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Une des ambitions de notre association est le partage de nos passions avec le plus grand nombre. Nos activités nous amènent souvent en des lieux difficiles d’accès pour le commun des mortels. Les récits ci-dessous permettent modestement ce partage, avec l’espoir de faire vivre, par quelques lignes et quelques photos, les sensations parfois intenses que procurent nos activités.

Ces comptes rendus ne représentent pas l’exhaustivité de nos aventures (certains étant un peu réticents à s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent néanmoins de donner un aperçu de nos pérégrinations souterraines et canyonistiques, et pourquoi pas de faire rêver.

Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus sur la simple curiosité, rendez-vous au local un jeudi soir …

Les comptes rendus sont agrémentés de quelques photos, si vous souhaitez que certaines ne soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous écrire sur contact@itopipinnuti.fr

 

Sommaire

 

 

Samedi 9 janvier 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective - Local de Montesoro, Bastia

 

Dimanche 24 janvier 2021

Inventaire matériel et TUC - Local de Montesoro, Bastia

 

Dimanche 24 janvier 2021

Spéléo, recherche de cavité perdue - Grotte du Palazzo, Brando

 

Mardi 26 janvier 2020

Inventaire matériel - Local de Montesoro, Bastia

 

Samedi 6 février 2021

Spéléo, topo - Faille de Pietranera, San-Martino-di-Lota - Grotte de Tresoro, Brando

 

Samedi 13 février 2021

Inventaire matériel et TUC - Local de Montesoro, Bastia

 

Dimanche 21 février 2021

Spéléo, rééquipement cavité - Cast 1, Oletta

 

Mercredi 24 février 2021

Spéléo-VTT, Prospection - Lac de Padule, Tramonti, Oletta

 

Dimanche 28 février 2021

Spéléo, prospection, topo - Massif de Tramonti - Grotta di Campo al Console, Oletta

 

Samedi 6 février au samedi 6 mars 2021

Assemblée générale ordinaire - Mode dématérialisé

 

Dimanche 7 mars 2021

Spéléo, initiation, rééquipement et dépollution cavité, entomo - Cast 1, Oletta

 

Mercredi 10 mars 2021

Spéléo et presque VTT, repérage et visite - Teppa di Lucciana-A grotta di a Regina, Murato/Vallecalle

 

Dimanche 14 mars 2021

Spéléo, visite, dépollution cavité, contrôle chiro - Cast 1 et 5, Oletta

 

Dimanche 14 mars 2021

Spéléo, topo - Grotta de Campo al Console, Oletta

 

Samedi 20 mars 2021

Spéléo, visite - Mine de Frangone, Olmeta di Tuda

 

Dimanche 21 mars 2021

Spéléo, entomo - Grotta de Campo al Console, Oletta

 

Dimanche 28 mars 2021

Spéléo, équipement, brochage - Cast 1, Oletta

 

Samedi 3 avril 2021

Spéléo, initiation, tournage émission « D'Umani » de Via Stella - Cast 1, Oletta

 

Samedi 10 avril 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective - Local de Montesoro, Bastia

 

Samedi 17 avril 2021

Spéléo, prospection, première, explo, topo, bio - Massif de Canarinco, Barbaggio

 

Dimanche 25 avril 2021

Spéléo, entrainement falaise - Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Dimanche 2 mai 2021

Spéléo, topo, entomo - Grottes du Chemin des Vignes et de Canta Furmicula, Barbaggio

 

Dimanche 9 mai 2021

Spéléo, initiation, reportage Corse Matin - Cast 1, Oletta

 

Vendredi 14 mai 2021

Spéléo, exploration, initiation - Grotte de Carpinetto, Lano

 

Samedi 15 mai 2021

Spéléo interclub, visite - Buga di a Cutina, Ghisoni

 

Dimanche 23 mai 2021
Spéléo, prospection, première, exploration - Faille de Lainosa, Olcani

 

Samedi 29 mai 2021

Canyon, reconnaissance parcours JNSC - Stollu-Raghiunti, Sorio

 

Mercredi 9 juin 2021

Spéléo-VTT, repérage prospection - Funtanetta-Brietta-Natio, Barbaggio

 

Samedi 19 juin 2021

Canyon, JNSC - Fiumi Raghiunti, Sorio

 

Samedi 26 juin 2021

Canyon - La Richiusa, ruisseau de Cardiccia, Bocognano

 

Dimanche 4 juillet 2021

Canyon - La Richiusa, Bocognano

 

Jeudi 8 juillet 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective - Local de Montesoro, Bastia

 

Samedi 10 juillet 2021

Canyon - La Vacca, Quenza

 

Dimanche 18 juillet 2021

Spéléo-VTT, repérage visite - Grottes de San Reginu, Poggio d'Oletta

 

Dimanche 25 juillet 2021

Canyon - Altu Verghellu, Venaco

 

Dimanche 8 aout 2021

Spéléo-VTT, repérage prospection - Carrières de Monte, Monte

 

Jeudi 19 et vendredi 20 aout 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective - Local de Montesoro, Bastia

 

Dimanche 22 aout 2021

Initiation canyon-Quercettu-Verghellu, Venaco

 

Jeudi 26 aout 2021

Initiation canyon - Le Zoïcu, Soccia (2A)

 

Samedi 28 aout 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective - Local de Montesoro, Bastia

 

Dimanche 5 septembre 2021

Entrainement technique spéléo - Pont du Golo, Lucciana

 

Mardi 14 septembre 2021

Spéléo-VTT, visite - Grotta di a Capella, Santa Maria di Lota

 

Samedi 18 et dimanche 19 septembre 2021

Fête du sport - Place Saint Nicolas, Bastia

 

Dimanche 26 septembre 2021

Spéléo, initiation - Cast 1, Oletta

 

Samedi 2 octobre 2021

Spéléo, redécouverte, visite, topo - Grotte du Palazzo, Brando

 

Dimanche 3 octobre 2021

Spéléo, objectifs : redécouverte, visite, topo… - Ex(s)urgence de Canarinco, Furiani

 

Samedi 9 octobre 2021

Spéléo, objectifs : deuxième tentative de redécouverte, visite, topo… - Ex(s)urgence de Canarinco, Furiani

 

Vendredi 1 au dimanche 10 octobre 2021

Spéléo, canyon - Camp en Ardèche

 

Samedi 16 octobre 2021

Spéléo, mini visite - Grotte du Christ Noir, Bastia

 

Dimanche 17 octobre 2021

Spéléo, entomologie - Grotte de Cortè, Pietracorbara

 

Samedi 23 octobre 2021

Spéléo, entrainement - Mur du Fango, Bastia

 

Dimanche 24 octobre 2021

Spéléo, visite, entomologie - Grotte di Rumendella, Caporalina A - Omessa

 

Vendredi 29 octobre 2021

Spéléo, relevé paramètres BRGM - Grottes E Sulane 1 et 2, Furiani

 

Samedi 30 octobre 2021

Spéléo, entomologie - Grotte de Santa Catalina, Sisco

 

Jeudi 11 au dimanche 14 novembre 2021

Spéléo, Journées CoMed, visite - Prades, réseau des Canalettes - Villefranche de Conflent (66)

 

Samedi 13 novembre 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective - Local de Montesoro, Bastia

 

Samedi 20 novembre 2021

Spéléo, débroussaillage accès cavité - Grotta di Ghjovani, Santa Maria di Lota

 

Dimanche 21 novembre 2021

Spéléo, initiation-chiro-travaux - Cast 1 et 3, Oletta

 

Samedi 27 novembre 2021

Inventaire matériel - Local de Montesoro, Bastia

 

Dimanche 5 décembre 2021

Spéléo, entomo - Grotte de Butrone, Sisco

 

Samedi 11 décembre 2021

Assemblé Générale - L'Entrepôt, Biguglia

 

Dimanche 12 décembre 2021

Spéléo, entomo - Grotte de Brando, Brando

 

Lundi 13 décembre 2021

Spéléo, encadrement BRGM et DDTM pour visites de cavités

Aven du Sémaphore (Brando) - Grotta di Ghjuvani, Grotta di Capella, Fractures de Pietranera (Santa-Maria-di-Lota)

Trou d’Alzetu, Failles St Nicolas (Ville di Pietrabugno) - Grotta della Gradicchia (Bastia)

 

Dimanche 19 décembre 2021

Spéléo, visite, équipement, chiro, entomo, prospection - Cast 2, Oletta

 

Jeudi 30 décembre 2021

Spéléo-VTT, prospection - Monte A Mazzola, Oletta

 

 

Samedi 9 janvier 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude L., Noël R., Franck Z.

Photos

 

Journée pluvieuse, journée heureuse ... pour le local !

Les 3 mousquetaires du bricolage, Anto, JCL et Francky se retrouvent au local de bon matin avec quelques projets en tête. Ils recevront le renfort de Nono dans l'après-midi. Petite coucou de Philippe E. qui laissera de la part de sa maman une bouteille d'Orezza cuvée spéciale pour le club ... Philippe S., JN et MP passeront également pour d'autres raisons.

Une bonne partie de la matinée est consacrée à la réparation de la serrure du local.

  • Démontage complet et modification de la serrure pour que le bec de canne ne se coince plus en position ouverte

  • Calage du pêne supérieur de façon à pouvoir enclencher le double-tour

Une bonne chose de réalisée, la fermeture de la porte d'entrée est de nouveau fonctionnelle et sécurisée.

Direction Merlin Pimpin pour quelques achats en vue d'occuper l'après-midi.

Après un petit casse-croute, les travaux reprennent :

  • Pose de plaques d'isolation complémentaires sur la porte d'entrée

  • Pose d'une plaque de finition sur l'isolant

  • Pose d'un volet externe de boite aux lettres

  • Pose d'une corbeille de réception du courrier

  • Pose d'un extracteur d'air aux sanitaires

  • Pose d'une grille sur l'entrée d'air inférieure

  • Fixation d'un bloc casiers à couverts sur le mur au-dessus du plan de travailHaut de page

D'autres petits travaux sont réalisés comme le marquage d'une corde et la plastification de nouvelles étiquettes de tri (infos tri).

Fin de cette première « sortie » de l'année, confinés au local.

JCL

 

 

Dimanche 24 janvier 2021

Inventaire matériel et TUC

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Dominique D., Jean-Claude L., Franck Z.

