nord de Grenade. Elle doit son nom aux trois bouches qui donnent accès à l’unique entrée de la cavité.Ventanas1

Pour y accéder, il faut acheter des billets à l’office du tourisme de Píñar près de la mairie dans le centre ville (facile à trouver, ce n’est pas bien grand, autour de 1 000 habitants). On arrivera juste à temps avant le départ du minibus qui nous emmènera à travers des rues très sinueuses à quinze minutes de là au-dessus du village, jusqu’à l’entrée de la cavité. Une dizaine de visiteurs, des français des Pyrénées passionnés de grottes et des familles espagnoles en vacances.

Nous sommes dans un système karstique situé dans le dernier éperon de la Sierra de Arana, à plus de 1 000 m d’altitude. La première occupation de la grotte est datée du Paléolithique, environ 20 000 ans avant notre ère. Plus tard, les Wisigoths, les Romains et les Almoravides l’ont également utilisée. Après la Reconquista, et jusqu’à la fin du 19ème siècle, le site a été utilisé comme entrepôt et enclos à chèvres.

Durant la préhistoire, il semble que la grotte ait eu deux types d’occupation : d’une part, comme lieu d’habitat, concentré dans les zones les plus proches de l’entrée et d’autre part comme lieu de sépultures dans les zones plus profondes que la lumière naturelle n’atteignait pas. Bien que la première occupation fût celle de grands carnivores quaternaires, en effet des restes paléontologiques d’ours et de hyènes (coprolithes abondants de hyènes géantes) ont été trouvés. Les premières fouilles archéologiques datent de 1916.

L’entrée est assez originale avec ses trois fenêtres, évoquant un peu la mine de Farinole, en plus petit. La guide s’exprimant en espagnol, j’ai du faire appel à Véronique pour la traduction de certaines descriptions mais le vocabulaire souterrain est assez similaire dans de nombreuses langues latines. Par contre les photos étaient interdites, j’ai dû utiliser le smartphone en toute discrétion et sans flash, ce qui explique la qualité médiocre des images rapportées, des photos de bonne qualité sont accessibles sur le web. La visite débute par la « Grande Salle », longue de 60 m, zone occupée par les Homo Sapiens de l’époque. Représentations assez réussies de scènes de la vie quotidienne : foyers, cuisine, tissage, poterie… La lumière parvient jusqu’au fond de cette salle. Suit ensuite un corridor triangulaire étroit, bordé de niches ayant servi de sépultures avec reconstitution de squelettes en position fœtale.
 

Ventanas2

 

On aborde ensuite la zone concrétionnée, massifs et coulées de calcite, stalactites, stalagmites, les classiques. Le parcours effectue une boucle où à son extrémité on domine une très grande salle 20 m plus bas, El Barranco ; salle de 20x10 m servant d’espace de concert, des sièges sont en place mais on ne peut y accéder. En fait la cavité se développe sur plusieurs niveaux de galeries selon un axe sensiblement sud/nord creusés aux dépens d’une fracture. Haut de page

Ce n’est pas une « merveille » souterraine comparée à de nombreuses grottes touristiques françaises mais la juxtaposition des reconstitutions de la vie au paléolithique et de la zone concrétionnée est originale. L’audition d’un concert devrait valoir le déplacement.

JND

 


Dimanche 8 avril 2018
Spéléo, désob, perfectionnement, visite
Cast 1, Cast 6, Cast 17, Serrigio - Oletta

 

Participants

  • ITP : Wanda C.,  Jean-Claude D., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Franck Z.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 2h30

Photos

 

Cast 17 mérite une mention spéciale, celle du nombre séances de désobstruction par mètre de développement. 2,5 mètres divisés par 17 séances, ça fait en moyenne 15 cm de gagnés à chaque séance ! Elle a même été en 2012 la cavité la plus visitée de l'année à égalité avec Cast 1 !

La cavité a été découverte le Mardi 1er mai 2001, le même jour que la grotte de Serrigio, on verra plus loin l'intérêt de la précision.

C'est donc une 18ème séance qui se prépare au local. Il était envisageait d'utiliser le petit groupe électrogène avec le nouveau perfo 220v, mais ce dernier est déjà sorti, ce sera donc le modèle avec batterie qui sera emporté.

Quelques cafés et viennoiseries plus tard, les topi se répartissent dans les trois 4x4, direction le Nebbiu. Teghime est franchi dans un épais brouillard, le vent est bien présent aussi. Le soleil refait son apparition dans la plaine.

La barrière d'accès à l'Aliso est ouverte, des volets de la ferme abandonnée sont ouverts et un tracteur est garé à côté. Les terres sont peut-être de nouveau données en fermage ? Personne aux alentours pour nous en donner l'info.

Le niveau d'eau dans l'Aliso est moyen, pas de souci pour passer. Le passage entre la rivière et la source a été arrangé, les trous sont rebouchés, y'a donc du passage ...

Les 4x4 se séparent, Dumè et JCD prennent la piste vers Cast 17, ils y passeront la journée, le reste de l'équipe se rend au parking habituel près du pylône.

Au programme pour cette équipe, descendre dans Cast 1 par le puits artificiel. C'est Franck qui se charge de l'équipement, une première pour lui. Première également pour son nouveau casque, équipé de sa nouvelle lampe ! Pas de souci si ce n'est les longueurs des boucles et JCL qui a failli descendre le puits avec le descendeur non cliqueté, heureusement HP veillait !

Le débouché dans la galerie est vraiment magnifique en passant par cette entrée.

Il est encore trop tôt pour remonter, Franck continue l'équipement jusqu'au fond. Visite de la Salle du Chien et de la Galerie des Fossiles. Ceux-ci sont bien visibles aujourd'hui, comme si la paroi avait été lavée.

JCL pousse une pointe en escaladant le bout de la galerie, enlève quelques blocs et parvient non sans mal à se faufiler dans un passage en baïonnette, la galerie continue encore sur 3 mètres et c'est la fin.

Remontée à la surface et déséquipement par HP.

Retrouvaille avec l'équipe des désobeurs et direction le porche d'entrée de Cast 3, plus propice aux grillades en raison du vent qui souffle en rafales.

Tortillas, boudins, rôti de porc se succèdent sur la grille, le tire bouchon ne chôme pas non plus, du classique quoi !

Le temps est toujours au beau, les topi se retrouvent autour de Cast 17. Les désobeurs continueront leur travail, les autres partent à la recherche de la grotte de Serrigio, découverte donc le même jour que Cast 17.

JCL avait prémédité la visite et avait préparé le parcours sur le GPS. Il montre en passant les entrées de Cast 2 à Wanda et Franck qui ne connaissaient pas le trou. Première étape le paghjaddu, jusque là c'est simple, il suffit de suivre la piste. Le reste est plus compliqué, le maquis a bien poussé, mais heureusement la salsepareille pas trop. Le GPS permet de s'approcher de la cavité mais c'est finalement Wanda qui découvre le trou. Quelques coups de coupe-branche et l'entrée est dégagée. Comme le jour de la découverte, JCL ne tarde pas à désescalader le ressaut d'entrée qui aboutit dans la seule galerie de la cavité. Tout le monde se retrouve d'abord du côté haut de cette dernière. Un petit rhino est également là, bien sage dans un recoin de la galerie. Ce côté se termine en pointe par un trou qui souffle fort.

Visite maintenant de la partie inférieure de la galerie, toujours aussi joliment concrétionnée. Là encore un petit rhino est accroché dans un coin de la petite salle. Photo de groupe et retour à Cast 17.

Les désobeurs ont bien bossé, ils ont privilégié les tirs de confort. Le fond est maintenant assez large pour pouvoir bosser dans de meilleures conditions. Ils ont même retrouvé l'élastique de la lampe frontale de Dumè perdue le 18 octobre 2003, mais point de lampe encore. On voit maintenant nettement la faille qui pourrait rejoindre Cast 2, ou un autre réseau ...

Fin de la journée ? Mais non, JCL propose une petite visite, en passant, de Cast 6. Malgré le maquis, la doline est retrouvée. Encore quelques années et celle-ci ne sera même plus visible.Haut de page

JCL, Wanda, Franck et HP se suivent dans l'étroite entrée. Une petite colonie d'une douzaine de chauves-souris (grands rhinos ?) occupe le lieu. Elles sont très excitées, peut-être l'approche de la nuit et de la chasse !

Cette fois-ci c'est bien fini, les topi se retrouvent aux 4x4, puis au local pour ranger le matos.

JCL

 


Dimanche 15 avril 2018
Spéléo interclubs, désob, démaquisage, perfectionnement, contrôles chiros
Cast 1, Cast 5, Cast 6, Cast 14, Cast 17 - Oletta

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C.,  Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L., Véronique M., Franck Z.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Assistantes quadrupèdes : Eya, Nala

 

TPST cumulé : 6h00

Photos

 

Exercice périlleux que de rendre compte d’une journée aussi riche, dense et diversifiée !

Nous passerons donc sous silence les sourires, fous rires et autres rires, nous jetterons un voile pudique sur les jeux de mots, graveleux ou non, les blagues - toujours de bon ton ? ! -, nous mettrons en ellipse la pause-repas et la suspecte légèreté post-prandiale de certains des membres … Tout ceci par souci de clarté et d’efficacité, chacun l’aura compris !

Nous nous sommes tous retrouvés à la bergerie au bord de l’Aliso vers 10 h. La météo est idéale, l’équipe motivée et sérieuse. Vers 11 h 30, chacun est opérationnel aux abords de Cast 1 et les travaux commencent.

 

  • CAST 1 : Wanda, Henri-Pierre, Franck  → Mission équipement

  • CAST 6 : JY et JCL → Mission comptage chauves-souris

  • CAST 17 : Alain et Jean-Noël → Mission démaquisage
    Véro, Jean-Claude D., Dumè → Mission désob

  • CAST 5 : Amal, Michèle, Jean-Yves, Jean-Claude L. → Mission explo, (re)découverte et comptage chauves-souris

  • CAST 14 : Amal, Jean-Yves, Michèle, Jean-Claude L., Wanda, Henri-Pierre → Mission redécouverte et comptage chauves-souris

______________________________

 

CAST 6 : en préalable à cette riche journée, JCL emmène JY dans CAST 6 où une douzaines de grandes chauves-souris avaient été aperçues le dimanche précédent, mais un doute persistait quant à l'espèce de chiroptère dont il s'agissait.

JY lève rapidement le doute, il dénombre 13 Grands Rhinos.

TPST : 10 mn

______________________________

 

CAST 5

ITP : Michèle C. Amal D. Jean-Claude L.

GCC : Jean-Yves C.

TPST : 2 h 30

 

L’entrée est aisée, on désescalade sur quelques mètres. Jean-Claude vérifie l’équipement, Jean-Yves s’engage derrière lui, en éclaireur, sa mission étant de dresser l’inventaire des chauves-souris qui hanteraient cette cavité.

C’est sportif ! D’étroitures en escalades/désescalades/ressauts, il faut se contorsionner, s’aplatir tant bien que mal, pour arriver à la « Faille Egyptienne » qu’on ne peut franchir qu’à … l’égyptienne. Imaginez !, une vire de 3 m de long, 40 cm de large, longée sur la droite par une faille à pic de 22 m de profondeur. Jean-Claude y avait préalablement laissé tomber un caillou afin qu’Amal et Michèle puissent estimer la profondeur. Imaginez ! La progression, horizontale, se fait à 4 pattes, assurée à droite par la main courante mise en place, et à droite également par la paroi très lisse sur laquelle on peut poser la main ou l’épaule afin de s’appuyer en équilibre.

En prolongement de la vire, à gauche, après 4-5 m de descente sur corde, nous arrivons dans une trémie où, après s’être libéré de la quincaillerie, un passage donne un aperçu de la suite, la « Voie Lactée », sur la paroi droite de la galerie une coulée de calcite immaculée scintille de mille feux. Jean-Claude montre un petit amas de perles des cavernes blotties dans un gour. Ce passage donne accès à deux salles concrétionnées dont une avec une magnifique coulée de calcite blanche, splendide à la lueur des frontales, la « Salle Blanche ». Des fistuleuses recouvrent le plafond de la première salle, Somptueux !

On s’aplatit à nouveau. Dans le prolongement de la salle principale, un passage sous deux stalactites blanchâtres en forme de molaires de mastodontes permet d’atteindre le « Temple Hindou », nommé ainsi en raison d’une stalagmite blanche qui rappelle les statues de « bouddha». Jean-Yves est déjà remonté, il a compté 5 rhinolophes euryales.

Le retour pour les autres se fait lentement. Moment d’angoisse pour Michèle – et pour Jean-Claude, qui ferme la marche et s’inquiète - car descendue trop bas, elle se retrouve coincée dans la faille ! Peu d’appuis pour les pieds. Il faut remonter à la force des bras …, souffle court.Haut de page

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on a voyagé ! Quête initiatique qui mène en images de l’Orient à la Voie Lactée …, cette cavité se mérite !

Dès la sortie, la bonne odeur du feu de bois ramène à la réalité … et à la pause-repas.

______________________________

 

CAST 14 (vers 15h , TPST : 40 mn environ)

Amal, Jean-Yves, Michèle, Jean-Claude L. ainsi que Wanda, Henri-Pierre et Franck qui ont fini d’équiper Cast 1… Les toutounettes suivent.

 

La plus grande difficulté de cette cavité ?, la retrouver ! Nous suivons Jean-Claude en file indienne depuis le plateau qui domine Cast 1, à gauche, à droite, au milieu des ronces, des calycotomes, des lentisques pistachiers … L’entrée est facile, il faut juste la dégager de la végétation.

Jean-Claude fixe un amarrage–brindilles, on enjambe un arbuste, puis on descend en plan incliné sur 6 m environ, assuré par la corde. La cavité est spacieuse, pentue mais reste en grande partie ouverte sur le ciel. Le sol est recouvert de terre et de pierres qui glissent sous les chaussures ... La descente débouche sur deux salles naturelles, l’une à droite et l’autre dans son prolongement. Celle dernière intrigue car on y repère un muret de pierres, d’une trentaine de centimètres de haut et deux marches. L’une semble être naturelle, l’autre comme posée de main d’homme. Elles devaient mener à un aplat qui s’est effondré, mais pour quel usage ? Entreposage de fromages dans une économie pastorale ? Pourquoi pas ? Ce n’est pas souterrain à proprement parler, mais la température doit y être plus clémente, que ce soit en hiver comme en été ... Amal et Wanda trouvent des os, des dents et des vertèbres de bovins, une canine de chiens.

Jean-Yves et JCL prospectent la branche de droite dont les deux désescalades en failles étroites rebutent le reste du groupe. Ils repèrent un petit petit rhino endormi dans cette partie de la cavité, auquel s'ajoutent dans la salle d'entrée son frère lui aussi en sommeil et un grand rhino, qui, dérangé par notre intrusion, volète au-dessus de nos têtes avant de repiquer du nez un peu plus loin.

______________________________

 

CAST 1

Henri-Pierre, Wanda et Franck

TPST : 2h00

 

Pour Wanda, Franck et HP un des buts de la journée est de se perfectionner à l’équipement. Ils équiperont donc Cast 1 : P7, P13, P9 et puits de l’entrée secondaire.

Pendant que Wanda et Franck s’habillent, HP équipe le P7 de l’entrée du « pylône », puis les 3 compères filent à l’entrée secondaire. C’est Wanda qui s’y colle. 8 tricoté, 8 simple pour la MC, 2 têtes d’alouette et fusion sur la potence en tête de puits et c’est parti pour la descente sans problème jusqu’au Plateau à Escargots. Franck lui est parti débuter l’équipement du P13 dans la Salle du Veau, bientôt rejoint par Wanda et HP. Alors que Franck vient d’installer la déviation du P13, HP saisi d’un doute lui demande si la corde atteint bien le fond. Mais non, Franck s’est trompé de corde ! Il a pris la C20 au lieu de la C30 et a déjà presque atteint le nœud d’arrêt. Explication : il avait mis la C20 à droite et la C30 à gauche! Mais ça s’inverse si on tourne le kit. Conversion, chaleur, Franck remonte mais n’a pas enlevé le 8 d’arrêt de la corde qui se bloque dans le mousqueton de la dév, c’est pas grave on redescend de toute façon. C’est en faisant des erreurs que l’on apprend mais c’est fatiguant. Il rééquipe donc avec la C30. Pour le P9 nous n’avons que la C20 prévu pour la main courante. Jean-Claude a pris la deuxième C30 pour équiper Cast 5. Une partie de la main courante est donc shuntée. La longueur sera finalement suffisante. Le circuit est prêt. On remonte par l’entrée secondaire.

13 h 30. C’est l’heure du repas. Dumè a allumé le feu. On rejoint Véro, JN, Alain déjà attablés pour l’apéro.

______________________________

 

Henri-Pierre, Amal, Michèle, Wanda et Franck chargé de déséquiper.

En fin d’après-midi, vers 16h30/17h

TPST : 40 mn environ

 

Franck n’a pas encore déséquipé et les spéléos sont encore équipés … on descend ! Juste la boucle entrée /sortie et juste pour se faire plaisir …

Une chauve-souris y est aperçue.

______________________________

 

CAST 17

Dumè et JCD auront passé la journée à faire parler la poudre, aidés par Véro. Encore une cinquantaine de centimètres de gagnés, une nouvelle faille sub-horizontale a été dégagée à l’opposé de celle ré-ouverte la semaine précédente, les espoirs s’intensifient …

Wiiiiiiinnnnnnnn, Dzoiiiiinnn, Vroiiiiiiiiiiimmmmm, Zzzzziiiiiinnn : non ce ne sont toujours pas des chants tibétains. Mais la musique d’ambiance qui a accompagné nos désobeurs tout au long de cette journée.

L’objectif de JN était déjà de participer au désobage de Cast.17 où sa dernière intervention remontait à 2005. Direction le parking traditionnel de Cast.2, mais depuis le chemin d’accès avait été tracé la semaine dernière en partant du bas de l’embranchement. Après 10 mn d’attente, retour à pied puis en 4x4 pour retrouver les 4x4 de Alain et Dumè.

Une fois le matos déchargé, le partage des tâches se fait spontanément, l’équipe désob’ est suffisamment étoffée avec Dumè, JCD et Véronique, il nous reste avec Alain à nous lancer dans l’aménagement de la sente d’accès. Alain part en premier pour suivre les désobeurs et commencer à nettoyer au coupe-branches les alentours de l’excavation et revenir ensuite à la rencontre de JN. Celui-ci s’empare de la débroussailleuse et c’est parti. Cela n’a pas été un travail de tout repos, la sente avait été certes tracée la dernière fois mais la végétation est très dense, il faut passer une première fois avec la débroussailleuse pour tailler les branches fines et il faudra revenir pour finir les chicots (ce sera après le repas). Heureusement sur le plateau le maquis est moins dense et Alain a avancé le travail.

Une fois arrivé à Cast.17 et sur sa lancée, JN continue jusqu’à Cast.2 qui n’est qu’à 70 m. Un peu cassé et trempé, on se croirait en plein été, il est temps de faire la pause, on reviendra après les grillades.

Au retour, pendant que les désobeurs reprennent leur terrassement, Alain et JN retournent au turbin. Alain coupe les chicots, nettoient les branchages coupés et JN fignole. Un vrai boulevard de plus de 2 m de large. On laisse le matos au parking et on file soutenir nos camarades artificiers. Au fond c’est un plaisir de voir le départ vers le noir, mais il y a encore du boulot et on n’est pas vraiment à la verticale du réseau nord de Cast.2, l’espoir est quand même là, à suivre.Haut de page

______________________________

 

Missions accomplies pour tous, on reprend le chemin du retour vers 18 h 30 …

Michèle, PHP, JND, JCL

 


Samedi 21 et dimanche 22 avril 2018
Spéléo, perfectionnement
Dégagement piste et aménagement casetta, Ghisoni

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Michaël D., Aurélien D., Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G., Marie G., Jean-Claude L., Véronique M., Marie-Pierre R., Franck Z.

  • Invitées : Odette Z., Julie

  • La toutounette : Nala

 

Temps piste : 7h00
TPST : 2h30

Photos

Vidéo


Jeudi 19 avril :
Préparation du matériel technique et enkitage du matos d’équipement.

Vendredi 20 avril après midi :
Une délégation composée des 2 JC, d’Alain et de Dumè se retrouve au local pour charger le « parquet » dans le DEF de JCL. Ensuite c’est le moment de faire les magasins (oui mais de Bricolage). Tout d’abord chez « Les Briconautes » pour prendre 7 sacs de béton prêt à l’emploi et ensuite chez « LM » pour y prendre des liteaux et la visserie pour la fixation du « Parquet/ Lambris »

Samedi 21 avril :
Le rendez-vous est prévu à 8 h 00 au local pour y charger le matériel préparé le jeudi soir. Il est tout juste 8 h 30 quand nous quittons le quartier pour un rassemblement général à Aléria. C’est autour d’une prima colazzione et sous un très beau ciel que nous allons échafauder le programme de la journée. Apparemment, selon Mika, il y a un très gros boulot pour dégager les arbres tombés pendant la tempête hivernale, (en effet Mika est monté il y a environ un mois et a pu constater les dégâts). Donc il y a du boulot en perspective.

Après un bref regroupement au départ de la piste c’est le départ pour une FURESTA TROPHY. Le départ de la piste n’est pas trop dégradé et la montée se fait sans trop de problème jusqu’au ruisseau d’Olmiccia où il faut user de la tronçonneuse. En effet le premier obstacle est un pin en travers et il faut le débiter pour pouvoir passer.

Heureusement que notre Mika régional a prévu ce qu’il faut. Pas moins de 3 tronçonneuses professionnelles dont 1 élagueuse, 1 grosse et 1 très grosse ; Pour info notre petite Makita ressemble à un jouet à côté de cette dernière. Donc Mika, Anto, JCL et Odette aux machines et le reste de la troupe en assistance pour jeter les branches débitées. Reprise de la montée jusqu’au prochain embâcle où il faut encore procéder comme précédemment. Et c’est ainsi de suite que nous allons procéder pendant la montée. Arrivés dans le virage du Bivouac Historique nous pouvons constater les dégâts causés par la tempête. Une zone d’environ 20 mètres de diamètre a été complètement écrasée au sol tel un fétu de paille et de nombreux arbres ferment la piste. Nous allons former 2 équipes pour aller plus vite. Après une bonne demi-heure de labeur nous repartons et arrivons au niveau du passage glissant ou un bel arbre est en travers juste pour nous embêter. Mais nos vaillants bucherons vont dégager le passage. Nous reprenons la route et de temps en temps une petite pause « tronço » est nécessaire.

Nous voici maintenant au départ du sentier pour monter au trou et quelques mètres après nous nous retrouvons devant le « MASTODONTE » de la journée. En effet un pin d’environ 20 mètres de long et de 70 cm de diamètre est couché au milieu de la piste. Malgré ses impressionnantes racines qui enserrent des énormes blocs de roche celui-ci n’a pas résisté à la force du dieu EOLE. Et là on se dit p----n !!!, on n’est pas encore arrivés à la Casetta. Étant donné qu’il est pratiquement 14 h 00 nous décidons de reprendre des forces avant le débitage. Pour une fois on ne fera pas la traditionnelle grillade d’arrivée à la maisonnette. Ce sera juste un petit pique-nique pris rapidement.

Étant donné le grand nombre de participants, Wanda, Marie-Pierre, Franck vont passer devant pour aller jusqu’aux bergeries ruinées de Gunzoli, celles des chasseurs et ensuite jusqu’au parking terminal pour nettoyer et dégager les nombreuses branches tombées au sol. Revenons à notre géant qui git au sol. Mika débriefe sur la situation et la stratégie du découpage. Le seul et gros problème est que la tête du pin repose sur un autre arbre et on ne pourra pas la faire basculer dans le vide (évidemment cela aurait été trop beau). Donc du coup cela devient compliqué vu la taille et le poids de l’arbre. Après découpe des branches libres et accessibles il faut prendre la décision pour savoir où on coupe. Et Mika envoie toute la puissance des décibels et des watts de la très grosse tronçonneuse. Tout ce passe bien jusqu’au moment où le poids de l’arbre vient pincer le guide de la tronçonneuse et celle-ci se retrouve coincée. Impossible de la dégager. Après plusieurs tentatives on arrive à la débloquer et finir le découpage. Maintenant il reste un gros OS ou plutôt une énorme souche. Comment la sortir du milieu. Il est impossible de la débiter car les racines sont remplies de terre et de cailloux et les chaines n’aiment pas ça. Après moult réflexions on décide de la tracter pour la faire pivoter. Malheureusement le Cruiser de Mika n’est pas assez puissant. D’autant plus que la souche avec ses racines ressemble à un tétrapode qui prend appui de tout côté. Donc on va faire appel à la puissance de la Jeep d’Alain qui après quelques tentatives va arriver à la riper sur le bord. Mais cela ne suffit pas pour qu’on puisse passer avec les 4x4. Donc tous les participants avec leurs petits bras vont se mettre à contribution et après 3 tentatives la souche est basculée sur le bord de la piste et le passage libéré. La piste entre les bergeries et le terminus ayant été nettoyée par l’équipe précitée nous arrivons au parking aux environs de 18 h 00 et des brouettes.

Bon c’est pas tout, maintenant il faut faire la noria entre les voitures et la Casetta. Là aussi il y aura quelques arbres à découper sur le sentier.

Regroupement général à notre QG. JCL vérifie l’installation électrique qui fonctionne normalement et procède au remplacement de la batterie (l’installation fonctionnait avec une batterie à Pierre depuis août 2016 !). Puis comme d’habitude une équipe d’Acqua Publica (Mika, JCL, Franck et Marie) va rebrancher le tuyau d’eau au captage.
Une équipe féminine s’attèle au nettoyage de la cabane. Une autre palanquée va nettoyer le plateau du camping. Par contre sur celui-ci on ne pourra installer que 3 tentes et il y en a 4 au total. Donc où mettre cette 4ème ? On va niveler une petite plate-forme juste au-dessus du sentier et se sera le trio Wanda, Nala et HP qui s’y installera.
L’équipe de l’eau est de retour après avoir réussi à réamorcer le captage. La table extérieure s’embellit des produits apéro. Le feu est allumé dans la cheminée intérieure et la table communale est dressée avec en plus une très jolie nappe. On profite également d’une fin de journée très lumineuse pour faire un premier transport de parquet.

L’heure avance et nous voici en train d’arroser une bonne journée de nettoyage. Ensuite, salade d’endives/tomates et grillade (magret, côte de bœuf etc.…) sera le menu de notre diner sans oublier le traditionnel jus de raisin. Rigolade, blagues, chants festifs feront également partie de notre repas. La fatigue commence à apparaitre chez certains et pour nous aider à dormir Odette nous propose un petit limoncello fait maison. Nous ne pouvons refuser une si belle offre et spontanément nous présentons nos verres pour les remplir de ce si bon breuvage.Haut de page

A l’extérieur il fait nuit et malgré la présence partielle de la lune nous aurons la vue sur une très belle Grande Ourse.
Chacun regagne ses pénates pour rejoindre les bras de Morphée, sauf Mika qui doit redescendre sur Aléria, mais il remontera le lendemain.

C’est la première fois qu’on dort aussi à l’aise à l’intérieur. Eh oui,7 personnes ont décidé de passer la nuit sous la tente (peut-être pour ressentir certaines émotions ou être au plus près de la nature ou encore d’autres idées!!!!!). Quoi qu’il en soit depuis la mezzanine on a pu entendre le doux ronronnement de certains systèmes bronchopathiques couvrant le hululement d’une chouette.

Dimanche 22 avril :

Un peu avant 7 h 00 pétantes, Dumè ravive la cheminée et prépare les toasts grillés et le café. Tout doucement les convives émergent d’une nuit réparatrice, il faut signaler que certaines mines présentent quelques stigmates de la veillée au limoncello et aqua vita.

Le soleil fait tout doucement son apparition, et il faut penser à se remettre au turbin. Les sherpas pas chers reprennent leur va-et-vient entre la Casetta et les voitures pour ramener le restant du lambris et les sacs de béton.

Nous somme rejoints par JCD qui n’ayant pas pu monter la veille nous rejoint à pied pour participer aux travaux.
Sur le coup de 10 h 00 JCL propose à ceux qui le souhaitent de se préparer pour faire le trou, au moins jusqu’au lieu-dit « Musée » (1).

Un peu plus tard Mika qui remonte nous signale qu’il a pris Aurélien sur la piste et qu’il le déposera au pied du trou.
Mika a prévu de reprendre l’élagage du châtaignier qu’il avait commencé à nettoyer avec Philippe V il y a 4 ans. Ensuite il a prévu de nettoyer celui qui se trouve légèrement à droite du chenil et juste à côté de la nouvelle place de bivouac.

Concernant la poursuite de la banquette béton de la Casetta c’est l’équipe suivante qui va s’y atteler : Odette et Anto à la truelle et coffrage, JCD, JN, Véro, Alain au béton et recherche de cailloux, Dumè sera l’homme polyvalent. Mais avant de commencer le bétonnage nous allons passer un petit moment à finir de décaisser et préparer le chantier. Il faut également vider tout le coin sous la trappe de la mezzanine pour pouvoir travailler à l’aise. Il est pratiquement 13 h 00 quand par manque de béton on arrêtera le chantier. A vue de nez avec les 7 sacs nous avons réalisé environ 2 mètres de banquette et il doit rester environ 1 mètre pour terminer le côté parking. Concernant le mur côté rivière, nous n’avons pas encore décidé ce qui va être fait. Le mal au dos se fait ressentir, et une bonne pose est la bienvenue.

Par talkie-walkie JCL nous annonce qu’ils sont ressortis du trou et qu’en principe dans une demi-heure ils seront là.
Du coup on commence à préparer les agapes pour 14 h 00. Encore une fois celles-ci vont être copieuses et arrosées, comme d’hab. Après le repas dominical, Mika reprend du service en élaguant l’arbre situé au-dessus de la Casetta. Concernant la mise en place du lambris, il faut avouer que nous sommes un peu crevés et que nous ne sommes pas trop motivés pour attaquer le chantier. Après réflexion et décision collégiale nous décidons d’en rester là. Cependant nous allons monter tout le lambris sur la mezzanine et le stocker tout le long du mur jusqu’à la prochaine fois qui espérons ne sera pas dans trop longtemps.

Après rangement des lieux et retour des matériels aux véhicules nous quittons les lieux vers 17 h 30 pour un retour au local vers 20 h 00. Vu le nombre de personnes le matériel sera très vite rangé et chacun rejoindra sa cabane.

- Ce fut un très bon et beau week-end malgré les travaux d’élagage qui nous ont demandé beaucoup d’énergie (un grand, très grand merci à Mika).

- Ce fut également une grande première pour ceux et celle qui faisaient le trou pour la première fois.

- Les travaux réalisés n’ont pas atteint les prévisions, mais déjà le matériel est en place pour la prochaine fois.

- Au prochain séjour, il faudra avoir à proximité immédiate la ou les tronçonneuses car il y a des arbres et des branches en situation instable.

- Il faudra ramener encore quelques sacs de béton.

- Prévoir un aimant pour la porte d’entrée qui a tendance à s’ouvrir si on ne la cale pas avec quelque chose.

Il y a encore beaucoup de boulot d’aménagement et toutes les bonnes volontés seront toujours les bienvenues.

Nous avons également réapprovisionné les placards avec le restant des provisions des camps.

A ce propos il faudrait :
Constituer 1 petite caisse qu’on monterait à chaque fois avec à l’intérieur : éponges - produit vaisselle – huile ……
Pour les divers repas, ne monter que le pain, les produits frais et les petits dej. Car il y a beaucoup de pâtes, de riz ….etc. à consommer.

Dumè

______________________________

 

(1) L'équipe « trou » se prépare tranquillement près des 4x4. Un seul kit d'équipement avec une 95 mètres, plus une 40 mètres à part pour équiper en double le puits d'entrée jusqu'à la margelle, plus un kit avec la corde d'assistance.

