Archives de catégorie : Spéléo

Sortie spéléo

Mercredi 5 juillet 2023 – VTT & « spéléo » – Galerie du Figuier – Castifao

Mercredi 5 juillet 2023
VTT & « spéléo »
Galerie du Figuier – Castifao

Participants
ITP : Jean-Claude L. M.
Autres : Maryvette F., Jean-Louis F.

Photos

Comment transformer une banale sortie VTT en sortie spéléo ? Tout simplement en trouvant une « grotte » en cours de parcours.
Le projet était de faire le tour de Croce di Pinzu, commune de Castifao, mais en cours de route JL se souvient d’une « grotte » découverte lors d’une précédente sortie. Forcément il fallait la retrouver et celle-ci est repérée après un peu de prospection.
Il s’agit en fait d’une galerie horizontale et anthropique de 4 mètres de long orientée ouest-est, d’une section subcirculaire de 2 mètres avec une entrée de même profil d’environ 1,5 mètres.
Il s’agit probablement d’un sondage minier vu les dépôts bleu-vert présents sur les parois, minerai de cuivre ?
Mais un suintement d’eau interstrates pourrait laisser à penser à un début de galerie de captage.
Après consultation de l’ouvrage Mines et mineurs de Corse d’Alain Gauthier, la présence à proximité des anciennes mines de cuivre de Saint Augustin fait pencher pour la première hypothèse .
Aucun repère sur la carte géologique d’Infoterre.
JCL

Samedi 17 juin 2023 – Exercice spéléo-secours – Grotte de Pietralbello – Moltifao

Samedi 17 juin 2023
Spéléo, exercice spéléo-secours
Grotte de Pietralbello, Moltifao

Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Albert D., Dominique D., Amal D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Francis M., Olivier P., Noël R., Benoit R., Rémi R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.
Pompiers : Jean-Baptiste G. (GMSP), Pierre-François S. (GMSP), Alain T. (GRIMP)
France 3 : Célia P. and Co
Soutien logistique : Jean-Baptiste L., Odette Z.

Photos

Voir Pietralbello et périr

Les membres du spéléo-secours 2B Corsica se sont lancé un défi cette année, pourquoi ne pas commencer la saison par un barnum, puis faire un exercice en cavité, puis terminer par un entrainement en falaise ?
Quand on dit un barnum c’est pas un barnum de pacotille, c’est un barnum avec les pompiers et la presse, la totale quoi. Et pis tant qu’à faire autant choisir une cavité inconnue d’une bonne partie de ses membres et si en plus cette dernière pouvait faire l’objet d’un arrêté biotop pour protection des chauves-souris ce serait le top. C’est ainsi que la grotte de Pietralbello a été sélectionnée car elle répondait à ces derniers critères. Bon, on va pas se cacher que les chauves-souris ne risquent pas d’être embêtées, d’une part parce qu’on est hors « période de fréquentation », et d’autre part parce que les chauves-souris boudent cette cavité depuis la pose d’une grille de protection périphérique. Il en est ainsi, on croit faire plaisir à celles qu’on aime et elles vous font la gueule, allez comprendre !
De mauvaises langues fourchues et sifflantes émettent l’idée que la cavité a été choisie à cause de ses 2 premières syllabes, billevesée !

La loi étant la loi et surtout la loi étant valable pour tous, une autorisation exceptionnellement spéciale de l’administration a été obtenue pour que l’élitre de la spéléologie insulaire puisse se défouler sur un pseudo spéléo du dimanche, du samedi en l’occurrence, qui a eu la mauvaise idée de se blesser dans cette cavité. Cobaye qui a quand même eu l’heureuse idée de prendre une licence fédérale la veille de son calvaire !

C’est ainsi qu’une vingtaine de topi se retrouvent au local en attente de la fictive réquisition administrative par SMS. Les topi sont prévoyants, les malles secours sont déjà au sol et n’attendent plus que leur chargement dans les véhicules mis à disposition par les gentils membres.
Les SMS arrivent avec plus ou moins de bonheur et de précision, et c’est le départ en convoi vers le lieu des réjouissances.