Photos

 

Bis repetita, journée pluvieuse, journée heureuse ... pour le local et le matériel.

Les fortes pluies annoncées en Haute-Corse ont fait annuler la sortie prévue à Cast 1, la montée de l'Aliso aurait pu compromettre le retour.

C'est donc une matinée inventaire qui est proposée aux adhérents de l'association, plutôt centrée sur le matériel canyon, histoire de débuter cet inventaire par un bout. La totalité de cet inventaire devra être réalisé avant la prochaine AG. Ces inventaires annuels ne consistent pas à seulement comptabiliser le matériel, ils permettent également de le vérifier et de réformer celui qui est abimé ou obsolète. Compte tenu des contraintes sanitaires, l'inventaire se fera en plusieurs sessions et par petits groupes.Haut de page

4 topi ont répondu présents à l'alléchante proposition. Dumè, Anto et Franck se chargent de l'inventaire, JC tuquera à part et se chargera de la pose d'une goulotte de protection du câble d'alimentation de l'extracteur d'air et de la pose d'une étagère pour la Livebox.

Arrêt des opérations vers midi, petit apéro et on peut se rassurer, il en reste à faire.

JCL

 

 

Dimanche 24 janvier 2021

Spéléo, recherche de cavité perdue

Grotte du Palazzo, Brando

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Véronique M.

Photos

 

Sortie Cast.1 tombée à l’eau ! Enfin annulée pour cause de météo très humide le matin avec risque de débordement de l’Aliso. Ce qui fut en effet le cas, matinée très arrosée, mais dès midi le soleil a commencé à pointer ses rayons. Alors on se décide pour une petite balade dans les environs de Miomo.

Dans le registre des cavités perdues, plutôt jamais trouvées, il y a une cavité sur Brando dénommée Grotte du Palazzo. Inscrite dans la liste des cavités remises au BRGM en 2008, avec ses coordonnées et avec en contact Frédéric Lota – ancien propriétaire (?) de la villa de maître se situant à droite après les Glacières de Brando, elle ne figure ni dans les annales de prospections et visites de ITP, ni dans les annales du Pr Rémy, ni dans les rapports de fouilles de Eugène Bonifay. Les coordonnées la situent en contrebas à droite dans le virage juste après les Glacières mais d’après son nom elle pourrait plutôt se rattacher à la maison de maître, un Palazzo ?

On stationne devant le Palazzo et on part vers le nord à la recherche d’une sente accédant à la mer. Seule possibilité descendre au niveau des travaux de consolidation de la RD80 avant l’entrée dans Erbalunga. Mais le talus de déblais schisteux est bien raide ! En bas au niveau de la mer un beau replat posé sur les enrochements permettrait d’accéder au pied du Palazzo. On hésite et on reprend la route vers Erbalunga.

Juste avant de descendre vers la tour, un escalier « privé » file jusqu’à la mer. Mais en regardant la côte vers le sud on voit que c’est impraticable, certains rochers tombent à pic et sont battus par le ressac. Il faut se résoudre à revenir vers les talus schisteux.

C’est parti en technique « tout schuss » et prise de carre. Véronique hésitera à poursuivre et se contentera de descendre la moitié. En bas le sentier mène en effet jusqu’au pied du Palazzo, ensuite c’est une falaise avec la villa en surplomb. Pas de trace de cavité mais ce qui se trouve sous la route est bien encombré de ronces. Un doute sur une construction en béton en ruines, avec porte et fenêtre, qui pourrait être l’entrée d’une grotte aménagée en cave ? Mais accès périlleux et enroncé. À revenir voir en équipe.

Retour vers les talus qu’il faut gravir à quatre pattes. Je retrouve Véronique et on part explorer la rive sud. Mais entre le Palazzo et le pont situé après les Glacières, aucune possibilité d’accéder à la mer, ce ne sont que desHaut de page propriétés privées. Un coup d’œil à l’escalier qui monte à la grotte de Brando, tiens la chevillette qui avait servi à attacher la banderole pour les JNSC de 2008 est toujours là, un peu rouillée…

Abandon, peut-être voir avec la mairie ou avec des riverains mais aujourd’hui toutes les maisons semblaient vides.

JND

 

 

Mardi 26 janvier 2020

Inventaire matériel

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Franck Z.

 

Profitons d'un emploi du temps favorable pour nous retrouver au local aux alentours de 16h30.

Avant de poursuivre l'inventaire matériel, Anto pose deux vis sur la porte d'entrée afin de plaquer la protection de l'isolation de la porte.

Suite de l'inventaire :

  • Fin de l'inventaire canyon

  • Matériel escalade (dont pitons, coinceurs, etc.)

  • Prise en compte des nouvelles cordes spéléo, l'inventaire est effectué, il ne manque que les fiches de gestion EPI à rédiger

  • Casques spéléos,  AS, kits et leurs mousquifs

  • Baudriers spéléo complet vérifiésHaut de page

Nous finissons vers 19h00 devant une bonne binouze (méritée)

F.Z

 

 

Samedi 6 février 2021

Spéléo, topo

Faille de Pietranera, San-Martino-di-Lota - Grotte de Tresoro, Brando

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

Photos

 

Objectif N°1 : failles de Pietranera

Situées derrière l’immeuble le Magellan sur la ligne droite de la RD 80 après Pietranera ; explorées le 22 mars 2009, Alain T. avait noté un risque d’éboulement. Éboulement qui eut lieu dans la nuit du 24 Mai 2010, écrasant 3 véhicules sur le parking. Des filets pare-éboulement avaient été posés par la suite. La topo n’a jamais été faite. Elle sera communiquée au BRGM dans le cadre de l’établissement du Plan de Prévention des Risques de mouvements de terrain dans les communes du Grand Bastia. La falaise est mentionnée dans le document d’information sur les risques majeurs de la commune de San-Martino-di-Lota.

On se rejoint devant l’immeuble et on passe derrière, au niveau du parking. La faille est bien visible en haut de la falaise mais les filets et une clôture latérale empêchent l’accès par en bas. On rejoint donc en voiture le bas du lotissement de Porraia. De là un petit chemin qui descend sur Pietranera longe le haut de la falaise et permet l’accès à la faille. HP était déjà venu en VTT repérer les lieux en décembre mais il n’avait pas osé descendre jusqu’au bout de la faille par peur de glisser et de faire le toboggan en sortie de falaise. Ce coup-ci il descend donc avec un baudard, sécurisé par une corde.

En fait la faille de 12 mètres de longueur débouche en pied de falaise. Elle est chapeautée de blocs fracturés. JN fait la topo.

En longeant la paroi côté Nord on découvre une fracture parallèle à la paroi qui prend l’aspect d’une salle de 10 mètres de profondeur. Nouvelle topo. On est dans les prasinites, les parois fracturées sont bien lisses, sans concrétions.

On remonte et on poursuit l’exploration vers le Nord. On découvre une autre fracture parallèle verticale dans laquelle on renonce à descendre. Elle se prolonge par une fracture en Z d’une trentaine de mètres, large et profonde de 3 mètres.

Les failles de Pietranera sont intéressantes d’un point de vue risque géologique. A la suite de l’éboulement de 2010 une étude géologique a dû être faite (par le BRGM ou un cabinet d’expert ?), il serait intéressant de se la procurer.

 

Objectif N°2 : Grotte de Tresoro

Signalée par Alain T. On aperçoit cette faille de la route, 1 km après Erbalunga, dans les rochers du Monte Tresoro.Haut de page On emprunte un chemin cimenté qui permet d’accéder à quelques villas ; au bout de 150 m un cairn sur la droite marque le départ d’un sentier bien tracé qui fait le tour du mont. Après un bon quart d’heure on atteint la fracture longue de 8 mètres, haute de 6 mètres, large d’1m. Pressés par le temps, couvre-feu covid à 18 heures oblige, on renonce à la topo et on retourne dans nos pénates.

PHP

 

 

Samedi 13 février 2021

Inventaire matériel et TUC

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle Cl., Dominique D., Jean-Claude L., Alexie S. B., Noël R., Franck Z.

 

Dernière ligne droite pour l'inventaire matériel et celui de la bibliothèque.

Tri également dans le lot « cordes et sangles désob ».

Découpe de sangle et identification de divers mousquetons.

Quelques menus travaux également, porte d'entrée, étagère bureau, listage du matériel nécessaire à la pose de la baignoire, ménage, etc.Haut de page

Tentative de récupération du PC, échec !

Le tout entrecoupé par un petit casse-croute.

Il manque quelques livres non notés dans le cahier de sorties.

JCL

 

 

Dimanche 21 février 2021

Spéléo, rééquipement cavité

Cast 1, Oletta

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Wanda C., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 4h30

Photos

 

Reprise du programme de remplacement des cordes posées en fixe dans les cavités. C'est au tour de Cast 1 de bénéficier d'une cure de rajeunissement.

Le matériel ayant déjà été préparé la veille par Franck, il ne restait plus qu'à le charger dans les véhicules. Un peu de covoiturage quand même, le couple Wanda-HP d'un côté, le couple Franck-Éric de l'autre (;-), JC fera route à part. Le couple Michèle-MP sera récupéré au gué.

Seulement deux 4x4 disponibles, celui de HP récupère Franck, le vaillant Vitara récupère MP à l'avant plus Michèle et Éric sur le pare-choc arrière. Le gué se franchit sans problème, une quarantaine de centimètres d'eau quand même.

Du nouveau sur le site, un panneau d'information APPB a été posé à proximité de la ferme de Castiglione, ce qui facilitera le repérage de ce site protégé.

Le maquis reprend possession de son territoire, il faudra envisager une journée de démaquisage de la piste d'accès.

Franck se charge d'équiper le puits d'entrée et le réseau de la Chèvre, Wanda équipe le puits artificiel, HP le P9 permettant la jonction. Le kit de 200 m de corde neuve en 10,5 mm est acheminé jusqu'à la salle de la Chèvre. Pendant ce temps MP fera un peu de démaquisage au sécateur.

Franck, Éric et JC commencent par changer la corde qui passe par le balcon. Ils y sont rejoints momentanément par Michèle et MP et se retrouvent ainsi à 5 sur ce dernier ... Elles continuent le cheminement classique, redescendent par le beau P10, prennent le raccourci et ressortent par le puits artificiel.