MP, Wanda, HP, Franck, JCL et ... Nala montent tranquillement vers le trou accompagnés par un beau soleil printanier. Ils sont rejoints par Aurélien qui vient d'Ajaccio et a fait pratiquement toute la piste à pieds, récupéré au passage par Mika et Julie.

Vu l'heure tardive et afin de gagner un peu de temps, c'est JCL qui équipera jusqu'au Musée, HP posera la 2ème corde du puits d'entrée. Nala est longée à un pin à quelques mètres du trou.Haut de page

JCL, MP, HP, Wanda, Franck et enfin Aurélien se regroupent au Musée. Ils y restent un moment, le temps d'admirer les diverses sculptures ..., et d'avoir quelques explications sur les suites de la cavité.

Pratiquement le même ordre pour la remontée, c'est Franck qui assurera le déséquipement.

Regroupement à la casetta à l'heure de l'apéro bien sonnée.

JCL

 


Dimanche 29 avril 2018

Spéléo, contrôle et visite

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Jean-Claude D., Dominique D., Alain G., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Franck Z.


TPST : 0h05

Photos

 


Monoxyles 2018, épisode 1

Missions du jour :

  • Contrôle de l’état des accès à la cavité, sente et Via Ferrata, en vue des journées archéologiques. Réaménagements.

  • Visite de la cavité des monoxyles et éventuellement de la grotte de Carpinetto.

Arrivés sur le site vers 10 h, départ 16 h. Soleil et chaleur.

Dumè, Alain et Jean-Claude D. emploient la matinée à réaménager le chemin d’accès, taillant, coupant, ébranchant les arbustes récalcitrants. Les coups de vent hivernaux ont fait tomber quelques branches dont certaines assez imposantes. Quelques marches artificielles à recreuser ici et là, mais l’état des lieux n’est pas mauvais.

Michèle, Marie-Pierre, Franck et Jean-Claude grimpent jusqu’au plateau qui surplombe la cavité, s’équipent et descendent. Pour Michèle et Franck, les moins aguerris, c’est impressionnant … On imagine aisément ce que peut ressentir un archéologue néophyte suspendu à une corde, le long d’une falaise de 40 m avec en point de mire une branche d’arbre à l’horizontale sur laquelle il faudra atterrir pour accéder à la cavité elle-même. Le problème avec le vide, c’est que c’est ….vide ! Et vertigineux ! Heureusement pour nos archéologues, la Via Ferrata est en bon état, les mains courantes aussi. Sous le porche de la cavité, la plate-forme tient bon, la rambarde aussi. Ouf !

On visite : Jean-Claude est intarissable : circonstances de la découverte, premiers émois, scepticisme initial des archéologues et révélations finales. Même constat que pour les chemins d’accès terrestres : l’état des lieux de l’aérien est bon.

Pause–repas vers 15 heures. Pas le courage d’une visite de Carpinetto, remise à une autre fois. On prend le chemin du retour. Jean–Claude propose une halte « chiroptère » dans une ruine le long de la route. Point de bestioles mais un lieu patrimonial, sans doute une ancienne cave de vinification : on admire, ébahis, des cuves en bois gigantesques.

Dumè explique que les alentours étaient autrefois couverts de vignes.

Retour au local vers 18 h 30 ...
Michèle

 

PS : il faudra de nouveau installer une bâche « pare-abeilles », malgré qu’elles ne semblent pas trèsHaut de page nombreuses cette année, contrairement à la ruche du bas où là l’activité est très intense. La pose d’une corde de ce côté-là de la paroi ne sera peut-être pas possible.

Un petit tendeur à lanterne est à poser pour rigidifier la rambarde côté aval.

Un barnum pourra être installé en bout de piste après rabotage de celle-ci côté montagne.



Dimanche 29 avril 2018

Canyon, initiation

La Petra Leccia, Castirla

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Marie G., Noémie G., Jean-Philippe S.

  • Initié : Rémy A.


TPEC : 2h00

Photos

Vidéo


Pendant qu’une délégation de spéléos s’en va du côté de Lano, une délégation de canyonistes s’en va dans la Scala pour rendre une petite visite au ruisseau de Petra Leccia.

Le rendez-vous est fixé à 8h15 au point chaud du Golo, mais c’est fermé, donc on se rabat à la Memoria à Ponte-Novu où on est toujours aussi bien reçu par David. La sortie n’avait pas vraiment été officiellement annoncée, et on sera démasqué par Dumè et Marie-Pierre qui font une halte en allant à Lano. Ils prendront le temps de prendre un petit café avec nous.

On arrive au parking au bout de la piste vers 10h00. La piste est en bon état, la Toyota Yaris de Nau est montée sans problème. Le temps est superbe.

Quelle ne fut pas notre surprise lorsque, en pleine préparation, nous voyâmes débouler un groupe de canyonistes allemands (au moins une douzaine) ! Du coup on finit de se préparer rapidos, on n’a pas envie de se retrouver derrière eux.

On atteint le ruisseau en 30 min environ, il présente un beau débit.

Après s’être changés, on monte au-dessus du chemin pour faire la première cascade / toboggan. Nau équipe et installe la corde de façon à ce qu’elle n’atteigne que la moitié de la verticale : on commence donc la descente encordé puis au bout de la corde on termine en toboggan. Jean-Phi, Rémy et Marie descendent la cascade dans cette configuration puis Anto et Nau la font en toboggan depuis le haut… ça passe !

On est surpris, l’eau n’est pas si froide que cela, on s’attendait à une eau de fonte des neiges gelée, mais il n’en est rien. La neige a déjà complètement fondu sur ce versant.

C’est Nau et Marie qui ont des cordes, elles gèrent l’équipement des différentes verticales (avec quelques conseils avisés d’Anto pour Marie qui doit encore se perfectionner). Le rythme est tranquille, on a envie d’en profiter. Le saut depuis la main courante passe bien et le toboggan final est sympa à faire avec toute cette eau. Rémy s’éclate pour son deuxième canyon. Il aurait d’ailleurs presque pu s’éclater au sens propre du terme en sautant partout si on ne l’avait pas freiné un peu.Haut de page

Grimpette retour pour retrouver le chemin d’approche via le pierrier, en 20 min on est au parking. Le soleil est toujours là. On s’aménage un coin pique-nique confortable à l’écart du parking avec une jolie vue sur la vallée en profitant du soleil. On prend notre temps. Les allemands ne ressortiront du canyon qu’au moment de notre sieste.

Retour sur Bastia vers 18h après une journée rafraichissante et bucolique.

Marie



Lundi 2 mai 2018

TUC

Aménagement local, Bastia

Participants

  • ITP : Antoine B., Dominique D., Noël R., Alexia S.

Important : cette journée était non programmée mais improvisée et proposée à la dernière minute par Dumè.

Cette « sortie » n’a pas été diffusée par messagerie comme d’hab, car ne sachant pas comment on allait s’organiser et ce qu’on allait faire, (la principale idée étant de reprendre les mesures du ciel de bar et éventuellement acheter le matériel pour gagner du temps) on a préféré faire de la petite bricole que plutôt de prévenir tout le monde.
Au retour de la sortie à Lano/Monoxyles du dimanche 29 mai 2018, Dumè fait remarquer que seulement 2 journées d’aménagement local ont eu lieu les 20/01 et 24/02 et que si on veut aménager le coin canapé il faudrait peut-être avancer un peu dans les travaux. Actuellement pour finir le coin bar il faut absolument réaliser le ciel de bar. A ce propos des mesures avaient été prises et les idées étaient nombreuses (en fait, plus il y a de personnes, plus il y a de propositions et on a du mal à se décider). On avait réussi à se mettre d’accord et demandé à Jean-Philippe s’il avait du matériel de récupération. Celui-ci à la vue de nos plans, nous avait proposé de prendre les mesures, les angles et de s’en occuper.

Donc après la petite discussion de dimanche au local, on se décide avec Antoine de se retrouver lundi matin. Dumè va également contacter Noël (en effet, celui-ci étant bloqué par son genou et ne supportant pas de rester sans rien faire, du coup au local il pourra se rendre utile). Dumè se retrouve donc avec Antoine afin de reprendre les mesures et d’aller voir Jean-Phi. Nous convenons que dans le cas où celui-ci n’aurait pas le temps de fabriquer le meuble nous opterions pour passer chez LM et acheter le matériel. Nous expliquons à Jean-Phi qu’étant donné son emploi du temps très chargé, cela ne nous dérange pas de faire nous même le meuble. Selon Jean-Phi, il aura un peu plus de temps libre aux alentours du 15 mai et nous confirme qu’il va s’en occuper; il nous amènera le meuble au local et nous n’aurons que la pose à faire. De notre côté nous allons chez LM pour prendre un peu de visserie et un étau. De retour au local nous installons l’étau sur un plan de travail récupéré par Dumè et recollé chez Jean-Phi.
Noël et Alexia vont nous rejoindre sur le coup de 10 h 30. Une fois le plan de travail et l’étau posés, nous faisons un peu de nettoyage et de rangement jusqu’à l’heure du déjeuner rapidement pris chez Carlotti.

Après la pause repas nous reprenons l’aménagement et décidons de ranger le dessous du coin de droite (celui sous les chargeurs de piles). Alexia et Noël vont refaire un petit tour chez LM et ramener des boites de rangement modulables pour les vis, écrous, rondelles, etc., et 4 boites transparentes. Nous sortons les 3 comportes contenant le matériel électrique des JNSC de Brando et nous le transférons dans les 4 malles qui seront moins lourdes et plus faciles à déplacer. Il faudra juste savoir où on va les stocker. De son côté Noël avec sa légendaire patiente fait le tri de toute la quincaillerie et la regroupe par modèle et taille dans les petits casiers.Haut de page

Du coup la place laissée par les comportes est réaménagée pour y mettre les 2 groupes électrogènes, les 2 tronçonneuses, le grand bac rouge, le casque et les bidons de carburant. Du coup les comportes vides se retrouvent sous l’étau, on pourra éventuellement les mettre ailleurs et récupérer encore un peu de place.
Un dernier coup de balai et de serpillière est donné par Alexia avant de quitter le local vers 17h30.

Dumè


 

Vendredi 4 mai 2018

Spéléo, divers

Aven de l’Avaloir, Barbaggio

 

Participants

 

  • ITP : Jean-Claude D., Henri-Pierre F.

  • Gente canine : Nala

TPST : 0h20

Photos

 

Oublis ou palimpseste ?

Lors de la dernière séance de désobstruction à l’aven de l’Avaloir le 9 Mars 2018, les papis péteurs un peu Alzheimer avaient oublié une batterie 12V. En vue de la sortie de Dimanche à Lano, où du pétage de rocher est prévu, JC décide de la récupérer. HP l’accompagnera.

Le début d’après-midi est pluvieux et les 2 compères, peu enclins à prendre une douche en s’engageant dans l’Avaloir qui, comme son nom l’indique, collecte les eaux de ruissèlement, décident de remettre la sortie au lendemain. Mais le temps se lève, coup de téléphone et l’on se retrouve finalement vers 18h sur la route du Pignu.

Habillage tranquille, petite bise fraiche tout de même. JC sort les 4 mousquetons nécessaires à l’équipement, et patatras : pas de plaquettes accrochées ! Pas le moindre amarrage naturel aux alentours, la glissière de sécurité de l’autre côté de la route ? Ça craint un peu si des voitures roulent dessus car curieusement le coin est assez passant. Lumière ! L’amarrage irréprochable : la 2008. On l’amène devant le trou. 8 tressé sur roue avant gauche + 8 sur anneau de remorquage et c’est parti jusqu’en bas presque sans frottement.

Descente, petit coup d’œil au boyau de la râpe à bois. L’entrée est maintenant bien confortable, encore un peu de roche à dégager sur le côté droit et Alain passera comme une lettre à la poste. Pas de pipistrellu. A la remontée JC oublie la batterie qu’HP récupère ... Mission accomplie.

Un cycliste nous regarde intrigué. Nala frétille de contentement. On s’accroche à nos têtes et on redescend sur Bastia.

Conclusions :Haut de page

1/ Vérifier le matos avant le départ

2/ Il faudrait remettre les plaquettes avec les mousquetons. Ca permettrait d’en avoir quand on en a besoin ...

PHP

 

 

Samedi 5 mai 2018

Spéléo, visite

Aven de Pertusac ou Kondalé, Trassanel (11)

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D.

  • GPS : Jean-Marie B.

 

TPST : 7h00

Photos

 

Revenant de Touraine, et ayant un peu de temps devant moi avant de regagner la Corse, j’ai accepté l’invitation de Jean-Marie, notre confrère de la CoMed, pour passer deux jours de spéléo dans le minervois. Ce n’est qu’un détour, au lieu de descendre par Clermont-Ferrand il suffit de plonger plein sud vers Toulouse. JM et Claire habitent dans une magnifique ferme restaurée au beau milieu de la Montagne Noire, à 800 m d’altitude, entre Castres et Carcassonne, près d’Arfons pour ceux qui connaissent la région (comme notre CTDS). La région est granitique et schisteuse mais une vingtaine de kilomètres au sud c’est le pays du calcaire du minervois. Avec notamment la rivière de Cabrespine qui développe plus de 17 km de réseau, avec une partie visible pour le grand public par le Gouffre de Cabrespine situé sur la commune éponyme.

Aujourd’hui ce sera visite du Kondalé et découverte de la Faille aux Aragonites. JM et son club, Les Faydits du Triangle d’Or (petit club de moins de dix personnes, issu d’une scission avec le Spéléo Club de l’Aude) explorent cette cavité qui se trouve à l’aplomb d’une zone où la rivière disparait dans une trémie pour réapparaitre bien plus loin. Le ruisseau de Pertusac où s’ouvre le Kondalé (d’abord appelé aven de Pertusac) coule au contact des schistes et calcaires. La cavité était connue comme se terminant à -46 m sur une faille au fond sableux après un joli P12. La zone se prêtait à la désobstruction et depuis trois ans au bout de dizaines de sorties de désob’, décrites dans leur blog, nos Faydits sont arrivés à la côte -190 m, toujours à l’aplomb de Cabrespine qui doit passer 60 m plus bas…

Ayant lu avidement les sorties de JM, je savais que la progression surtout dans la première partie ne serait pas une partie de plaisir ; ramping dans des conduits étroits, humides, sorties de puits acrobatiques – notamment un P6 avec amarrage plein pot dont la sortie doit se faire à l’horizontale dans un méandre débutant par une étroiture (je l’avais surnommé le Puits de l’Insomnie car il m’a empêché de dormir la nuit précédant la sortie… en fait c’est le Puits de l’Anniversaire). Mais on ne va pas se dégonfler !

Départ d’Arfons vers 8 h, on file d’abord sur Carcassonne chez un spéléo du club pour récupérer des cordes, sangles et amarrages (pas de local, le matos est stocké dans le hangar du copain). Café, gâteau, de quoi se mettre en forme. Retour vers la zone de Cabrespine via Trassanel et son gouffre également bien connu. 10 h on s’équipe, JM va remplir deux gros kits à ras bord, cordes et matos de désob’ (et c’est pas un petit perfo qu’ils ont…).

Descente de 10 mn au milieu des arbustes vers le lit à sec du ruisseau de Pertusac. Entrée confortable de 1x0,70 m de large. Désescalade au milieu de blocs schisteux, un R4 équipé, une diaclase triangulaire un peu étroite et nous voilà au bord du P12 de la Pachamama. Pas de grosses difficultés de progression mais les kits pèsent leur poids ! On se relaiera pour le portage avec JM mais il prendra les deux pour les puits…

Joli puits de 3 à 5 m de diamètre, profondeur 12 m ramenée à 10 m depuis la désob’ du boyau qui suivra… Nouvelle diaclase en pente de plusieurs mètres, un ressaut constitué de dizaines de sacs de sable, nous sommes à l’entrée du Boyau Macron (désobé en 2016 en même temps que…). Sa particularité est d’être d’une part rastèg (un peu plus grand que l’Avaloir, mais cylindrique) et d’autre part c’est un point bas où stagnent les eaux… Le premier qui passe (ce sera JM en l’occurrence) se mouille le ventre, se retourne dans la petite salle qui suit et tente de siphonner la flaque grâce au tuyau laissé en place. Mon rôle consistera à bien tenir l’extrémité amont du tuyau pour l’amorçage. JM aspire le plus fort qu’il peut mais rien ne vient jusqu’à ce qu’une boulette d’argile lui arrive au travers de la gorge ! Le niveau baisse et en une dizaine de minutes Macron est quasiment à sec.

Derrière la Grande salle ! en fait on peut à peine s’y retourner mais quand on a désobé une fissure comme Macron, l’élargissement a du paraître gigantesque. Nouveau boyau, le Malcommode ? Même configuration que Macron mais sans eau car en pente descendante, facile… on découvrira son étymologie au retour. Voilà le Puits de l’Anniversaire, celui qui avait perturbé mon sommeil de la nuit précédente. Une étroiture basse, court méandre avec MC et on débouche plein vide au sommet d’un P20, très facile à l’aller mais je n’ose imaginer le retour… En fait on ne descend que les six premiers mètres la suite est un nouveau boyau assez confortable (par rapport aux précédents) puis un P16 aux amarrages un peu bas, joli diamètre, c’est le Puits du Daily Star.

Tout en bas on enchaîne par un R4 rastèg en désescalade qui depuis a été shunté par l’élargissement d’une lucarne donnant dans les deux puits de 20 m qui se suivent. 5-6 m avant le fond du second puits, on part en vire pour accéder à une large lucarne donnant sur un boyau un peu remontant qui débouche dans une grande diaclase en pente. Descente contre paroi et on prend pied sur une plate forme assez spacieuse pour qu’on puisse y installer le pique-nique.

En fait ce sera notre terminus, la diaclase continue (les cordes sont en place) avec deux puits de 25-30 m qui amènent à -190 m dans une zone boueuse qui se rétrécit. Il reste encore 60 m à découvrir pour atteindre Cabrespine ! Nous sommes à -140 m, on sort le réchaud et les provisions. Au programme, une fois rassasiés, visiter une petite alcôve remplie d’aragonites située juste au-dessus et aller explorer une galerie suspendue débutant quelques mètres plus haut et découverte par un ami de JM le week-end précédent, ce sera une première pour JM. Cette galerie serait entièrement recouverte d’aragonites au point que la progression au sol est impossible (on marcherait sur des œufs) et le copain a du installer une MC provisoire pour explorer les premiers mètres et ça continue…

En premier l’alcôve, deux mètres au-dessus, pas si facile car l’entrée est un peu étroite pour le thorax de JN, JM réussit à passer et à coups de massette on arrivera à rendre le passage humain. Magnifiques bouquets d’aragonites, séquence photos, superbe.

Retour au bivouac, pour accéder à la galerie suspendue, il faut remonter de quelques mètres dans la diaclase d’arrivée, changer de corde et remonter vertical sur 5 m. On prend pied dans une première galerie qui pince à chaque extrémité, pour poursuivre il faut encore grimper sur corde sur 5-6 m. JM part en éclaireur pour découvrir l’équipement qui est parfois léger en cas de première. Il disparait au plafond, JN attend patiemment mais la fatigue commence à se faire sentir et une certaine inquiétude en songeant à la sortie du Puits de l’Anniversaire, si bien que quand JM lui crie « C’est bon » la motivation a disparue et il préfère attendre sagement au bas de la corde. Les aragonites resteront en place, on verra une autre fois…

Après description des lieux par JM, des photos rapportées et surtout après avoir vu la vidéo tournée une semaine plus tard, les regrets sont évidents mais il faut parfois savoir renoncer, la remontée de 140 m fut assez physique.

JM revient avec plein d’aragonites scintillantes dans les yeux et redescente à la zone de bivouac. Reconditionnement des kits, on laissera tout le matos d’équipement (cordes, sangles, amarrages) dans un kit sur place pour la suite des explos. On ne remontera qu’avec un seul kit contenant le matos de désob’ (bien lourd !) qui finalement n’aura pas servi ; merci JM, je le pousserai simplement de temps en temps…

Voilà le tant redouté Puits de l’Anniversaire et sa sortie technique. JM passe devant, le franchit très bien, en avant ! Stop au nœud plein pot, poignée sur la MC, départ à l’horizontal et poussée avec le Pantin, ça passe en frottant mais presque sans effort. Que de cinéma on peut se faire !

Par contre ça va galérer un peu pour la remontée du Malcommode. Boyau ascendant où les désobeurs ont laissé en place des planches pour faire rouler des gamates sur roulettes. Belle idée pour la désob mais quand on veut sortir, on a aucune prise au sol ni sur les parois et on patine dans le vide, beaucoup d’énergie laissée sur place. Me voilà extrait, il reste le Macron qui se passera très bien. Récupération au passage du tuyau qui a besoin d’un bon coup de jet pour le nettoyer de l’argile, ce sera moins lourd qu’un kit à remonter.

Le Pachamama sera avalé sans difficultés mais les derniers ressauts dans les roches schisteuses seront assez pénibles à gravir, il est temps de sortir. 17 h nous voilà au soleil, merci JM de m’avoir soutenu le moral et félicité pour cette sortie. Heureux d’avoir été le premier étranger au GPS à être descendu dans le Kondalé.

Au retour arrêt chez Jean-Claude à Trassanel, trufficulteur passionné, membre du GPS et actif spéléo de 70 balais passés. Une bonne mousse, de bonnes histoires à se raconter. Il est temps de rentrer à Arfons. Les topis sont les bienvenus dans le Kondalé en cas de camp spéléo dans le Minervois.Haut de page

JND

 

Compte-rendu version GPS : Le Kondalé comme si vous y étiez !

 

Dimanche 6 mai 2018

Spéléo, visite

Réseau Capdeville, Rivière de Cabrespine, Cabrespine (11)

 

Participants 

  • ITP : Jean-Noël D.

  • Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B.

 

TPST : 7h00

Photos

 

Une bonne nuit de sommeil, sans insomnie cette fois, le programme du lendemain ne présente aucune difficulté. Ce sera donc la Rivière de Cabrespine, qui développe 17 km et dont une grande partie est accessible par la descente au fond du Gouffre géant de Cabrespine, profond de 200 m, aménagé pour le tourisme.

Cette rivière souterraine ne nous est pas inconnue, première visite le 29 octobre 1995 avec deux autres topis (Francis M. et Bernard B.), puis le 8 novembre 2013 lors des Journées CoMed, accompagné cette fois des topis Albert D. et Anne-Marie A. Cerise sur le gâteau, JM doit m’emmener visiter le réseau Capdeville, galeries fossiles situées en plafond et riches en aragonites.

Lever plus tardif, moins de kilomètres à parcourir. JM qui connait bien le gérant Philippe, avait pris rdv pour 9 h 30 mais le rideau est baissé, personne sur le parking. On attendra 10 h pour le voir se lever. Un petit café au comptoir de l’accueil et on s’habille. Matos complet car quelques vires à franchir et de la remontée pour le réseau sup’.

Entrée touristiques puis la trappe qui permet d’accéder aux échelles descendant au fond du gouffre, plus de 200 m de dénivelé. Descente sur le cône d’éboulis et nous voilà dans la rivière. Magique de voir cette énorme volume éclairé que pour nous. Bien que visitée en 2013 la première partie est toujours superbe, énormes citrouilles de coulées oranges, gours suspendus, concrétions de toutes formes. Il faut à plusieurs reprises quitter la rivière qui disparait sous des blocs pour des shunts en hauteur. On dépasse ensuite le point atteint en 2013 pour faire une pose au Robinet – cascatelle sur une grande pendeloque – où on peut s’hydrater.

La suite est un peu chaotique, il faut monter, descendre, remonter puis redescendre dans des chaos. La rivière est retrouvée. JM me montre une plage où il y a quelques années il avait trouvé au sein d’un groupe un jeune qui venait de se faire une entorse et qui était dans l’impossibilité de continuer. Il avait fallu déclencher le SSF et la civière avait mis plus de sept heures pour sortir avec une grande tyrolienne pour le puits de 200 m.

On pose les kits un peu plus loin, c’est le départ de la remontée vers Capdeville. Mais avant on va poursuivre le crapahutage encore une petite demi-heure. Sur la droite, une chatière basse marque l’arrivée du Réseau Matte Arnaud, qui part du plateau 450 m plus haut. Traversée devenue classique, entrée Matte Arnaud et sortie Gouffre Cabrespine. Sortie de 10-11 h sans grandes difficultés, quelques puits d’une dizaine de mètres, de grands volumes sauf à la jonction avec Cabresprine où il y a une méchante étroiture… que toute monde passe sinon c’est remontée de 450 m !

Nous voilà arrivés à la salle des Dômes, grand volume où trône d’énormes dômes de calcite blanche. JN ne reconnait rien mais après avoir relu le CR de 1995 c’était le point atteints avec Francis et Bernard… Retour vers le pique-nique. Succession de montées et descentes glaiseuses avec marches et gouttières taillées. JM ouvre la marche mais lors d’une descente un peu pentue alors que JN s’apprête à poser son séant pour s’assurer, la pesanteur l’emporte et c’est une chute un peu lourde sur les fesses et le côté et le poignet.

JM qui a assisté en direct a craint de suite pour le poignet mais en fait c’est la zone lombaire qui a pris. Se relever est douloureux et la marche hésitante. Est-ce une apophyse lombaire qui aurait cédé ? L’anecdote de la cheville revient en tête de JN et il n’a nulle envie de tester la tyro de 200 m… Clopin-clopant j’arrive jusqu’à la zone de bivouac. Pas malin les deux toubibs, même pas un comprimé de paracétamol…

Casse-croûte, étirements, ce serait triste de ne pas voir Capdeville. On va serrer les dents. La montée vers les réseaux fossiles n’est pas facile, coulées glissantes passant sous des auvents puis escalade de blocs… Nous y voilà. Premier métro rempli d’aragonites, draperies, disques, fistuleuses… merveilleux. Ensuite pour atteindre la seconde galerie il faut passer par une crête exposée, heureusement sécurisée par une main courante et nous voilà encore dans un monde de cristal ; lacs de calcite, volcans et la merveille… La Cigogne ! Cascade d’aragonites qui évoquent à s’y méprendre une cigogne à la Swarovski.

Il faut maintenant redescendre, ce sera moins éprouvant pour le dos et surtout rentrer, il y a en a pour au moins deux heures. La douleur semble s’atténuer il n’y a que les descentes de chaos qui la réveille. Pose au Robinet puis voilà les échelles et on ressort par la trappe entre deux palanquées de touristes. Tiens des tonneaux de vin, c’est la grande mode dans les cavités touristiques ; après Cast.1, il y eut Saint Marcel, Orgnac, Cabrespine et sûrement bien d’autres.

Petit coup d’œil au Son et Lumière, sortie au soleil, il est 17 h et retour au comptoir d’accueil pour une bonneHaut de page mousse. La lombalgie va mieux, demain direction Montpellier pour une sortie vélo de 90 bornes autour du Pic Saint Loup. Plus de peur que de mal.

JND

 


Dimanche 6 mai 2018

Spéléo, équipement falaise, aménagement paysager et hydrogéologie

Les Monoxyles and C°, Lano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Aurélien D., Dominique D., Agnès F., Henri-Pierre F., Alain G., Marie G., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Franck Z.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Visiteur : Didier L.


TPST : 0h30

Photos

Vidéo

 

Monoxyles 2018, épisode 2

 

Suite à la journée du 29 avril qui consistait à faire un inventaire de l’état des lieux et de l’aménagement à faire pour préparer la campagne de fouilles 2018, une deuxième journée a été programmée pour ce dimanche.

Le RDV est prévu à 8 h 00 au local pour prendre le matériel préparé le jeudi précédent (ce qui est une bonne chose car tout est prêt et on gagne beaucoup de temps). Comme d’hab on répartit le matos dans les différents 4X4 et on quitte le local vers 8 h 30.

Direction le kré d’As à Ponte Leccia pour y retrouver JYC et Aurélien et prendre un petit kwa. La météo est très capricieuse et très humide. En effet de belles averses nous attendent au regroupement de la piste. Quelques moments de répits vont entrecouper les ondées.

Concernant la piste, les intempéries ont dégradé les bords du petit pont et un aménagement est prévu. Ce sera le binôme JCD et Dumè qui va s’y atteler : en effet, ils vont placer une rubalise et nettoyer l’angle d’attaque de façon à pouvoir s’engager sur l’ouvrage le plus rectiligne possible. Plus haut, au dernier passage bétonné ils vont faire parler les crayons et élargir le passage d’environ 40 cm de façon à éviter de rouler sur la partie aval du gué qui se trouve dans le vide (également à cause du ravinement provoqué par les intempéries). Ils seront rejoints par Alga qui lui fait partie de l’équipe « démaquisage » composée par Franck, Marie-Pierre et Alain. La mission de cette équipe est de nettoyer les bords de la piste depuis le parking terminal jusqu’au corral à vaches.

Le trinôme Marie, Aurélien et Anto va équiper la voie normale et commencer la pose des amarrages pour les mains courantes de la passerelle et cavité. La rambarde qui commençait à branler sérieusement est retendue à l'aide d'un tendeur à lanterne. Ils vont également laisser sur place dans un kit la corde jaune d’assurance qui sera mise en place lors de la dernière journée d’équipement.

Le trio HP, JCL et JYC va remettre en place la première partie de la via ferrata, démontée l’an dernier pour éviter toute visite intempestive des fouilles. En redescendant, JY et JCL vont jeter un œil à la résurgence de Grotta qui présente un gros débit.

Auparavant, avant d’attaquer leur mission les 3 équipes vont nettoyer et égaliser une plate-forme en bout de piste qui va recevoir le « barnum » qui servira de lieu de stockage et d’abri pour les archéos.

Sur le coup de 14 h 45 tout le monde se retrouve à l’abri sous le barnum (eh oui la pluie s’est encore incrustée). Marie-Pierre et Franck se sont encore dévoués pour que tout le monde mange chaud et croustillant. Les agapes vont bon train et vers 16 h 00 tous les participants décident d’une promenade digestive (voire de dégrisage ;-), et vont jeter un coup d’œil à la cascade/perte en amont de la grotte de Carpinetto. En revenant, une petite visite de la grotte dite « Marie » permet de vérifier que là aussi la résurgence est active. Et en passant devant Carpinetto Marie et Aurélien, les seuls équipés d’un éclairage, vont vérifier le débit de la rivière principale quiHaut de page présente également un bon débit. Pendant ce temps, Dumè et HP ont continué le terrassement de la plate-forme.

Il est environ 17 h 30 quand tout le monde est de retour aux véhicules. Puis retour sur Ponte Leccia pour y apprécier une bonne mousse. Et pour l'épilogue de fin de journée retour au local pour y décharger le matériel. Noël est également là et il a commencé l’inventaire de la documentation des archives du CDS.

Dumè and C°

 

 

Lundi 7 au mercredi 9 mai 2018

Rangement archives

Local, BastiaLocal

 

Participants

 

  • ITP : Antoine B. (8 et 9), Noël R. (7, 8 et 9)

Il y a bien longtemps que nous avions envisagé cette opération de tri et de rangement des archives de feu le C D S 2 B.

3 jours consécutifs ont été nécessaires pour vider un vieux meuble rempli de documents, trier des cartons, des pochettes, des dossiers et des classeurs déformés et abimés par l’humidité qui régnait dans notre ancien local de la place d’armes. Un tri et un classement a été réalisé, un nouvel étiquetage est apposé sur les cartons d’archives, rangés en haut sur les étagères du bureau.

Nono

 

 

Samedi 12 mai 2018

Spéléo, initiation et perfectionnement

Falaise A Tozza, Patrimonio

Haut de page

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Jean-Noël D., Agnès F., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Marie-Pierre R., Franck Z.

  • Initiée : Odette Z.

  • La toutounette : Nala

  • De passage : Isabelle L.