On commence par la logistique avec l’installation des barnums qui serviront de PC et de parc matériel, puis de tout ce qui est nécessaire, voire indispensable au bon déroulement d’un spéléo-secours.
On continue par la logistique avec l’installation par Odette et JB d’un véritable stand de foire qui servira à préparer des sandwichs 4 étoiles. Il y a même une plancha pour faire cuire des mini-migliacci !
On termine enfin par la logistique avec la pose de 600 mètres de ligne téléphonique entre le PC et la cavité. Opération grandement réussie, faut dire qu’Anto était assisté par 2 anciens téléphonistes de renommée interpieve, les JC et JC !

Le décors est planté, la presse est arrivée, place au spectacle.

Compte-rendu par équipe

Équipe 1 « ASV »

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Équipe 2 « Transmission »

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Équipe 3 « Frein de charge »

TPST : 5h30

En raison d’un manque de personnel, celle-ci est quelque peu réduite et composée de Dumè et Rémi (en principe quand Franck aura terminé son atelier il devrait nous rejoindre pour nous donner un coup de main, oui en principe HI Hi Hi HI Hi !!!!). Notre mission est d’installer :

1 : un frein de charge pour accompagner la civière en provenance du point chaud. Celui-ci permettra de freiner la descente de la civière sur environ une quinzaine de mètres sur un plan incliné avec une pente d’environ 40 %. A ce propos le terrain est extrêmement glissant et une corde de progression aurait été la bienvenue.
L’équipement se fera avec un répartiteur sur la paroi. JCD ex-équipe trans nous a rejoints pour nous donner un coup de mains. Nous allons planter 3 spits au perfo. Nous remarquons que la roche semble bien saine, mais elle est relativement tendre et très chargée d’eau et la boue de perçage est rougeâtre. Les 2 premiers spits ne présentent pas de difficulté pour être expansés. Par contre le 3ème tourne sur lui-même et nous sommes obligés d’en replanter un autre qui n’inspire pas grande confiance. Entre-temps la mèche de 12 est partie pour aider l’équipe N°4 qui rencontre des problèmes avec leur foret. Du coup, n’ayant plus de mèche, nous sommes obligés d’équiper en « vintage » à l’ancienne, au tamponnoir comme avant et ce devant l’équipe de tournage qui a largement le temps d’effectuer diverses prises de vue sous tous les angles sur la technique manuelle. Noël accompagnateur France 3, JCD et Dumè avec la participation de Célia vont se relayer pour réaliser la mise en place manuelle dudit spit.

2 : une Poulie Bloqueur pour accompagner la civière sur environ 15/20 mètres dans la remontée de la grande salle jusqu’à la jonction avec l’équipe N°4 qui elle va équiper le passage de sortie jusqu’à la surface. L’équipement du PB se fera avec un répartiteur sur 3 amarrages naturels.

DONC :
La civière arrive au départ du plan incliné, celle-ci est posée au sol, le temps que Franck accroche le mousqueton de tête de civière. Puis cette dernière est amenée et positionnée « pieds devant » dans la descente. Elle est ensuite bloquée avec un demi-cabestan, le temps de permettre aux « brancardeurs » de se repositionner de part et d’autre. Puis c’est le top départ « Du mou » et c’est reparti. La civière descend tant bien que mal (en raison d’un sol très chaotique et très glissant, les porteurs ont beaucoup de difficultés pour assurer la stabilité de la civière) jusqu’à un ressaut d’environ 60 cm situé à environ à mi-parcours. A cet endroit qui ressemble à une GROSSE marche la corde se retrouve en frottement direct. Dumè va se transformer en poulie humaine et va relever la corde. Encore quelques mètres dans des passages « Olé Olé » et la civière se retrouve au point le plus bas du circuit où elle va être repositionnée « tête en avant ». Petite halte et regroupement des porteurs pour se soumettre aux ordres de Franck ?? qui va commander la manœuvre de la remontée vers le PB. Dumé et Célia se positionnent au niveau du PB pour gérer la traction. Une fois que la civière atteint le répartiteur du PB un STOP général est demandé.

Cela va permettre à JCL de présenter l’atelier suivant tout expliquant la manœuvre qui va être effectuée et donner quelques explications sur le rôle des différentes cordes que l’on va rencontrer sur le parcours.

