Archives par étiquette : Exploration

Samedi 10 mai 2025 – Grotte de Pancheraccia

Samedi 10 mai 2025
Spéléo, exploration, prospection
Grotte de Pancheraccia

Participants
ITP : Michaël D.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 2 minutes

Après avoir entendu parler de la grotte de Pancheraccia par une native du village, Micca décide d’aller en repérage avant de faire déplacer les membres du club habitants trop loin pour peut-être pas grand-chose.

Il pense à Jean-Yves qui habite à une quinzaine de minutes du lieu. Jean-Yves est disponible. Ils se donnent rendez-vous en fin d’après-midi.

La cavité est pile-poil au lieu indiqué. Par contre les enfants du village devaient avoir beaucoup d’imagination car elle n’a pas beaucoup de développement. Aucune chauve-souris à l’intérieur. C’est une faille dans un chaos rocheux, de 7 à 8 m de développement, hauteur d’environ 1,20 m. Ensuite, c’est trop étroit pour l’équipe du jour pour continuer. On devine 3 ou 4 m supplémentaires.

Petite prospection aux alentours qui n’a rien donné.

Micca

 

Dimanche 2 mars 2025 – Faille Léonardi – Canelle, Centuri

Dimanche 2 mars 2025
Spéléo, exploration
Faille Léonardi – Canelle, Canari

Participants
ITP-CISM : Alain et Léo T.

TPST : 1h00

Prévoir masques :

  • Zone potentiellement amiantifère,
  • Restes d’ovins et bovins.

Contexte : la faille LEONARDI

L’entrée par E1 nécessite une corde de 20 m, sangles 2 ml.
Les entrées E2 et E3 peuvent s’affranchir de corde, mais pas des casques : risques permanent d’éboulement.

En revenant d’une randonnée sur Canari, en passant par la RD 33, il a été aperçu (par Pierre-Antoine LEONARDI) une faille en bord de route, une première reconnaissance rapide est effectuée : l’entrée évidente (E1), les autres n’ont pas été vues sur le moment, nécessite une corde de progression et une profondeur d’au moins 6 m est estimée … Si ce n’est pas connu ça vaudrait le coup d’explorer !

Un p’tit message sur le groupe spéléo, seul Jean-Claude en a attendu parlé par un collègue de travail il y quelques années : go !!

Une semaine après, Léo et moi, entre deux prévisions de pluie, on effectue le voyage, le Cap c’est beau mais c’est loin …enfin ça tourne beaucoup !
Arrivée sur place, profitant d’une lunule géante dans l’axe de faille, une corde est installée à double pour descendre ensemble au fond.
Evidemment, en bord de route on y trouve des carcasses plus ou moins fraîches et quelques déchets divers.
Il est à noter qu’une canalisation en PEHD d’eau potable passe dans la longueur de la faille et même une prise terre pour le pylône aux abords (à ne pas toucher, risque possible de choc électrique).
Il s’agit de failles, il n’y est pas observé de marque d’activité passée ou récente d’eau => aucune draperie, stalactite/mite etc.
Dans une faille parallèle, présence de trois grands rhinolophes « ? ».
L’ensemble est globalement assez, voire très instable !
Il reste bien quelques parties à explorer mais au vu de la nature générale du site il est bien peu probable qu’il y ait de réelles suites intéressantes.

Alain T.

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« de 8 »

Lundi 20 mai 2024 – Grotta di a Regina, Murato et Vallecalle

Lundi 20 mai 2024
Spéléo, exploration
Grotta di a Regina, Murato et Vallecalle

Participants : Michaël D., Jean-Claude L. M.

TPST : 0h30

Journée multi-activités en ce lundi de Pentecôte.

VTT d’abord avec un circuit démarrant à Rutali et revenant à … Rutali, après être passé par la chapelle Santa Chiara, la stèle commémorative du crash du Dragon 2b en 2009, la croix érigée à l’endroit du crash et fait la jonction avec le Trà aghje è pagliaghji, un sentier reliant pagliaghji et aires de battage que nous avons parcouru en partie. Jonction pas simple avec quelques égarements maquisesques.