Photos

« Pendant longtemps les gens habitant près d'une montagne se sont abstenus de la gravir, persuadés qu'elle était le siège de monstres ou de fantômes. Maintenant ils savent que c'est pire, il y a des touristes » Denis Langlois

Journée ensoleillée prévue ce Samedi, au milieu d’un mois de Mai désastreux ou Bastia est la ville la moins ensoleillée de France !

Le programme est ambitieux. Initiation et perfectionnement : équiper la voie nouvelle, la voie d’initiation, la voie des oliviers, la voie du dièdre et la rocade. Faire un exercice de dégagement d’équipier. 5 cordes, 65 moustifs et plaquettes.

Départ du club après les traditionnels café et viennoiseries. Franck tombe en panne dans la montée de la route royale juste après l’hôpital perturbant quelque peu la circulation. Anto qui a une barre de traction le tire jusqu’à la Closerie des Chênes où l’on laisse la voiture garée sur le côté.

On arrive donc avec quelque retard au pied de la Tozza ou nous attend Marie-Pierre.

Montée éprouvante avec le matériel jusqu’à la tour. Organisation :

Marie-Pierre s’attaque à l’équipement de la voie nouvelle, secondée par Wanda.

Jean-Claude chapeaute à la fois Franck et HP qui équipent respectivement la voie d’initiation et la voie des Oliviers.

Odette est initiée à la tour par Anto puis s’attaque à la voie équipée par son mari.

Le soleil chauffe dur sur la paroi. Il fait soif.

Vers 13 Heures, Jean-Claude met en route le barbecue car Marie-Pierre n’a pas fini d’équiper sa voie.

Agnès nous a rejoint puis Véro et Jean-Noël puis Isabelle. Olives, charcuteries, saucisses, merguez, pâtés, migliacci, escalopes pimentées, fromages, gâteaux, panettes, le tout arrosés de 2 bouteilles de Sartenais et Sud-Ouest. On aura été modéré pour une fois côté alcool.

En prévision du stage ASV d’Octobre 2018, HP fait une démonstration de Position Latérale de Sécurité sur les rochers chauffés par le soleil. D’ignobles rumeurs propagées sur les réseaux sociaux voulant faire accroire à un état d’ébriété doivent être démenties avec la plus grande fermeté.

C’est reparti. Jean-Claude équipe avec Franck la voie du dièdre puis vient initier HP à l’équipement, très technique, d’une main courante en plein vide, la « Rocade ». Des grimpeurs sont arrivés et croisent la rocade dans leur ascension d’une voie cotée 6a et bloquent les équipants. HP a des crampes à la main gauche et doit descendre, Jean-Claude finit d’équiper la rocade.

C’est la folie sur la falaise, des spéléos montent et descendent de partout, se croisent. Des dizaines de motos de touristes passent en contre bas dans un bruit d’enfer. La saison a débuté.

Franck s’attaque à la rocade puis Wanda ; dur dur malgré l’aide d’Anto.Haut de page

Déjà 18 heures, plus le temps pour le dégagement d’équipier. On doit lever le camp, d’autant qu’il faut encore remorquer la voiture de Franck à Biguglia. Finalement celle-ci démarrera seule en descente, mais il retombera en panne au rond-point d’Ortale. Anto l’a heureusement suivi et devra de nouveau le remorquer.

Les autres partent au local ranger le matériel. Tout y est.

On aura passé encore une belle journée pleine de soleil, d’imprévus et de convivialité.

PHP

______________________________

 

LE TAMPONNOIR selon F.Z.

Avant d'équiper la voie d'initiation, JCL me propose une activité ludique afin de déplacer l'ancrage de la main courante de la voie. En effet la main courante traverse le passage.

JCL me présente les chevilles autoforeuses (« ancrages de base pour la pratique de la spéléologie, de par leur FACILITE de MISE EN PLACE et leur polyvalence » extrait du manuel technique de spéléologie pages 74) ainsi que deux outils à la pointe de la technologie moderne : le tamponnoir et le marteau.Main_FZ

JCL m'explique le fonctionnement, le sondage des roches et commence la pose sur quelques millimètres.

Ayant bien compris la théorie, je me mets à ce travail fastidieux, Au bout d'une demi-heure, je transpire à grosses gouttes et n'avance pas dans la pose du « spit » : 1 cm à peine et deux « ampoules » à la main....

J'appelle JCL, Ce dernier se moque de ma prestation et retente à son tour. Il arrêtera au bout de deux essais, le tamponnoir se bloque à chaque coup de marteau, et il est impossible de le faire tourner.

Je ne vous cache pas ma joie qu'il n'y arrive pas non plus......

Le tamponnoir serait-il un engin de torture ????

L'enseignement par l'expérience est une bonne méthode d'apprentissage mais à mon avis rien ne vaut un bon perforateur... Promis je retenterai.

Franck Z.

______________________________

 

Journée d'une initiée par Odé :

Un GRAND merci à Anto et Wanda pour cette première. Dans un premier temps Anto m'a expliqué le fonctionnement de tout le matériel utilisé pour l'équipement des cavités, du matériel utilisé par le spéléologue, les différends nœuds de corde, les progressions descente/montée. Puis après une heure et demie d'exercice sur la tour, je suis passée à la pratique sur la voie d'initiation (la voie nouvelle n'est pas finie d'être équipée). La hauteur est très impressionnante, j'ai le « trouillomètre » à -15...... Anto, avec sa patience, son expérience m'a accompagné et aidé à vaincre ma peur du vide et la peur de ne pas réussir à me freiner lors de la descente.

Après la pause-déjeuner, je me suis lancé sur la descente de la voie nouvelle, supervisée par Wanda, avec plus d'assurance et de sérénité. J'ai réussi à effectuer la descente puis la remontée en appliquant les instructions d'Anto.

Une merveilleuse expérience que je ne pensais pas pouvoir réaliser. Mille mercisHaut de page.

Et à très vite pour de nouvelles aventures.

P.S : Les courbatures et bleus sont aux rendez-vous le lendemain et le surlendemain d'ailleurs....

Odette Z.

 

 

Samedi 19 mai 2018

« Spéléo-VTT », visite

Faille d'Alzetu, Ville di Pietrabugno

 

Participants

 

  • ITP : Jean-Claude D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Alexia S.

TPST : 5 mn 26 s

Photos

 

Pas de velléité spéléo ou canyon pour ce weekend de Pentecôte, mais une petite envie tout de même de se dérouiller les guiboles pour un quarteron mené par la générale du club, ce sera donc une petite balade en vélo. Rendez-vous à 9h00 en haut du Fango et c'est parti par la route de Ville en passant devant le tribunal administratif. Le temps est idéal, soleil et température clémente.

Pas de spéléo ? Mais bien sûr que si ! Une petite visite est effectuée à la faille d'Alzetu, que seuls HP et JCL connaissent. JCL avait connu une entrée bien visible depuis la route, elle est maintenant entièrement cachée par la végétation. Visite rapide, c'est une faille de quelques mètres s'ouvrant en terrain schisteux en bordure de route. Au fond, une faille perpendiculaire et impénétrable continue. Les parois sont humides, pas de chauve-souris aperçue.

La balade continue avec une petite pause pour admirer la vue depuis le Monte Pinzutu, puis une autre chez Marjo à San Martino di Lota.
Le groupe se sépare une première fois, demi-tour pour JCL qui ne veut pas rater le début d'un repas familial. Le reste de l'équipe continue jusqu'au cimetière de Figarella, puis reprend la route en sens inverse.Haut de page

Nouvelle séparation au retour à San Martino di Lota où Alexia prend un vrai chemin VTT descendant vers Pietranera, HP et JCD préfèrent rentrer par la route.

Pendant ce temps, au local, Anto et Nono terminent le montage des nouvelles lampes sur les nouveaux casques du club, fiat lux !

JCL

 

 

Samedi 19 au lundi 21 mai 2018

Rassemblement National FFS 2018

Autrans-Méaudre-en-Vercors (38)

 

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Albert D., Jean-Noël D., Alain G.


Photos

 

Bonjour topis et topies

Vous m’avez confié la présidence de la Ligue Insulaire Spéléologique Corse. À ce titre, je me devais de participer à la réunion des présidents de région à l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération Française de Spéléologie qui se tenait cette année à Méaudre dans le massif du Vercors.

Covoiturage piloté par Jean-Noël, j’en profite, ainsi qu’Albert en qualité de Grand Électeur et membre de la commission scientifique, il est accompagné de son amie Michèle. Départ le jeudi soir avec Corsica Linea pour être sur place le vendredi dans l’après-midi.

Un peu de temps libre qui va nous permettre de visiter la très intéressante grotte de Choranche en attendant que l’enregistrement à l’AG soit ouvert vers 18 h. Un casse-croûte à disposition vers 20 h permettra de satisfaire une petite faim légitime, et de commencer à saluer et faire connaissance avec les participants.

J’ai profité de tout mon temps présent sur place, pour me présenter aux personnes qui comptent dans la direction et la gestion fédérale, souvent aidé en cela, par Jean-Noël. Plusieurs discussions avec Bernard Tourte pour mieux détailler et faire avancer le projet de tyrolienne pour la Fête du Sport. Rencontres avec le responsable communication de Petzl, et d’Aventure Verticale, qui étaient présents.

Le samedi après-midi, participation à la réunion des présidents de région, seuls quatre présidents étaient présents, les autres participants étaient des présidents de CDS, GE, et autres. Il en ressort que le CA souhaite qu’au moins trois présidents de régions puissent être présents à chaque CA, et qu’un groupe de travail soit constitué et fasse remonter les attentes des clubs. Seuls trois points sur les neuf inscrits ont pu être vraiment débattus, la faute à trop d’interventions inappropriées.

Le dimanche l’AG, matin et après-midi, l’ensemble des questions et motions inscrites à l’ordre du jour ont été débattues et votées. Une AG « soft », diront les habitués ! !

Expérience très enrichissante, à renouveler et à approfondir.

Alain G.

Haut de page______________________________

 

Grosse représentation corse cette année à l’assemblée générale de la FFS qui se tenait donc sur le plateau du Vercors, au sud-ouest de Grenoble, là où a été implantée la première structure artificielle de spéléologie, la Spéléo Tour. Cette SAS, que vous connaissez peut-être déjà si vous êtes lecteur de Spelunca — sinon vous vous ferez une idée avec les photos rapportées —, n’est pas des plus esthétique, avec un côté un peu Beaubourg… mais semble bien adaptée à l’entrainement des techniques alpines de spéléo, pour des régions manquant de falaise ou de site artificiel potentiel. Elle a été construite en 2017, sous la direction de José Mulot, CTN de la FFS, qui nous a quitté en ce début d’année.

Ce n’était pas une année à Congrès, simplement des réunions de commissions et une assemblée générale, donc peu d’exposants, peu d’animations, pas de cavités équipées, un public essentiellement composé de grands électeurs et de membres des commissions, on s’est retrouvé au plus fort à environ 150 personnes.

Comme l’a décrit Alain, covoiturage à quatre, à l’aise car pas de matos spéléo à emporter (sauf JN qui avait pris le matos de base au cas où on aurait eu un créneau pour la SAS). Départ le jeudi soir et on quittera Marseille à 7 h 30. Une fois quitté l’autoroute à Valence on file vers le Vercors. Nous voilà à Pont en Royans ; pour la communauté spéléo et canyon ce nom évoque de suite la société Expé où nous avons tous acheté du matos par correspondance ou en magasin mais là nous sommes à la Mecque ! Un grand hangar en bord de route et un panneau magasin. On sera un peu déçu, ce n’est pas plus grand que La Randonnée à Bastia… Peu de matos exposé mais un commercial sympa. La surface de vente doit être étendue prochainement. Pas d’achat.

La route aborde ensuite les gorges de la Bourne à l’entrée desquelles se trouvent la grotte touristique de Chorange et la grotte de Gournier et sur la droite le cirque de Bournillon, avec sa cascade du Marquis de près de 400 m et un porche de 100 m de haut, impressionnant ! La route devient sinueuse et étroite, on se croirait dans l’Inzecca. Quinze kilomètres plus loin on débouche sur le plateau du Vercors, étendue quasiment plane et très verte avec un habitat très disséminé, nous voilà à Méaudre (Autrans se trouve quelques kilomètres plus loin et les deux communes sont fusionnées), il est 11 h 30.

Après quelques tâtonnements on réussira à trouver notre hébergement situé à 1 km du « centre ville ». Mais tout est fermé, il faudra revenir vers 18 h. Entre temps on reçoit un appel de Jean-Pierre Buch, le président de la CoMed, qui arrive également sur les lieux. Une fois regroupés il nous reste plus qu’à trouver un resto, ce sera le Sabot de Vénus, connu de Jean-Pierre car la réunion CoMed s’y était tenue en 2003.

Une fois rassasiés, on décide de filer voir Choranche (n’oubliez pas vos cartes FFS de l’année, on a une réduc). On arrivera pile pour la visite de 16 h 30. Franchement cela vaut le coup, extraordinaire plafond de fistuleuses, lac, rivière, lac suspendu avec un éclairage approprié (on pourrait se passer du son et lumière maintenant traditionnel dans toutes grottes touristiques) et le clou, un élevage de protées1 (troglobie2 de la famille de la salamandre et du triton) issus de Slovaquie. Une heure trente féérique.

À la sortie, JP nous emmène voir l’entrée de Gournier, cavité très connue – visitée par des topis le 28 juin 2015 -, débutant par un lac nécessitant un canot et se poursuivant par la remontée d’une rivière et de galeries fossiles. On se contentera de rester au bord du lac… L’environnement est superbe, la rivière sort au pied des falaises du plateau de Presles, 400 m de calcaire nous contemplent.

Retour à Méaudre, il ne faut pas arriver trop en retard pour l’apéro et le casse-croûte. Inscriptions, installation dans un dortoir de huit personnes pour nous quatre, on sera à l’aise ; tout est refait à neuf, WC, sdb, douche ; nickel. Tournées de bières offertes par la FFS puis buffet froid. Diverses papotages suivront et on ne tardera pas à rejoindre les lits, la journée a été chargée.

Le samedi matin sera consacré pour JN au CA, plutôt houleux autour des difficultés budgétaires et des restrictions pour certaines commissions, notamment la CREI. On se retrouvera pour le déjeuner. L’après-midi, réunion en commissions ; Alain part en réunion des présidents de région, Albert en commission scientifique et JN aux réunions CoMed et SSF, Michèle assistera aux tests de matériel féminin sur la SAS mais n’osera pas se lancer. Regroupement en fin de journée autour de la SAS pour l’inauguration officielle avec les élus puis apéro (encore…). Suivi d’un copieux repas à base de jambons rôtis à la braise puis soirée rock ‘n’ roll diversement apprécié par certains anciens qui iront rapidement rejoindre les chambrées, mais on verra la plupart des piliers de la FFS (fort avancés en âge) se déhancher. On s’endormira bercés par les riffs de guitare et les lignes de basse.

Dimanche, grand jour de l’AG qui se tiendra dans la salle des fêtes du village. On comptera une centaine de GE. Toujours des difficultés administratives à régler, statuts et RI de CDS et CSR non à jour… Comme l’a précisé plus haut Alain, l’AG sera plus « soft » que prévue. On s’attendait à des tensions autour de deux sujets, le budget prévisionnel comportait une baisse des dotations de la CREI (relations internationales) et du FAAL (actions locales) ainsi qu’une dénonciation du reversement de 30 % des cotisations pour les régions MidiPy et Grand Est. Mais la journée du samedi a permis de trouver des compromis (en fait un statu quo). Bilan, le budget prévisionnel est équilibré mais avec des reprises sur fonds propres compte tenu de la baisse attendue de la subvention du ministère des Sports et de la stagnation du nombre d’adhérents. Combien de temps tiendra-t-on ?

Quelles conséquences pour la Corse, la région V ? Aucune ! Le prix de la licence n’a pas bougé, le certificat médical est toujours obligatoire tous les ans pour la spéléo, le canyon et la plongée souterraine (petit espoir de changement pour 2019). Si (mais voté antérieurement par le CA) ! l’assurance augmentera de 8 € au 1er janvier, avec des frais de rapatriement passant à 30 000 €.

Il est près de 19 h quand on se retrouvera tous pour l’apéro, sous la pluie qui s’est invitée en fin de journée comme la veille.

Lundi, l’ambiance est calme, beaucoup de GE ont regagné leurs régions. JN retournera au CA pendant qu’Alain « touristera » et qu’Albert et Michel chercheront quelques spécialités fromagères locales. Midi, dernier repas, ultimes embrassades et on reprendra la route vers 14 h. On sera bien à l’heure pour le bateau.

JND

 

[1] Le Protée anguillard (Proteus anguinus), dit aussi Olm, Salamandre blanche ou Salamandre des grottes, unique représentant du genre Proteus, est une espèce d’urodèles de la famille des Proteidae. Le Protée est la seule espèce du genre Proteus, la seule espèce européenne de la famille des Proteidae et le seul chordé troglobie européen. On le surnomme parfois « poisson humain » à cause de sa peau qui ressemble à celle de l’Homme.

Évoqué dès 1689 par Valvasor, il appartient au même ordre que les tritons et les salamandres. Il s’agit d’un animal cavernicole que l’on trouve principalement dans les grottes karstiques des Alpes dinariques. C’est le plus grand prédateur des fonds souterrains.

Cet animal est intéressant pour son adaptation au milieu souterrain où la lumière est absente. Les yeux du Protée ont une structure vestigiale, c’est-à-dire qu’ils ont perdu leur fonction initiale, bien qu’ils soient parfaitement fonctionnels à la sortie de l’œuf. L’animal, complètement aveugle, se débrouille donc grâce à ses autres sens très développés, odorat et toucher. Sa peau, en raison de l’obscurité, n’est pas normalement pigmentée, bien qu’il soit capable de « bronzer » à la lumière. Contrairement à d’autres amphibiens, il est exclusivement aquatique. Il possède en outre des caractéristiques néoténiques : une fois adulte, il conserve certaines caractéristiques larvaires comme ses branchies externes.Haut de page

[2] Le qualitifcatif troglobie désigne en biospéologie un type d’animal cavernicole inféodé au milieu souterrain, c’est-à-dire ne pouvant pas survivre ailleurs que dans le milieu souterrain. Il peut s’agir d’organismes aquatiques ou vivant hors de l’eau, ou supportant des immersions temporaires.

Les troglobies sont parfaitement adaptés au monde souterrain et présentent souvent des caractéristiques anatomiques, morphologiques, physiologiques ou comportementales particulières : la majorité de ces espèces ont notamment perdu leur couleur, ont un sens de la vue peu développé, ou sont adaptées au manque de nourriture, etc.

 

 

Dimanche 27 mai 2018

Spéléo, équipement falaise

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L., Pierre L., Noël R., Alexia S.

  • La toutounette : Nala


Photos

 

Monoxyles 2018, épisode 3

 

Dernière journée de préparation pour les Monoxyles. Café, préparation tranquille et c'est parti pour le bout du monde !

Alexia et Nono sont déjà sur place, ils ont passé la nuit dans leur van et nous attendent avec café et viennoiseries prêts à être engloutis.

Tout le monde s'entasse dans les deux 4x4 et passe la 1ère épreuve de la passerelle. En effet, les berges ont été minées par la rivière et le passage est 16 (13 et 3, très étroit ...).

Un nouvel arrêt après le corral, un bloc rocheux s'est détaché de la montagne et barre le passage. Celui-ci est ripé sur le bord de la piste, certains l'auraient bien vu balancé dans le ravin !

3 équipes se forment :

- Nono et JCD s'occupent du balisage et de l'amélioration du chemin. Pose de 2 barreaux au niveau du ressaut avant la rivière

- HP et Anto se chargent de l'équipement des P15 et P25

- Alexia et Marie posent les mains courantes corde

- Pierre et JCL optent pour la pose du pare-abeillesHaut de page

- La petite tyrolienne est posée par tout le monde

Quelques frayeurs de la part de Nala qui joue les funambules sur une arête rocheuse !

Pique-nique tardif et retour à Bastia.

JCL

 

 

Mercredi 30 mai 2018

Spéléo, soutien archéos

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Alain G., Jean-Claude L.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.


Photos

 

Monoxyles 2018, épisode 4 - Début de la campagne

 

C'est reparti pour un tour. Pierre et JCD ont hébergé les archéos arrivés en avion la veille, Alain se charge de leur transport sur site. JCD se contentera du Def de JCL.

Premières retrouvailles devant le U de Ponte Leccia, où une partie des courses est effectuée, puis directement dans leur sympathique gite rural.

On ne tarde pas, Patrice attendra Franck, les autres se retrouvent en bout de piste. Installation du barnum, suivi par un petit briefing technique.

Le pied de falaise est rapidement atteint, une partie du matériel de fouille est laissé là. On voit déjà de là que le pare-abeilles a souffert. Direction la via ferrata et effectivement le vent a endommagé le pare-abeilles. Un tasseau est cassé et 2 coins de bâche sont arrachés. L'essaim est partiellement caché mais ça passe quand même, les abeilles sont calmes, le matin.

Installation de la corde de rappel pour la tyro, transfert de quelques matos de fouilles. Patrice présente le chantier à Séréna dont c'est la première expérience dans de telles circonstances !

Une autre première expérience pour la future archéologue corse (c'est une taravaise en formation à Bordeaux), la descente en rappel ! Épreuve réussie haut la main.

Tout le monde se retrouve en bas pour le pique-nique, sous la bâche de l'aire de tamisage.

Les travaux de fouille débutent l'après-midi et quelques dizaines de seaux sont descendus et tamisés en bas. Pas de découverte.

Philippe et JCL montent sur le plateau pour examiner les possibilités d'un éventuel accès vers l'amont de la cavité. Pas évident à première vue, mais à étudier.Haut de page

JCL réinstalle un accès par le haut afin de rafistoler le pare-abeilles, ça lui vaut une petite frayeur avec une glissade vers le talweg après que le 1er amarrage ait failli ...

Alain et JCD ramènent Franck vers la RN afin de remplir des obligations élyséennes, avant de rentrer sur Bastia.

Idem pour JCL en fin d'après-midi, après une Pietra au gite.

JCL

 

 

Jeudi 31 mai 2018

Spéléo, soutien archéos

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Alain G., Noël R.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Anne-Gaëlle C., Philippe G., Bénédicte Q.

  • Initiées : Sandra C., Samantha R.

  • Invitée : Laurence T.


Photo

 

Monoxyles 2018, épisode 5

 

Départ prévu pour les bastiais à 7h30. Une petite halte en cours de route pour effectuer quelques emplettes à Ponte Leccia et c’est reparti pour la vallée de Lano.

Sur place les archéos sont déjà en place, Noël va remplacer Patrice au poste de tamisage des sédiments. Ce dernier va pouvoir rejoindre le reste de l’équipe dans la cavité en empruntant la via ferrata. Il encadrera Samantha qui a suivi auparavant toutes les consignes de sécurité et de progression. Elle passera un long moment sur la plate forme, posant de nombreuses questions. Laurence elle aussi, les a rejoint sur la plate forme. En bas, Alain décroche les seaux arrivés en bout de tyrolienne et les passe à Sandra et Noël qui vont en tamiser une vingtaine. Aucune trace de vestige …

13h approche, il est temps de casser la croûte. Tous se rejoignent sous la bâche.

L’après midi sera consacrée aux croquis de la zone de fouilles et aux photos. Sandra, encadrée par Noël (avec sa patte folle), va rejoindre la plate forme en passant par la via ferrata. Les abeilles ont été discrètes aujourd’hui, le temps est maussade, elles ne sont pas inspirées. Vers 16 h, Laurence et Alain nous quittent pour rejoindre Bastia. La journée se termine et à 18h15 nous quittons le parking en bout de piste, le retour sur Bastia se fera aux alentours de 20h30.Haut de page

La fin de l’aventure « les monoxyles de Lano » semble proche, après discutions entre les archéos il semblerait que le reste des sédiments en place soit stérile. Visiblement, la géomorphologie de la grotte qui va en se rétrécissant ne leur semble pas envisager une suite favorable à la poursuite des fouilles.

La campagne de recherche et d’études de Lano pourrait se terminer plus tôt que prévu.

Nono

 

 

Vendredi 1er juin 2018

Spéléo, soutien archéos

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Véronique M.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Philippe G., Franck, Céline et Antoine L., Bénédicte Q.


Photos

 

Monoxyles 2018, épisode 6

 

Rebelote pour JCD et première participation pour JN et Véronique. Dur, dur ! les conditions de travail des archéos, ils prennent le boulot à 9 h mais étant logés à Lano, un réveil à 8 h suffit largement… Pour les bastiais ce fut à 6 h qu’il a fallu sortir du lit ! Départ à 7 h 15, récupérer JCD à Vulco, café-viennoiserie à Ponte Leccia, on sera au parking à 9 h 15, le Duster est sur place et on entend les voix provenant de la balustrade.

On retrouve Bénédicte occupée à tamiser en bas de falaise, le reste de l’équipe — Philippe, Patrice et Serena — est dans la fouille, Franck doit rentrer en fin d’après-midi de ces obligations élyséennes. JCD décide de flemmarder au soleil tandis que JN et Véronique s’équipent pour la remontée, on participera en même temps à la réception de plusieurs seaux de sédiments. Le pare abeilles est bien en place, quasiment pas de ces charmants insectes à l’horizon. Le soleil est de la partie, on risque de cuire cet après-midi.

Retrouvailles avec Philippe, rencontre de Serena, pour qui JN avait monté un casque spécial petite tête (mais la petite tête c’est lui qui l’avait, le casque était pour Serena – il redescendra dans le seau par la tyro), Patrice est au fond de la cavité en train de gratter, Serena le remplacera. Visite de la cavité qui a bien changé, notre dernière visite date de 2016… c’est une belle grotte où on peut tenir à 3-4 et assis ! Les sédiments sont toujours stériles, on atteint le substrat géologique. Il reste cependant à gratter les diverticules du fond mais aucun espoir de suite, le conduit pince inexorablement et la progression est bloquée par une coulée de calcite bien antérieure à l’occupation archéo. La possibilité d’une jonction avec le haut de l’escarpement ou le thalweg semble abandonnée.

Patrice redescend direct, bien conseillé par Philippe mais il laissera son torse au passage du buisson… Puis midi l’appel de l’apéro, JN suivi de Véronique rejoignent les tamiseurs. JCD a allumé le feu pour déguster les délicieux migliacci de Ponte Leccia. Serena et Philippe nous rejoignent et les agapes, toujours bien fournies, peuvent débuter.

Point de soleil ardent, les nuages sont arrivés, une petite fraîcheur nous enveloppe. 14 h 30 certain(e)s vont se lancer dans une sieste réparatrice ; Bénédicte, Patrice et Philippe sont repartis au turbin ; Véronique et Serena papoteront en attendant les premiers seaux. JCD suivi de JN remontent se joindre à l’équipe de fouilles et vers 16 h on voit arriver Franck et Antoine.

Franck supervisé par Véronique pour son équipement nous rejoindra par la via ferrata, accompagné par Philippe venu à sa rencontre. Inspection de la zone de fouilles et bilan rapide, il reste environ 3-4 jours de grattage.Haut de page Controverse entre Philippe et Patrice sur une éventuelle obturation de la cavité par les premiers occupants, pas de traces certes mais peut-être ont-elles disparues ?

17 h 15 il est temps de rentrer pour les bastiais. Sortie du parking on échange avec Céline qui est montée à pieds accompagnée de Max, le golden. On sera à Bastia, dans les embouteillages vers 19 h.

JND

 

 

Samedi 2 juin 2018

Spéléo, soutien archéos

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Marie G., Jean-Claude L., Pierre L., Pierre-Jean M., Marie-Pierre R., Jean-Philippe S.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Anne-Gaëlle C., Philippe G., Franck et Céline L., Bénédicte Q.

  • Initiés : Fanny L., Antoine L.


Photos

Vidéo

 

Monoxyles 2018, épisode 7

 

La routine s'est installée sur le site préhistorique, grattage, remplissage des seaux, tamisage, mais pas de découvrage, aucun vestige. Philippe étudie les alentours de la cavité pour mieux comprendre la géomorphologie du secteur.

D'autres occupations côté topi, initiation pour Antoine et Fanny. D'abord à la via ferrata, puis à la descente en rappel. Pendant ce temps, PJ peaufine les derniers interviews pour son documentaire.

Pas assez de places sous la bâche pour le pique-nique, une 2ème couronne s'installe en hauteur.

Rebelote l'après-midi pour les archéos. Une partie des topi, Marie, Fanny et JCL randonnent sur les hauteurs et retrouvent la résurgence et la perte de Linella. Peu de débit aujourd'hui, estimé à environ 0,3 l/s. Le 29 mars 2015 l'eau sourdait de plusieurs endroits et le débit était d'environ 1l/s.

Le trio redescend vers la falaise, Fanny testera la descente plein vide depuis le rappel guidé et aura droit aux explications archéos de Patrice au bout de la galerie.

JCL en profite pour prolonger la main courante et jeter un œil (les 2 en fait :-) dans la galerie bis. Pas de chauve-souris et par acquis de conscience, il creuse une petite tranchée dans les sédiments pour être sûr qu'il ne se cache rien dessous. La couche fait tout juste 10 cm et la roche mère est vite atteinte.

Nouvelle visite à la cavité pour Antoine par la via ferrata et nouvelle descente sur corde à la « GIGN ». Anne-Gaëlle fera un aller-retour prudent par la via ferrata.Haut de page

Une petite visite touristique de Jean-Phi dans l'après-midi, accompagné par 2 jolies membres du Manguier.

Fin d'une belle journée ensoleillée et retour direct sur Bastia pour une partie des topi, avec un détour désaltérant par le gite archéo pour MP, Fanny, Pierre et JCL.

JCL

 

 

Dimanche 3 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéos

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Aurélien D., Henri-Pierre F.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.

  • Monuments historiques : Éléonore B. + un ami

  • La toutounette : Nala

 

Monoxyles 2018, épisode 8

 

« La meilleure chose à faire est d’épouser un archéologue. Plus vous vieillirez et plus il vous aimera. » Juliette Benzoni

« Toute chose a une fin sauf le saucisson qui en a deux » Proverbe danois

Enfin une journée belle est chaude ! HP et Wanda s’arrête au Carré d’As vers 9h15 pour prendre Jean-Yves, café et pains au chocolat. Le trio arrive au pied de la falaise vers 10 H. Patrice tamise tristement des sédiments qui restent désespérément stériles. Il nous annonce qu’ils ne trouveront très probablement plus rien. Jean-Yves monte à la cavité pour dire bonjour à Bénédicte et Philippe. Une des missions du jour est d’enlever les points de Philippe qui s’est perforé la main avec une perceuse. C’est Wanda qui s’en charge. On a emmené une petite boite de chirurgie en cas de nécessité d’amputation ;-) Mais la plaie est propre, bourgeonnante, en cours de cicatrisation. Wanda se contente de couper les fils, désinfecter et refaire le pansement. Franck L. arrive puis Aurélien. Tyrolienne, tamisage et papotage nous amènent au repas. Franck nous relate sa rencontre avec les Macron et Stéphane Bern lors de la journée du loto du patrimoine à Paris. Eh oui, depuis sa nomination à la chefferie de la Drac il joue dans la cour des grands de ce monde. Il se déclare de plus à plus à l’aise sur la falaise. C’est l’effet Brigitte qui confère la confiance en soi par imposition des mains comme jadis les rois guérissaient les écrouelles. Patrice, moins gérontophile, regrette Dominique Strauss Kahn victime d’une machination de la CIA à ses dires. C’est sûr que DSK à l’Élysée coté économie c’est pareil que Macron mais coté ambiance ça aurait été beaucoup plus chaud. Bénédicte a pris des photos d’une exposition ou des enfants donnaient des surnoms en fonction des initiales des noms et prénoms. Séréna c’est crapaud péteur, Wanda Lama crétin. Gigondas et Umanu aidant certains partent faire la sieste dans un coin tranquille.