La nouvelle corde est posée et mesurée. Le maillon rapide de tête de puits est déplacé côté gauche, permettant ainsi de remonter légèrement le point de départ. La corde est prolongée jusqu'à l'intérieur de la petite alcôve. Il faut ainsi une 26 mètres pour équiper l'accès à la vire de la Chèvre. Il restera à remplacer sur le balcon 2 plaquettes et 1 maillon bien oxydés par des inox. Il est d'ailleurs envisagé de remplacer l'amarrage de début de main courante par un amarrage foré. Le mousqueton de déviation devra être remplacé par un mousqueton poire en inox. L'ancienne corde est dépiautée, elle datait de 2001 !

Une petite séance de désob s'ensuit pour récupérer le décamètre qui a eu la fâcheuse idée de se faufiler entre des blocs rocheux ...

C'est au tour de l'équipement de redescente d'être rajeuni. Du ménage est également fait, y'en avait besoin. Suppression de la corde auxiliaire (de 2009), il faudra penser à en apporter une au besoin. Là aussi les cordes en place avait un certain âge, 2004 pour le morceau de corde canyon du plan incliné et 2001 pour le plein pot ! Un maillon inox devra également être ajouté sur la plaquette de début de la descente afin qu'il se positionne plus facilement dans l'axe de descente. 22 mètres sont nécessaires pour équiper cette section. Un équipement avec pédale est réalisé en tête de puits. Le piquet de clôture faisant office d'assistance au passage de ce fractio est bien tordu, il est déposé. L'équipe se pose d'ailleurs la question sur la réelle utilité de cette barre.

Le projet de remplacer la broche branlante est reportée à une prochaine fois, tout le monde ressort, Éric déséquipe le réseau de la chèvre et le puits d'entrée, Franck se charge du P9 et HP du puits artificiel.

Fichier de gestion des cordes en fixe ici

Compte tenu du fort vent qui souffle, le feu a été installé par les filles dans l'entrée de Cast 3 et c'est ainsi à l'abriHaut de page du vent que se fera le pique-nique. La bouteille qui avait été laissée au frais dans la salle du Veau a été remontée, le bouchon ayant été sérieusement grignoté par des rongeurs. Elle sera goutée, et rejetée ...

Retour au local, le matériel est au complet et le couvre-feu est respecté !

JCL

 

 

Mercredi 24 février 2021

Spéléo-VTT, Prospection

Lac de Padule, Tramonti, Oletta

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude L., Franck Z.

 

Tracé

 

La colline de Tramonti est un mamelon de beau calcaire (du jurassique de qualité supérieure !), visible sur la carte géologique et ayant peu fait l'objet de prospection. Une reconnaissance en VTT est improvisée avec comme autre objectif de faire le tour du lac de Padule.

Départ du terreplein au sud du lac, la route est abandonnée au niveau de la digue, c'est maintenant une piste qui contourne le lac par l'ouest. Discussion avec un ancien du coin, il connait la grotte de Souterrata et se souvient vaguement de petites cavités qu'il situerait vers Tramonti ...

A 3 km du départ une surprise nous attend, du calcaire apparait déjà et le coin prend un air caussenard. Petite prospection aux alentours mais nada.

Poursuite en passant au nord de la Cima di u Pizziconi, puis au nord de la Cima di Petricaiola. Une vache, jeune mais avec des cornes bien aiguisées, semble vouloir « jouer » avec nous. Mais par timidité nous détalons tellement vite que nous avons failli nous jeter sur une clôture électrique. Nous nous empressons, avec prudence quand même, de passer sous cette électrique frontière.

Après un égarement nous arrivons enfin au pied du massif de Tramonti. Discussion avec un promeneur qui nous indique que la Funtana di e Piane sort d'un trou au pied de la colline calcaire. Cette source nous met évidemment l'eau à la bouche et nous y faisons un détour. Effectivement, la fontaine est bien là, elle est protégée par une petite construction en pierre, fermée par une toute aussi petite porte en bois. Derrière cette porte de l'eau semble effectivement sortir d'un trou, mais son diamètre décimétrique met fin à nos fantasmes. Ce mamelon mérite un retour pour une prospection en bonne et due forme. En effet, 2 cavités sont aperçues sur lesHaut de page hauteurs et le maquis ne semble pas impénétrable.

Retour aux véhicules par Funtana Vecchia et Muzzello, après avoir discuté avec un vigneron qui nous indique des cavités qu'il avait visitées dans sa jeunesse de part d'autre des Stretti di Poggio ...

JCL

 

 

Dimanche 28 février 2021

Spéléo, prospection, topo

Massif de Tramonti - Grotta di Campo al Console, Oletta

 

Participants

  • ITP : Michèle CL., Wanda C., Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Jean-Louis V., Franck Z.

  • Individuel : Jean-Yves C.

  • Les toutounettes : Nala et Ella

 

Tracés

Photos

 

Le (trop) petit massif calcaire de Tramonti avait mis l'eau à la bouche de Franck et JC lors de leur virée en VTT du mercredi précédent. Une journée de prospection est décidée pour compléter cette petite incursion karstique.

Changement par rapport au point de rendez-vous habituel, c'est depuis la Poste de Biguglia que le convoi de 4 véhicules démarre vers la plaine d'Oletta. Covoiturage minimum, 2 personnes par véhicule.

C'est ainsi que nous nous retrouvons sur le parcours VTT. JY est déjà sur place, JN nous y retrouve peu de temps après.

Rencontre et discussion avec un fils de la famille propriétaire des terrains. Ils ont prévu un piquenique près de la Funtana di e Piane, ils seront une trentaine en famille et amis. Nous en profitons bien sûr pour exposer l'objet de notre visite et demander des infos sur d'éventuelles cavités qu'il connaitrait. Effectivement il en connait qu'il tient de sa grand-mère et nous en donne approximativement la position. Nous avons ainsi une première direction à suivre.

Nous entamons la montée derrière la fontaine, dont le débit est estimé à près de 2l/mn, longeons la petite falaise la plus à l'est et Franck ne tarde pas à découvrir la première grotte. Une grande ouverture lenticulaire en biais, d'environ 5 mètres par 2, accessible par une petite escalade. Celle-ci permet d'atteindre une vaste galerie qui queute au bout d'une douzaine de mètres. La journée commence bien, nous ne serons pas fanny ! Un petit boyau impénétrable côté gauche continue sur environ 1 m, quelques « laisses » de guano ainsi que des restes de pelotes de réjection. Une belle coulée de calcite agrémente la galerie côté droit.

Nous continuons la prospection en contournant la falaise par le nord. Pas de nouvelle cavité hormis quelques abris sous roche, dont un habité par un petit rhino, ainsi qu'une belle faille. Une partie de la falaise est équipée escalade, du matériel est encore en place, l'équipement est probablement en cours.

Nous voilà maintenant aux alentours de la 2ème indication de cavité, à l'aplomb de la zone orange de la falaise centrale, mais aucune grotte n'est découverte. Jonction avec JY, HP et Michèle qui ont prospecté en vain le plateau. Un petit abri sous roche est exploré après une escalade de quelques mètres.

L'objectif est maintenant d'atteindre les cavités visibles depuis la piste « VTT ». HP est redescendu près des véhicules et nous guide vers celle qui semble la plus grande. Déception encore une fois, ce n'est qu'un abri sous roche. La corde installée pour une éventuelle descente de Franck par le haut en fera les frais, un gros pavé s'est détaché de la paroi et a atterri pile poil sur cette dernière. Cette C25 N°170 de 2016 fera ainsi 2 petites, une C13 et une C10, longue vie à ces dernières !

C'est en continuant la prospection au-dessus que JL découvre une nouvelle cavité au sud-est de la côte 148. D'une modeste longueur de 6 mètres, c'est un reste de cavité karstique qui s'est développé à la faveur d'un joint de strate vertical, donnant une forme ogivale à la galerie. Là aussi un peu de concrétionnement.

La faim se fait maintenant sentir, retour aux véhicules. Franck et JC iront rendre visite à la famille propriétaire des terrains qui sont maintenant en plein piquenique, pendant que le reste de l'équipe prépare le nôtre. Discussion avec la mère et l'oncle du fils de famille. Présentation de nos activités mais pas de nouvelles indications, échange des numéros de téléphones.

Notre piquenique est finalement installé en bout de piste au pied d'une petite falaise. Des restes de sarments et pieds de vigne nous permettent de faire un bon feu pour griller migliacci, figatelli et ... chipolata que Nala attendait avec impatience !
Un Rustique à la braise termine les agapes ainsi que la traditionnelle panette de Wanda. Repus par le repas et peut-être aussi par la séance de prospection, Albert et JL nous quittent.

Deuxième objectif de la journée, visite et topo de la Grotta di Campo al Console située au nord du massif.

Cette cavité a fait l'objet de fouilles et quelques objets préhistoriques et paléontologiques y ont été découverts au début du siècle dernier (Rémy - 1950).

Nous décidons de nous y rendre directement depuis la fontaine. Nous empruntons ainsi en partie le chemin d'accès à la falaise d'escalade, et après une petite incursion dans une propriété privée nous arrivons devant la cavité, en ayant perdu Michèle et MP qui ont pris un chemin différent.

Visitée il y a peu par Michèle et JY, cette dernière l'avait été il y a plus de 20 ans par JC qui en gardait un souvenir embrumé. Une galerie déclive permet d'arriver dans la salle principale. A droite une alcôve concrétionnée où un chat avec encore son collier finit sa décomposition. Tout droit au fond un diverticule se termine après 2 chatières dans une alcôve en cloche avec des marmitesHaut de page de plafond, signes d'anciens écoulements karstiques. D'ailleurs, d'autres témoins de cette activité karstique se révèlent ça et là. Trois rhinos sont observés, un petit, un grand, un euryale, ainsi pas de jaloux.

Compte tenu du couvre-feu la topo de la trentaine de mètres de développement est rapidement effectuée, retour aux véhicules et chacun dans ses pénates, le couvre-feu est globalement respecté.

JCL

 

 

Samedi 6 février au samedi 6 mars 2021

Assemblée générale ordinaire

Mode dématérialisé

 

Participants

  • André B., Antoine B, Michèle Cl., Wanda C., Jean-Claude D., Albert D., Fréderic D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jocelyne F., Éric G., Jean-Claude L., Francis M., Véronique M., Nicolas M., Noël R., Rémi R., Marie Pierre R., Julien S., Alexia S. B., Philippe S., Alain T., Franck Z.