PS : au vu des difficultés rencontrées par l’équipe n° 4 avec leur mèche de 12, et après discussion en briefing post exercice, il serait opportun de racheter des forets de 12 à 3 ou 4 tranchants et de bonne qualité.
Dumè

Équipe 4 « Plan incliné »

Composition : JCL (CE ITP), Albert (ITP), Eric (ITP), Benoit (ITP), Alain (GRIM), puis renfort d’Anto (ITP) et de Jean-Baptiste G. (GMSP)

TPST : 5h00

Missions
1 : ajouter une corde de progression dans le plan incliné qui suit le ressaut d’entrée
2 : installer la corde d’évacuation du bas de ce plan incliné jusqu’à la sortie

Déroulé
Deux spits sont plantés en haut du plan incliné afin d’installer la 2ème corde de progression côté droit de la descente. Problème avec la mèche de 12 qui fore à un diamètre légèrement inférieur aux spits, ce qui impose de finir l’alésage au tamponnoir. Même problème avec une deuxième mèche, ce qui déporterait le hic côté spits …
La corde de progression du groupe victime est également déplacée à droite en utilisant un AN et un des nouveaux spits, ce qui permet de laisser la place libre aux cordes de traction et d’assurance, limitant ainsi le risque d’emmêlement des cordes.

Le projet d’installer une tyrolienne est rapidement abandonné en raison de la faible hauteur de plafond. Un balancier traditionnel aurait pu faire l’affaire, mais la présence d’un moto-corde emporte finalement l’adhésion, vu qu’il est là et que ce sera probablement plus vidéogénique.
Avantage : moins d’effort à fournir
Inconvénients : il faut le laisser à l’extérieur de la cavité en raison des gaz d’échappement, il est impératif d’ajouter une corde d’assurance et il sera nécessaire d’être plus vigilent à l’écoute des consignes en raison du bruit du moteur. D’ailleurs, Benoit sera positionné en haut du plan incliné afin de relayer les commandements si besoin.

Alain, habitué à gérer la bête motorisée, se charge de son installation avec un ancrage largable fixé aux barreaux de la grille, suivi par une poulie largable de déviation à l’entrée de la cavité. Il sera secondé par Albert qui gèrera la corde d’assurance.

Une poulie de déviation largable est installée en plafond à mi-pente par Anto et JBG, elle permettra d’éviter un frottement au niveau d’un petit ressaut. JBG y sera posté pour la gérer.

Le point délicat du parcours se situe au resserrement de la galerie au niveau d’un ressaut. Un frottement en plafond en bas du ressaut sera géré par Eric à l’aide d’une simple poulie montée en déviation humaine.

Un petit briefing d’explication de cet atelier inhabituel sera effectué avant la montée de la civière. Celle-ci sera donc tractée par le moto-corde mais devra être accompagnée par des porteurs. Anto sera aux commandes et gérera le SPL.
Le ressaut dans le passage étroit sera finalement franchi sans difficulté, le reste de la montée sera cadencé par les arrêts imposés par les blocs rocheux nécessitant un relevage de la civière.
La deuxième difficulté sera au niveau de la transition entre la section verticale et la partie horizontale de sortie. Une petite traction verticale et manuelle de la civière lui permettra de franchir le rebord tout en larguant la poulie de déviation.

La victime est enfin dehors où de bons sandwichs attendent, prêts à être engloutis par toutes les équipes. Il est 17h15, un seul quart d’heure de retard par rapport aux prévisions.

Bilan et perspectives
Cet atelier était peut-être le plus technique mais probablement pas le plus difficile physiquement. Si un exercice est de nouveau programmé dans cette cavité il serait intéressant d’équiper ce plan incliné entièrement en technique SSF avec balancier puis reprise sur mini contrepoids, la civière pourrait ainsi être entièrement accompagnée jusqu’à l’extérieur du périmètre grillagé.
JCL

 

Portage

Dimanche 11 juin 2023 – Entrainement falaise A Tozza, Patrimonio

Dimanche 11 juin 2023
Spéléo, entrainement
Falaise A Tozza, Patrimonio

Participants
ITP : Michèle C., Wanda C., Amal D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Rémi R., Yorick S., Franck Z.
Les toutounettes : Naïca et Nala

Photos

Il était prévu le gouffre de San Nicolao, mais le niveau d’eau du Buccatoggio aurait pu poser problème pour le traverser, une journée falaise est alors décidée avant les fortes chaleurs estivales qui peinent à s’installer.