L’après-midi Franck accueille un agent des monuments historiques, Éléonore, qui vient avec un ami visiter la cavité et les fouilles, en passant par la via ferrata. ITP et archéos montent et descendent par la corde de la falaise. Philippe récupère les barres métalliques qui servaient à la fouille et qui avaient été laissées dans une faille de la falaise.Haut de page

En fin d’après-midi, on va prospecter les ruines de Linella. Des murs étagés témoignent d’une activité pastorale ancienne. Il faudrait prospecter sérieusement le coin. On redescend sous un petit crachin et allons boire un pot à Lano avec le Maire. C’est la fin des fouilles. Nostalgie. Reste une journée de topo mercredi.

PHP

 

 

Lundi 4 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéos

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Alain G.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Archéos : Séréna A., Patrice C., Philippe G., Bénédicte Q.


Monoxyles 2018, épisode 9

 

Ce jour nous ne serons que deux après la horde du dimanche.

JYC me prévient qu’il m’attend au Carré d’As à Ponte Leccia, nous y prenons un café et direction Lano, avec une arrivée à 9 h et des bricoles.

On s’annonce par le talkie sous le barnum et Philippe me dit que je peux récupérer ma scie dans sa voiture, il a coupé l’arbre qui le gênait pour prendre « sa photo ».

On grimpe jusqu’à la zone de tamisage, Séréna y est en poste, et rien ne vient……….

Ils ne creusent plus, mais font des mesures, des photos, dressent des plans, en fait la fin du chantier est pour ce soir, demain ils seront en ballade………….. et de retour mercredi pour la topo de la cavité et finir de tout remballer.

JYC part se balader, espérant retrouver un petit truc qu’il a égaré dimanche ?????

Après le repas, je monte voir le trou une dernière fois, et j’ai droit à une visite privée et détaillée de l’intégralité de la grotte à la lumière d’une Scurion sur trépied. Vraiment top et instructif.

Vers 17h30, dernières mesures, dessins, relevés etc., puis ils remballent tout et depuis la zone de tamisage, nous rejoignons les voitures toutes étaient bien chargées, pour les suivre ensuite au gite où ils nous offrent une Pietra bien méritée.

Je ramène JYC à sa voiture à Ponte Leccia, il a un instant de stupeur, il ne trouve plus sa clé de voiture.Haut de page

Tout est bien qui finit bien.

Enrichissante expérience pour ma part.

Alain G.

 

 

Mercredi 6 juin 2018

Spéléo interclubs, soutien archéos

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Claude L.

  • GCC : Grégory B., Jean-Yves C.

  • Archéos : Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q., Maxime S.

  • Corsica Interventions : Antoine B., Alexandre, Michaël et Quentin D., Manu.


Photos

 

Monoxyles 2018, épisode 10 - Fin de campagne

 

Les 2 JC rejoignent JY à Ponte Leccia pour un café et un regroupement, ils seront au bout de la piste vers 9h00.

Déjà du monde sur la plateforme, les archéos ont commencé le rangement du matos.

Quelques navettes avec la tyro, dépose des plaquettes inutiles en plafond et d'une partie des panneaux indicateurs. La matinée sera interrompue par l'arrivée de l'équipe Corsica Interventions, puis par celle de Greg du GCC qui ne connaissait pas la cavité !

Tous le monde redescend en bout de piste pour les grillades. Maxime le topographe arrive à temps pour profiter du pique-nique.

Retour à la falaise, Maxime commence par la photogrammétrie de la falaise, puis reprendre les repères en pieds de celle-ci, puis ceux devant la cavité. Il continue par la topo interne, que Philippe double par des mesures classiques au lasermètre, et enfin la photogrammétrie de la cavité.

Le top départ du déséquipement général est lancé vers 17h00, à 19h00 tout le monde est en bout de piste, juste à temps avant l'arrivée d'une grosse averse !

Une mousse au gite puis direction Ponte Leccia en longeant une dernière fois la Casaluna, avant de se retrouver au restaurant Casaluna où Monsieur le Maire de Lano offre un bon repas aux derniers spéléos et archéos réunis.

Aurevoirs et émotions réciproques puis retour tardif sur Bastia ... 

______________________________

 

Quelle aventure !

2 mots qui pourraient résumer cette formidable expérience qu’ont vécu un grand nombre d’adhérents de l’association !

Depuis cette fameuse journée du 1er mars 2015, où une poignée de topi, accompagnés par un GCC, partent pour une « exploration de routine » d’un trou en falaise, des centaines d’heures ont été consacrées à l’aménagement du site et à l’accompagnement technique des archéologues venus des 6 coins de l’hexagone, et même d’ailleurs.

Aventure humaine tout d’abord avec la rencontre de scientifiques de terrain, qui de ce fait nous ressemblent fortement …

Aventure scientifique qui nous a permis de nous intéresser plus fortement à l’archéologie.
Aventure technique et sportive avec la mise en œuvre de notre savoir-faire dans le domaine de la verticalité.

Un lieu improbable pour une découverte improbable. Un « bout du monde » corse qui se retrouve comparé à des « spots » archéologiques présentant quelques analogies, mais plus connus comme aux Baléares ou au Danemark.
Un contexte unique, ce ne sont finalement pas les ossements qui font l’importance de la découverte - ils s’en trouvent tous les ans en Corse - mais le positionnement et surtout les coffres en bois qui les accompagnaient. Des bois qui ont résisté durant 3200 années. Un état de conservation qui pourrait être qualifié de miraculeux compte-tenu du nombre d’oiseaux, de rongeurs et d’insectes qui ont pu les côtoyer !

Une découverte, et maintenant des qui, des pourquoi, des comment. Un continuel jeu de questions et de réponses, le moteur de l’humanité …

Tous les participants peuvent s’auto-féliciter d’avoir contribué à la réussite de cette aventure, et de ce fait d’avoir permis aux autres de vivre une telle expérience. Et sans aucun accident à déplorer, compte-tenu du contexte il faut le noter.

Des aventures comme celle-ci, on en redemande, mais pas trop souvent quand même !

 

Bilan chiffré de la campagne 2018 : 

Seulement 3 journées ont été nécessaires à la préparation du site. 15 topi et 1 GCC y ont participé, représentant 27 journées-spéléo.

dim 29 avril dim 06 mai dim 27 mai  
Antoine B   X X 2
Michèle C X     1
Jean-Yves C   X   1
Jean-Claude D X X X 3
Aurélien D   X   1
Dominique D X X   2
Agnès F   X   1
Henri-Pierre F   X X 2
Alain G X X   2
Marie G   X X 2
Jean-Claude L X X X 3
Pierre L     X 1
Noël R     X 1
Marie-Pierre R X X   2
Alexia S     X 1
Franck Z X X   2
7 12 8 27

La campagne a été écourtée, plus d'espoir de trouver d'autres vestiges. 14 topi et 2 GCC ont accompagné et aidé les archéos durant les 7 jours de la campagne, soit 24 journées-spéléo.

mer 30 mai jeu 31 mai ven 01 juin sam 02 juin dim 03 juin lun 04 juin mer 06 juin
Grégory B             X 1
Wanda C         X     1
Jean-Yves C         X X X 3
Jean-Claude D X   X       X 3
Aurélien D         X     1
Jean-Noël D     X         1
Henri-Pierre F         X     1
Alain G X X       X   3
Marie G       X       1
Jean-Claude L X     X     X 3
Pierre L       X       1
Véronique M     X         1
Pierre-Jean M       X       1
Noël R   X           1
Marie-Pierre R       X       1
Jean-Philippe S       X       1
3 2 3 6 4 2 4 24

Haut de page

La cavité est maintenant libre, les désobeurs du club ont déjà les dents qui rayent le plancher, un espoir de continuation est nettement visible au fond de la galerie ...

La via ferrata sera déposée plus tard, ainsi que la plateforme ...

JCL

 

 

Dimanche 10 juin 2018

Spéléo & VTT

Mine de Reninca, Farinole
Teghine/Col San' Antonio/Poggio d'Oletta/Teghime

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S.

Photos

Trace VTT

Trace mine

 

Deuxième sortie VTT de l’année pour le groupe. On se retrouve à 9 heures à Teghime altitude 536m. Wanda et HP en VTC électrique, Alexia et les 2 JC en VTT classique. Beau temps chaud, un peu de vent. Départ 9 h 20, d’emblée en montée, qui laisse peu de place à l’échauffement, mais la vue est magnifique sur Bastia, l’étang et la plaine. La piste des crêtes a été rénovée récemment, le roulement est confortable. On passe le col de la croix de Menta (alt. : 750 m), la montée vers la Cime de Furtine (843 m) est rude rude. Seuls les vélos électriques montent tranquillement, pour les autres c’est pieds à terre. Descente vers le col de Sant Antonio (684m). De là on bascule sur le flanc Ouest. La piste est très caillouteuse. On rate la bifurcation vers Poggio d’Oletta après le captage d’eau de Pietralarella. JC qui a planifié le parcours s’en aperçoit et on remonte un peu pour la retrouver. La piste est coupée par un fossé profond, probablement depuis les grosses pluies de 2015, du fond du quel Wanda a du mal à remonter. Plus loin Wanda dérape de l’avant et tombe ; chute sans gravité sauf un gros hématome sur le quadriceps dont elle ne s’apercevra que le soir. Arrivée à Poggio sur la place de la chapelle. On passe quelques escaliers et on rejoint la D 38 (256 m) qui remonte vers Teghime où on arrive vers Midi. On aura parcouru environ 20km avec 1000 mètres de dénivelé ; les organismes pas encore accoutumés à la chaleur ont un peu souffert.

Michèle et Noël, dont le genou n’est pas rétabli d’une mauvaise entorse au ski, nous attendent. De là on redescend vers le site d’escalade du Tiponu. Noël a préparé un Daikiri (rhum citron) bien rafraichissant et il fait chauffer le barbecue traditionnel. Saucisson, pâtés, côtes de porc, veau mariné dans du piment d’Espelette, arrosés d’un Côtes du Rhône rouge. Un grimpeur allemand trinque avec nous. Prosit !

JCDB raconte qu’il a emmené Bénédicte, l’archéo des Monoxyles, visiter la semaine précédente la mine de fer de Farinole dite de Reninca. Des travaux de fermeture dont il était question depuis 1999 paraissaient imminents. Wanda, Michèle et HP qui ne connaissent pas la mine, guidés par JCLM décident d’aller la visiter. Direction donc Farinole par la route supérieure.

On se gare à côté de la fontaine de Bracolaccia et on emprunte le sentier botanique qui conduit à la mine. Au carreau de la mine les 2 entrées sont condamnées par des grilles métalliques scellées noires. Pas de porte d’accès. La maison des mineurs datée du 17éme siècle est en cours de restauration. Un drapeau du Benfica flotte à son sommet. Décision regrettable malgré l’opposition de diverses associations, l’inexorable machine administrative est arrivée à ses fins après 20 ans. Depuis le 15éme siècle et 400 ans d’exploitation intermittente, la mine n’a jamais été étayée, aucun éboulement ne s’est jamais produit, la roche étant extrêmement compacte. Le seul danger recensé étant le risque d’éboulement en pied de falaise. C’est finalement le projet de la Mairie qui a été retenu : il permet la vue sur les 2 galeries et le travail de creusement au feu. Certes la destruction ou le murage complet projeté par la Drire ont été évités. Mais pourquoi ne pas avoir laissé au moins une porte pour visiter l’intérieur. Déception. Après quelques photos on redescend se rafraichir au lavoir. Puis retour sur Bastia. Wanda a ramené de la mine une pierre dense qu’elle approche de l’aimant du porte clef de 13 du matos spéléo : elle s’y colle instantanément : c’est bien de la magnétite !

PHP

 

Pour en savoir plus sur la mine :

 

 

Samedi 16 juin 2018

Spéléo, désobstruction, aménagement chemin

Les Monoxyles, Lano

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L.

  • La toutounette : Nala


TPST : 1h30

Photos

Vidéo

 

Informés par le maire qu'un chien se serait coincé une patte dans un des fers en U posés pour la campagne des Monoxyles afin de facilité le franchissement de quelques ressauts sur le chemin d'accès, une petite poignée de topi se retrouve sur place pour les déposer. Ces barreaux aident la progression mais ne sont pas indispensables.

Il fait encore frais en bout de piste lorsque les 4 topi, accompagnés par Nala, s'élancent bien chargés. En effet, outre la dépose des barreaux, il est prévu de changer le cheminement de l'accès à la grotte de Carpinetto, et de commencer la désob du fond de la cavité funéraire.

Dumè se charge du chemin. Celui-ci présente actuellement 2 passages à risques bien trop prés du ravin et depuis des années il était envisagé de rectifier le cheminement.

Wanda, HP et JC continuent la dépose des barreaux jusqu'en haut, puis accèdent à la cavité perchée, HP et JC par la via ferrata, Wanda par la corde remise en place. Deux possibilités de désob s'offrent au bout de la galerie historique. Côté gauche, un passage d'une quarantaine de centimètres de large par une vingtaine de haut permet une vision au bout de 2 mètres sur ce qui semblerait être un élargissement qui se dirige vers la droite. Une désob par de ce côté nécessite d'emblée l'utilisation de crayons. Côté droit, l'ouverture est plus grande, environ 80 cm de large par 50 de haut mais est bouchée par un comblement de terre et cailloux. C'est cette option qui est choisie compte tenu des outils emportés, piochon, massette et burins. Une quinzaine de seaux sont ainsi extraits, mais la position de travail devient rapidement inconfortable car le sol dur remonte. Il sera nécessaire là aussi d'utiliser des moyens plus percutants afin de rendre plus confortable la désob. Un premier bilan permet déjà d'envisager une réunion des 2 galeries derrière ce qui semble être une colonne.

Trois plaquettes inox et quatre maillons rapides sont laissés en place pour la prochaine séance. Il est près de 14h00 lorsque le trio de désobeurs descend en rappel et rejoint Dumè sur le nouveau chemin. Celui-ci est pratiquement terminé, il passe dorénavant au plus près de la falaise, devant le miroir de faille et la petite grotte horizontale, puis rejoint l'ancien tracé. Il restera à fignoler quelques marches, mais le nouveau cheminement est maintenant opérationnel.

Retour aux véhicules sous un chaud soleil, les planches et la chaise laissées sur place lors du déséquipement permettent de réaliser une table de fortune pour le pique-nique. Pas de grillades mais magrets de canard, anchois à la sévillane, diverses crudités et fromages permettent de se rassasier, avec en dessert les traditionnelles chouquettes et panette. Une seule bouteille de rosé du Ventoux pour accompagner tout ça.Haut de page

Il est 15h30, les siestes devraient être terminées, une visite de courtoisie à monsieur le maire est décidée. Les topi sont chaleureusement accueilli par celui-ci et son épouse, l'après-midi se termine sous la pergola autour de quelques rafraichissements et cafés.

JCL

 

 

Samedi 16 juin 2018

Initiation canyon

Purcaraccia, Quenza

 

Participants

  • ITP: Antoine B., Alain G., Isabelle L., Marie Pierre R., Alexia S.

  • Initiés ITP : Aurélien D., Agnès F., Didier L., Joseph P., Franck Z.

  • Initiés : Marie-Hélène, Philippe, Anthony.

 

Rdv à 7h30 au local, le matos avait été préparé jeudi dernier, les licences prises pour les nouveaux et les assurances également.

Le Rdv est fixé au café à Migliacciaru. Le vélo situé sur le rond-point a été restauré. Tout le monde se retrouve, café, Orezza, croissants, chocolatines et le distributeur de billets est mis à contribution. Départ pour le col de Larone où nous devons retrouver Aurélien, qui finalement arrivera quand nous serons au parking, amené par son père. (Sa voiture est en panne à Solenzara, (par chance son père réside tout près).

Tout le monde se prépare, il est judicieux de rappeler aux petits nouveaux quelle tenue porter pour la marche et ce qui est nécessaire pour le canyon.

Départ de la route vers 11h30, le sentier se passe bien, l’accès au départ demandera quelques pauses à certains. Marie Hélène est venue seulement profiter de la vue et du soleil, et stoppera à la partie plate au départ du 2° rappel.

Arrivés au départ du canyon, tout le monde s’équipe, avec plus ou moins de facilité, Anto et moi en aidons quelques-uns, vérification des baudriers, ajustement des casques etc. Marie-Pierre rencontre quelques difficultés avec sa combi, Isa également, elle ne fera pas la descente.

Anto fait venir tout le monde au-dessus des 2 amarrages pour explication des longes et du descendeur.

Il toboggue et rejoint les 2 premiers qu’il a envoyé et va équiper le premier rappel, je continue à expliquer, et faire partir le reste du groupe.

Je déséquipe et rejoint Anto au départ, il a équipé pour descendre en double pour gagner un peu de temps, il fixe à l’amarrage la 3° corde, Alexia se lance la première afin d’assurer le reste du groupe depuis le bas. Je descends en même temps que Joseph, tout se passe bien, compte tenu du niveau d’eau à mi-hauteur, la cassure forme une belle queue de cheval, qui arrosera un peu quelques-uns.

Ensuite, arrive Aqualand, ses tobogs et ses vasques superbes, quelques-uns vont bien en profiter.

Après le passage sous bloc, j’ai placé une corde que m’a passé Anto pour se laisser glisser dans la faille et là Jo va s’entortiller la corde autour du majeur de la main droite. Douloureux et handicapant pour la suite de la descente, Nous l’arrêterons au plateau à mi-parcours. Il redescendra par la piste avec Marie Hélène et Isa. Marie Hélène profitera de sa position pour faire de magnifiques photos de la 2ème cascade qu’Anto a équipé et a envoyé Franck en auto-moulinette pour rejoindre le relais à mi-hauteur. Il le rejoint immédiatement, équipe la 2ème partie, pour ma part, je fais partir le reste du groupe, déséquipe et arrive au relai. La suite sans histoire.

Encore des tobogs, un peu violents, ou contournement en désescalade, Anto en profite pour sauter et entraine avec lui les plus jeunes ou les plus téméraires Alexia et Anthony (cela n’est plus de mon âge) et finalement tout ce petit monde se retrouve au départ du sentier retour, Jo et ses nounous sont partis devant, je les rejoins, et on va, à commencer par moi, à divaguer dans le maquis, et un peu plus loin retrouver le reste du groupe et le bon chemin.

Arrivée aux voitures, on convient de se faire une petite « bouffe » au col de Larone.

On ne trainera pas trop car il est déjà 19h.Haut de page

Super journée. Le soleil a été de la partie, un peu nuageux au départ, mais globalement « beau temps »

On peut penser que cela amènera au club quelques nouveaux membres.

Alain G.


Samedi 23 juin 2018
Spéléo-secours, entrainement
Local le matin et mur du Fango l'après-midi, Bastia

 

Participants

  • ITP: Antoine B., Wanda C., Dominique D., Agnès F., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Pierre L., Didier L., Francis M., Noël R., Marie-Pierre R., Rémi R., Alexia S.


Photos

 

Le rendez vous comme d’habitude est donné au local à 8h30 ce matin. De nombreuses viennoiseries ont été amenées et il va falloir assurer des tournées de café pour en venir à bout.

Avant l’ouverture des malles de matériel, Noël en profite pour faire une rapide présentation du SSF, de son articulation et de son fonctionnement au niveau local. (Présentation destinée surtout aux nouveaux arrivants). Nous profiterons de l’installation sur le mur pour réaliser la totalité des ateliers prévus au programme d’aujourd’hui. Antoine avec son enthousiasme et sa voix de stentor va prendre en charge les explications et les démonstrations. (Les bourdonnements d’oreilles des apprenants n’ont toujours pas cessés, mais l’essentiel est là… le message est passé…) J

1 : Les différents nœuds…

2 : Les nœuds de codification des cordes*.

3 : Réalisation d’un répartiteur.

4 : Réalisation d’un contrepoids et d’un balancier (en théorie seulement, la mise en application se fera l’après-midi).

5 : Réalisation d’une tyrolienne (étudiée avec les 2 techniques de mise en place du descendeur).

6 : Réalisation d’un poulie-bloqueur puis d’un palan.

7 : Le montage d’un frein de charge.

8 : Les techniques de conversion sur corde (théorie).

Il est 12h30, c’est l’heure de la pause !!...Pâté, pinard, anchois, saucisses, fromages, tortillas, ….panette, enfin, comme d’habitude quoi … !!…. Re-café.

Le mur artificiel d’escalade du Fango a été mis à notre disposition (grâce aux relations d’Antoine). Il est 14 h et il fait une chaleur caniculaire, le soleil tape fort, les cordes sont mises en place sur la structure artificielle et la phase pratique peut commencer. Toute l’après midi vont se succéder les exercices étudiés le matin.

Fatigués et rôtis par le soleil nous démontons et serons de retour au local pour 19h environ.

 

Une idée de Dumè notre géo trouve-tout : installer un IPN au dessus de la porte d’entrée du local pour permettre de réaliser des exercices beaucoup plus proches du réel… Pourquoi pas !Haut de page

 

* (Rappel : 1 nœud = corde de progression, 2 nœuds= corde de trac-tion, 3 nœuds = corde d’a-ssu-rance)

Nono

 

 

Mardi 26 juin 2018

Spéléo, entomologie, prospection, exploration, topographie

Failles de Vadaccia, Sisco

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Jean R.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 1h30

Photos

Tracé

 

Nouvelle expédition des RTT vers les failles de Vadaccia au Nord du Col Saint Jean. La précédente tentative du Mardi 13 mars 2018 avait tourné court à cause d’une tempête d’Ouest (première tentative « récente » le Samedi 29 octobre 2016).

Véronique a remplacé Alain. Rendez-vous au bar des amis à Erba. On part à 2 4x4 vers Sisco puis le col. Un vent de Nord-Est frisquet rafraichit l’atmosphère et rend la marche vers les failles agréable. Le sentier nous amène directement sur la première grande faille en éclair dite N°1. Jean veut y poser ses pièges mais petit problème technique, il a oublié son torse. Qu'à cela ne tienne, JC lui en confectionne un avec une sangle et voilà Jeannot opérationnel. JC installe ensuite une corde pour lui permettre de descendre sans brusquer un genou qui le fait souffrir. On descend au fond sauf Jean-Noël qui est interdit de spéléo pour 3 mois. Le fond est humide et frais, idéal pour les cavernicoles recherchés. 4 pièges sont posés dans la faille du milieu et 3 dans la faille perpendiculaire. Véronique sort en escalade par le coté Est. HP aide Jean à remonter puis seconde JC à la topo. C’est un peu long, certains endroits sont un peu craignos avec de grosses pierres instables.

On part ensuite vers la grotte de Vadaccia qu’avait découverte Jean le Lundi 3 juillet 2017 et qui se trouve à une cinquantaine de mètres plus au Nord. La grotte se poursuit par une fracture qui descend sur une dizaine de mètres. On découvre une autre faille un peu plus loin, un peu plus profonde mais que de nombreuses pierres entassées rendent limite dangereuse. On n’aura rencontré aucune chauve-souris.

Retour au col pour pique-niquer. Des lys safranés parsèment le maquis. La vue est magnifique sur les iles de l’archipel Toscan et les côtes italiennes. Jean-Claude ramène en souvenir une lauze trapézoïdale d’au moins 20 kilos (exactement 19,2 après pesage …).

On s’installe à l’abri du vent derrière la chapelle. Pâté thaï, sardines, anchois à la Sévillane, Coppa de Maccinaggio, chocolat et petits gâteaux arrosés d’1 Gaillac et d’un Séguret. On redescend vers 16h. Jean-Noël ne veut pas rater le match France-Danemark et JC la fête de l’école de sa petite fille. Petit arrêt à la grotte de San Mighele où Jean ne retrouve pas les pièges qu’il avait posés. Un peu plus loin un camion de pompier encombre le chemin. Un feuHaut de page s’est déclaré en contre bas sans gravité. Mais les incendies de l’été précédent appellent probablement à une vigilance attentive.

PHP

 

 

Samedi 30 juin 2018

Spéléo, prospection & VTT

Autour de Striajo, Pietracorbara

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L., Véronique M., Jean R.

 

TPST : 0h30

Photos

Tracés

 

Vous prenez une bonne dose de prospection spéléo, vous ajoutez une grosse pincée de VTT et vous obtenez un plat original avec un gout de reviens-y.

Lors de la sortie entomo du Mardi 13 mars 2018, Jean avait évoqué une information extraite du « Beron », un recueil sur la faune cavernicole de la Corse, « C21 – Grotte Ostriagio – v. Pietracorbara, canton de Brando. Grotte sèche, longue de quelques 15 m, au sommet de la colline qui culmine le maquis à droite de la route vers Ponticello»

Deux groupes sont formés. L'un composé d'Alain, HP et JC, partira de la marine de Pietracorbara en VTT, et montera par la route jusqu'au col San Rocco, puis jusqu'au pylône de télécommunication ; l'autre avec Jean, Véro et JN montera en voiture.

Tous se retrouvent ainsi au pied du pylône. Celui-ci est planté sur une étroite bande de cipolin-calcschiste (dixit la carte géologique) qui sera prospectée par le groupe VTT. Recherche infructueuse, il y a plus de calcschiste que de cipolin. Les vététistes rejoignent ensuite l'autre groupe qui est descendu à pieds vers la barre rocheuse où se situerait la grotte Ostriagio. Celle-ci est rapidement découverte par Véro, il s'agit en fait d'une petite traversée d'une dizaine de mètres qui se développe à la faveur d'une fracture, peut-être également façonnée par l'activité éolienne. Un petit rhino y a trouvé refuge, quelques crottes éparpillées en haut d'un ressaut signalent son point d'accroche dans une petite anfractuosité du plafond. Des crottes de chèvres signalent également leurs passages dans la cavité.

La topo est rapidement exécutée avec une poignée de points de mesures. JC, HP puis Alain franchissent l'étroiture qui ponctue le milieu de la galerie et effectuent ainsi la grande traversée intégrale :-).

Jean a également prospecté le pied de la barre rocheuse qui est finalement relativement bien accessible. Il ne découvre qu'un porche ressemblant à celui de Butrone, mais sans suite.

La remontée de l'épaule calcaire vers le pylône est déjà physique sous le chaud soleil pour ceux qui sont à pieds, elle l'est encore plus pour les vététistes, surtout pour celui qui n'est pas motorisé !

Nouvelle séparation des 2 groupes au pylône, les uns reprennent le même chemin en voiture, les vététistes optent pour une piste qui avait déjà été empruntée par Alain lors d'une sortie 4x4. Si celle-ci est bien roulante au début, elle devient par endroits très cassante, voire coupante. En effet, JC fera les frais d'un tesson schisteux bien acéré.

Une tentative de réparation avec une bombe dite anti-crevaison s'avère inefficace, le trou est trop gros. C'est finalement avec 2 bonnes vielles rustines que JC réussira à réparer son pneu.

Pendant ce temps HP, qui est remonté aux nouvelles vers JC, crève à son tour. Même inefficacité de la bombe anti-crevaison, pose de la dernière rustine disponible, ça fuit encore. Heureusement, la fin de la piste est proche, HP continuera la descente avec la roue arrière à plat. JC arrive finalement à joindre par téléphone Alain qui est déjà arrivé au parking, il viendra récupérer HP en 4x4.

Les prospecteurs se retrouvent enfin en terrasse autour d'une mousse ou d'un verre de vin, à l'ombre sous les muriers du « Rendez-vous de l'été ». Véro commande même une assiette de friture qui servira de mise en bouche.Haut de page

Hormis Jean, qui continue la récupération des pièges posés du côté de Méria, les autres se retrouvent sur la plage pour un agréable pique-nique, autour d'un rosé bien frais. Alain fera même une petite trempette rafraichissante au milieu des posidonies.

JCL

 


Samedi 30 juin 2018

TUC, travaux d'utilité collective - Local, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Manon L., Noël R.

Ciel, mon bar !

Pendant que certains prospectent en VTT, Anto et Nono passent la journée à installer les éléments du ciel de bar que Jean-Phi a préparé.

Le plus gros est fait, mais il reste la peinture, l’habillage, l’éclairage, et le remplissage des nouvelles étagères ainsi créées !

JCL

______________________________Haut de page

 

RDV au local ce matin pour construire le ciel de bar. Jean-Phi nous a mis à disposition des étais réglables, ils nous serons biens utiles. Perçage au plafond, installation de tiges filetées. L’assemblage des 3 compartiments nous a donné quelques difficultés mais en fin de journée nous y sommes parvenus.

Nono

 

 

Samedi 7 juillet 2018

Canyon, initiation

Macini, San Gavinu di Fiumorbu

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Amal D., Agnès F., Didier L., Manon L., Jean-Philippe S., Alexia S. B.

  • Initiés : Raphaëlle, Sylvie, Jean-Charles, Antoine, Clément.

  • Corse Canyon : Jérôme A.

Photos

 

Partis en ordre dispersé le rendez-vous général est donné pour tous au café de Migliacciaru à 8 h 30.

Café, chocolatines, croissants, pains aux raisins. Plus tard, rassasiés c’est reparti, pour le gite de Catastaghju. Préparation des kits sur le parking et nous empruntons le sentier qui va nous mener au départ du canyon. Le soleil tape fort.

Jéjé se lance dans l’équipement, Antoine va encadrer les initiés. Toutes les cascades seront équipées en double pour aider et mettre en confiance les débutants.

16 h nous sommes de retour sur le parking. Nous irons un peu plus bas pour casser la croute sur les tables au niveau de l’espace jeux et détente.Haut de page

18 h nous partons pour Bastia, mais ferons une halte pour tremper nos pieds dans l’eau chaude et sulfureuse des bains de Pietrapola.

Nous serons de retour à Bastia aux alentours de 21 h 30.

Alexia

 

Dimanche 8 juillet 2018

Canyon, descente

Viula, Olcani

 

Participants

  • ITP (canyon) : Wanda C., Jean-Claude D., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Franck Z.

  • ITP (rando et farniente) : Jean-Noël D., Véronique M.

 

Photos

Vidéo

Cotation V4-A2-III

 

Marche d'approche : 1h30

Préparation : 0h30

Descente : 3h00

Retour : 1h00

 

RV à 8h15 au club pour récupérer le matériel utilisé la veille et mis à sécher. On file vers Olcani et on se gare au Ponte Novo.

On monte sous un soleil ardent le chemin de randonnée qui amène au col Saint Jean, au milieu des chênes brulés lors du dernier grand incendie. Wanda souffre de la chaleur et progresse doucement accompagnée de Marie-Pierre. Les hommes les distancent rapidement, s’arrêtent pour les attendre et se font rabrouer car elles ont eu une hésitation sur une bifurcation. Heureusement la dernière partie du chemin se fait à couvert dans une fraicheur relative. Arrivée au départ au bout d’une 1 heure 30. La préparation est assez longue, la combinaison de Marie-Pierre, trop serrée, est difficile à enfiler malgré l’aide de Wanda. Une paire de lunettes et une paire de gants sont posées sur un caillou en bord de l'eau, elles ont probablement été oubliées par un autre groupe de canyonistes !

Départ vers midi. L’eau est assez fraiche. Le premier rappel est arrosé, juste ce qu’il faut pour rire en regardant les autres se faire malmener par la cascade en descendant.

Passé le début du défilé assez froid car encaissé, il fait bon sur les plages rocheuses chauffées par le soleil. Pas le moindre touriste à l’horizon. Juste la nature, belle, sauvage, et nous. On lézarde donc en regardant Alain et les 2 Jean-Claude installer le rappel de la C50 en plan incliné.

Quelques petits sauts agrémentent le parcours mais le 6 m terminal n'est pas fait en raison de l'heure relativement tardive ...

