Aven de l’Avaloir, commune de Barbaggio
Participants : Antoine B, Antonio E.G.
TPST : 1h30
Sortie estivale en fin de journée a l’Aven de l’Avaloir, un trou duquel on entend parler mais qui
fera une première fois pour les deux participants.
Montée au col de Teghime vers 20h après avoir récupéré les pizzas. Cette fois ci on procède à l’opposé que d’habitude, on fait l’apéro avant la grotte. Le soleil se couche sur Saint Florent et la Lune, presque pleine, se lève sur Bastia. On récupère pour l’apéro Christophe, qui était en mission aux antennes.
A 22h, on lève la grille (pas sans difficulté) et on commence à équiper le trou. Antho équipe le premier puit. On met un kit pour protéger la corde au niveau de la grille et un protège corde sur
un frottement juste après. Antho met en place aussi une déviation. Ce ne serait qu’à la sortie du
trou qu’on s’aperçoit de la présence d’un spit pour équiper un rappel fractionné évitant ainsi un
des frottements.
Arrivé en bas, après une visite au musée ou l’on trouve un pneu et un vieux téléphone entre autres, on aperçoit le fameux boyau de la râpe a bois qui fait bien honneur à sa réputation. Je me lance à le traverser en premier. Les premiers mètres, paraissent larges quand on arrive à la fin du boyau. J’arrive enfin à sortir et me mettre en équilibre plus mal que bien pour équiper le puit de 6 mètres. Antho me fait parvenir le sac de corde avec un nœud de chaise déjà en place et moi j’équipe le rappel, je mets en place le descendeur presque à l’aveugle et j’arrive en bas.
Antho me rejoindra en bas pour continuer la visite, contents d’être sortie de ce couloir étroit mais sachant déjà qu’il faudra le passer a nouveau. A partir d’ici on désescalade quelques mètres pour enfin contempler un magnifique plafond blanc très concrétionné, avec des formes qu’on ne retrouve pas fréquemment. Un connaisseur pourra l’expliquer mieux que moi, Je me limiterais juste à dire que c’est très beau et que ça se mérite.
Pour le retour, Antho se propose gentiment pour déséquiper le puit de 6 mètres à l’entrée du boyau. Je passe donc en premier, j’arrive au bout de l’étroiture et je me retourne pour récupérer la corde envoyée par Antho et l’assurer pendant qu’il déséquipe. On remonte en surface a 23h.
La lune nous éclaira jusqu’à la voiture ou Adriana, qui n’avait pas voulu rater les pizzas, nous attend patiemment.
On finit ainsi cette belle soirée en petit comité. Contents d’être sortie mais encore plus d’y être rentré.
AEG