On a tellement perdu l’habitude de faire de la falaise qu’on a oublié de prendre les sangles. L’adaptation étant une des nécessaires qualités du spéléo, on se débrouille en piochant dans le matériel perso. Qui une cordelette, qui une sangle,qui des bouts de Dyneema, finalement est-il utile d’apporter des sangles 🙂

Benoit se lance dans l’équipement de la voie Pieds à terre sous le contrôle d’Henri-Pierre, Franck se charge de la voie des Oliviers, Eric de celle du Dièdre 2 et JC du Dièdre 1. Le projet pour ce dernier : refaire le scellement de la déviation “Tozza”. En effet, celle-ci avait avait été réalisée au ciment prompt et celui-ci s’est peu à peu effrité. Une bonne heure plus tard c’est re-scellé avec une réside bi-composent, après un bon curetage du trou au burin.

Un autre thème du jour, le passage de nœud et la conversion. Franchi et réalisé avec plus ou moins de facilité.

Pique-nique traditionnel avec grillades à l’ombre de l’olivier et sous une petite brise rafraichissante.

Reprise des activités, arrivée tardive de Yorick qui a tout juste de temps de faire une descente et une montée avec un déséquipement ultra rapide de la voie des Oliviers, normal quand on laisse les plaquettes en place 😕 Franck est obligé de tout remettre en place et de déséquiper complètement.

Retour au local et rangement du matos.

JCL

 

Samedi 3 juin 2023 – Travaux – Porche de la Caunhà, Belvis (11)

Samedi 3 juin 2023
Spéléo, travaux de remise en état de cavité
Porche de la Caunhà, Belvis (11)

Participants
ITP, Spéléo Corbières Minervois, Gruissan Spéléo Project : Jean-Noël D.
Gente canine : Bosco et deux autres copains
Clubs présents : Spéléo Corbières Minervois (SCM), Spéléo Club de l’Aude (SCA), Société Spéléologique du Plantaurel (SSP), Spéléo Club MJC Narbonne, Spéléo Club de la Serre de Roquefort-des-Corbières (SCSRC), Gruissan Prospection Spéléologie (GPS).

TPST : 0h15
Photos

Cette fois le CDS 11 mobilise ses forces pour la remise en état du porche de la Caunhà de Belvis. Presque deux heures de route pour environ 120 km, Belvis se situe à la limite de l’Aude et de l’Ariège, à 700 m d’altitude sur le plateau de Sault, riche en cavités dont certaines ont été parcourues en 1995 par un trio de topis (F. Maraval, JND et Bernard Bonnet [non pas le préfet !]).

La grotte de la Caunhà est une grotte préhistorique de premier plan fouillée de 1969 à 1979 par Dominique Sacchi et ses équipes. On y a découvert des vestiges du Magdalénien supérieur et du Châtelperronien (35 000 ans), l’art mobilier y est représenté par une énigmatique gravure d’oiseau sur une côte osseuse. La cavité est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1989.

Défigurée par une construction disgracieuse censée protéger les fouilles préhistoriques, une imposante structure composée de charpente en bois, d’une protection métallique supérieure et de bardages en tôles et en plastique qui avait été construite dans le porche d’entrée. Laissé sans entretien, cet ouvrage menaçait de s’effondrer et constituait un danger, de plus il dégradait l’aspect du site.

Cette opération a été initiée il y deux ans environ par le CDS 11 et avec le soutien et l’adhésion totale de la municipalité du village de Belvis. Les villageois souhaitent mettre en valeur leur village et ses particularités. Le karst en est une et il va être valorisée par la création d’un sentier karstique en plusieurs boucles qui fera découvrir les spécificités du milieu calcaire.

Après plusieurs visites de reconnaissance et d’évaluation du chantier avec la DRAC (un certain Philippe Galant qui est sur tous les fronts de l’archéologie souterraine), le CDS a reçu, en plus du feu vert pour l’exécution, une aide financière importante.