Il fait chaud sur la dernière partie et la vasque au pied du pont offre un rafraichissement bienfaiteur. Jean-Noël et Véro nous y attendent depuis un certain temps, se demandant s’ils n’allaient pas déclencher les secours. Jean-Noël a fait une ballade avec une très belle vue en partant du pont et en prenant à droite à la première bifurcation vers Bocca di Sellola et Nonza.

Ils nous offrent le champagne à leur santé retrouvée. Le pique-nique s’étale sur le muret du pont. Pâté en croute, charcuterie, anchois marinés, pâtés, crudités, patates à l’ail ; rosés du Ventoux et de Corse, Bourgogne, multiples desserts. Un Olcanien nous rend visite. Les pros du canyon ne viennent plus car des pneus ont été crevés. Un lâcher de truites a été fait dans la rivière, la pêche est interdite, d’où la visite de contrôle.

On finit le repas à 18 heures !! Finalement les sorties canyon c’est trop diététique puisque l’on ne mange qu’une fois dans la journée comme dans la Silicon Valley.

PHP

 

Le canyon de Viola ne figure pas parmi les « spots » canyonistiques insulaires, pourtant il présente des caractéristiques intéressantes pour les amateurs de l'activité. Sur le plan technique tout d'abord, quelques beaux rappels dont un de 50 m et d'autres arrosés, mais aussi sur le plan niveau géologique. En effet, ce canyon a été façonné par l'eau dans de la Prasinite, une roche présentant de belles nuances de vert. Et pour arranger le tableau, de magnifiques formes d'érosion agrémentent le parcours, notamment dans les étroitures.

Aucune sortie effectuée par les topi depuis le Samedi 13 juillet 2013, du moins dans les comptes rendus. Par précaution, des plaquettes et sangles ont été emportées, heureusement car elles ont été nécessaires :

  • RAS sur les 2 premiers rappels arrosés, doubles amarrages avec chaine ou corde OK

  • C8 : AN sur arbre, toboggan périlleux non effectué, saut de 3 m fait par Franck et JCL

  • C22 : plus de plaquette et donc pas de main courante fixe. Le goujon de 12 est toujours en place, pose d'une plaquette pour l'installation de la main courante, le tout sera déposé après passage. Pose d'une sangle neuve pour le rappel

  • C50 : plus de main courante, une seule plaquette en place pour le rappel, l'autre plaquette est absente et le goujon enfoncé. Utilisation des 2 amarrages près de l'actif après pose d'une sangle neuve et d'une main courante

Haut de page

Plus de trace de l'embâcle encore présent lors de la dernière sortie.

Ce canyon peut faire l'objet d'une journée de perfectionnement avec la pose de nouveaux amarrages. il sera préférable de prendre contact avec la mairie avant ...

JCL

 

 

Samedi 14 juillet 2018

Canyon, descente

La Ruda, Corscia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Amal D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck Z.

 

Photos

Vidéo

Cotation : V3-A3-II

 

Suite au désistement des 4 initiés qui devaient découvrir les joies du canyonisme dans la Vacca, c'est finalement la Ruda, un peu plus technique, qui sera descendue.

L'heure de rendez-vous n'ayant pas changé, c'est vers 9h00 que les topi se retrouvent au pont qui enjambe la Ruda, peu avant sa confluence avec le Golo.

Préparation rapide, la montée démarre à peine 1/4 d'heure après. Et une heure de marche plus tard, c'est sous le Ponte Sottanu que les topi enfilent les combis.

Il fait chaud et l'eau est à bonne température. Quelques petits sauts plus tard c'est le 1er rappel, un 10 mètres équipé cette fois-ci en rive droite.

La cascade de 7 mètres qui suit est équipée en tyrolienne, très appréciée ! Seuls Anto et JC feront le saut, le 1er pour installer la tyro, le 2ème pour la déséquiper.

Le rappel de 17 mètres sera équipé dans l'actif, y'a juste ce qu'il faut d'eau, une belle initiation à l'arrosage (entrainement pour le lendemain diront certains ;-).

Nouveauté pour le rappel de 13 mètres qui suit, l'équipement se faisait auparavant depuis un arbre en rive droite, une plaquette est apparue sur le bloc qui lui fait face. Ce nouvel amarrage monopoint amplifie le méchant frottement 3 mètres plus bas, descente sur corde en double.

Les topi continuent la descente, encore un beau saut dans la belle vasque, et voilà le vieux pont de la scala. Seul Anto sautera de celui-ci, les autres se contentent du pilier.Haut de page

Non rassasiés, les topi continuent la descente par la rivière, empruntent le passage hypogé et c'est la fin au bout de 4h de descente, juste sous le parking où sont garés les véhicules.

Piquenique pris près de la passerelle qui enjambe le Golo sur la route de la Petraleccia, puis retour vers le pays bastiais.

JCL

______________________________

 

Rendez-vous avait été donné à 7h30 dans une boulangerie de Lucciana. Dans le défilé de la Scala de Santa Regina, nous stationnons nos deux véhicules au pont de la Ruda, vers 9h30.

Une montée de trois quarts d’heure, parfois un peu raide, mais somme toute aisée malgré la chaleur, permet d’emprunter l’ancien sentier de transhumance dont le dallage de pierres ajustées a, par endroits, étonnamment bien résisté aux assauts du temps.

La mise à l’eau commence vers 10h40 et nous partons pour 4 h et deux petits kilomètres de sauts - que d’hésitations parfois !, étroitures, toboggans, rappels - dont un sous cascade avec arrivée dans une grotte - et tyrolienne, sous la conduite d’Antoine et Jean-Claude jusqu’au pont génois, point final de la descente. Sous l’œil curieux d’un groupe de touristes, chacun se lance dans la dernière vasque depuis la pile du pont, sauf Antoine qui saute depuis le parapet- 11m ? , ce qui ne laisse pas d’impressionner.

Nous quittons le site vers 16h, et nous arrêtons quelques kilomètres plus bas en aval pour le repas.

Retour au local vers 19h. Nous préparons le matériel pour les participants du canyon du lendemain.

Nous planifions aussi le compte-rendu à écrire : « On a peu parlé, peu joué dans l’eau, peu ri. Nous n’avons pas admiré l’eau cristalline des vasques, ni les murailles de pierres du défilé allumées par le soleil, ni le ciel oùHaut de page n’officiaient que de minuscules nuages tout blancs. La salade préparée par Amal n’était pas délicieuse et le vin ne se laissait pas boire. Bref, ce fut nul et ennuyeux ! ». Les photos porteront d’ailleurs témoignage de nos tristes mines.

Michèle

 


Samedi 21 juillet 2018
Canyon, descente
La Vacca, Quenza

Participants

  • ITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L., Franck Z.

Photos

Vidéo

Cotation : V2-A4-II

 

Approche : 0h45

Canyon : 2h15

Retour : 1h30

 

Départ de Fratelli Angeli à Lucciana vers 8 heures dans le Ford 9 places de Franck. A 5 avec tout le matos on est super à l’aise à l’arrière. Arrivée 2 heures plus tard. On trouve à se garer sur le parking sous l’épingle à cheveux 1,5 km après la Bocca di Larone sous un arbre ; tant pis on prend la place d’une vache, c’est pas Vegan mais il fait vraiment trop chaud.

Vacca accèsLe sentier qui descend vers le ruisseau oblique à droite à l’embranchement avec le chemin de remontée et s’abruptise en longeant le flanc ouest de l’aiguille du Castellu d’Ornuciu au sommet duquel se trouve les ruines du château de Rocca Tagliata, citadelle édifiée au 16e siècle par le seigneur Renucci ; ainsi que des habitats troglodytes d’après Noël (le nom de l’aiguille sur le plan Terrier est d’ailleurs Punta del Castello di Rocca Tagliata). On atteint le ruisseau en une quarantaine de minutes. L’eau est bonne, le temps au beau fixe. JC et Alain se chargeront de l’équipement. Wanda, Franck et HP suivront.

2 groupes accompagnés par des pro partent juste devant nous. Arrivés au premier saut de 4 m, histoire de nous mettre en confiance, JC nous raconte l’accident d’Anne-Marie A. en aout 2015 qui s’était fait là un tassement vertébral et avait dû remonter avec JN ; tout se passe bien. On profite que le premier groupe recommence le saut pour le doubler.

Vient le S8 ; quelques hésitations pour Wanda et HP qui se lancent finalement. Wanda touche l’eau pas tout à fait de façon verticale ; mais sans bobos.

Puis on atteint le Rideau où Jean-Claude développe ses talents de cinéaste. Il filme Wanda et Alain qui sautent ensemble puis Franck se met en place avec sa Go Pro sur la rive droite et JC sur la rive gauche pour filmer le saut de HP ! Petit tour sous le rideau pour se rafraichir le casque.

On dépasse l’autre groupe à la C6 avec un rappel rapide dans une fracture alors que le pro qui est un pompier du SDIS assure les participants en les faisant passer sur une petite vire par la droite. Certains n’ont pas l’air très rassuré. Passage rapide par un petit siphon au C2.

Arrivé à la C12 mètres JC installe un rappel à gauche. Le début du rappel est toujours très glissant. Le groupe qui nous a rejoints est descendu à la moulinette par la droite.

On va faire un tour dans la grotte sous le siphon, puis on nage dans les 2 biefs terminaux. L’eau est turquoise, le décor grandiose. C’est déjà la fin.

On sèche un peu les combis avant la remontée. La gourde d’eau de Wanda s’est ouverte dans le bidon étanche. Les biscuits sont imbibés. Il lui faut acheter des bidons-poupées russes étanches.

Le chemin de retour est bien tracé. Il passe entre les 2 aiguilles d’Ornucciu, le Castellu et le Castellucciu. L’ancien chemin de la Plaine Orientale à Bavella aurait passé au pied du Castellucciu au sommet duquel se trouvent les restes d’une autre fortification le « Scontru ».Vacca picnic

On croise plusieurs estivants qui descendent se baigner. La remontée est plus dure que la descente. On est un peu fatigué par le canyon, il fait chaud, les combis mouillées sont lourdes. A mi-montée, Wanda en surchauffe partage son bardât entre nous ; finalement en faisant plusieurs pauses on atteint le parking au bout d’une heure trente. Avec les pauses la montée passe facilement.

On repasse la Bocca de Larone et après le pont du Fiumicelli on s’arrête pique-niquer dans la pinède à 50 mètres de la Solenzara (point rouge sur la carte). Un petit coin accueillant avec table et sièges en pierre. L’ombre des pins. Une brise de vallée rafraichissante. Une salade de riz faite par la belle-mère de Franck qui remplace heureusement les grillades habituelles. Crudités, pâté taï, chorizo, jambon cru, tortillas chips et guacamole, quiche lorraine, fromage, panette, rosé Corse bien frais, café. Des images magnifiques du canyon et des aiguilles de Bavella dans les yeux. L’été. Le Bonheur.Haut de page

17h-19h Retour sur Fratelli Angeli ralenti par les embouteillages de saison. La Vacca aurait été un des premiers canyons explorés en Corse dans les années 1970 et un des plus fréquentés mais ses charmes restent intacts.

PHP

 

 

Dimanche 22 juillet 2018

Spéléo, découverte du milieu souterrain en famille, démaquisage

Grotte de Butrone, Sisco

 

Participants

  • ITP : Noël R., Alexia S.

  • Initiés : Giulia, Stéphanie et Laurent F., Virginie, Lizy, Nathan et Jérôme R., Apolline V.

 

Temps de démaquisage : 1h45

TPST : 2h00

Photos

 

Dimanche matin nous passons au local pour récupérer les casques puis prenons la route du cap en direction de Sisco. Nous ferons une halte au café chez Jeannot à Erbalunga.

Plus tard nous sommes au départ de la piste à Sisco. La barrière métallique n’est plus fermée avec le cadenas. Noël montera en 4x4, Apolline et Nathan vont s’embarquer à bord tandis que les autres feront le chemin à pied.

Arrivés au départ du sentier Noël a du mal à reconnaitre l’entrée dans le maquis, il se rend compte immédiatement de la difficulté que nous allons rencontrer pour rejoindre l’entrée de la grotte. Le printemps a été très pluvieux et la végétation a énormément foisonné. Les ronces recouvrent la totalité du chemin, on ne devine même plus le passage ! Il est impossible, surtout avec des enfants de s’aventurer dans ce maquis. La dernière opération de démaquisage d’envergure date pourtant du 10 février 2018. C’est ahurissant !!!

Heureusement dans le 4x4 il y a une serpe. Les autres arrivent. La décision est prise de casser la croute, surtout pour les plus jeunes. Noël qui avait préalablement évalué la charge de travail pour arriver jusqu’à la grotte se lance immédiatement, armé de la serpe, dans l’opération de débroussaillage en plein midi. Juste arrivé en haut de la première côte il est rejoint par le reste du groupe qui avait terminé le repas. Alexia prend la relève, les ronces sont hautes, plus tard Jérôme prend la serpe, il sera remplacé ensuite par Laurent puis de nouveau par Noël, enfin, Alexia arrivera en vue de la cavité.

Nous aurons mis 1 h 45 sous un soleil de plomb pour arriver jusqu'à l’entrée. Et simplement juste en ouvrant un passage pour pouvoir avancer sans trop de difficultés. L’aire à droite de l’entrée, démaquisée le dimanche 18 février 2018 est impraticable.

La fraicheur du porche d’entrée est bienfaitrice. Nous nous lançons dans l’exploration de la grotte, sauf Laurent qui préfère rester au dehors et qui va continuer à débroussailler. Le petit Nathan rebroussera chemin à la vue d’un « horrible dolichopode », sa maman Virginie restera avec lui au dehors.

La visite se poursuit par la visite classique du réseau fossile, le passage par l’étroiture des impétrants, certains vont se lancer dans l’exploration de la galerie borgne. Puis ce sera la visite de la salle du Poulain. L’eau coule dans la rivière à la sortie du méandre. Nous irons jusqu’à la salle de la pluie, les nyphargus sont toujours présent dansHaut de page les petits gours. La visite se poursuit dans la galerie inférieure, nous ferons demi-tour et remonterons par la galerie de la boue. Plus tard nous retrouvons à l’air libre Virginie, Nathan et Laurent qui a poursuivi le travail de démaquisage.

Après la photo de groupe nous redescendons et seront de retour à Bastia vers 18 h 30.

Nono

 

 

Dimanche 5 aout 2018

Canyon, initiation

Le Bucatoghju, San Nicolao

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Michaël D., Jean-Claude D., Amal D., Jean-Noël D., Alain G., Marie G., Jean-Claude L., Didier L., Véronique M., Alexia S. B., Franck Z.

  • Initiée : Charlène C., Magali E.

  • Soutiens : Noël R., Jean-Philippe S.

 

Photos

Vidéo

Cotation : V3-A3-II

 

Approche : 0h10

Canyon : 4h30

Retour : 0h15

 

Le ruisseau du Bucatoghju, ou plutôt Fiume puisque c'est un fleuve, est le point de concentration de multiples rivières qui dévalent les pentes du cirque de Santa Reparata di Moriani, celui-ci est ceint de plusieurs sommets de plus de 1000 mètres. Cette première partie se termine sur un verrou où la partie canyon débute, c'est la cascade de l'Ucelluline. Ou plutôt les cascades, puisque deux se succèdent, entrecoupées par un beau et profond bief.

Les topi sont nombreux en cette journée caniculaire, un groupe de 13 membres plus 2 initiées entame la descente sur un air incongru :

Ha ! Qu’est-ce qu’on est serré, au fond de ce canyon,
Chantent les topi, chantent les topi,
Ha ! Qu’est-ce qu’on est serré, au fond de ce canyon,
Chantent les topi entre les cascades et les amis.

Sur le pont de la D330, quelques dizaines de touristes sont au spectacle !

Anto, Marie, Alain, Mika, JCD et Franck se succèdent pour équiper les rappels. Ceux-ci s'enchainent rapidement, relativement au nombre de participants, entrecoupés par des portions de désescalades entre blocs, sous des blocs, et quelques sauts et bains rafraichissants.

L'arrivée dans la dernière vasque se fait là aussi sous les regards d'une centaine de touristes ! Ceux-ci sontHaut de page plus attirés par les bains en rivière (on les comprend en cette chaude période), que par les ruines d'une ancienne église pievane du 11ème siècle situées tout près de là.

Regroupement pour le piquenique sous le vieux pont génois du 17ème siècle, puis retour à une heure raisonnable vers Bastia.

JCL

 

 

Vendredi 10 aout 2018

TUC (Travaux d'Utilité Collective)

Local, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Jean-Claude L., Noël R.

 

Deux projets pour cet après-midi TUC :

- poser un « IPN » en travers du passage derrière la porte. Celui-ci servira à faire des manips sur corde et remplacera la maillon rapide énorme en place,

- modifier le cheminement des câbles VGA et HDMI du vidéoprojecteur afin que ceux-ci puissent atteindre un PC sur la nouvelle tablette prévue à cet effet.

 

L'achat d'un vrai IPN a été envisagé mais tout est fermé en ce mois d'aout dans la ZI des Chênes, c'est finalement la 1ère solution qui est retenue : faire souder des barres en T récupérées par Anto, afin de les transformer en pseudo IPN. Anto et JCL laissent les barres chez un chaudronnier de la ZI, elles seront récupérées dans la semaine qui suit.

Rendez-vous avec JCD chez LM, puis Bricotruc pour acheter les sabots qui supporteront les barres et voilà les 3 bricolos au local.

Anto et JCD se chargent de la pose des sabots, JCL du cheminement des câbles.Haut de page

Renfort de Nono en fin d'après-midi après que ce dernier ait emmené un cinéaste à Souterrata pour voir si cette cavité peut se prêter à quelques séquences de tournage d'un prochain film Arte.

Du monde arrive encore au local, Alexia et Agnès amènent des initiés pour essayage des combis pour le canyon de dimanche, Agnès en profite pour régler son tout nouveau baudrier et ses longes.

JCL

 

 

Dimanche 12 aout 2018

Canyon, initiation

Viula, Olcani

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Agnès F., Jean-Claude L., Didier L., Jean-Philippe S., Alexia S. B., Franck Z.

  • Initiés : Mathis L., Lucille S.

  • En visite : Michel L. et Artus le Yorkshire

 

Photos

Géophotos

Cotation V4-A2-III

 

Marche d'approche : 1h00

Préparation : 0h30

Descente : 2h30

Retour : 0h45

 

Rendez-vous très matinal. 7h30 au local. Les kits ont été préparés le jeudi soir, nous ne perdons pas de temps et prenons la route en direction du Cap Corse. Jean-Claude fera une halte à la boulangerie « Histoire de pains » pour le casse-croute. Une voiture qui reculait a heurté le berlingot de JC. Juste un peu de plastique cassé. Le temps de rédiger un constat d’assurance et c’est reparti. Nous nous retrouvons tous au café à Nonza devant les chocolatines et le café noir. Á 9h40 nous sommes sur le parking au niveau du Ponte Novu. Nous empruntons le chemin il est 10h. Artus, un petit vieux de 14 ans a été surprenant malgré la chaleur, il saute de rochers en rochers sans se ménager.

11h nous entrons dans l’eau fraiche du Viula, Michel et Artus continueront à randonner. C’est la première expérience pour Lucille et Mathis qui se sont bien débrouillés. Franck va équiper sous le regard averti d’Antoine, Agnès et Didier vont observer attentivement les techniques d’équipement. Alexia va se charger d’encadrer Lucille et Mathis. Jean-Claude et Didier vont se charger du reportage photo tandis que Jean-Philippe ferme la marche. La sortie se déroule sans heurt et nous avançons bon-train.

Á 14h40 nous sommes en vue du pont génois qui marque la fin du canyon. Michel et Artus nous attendent bien sagement à l’ombre sous l’arche du pont, les pieds et les coussinets dans l’eau fraiche du torrent. Le casse-croute va nous réunir sur le parapet du pont, bien abrités sous les frondaisons des aulnes et des frênes. La fraicheur des arbres est bienfaitrice et appréciée de tous.

Il est temps de reprendre la direction de Bastia. Antoine a eu l’excellente idée de proposer de se régaler d’uneHaut de page bonne glace à Nonza. Nous ferons une halte dans le village des cédrats. JC, Franck, Agnès et Didier font l'impasse et filent directement au local.

19h nous sommes au local pour ranger le matos.

Alexia

 

 

Samedi 18 aout 2018

Canyon, descente

La Luana, Zicavo

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Marie G., Alexia S. B., Franck Z.

Photos

Vidéo

 

Temps d'approche : 1h45

Temps de descente : 4h30

Temps de retour : 0h55

 

Après analyse des prévisions météo, quatre topi se retrouvent pour s’en aller faire le canyon de la Luana, affluent du Travu. C’est un canyon qui ne peut être fait en hiver, son débit est bien trop important, donc c’est maintenant ou jamais !

Départ de Multari vers 7h30, trop tard pour éviter le flot de voitures fraichement débarquées des bateaux. On attaque donc la marche d’approche du canyon à 10h20, avec discrétion.

Le beau chemin que nous connaissions est méconnaissable… de nombreux arbres sont tombés en travers et ralentissent beaucoup notre progression. Les tempêtes de cet hiver ont été très néfastes et visiblement personne ne se sent concerné pour le nettoyer… C’est dommage. Une fois le Lama atteint, le chemin est ensuite en meilleur état. Le temps d’arriver au départ du canyon le soleil brille encore puis il est voilé par les nuages qui commencent à monter partout. Le temps n’est cependant pas plus menaçant que cela, on s’engage donc dans le canyon. Il est 12h20.

La rivière présente un beau débit, comme toutes les rivières de l’île cette année. L’eau est un peu fraîche, mais pas autant que la Viola !

Les plus belles cascades sont dans la première moitié du canyon. La plus sympa est la 25 m arrosée, dans l’étroiture. Un régal. Il n’est pas aisé d’atteindre l’amarrage, installé en rive droite, 3m au-dessus de l’eau. Marie tente le pas d’escalade, mais échoue. Anto le franchira les doigts dans le nez… ça parait pourtant si simple ! On constate que les longueurs de corde que l’on a prises sont parfaites : une 40 + une 50, ça permet d’atteindre le bord de la vasque pour réceptionner les kits envoyés en tyrolienne et rappeler la corde confortablement, sans avoir 3 km de mou de corde non plus.

Sur le petit rappel en rive droite qui permet d’atteindre une margelle pour un saut d’environ 7m, l’arbre sur lequel l’amarrage était installé a été arraché et pendouille ainsi au-dessus de la rivière. Un bout de corde sur un autre tronc toujours en place est utilisé à la place, mais à noter qu’il faudrait ramener un bout de sangle et un maillon rapide.

On termine le canyon puis on remonte par le Lama pour atteindre le chemin. On le rejoint à 17h50. Pour la marche retour c’est la même punition qu’à l’aller… il faut franchir les arbres en travers… tantôt par-dessus, tantôt par-dessous… on râle un peu par moments ! Les jambes de princesse en prennent un coup au passage.

On est contents d’arriver et d’enfin pouvoir se délecter d’une bière bien fraîche et bien méritée. On a notre compte !Haut de page

Retour à Bastia vers 21h, heureux.

La présidente déclarera même : « ça, c’est du vrai canyon ! »

Marie

 

Samedi 25 aout 2018

Canyon, perfectionnement

Quercettu/Verghellu, Venaco

Spéléo, visite

Grotte de Perdonella, Venaco

 

Participants

  • ITP : Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Didier L., Franck Z.

TPST : 0h15

Marche d'approche route : 0h35 (2,3 km)

Descente du Quercettu : 1h00

Descente du Verghellu : 3h00

Marche de retour : 0h08

 

Photos

 

Premier rendez-vous à Lucciana et première décision à prendre, une voiture ou deux ?

Deux véhicules seraient nécessaires si on veut effectuer une navette entre la fin et le début du canyon. Mais les topi pensent au bilan carbone et 2 voitures pour 4 n'est pas écologiquement responsable, on fera donc marcher les gambettes, un peu plus de 2 km à pieds c'est pas la mer à boire, on est quand même des sportifs !
D'autant plus que le 8 places de Franck permet un trajet confortable malgré tout l'équipement nécessaire.

Nous arrivons ainsi au parking habituel et nous changeons à proximité de la sortie du chemin menant à la fin du canyon.

Quelques minutes plus tard nous ne résistons pas à la tentation d'une petite visite à la grotte de Perdonella, située une trentaine de mètres au-dessus de la route. Cavité qui se développe à la faveur du foisonnement entre d'énormes blocs rocheux. Il reste encore quelques aménagements qui datent des temps pas si anciens où la cavité était utilisé dans un but pastoral, peut-être pour la maturation des célèbres Muntanacciu. Quelques chauves-souris indéterminées sont dérangées et volètent dans la pénombre.

Reprise de la marche d'approche après cet épisode spéléo et arrivée au départ du canyon au bout d'une demi-heure de marche.

Préparation rapide et c'est parti pour la descente du Quercettu, un affluent du Verghellu. Juste ce qu'il faut d'eau pour pouvoir faire trempette dans les vasques qui se succèdent jusqu'à la confluence. Vasques toutes propres, sauf une. Une sangle jaune, qui parait bien récente, équipe la C22 en rive droite. Contrairement aux habitudes où on équipait en rive gauche, dans « l 'actif », on décide d'utiliser cet amarrage tout prêt. Mal nous en pris, la corde amène inexorablement dans une vasque latérale nauséabonde ...

Fin de la section verticale et peu aquatique, voilà maintenant la partie subhorizontale et l'eau !

Autre décor, autre ambiance ! Malgré l'étiage, nous évoluons au rythme des sauts (faut amortir ! ;-), toboggans et petits rappels, avec toujours Franck et Didier à l'équipement. Une petite surprise à l'un des rappels arrosés, une plaquette pend à la sangle qui la relie au 1er amarrage. JC a heureusement de quoi refixer la plaquette au goujon.

Nous effectuons ainsi la descente sans voir âme qui vive, ça change des canyons surfréquentés de l'ile ! Sauf à l'arrivée où un couple plongé dans la lecture est tranquillement installé au bord de la rivière.

L'aulne courbé est toujours là au-dessus de la dernière vasque, le traditionnel défi de le parcourir en équilibre jusqu'au bout est lancé, un seul réussira ;-)

Montée rapide vers la route et pas de navette cette fois-ci, c'est peut-être la meilleure option finalement.Haut de page L'endroit habituel du pique-nique est encore sous le soleil, nous décidons de nous installer sur la piste qui démarre un peu plus bas et longe la voie ferrée.

Retour en fin d'après-midi à Lucciana.

JCL

 

 

Dimanche 26 aout 2018

Canyon, initiation

La Richjusa partie finale, Bocognano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Agnès F., Marie-Pierre R.

  • Initiée : Florence F.

Marche d'approche route : 0h45

Descente : 1h30

Photos

 

Le rendez-vous est fixé à 7h30, aux Fratelli Angeli de Lucciana pour une petite pause café où Michèle et Marie-Pierre rejoignent le groupe.

Voitures stationnées sur le parking à Bocognano, près de la mini-centrale électrique, après une seconde pause café au « Bar des amis » dans le village qui, avec la nouvelle route, est maintenant bien plus calme.

Nous commençons la marche d’approche vers 10h30 et atteignons le départ du canyon proprement dit quarante-cinq minutes plus tard : on emprunte le chemin rive droite, plus court et qui remonte moins loin dans la rivière.

Aujourd’hui, nous ne descendrons que la petite partie du ruisseau de Cardiccia. Un peu de marche aquatique et nous voilà au premier toboggan, un T13… Il faut s’allonger pour quelques mètres de glissade avant d’arriver jambes fléchies dans une eau qui surprend par sa fraicheur… Un deuxième toboggan, un T6 … Un troisième, sur le dos cette fois-ci pour les volontaires, puis des sauts dans des vasques cristallines, sans danger, des toboggans arrosés ou non, c’est selon …

On entre dans la partie étroite et abordons la première cascade, une C4, que l’on franchit en rappel en technique rapide. Pour la deuxième cascade, une C12, elle sera franchie en technique normale sur un seul brin, mais 2 par 2. Bref, on s’amuse ! Le parcours est ludique.

Le seul bémol, c’est justement son attractivité ! Des groupes de touristes encadrés par des pros obligent à accélérer ou ralentir, mais les rencontres sont inévitables. Le parcours choisi est court, Antoine propose une partie finale en marche aquatique, avant de rejoindre en rive droite la sente empruntée à l’aller, où nous croisons encore moult groupes de touristes encadrés par des professionnels…

Le repas est partagé sur une tranquille aire de repos, le long de l’ancienne nationale qui n’est plus guère fréquentée.

Après une halte-café au Chalet, nous entamons notre retour.Haut de page

Nous arrivons au local vers 18 heures pour ranger le matériel et finaliser une excellente journée, de joie et de bonne humeur…

Michèle et Anto

 

 

Samedi 8 et dimanche 9 septembre 2018

Fête du Sport

Place Saint Nicolas, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Agnès F., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L., Pierre L., Didier L., Manon L., Noël R., Rémi R., Alexia S. B., Franck Z.

Photos

 

Les topi encore une fois présents à la traditionnelle fête du sport, organisée par la CAB sur la place Saint Nicolas à Bastia.

Si c'est une occasion de montrer et d'expliquer nos activités au grand public, c'est aussi l'occasion de se retrouver dans un moment festif et de mettre ensemble les mains à la pâte.

Certains ont continué la soirée du samedi autour d'un barbecue et de multiples verres de l'amitié !Haut de page

La fiche d'inscription pour la journée nationale de la spéléologie du 16 septembre a fait le plein, un rendez-vous fédéral et fédérateur à ne pas louper lui non plus !

JCL

 

 

Mercredi 12 septembre 2018

Spéléo, repérage, exploration

Grottes de Macchia Malo et de Cap Sagro, Brando

 

Participants

  • ITP : Alain G., Jean-Claude L.

TPST : 0h20

Photos

 

La Lisc et les topi ont été contactés au titre de conseillers afin de rechercher une cavité pouvant convenir au tournage d'un film fantastique et d'apporter leur soutien technique.

Les cavités proposées ne convenant pas, les producteurs ont choisi une crique présentant un renfoncement pouvant faire songer à une cavité.

Rendez-vous avec le régisseur sur un parking non loin du Cap Sagro. Le chemin qui descend vers la crique n'est pas des plus aisé mais en 5 ou 6 minutes nous voilà au bord de l'eau. La mer est calme, le soleil brille et il fait chaud, la première envie est de piquer une tête dans l'eau. Mais le regard est rapidement attiré par un esthétique double porche qui s'ouvre à raz de l'eau. Celle-ci occupe une grande partie de la cavité. Cavité est bien le mot approprié car une galerie s'enfonce de quelques mètres dans la falaise. Pas d'un grand développement certes, mais suffisamment pour pouvoir la considérer comme grotte. D'autant plus que la galerie continue, mais un ramping sur des graviers mouillés est nécessaire pour passer une chatière. A topographier ...

A l'extérieur, visite d'une construction délabrée qui devait jadis servir d'abri d'été. Le petit filet d'eau qui s'écoule du Macchia Malo est canalisé vers un bac en béton, de la calcite flottante nage sur l'eau, nous sommes dans les cipolins de Brando.

Deux bateaux sont au mouillage, dont l'un semble-t-il pour des baptêmes de plongée. Une touriste bronze et se prélasse sur les rochers devant la cavité, elle se lève régulièrement pour aller piquer une tête ...

Retour au parking, nous laissons le régisseur et décidons de descendre vers le site d'escalade, la dernière visite par JC remonte au milieu des années 90 ...

Départ depuis le bout de la piste qui mène au sémaphore. Un escalier a été construit et facilite la descente. Le site en bord de mer est toujours aussi beau, mais JC ne souvenait plus de la cavité qui s'y ouvre. C'est une simple faille de décollement mais une escalade permet de faire une traversée remontante d'une quinzaine de mètres, la sortie cachée par le maquis se situe à 2 mètres du chemin d'accès supérieur. A topographier ...Haut de page

Retour vers Macchia Malo en longeant le rivage cette fois-ci. Le terrain est bouleversé et bouleversant. Le cipolin alterne avec la prasinite et différentes formes de calcschistes. Des coulées de calcite et des gours signalent une petite source. Une grosse « crotte » de prasinite est posée dans une cuvette de cipolin, la géologie a parfois de l'humour ! Beau site, à revoir ...