 

Photos : aucune

 

Compte tenu de la situation sanitaire liée à l’épidémie « COVID 19» et en application de la loi 2020/290 du 23 mars 2020 l’assemblée générale 2020 s’est déroulée en mode dématérialisée du 6 février au 6 mars 2021.

La gestion des votes en ligne a été possible par l’utilisation du site Balotilo qui a permis la confidentialité des votes à bulletins secrets.

La liste électorale était composée de 30 membres à jour de leur cotisation pour le 1er vote, puis 31 pour les suivants.

S'il peut se dégager un avis général, une AG dématérialisée ne vaut pas une AG en présentiel, avec le petit repas convivial qui suit ...

 

Nouvelle équipe

  • Président : Franck ZERLI

  • Présidente-adjointe : Marie Pierre ROZE

  • Secrétaire : Éric GENOUD

  • Secrétaire-adjoint : Rémi ROSSIGNOL

  • Trésorier : Antoine BOSCHI

  • Responsable matériel : Alexia SIMIAN BUISSONNET

  • Administrateur web et com : Jean-Claude LA MILZA

 

Le mot du Président :

« Bonsoir les topi's

Que dire ! Merci pour votre soutien !!!

Ce fut un honneur et un grand plaisir pour le bureau d’avoir réussi à organiser cette Assemblée générale, qui s’est déroulée dans un climat sanitaire difficile.

Cette Assemblée générale n’aurait pas pu se tenir sans l’engagement et le haut niveau de professionnalisme démontré par certains de nos membres, que je félicite et remercie pour leur formidable travail accompli.

L'aventure continue !!! En espérant pouvoir organiser de nombreuses sorties spéléo, canyon (apéros, barbecues, autres repas de débandades) et peut être un camp dans l'Ardèche cette année.Haut de page

Au plaisir de vous voir et boire un verre en présentiel !!!

A bientôt

Franck »

 

 

Dimanche 7 mars 2021

Spéléo, initiation, rééquipement et dépollution cavité, entomo

Cast 1, Oletta

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Wanda C., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Jean-Louis V., Franck Z.

  • Initiée : Audrey V. B.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 3h30 + 1h00

Photos

 

Après avoir bataillé avec le maquis le week-end précédent une envie de descendre sous terre s'est imposée lors de la réunion virtuelle du jeudi. D'autant plus qu'une jeune spéléo ayant commencé à pratiquer au sein de l'Entente Spéléologique du Roussillon, en stage pour 6 mois en Corse, souhaite poursuivre son initiation au milieu souterrain. Il nous faut également terminer la rénovation de l'équipement de Cast 1 commencée le 21 février.

Rendez-vous au local pour la majorité des participants, Michèle et JN nous rejoindront directement au gué de l'Aliso. Franck a encore une fois préparé le matos la veille, il ne reste plus qu'à ajouter de quoi peaufiner l'équipement.

Le temps, plutôt couvert à Bastia, devient plutôt dégagé au-dessus de la plus grande concentration de cavités de l'ile.

JL ne tarde pas à s'équiper du ... coupe branche, il passera la matinée à démaquiser la piste qui en a bien besoin.

HP se charge d'équiper le puits artificiel, il remontera et fera le tour pour équiper le P9. Franck équipe les puits d'entrée et de la Chèvre. Déjà initiée aux techniques spéléos, Audrey suit sans problème. C'est également le cas pour Amal qui n'a rien oublié après une longue pause.

JC se charge donc du rééquipement.

  • remplacement de la plaquette de gauche du puits de remontée vers le balcon. Le spit trop profondément planté est mis à niveau par tamponnage de la calcite périphérique

  • même boulot pour la plaquette et le spit de début de main courante. Un amarrage foré est ajouté, il permet maintenant de le doubler

  • modification du cheminement de la corde dans l'alcôve et compte-tenu du rabe de corde disponible, un nœud y est ajouté. L'ajout d'une sangle sur la colonne double également l'amarrage

  • ajout d'un maillon rapide inox à la fin de la vire de la Chèvre

JC en profite pour jeter un œil au raccourci vers le plan incliné du puits de la Chèvre, un petit rhino s'y repose.

Pendant ce temps, Franck fait visiter le reste de la cavité, faille au Chien, la « Cave », sortie par le puits artificiel. Wanda et Michèle font le tour de la salle de la Chèvre et passent le fractio plein-pot sans problème.

Retour en surface pour le traditionnel pique-nique, puis retour sous terre pour le déséquipement général avec une facette dépollution puisque le câble électrique qui traine dans la cavité depuis quelques années est remonté à la surface. Il ne restera plus que les chutes de câbles acier à évacuer et la cavité sera nickel.Haut de page

Il devient pressant de remplacer les charnières des plaques de fermeture de la cavité avant que l'une d'elles ne bascule dans le trou, ou alors carrément remettre dans son état initial l'entrée du trou ...

Une fois n'est pas coutume, JC ne suit pas le reste de l'équipe pour ramener le matos au local, il prend la route/piste qui longe l'Aliso, elle permet une vue sur l'ouest du massif de Tramonti. Une prospection de ce secteur est à envisager malgré une présence de végétation qui semble plus importante que sur les zones sud et est.

JCL

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Trois équipeurs et deux super encadrants pour une initiée, cela laisse du temps pour faire un peu d’entomo. Descente par le puits de l’entrée secondaire, équipé par HP, on se retrouve à la MC et sur le Plateau à Escargots. HP remonte pour aller équiper le P9 via la Salle de la Chèvre. C’est parti pour la chasse.

De gros Porcellio dilatatus se baladent sous les pierres et deux petits isopodes Trichoniscidae troglobies finissent dans un tube. Ce seront les seules prises sur le site. La descente du plateau est stérile. En attendant HP, excursion vers la Salle des Marches, mais là aussi aucun signe de vie. Pourtant il y a des débris végétaux et la cavité est un peu humide, mais est-ce trop tôt dans la saison ?

HP arrive en bas du P9 et balance la corde salvatrice qui permet de sortir de la Salle des Marches en sécurité. Il remonte ensuite par le P17. Arrivent Franck, Amal et Audrey. Visite de la brèche osseuse mais pas de velléité pour aller voir le fond, c’est toujours bien gras. Franck descend jusqu’au fond du Ressaut du Chien, mais pas de traces d’isopodes. Ils remonteront par le P17.

Sortie par la Salle de la Chèvre et l’entrée 1. Aucunes traces de bestioles dans la Salle du Veau, Amal aurait vu des isopodes ?

JND

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Contacté par Audrey en début de semaine, qui, arrivée en corse récemment désire intégrer les Topis, je me décide donc à la recevoir le samedi afin de lui présenter le local ainsi que l’association.

Déjà initiée à la spéléo dans les Pyrénées orientales et désireuse d’apprendre les techniques de corde, c’est naturellement qu’elle nous accompagne sur la sortie du jour à CAST1.

(Jour J) Dans un premier temps, je supervise l’équipement et le réglage du baudrier et torse d’Audrey. Les quelques conseils sur l’utilisation du matériel que j’ose lui prodiguer ne semblent pas nécessaires... Je laisse notre initiée, à JCL le temps d’équiper le puits d’entrée et le P13 de la salle de la chèvre. Je suis rapidement rejoint par ce dernier ainsi qu’Audrey et Amal.

Effectuons la petite boucle sur la vire puis, direction le P9. Le delta a repris sa place sur la corde de descente après la vire, c’est beaucoup plus confortable pour se longer.

Rejoignons JND à la salle des marches, je descends jusqu’au ressaut du chien et visitons avec Amal la salle des marches jusqu’ à la “Cave à vin” où les bouteilles sont toujours entassées. Audrey ne nous suivra pas jusque-là !!

13h00 passé, la faim se fait sentir, nous finirons la visite par la remontée du P17.

Arrivés en surface, Jean-Louis avait anticipé notre retour et préparé le feu. JCL nous signale qu’il a déséquipé le P13 mais pas le P9, un petit retour dans la cavité sera nécessaire après « la collation’ ». Les agapes vont bon train. Il est déjà 14h30, lorsque je redescends par le puits d’entrée. Quelques mousquifs, sangles, réenkitage de laHaut de page corde et j’équipe le P13 de la jonction entre la salle de la chèvre et le P9. Je déséquiperai en remontant tandis que Wanda s’occupe de l’entrée 2.

Couvre-feu oblige, nous quittons le site aux alentours de 16h15 afin de regagner le local et ranger le matériel.

Chacun sera de retour chez soi avant l’heure fatidique….

FZ

 

 

Mercredi 10 mars 2021

Spéléo et presque VTT, repérage et visite

Teppa di Lucciana-A grotta di a Regina, Murato/Vallecalle

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude L. le matin, Michèle Cl. et Marie Pierre R. l'après-midi

 

TPST : 1h00 + 1h00

Photos

 

Tous les chemins mènent à une grotte.

Informé par Michèle de la réouverture du chemin d'accès à ces cavités oubliées, je me propose d'y faire une reconnaissance à l'occasion d'un tour de VTT, j'accepte sans réticence. Le site avait déjà fait l'objet d'une visite des membres du club le 5 février 1992 : https://itopipinnuti.fr/exitp/CR/1992%2002%2005%20Prospection%20Murato.pdf

VTT dans le coffre, direction la belle église San Michele. De nombreux véhicules sont garés près du départ du chemin et je décide de faire la reconnaissance avant le VTT. Le chemin est carrément une autoroute, une équipe est en train de poser un portillon peu après le départ. Tiens, un visage connu. Stéphane P., un ancien du club, fondateur de l'éphémère SCC (Scola Corsa di Canyonismu), participe aux travaux au titre de son association de randonnée.

Le chemin continue en pente légèrement descendante jusqu'au site préhistorique. Effectivement, ces grottes ont été occupées par des populations de l'âge du fer et les abords ont notamment servi de funérarium. Comment sais-je tout ça ? Tout simplement parce que sur place se trouvait également l'un des fouilleurs de l'époque, Pascal M., que les visiteurs de l'église San Michele connaissent probablement. Ces fouilles se sont déroulées entre 1987 et 1990, mais d'autres fouilleurs célèbres l'ont précédé dont un certain Forsyth Major. Ce dernier a fouillé la zone sud, Milleliri la zone centrale et Magdeleine la zone nord. Elles ont révélé de nombreux mobiliers du premier et deuxième âge du fer, sur 3 sites de fouilles principaux.