Forte participation et mobilisation du CDS 11, 28 spéléos venus de tout le département se sont donc retrouvés à Belvis. Les spécialistes SSF et les pros cordistes ont fait merveille et en une journée tout était démonté, nettoyé et les déblais stockés au bas de la pente en attendant leur traitement. La municipalité de Belvis nous a chaleureusement accueillis et nous a offert le repas de midi, ainsi que la possibilité d’utiliser la salle le soir pour le repas.

Une fois le chantier terminé, on part visiter avec Jean-Marie le méandre de quelques dizaines de mètres qui se poursuit après le porche. La progression est stoppée par l’effondrement d’une trémie mais aux dires d’anciens il ressortait de l’autre côté du piton calcaire.

Dimanche matin, Philippe Galant est venu se rendre compte du travail effectué et s’est montré très satisfait du résultat et du rendu obtenu. L’étape suivante sera le comblement de la fouille par 30 m3 de gravette, l’étude des moyens les mieux adaptés pour y parvenir est en cours.

La grotte a retrouvé son aspect originel et fera une belle halte et une belle découverte sur le parcours du sentier karstique en cours de création. Les villageois présents sont également très satisfaits de revoir la grotte dans son écrin de verdure.

JND/Chr. Amiel (CDS 11)

Mercredi 24 mai 2023 – Grotte de Sapara, circuit de l’Oia, Serravalle

Mercredi 24 mai 2023
Spéléo, visite – Grotte de Sapara, Castiglione
Spéléo, prospection en VTT – ruisseau de l’Oia, Prato-di-Giovellina

Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L. M.
Accompagnateur : Pierre P.
Indicateur : Jean-Louis F.

TPST : 0h45
Photos
Trace

Lors de la randonnée du premier mai entre le tribunal et la préfecture une info recueillie lors d’une discussion avec un ancien collègue des PTT vététiste avait titillé l’esprit spéléo-centré de JC : un beau four à chaux était visible en bordure d’un chemin plongeant dans la vallée de l’Oia, commune de Prato-di-Giovellina. Qui dit four à chaux dit calcaire, une consultation de la carte géologique révélait une minuscule tache de calcaire à cet endroit. Il n’en fallait pas plus pour motiver une sortie alliant VTT et spéléo.

Départ du lieu-dit Suarella, les véhicules sont laissés à l’ombre au bord du ruisseau de Bornalinco. Notre indicateur Jean-Louis avait un autre projet pour cette journée, il est parti à la pêche en amont de ce parking, une truite déjà dans la poche, ça commence bien.

Direction le Croce d’Arbitro par la D18 avec un petit détour par u Mulinu di Ponticelli dont il ne reste que quelques ruines. Après avoir rejoint la route, nous passons devant la grotte de Sapara, il serait impensable de ne pas y jeter nos 6 roues.
Une seule chauve-souris en vol aperçue mais non déterminée. Visite également du réseau fermé mais aucun chiro en vue, normal il y a une grille de fermeture ????. Peu d’eau dans les lacs malgré un débit de la rivière extérieure relativement important.
Évidemment, on ne peut s’empêcher de filmer nos déambulations en VTT dans la grande galerie, c’est quand même une première en Corse ????

De Croce d’Arbitro un chemin bien tracé descend maintenant en suivant le ruisseau d’Oia. Le four à chaux se situe en milieu de descente à droite du chemin légèrement au-dessus de la rivière. Quelle rivière ? Celle-ci a en effet disparu, elle se perd dans les graviers dès qu’elle entre dans la zone calcaire.
La falaise se situe en rive droite, calcaire très dégradé en premier plan, puis bien massif au deuxième plan. Rapide prospection de la base, puis montée par la gauche, suivi du haut et descente par la droite, pas de cavité découverte. Des enclos ont été aménagés en profitant des parois rocheuses ainsi qu’un petit cagil entier.
La descente continue toujours en suivant Pierre qui pourrait faire ce parcours les yeux fermés et retour aux véhicules pour un pique-nique allégé. Jean-Louis nous rejoint avec toujours une seule truite à son tableau de pêche.

Une visite du Castello di Serravalle, que Micca ne connaissait pas, complètera cette sortie multi-facettes. Coup d’œil également à un autre four à chaux d’une couleur bien ocre en bordure de la D18.

Une bonne mousse à Ponte Leccia et c’est le retour au bercail.

JCL