Pique-nique à la fontaine de Rutali puis direction la Grotta di a Regina à cheval sur les communes de Murato et Vallecalle.

Exploration plus complète que lors de la dernière visite (https://itopipinnuti.fr/exitp/cr2021#Mercredi_10_mars_2021). Se référer à ce compte-rendu pour avoir quelques infos complémentaires sur ce lieu important pour l’archéologie insulaire.

C’est donc un immense amas de blocs rocheux dans lequel des fractures de foisonnement plus ou moins reliées entre elles peuvent être parcourues plus ou moins facilement. Des escalades permettent de rejoindre le haut par l’intérieur de l’amoncellement. Ce dernier fait plus de 1500 m² de superficie et compte une centaine de mètres de galeries à topographier. Une corde peut être utile pour explorer certaines fractures non descendues.
Aucune chauve-souris aperçue ce jour.

Fin du volet spéléo, place à l’histoire. Visite (payante maintenant, 2€) de l’église pisane San Michele de Murato que Micca ne connaissait pas, et pour finir la journée, un coup d’œil au pont de Torreno sur le Bevinco, bel ouvrage génois qui a la particularité de se situer à la jonction de 3 communes, Vallecalle, Rutali et Olmeta di Tuda. C’est un pont à 3 arches, il est dit qu’il y en a une sur chaque commune …
Cet endroit serait idéal pour laver certaines cordes spéléo en grand besoin. C’est à 5 mn de marche de la route, on peut se baigner et pique-niquer 🙂

JCL

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« de 24 »

Mercredi 5 juillet 2023 – VTT & « spéléo » – Galerie du Figuier – Castifao

Mercredi 5 juillet 2023
VTT & « spéléo »
Galerie du Figuier – Castifao

Participants
ITP : Jean-Claude L. M.
Autres : Maryvette F., Jean-Louis F.

Photos

Comment transformer une banale sortie VTT en sortie spéléo ? Tout simplement en trouvant une « grotte » en cours de parcours.
Le projet était de faire le tour de Croce di Pinzu, commune de Castifao, mais en cours de route JL se souvient d’une « grotte » découverte lors d’une précédente sortie. Forcément il fallait la retrouver et celle-ci est repérée après un peu de prospection.
Il s’agit en fait d’une galerie horizontale et anthropique de 4 mètres de long orientée ouest-est, d’une section subcirculaire de 2 mètres avec une entrée de même profil d’environ 1,5 mètres.
Il s’agit probablement d’un sondage minier vu les dépôts bleu-vert présents sur les parois, minerai de cuivre ?
Mais un suintement d’eau interstrates pourrait laisser à penser à un début de galerie de captage.
Après consultation de l’ouvrage Mines et mineurs de Corse d’Alain Gauthier, la présence à proximité des anciennes mines de cuivre de Saint Augustin fait pencher pour la première hypothèse .
Aucun repère sur la carte géologique d’Infoterre.
JCL

Dimanche 12 février 2023 – Mines de Capanule – Biguglia

Dimanche 12 février 2023
Spéléo, exploration
Mines de Capanule – Biguglia

Participants
ITP : Michèle Cl., Wanda C., Albert D., Jean-Claude D. B., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., M., Rémi R., Franck Z.
Individuel : Jean-Yves C.
Double casquette ITP et GRIMP : Alain T.
GRIMP : Yvan C.
Invitée : Michèle Cs.

TPST : 3h00

Photos

La dernière visite de ces mines de magnésite (1) remonte au Dimanche 14 octobre 2018, elle nous avait laissé un gout de reviens-y du fait de la présence de 2 puits qui n’avaient pu être explorés par manque de matériel. Cette fois-ci, l’objectif principal étant la descente de ces puits nous prenons le matériel en conséquence.