Entrainé par ce guide émérite, qui du haut de ses 77 balais ne rechigne pas à encore se faufiler entre les blocs rocheux, je visite les 2 principales cavités. Pas de calcaire, il s'agit en fait de l'amoncèlement de gros blocs de schistes lustrés, les cavités se développant à la faveur des méga foisonnements. Des traversées sont possibles, le développement total fait quelques dizaines de mètres et mériterait une séance de topographie. Deux petits rhino sont aperçus.

Retour vers la route en relevant le tracé, 712 mètres séparent le site de la route.

Il est déjà midi, le VTT restera dans le coffre ...

Infos complémentaires :

https://journals.openedition.org/adlfi/18901

http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2009/05/08/murato-suite-12-l-homme-arme.html

JCL

 ______________________________Haut de page

 

L'après-midi c'est au tour de Michèle et Marie Pierre de visiter les cavités du site. Mieux habillées elles feront une visite plus complète et dénombreront 3 petits rhinos et 1 grand.

 

 

Dimanche 14 mars 2021

Spéléo, visite, dépollution cavité, contrôle chiro

Cast 1 et 5, Oletta

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Albert D., Amal D., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.

  • Individuel : Jean-Yves C.

 

TPST : 4h00

Photos

 

Le fort vent annoncé ce dimanche n'aura pas freiné les ardeurs de quelques membres du club ; sous terre, pas de vent. Préparation rapide du matos au local et tout le monde se retrouve route de San Griolo devant le portail.

Refus du Vitara dans le dernier rapaillon, impossible d'enclencher la motricité des roues avant. Il attendra sagement à côté de Cast 18.

Le but de la journée est de faire le point sur l'équipement de Cast 5 et de finir la dépollution de Cast 1. Franck se charge rapidement de cette dernière, les chutes de câbles métalliques sont en bas du puits d'entrée.

Direction Cast 5, c'est Éric qui se charge de l'équipement. Si les spits d'entrée sont encore utilisables, ceux du 1er fractio et de la déviation sont HS, même le dégorgeoir n'a pas de prise dans les filets. Pose d'un kit pour palier au 1er frottement, et de JC, puis Franck pour éviter le 2ème. Malgré la sècheresse de la cavité les spits se corrodent, peut-être est-ce lié à une action chimique de cette roche, blanche en surface et grise à la cassure ?

JC prend le relai pour équiper le P13, les spits sont là aussi en fin de vie et plusieurs aller-retour du dégorgeoir sont nécessaires pour les rendre utilisables. Tout le monde se retrouvent en bas de ce puits, sauf Albert et JY. Ceux-ci préfèrent commencer par le dessert et ont pris la direction de la Salle Blanche. Visite rapide de la salle en bas du P13, toujours aussi sèche. Remontée en escalade par le réseau parallèle, Amal visitera une alcôve supérieure mais celle-ci queute.

La remontée est presque finie lorsque JY annonce que l'animation de la journée est commencée, c'est Albert qui a imaginé un petit spectacle dont il a lui seul le secret. Parti vers la salle blanche, il n'a pas vu que le dernier puits devait être équipé d'une corde, et il a commencé la désescalade. Sauf que 3 mètres plus bas la faille s'élargie et la désescalade devient plus sportive. Bloqué sur une margelle à 3 mètres du sol, il ne peut plus continuer la descente et n'ose plus remonter. JC enfile donc sa tenue de SJC et arrive sur la scène de spectacle. Installation de l'équipement traditionnel, Albert récupère la corde salvatrice, y installe le descendeur et met enfin pieds à terre. Fin de l'animation.

Tout cela n'aura pas refroidit les ardeurs d'Amal, Franck et Éric, les 5 rescapés continuent la descente, admirent au passage les perles de caverne et le scintillement de la Voie Lactée et se retrouvent donc dans la magnifique Salle Blanche. Franck et Éric s'ajoutent ainsi à la liste des privilégiés de « ceux qui ont vu la Salle Blanche » ! Et Albert détient maintenant le record du spéléo le plus ... ancien à avoir atteint la Salle Blanche, et à en revenir ;-). Chapeau Albert !
Un petit et un grand Rhino sont également là. Photos traditionnelles et remontée. JC tente un nettoyage des perles de caverne et de la calcite autour avec un pulvérisateur, mais si les perles ont pratiquement retrouvé leur blancheur d'origine, les parois restent sales. Il faudra revenir avec une brosse et un pulvérisateur plus puissant. Dépose de la corde fixe de la vire, datée de 1992 elle est bonne pour le rebut ...

Bilan de cette visite, il faut refaire les amarrages. On pourrait reposer des spits, mais ceux-ci ne tiendraient qu'une quinzaine d'années et les emplacements disponibles pour les poser sont retreints. L'option brochage inox est à privilégier. L'autre question à se poser, laisse-t-on une corde en fixe ? La cavité est très rarement visitée, il semble plus raisonnable de modifier la fiche d'équipement et d'ajouter une corde pour équiper la vire lors de chaque visite.

- Une C30 permet d'équiper la vire et le plan incliné de 8 m qui suit
- Une C40 permettrait d'équiper la vire ainsi que le R6 menant à la galerie de la voie lactée
- Équipement si C30 + C10 : 1 AN, 1 S, 1 S, 2 S, 2 AN (1 sangle), 2 S (tête de puits), 1 AN pour déviation
- Équipement si C40 : 1 AN, 1 S, 1 S, 2 S, 2 S (tête de puits), 1 AN pour déviation

Retour en surface sans autre souci, MP et Michèle ont préparé le feu à l'abri du vent dans l'entrée de Cast 3. Grillades traditionnelles, sans enfumage, agrémentées cette fois-ci par de délicieux mini sandwichs préparés par Amal.

Il est temps de rentrer, couvre-feu oblige. Le matériel est ramené au local, il ne manque rien !

JCL

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La dernière visite de Cast 5 datait d'avril 2018, la proposition de revenir visiter l'une des plus belles salles de Corse était alléchante.

Le rendez-vous est fixé à 08h30 au local afin de préparer les kits, un vent de folie souffle.

Seuls deux 4*4 sont partants, Franck récupère Amal au passage et « charge » Éric en vrac à l'arrière. Sans fauteuil, Éric se plaindra du confort durant tout le voyage (il est trop galant).

JCL, équipé du vaillant VITARA ouvre le chemin mais au dernier raidillon, le Suzuki refuse de passer en quatre roues motrices. Après plusieurs tentatives JCL laisse son véhicule au bord du chemin. Serait-ce les prémices d'une journée pleine d'aventures ???

Transvasons les kits dans le Pajero et le reste du groupe finira le chemin à pied.

Le temps d'enkiter les cordes, Franck équipe le puits d'entrée de Cast 1 afin de dépolluer la Salle du Veau de divers câbles aciers laissés sur place depuis plusieurs années.

Direction CAST 5, Éric se lance à l'équipement, plaquettes et nœud de mickey posés, mais la progression s'arrête au premier fractio, le spit est corrodé et inutilisable. Les tarauds n'y feront rien. JCL prend le relais à l'équipement, les autres spits sont guère mieux. Afin de gagner du temps, Franck se met en opposition afin de gérer les frottements et tout de même faire passer le groupe. JCL et Éric poursuivent l'équipement vers le P13, tandis que Jean-Yves et Albert partent vers la faille égyptienne.

Franck fermant la marche rejoint le groupe, visitons les lieux, effectuons la boucle avec une petite escalade réalisée afin de rejoindre la corde. Chacun remonte.

Tout ce passe tranquillement jusqu'à l'arrivée de Jean-Yves qui signale à JCL qu'Albert est descendu en désescalade après la vire et est bloqué au milieu du ressaut. JCL suivi d'Éric et Amal partent à la rescousse d'Albert. L'épisode se finira sans bobo...

Il nous faudra presque deux heures pour sauver Albert, visiter la salle blanche, effectuer une séance photos et remonter. La fin de la cavité est magnifique, coulées blanches, fistuleuses, perles des cavernes, concrétions en forme de molaire ou temple indien. Apercevons également deux rhinos. Cette salle se mérite mais elle est surement l'une des plus belles de Corse,

Durant ce temps, Marie Pierre en surface nous prépare le barbecue et Jean-Yves inquiet est resté au début de la vire, au cas où, vu le temps passé il commençait à s'inquiéter...

Nous regagnons la surface vers 15h30. Quelques grillades et autres victuailles remplissent nos estomacs affamés.Haut de page Nous quitterons le site aux alentours de 16h30 en direction du local afin de ranger le matos et regagner nos foyers respectifs.

Encore une bonne journée d'aventures et d'histoires à raconter...

Franck Z.

 

 

Dimanche 14 mars 2021

Spéléo, topo

Grotta de Campo al Console, Oletta

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Véronique M.

  • Gente canine : Bosco

 

TPST : 0h30

Photos

 

Contraintes familiales obligent, on avait prévu de retrouver l’équipe de Cast.5 pour le piquenique. Mais le vent soufflant tellement fort sur Bastia, rafales à 120 km/h et mer recouverte d’écume, cela nous a démotivé de faire la route pour aller s’enfumer sous le porche de Cast.3. Et puis vers 13 heures, le calme semblant revenir, on se décide à bouger mais il est un peu tard pour Cast.

Nouveau projet, la topo de la grotte de Campo al Console, relevée il y a quinze jours avait été un peu bâclée – couvre feu oblige -, pas au niveau des points topos mais il manquait des infos pour dessiner correctement la cavité. Ce sera donc l’objectif de la sortie. En plus la marche d’approche semble courte et cela promènera le chien.

On choisit donc de partir de la D82, route d’Oletta point côté 21. Il s’agit d’une piste en terre partant à droite juste à côté de l’auberge A Montana. Quelques centaines de mètres plus loin, on peut se garer facilement sur un large terre plein, face au gué permettant de traverser le ruisseau de la Concia, qui est bien à sec. En face un grillage et une porte fermée… heureusement il n’y a pas de cadenas, une simple chaîne. En face prendre la piste remontant au sud-ouest puis obliquer à gauche au niveau d’un gros chêne et on retrouve le sentier par lequel nous étions arrivés il y a quinze jours, disons 10-15 mn de marche.