JCL

 

 

Mercredi 12 septembre 2018

Spéléo (touristique)

Grutas de Balancanché, Mexique

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Véronique M.

Photos

 

Retour au Mexique, pour un séjour familial et touristique, avec au programme un autotour dans le nord de la péninsule du Yucatan. Le Yucatan est cette partie du Mexique située au sud-est de Mexico bordé par la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique. Surtout connu pour sa riviera touristique suite à la création de la cité balnéaire de Cancun dans les années 70, où les Américains (mais aussi pas mal de Français) viennent se brûler au soleil, c’est surtout la région où s’est développée la civilisation maya, depuis 5 000 ans BP — avec son apogée au cours du Ier millénaire de notre ère — jusqu’à l’arrivée des espagnols en 1511.yucatan1

La péninsule mesure approximativement 300 km de long et 250 km de large. La région est un vaste plateau calcaire, aussi plate qu’une galette, avec quelques petites collines çà et là mais sans montagnes. Son altitude s’élève graduellement de la côte caraïbe vers l’intérieur des terres, dépassant rarement 50 m. En 1 200 km de parcourus nous avons du avoir une seule côte de 2-3 km à gravir avec 5 ou 6 virages…

L’eau coule par des voies souterraines qui perforent le sous-sol de cette vaste portion calcaire, en créant des cénotes (du maya dz’onot signifiant puits sacré), cavités yucatan2typiques ennoyées, paradis des plongeurs spéléos, ce qui m’a permis de flotter en apesanteur au milieu des concrétions, mais c’est une autre aventure, magique ! Ces cénotes sont quasiment tous reliés entre eux par des rivières souterraines se dirigeant vers la mer des Caraïbes. Le 10 janvier 2018, des plongeurs spéléos ont réussi à établir la jonction entre deux des plus importants réseaux de grottes submergées du monde : Sac Actun longue de 263 km et Dos Ojos de 83 km (celui que j’ai plongé, mais sur 200 m simplement…). Ainsi, le système Sac Actun est maintenant considéré comme le plus grand réseau immergé du monde, avec une longueur de 347 km.

C’est également au nord-ouest du Yucatan que s’est écrasé il y a à peu près 65 millions d’années une météorite de 10 km de diamètre environ ayant percuté la planète à près de 90 000 km/h, causant le cratère de Chicxulub de 180 km de diamètre. Cet impact (à l’origine des cénotes) et ses conséquences seraient une cause possible de l’extinction des dinosaures et de nombreuses autres espèces, marquant également la fin de l’ère secondaire.
yucatan3
Comme l’an passé à la lecture du Guide du Routard, avant la préparation du séjour, le nom de Grutas est apparu dans la rubrique « À voir » dans les environs de Valladolid, où nous devions séjourner pour aller visiter le site mondialement connu de Chichen Itza.

Il est rare de trouver un site exactement comme les anciens Mayas l’ont laissé. La grotte de Balancanché se situe à quelques kilomètres au sud des ruines de la ville maya de Chichen Itza. Les Mayas considéraient les grottes comme la porte d’entrée de l’inframonde, un peu comme la porte des enfers mais sans avoir la même connotation de souffrance que dans la religion chrétienne, c’était le lieu où disparaissaient les rois avant de s’envoler vers le monde céleste pour devenir des dieux. Pour l’anecdote, l’inframonde est structuré en neuf niveaux, lieux où se retrouvent les dieux, et au niveau -4 se trouve l’enfer des chauves-souris Zotziha, dirigé par le seigneur Kamazotz (zotz veut dire chauve-souris dans toutes les langues mayas... mais en pays Quiche ce seigneur s’appelle Kuchumakik [Celui qui prélève le sang en quiche]).

yucatan4Grutas de Balancanché est la plus célèbre des grottes Maya. Son nom signifierait en maya La caverne du trône de jaguar sacré, le terme jaguar étant relié à la fonction de chef et non à l’animal. Balancanché était connu des mayas dès la période préclassique, il y a 3 000 ans. La caverne était une source d’eau, objet d’adoration du dieu de la pluie, Chaac.

La cavité fut redécouverte en 1905 par Edward Thompson et Alfred Tozzer, anthropologues et archéologues américains. Plusieurs équipes américaines l’ont étudiée de 1930 à 1950. En 1954, José Humberto Gómez découvre un muret obstruant une des branches de la cavité. Derrière on met à jour un sanctuaire maya comprenant L’autel du Jaguar et L’autel des Eaux cristallines. Le sanctuaire a été étudié et décrit par Ramon Pavon Abreu. Il s’est avéré qu’il a été construit en l’honneur du dieu Tlaloc (ou Chaac) et muré environ en 842 de notre ère pendant l’effondrement de la civilisation Maya Classique. Depuis 1996 le site peut se visiter.

Après avoir visité Chichen Itza, certes impressionnante par la majesté de ses édifices mais avec un côté Disney Land lié à la fréquentation importante même en basse saison et à l’envahissement de ses allées par une multitude d’échoppes de souvenirs made in China, la visite de l’inframonde s’imposait pour retrouver un peu de sérénité.
La cavité n’est qu’à 4 km, personne sur le parking, une sente au milieu d’une végétation luxuriante mène jusqu’au bâtiment de l’accueil. Les visites sont ouvertes, ils ne ferment que dans une heure. Pas de guide de disponible mais il y aura une sonorisation en français. On marchande un peu l’entrée, spéléos français représentant la FFS… cela nous coutera 200 pesos soit 5 € par personne.

Un sentier mène à l’entrée qui s’ouvre au milieu de gigantesques plantes vertes tropicales. Après avoir descendu quelques marches, la progression est horizontale, on se trouve dans un conduit de 5-6 m de large pour 3 m de haut, apparemment une rivière fossile. On est happé par la chaleur et la moiteur des lieux, il doit faire plus de 30° C et dire qu’on avait emmené une veste ! Le parcours est bien éclairé (en permanence… avec pas mal d’algues), des commentaires en français (peu compréhensibles) raconte la légende des mayas venant offrir des offrandes au fond de la cavité.

Quelques salles et alcôves latérales avec des plafonds en partie effondrés dévoilent de jolies formes de concrétionnement. Un passage plus bas et plus étroit, apparemment désobstrué (on baisse la tête…) et remontant amène dans une grande salle circulaire d’effondrement où trône en son centre une superbe colonne. Quelques chauves-souris volètent, cela ressemble à des rhinos. Puis un escalier en colimaçon mène plusieurs mètres plus bas à des alcôves où sont en place des vases et urnes d’offrandes laissés par les mayas. Encore quelques mètres et on s’arrête au bord d’un lac souterrain, siphon d’accès au réseau immergé, il correspond avec plusieurs cenotes desHaut de page environs. Bizarre on s’essouffle, il y a sûrement du CO2, cela sera confirmé par l’accueil à la sortie. Retour tranquille. Il fait au moins 28° C dehors, on a presque frais…

JND

 


Dimanche 23 septembre 2018

Spéléo, découverte du milieu souterrain, démaquisage

Grotte de Butrone, Sisco

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Dominique D., Jean-Noël D., Alain G., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S. B., Franck Z.

  • Initiés : Yannick D., Alexandra et Frédéric D., Émilie L., Alain M., Jean-Louis V., Odette Z.

 

TPST : 2 fois 1h30

Photos

 

Quelle est la cavité à la mode en 2018 ?

C'est Butrone ! 7ème visite cette année, dont 4 avec du démaquisage !

Les objectifs pour cette fois-ci :

- Démaquiser, du moins couper tout ce qui a poussé depuis le printemps et élargir encore un peu le passage,
- faire découvrir la cavité aux initiés, peut-être futurs adhérents du club,
- retrouver la 2ème perte,
- retrouver la fontaine joliment appareillée qui avait été dégagée par l'incendie de 2000.

 

Rendez-vous au local pour 8 h pour les initiés et l’encadrement. Les topis des quartiers nord – Dumè et JN – iront directement à Sisco. Ayant reçu le top départ du club d’Alain, JN récupère ses cousins en vacances à Erbalunga et on retrouve Dumè au parking voiture de l’ancien village de vacances. On se cale au téléphone avec le reste de l’équipe pour un regroupement en haut de la piste au départ du sentier.

Tiens deux 4x4 au niveau du portail, cela sent la battue. Confirmation au départ de la piste, une succession de chasseurs habillés en orange fluo, en poste sur le bord nord de la piste. On entame la conversation à chaque fois pour bien préciser que l’on va faire la grotte qui est au-dessus, là où il n’y a pas de battue. Certains ne semblent pas très heureux de voir arriver nos deux 4x4, et ils n’ont pas encore vu la caravane qui va bientôt arriver…

Un 4x4 de chasseur est rangé au niveau du parking habituel en bas de la sente d’accès, JN salue rapidement et file plus haut pour le demi-tour. Au retour, il voit Dumè arrêté qui nous informe que le chasseur ne veut pas que l’on stationne ici compte tenu que c’est un poste, il faut redescendre plus bas, cela va être un peu galère. On réussit cependant à se coller sur le bas côté 200 m plus bas après avoir déposé le matos en bas du sentier. Mais voilà la caravane de cinq 4x4 qui arrivent… Tout le monde se plie aux injonctions de la vènerie locale.

Répartition des rôles, Michèle est partie en éclaireuse vers la cavité suivie de Franck harnaché de sa débroussailleuse et JN avec son croissant. Derrière chacun trouve à s’occuper. Nono a bien bossé en juillet le sentier est praticable mais il y a pas mal de ronces qui pendent et de nombreuses fougères ont rempli les espaces vides. L’aire de piquenique a disparu sous la végétation, ainsi que le retour du Laminoir. Mais c’est essentiellement de la végétation tendre qui ne posera aucun problème à la fougue de Franck.

JN est désigné comme guide pour emmener une première palanquée de cinq initiés – Alex, Émilie, Yannick, Fred et Alain. Wanda et Henri-Pierre – et Nala - fermeront la marche. Il est presque midi quand on pénètre sous terre. Direction le Réseau Fossile, 5-6 petits rhinos volètent au passage du groupe, qui se fait le plus discret possible. Circuit par l’Étroiture des Impétrants qui est passée sans difficulté mais qui génère chez certains un peu de stress.

En route vers la rivière via le Méandre. Explications au passage sur les remplissages et soutirages. Aucun bruit à l’arrivée dans la galerie de la rivière, normal il n’y a qu’un mince filet d’eau. Il pleut faiblement dans la Salle de la Pluie, on reçoit à peine quelques gouttes dans le passage vers les Dents de Requin pour la séance photo traditionnelle. Par contre surprise, 13 petits rhinos sont suspendus au plafond de la salle. On pourra observer quelques niphargus dans les gours en bas de la salle.

Jonction avec le boyau descendant vers la Rivière Principale, le passage est à peine humide. En bas très peu d’eau dans la rivière, le Trou de Serrure ne devrait pas poser de difficulté aquatique. Mais nos initiés s’en tiendront à une observation à distance, aucune velléité pour s’y enfiler, il faut en garder pour la prochaine visite. Retour par la Galerie de la Boue où cela patine toujours un peu pour y accéder. Et là on lâche les initiés pour qu’ils retrouvent leur chemin. Petite hésitation entre les galeries remontantes, non ce n’est pas vers celle des Racines, la bonne galerie est à gauche. Ensuite pas de problème, le plan incliné est retrouvé puis la Salle de la Pluie et la rivière. Mais, filant devant, quelqu’un(e) a failli disparaitre dans le Boyau Claire !

Pour corser la sortie et varier les « plaisirs », ce sera la sortie par le Laminoir. Très peu d’eau dans les gours mais de quoi bien imbiber la polaire de Fred… Puis cela s’élargit et on voit le jour. Telle une volée de moucherons attirée par la lumière, à peine le temps de se retourner et la quasi-totalité de nos initiés était dehors. Au total une heure trente passée sous terre.

On retrouve l’équipe de débroussaillage déjà bien avancée dans les agapes autour de la table montée par Antoine. Déjà au moins deux cadavres jonchent le sol (rouge et rosé). Il faut peu de temps pour trinquer et partager le verre de l’amitié avec nos initiés qui semblent ravis.

En préparatif, JCL avait repéré une fontaine, notée sur le plan cadastral, qui pourrait correspondre à celle qui est recherchée. Les coordonnées sont reportées sur le terrain, la fontaine serait à quelques mètres du chemin, juste au niveau d'un petit écoulement d'eau qui traverse le sentier. Mais un mur de ronces barre le passage. L'artillerie lourde sonne la charge, en moins d'une heure Franck dégage la fontaine. Bien que celle-ci soit également appareillée, il ne s'agit pas de celle découverte en 2000. Nous sommes plutôt en présence d'une source, protégée par des murets en pierres sèches.

Nono et Dumè se lancent à leur tour dans la recherche de la fontaine en se basant sur leurs souvenirs, mais point de fontaine pour cette fois-ci, suite au prochain épisode ...

De leur côté, JCL et HP partent à la recherche de la 2ème perte. Celle-ci s'ouvre entre la première perte et le ruisseau de Fenajola (cadastre). Le départ du chemin vers la première perte est à nouveau dégagé par Franck, le reste est potable mais quelques branches sont encore coupées juste avant d'arriver à la première perte. C'est maintenant un boulevard. La perte recherchée est à quelques mètres de là, mais le maquis semble infranchissable. Branche après branches, ronce après ronce, salsepareille après salsepareille un tunnel est creusé dans la végétation. Les 2 démaquisards, renforcés en fin d'après-midi par JN et Alain M., arrivent bredouilles au-dessus du ruisseau. Celle-ci doit se situer un peu en amont, encore du démaquisage en perspective, ce sera pour une prochaine fois ...Haut de page

Nota : suite aux multiples discussions avec les chasseurs, il s'avère que les battues se déroulent plutôt le dimanche, il est donc préférable de programmer nos visites le samedi en périodes de chasse. Entre les chauves-souris et les chasseurs, difficile de se faire une place !

JN, JCL

 

 

Mercredi 26 au vendredi 28 septembre 2018

Assistance tournage série télévisée « Une île »

Grotte de Macchia Malo, Brando

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Jean-Claude D., Alain G., Francis M., Franck Z.

  • Ex-ITP : Corine B.

 

Photos

 

La journée de repérage du 12 septembre a abouti au tournage de quelques minutes d'une nouvelle série télévisée de la chaine Arte intitulée « Une île ». L'annonce est visible ici.

 

Mercredi

Nous nous retrouvons à trois compères au local vers 9 h. À la relecture du compte rendu du 12 septembre dernier et du courriel reçu de Jean-Claude, les travaux vont nous prendre une petite partie de la matinée :

 

·         « Au niveau chemin : quelques coups de sécateurs et coupe-branches le long du chemin, juste pour ne pas se faire frôler par la végétation …

·         Aide au cheminement : 2 ou 3 ‟ressautsʺ à équiper d’une corde, c’est plus symbolique que vraiment nécessaire. On peut aussi aider manuellement les personnes non rassurées aux passages ‟délicatsʺ. On a bien parlé d’aide au cheminement et non de sécurisation, en lui expliquant la différence. De toutes façons, si on met des cordes, il y a peu d’endroit pour planter des spits, ce seront des amarrages naturels (pieds de maquis, etc.). On peut aussi tirer une corde d’en haut jusqu’en bas avec des ‟fractiosʺ sur maquis, une 90 m devrait suffire.

·         On pourra inaugurer la disqueuse sur batterie, il y a un fer à béton dangereux à couper au niveau de l’abri qui va être utilisé pour le stockage nocturne du matos.

·         Normalement ils devraient descendre 2 fois dans la journée et remonter 2 fois, puisque la ‟cantineʺ sera en bord de route.

·         Le plus dur pour nous sera l’aide au portage de matériel, sachant que leurs techniciens seront également mis à contribution, en particulier pour le matos fragile. Il a également envisagé l’appel à des sherpas. »

 

Donc sécateur, coupe branches, petite scie, seau, sangles, rataillons de corde, C30, C18 et quelques mousquifs rapides. 10 h sur place, le soleil commence à taper. La première section du sentier n’est pas trop pentue mais on n’est pas que frôlés par la végétation, en certains endroits de gros arbousiers restreignent vraiment le passage, cela ne va pas être commode de descendre (et de remonter) du matos un peu volumineux… Puis le sentier oblique à droite vers la crique et là c’est plus pentu avec trois ressauts qui se passent faciles en rando mais pareil avec du matos il faut mieux les assurer et on pense également aux acteurs, Laetitia a-t-elle l’habitude de crapahuter dans le maquis ?Haut de page

Coup d’œil à l’abri en béton, en effet deux fers à béton à couper mais surtout un gros travail de nettoyage à réaliser, c’est une déchetterie… Bien que l’on ait plutôt envie d’aller piquer une tête dans l’eau, on se lance dans le démaquisage en partant du bas. Alain prend en charge le nettoyage de la casetta et JN cisaille les fers.

Puis Alain et JN, armés de sécateurs, se lancent dans le démaquisage, pendant que Francis débute l’équipement des ressauts, une MC en bas, puis trois ressauts (50 à 60 cm de haut…). On se rend vite compte que notre progression est peu efficace, on n’aura pas fini ce soir avec nos sécateurs ! JN demande donc à Alain de retourner au club chercher la débroussailleuse. Pendant ce temps avec Francis, on scie les troncs d’arbousiers, on passe déjà mieux.

Une heure trente après Alain est de retour et JN s’empare de la débroussailleuse. Le but est d’élargir la sente à un passage d’au moins deux mètres. Le maquis est composé essentiellement de cistes, lentisques et arbousiers mais des souches brûlées ralentissent le boulot et en pente ce n’est pas évident.

Pour finaliser le travail, on enlève les pierres qui restent sur le sentier, demain on balaiera…

Dégoulinants de sueur, la fatigue commence à envahir notre trio, il est presque 16 h, ce sera bon pour aujourd’hui, on remonte le matos et direction Chez Jeannot pour une mousse et quelques chips bienvenues (le repas a été sauté).

 

Jeudi

Khokho s’est jointe à JN, Franck et Alain. Horaire début sur place prévu 5 h 30 finalement 11 h, ouf ! Le report de l’heure de départ a été plutôt bénéfique, une bonne récupération après la fatigue de la veille (avec en plus une bonne série de crampes en rentrant… pas assez bu !). Les camions matos sont installés, un sacré barnum, ils sont au moins 40 participants.

Avec Franck on fignole le travail de la veille, enlever les derniers cailloux et balayage, on pourrait presque mettre un tapis rouge, on se croirait au Festival de Cannes… Après ce sera plus d’une heure de portage, heureusement il n’y a pas que nous, tous les techniciens participent, et on a pensé à la claie de portage. Le régisseur est très satisfait de la préparation de l’accès, les ressauts se passent sans problèmes. Alain touche le chèque.

On assiste à la préparation de la scène de tournage, ils vont complètement occulter l’entrée de la cavité avec des draps et des bâches, on ne verra rien de ce qui se trame à l’intérieur. Il est 13 h, on remonte pour le casse-croûte, en fait la cantine est digne d’un vrai restaurant – entrées variées, dos de cabillaud sauce citronnée servi à table, fromages, desserts, café… et bière si l’on veut.

Il faut retourner au turbin. Mais l’après-midi sera light, quelques interventions pour remonter chercher du matos (dont un kayak), Franck aidera Laetitia à franchir un ressaut et le reste du temps on bulle au soleil ou à l’ombre de la casetta, à discuter avec nos amis pompiers du GRIMA qui assurent au cas où un acteur tomberait à l’eau…

On nous demande ensuite de remonter aux camions, car ils vont tourner en équipe restreinte, ce qui signifie dans le langage ciné, des scènes dénudées…

Fin de la séquence à 17 h, tout le staff remonte, on croisera Laetitia qui court pour prendre son avion à 18 h 30, raté pour la photo souvenir avec l’équipe LISC. Pas trop fatigués ni déshydratés on s’arrête quand même chez Jeannot pour une mousse.

 

Vendredi

Sur place à 6 h 30 ! Les trois compères de la veille se retrouvent au départ de la sente, JCD passe au loin dans son gros bateau et nous rejoindra dans la matinée. Le soleil est encore planqué derrière l’île d’Elbe mais la lune éclaire un peu le paysage. Le sentier est déjà balisé par des leds. On se placera aux différents ressauts pour assurer les descentes, avec frontales et casques spéléos. On accompagnera ensuite l’équipe de caméramans sur les rochers pour filmer le lever de soleil derrière l’île, toujours aussi magique.

Ensuite la matinée sera très longue, rien à faire, tournage des scènes avec les enfants, on a du mal à comprendre le scénario car elles ne sont pas tournées dans une suite logique. L’heure du déjeuner arrive, repas du midi trop top ! ! Steak de thon ! Redescente à la crique pour une bonne baignade avec Alain et JC. Puis on bulle à nouveau.

Le tournage va prendre fin vers 17 h 30-18 h, vient le moment un peu craint, il faut remonter tout le matos qui s’est accumulé dans la casetta. On ne compte pas les allers et retours mais toute l’équipe participera et en moins d’une heure tout sera monté, mais les lombaires sont un peu cassées.Haut de page

On salue l’équipe et mousse chez Jeannot. Énormes remerciements de la part du régisseur général pour notre engagement, la caisse de la LISC reprend des couleurs... JN remercie celui ou celle qui lui a « emprunté » son appareil photo et a omis de lui rendre…

JN, Alain

 

 

Dimanche 30 septembre 2018 

Journée de formation et de préparation au stage ASV

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • Futurs ASV : Wanda C., Henri-Pierre F., Amal D., Pierre L., Alexia S. B., Franck Z.

  • Autres : Antoine B., Jean-Noël D., Francis M., Marie-Pierre R., Noël R., Rémi R.

  • De passage : Alain G., Michèle C.

 

Photos

 

Ce matin le RDV est donné à tous à 8h30. Cette journée est plus particulièrement destinée aux personnes qui vont suivre le stage national ASV qui va se dérouler du 4 au 7 octobre prochain.

Comme d’habitude, nous entamons notre journée devant un café-croissants.

Noël prend la parole et annonce le programme de la journée ainsi que l’objectif de la formation qui se déroulera de manière théorique et pratique, ponctué par des mises en situation.

  1. Présentation et fonctionnement du SSF national et départemental.

  2. Présentation de l’équipe ASV. Le lot ASV.

  3. Rôle de l’équipe ASV dans un dispositif de spéléo-secours.

  4. Le dégagement d’urgence d’une victime.

  5. Le bilan secouriste et la transmission du bilan. Bilan primaire et secondaire.

  6. L’immobilisation de membres. Les différentes attèles.

  7. Le relevage d’une victime. Pont simple et pont amélioré.

  8. La bâche de transport et son utilisation.

  9. Élaboration d’un point chaud.

  10. La civière. Le brèlage.

  11. Le brancardage.

  12. L’accompagnement de la victime.Haut de page

Vers 18h la journée se termine, nous faisons le bilan en donnant la parole à toutes et tous. Visiblement, le ressenti est unanime : cette formation a été profitable à tous, et nos futurs stagiaires ont le sentiment d’avoir appris de nouvelles méthodes et pratiques.

Noël R.

 

 

Samedi 13 octobre 2018

Rando-prospection

Monte San'Angelo, Saint Florent

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Alexandra et Frédéric D., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Invitée : Charlène C.

 

Tracé (rando)

Photos

 

En préliminaire à la paëlla de cohésion, une rando-prospection apéritive est proposée aux participants. Une dizaine de membres et invités se sont donc retrouvés devant la belle cathédrale du Nebbio. Regroupement dans 2 véhicules, ils seront laissés à leur tour aux Stretti di Poggio. Une battue est en cours mais après discussion avec un chasseur, notre projet d'atteindre le Mont San'Angelo peut se réaliser. Cette rando avait déjà été effectuée le Samedi 15 janvier 2011, c'est donc assez facilement que JY et JCL retrouvent l'itinéraire.

Faisons simple et reprenons un extrait du compte-rendu de 2011 :

« Le sentier emprunté chemine à flanc de falaise sur une large vire naturelle. Des surplombs ont favorisé l'aménagement de plusieurs enclos. A coté de l'un d'eux, une doline d'environ 5 mètres de diamètre, plus ou moins protégée par des branches et du grillage, nous interroge. Naturelle, artificielle ? Les avis sont partagés, d'autant plus qu'une faille se devine d'un coté. Les grimpeurs y ont également équipé quelques voies, des dégaines et une corde laissées en place témoignent que certaines sont inachevées. La vire est large et confortable, un seul passage donnera le vertige à notre vétéran. Nous arrivons ainsi au col N-E du Sant Angelo et obliquons au S-O pour l'atteindre, nous sommes à 354 m d'altitude. Nous y bénéficions d'une magnifique vue sur le golfe de Saint Florent, la chaine du Pigno et la plaine d'Oletta. Deux ruines nous attendent depuis certainement quelques siècles. Il ne reste que 2 pans de mur de la plus grande, la plus petite en a conservé 3. A l'ouest de la première nous découvrons une citerne dont la moitié du toit est encore en place. Sur celui-ci une cheminée carrée permettait de puiser l'eau, celle-ci était acheminée par 2 « gouttières » situées aux angles supérieurs de la citerne. Nous y entrons, les murs enduits sont recouverts de graffitis, des noms, des dates, gravés ou écrits. La plus ancienne, 1789 ! ».

Quelques précision toutefois : d'après l'avis de la géologue du groupe, la « doline » serait anthropique, peut-être des fouilles (lien 1 - lien 2, page 64). D'autres précisions concernant les ruines sommitales (lien 2, page 66) :

« On relève sur le sommet du Monte Sant’Angelo la présence de quelques ruines, vraisemblablement d'une construction romane (chapelle XI/XIIème s.) ou même pré-romane (ermitage, lieu de pèlerinage).
Sur cet emplacement on suppute en outre un fort potentiel archéologique lié à l’Antiquité romaine et corso-romaine (tour à feu, habitat) et au Haut-moyen-âge (implantation monastique, habitat, fortifications).
»

Nous avalons quelques gâteaux près des ruines et entamons la descente par le plateau incliné. Nous restons cette fois-ci au plus prés du bord de la falaise, des cairns guident notre descente. Vers le bas, un gros tas de pierres de forme parallélépipédique arrondi nous intrigue, ça ressemble à un pagliaghju mais sans aucune ouverture !

Par contre, un vrai pagliaghju, bien conservé et servant d'abri aux vaches - mais pas aux chauves-souris - est visité peu avant la route.

C'est le retour aux véhicules après 2h30 d'une superbe randonnée effectuée sous un magnifique soleil automnal. Pas de nouvelle cavité découverte mais ce n'était pas le principal but de la sortie.Haut de page

Nous rejoignons peu après midi l'équipe paëlla qui a bien bossé !

La suite : apéro, paëlla, gâteau, puis baignade pour les plus courageux. Des parties de pétanque et de palet breton terminent cette agréable journée.

JCL

______________________________

 

« Paëlla on the beach »

Plage du blockhaus, Saint Florent

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle Cal., Michèle Cas., Wanda C., Jean-Claude D., Albert D., Amal D., Jean-Noël D., Agnès F., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L., Pierre L., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Invités : Christine et Fabrice B., Carlos B., Charlène C., Yannick D., Alexandra et Frédéric D., Jean-Baptiste L., Annie et Pierre N., Odette Z.

Photos

 

Tandis que les uns sont partis pour une randonnée, les autres se retrouvent au local pour préparer cette journée de cohésion qui se déroulera du coté de st Florent.

Le RDV est donné au local à 9 h aux personnes qui iront sur la plage du blockhaus prés de St Florent. Le café pris, nous chargeons les 2 barnums, les tables, les piles de chaises, les banderoles et nous nous rendons sur place.

Les 2 tentes seront vite montées, à peine les banderoles installées qu’arrive Jean-Baptiste avec sa popote et son nécessaire de cuisine. Il s’installe, et sans plus attendre, aidé par Amal, il se lance dans la préparation de la paëlla. Un à un, tout doucement les randonneurs arrivent. L’apéro est lancé, la paëlla mijote tout doucement. Plus tard, les 30 personnes présentes prennent place à table sous les barnums.

Antoine se lance dans le service. L’excellente paëlla est appréciée par tous, nous y retournerons pour une deuxième assiettée.

Le dessert arrive, Odette nous dévoile une superbe tarte paysanne décorée de chauves-souris en sucre. Comme pour le plat précédent, nous y reviendrons (certains gourmands à plusieurs reprises …. Si, si… on en a vu…) Mica nomi… Puis viens le café, le paraquoiquoi, la myrte…..

Plus tard, les plus courageux se jetteront à l’eau, encore bonne en cette période parait-il. D’autres vont se lancer dans des parties de pétanque ou de palet breton. La journée se termine, nous démontons les tentes, replions les tables,Haut de page chargeons tout ce matériel dans les voitures, et nous retrouvons au local pour tout ranger. La météo a été avec nous aujourd’hui, nous avons passé une très bonne journée.

Un ENORME MERCI à Odette, Jean-Baptiste, Amal, Alexia d'avoir mis les mains à la pâte, ainsi qu'au soleil, aux petits et gros oiseaux, à la mer, au sable et au Saint Esprit de dame Nature.

Nono

 


Dimanche 14 octobre 2018

Spéléo interclubs, exploration

Mine de Capanole, Biguglia

 

Participants

  • ITP : Rémi R.

  • GCC : Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude L.

  • Auxiliaire spéléologique canin : Nala

 

TPST : 1h00

Photos

Vidéo

 

Lors de la réunion hebdomadaire du jeudi précédant, Jean-Yves avait discuté avec Wanda et Rémi de 2 mines, l’une d’amiante à Negro comportant plusieurs galeries et plus d’un kilomètre de linéaire, l’autre à Biguglia, dans l’optique de rechercher la présence de chauvesouris.

Le projet de Negro avait été remis à plus tard du fait de la nécessité d’acheter les masques FFP3 et les surbottes nécessaires à l’exploration de galeries en terrain amiantifères. Restait celui de Biguglia.

Le gisement de magnésite (giobertite) encaissé dans des serpentinites de la mine de Biguglia-Capanole a été exploité dans les années 25 à 27, puis de 38 à 42 par la société hydroélectrique de moyenne Garonne. Il a livré 800 tonnes de minerai à 30-40% de Magnesium utilisé en métallurgie.

2 rapports du BRGM de 93 et 95 relataient un projet de fermeture des galeries et de remblaiement des puits du fait de leur dangerosité. Un devis des travaux y était même mentionné.

C’est donc avec peu d'illusions que l’on s’est donné rendez-vous au marché de Biguglia ce dimanche après-midi, trois GCC et un topi pinnuti pour assurer la sécurité.

On se gare sur le bord de la RD 62, 200 mètres après le lotissement « les Hauts de Biguglia ». Une piste pentue, peu carrossable même en 4x4 nous amène au bout d’une soixantaine de mètres au pylône d’une ligne à Haute Tension. Après une courte exploration dans les ronces, sur le flanc Nord d’un pli axé Ouest-Est, bordé par 2 ruisseaux, bonne surprise, on trouve une première galerie sèche d’une cinquantaine de mètres, comportant à mi-distance un puits de 6-7 mètres conduisant à une deuxième galerie. Un petit et un grand rhino dorment paisiblement. Au fond on trouve du guano. Wanda et Rémi font quelques prélèvements d’une roche violette en surface et verte en dessous et de magnésite qui ressemble à de la calcite.