Après un petit café à Casatorra nous garons les véhicules le long de la D62. Le maquis est épineux mais la trace laissée par Michèle peu de temps avant est encore visible.
On démarre par le puits interne de la 1ère galerie. De grosses tiges métalliques plantées en paroi et ayant probablement servi de consoles permettent d’amarrer la corde sur 4 points. Deux côté gauche et deux côté droit avec un nœud intermédiaire d’où partira la corde de descente. Une ancienne banderole posée à terre servira de protège corde.
Purgeage de quelques gros blocs instables puis descente sur environ 6 mètres. Une galerie de 3 mètres d’un côté, une autre de 4 mètres à l’opposé et c’est la fin. Une lampe made in china traine à terre ainsi qu’un morceau de corde et divers débris. Chacun descend à tour de rôle, un petit rhino en plafond finit par se réveiller et s’envoler.

Retour dans le maquis et direction le 2ème puits d’une belle section carrée de 4 x 4 mètres. Il est à l’air libre et il est plus impressionnant. Amarrage sur un arbre, déviation sur maquis, banderole-protège-corde au sol et atterrissage au bout d’environ 7 mètres sur la margelle d’une lucarne intermédiaire, le puits queutant 3 mètres plus bas.
Une galerie d’une trentaine de mètres, 1,5 mètres de large par 2 mètres de hauteur, aboutit après un plan incliné à une première bifurcation. A droite la galerie se poursuit sur une quarantaine de mètres avec 1 grand rhino à son entrée et 2 petits plus loin. Des débris de végétation accrochés au plafond témoignent d’ennoiements complets intermittents. Retour en arrière, la galerie continue jusqu’à une nouvelle bifurcation 30 mètres et 2 petits rhinos plus loin. Elle se poursuit à gauche sur une quarantaine de mètres avec un plafond qui impose parfois de se pencher. En face un plan incliné avec 2 ressauts permet de rejoindre la surface et à droite un laminoir d’une quarantaine de mètres où il faut parfois s’aplatir sérieusement. Cette galerie était probablement aussi haute que les précédentes mais un effet fontis l’a probablement comblé en partie, pas très rassurant. Ou alors comme le pense HP, la galerie a été comblée par les alluvions apportés lors des mises en charge du réseau. Pourquoi cette galerie et pas les autres ? Il y a peut-être une continuité qui permet à l’eau de se vider par là ? En tout cas, une paire de lunettes et une lampe ont été égarées par Michelle et JY qui sont descendus précédemment par le plan incliné.
Retour en surface, qui par le puits de 10 mètres, qui par le plan incliné rejoignant la surface.
Visite d’une dernière galerie d’une trentaine de mètres sur le versant opposé de la colline et retour aux véhicules. Ceux-ci sont chargés des 300 kg de roches extraites des mines :-). On y retrouve Albert et Michèle Cs.

Après une présentation du matériel Grimp, bien rangé dans un beau DEF aménagé, nous nous installons pour le pique-nique dans une carrière à proximité. Du traditionnel, avec grillades et bouteilles diverses.
Visite d’un bunker en guise de balade digestive et retour de bonne heure à Casatorra.

JCL


(1) Extrait de Mines et mineurs de Corse – Alain Gauthier – éditions Albiana :
« Le seul indice connu de magnésite ou giobertite est situé dans le petit massif ophiolitique de Biguglia.
Quelques travaux de recherche en tranchées et en galeries furent entrepris de 1925 à 1927, puis entre 1938 et 1942. La production peut être estimée à 800 t.
La giobertite se rencontre en filons plus ou moins continus, d’épaisseur variable, dans des zones particulièrement fracturées d’une serpentinite très altérée.
Les gites de Biguglia ont peu d’intérêt à cause de l’hétérogénéité des filons, leur allure lenticulaire, et une minéralisation assez irrégulière ». (Extrait de ressources du sous-sol des départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud. Rapport BRGM, 1977).