Ensuite cela s’est un peu compliqué, il a fallu une bonne vingtaine de minutes à JN pour retrouver l’entrée. En fait quand on arrive par en bas, il ne faut pas prendre la première sente à gauche (on est en dessous de l’entrée) mais monter plus haut au niveau de la seconde, par où nous étions arrivés. De là descendre 20 m et la cavité se situe à gauche au bout d’une vingtaine de mètres.

Donc après s’être sorti des salsepareilles, on peut se lancer dans la topo. Véronique restera à l’entrée, Bosco étant encore un peu jeune pour son baptême spéléo. Les croquis s’enchaînent et c’est l’étroiture terminale, bien rastèg ! Mais JC avait pris les mesures.

Au passage trois euryales dans la salle concrétionnée, un petit rhino au fond, une belle Meta et un coléo qui s’estHaut de page sauvé sous les pierres. Il faudra revenir pour une séance d’entomo. Cavité parcourue par un filet d’eau par temps humide et pas mal de débris végétaux entraînés.

Il ne reste plus qu’à se mettre devant l’ordi, sans croquis difficile de faire une topo réaliste.

JND

 

 

Samedi 20 mars 2021

Spéléo, visite

Mine de Frangone, Olmeta di Tuda

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Henri-Pierre F.

  • Gente canine : Nala

 

Photos

 

Lors de la sortie du 28 Février 2021 dans le massif de Tra Monti, HP avait remarqué au milieu du défilé du Lancone un panneau signalant une zone protégée par arrêté de Biotope : Galerie de la mine de « Francone ». On profitait donc d’une après-midi de beau temps pour décider ex abrupto d’y retourner voir de plus prés.

Le gisement de chalcopyrite (disulfure de fer et de cuivre) de Frangone, facilement repérable par la couleur rougeâtre de la roche aurait été découvert lors de la construction de la route du défilé dans les années 1870. La mine dont la concession avait été octroyée en 1878, avait alimenté l’usine de Cardo puis celle de Francardo.

Elle comprenait une tranchée en bordure de route d’une vingtaine de mètres suivi d’une galerie de roulage de 80 mètres coupée perpendiculairement par 600 mètres de galeries d’exploitation.

Un travers banc de 60 mètres avait été creusé en contre bas de la route, une cantine, un bureau, un magasin et une poudrière construits au voisinage immédiat de l’exploitation. D’autres galeries d’exploration avaient été percées sur le territoire de la concession.

La deuxième moitié du 19éme siècle avait connu des investissements anglais importants dans la recherche minière d’argent, de cuivre et d’antimoine en Corse. La petite taille des exploitations, les difficultés de transport, probablement des rapports frauduleux surestimant les quantités produites et les bénéfices escomptés, les variations des cours des métaux ont fait que les mines de cuivre corse sauf celle de Vezzani pendant 1 ou 2 ans n’ont jamais été rentables. 2 usines de transformation du minerai de cuivre (Cardo et Francardo) ont englouti des capitaux considérables et ont fait faillite.

De nos jours un restaurant et un bar à vins ont été construits sur le site. La cantine a été surmontée d’un étage en parpaings nus ! Une remorque brulée a pris la place du magasin. Une caravane masque l’entrée de la tranchée. Le site est parsemé de déchets divers.

On repère rapidement la tranchée, la galerie de roulage est effondrée au bout de 2 mètres. La mine proprement dite n’est donc plus accessible. On ne retrouve pas le travers banc creusé en dessous de la route. Une petite ouverture ouvragée dans le mur de soutènement de la route pourrait d’après le plan de la mine rejoindre les galeries mais n’est pas pénétrable. Les murs de la poudrière sont toujours là à une trentaine de mètres.

200 mètres plus loin vers l’Ouest on retrouve la galerie protégée par l’APB en bordure de route. C’est un gite à Minioptéres de Schreibers, Murin de Capaccini et Rhinolophe euryale. La galerie est ennoyée, sur 70 cm de hauteur, partiellement à cause d’une retenue d’eau maçonnée à son origine. On distingue le boyau sur une trentaine de mètres ; Il est obturé par une grille à 15 mètres de l’entrée.

Des haldes au-dessus de la route témoignent de l’existence d’une exploitation plus haut. On retrouve à une trentaine de mètres en hauteur une galerie de 6 mètres et une de 15 mètres environ, sans chauves-souris.

Plus à l’ouest un parking avec le panneau de signalement de la zone APB marque le départ d’un chemin descendant vers une petite usine hydroélectrique et de belles vasques de baignade.Haut de page

Le plan de la concession signale des galeries creusées en bordure du Bevinco et une galerie en bordure de l’ancienne route plus à l’est. Le rapport du BRGM sur la dangerosité de la mine signale une autre galerie de 100 mètres mais parait assez incohérent. A creuser donc :-).

PHP

 

 

Dimanche 21 mars 2021

Spéléo, entomo

Grotta de Campo al Console, Oletta

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.

  • Gente canine : Bosco, Nala

 

TPST : 1h00

Photos

 

Petite cavité connue pour son hébergement anecdotique de chiroptères, la présence d’une faune entomologique était probable vu la présence d’écoulements et de débris végétaux. Le noyau dur de la section entomo de la LISC s’est donc retrouvé à 13 heures au départ du sentier d’accès.

Beau soleil, le vent s’est calmé, c’est le printemps ! En à peine un quart d’heure la cavité est retrouvée, chemin bien mémorisé cette fois par JN et en plus les nouvelles coordonnées GPS nous amènent droit dessus.

Nos quatre chasseurs, accompagnés des fouilleurs canins se dispersent dans la cavité. Wanda se charge de la petite galerie de droite, quelques myriapodes juvéniles immatures laissés sur place, des isopodes Porcellio dilatatus, que l’on ne ramasse plus. Henri-Pierre se charge de la salle terminale, JN de la salle moyenne et Véronique de l’entrée, une minuscule araignée à son actif.

C’est le baptême souterrain pour Bosco, très à l’aise sous terre, se faufilant dans les étroitures. Va-t-il mettre à jour quelques vestiges néolithiques oubliés par Forsyth Major ? Il reste indifférent aux quelques chiros accrochés en paroi devant son museau. Deux euryales et deux petits rhinos répartis dans toute la cavité.

Malgré quelques zones humides et des racines, le bilan de la chasse s’avère pauvre. Isopodes connus, quelques dolichopodes, de belles Meta, pas mal de diptères à l’entrée ainsi que deux petits coléos à déterminer, des grillons et un minuscule lépidoptère aux ailes emplumées en milieu de cavité. La cavité est très sèche dans son ensemble. Wanda ira farfouiller jusqu’à l’alcôve terminale après l’étroiture mais rien de plus.

Sortie au bout d’une heure, on rentre par les taillis broussailleux pour faire un peu de prospection – il y aurait une seconde cavité sur la zone ? – mais rien d’évident, beaucoup de blocs, de ronces et de salsepareilles. La langue deHaut de page calcaire Jurassique se poursuit vers le nord-ouest jusqu’à la piste et même au-delà. Peut-être programmer une prospection plus sérieuse en battue ?

15 h 30, retour aux véhicules, on a le temps le couvre-feu est passé à 19 heures.

JND

 

 

Dimanche 28 mars 2021

Spéléo, équipement, brochage

Cast 1, Oletta

 

Participants

  • ITP : Albert D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck Z.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 4h30

Photos

 

Retour à Cast 1 pour équiper la cavité qui servira prochainement de cadre au tournage d'une émission de Via Stella. Seulement 4 mousquetaires volontaires, le mot « démaquisage » dans l'avis de sortie aura peut-être refroidi quelques ardeurs, les caméras auront peut-être l'effet contraire ;-)

A propos de démaquisage une belle surprise nous attend au pylône, c'est fait ! EDF a probablement fait faire le travail en vue d'un contrôle du pylône. Même la piste a eu droit à quelques élagages. Il restera quand même à tailler les pousses latérales.

Si HP se charge d'équiper le puits artificiel, les autres prennent le parcours traditionnel. Franck équipe et se retrouve rapidement dans la salle de la Chèvre, suivi par un kit, puis JC, puis Albert.

Direction maintenant le P9 via le raccourci pour installer la tyrolienne. Le premier et dernier essai de la tyro remonte au Samedi 18 février 2017, une quatrième oreille est ajoutée au répartiteur supérieur afin de décaler vers le bas le départ de la tyro et éviter ainsi un frottement sur une stalactite.

C'est JC qui se lance pour le premier essai, poulie double à palier bronze, HP à la cordelette de freinage, Albert en bas au contrôle de la poulie de sécurité. Deuxième essai par HP en auto-assurance, heureusement Albert était toujours en bas à la poulie de sécurité :-). Tout le monde y passe, on remplace ensuite la première poulie par la version à billes, là ça file bien et il faut bien maitriser le freinage.

Essai concluant, la tyro est détendue et laissée en place.Haut de page

Retour en surface, grillades and co ...

Redescente jusqu'à la tyro pour poser une broche complémentaire puis remontée en laissant en place tous les équipements, hormis les parties extérieures. La cavité est maintenant prête pour l'initiation journalistique.

JCL

 

 

Samedi 3 avril 2021

Spéléo, initiation, tournage émission « D'Umani » de Via Stella

Cast 1, Oletta

 

Participants

  • ITP : Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Manon L., Francis M., Noël R., Rémi R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.

  • Les « initiés» D'Umani : Thomas B. (cadreur), Théo C. (ingénieur son), Julien F. (pilote drone ?), Célia P. (présentatrice), Thibaud Q. (cadreur), Stephano T. (réalisateur)

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 4h30

Photos

 

Mise en relation par Alain T., Célia, présentatrice de l'émission « D'Umani » contacte l’association afin de réaliser un reportage sur le thème de la montagne et notamment filmer une immersion dans le monde sous-terrain.

La visite traditionnelle de Cast 1 est décidée et le rendez-vous est donc fixé aux alentours de 9h45 sur le parking du Leclerc en plaine d'Oletta. Stephano arrive en précurseur et le restant de l'équipe, venant d'Ajaccio un peu plus tard.

Une fois les présentations faites, nous prenons la direction de la cavité, le matériel et l'équipe D'Umani sont répartis dans les différents 4x4.

Sur place, nous sommes un peu perdus devant l'agitation du staff et restons à l'écoute du réalisateur afin de répondre aux sollicitations. Les moindres de nos faits et gestes sont filmés, plan large, plan rapproché, plan drone, tout y passe.