Plus loin à l’extérieur on découvre un deuxième puits de 4 mètres de côté et profond d’une dizaine de mètres, une deuxième galerie plus humide d’une vingtaine de mètres, puis une troisième de 15 mètres avec un petit rhino. AuHaut de page fond du thalweg un deuxième puits profond de 3 mètres parait déboucher sur une petite salle.

Un retour « spéléologique » sera donc nécessaire pour explorer les puits et la galerie inférieure, et faire la topo.

PHP

 

 

Samedi 20 octobre 2018

Canyon, week-end interclubs avec le CAF Bastia

Canyon du Caglioli, Solenzara

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël D., Marie G., Didier L.

  • CAF : Audrey, Carine, Julien, Laetitia, Line Marie, Mathilde, Maxime, Oman, Yoan

  • Initiés : Maëva, Quentin

 

Photos

 

C’est à la fête du sport de Bastia, début septembre, que ce week-end interclubs avec le CAF a été évoqué. Homan, du CAF donc, ne s’est pas contenté de l’évoquer entre deux parties de palet breton, il a pris les choses en main et quelques semaines plus tard, après quelques mails et coups de fil d’organisation, nous voilà une quinzaine à se retrouver pour un week-end canyon – escalade entre Bavella et la vallée du Travo.
On a attaqué ce week-end d’échanges par le canyon du Caglioli. Les Topi guident, les Cafistes s’initient aux plaisirs ludiques du canyon. Les conditions du jour sont juste parfaites : grand beau temps avec une température extérieure d’un peu plus de 20°C et les grosses pluies du début de la semaine ont gorgé la rivière qui présente donc un bon débit. L’eau est même encore un peu marquée par le lessivage des sols, elle est transparente mais un peu jaune, c’est très joli.

On commence à marcher à 11H. Sur la marche d’approche on essuiera une attaque de guêpes en règle, plusieurs se font piquer et à plusieurs reprises. Il semblerait que l’on ait dérangé un nid…

Le canyon démarre par la cascade de 20 m. On prendra notre temps pour profiter du rappel. On équipe en rive gauche et on descend au ras de l’actif, avec le débit qu’il y a on ne peut pas descendre directement dedans. Puis les sauts s’enchainent, y compris à la C8 où tout le monde sautera (bravo Maëva et Quentin !). Un deuxième rappel à la C10 qui ne se saute pas. Le canyon est très agréable et nous offre de beaux paysages où le rose du granite se marie aux esquisses de couleurs automnales.

On sort du canyon à 15h, on aura pris notre temps et profité !

Pique-nique sur le parking du restaurant fermé, au bord de la Solenzara, puis on reprend la route pour continuer à progresser dans la vallée pour rejoindre le site d’escalade du début de la marche d’approche de la Vacca. Les rôles s’inversent et c’est les gens du CAF qui encadrent les topi pour les faire grimper. On y passera 1h30 et nous rentrons à la nuit tombante aux voitures.

Le week-end se poursuit ensuite à Travo où nous dormons samedi soir puis dimanche nous nous séparerons en deux groupes : l’un part faire le canyon du Pulischellu à Bavella et l’autre grimper au site d’escalade de Chisà. Superbe journée également.Haut de page

Au final, superbe week-end de fraternisation ! Tout le monde était très content et de nouvelles passions semblent avoir été découvertes des deux côtés…

Marie

 

 

Samedi 20 octobre 2018

Spéléo, prospection, minéralogie, comptage chiro

Mine de Negru, Olmeta du Cap

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Rémi R.

  • Auxiliaire Canin Spéléo : Nala

Photos

 Olmeta1

Sur indications de Jean-Yves C. nous poursuivons nos recherches minéralogiques et pipistréliennes cette fois-ci dans le Cap.

1ère étape : Minrrienne

Olmeta2Après Farinole la RT 80 décrit une anse juste après le tronçon de route effondré en 2017 et le pont provisoire. Nous descendons un chemin sur le bord du ruisseau et découvrons à une altitude de 20 mètres un mur semi circulaire (point 1 sur la carte) de pierres sèches, protégé par un ouvrage de bric et de brocOlmeta3 constitué de panneaux de bois, de fibres de verre et de bâches de chantier avec une aire dallée de pierres plates. Entrée de mine murée ? Four ? Jean-Yves interrogé par SMS nous renvoie les coordonnées de la mine. Celle-ci se trouve en fait 150 mètres plus au Nord au bord d’un autre ruisseau (point 2 sur la carte). Nous remontons donc par la route vers celui-ci. Le pont est assez haut et l’accès du ruisseau se fait par des éboulis très pentus. On ne trouve pas de chemin évident. Une corde de 30 mètres au moins parait nécessaire pour assurer la descente. Il faudra donc revenir.

2ème étape : Negru.

Dans les années 1955-1957 une campagne de prospection d’amiante par galerie et sondage dans le secteur d’Olmeta du Cap avait été réalisée pour prendre le relais de la carrière de Canari dont les rendements diminuaient. 1200 m de galeries avaient été creusées dans le secteur de Negru !

On découvre rapidement l’entrée de la galerie G2 (cf. carte) au niveau d’un pont sur le bord d’un ruisseau à 5 mètres de la route. Malheureusement la galerie est noyée par 50 cm d’eau ; on ne voit pas de chauve-souris. Il faudra revenir avec des combi ou des cuissardes. Il faudra également rechercher la galerie G1 dans le secteur de Margine que la carte indique au-dessus de la RT 80 au niveau de l’anse précédemment explorée ! (cf. position 3)Haut de page

Conclusion : presque choux blanc à Negru.

Bibliographie : Mines et Mineurs de Corse. Alain Gauthier. ED Albiana

PHP

 

 

Dimanche 21 octobre 2018

Spéléo désob'

Aven de l'Avaloir, Barbaggio

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

 

TPST : 3h00

Photos

 

La saison estivale se termine, des topis seniors ont envie de retourner dans leurs tanières, pendant que les plus jeunes profitent encore du bel été indien pour aller batifoler dans les vasques. Malgré un appel à la cantonade, on est bien peu ce matin à 9 h au local, trois valeureux topis mâles, mais comme l’écrivait Henri-Pierre F. le 5 février 2017 « L’élément féminin n’aimant curieusement ni le désobage ni le brochage. »

Une fois préparé le matos, on se serre dans le 4x4 d’HP puis halte au Casino pour acheter une pile pour l’analyseur de CO — on veut éviter le gazage — quelques courses pour le spuntinu et puis un petit café. Mince on a oublié la grille, demi-tour. Tiens le parking du champ de tir est ouvert avec pas mal de voitures, on sera prudent, on se garera en bord de route ; bien nous en a pris, en sortant on a assisté à un échange verbal vigoureux entre les propriétaires des lieux et un couple de varois qui avait laissé sa voiture sur place, et la barrière était cadenassée… NE GAREZ PAS VOTRE VÉHICULE SUR LE PARKING !

Grand soleil mais petit vent frisquet, on ne lézarde pas. Installation des spits à 10 h 30. HP se charge de l’équipement suivi de JCD et JN ferme la marche. Avec les kits, la descente est un peu malaisée en dessous du fractio ; si on a le temps on essaiera d’élargir un peu au retour.

La cavité est à peine humide, direction le front de taille. Encore une fois avec HP on se pose la question ; « Comment ont-ils pu s’enfiler là-dedans ? »*, on parle bien sûr des membres de la confrérie « Ceusses qui ont franchi le Boyau de la Râpe à bois ». On décide d’attaquer le boyau sur sa paroi de droite, la banquette. JCD se lance dans le forage assisté de JN qui passe le matos fourni par HP, un vrai travail de salle d’op’. Les séquences vont se succéder pendant trois heures. Forage, soufflage, crayon, bourrage alu, ligne, « 3-2-1, boum ! » contrôle des ppm de CO ; en comptant une vingtaine de minutes par séquence. Un bon courant d’air frais provenait du boyau et permettait une bonne ventilation de la galerie. Au niveau de la base du puits les taux n’ont pas dépassé 50 ppm et en cinq minutes le taux redevenait normal.

Au total sept tirs, les deux derniers ayant été tirés en parallèle. De beaux blocs enlevés dès les premiers tirs de la banquette, mais on s’est rendu compte qu’il fallait élargir la zone de travail pour pouvoir forer dans de bonnes conditions. Les derniers tirs en paroi et plancher ont été moins productifs. Au total on a élargi, disons sur 1,50 m de longueur, il en reste encore au moins le double voire plus… Envisageons trois à quatre sorties en étant optimistes.

13 h 30, les estomacs crient famine, on remonte et déséquipement par JCD. L’élargissement de l’entrée est repoussée, il n’y a pas urgence. Le vent est toujours aussi frisquet, il faut chercher un endroit pour le barbecue. On ira sur le site d’escalade de l’Épingle. Au soleil et à l’abri du vent. On sera un peu frugaux, olives, côtes plates,Haut de page côtes de porc et Rustique° sans braise (juste assez de bois pour les grillades) et une bouteille de Saparal rouge, on ne sortira quand même pas avec la faim. Retour au local pour 16 h.

JND

* NDLR : des vrais spéléos peut-être ;-)

 

 

Samedi 27 octobre 2018

TUC (Travaux d'Utilité Collective)

Local, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Émilie L., Noël R., Alexia S. B., Jean-Louis V.

 

L'objectif de la journée était de préparer le local en vue du changement les lames de sol stratifiées. En effet, celles-ci avaient été endommagées par une fuite d'eau survenue en ... 2016 ! Après une prise en charge efficace du dossier d'assurance par Alain G., la procédure de remboursement des frais de réparation a pu finalement aboutir.

Les 2 tables du local matériel sont démontées, elles iront finir leur vie à la déchèterie, accompagnées par diverses inutilités. La place libérée est illico presto occupée par les 2 vitrines et par la bibliothèque.

Les tables et bancs pliants sont rangés sur les étagères du haut, ainsi que diverses planches, bouts de bois et objets rarement utilisés.

Pose d'une goulotte afin de fixer au mur le câble électrique qui alimente le comptoir, fixation d'une triprise sous celui-ci, pose de la crédence au-dessus de l'évier, nettoyage divers et enfin dépose des anciennes lames de sol.Haut de page

Le matériel pour la prochaine sortie à Ghisoni est également en partie préparé.

Un petit spuntinu convivial coupe cette journée de travail.

JCL

 

 

Dimanche 28 octobre 2018

Spéléo visite, rééquipement

Cast.2, Oletta

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C. Jean-Claude D., Jean-Noël D., Alexandra et Frédéric D., Henri-Pierre F., Émilie L., Franck Z.

  • ACS : Nala, félinophobe et calvoserixophile

 

TPST : 4h30

TPAM : 2h00

Photos

 

Au programme I Luminelli, la météo s’annonçant capricieuse, on hésite à programmer une sortie. Mais les initiés ont envie de manger un peu de corde, on pense d’abord à Cast.1, le Réseau de la Chèvre qu’ils ne connaissent pas et sortie par l’entrée 2. Mais au fait on vient d’entrer dans le créneau de visite possible pour Cast.2, alors après avis favorable du GCC, on se décide pour cette cavité. En prévision le réseau Nord, puis le réseau Sud et si possible le changement de la corde de l’escalade de 9 m à l’extrémité du réseau Nord. Cela enchante tout le monde car à part JND, habitué des lieux, HP qui y est venu l’an passé – 27 février 2017 - et JCD dont la dernière visite remonte au 11 octobre 2009, les autres participants ignoraient cette cavité, qui possède pourtant le plus grand volume de Corse.

RDV au club, préparation matos rapide, café et à 10 h on sera au parking de Castiglione. L’accès est bien plus facile maintenant que l’on a démaquisé le chemin d’accès au chantier de désob’ de Cast.17. Encore une cinquantaine de mètres dégagés et nous voilà au bord du gouffre. Les initiés sont un peu impressionnés, cela change de Cast.1.

Quelques gouttes de pluie, il ne faut pas tarder. Franck se lance dans  l’équipement sous l’œil de JN, suivi de JCD et voilà le moment pour les initiés de se « jeter » dans le vide. Il est vrai que l’abord du P8 peut impressionner, mais avec les conseils bienveillants des encadrants, Antoine a su trouver les mots pour rassurer Alex, tout le monde se retrouve en bas.

Les premiers descendus sont déjà partis explorer le réseau Nord, on se retrouvera au pied de l’escalade de 9 m. Quelques dizaines de chauves-souris volent au plafond, on hésite à monter, quelques uns vont explorer le fond de la trémie avec quelques belles découvertes de zones concrétionnées. Puis HP, qui a le kit de rééquipement dans le dos, se décide. La corde en place est vraiment HS, pas de mou pour les descendeurs… Pour s’assurer on utilise la technique escalade, mise en place de MR et passage de la nouvelle corde dans le MR avec assurance par le bas. Voilà HP arrivé en haut, rééquipement en redescendant, certains anciens MR restent en place, trop rouillés, il faudra revenir avec des clés et du dégrippant pour pouvoir enlever la vieille corde. Les plaquettes semblent en bon état et les MR du haut en bon état.

Une partie de l’équipe entreprend la montée, JN/Émilie/Fred/Wanda/Antoine tandis que les autres iront vers le réseau Sud. Aucune chauve-souris au niveau de la plate-forme. Il faudra penser à mettre en place une MC en prolongement de la corde existante, c’est un peu exposé. Remontée de l’escalade de 2 m avec un passage un peu étroit, Fred s’en sortira très bien. Émilie n’a pas vu que c’était étroit… Puis l’étroiture de l’Écaille, les « larges gabarits » (JN et Fred) attendront sagement que le reste de l’équipe aille jusqu’au bout de la fracture ; avec le matos et les parois recouvertes de choux-fleurs cela accroche pas mal.

La descente ne présentera pas de difficulté avec le nouvel équipement. On retrouve l’autre groupe en bas du P8. Ils ont visité la Crypte, passé l’étroiture, descendu le R3 – sans corde – et se sont arrêtés en haut du grand plan incliné. Il est presque 14 h, pas mal d’estomacs crient famine, il est sage de remonter, en plus le ciel est bleu.

Pendant que l’équipe du réseau Sud commence sa remontée, l’équipe du réseau Nord part à son tour visiter la Crypte, Émilie passera l’étroiture et Franck ira jusqu’en haut du plan incliné. La visite de ce réseau sera pour une autre fois.

Il est presque 15 h quand JN finit le déséquipement, il faudrait prolonger la MC au niveau du replat car par temps humide les deux premiers spits sont en zone glissante. Retour aux véhicules et direction Cast.1 pour les agapes. Le ciel restera clément et quelques bouteilles, sans excès, accompagneront merguez, pancetta et côtes plates, avecHaut de page un Rustique à point dans la braise pour clôturer cette sortie. La tradition est respectée, les initiés ont intégré le clan des topis.

Changement d’heure oblige, peut-être le dernier, on rentre à la nuit tombante, rangement du matos vers 18 h.

JND

______________________________

 

Ce 28 Octobre de l’Année 4258 du Meghalayen ou 218 de l’anthropocène, les prévisions météorologiques après avoir variées 3 fois dans la semaine, preuve de l’inadaptation des modèles météo au nouveau temps, nous annonçaient une petite pluie le matin et beau temps chaud l’après-midi.

(Pour mémoire l’ère du Meghalayen est l’ère géologique actuelle du nom de la grotte de Mawmluh, située au Meghalaya, dans le Nord-Est de l'Inde dans laquelle a été découverte une stalagmite, portant les marques d’un changement climatique vers 4258 BP. Celui-ci s'est traduit par une période de sècheresse sévère supposée avoir provoqué l’effondrement de l’ancien Empire Egyptien de l’Empire Akkad en Mésopotamie et a eu un impact reconnu en Grèce, dans la vallée de l'Indus et dans la vallée du Yangzi Jiang en Chine.

L’anthropocène est une ère géologique et humaine qui n’est pas encore été reconnue par les géologues, dont le début est daté de l’invention de la machine à vapeur ou de 1945. L’atmosphère de la terre y a été altérée par des milliards de tonnes de CO2, d’oxydes d’azote, de fluorocarbones, etc. produites par la combustion du charbon et du pétrole. Le tissu vivant y est appauvri et artificialisé, imprégné de multiples molécules chimiques de synthèse qui l’empoisonnent et le stérilisent. Le climat y est déréglé, plus chaud, générateur de catastrophes.)

Mais c’est aussi ce qui nous permet de filer fin octobre en teeshirt vers Cast 2 qui est de nouveau ouvert à la visite.

Cast 2 est la plus grande cavité de Corse. Elle héberge plusieurs espèces de chauves-souris et notamment le Murin de Capaccini dont les effectifs ont sensiblement diminué (ci-contre).Capaccini

Buts de la journée :

- Comptage de chauves-souris malgré l’absence de Jean-Yves blessé à une épaule

- Faire découvrir la grotte à Wanda, Franck, Alexandra, Frédéric et Émilie

- Rééquiper enfin l’E9 dont chaque sortie depuis 2012 signale la vétusté

On s’entasse dans les 2 4x4 de JN et HP devant le gué de l’Aliso qui se franchit encore aisément malgré la fonte des calottes glaciaires. On rejoint Cast 2 en passant par Cast 17.

Franck équipe la main courante et le P8. Anto fait un rappel de l’utilisation du descendeur pour les initiés. Direction le fond de la branche Nord et l’on se retrouve au pied de l’E9.

Deux ou trois dizaines de chauves-souris volent en tous sens. Impossible de les compter et de les identifier.

Malgré sa mauvaise impression quant à la fiabilité de l’équipement laissée lors de la sortie de mars 2017, HP passe en premier, assuré par Jean-Noël en technique escalade. La corde est élimée, le premier et le deuxième maillon rapide sont bien rouillés, impossibles à dévisser, les 3ème et 4ème maillons paraissent presque neufs. Ils ont dû être changés depuis mars 2017. HP rééquipe à la descente et pose une autre corde avec des boucles permettant un accès plus aisé en laissant le vieil équipement en place.

L’équipe entame ensuite l’ascension, passe le replat puis l’étroiture de l’écaille et poursuit jusqu’au fond de la fracture, sauf les 2 plus gros gabarits. On ne voit pas de chauve-souris.

Pendant ce temps Jean-Claude, HP et Alexandra repartent vers la branche Sud. Arrivée au pied du P8 Alexandra a un petit coup de mou et décide de se reposer. JC et HP descendent dans la crypte, HP passe l’étroiture et le R3 et s’arrête au plan incliné. De toute façon il est trop tard pour envisager la visite en totalité. Les estomacs commencent à crier famine.

Jean-Noël de retour, infatigable, fait visiter aux autres le début de la branche Sud, puis déséquipe.

On rejoint ensuite Cast 1 sous un chaud soleil pour le pique-nique. Un essaim d’abeilles, endormies a niché sous un rondin de bois posé sur la table. On le recouvre délicatement d’une assiette, protection de la nature et de nous-même oblige et on attaque les choses sérieuses.

Crudités, pâtés, charcuterie, émincé de canard, côtes plates, merguez, panzetta, traditionnel rustique, tartelettes, panettes, arrosés de divers rouges et rosés, café. Discussions animées. Les nouveaux membres s’aperçoivent que la spéléo c’est fatiguant et que ça donne faim et surtout soif.

Enfin retour au club à l’Atraghiata, toujours magique aux ruines de Castiglione.

Biblio :Haut de page

- L’évènement anthropocène. C. Bonneuil et JB Fressoz. Points Histoire.

- https://fr.wikipedia.org/wiki/Meghalayen

PHP

 

 

Samedi 3 novembre 2018

Spéléo, Journées CoMed, visite

Réseau Capdeville, Rivière de Cabrespine, Cabrespine (11)

 

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D.

  • Membres du CT CoMed : Brigitte A., Marie-Françoise A.-H., Jean-Marie B., Jean-Pierre B., Orhan D., Claire F., Raoul D., Loïc T., Guy V.

  • CA FFS : Jean-Michel H.

 

TPST : 8h00

Photos

 

Sortie spéléo traditionnelle lors des Journées CoMed. Cette année il avait été envisagé soit la grotte préhistorique d’Aldène, soit la Rivière de Cabrespine. La première où devait nous emmener Philippe Galand, ne pouvait se réaliser que le dimanche après-midi, trop tard pour la majorité des participants, on optera pour Cabrespine.

L’Aude et la région de Trassanel, Cabrespine, Villeneuve-Minervois, recèlent de très belles cavités autant par leur concrétionnement que par l’intérêt sportif des parcours. Terrain de jeu de nos régionaux, Jean-Marie et Claire, cette rivière souterraine est connue de plusieurs d’entre nous. Guy y est venu il y a de très nombreuses années… Pour Jean-Noël la première visite remontait au 29 octobre 1995 avec deux autres topis (Francis M. et Bernard B.), puis le 8 novembre 2013 lors des Journées CoMed, accompagné cette fois des topis Albert D. et Anne-Marie A., et de Brigitte, nous y étions restés trois heures ; puis visite récente le 3 mai 2018 en compagnie de Jean-Marie.

Avec Jean-Marie nous avions envisagé de faire une traversée c’est-à-dire pénétrer par l’entrée naturelle, le Réseau Matte Arnaud, qui part du plateau 450 m plus haut, puis par une succession de puits d’une dizaine de mètres, de grands volumes, on peut rejoindre la rivière, mais à la jonction avec le réseau de Cabresprine il y a une méchante étroiture… que toute monde passe en principe sinon c’est remontée de 450 m ! Ensuite visiter les réseaux les plus concrétionnés puis ressortir par l’entrée touristique. Sortie de 10-11 h et il faut sortir avant 18 h car l’entrée touristique ferme son rideau métallique, après il faut dormir dans le magasin de souvenirs et ressortir le lendemain… De toute façon cette option est tombée à l’eau… car avec les précipitations récentes la chatière est ennoyée et infranchissable.

Cabrespine, à 15 km au nord de Carcassonne, était connue depuis longtemps pour ses importantes potentialités de développement (plus de 6 km de développement en ligne droite), révélées par des colorations. C’est à la fin des années soixante que Jean Guiraud, membre du SCA « explose » 30 m d’étroiture et débouche sur la suite (aujourd’hui, environ 20 km de topographiés). Ce qui surprend à Cabrespine, c’est la dimension, les volumes des galeries qui donnent l’impression de se trouver dans un véritable paysage.

La caravane s’élance de Notre Dame de l’Abbaye vers 9 h, en cours de route on découvre les stigmates des inondations récentes, champs de vignes dévastés, certaines routes encore barrées, on arrive sur site vers 9 h 45. Il faut remplir quelques formalités, décharge de responsabilité pour le propriétaire avec nom et club, la routine des réseaux aménagés. Séquence habillage sous le soleil, il faut emporter tout le matériel de progression sur corde car quelques vires à franchir et une remontée de 20 m pour le réseau sup’.

10 h 15, départ par le tunnel qui débouche directement sur une plate-forme, tout en haut de la salle des éboulis de vastes dimensions (90 m depuis la plate-forme jusqu’à la rivière, 140 m jusqu’en haut de la voûte, diamètre aux environs de 100 m).

Je ne peux résister à vous remettre en mémoire la description de la descente dans le gouffre qu’avait rédigé Albert en 2013 :

« Le vendredi après-midi, nous nous sommes dirigés sur les conseils de Jean-Marie sur les lieux de “La grotte commerciale de Cabrespine”, décrite sur ses affiches commerciales comme “ la plus fréquentée des grottes ”, une affirmation que l’on ne pouvait point contrôler n’ayant pas les références de base. N’ayant point signalé de quel pays ou endroit “il était le plus fréquenté”, une telle affirmation montrait toute sa relativité dans l’exactitude qu’on pouvait lui donner.

Puis nous nous sommes engagés dans une trappe étroite, mais assez grande pour que l’on puisse tous passer... Qui donnait par malheur, sur un échafaudage bien “branleur” (sic) pour éprouver la peur, qui par sa hauteur (environ 100 m) ne pouvait point nous donner l’assurance d’être en toute sécurité de notre être... Mais les fils de fer qui retenaient les échelles qui grinçaient sous nos pieds, au moindre pas que l’on faisait, ne pouvaient que nous assurer que les échelles étaient bien attachées... Le grillage de poulailler ou de clapier nous donnait une seconde assurance, qui permettait aux individus déprimés de ne point s’y jeter en toute inconscience...

Après une descente en tourniquet, car les échelles étaient alternées, échelles d’environ dix barreaux, je dis cela, car je n’avais pas l’idée de les compter trop occupé où je mettais les pieds... Nous sommes arrivés sur une descente bien glissante où les bottes les plus stables avaient du mal à être à la hauteur des flatteries des vendeurs de ce matériel professionnel... Mais les cordes de sécurité semblent bien mises pour nous protéger d’une chute improvisée...

Au bas de cette descente nous voyons une rivière calme dans la nuit pesante, qui coule en peu de bruit et serpente dans le seul but de nous montrer qu’elle n’avait rien à faire de notre logique et de nos considérations physiques... Nous suivons le cours d’eau de ce joyau et nos yeux s’ouvrent devant des merveilles de concrétions, qui étaient plus grandes que des maisons. Des draperies en forme de fanons qui ornent la bouche des mammifères géants de nos océans.

Puis nous voyons des champignons géants plus gros qu’une maison où Anne-Marie veut prendre habitation... Des concrétions magnifiques où la cristallisation longue et pacifique a donné des reflets brillants aux cristaux gros et transparents...

Ensuite, Jean-Marie nous conduit dans des endroits magnifiques où nous pouvons observer des gours plus grands que des mares, qui sont suspendus par on ne sait quelle action ― surprenant de voir des gours dans de telles positions où seul une “rubalise” attachée au gour en suspension, nous donnait une explication...

Albert »

Nous voilà dans la rivière, le débit est à peine plus important qu’au mois de mai. On évite de trop se tremper en passant bien sur les bords, ce sera différent au retour… La première partie est toujours superbe, énormes citrouilles de coulées oranges, gours suspendus, concrétions de toutes formes. Il faut à plusieurs reprises quitter la rivière qui disparait sous des blocs pour des shunts en hauteur.

Arrivée au Robinet pour la pause – cascatelle sur une grande pendeloque – où on peut s’hydrater ; en 1995, le verre était en vrai verre, maintenant c’est un gobelet en plastique, les traditions se perdent, mais ça désaltère autant.

La suite est un peu chaotique, il faut monter, descendre, remonter puis redescendre dans des chaos. La rivière est retrouvée. On pose les kits un peu plus loin, sur une plage en hauteur, pour la pause casse-croûte, on approche du départ de la montée vers Capdeville. Chacun puise dans ses bidons étanches et partage le piquenique préparé par le gîte. Trente minutes de pause et on repart en laissant les kits sur place, Capdeville est à 15 mn. Nous voilà au pied de la montée vers les galeries fossiles. Encore une petite demi-heure de crapahutage et sur la droite et on aurait découvert la chatière basse marquant l’arrivée du Réseau Matte Arnaud, puis plus loin la Salle des Dômes, mais l’extrémité du réseau est encore beaucoup, beaucoup plus loin… En arrivant dans la cavité Jean-Marie a croisé un membre de son ancien club qui rentrait d’une explo de vingt heures avec bivouac.

La montée vers les réseaux fossiles n’est pas facile, coulées glissantes passant sous des auvents puis escalade de blocs… Nous y voilà. Premier métro rempli d’aragonites, draperies, disques, fistuleuses… merveilleux. Ensuite pour atteindre la seconde galerie il faut passer par une crête exposée, heureusement sécurisée par une main courante et nous voilà encore dans un monde de cristal ; lacs de calcite, volcans et la merveille… La Cigogne ! Cascade d’aragonites qui évoquent à s’y méprendre une cigogne à la Swarovski.

Il faut maintenant redescendre, surtout rentrer, il y a en a pour au moins deux heures. Un peu de lassitude pour certains membres de l’équipe, on prendra notre temps. D’autres, un peu distraits, se lancent dans une danse un peu désordonnée sur le rebord d’un gour et finissent… dans l’eau, peu profonde.

Pause au Robinet puis les plus vaillants montent voir le Gour en étoile qui domine de 4 à 5 m le fond de la rivière. Puis voilà les échelles et on ressort par la trappe, coup d’œil au réseau aménagé bien concrétionné et bien mis enHaut de page valeur, dire que les premiers ont grimpé en escalade depuis le bas (140 m !).

Il est 18 h, on va imposer un dépassement horaire au personnel du gouffre. Dehors la nuit est tombée. Le soir superbe cassoulet pour se remettre de nos émotions.

JN

 

 

Dimanche 11 novembre 2018

Spéléo, initiation et perfectionnement progression sur corde

Falaise A Tozza, Patrimonio

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Marie-Pierre R., Jean-Louis V., Franck Z.

  • Gente canine : Nala


Photos

TPAM : 1h30

 

Jeudi soir se décide le projet de perfectionnement en falaise pour nos nouveaux adhérents, finalement il n’y aura que Jean-Louis qui aura pu répondre à l’appel, ce sera donc également un perfectionnement pour les anciens et tout le monde en a bien besoin. L’étude cardio en spéléo va bientôt sortir et a démontré que la maitrise technique était un facteur essentiel pour ne pas faire monter le cœur sous terre, notamment le passage des fractios, alors il faut s’entrainer.

Rdv 8 h 30, préparation du matos par HP et Franck pendant que JCD nous fait le café. Une heure après direction A Tozza, que l’on a un peu négligé cette année, troisième visite (mais deux simplement en 2017…) ! Le soleil est de la partie, pas de vent, temps idéal pour l’entrainement.

Wanda, suivie de MP se charge de la voie d’initiation débutant, dite « nouvelle » ou « pieds à terre », Franck, suivi de JCD, de la voie d’initiation plus engagée et HP de la Voie de l’Olivier. JN rappellera à Jean-Louis les techniques de base pour la progression sur corde sur la corde amarrée au mur du fortin et ensuite avec Michelle, un rappel sur la confection des nœuds essentiels. Ils peuvent se lancer ensuite dans la Voie « pieds à terre ». JN ira équiper la vire qui relie les deux voies d’initiation.

Jusqu’à 12 h 30 ce sera une succession de montée et descente. Avant de manger un petit débriefing : attention à la position de la virole aux amarrages, on visse vers le bas ; penser à fermer les mousquetons d’amarrage, laisser assez de mou aux fractios, équiper le plus haut possible les sorties de « puits ».

Quelques grillades et pannettes plus tard, c’est reparti. Descente, montée, descente… conversion pour Franck, ça bosse sérieux. Le ciel commence à se couvrir, début du déséquipement vers 15 h 30. Une première pour Michelle, elle se charge de la Voie « pieds à terre ». Franck déséquipera la vire. Une heure après on reprend la route du local, à 17 h il fait nuit.

JN

______________________________

 

Arrivée sur le site vers 10 h du matin sous un ciel qui s’annonce clément et dans la foulée, préparatifs. Wanda équipe la petite voie, accompagnée de Michèle et Marie-Pierre ; Henri-Pierre, Jean-Claude et Franck s’attelant à deux autres, plus techniques. Tout est pensé pour réviser ; vires, fractionnements, déviations. Petite leçon sur les nœuds pour ceux qui ont encore et toujours des doutes, ou les nouveaux arrivants. Jean-Louis s’y essaie avec bonheur avant d’entreprendre ses premières descentes. Jusqu’à 14 heures, l’entrainement est intense, chacun passant d’une voie à l’autre selon ses envies. On redécouvre les gestes, les techniques. Pause-repas, tentative de sieste postprandiale pour Franck mais on reprend le collier très vite. Vers 16 h, la séance se termine, Jean-NoëlHaut de page propose à Michèle son premier déséquipement, celui de la petite voie ... Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a pris son temps, les messieurs furent plus rapides.

Retour au local vers 17h30, matériel rangé, fiches à jour…. Bref, une excellente journée.