La première interview de Franck par Célia est un peu hasardeuse mais bon ça le fait. Il faut dire que c'est une première, le spéléo aime les « premières » et puis comme dit JCL place aux jeunes.

Le tournage se poursuit par la présentation du matériel utilisé en spéléo et afin de compléter la séquence, nous inaugurons la zone d’entrainement située dans le porche d'entrée de Cast 3. Celle-ci est équipée pour l'occasion par Alexia. L'équipe D'Umani est attentive à nos conseils et chacun effectuera une descente sur corde.

Déjà 14h30, « C'est l'heure de la PAUSE ! », elle est bienvenue. Pour une fois les topis sont bien silencieux et sages, (que deux bouteilles de vins de débouchées et tout de même un peu de myrte maison d’Alexia et Nono).

Il est temps de reprendre le tournage. Équipés de nos masques « anti covid » JCL et le premier cadreur descendent sous terre suivis de Franck, Célia et enfin Alexia et un autre cadreur. Une seconde équipe descendra à son tour. Le P13, la remontée sur la vire s’enchainent au rythme des différentes prises de vue et de nos initiés, qui assurent plutôt bien car ils transportent leur matériel.

Une deuxième interview sera menée sur la vire entre Célia, Franck et Alexia. Le staff de Via Stella semble émerveillé par la beauté des concrétions. Nous regagnons ensuite la salle du Plateau aux Escargots.

Une troisième équipe des topi nous attend afin de sécuriser le passage par la tyrolienne, retendue pour l'occasion, ainsi que le fractio du P17 jusqu'à la sortie.

Le passage de Célia et Alexia sur la tyrolienne nous donnera quelques « sueurs » mais pas de bobos...

Un dernier échange avec Célia est filmé à la sortie de la cavité aux alentours de 19h30.Haut de page

Juste le temps de ranger le matériel, la nuit commence à tomber. Nous retrouvons les véhicules à la sortie du champ.

L'équipe de tournage était ravie de la journée passée en notre compagnie, et regagne Ajaccio dans la foulée. Nous ferons de même dans nos foyers respectifs.

Franck

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Cinecitta à Cast 1. Journée d’un médecin spéléologue.

Les Topi accueillent aujourd’hui à Cast 1, Celia P. et l’équipe de D’Umani, une émission de FR3 Corse « qui rencontre de villes en villages ceux qui font vivre la corse, artistes, sportifs, acteurs associatifs ». Ils veulent filmer le monde souterrain.

Ma mission en tant que « spéléologue médecin de l’association I Topi Pinnuti », tel que me définit la production, va être de m’assurer de l’aptitude de tout le monde et d’intervenir en cas de problème médical. Ce qui suit en est le compte-rendu :-).

Nous, les Topi, les tournages, les stars on en a l’habitude. On a rencontré l’équipe de « Faut pas rêver » au puits Saint Barthélémy, Pedru Guelfucci à Sermano pour une opération déneigement, Laetitia C. pour le tournage d’« Une Île ».

Ça s’est toujours bien passé, quelques ampoules, quelques problèmes de dos.

Alain G. après le tournage d’Une Île avait bien réveillé sa femme chaque nuit en criant « c’est la pose ».

  • La pause ? Alain, la pause pour l’andropause, je vois que tu as levé le mat d’artimon.

  • Non, la pose de Laetitia.

C’est vrai que Laetitia en tenue d’Ève recouverte d’une tunique transparente dans la grotte du Cap Sacro, c’était chaud, chaud brulant même. Mais ça s’était tassé avec le temps. Alain, grand sensible, grand émotif. Tu nous manques.

HP après l’Operata in Sermano avais écouté « Corsica » en boucle pendant 3 jours. Quel souvenir !

On a amené nos starlettes : Alexia, Amal, Manon, Marie Pierre. Y en a pour tous les gouts. Les Topi respectent la diversité.

Francis est arrivé à l’heure au rendez-vous avec son Land rutilant. La journée est vraiment spéciale.

On a même prévu une doublure pour Celia : on met Manon qui est blonde sur les épaules d’Amal, on les enfile dans une combi de Véro et sur la tyro, vue de dessous et dans l’obscurité, les téléspectateurs n’y verront que du feu.
Coté aptitude les Topi, ça devrait aller.

Le point d’interrogation c’est Franck. Il va devoir parler toute la journée devant une caméra avec une blonde canon à ses côtés. C’est pas trop sa spécialité. Y a risque de tempête dans le cerbellu. Y en a qui ont démâté pour moins que ça. Faudrait-pas qu’il se prenne pour un vautour de Malte et veuille s’envoler dans la cavité pour rejoindre les restes de ses ancêtres sur le plateau aux escargots. Alexia et Jean-Claude seront chargés de le surveiller. Alexia, ancienne présidente, moins sensible aux charmes féminins, pourra le remplacer. Jean-Claude qui a un disque dur de Wikispéléo dans le cerveau fera office de souffleur et de référent technique.

Coté Équipe de D’Umani :

  • Celia : elle a fait des initiations à tous les sports dangereux, l’ULM, le pilotage de Cessna, le paddle à réaction, l’escalade, le windsurf… Elle serait tombée, petite, dans une sorte de potion magique, un mélange de liqueur de myrte et de miel d’arbousier. D’habitude quand tu en sors, tu cries « Ba ben Frade, andemu à a caccia », tu mets le fusil dans le kat[r]e-kat[r]e et tu pars à la chasse au sanglier. Celia, elle, en est sortie telle qu’elle est, comme son prénom, belle, pétillante, charmeuse, intelligente et blonde ! On raconte qu’elle a des supers pouvoirs, qu’elle peut voler et nager sous l’eau sans respirer. Mais elle ne peut pas le révéler, et de même que Superman, elle exerce la profession de journaliste en couverture. Comme elle est invulnérable, elle n’a peur de rien. Elle a même fait une émission avec les gars du PGHM d’Ajaccio. Blindée de chez blindé. Un char Leclerc. Pour elle pas de problème d’aptitude, c’est certain.

  • Stephano : relationnel chaleureux, sens de l’organisation, de la gestion, du management d’équipe ; sport : le franchissement en 4x4 ; salle de sport préférée : l’Ajaccio Sports Bar, place du Diamant. Une passion : la cigarette. Le spéléologue de surface idéal. Mais pour la remontée de puits en technique alpine, ça risque de poser problème.

  • L’équipe technique, son et images. Thomas, Théo, Julien, et Thibault. Coté physique : jeunes, multisports, boxe, rugby, montagne ; pas de problème.

Ils vont inaugurer le site d’initiation installé à l’entrée de Cast 3. Comme il porte du matériel onéreux, à la formation à la montée et à la descente sur corde et aux passages de fractio, on a rajouté 2 épreuves d’aptitude mentale.

  1. L’épreuve de perturbation cognitive : Francis arrimé à la paroi devant le 1er fractio noie l’initié en lui contant dans les détails l’organisation du spéléo secours depuis Martel, pendant que Marie Pierre lui prodigue des conseils contradictoires et aberrants. HP reste derrière par sécurité pour surveiller et corriger les gestes. Là l’initié n’a plus que 2 solutions s’il veut mettre son descendeur : soit neutraliser à coup de casque Francis et Marie Pierre, soit fermer les écoutilles, débrancher le cerveau et passer en automatisme. C’est un peu difficile pour l’ingénieur son dont c’est justement le métier d’écouter. Mais ils s’en sortent tous sans recourir à la violence.

  2. L’épreuve de dissonance cognitive. Jean-Noël explique à T. sa théorie de la genèse de Cast 1, l’érosion galopante, les ossements découverts, le plateau aux escargots.

HP intervient ensuite en présentant les intervenants.

A ce moment, normalement, l’initié comprend. Il comprend que la chauve-souris accrochée à la paroi avec un casque en acier bleu sur la tête qui lui a raconté par le menu la vie de Robert de Joly, connaissance jugée indispensable pour passer un fractio, c’est le responsable du Spéléo Secours Corse ; que le grand délirant qui lui a dit qu’au pléistocène supérieur, il y a 12000 ans, cohabitaient au fond de Cast 1, sous un plateau calcaire épais de 500 m érodé depuis, des grands ducs nains, des cerfs de Caziot, des chiens sardes, des musaraignes géantes et des lapins-rats qui y ont été exterminés par les romains, c’est le Président de la Ligue Corse de Spéléologie, qui siège à la Fédération Française de Spéléo, que c’est lui qui viendra le chercher si il a un accident sous terre ; que la nana qui lui a expliqué comment mettre un descendeur à l’envers c’est celle qui va l’assister sous terre et que, une fois sous la surface, il sera dépendant de ces gens-là.

  • « Alors mon gars, tu paniques ou pas ? t’es burné ou pas ? tu veux toujours y aller ? »

Moi la première fois çà m’avait quand même inquiété.Haut de page

Et là le professionnel prend le dessus, mode école de journalisme, totalement relâché, regard à l’horizon, extérieur à la scène, juste témoin de l’histoire, neutre. Être sur la place Tian’anmen, filmer des chinois aplatis sous des chars, être à Halabja, photographier les gazés kurdes de Saddam, c’est son rêve. Alors Francis, Jean-Noël, Marie Pierre, les fractios, les descendeurs et les crawls c’est de la rigolade pour lui.

  • « Oui pas de problème, on y va ».

Bon ok, les mecs sont en acier trempé. C’est bon pour l’aptitude.

On les dispense de la formation remontée aux bloqueurs.

Stephano renonce sagement à aller sous terre et préfèrera faire un tour avec le 4x4 de Franck.

On se restaure rapidement. Pour remonter les alcoolémies coté spéléo, on fait péter quand même deux bouteilles de rouge et on fait circuler la liqueur de myrte d’Alexia. Mieux vaut une légère ivresse qu’un gros delirium tremens.

Et c’est parti pour la plongée sous terre. On alterne un initié et un topi. La Salle de la Chèvre est magnifique, éclairée par les projecteurs. Puis vient la tyrolienne.