MC

 

 

Vendredi 16 novembre 2018

Spéléo, désob’

Aven de l’Avaloir, Barbaggio

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., X

TPAM : 3h00
Photos

 

Cinquième séance de désob’ à l’Avaloir, le percement du tunnel se poursuit. Rdv au local à 12 h, préparation du matos, 12 h 45 on commence l’équipement du trou. On ne s’est pas attardé au bord du trou car malgré le soleil le vent d’Est est vraiment frisquet, un petit 8° C.

Pas mal de cailloux au sol dans le boyau, l’avaloir a dû bien fonctionner. Début de forage à 13 h, le premier crayon semble un peu poussif. On a oublié le détecteur de ppm de CO, il faudra se fier à notre nez… deux minutes pour voir le nuage arriver et cinq minutes pour pouvoir y retourner. Le courant d’air est assez fort. Finalement le tir a été productif, peu de blocs mais pas mal de rocher fissuré que l’on pourra enlever à la massette et au burin.

Reprise des tirs, par deux, en parallèle cette fois, au total trois fois deux tirs. Mais il va falloir arrêter faute de bourre, un dernier tir. On aura avancé d’un bon mètre. Nous sommes bientôt au bout du tunnel ! on voit bien le rebord du puits, il doit rester environ deux mètres. Mais toujours aussi rastèg ! Sortie frisquette vers 16 h et retour au local.Haut de page

Un appel va être lancé à celles et ceux qui n’auraient pas encore testé le Boyau de la Râpe à Bois, avant sa disparition. Reprise des travaux dans trois semaines, profitez-en. Pour rappel il n’y a que dix personnes qui font partie de l’association de « Ceusses qui ont franchi le Boyau de la Râpe à bois » (Voir sortie du 9 mars 2018).

JN

 

 

Dimanche 18 novembre 2018

Spéléo, exercice secours

Grotte de Carpinetto, Lano

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Dominique D., Alexandra D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L., Pierre L., Émilie L., Francis M., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.

  • Initiés : Angelica C., Nathalie C., Marie D., Jean-Marie G.

  • ADRASEC 2B : Paul A., Philippe C., Jean D., ?, ?


Photos

 

Équipe N°1 : ASV : Wanda C., Amal D., Henri Pierre F. (CE), Pierre L., Alexia S.M., Franck Z., tous frais émoulus de leur stage ASV/SSF d’Octobre 2018.

Invités : Angélica C. et Jean Marie G., jeunes infirmière et urgentiste, dont c’est quasiment la première expérience spéléologique et dont on espère qu’elle leur plaira.

Mission : Rejoindre la victime - déplacement - mise en sécurité - élaboration du point chaud - bilan lésionnel + bilan vital toutes les 30’. Accompagnement de la victime jusqu’à la sortie en surface + vérifier équipement cavité.

Engagement à midi 30. Aucun d’entre nous ne connais réellement bien la grotte, mais grâce aux explications de Jean-Noël, à la topo et aux équipements déjà en place on rejoint la victime vers 13 H. Elle se situe après la galerie concrétionnée et avant le Lac des Italiens : c’est Nathalie, accompagnée de Marie. Elle s’est tordu le genou droit en butant sur un obstacle et présente une douleur importante qui l’empêche de prendre appui sur ce genou. On la couvre d’une couverture de survie et on met en place une immobilisation du genou avec 2 attelles de Boston. Elle est installée plus confortablement avec une autre couverture de survie sous ses fesses et des kits en appui. Amal prépare un thé chaud. La victime est donc sécurisée et réchauffée. Un premier bilan est réalisé par Wanda qui sera transmis au PC lors de l’arrivée de l’équipe Trans (Anto). Une évacuation en civière est nécessaire.

Se pose le problème de la localisation du point chaud. Nathalie a chuté dans un boyau relativement étroit et pentu, sans matériel permettant une mise à niveau du sol. La suite du boyau est inondée par 20 cm d’eau.

Montage du point chaud (Franck scripteur) : « Le chef d’équipe, HP, nous a donné pour instruction de réaliser le point chaud. L’équipe était constituée de Pierre, Alexia, Franck, puis nous avons reçu l’appui d’Amal.

La première difficulté a été de trouver l’emplacement adéquat : trois solutions possibles.

Après la victime, entre la victime et le ressaut, puis sous le ressaut dans une cuvette.

Après dix minutes de discussions, nous avons opté pour la cuvette sous le ressaut, bien qu’humide par la présence de gours et tout de même exiguë, cet emplacement offrait une place à peu près plate pour installer la victime.

La deuxième difficulté a été de vider les gours et de trouver quatre points d’ancrage pour l’ossature du point chaud. Et vu le peu de place disponible nous n’avons pas pu étaler le matériel.

Peu de concrétions ou d’amarrage naturel, mais à l’aide d’élastique de bloqueurs et cordelettes nous sommes arrivés tant bien que mal à installer un point chaud.

Nous avons constaté alors que ce dernier n’était pas bien positionné par rapport à l’emplacement convenu. Nous avons dû à nouveau déplacer l’ossature. Il aura fallu plus d’une heure de montage afin de pouvoir installer la victime dans le point chaud.

Pour conclure, l’exercice confirme qu’il est nécessaire, et plus pratique, d’utiliser un point chaud déjà pré-monté afin de gagner un maximum de temps à la conception de celui-ci.

Par ailleurs je pense que la répétition du montage du point chaud nous permettra de gagner en efficience. »

Le transport de Nathalie au point chaud nécessite la mise en place du KED qui grâce à ses poignets permet le franchissement du ressaut en sécurité tout en lui maintenant la jambe. Nous n’étions pas trop de 6 pour ce transfert.

Wanda réalisera le bilan médical au point chaud qui est transmis au PC. La doudoune est enfilée. Problème : l’attelle ne permet pas la mise en place du chausson.

La température dans le point chaud est juste suffisante. L’eau s’infiltre sur la bâche de sol, certaines couvertures de survie du toit sont percées, et dés-aluminisées. Heureusement Nathalie, surélevée par le mille-feuille, est au sec, mais Wanda a les chaussettes trempées. Elle aura quelques difficultés pour renfiler ses bottes. Ces dames papotent. Nathalie commence à trouver le temps long et a un besoin urgent de petit pipi qu’elle satisfait en sortant du point chaud.

Alexia et Franck remontent le bilan au PC avancé et sont à disposition pour renforcer d’autres ateliers. Angélica et Jean-Marie monte à l’atelier 3 avec JC et Dumè. Marie reste avec le reste de l’équipe.

Des problèmes de communication nous coupent de la surface temporairement.

Anto nous indique que l’on peut commencer la mise en civière.Haut de page

Franck nous rejoint pour ranger le matériel dans les kits. Ceux-ci doivent partir en précédant la civière au cas où un remontage du point chaud soit nécessaire en cours d’évacuation. 5 Kits + les affaires de la victime !, dont il faut s’assurer de la bonne remontée tout en aidant les autres équipes.

Nathalie commence un peu à s’angoisser. L’attente. Une sédation de la douleur et une anxiolyse sont nécessaires en cas de vrai secours.

Au départ de la civière chacun part aider à la remontée jusqu’à la sortie vers 18h15.

HP - Franck

______________________________

 

Équipe 3 : JCL (CE), Dumè, Marie-Pierre, Michèle, Alexandra

Mission : mettre en place 1 poulie-bloqueur pour équiper le ressaut, ou balancier. Mettre en place tyro + frein de charge à la descente.

Début mission : 13h20

Sortie cavité : 18h30

TPST : 4h30

Description du parcours : la victime est installée au point bas de la Galerie Concrétionnée sous le Lac des Italiens.  S'ensuit un ressaut très incliné et chaotique d'environ 8 m, puis ressaut descendant de même physionomie, puis plan incliné remontant, puis plan incliné descendant vers le colimaçon.

Options choisies : pose d'un répartiteur sur amarrages naturels en paroi ouest pour le franchissement du 1er ressaut avec installation d'un balancier. MP contrepoids, Dumè régulateur. Compte-tenu du caractère technique pour l'accompagnement de la civière, Alexandra (sans baudrier) et Michèle seront positionnées en haut du ressaut. JCL et une partie de l'équipe ASV se chargent de la civière. Pose d'un Stop en frein de charge en paroi opposée sur amarrages naturels pour sécuriser la descente.

Pour la montée et descente suivante, pose d'un répartiteur sur spits existants avec un Stop qui servira de sécurisation à la montée et de frein de charge à la descente vers le colimaçon.

Une fois la civière passée, MP et Michèle continuent à aider au portage avec l'équipe 5 ; Dumè déséquipe le 1er atelier - avant de rejoindre l'équipe 5 dont il assurera la fonction de CE - relayé ensuite par JCL, Alexandra et sa fille Marie qui déséquipent les agrès et la ligne téléphonique jusqu'à la vire.

Bilan : déroulement correct et relativement fluide compte-tenu du contexte. Victime peut-être un peu secouéeHaut de page !

Éléments de réflexions :
Composition de l'équipe avec 2 débutantes sans expérience dont une sans baudrier, heureusement compensé par la présence de 2 CE et d'une équipière déjà rodée, et par le renfort de l'équipe ASV.
Fonctionnement intermittent du poste téléphonique n°4.

JCL

______________________________

 

La mission : assurer le brancardage de la victime jusqu’à la sortie de la cavité.

Les équipiers : redistribution équipe ASV : Franck, Amal, Alexia + Jean-Marie + Angelica

Dans un premier temps les équipes 3 (Jean-Claude) et 5 vont travailler de concert. En effet JC et Dumé vont amener la civière auprès de la victime. Les équipes vont installer d’une part le contrepoids pour remonter la civière le long du plan (très) incliné et glissant. Puis celle-ci sera reprise par un frein de charge pour atteindre la base du deuxième plan incliné (oui un autre, cela dépend dans quel sens on le regarde). Le brancard sera ensuite récupéré sur un frein de charge qui servira dans un premier temps à l’assurance de la prochaine montée et dans un deuxième temps de frein de charge pour la descente du « colimaçon ».

Dumé qui a fait office de régulateur au premier atelier est devancé par les porteurs des autres équipes qui ont pris en charge la victime. Du coup il se retrouve en fin de cortège avec Michèle et Alexandra. Vu que les kits ASV sont aussi passé devant et que les porteurs s’affairent telle une nuée de sauterelles autour du « palanquin* », Dumé avec Michèle et Alexandra s’occupent du démontage des 2 ateliers de l’équipe 3 et commencent également celui de la ligne téléphonique. Il faut reconnaître que celle-ci a été judicieusement placée et qu’il faut faire de temps en temps quelques pas acrobatiques pour la décrocher. Le kit matos est assez lourd, celui des « TRANS » est un peu plus léger. Le trio retrouve la caravane en train de franchir le passage de la chatière avant de déboucher dans la grande galerie. A partir de là un regroupement général est effectué et Dumé réintègre l’équipe Evac. Une redistribution des taches et de tous les équipiers et vite mise en place le long du cheminement prévu pour la civière. La technique de progression sur genoux, et sur les dos des sauveteurs va également être utilisée. Il n’est pas très évident de se doubler dans certaines portions. Quelques « STOP pour tout le monde ! » et « laissez passer les gens devant ! » seront souvent entendus et nécessaires. Tout le monde participe très activement au transport de la civière et on peut se rendre compte que vu le nombre (peut être insuffisant) de sauveteurs, le portage est assez physique au vu des obstacles et de la configuration de la cavité. Nous arrivons à un ressaut qu’il faut descendre d’environ 2 m. Le temps que tout le monde se positionne, la civière est arrêtée momentanément et celle-ci penche du côté qu’elle va tomber !! La victime s’inquiète, et hop aussitôt elle est stabilisée. Marie remonte en haut du P7, elle est rejointe par JN et Anto et d’autres. Dumé et Franck en profitent également pour passer devant et se positionner au palan situé en haut d’un plan incliné (encore un !) qui arrive au pied du P7. Reprise de la progression pédestre, la civière est accrochée, tractionnée et accompagnée jusqu’à la base du P7 où elle sera reprise par l’équipe N° 4 (Marie et JN).

 

Observations et commentaires :

  • On s’est posé la question de qui allait mettre la victime dans la civière : Equipe Evac ou ASV ? Sur place on a opté pour que ce soit l’équipe ASV. Au débrif : il est confirmé que c’est l’équipe Evac qui doit le faire

  • Dès le départ de la civière tous les ateliers se sont bien coordonnés

  • Apparemment il n’y a pas eu trop de brouhaha, et une certaine discipline s’est instaurée et a été respectée

  • Le brancardage s’est bien déroulé au vu de certains passages et obstacles qu’il a fallu bien négocier.

  • Quelques fois au moment où la civière a été arrêtée, celle-ci a eu tendance à basculer à gauche ou à droite : faudra faire attention aux prochaines fois

  • La victime est restée un peu trop longtemps en position verticale entre le moment où elle est arrivée en haut du dernier plan incliné et le moment ou la traction vers le haut du puits a repris. Position très inconfortable et douloureuse au niveau des cuisses.

Sinon je pense que tout le reste a été dit dans les comptes rendus précédents et au débrif.Haut de page

 

*Palanquin : c’est une sorte de chaise, ou de litière, portée par des hommes ou par des animaux et dont les personnes importantes se servent, dans une grande partie de l'Asie, pour se faire transporter d'un lieu à un autre.

Dumé

______________________________

 

Équipe 4 : constituée de Jean-Noël et moi-même (CE).
Antoine et Émilie de l’équipe transmission nous ont vite rejoints.

Ce qu’on avait à faire :

  • Installation d’un atelier de contrepoids dans le puits ;

  • Installation d’une reprise de charge (palan) sur le « plateau » de l’entrée de la grotte pour reprendre la charge à la sortie du puits et faire franchir le ressaut par la civière ;

  • Ce n’était pas initialement prévu mais installation d’une reprise de charge en bas du puits pour aider la civière à remonter le plan incliné qu’il y a pour accéder à la base du puits.

Plan incliné :

  • Les trois points du répartiteur installés sur amarrages naturels via sangles ;

  • Utilisation d’une corde de 40m pour faire le répartiteur entre les trois points + pour la corde de traction ;

  • Installation d’un système de palan pour assurer la traction de la civière ;

  • L’atelier, non prévu initialement, n’était pas du luxe car le bas du plan incliné est vertical (ressaut d’environ 2 m) ;

  • Pour le palan, utilisation du matériel de l’atelier du « plateau » et nous avons déséquipé ce palan une fois la civière remontée à la base du puits pour le faire remonter au « plateau ».

Puits :

  • Utilisation de deux spits en place et d’un piton. Les deux spits étaient un peu enfoncés mais anneaux fixés dessus de façon à peu près convenable ;

  • Répartiteur fait dans les règles de l’art ;

  • Corde de 20 m installée sur la poulie pour faire le contrepoids.

« Plateau » :

  • Utilisation d’une colonne pour l’un des points du contrepoids et deux nouveaux spits plantés en plafond. Pas d’anciens spits trouvés et pas d’autres amarrages naturels qui semblaient bien placés ;

  • Installation d’une poulie de déviation sur un spit déjà présent en plafond pour que la corde ne frotte pas sur le bord du plateau. Un seul point n’est pas l’idéal, on aurait dû en mettre un deuxième pour bien suivre les recommandations officielles, mais c’est passé !

  • Le répartiteur de l’atelier de traction a été installé mais le palan non car installé sur l’atelier en base du puits. Il a été installé pendant l’évacuation de la civière, lorsqu’elle franchissait le puits.

Je n’ai pas signalé au PC qu’il manquait un système de palan pensant que ça prendrait trop de temps, le PC matériel étant loin. Mais c’était une erreur car d’une part, si quelqu’un était dispo au PC pour faire le trajet, la personne aurait eu le temps de faire le trajet avant que l’évacuation de la civière commence, et d’autre part car de fait Francis a fait le trajet et aurait donc pu apporter le matériel. Je n’aurais pas dû préjuger de la difficulté à rapatrier ce matériel dans la cavité et laisser au PC le soin de prendre la décision.

Nous étions donc 4 pour installer ces ateliers, c’était suffisant.

Après l’installation de nos ateliers nous sommes allés à la rencontre des équipes 3 et 5 pour échanger avec eux sur la jonction entre nos portions. Nous sommes finalement restés avec eux pour assurer le brancardage depuis la galerie concrétionnée jusqu’à la sortie de la grotte.

Il n’était pas envisageable de diviser les effectifs car nous étions déjà à peine assez nombreux pour brancarder. La cavité est étroite et tortueuse, ce qui rend difficile la progression en brancardage car il n’est pas toujours évident de doubler la civière. On a été contraint de faire de nombreux stop de la civière pour laisser les équipiers doubler et ainsi poursuivre la progression.

Les ateliers que nous avons installés ont bien fonctionné, notamment grâce à l’identification au préalable des équipiers sur chacun des ateliers, mais on a perdu du temps sur la désinstallation puis réinstallation du palan d’un atelier à l’autre. Nous avons dû faire attendre la civière dans le puits en position debout, ce qui était très inconfortable pour la victime.

Donc ce que je retiendrai de principal sur les points à améliorer sur la progression de la civière c’est :Haut de page

  • Trop peu d’équipiers pour brancarder. Il en aurait fallu 5 de plus pour être bien et moins se fatiguer ;

  • Mauvaise anticipation du besoin de matos et mauvaise communication de ce problème au PC.

Marie G.

 

 

Dimanche 2 décembre 2018

Spéléo interclubs, visite

Grottes de Trulana, Corte

Participants

  • ITP : Carlos B., Michèle C., Wanda C., Yannick D., Aurélien D., Frédéric D., Amal D., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre R., Alexia S. B.

  • Initiés : Marie D.

  • GCC : Jean-Yves C.

 

TPST : 1h00 + 1h30
Photos

Vidéo

 

Parmi les cavités peu fréquentées de Corse figurent les grottes de Trulana. Les premières recherches de ces cavités faisant l'objet d'un compte-rendu remontent au 19/09/1990, recherches infructueuses ce jour-là. Mais une nouvelle prospection le 9/02/1991 permet enfin de les explorer. Une nouvelle visite a lieu le 23/02/1991, puis plus rien pendant 20 ans !

Il aura fallu que Jean-Yves la ressorte des oubliettes en 2011 pour que les topi la (re)découvrent le 25/11/2012 !

Mais peu de monde au club connaissent ces cavités, c'est ainsi que s'est décidé cette journée découverte des grottes de Trulana !

Les nouveaux moyens de communication sont très pratiques pour organiser une sortie, mais c'est après une certaine cacophonie numérique que les topi et le GCC se retrouvent sur le parking de la station-service située près de la route de Castirla à Corte. Le bar est fermé en ce dimanche matin et makache pour le café espéré. Tout le monde migre vers la station de la route de Bastia, walou, le bar est closed ! Coriaces, les topi se rendent finalement au bar de la Plage à côté de la gare, un lieu qui a fait ses preuves en matière de boisson chaudes, et froides !

Après ces péripéties matinales le convoi se dirige enfin vers le départ du chemin d'accès, un réservoir situé en haut du lotissement Gambini.

Préparation rapide, il est 10h30 lorsque le groupe emprunte le chemin qui démarre derrière le réservoir. Celui-ci se dirige vers le bas du vallon de Trulana, nous le quittons au bout de quelques dizaines de mètre et remontons à travers d'anciennes et belles planches afin de poursuivre par un chemin menant juste en contrebas de la 1ère cavité. Certains cueillent quelques giroles, pieds de mouton et pleurotes, ils feront une belle balade eux aussi !

Trulana 1 est atteinte en 40 mn. L'entrée s'ouvre dans des Dolomies et Cargneules du Trias moyen et supérieur. Pendant que certains se changent, JY entame déjà la visite pour le contrôle chiros. Il est déjà sorti lorsque les premiers topi entrent, seulement 3 rhinos comptabilisés. Les topi prennent leur temps pour visiter les 2 lobes réunis par une galerie, 1h00 pour un développement d'une centaine de mètres. Quelques explications géologiques de la part de Marie sur la formation des conduites en « trou de serrure » et des miroirs de faille. Certains se lancent dans la reconstitution sommaire d'un squelette de chèvre ; bassin, fémurs, tibias, humérus, clavicules, omoplates, crâne, mandibules sont plus ou moins raccordés et sont sujets à discussions. On pourrait penser à une réunion d'archéozoologues !
De son côté Amal s'est lancée dans l'escalade vers la galerie supérieure, rien de nouveau là-haut. La descente est délicate, Marie et Rémi sont prêts à parer une éventuelle glissade.

Suite du programme et direction Trulana 2. Celle-ci est distante d'environ 200 m et plus haute d'une cinquantaine de mètres. La carte géologique donne « Calcaires détritiques à blocs, Lias », avis aux amateurs. 1/4 d'heure de montée et voilà la perte. En effet, un ruisselet se perd dans les cailloux, juste en aval de la belle entrée, ça promet d'être humide !

La corde est installée, toujours sur le même arbre, mais compte-tenu du nombre, une déviation sera installée afin d'éviter du mieux possible le frottement.

JC et Marie se lancent, il faut vite voir si le laminoir est franchissable. Le premier coup d'œil n'est pas encourageant, le passage est obstrué presque jusqu'au plafond. On entend plus loin une cascadelle, ça va être humide !

JC commence la désob et creuse un chenal dans les galets et graviers mouillés. Après 2 mètres de terrassement la fin du laminoir est maintenant visible, encore 2 nouveaux mètres et ce sera un débouché dans la grande galerie ... sous une douche ! Galant, JC passe le relai à Marie, qui ne se fait pas prier. Celle-ci continue le creusement du canal de Trulana et pousse quelques « hiii », « haaa » en passant sous la cascade. C'est pas seulement humide, c'est une véritable douche !

Presque tout le monde suit et profite avec plus ou moins d'enthousiasme de cette trempette obligée.

La suite est toujours aussi esthétique dans ce canyon souterrain creusé dans un calcaire bleuté, veiné de quartz blanc, et agrémenté de rigoles parallèles à la galerie, résultant d'une dissolution différentielle de strates plus ou moins dures.
Des racines pendent du plafond, elles sont recouvertes d'une moisissure blanche du plus bel effet. Petite visite de la galerie terreuse supérieure, une bouteille de bière est posée en plein milieu, l'air embaume fortement la mixture préparée par Jean pour piéger les insectes et posée en 2013.
Le fond n'a pas changé depuis la dernière visite, le plafond rejoint le colmatage, des stalactites s'enfoncent dans les cailloux. L'eau de la perte se perd à nouveau. Une désobstruction est envisagée, pour une prochaine fois ...

L'heure de repli est sonnée, le passage sous la douche n'est qu'une formalité, Nono a un peu plus creusé le canal. L'eau en a profité pour s'y installer et il faut maintenant franchir à plat ventre une flaque d'environ 1 mètre de long et profonde d'une dizaine de centimètres !

Les topi rejoignent la surface trempés jusqu'aux os, les uns par la corde, les autres via une escalade parpinante qui mène à un pertuis d'entrée secondaire. Une fois dehors, JC sera obligé de rééquiper et de redescendre, il a oublié son appareil photo en bas du puits. Quand on n'a pas de tête ...

JY a allumé le feu, tout le monde s'y agglutine au plus près pour profiter de la chaleur bienfaisante. Pas égoïstes, les topi font profiter de cette chaleur à quelques figatelli et diverses saucisses. L'atmosphère se réchauffe encoreHaut de page au fur et à mesure du débouchage des bouteilles. Le paroxysme est atteint lorsque la conversation dévie sur la situation politico-sociale actuelle. Des échanges truculents terminent les agapes, il est temps de rentrer.

Retour vers les véhicules à la nuit tombante, avec l'aide du GPS et d'un chien autochtone qui nous aura accompagné toute la journée.

JCL

______________________________

 

DECOUVERTE TOUTE EN EMOTION DES CAVITES DE TRULANA

En ce dimanche 2 décembre, c’est une jolie balade qui débute à travers des sentiers toujours parsemés de champignons, à cette époque de l’année. Les couleurs de l’automne nous émerveillent encore … Au détour d’un chemin, un compagnon sympathique et inattendu, un bel épagneul (je crois) gris-blanc tacheté de noir, vient gonfler les rangs de notre joyeuse troupe.

Ce n’est qu’après 45 minutes de marche, cachées dans un écrin de verdure au cœur du maquis, que se nichent les cavités de Trulana, isolées et sauvages.

La première nous ravit avec ses parois surprenantes et exceptionnelles, dévoilées par un accès en forme de trou de serrure. Et la voûte, quelle splendeur !

Suspendues aux parois, 3 petites chauves-souris nous honorent de leur présence discrète. Quelle chance ! Des petits papillons posés de-ci, de-là semblent à peine dérangés par notre intrusion en ces lieux.

15 minutes de marche plus loin, la deuxième grotte se révèle par un puits servant de cavité. Elle se mérite la coquine !

Il faudra une descente en rappel pour admirer ses parois perlées de minuscules gouttelettes scintillantes, mais c’est en franchissant un étroit laminoir imbibé d’eau, et en se glissant dans une étroite faille, que l’on connaît l’apothéose !

Des parois gris-vert de toute beauté, marbrées de rainures blanches, comme recouvertes de papier peint, s’offrent à nos yeux. C’est un délice pour les sens ! Le bruit de l’eau qui ruisselle dans la grotte ajoute à l’atmosphère magique de l’endroit.

Peu importe l’humidité qui règne et la douche froide à la sortie du laminoir, quand on est face à une telle merveille de la nature ! Sans être expert en spéléologie, nul ne peut y rester insensible.Haut de page

Au sortir de la grotte, on se réchauffe et on pique-nique gaiement devant un feu ou grésillent de délicieux figatelli. On refait, dans la joie et la bonne humeur, le trajet dans nos têtes, en se remémorant les merveilleuses découvertes de notre aventure au cœur de la terre.

Merci I Topi Pinutti.

Yannick 

 

 

Samedi 8 décembre 2018

Inventaire matériel

Local, Bastia

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Dominique D., Alexandra et Frédéric D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G., Marie G., Jean-Claude L., Manon L., Véronique M., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre R., Julien S., Alexia S. B., Franck Z.

 

La journée inventaire. Une journée très importante pour notre vie associative, c’est le moment de comptabiliser, de vérifier, de répertorier, d’identifier et marquer les nombreux matériels que nous utilisons à longueur d’année. Un certain nombre de cordes vont être réformées, d’autres les remplacerons, la totalité des mousquetons sera inspecté et huilé, ceux en en mauvais état seront supprimés. Les casques de canyoning réformés. La totalité du matériel sera ainsi examiné, contrôlé et listé.

Rdv est donné au u local à 8h. Nous débutons devant un bon café, et c’est parti. Tout ce monde s’agite dans tous les sens. Vu de l’extérieur, cela peut paraitre brouillon mais nous arrivons à suivre. Les plus anciens ont l’habitude...

Midi arrive. Alexandra et Marie-Pierre vont faire des courses, puis ce sera la pause de déjeuner, le dessert estHaut de page assuré par Amal qui a apporté une délicieuse tarte au citron meringuée. L’après-midi nous continuons, nous terminerons vers 18h.

Une autre journée importante approche, l’Assemblée Générale qui aura lieu le 15 décembre prochain.

Nono

 

 

Mercredi 12 décembre 2018

Spéléo, repérage, visite

Grotte « E Sulane » dite de Paternu, Furiani

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Véronique M.

TPST : 0h45 + 0h30

Photos

 

Un projet un peu farfelu mijote depuis quelques semaines dans l'organe qui sert à la réflexion chez JCL, les test...les. Partir du local en VTT en empruntant la D81 jusqu'au bord septentrionale du petit plateau cipolinique de Monte Canarinco, descendre par la piste qui mène au Rocher d'Anta, puis par le chemin jusqu'à la grotte de Paternu, la visiter, et continuer la descente jusqu'à Agliani pour enfin rejoindre le local. Diable, beau circuit !

Une première reconnaissance le 28 octobre a permis de vérifier la praticabilité de la partie inférieure entre le lotissement de Paternu et la crête menant à la cavité. Au programme de la journée, vérifier la faisabilité de l'accès supérieur et visiter la cavité.

Les 2 JC sont rejoints par Véro et JN au début de la piste. Le projet de s'y avancer en 4x4 est abandonné, un seul tout-terrain dispo et des incertitudes sur l’état de la piste.

Il est 8h50 lorsque le quatuor entame la descente, la piste a été sérieusement ravinée, la parcourir en 4x4 aurait été assez délicat, on serait restés bloqués dans les ornières. Atteindre le premier replat où nous avions stoppé en 2005 aurait été quasiment impossible, Alain nous dira peut-être contraire. Quarante minutes plus tard la cavité est repérée (juste sous les agaves ...), JCL qui est descendu un peu plus bas découvre un départ peu prometteur en pied de falaise.

La visite débute, la cavité est bien concrétionnée mais elle rend le spéléo humble, ne pas oublier les genouillères et les coudières ! Une seule chauve-souris aperçue, mais pas mal de dolichopodes, dont 2 qui s'activent ardemment à reproduire l'espèce !

Retour à l'air libre, JCL entame la marche de retour afin de s'avancer dans la coupe des calicotomes très épineux qui entravent le passage sur quelques dizaines de mètres. JN brave les ronces et réussit à atteindre l’entrée de la seconde cavité. JCD suivra jusqu’à la moitié de la galerie (sans casque). Une observation surprenante, une roche colorée en vert, est-ce des algues, du lichen ou des bactéries, on posera la question à Albert. Le méandre terminal qui rejoint E Sulane 1 (sans jonction humainement perméable) présente de magnifiques strates de cipolin. Véronique préfère faire demi-tour au milieu de la galerie ...Haut de page

JCD rejoint JCL et l'aide à terminer le débroussaillage des calicotomes et des ronces, les spéléo-vététistes pourront ainsi parcourir le chemin avec moins de risque de crevaison ou de griffure.

Retour aux véhicules peu après midi, les premières gouttes commencent à tomber, il était temps !

JCL, JND

 

 

Samedi 15 décembre 2018

Assemblée Générale de l'association

Restaurant « U Pozzu », Sisco
CD2019
Le nouveau CD, du changement dans la continuité !

Meilleure représentation de la gente féminine.

Présidente : Alexia SIMIAN BUISSONNET

Présidente-adjointe : Amal DRISSI

Secrétaire : Rémi ROSSIGNOL

Trésorier : Antoine BOSCHI

Responsable matériel : Franck ZERLI

Secrétaire-adjointe : Michèle CALETTI

Trésorier-adjoint : Jean-Claude LA MILZA

Ambiance musicale corso-rétro-folklo durant le repas, assurée par 2Haut de page jeunes guitaristes, suivie par la diffusion de morceaux plus rock 'n' roll !

Bonne mandature 2019 !

JCL

 

 

Dimanche 16 décembre 2018

Canyon, descente

Ruisseau de Mandriale, Santa Maria di Lota

Participants

  • ITP : Carlos B., Michèle C., Marie G., Manon L., Julien S.

Photos

 

Ce dimanche matin 16 décembre 5 petites chauves-souris étaient de sortie au canyon de la Mandriale à San Martino di Lota. Bien qu'ayant festoyés la veille au soir, Marie notre chère leadeuse, Manon sa complice, ainsi que Michèle, Carlos et Julien nos apprentis barboteurs, ont bravés le froid et une fine pluie pendant 2h (départ 11h, arrivée 13h) de descente sous la bonne humeur. Durant la marche d'approche non guère longue (100 m), nous avons croisé quelques compères moins motivés que nous qui, s'ils nous avaient accompagnés, auraient eu laHaut de page chance, que dis-je l'honneur de voir l'intrépide Marie se la coller dans une vasque 😆. Sur ce, les chauves-souris sont rentrées bien au chaud au local pour remplir le fameux classeur présenté la veille.

C'était une bien belle sortie que cette matinée avant les fêtes !

Julien

 

I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro - 20600 BASTIA

Association affiliée à la Fédération Française de Spéléologie sous le N° V20-005-000

Téléphone : 04 95 32 68 16 (répondeur) - www.itopipinnuti.fr - contact@itopipinnuti.fr