Jean-Claude et Francis l’ont retendue avant de partir se faire vacciner à Lupino. Mais elle est trop prés de la paroi que l’on peut heurter, surtout à l’arrivée. HP est installé au départ, explique comment s’accrocher à la poulie et freine les descentes au descendeur avec une cordelette fine accrochée à la poulie. Le problème c’est que si on laisse le frein du descendeur, ça freine trop, et si on l’enlève, pas assez. HP descend doucement le cadreur. Puis vient le tour de Celia. HP n’ose pas trop la laisser filer. Au premier passage le caméraman butte dans le plateau aux escargots, la prise n’est pas bonne il faut recommencer. Celia remonte le P9. Le deuxième passage est mieux, plus rapide, bon pour le caméraman qui filme du dessous et qui dit que c’est assez violent. Les autres techniciens chargés d’un lourd matos sont descendus doucement. Pour Alexia, HP laisse aller, elle part comme une balle, arrive trop vite en bas et se cogne à la paroi malgré le freinage d’Éric à l’arrivée. HP et Franck descendent en autocontrôle puis c’est la longue attente pour la remontée.

Noël au sommet du P7 aide les initiés à passer la dev. et le fractio et remonte le matos avec une deuxième corde. Rémi est à la sortie du puits. Le dernier sort vers 19h30. On reviendra déséquiper.

Côté médical ç’aura a été tranquille. Alexia s’est un peu explosée à l’arrivée de la tyro mais sans gros bobo apparent. Noël nous a fait une petite crise d’exhibitionnisme post vaccinal, vite contrôlée. Un effet peu connu du Moderna. Pas besoin d’ameuter @metoo. Je ferai juste un signalement de pharmacovigilance à l’agence du médicament. De toute façon Celia, elle est équipée de la vue à rayons X comme Superman. Difficile de lui cacher qu’elle te plait vraiment trop, à moins de porter un slip en plomb.

On arrive à s’entasser dans les 3 4x4 restants et on passe le gué à l’attrachjata.

L’équipe parait ravie de son aventure. Dommage qu’on n’ait pu faire les grillades et arroser franchement le spuntinu. C’est quand même un des grands plaisirs de la spéléo.

Chacun se dit au-revoir et échange des coordonnées numériques.

Alors qu’on remonte vers Bastia, Nala me dit :

  • Tu sais, Celia elle est vraiment gentille, elle a partagé son Wrap avec moi. D’habitude à part Jean-Claude qui me lance des chipolatas je suis obligé de voler sur les tables ou d’aller chercher les restes que vous jetez dans le maquis. Tu crois qu’elle refera une sortie avec nous.

  • Je ne sais pas Nala, nous on est les topi, le Wrap, le Wok thai, le Bio, c’est pas pour nous. Nous, c’est les graisses saturées, la charcuterie, le figatellu, les grillades, les mouillettes au rustique rôti dans sa boite, la panette sucrée, les bouteilles de rouge, les 4x4 qui polluent, les gosses blagues à 2 balles.
    Et puis Celia il lui reste tant d’initiations à faire, le saut de pont génois à l’élastique, le Capu Tafunattu en wingjet, la Vacca en raft ; tant de personnes à rencontrer, tant de lieux à visiter.
    Peut-être cet été voudra-t-elle faire une initiation canyoning dans la Purcaraccia.

  • Alors je viendrai, tu me feras une combi pour l’occasion.

Et puis le silence. Serein. Une nouvelle étoile brille dans le ciel de souvenirs des Topi. Corsica me revient en mémoire. In u scornu di lu mondu

PHP

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Et pour finir une petite phrase de conclusion :Haut de page

« On pourrait dire quelque part que l'émission D'Umani est la version Corse de l'émission Ushuaia, et qu'après avoir vécu, vaincu, et survécu à des séquences découverte, initiation, sensation, émotion et ... frissons ... de la spéléologie insulaire, Célia P. est LA Nicolas Hulot « NUSTRALE », avec le charme féminin en plus »

Dumè


 

Samedi 10 avril 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Éric G., Jean-Claude L., Franck Z.

Photos

 

Journée pluvieuse, journée ... sérieuse

Quelques ambitieux topi se sont retrouvés au local avec 2 grands projets :

  • Arranger l'éclairage de l'établi sud et du coin canyon,

  • Entamer la pose de la baignoire.

Pour l'éclairage c'est ok. Ajout d'un néon au-dessus de l'établi, fixation plus sérieuse du néon coin canyon, pose d'un interrupteur double et d'une prise.

Pour la baignoire, c'est commencé. Dépose de bo le lavabo, pose d'une nouvelle évacuation pour la baignoire et le lave-main, modification de l'alimentation en eau, calage de la baignoire. C'est pas fini, mais on n'a jamais été aussiHaut de page proche de la fin.

Bonus, réparation d'une planche cassée de l'estrade du bar.

Il va sans dire que la journée a été coupée par un sympathique graillou « C'est la PAUUUSE ! »

JCL

 

 

Samedi 17 avril 2021

Spéléo, prospection, première, explo, topo, bio

Massif de Canarinco, Barbaggio

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Jean-Louis V, Audrey V. B., Franck Z.

  • Individuel : Jean-Yves C.

  • Le toutou : Bosco

 

TPST : 2h00

Photos

 

Lors de la réunion du jeudi, redevenue physique et hebdomadaire, Anto nous met l'eau à la bouche en nous montrant des photos d'un trou découvert par Antoine D., ex président du CAF. Ce trou se situe sur le petit massif de cipolin de Canarinco, dans un rayon de 10 km pour une bonne partie des topi, le programme du week-end est ainsi décidé.

Samedi 8h30, préparation du matos. Réalistes, nous prévoyons une visite des autres cavités de ce massif et notamment le fameux MAC, le Mini Aven de Canarinco. L'équipement du petit puits d'entrée est sommaire, amarrage sur barre à mine posée en travers, mais plus de barre à mine au local. Un gros tube métallique de récupération fera l'affaire.

Nous voilà maintenant sur le terre plein face à la route du Pigno, où JY nous rejoint peu de temps après. Il revient d'un contrôle chiro dans la galerie de Paternu.

Direction le nouveau trou en mode allégé, casque, piochon et GPS. Le massif de Canarinco est divisé en 2 grandes marches inclinées qui se terminent au niveau du ruisseau de San Pancrazio. C'est un mini lapiaz, incongru si prés de Bastia. Descente rapide jusqu'au point indiqué par le GPS, mais pas de trou. Idem aux alentours. La descente continue, le trou est finalement repéré une soixantaine de mètres plus bas. Pas besoin d'élargir l'entrée, juste enlever la maigre végétation. La visite est rapide, un conduit d'entrée, où il faut ramper sur 2 mètres, mène à une « salle » où on peut se tenir accroupi. A droite une chatière descendante est obturée au bout de 3 mètres par des blocs rocheux, un déblaiement est à envisager côté droit ...
Un détail attire l'attention, toujours sur la paroi de droite, du lichen verdâtre est recouvert par un liquide visqueux qui pose question. Un prélèvement pour examen ultérieur au microscope est effectué.

Fin de la visite au moment où JN et JCD arrivent. La topo est réalisée en suivant, 9 mètres de développement TTC.

Direction maintenant la grotta di I Cudi. Celle-ci se trouve à quelque dizaine de mètres vers l'ouest en pied de falaise. Visite rapide là-aussi en faisant le circuit complet, entrée par le bas, sortie par la chatière supérieure.

Retour aux véhicules en remontant sur le plateau et en serpentant sur celui-ci pour une petite séance de prospection, aucune découverte.

Les victuailles sont récupérées et direction le petit paghjaddu situé à côté du MAC où nous serons ainsi à l'abri du vent. Un barbecue est rapidement construit, du bois récolté, le feu allumé, et les viandes grillées !

Menu traditionnel, du bien gras hormis quelques aiguillettes de canard et une brochette de dinosaure !

Véro arrive en fin de repas, accompagné de son nouveau toutou qui, tout heureux d'être invité à un pique-nique, mets littéralement les pieds dans les plats, et les renifle prestement. Mais habitué seulement aux croquettes, il ne sait pas encore manger un reste de tranche de lard, éducation aux us spéléos à compléter ;-)

Bien repus, nous partons maintenant équiper le MAC. Mais où est le kit d'équipement ? Dans la voiture de JCL évidement ! La route est heureusement à moins de 5 mn de marche ...

Une petite surprise d'ailleurs à côté de l'entrée, 3 goujons en 10 mm ont été plantés, probablement par des non-spéléos compte-tenu de leurs emplacements. Un entrainement d'une équipe d'intervention ?

La barre métallique est posée en travers de l'entrée, l'échelle y est accrochée, assurée par un AN sur un gros bloc rocheux. Habitué à cette cavité, puisqu'il l'a déjà explorée 2 fois en 26 ans, JCL se lance dans le trou. La salle est toujours aussi mignonne, un petit rhino le sait et il s'y repose paisiblement.
Franck suit, puis JY, Wanda et enfin JCD qui s'est finalement laisser convaincre. Audrey a bien fait une tentative, mais elle n'est pas encore habituée aux dimensions des cavités corses ;-)
Le reste de l'équipe préfère rester à l'écart de cette étroite entrée stressante et profite des doux rayons du soleil printanier.

Les merveilles minérales et les caprices impudiques de la nature sont encore une fois photographiés et/ou admirés. Le squelette d'un gros rongeur git à l'aplomb du puits d'entrée, peut-être un lapin.
Malheureusement l'excentrique où était accroché le petit rhino fait les frais de cette visite, finalement c'est bien que l'entrée soit étroite ...
Un peu de patience, l'excentrique aura repousser d'ici 2 ou 3 mille ans.

Si la gravité a bien aidé pour la descente, elle s'est par contre révélée bien pesante à la remontée. Néanmoins pas de déclenchement secours, tout le monde est ressorti avec plus ou moins d'aisance et de ... vêtements.

La liste de ceux qui ont vu la salle Impudicus s'allonge de 4 nouveaux membres, mais elle s'énumère encore sur les doigts des 2 mains !

Fin de cette journée canarincoesque.

En supplément gratuit l'historique du MAC :Haut de page

Samedi 14 octobre 1995, Samedi 28 octobre 1995, Dimanche 29 octobre 1995, Samedi 6 mars 2004

Quelle générosité !

JCL

 

 

Dimanche 25 avril 2021

Spéléo, entrainement falaise

Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Albert D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.

  • Soutien grillades : Jean-Noël D.

  • La toutounette : Nala

 

Photos

 

Reprise des entrainements en falaise.

D'abord perfectionnement à l'équipement pour Éric avec la voie des Oliviers et du Dièdre 2 pour JL. Franck se charge du Dièdre 1 version fractio (mais 1 des spits neuf est foiré), puis de la Rocade. L'utilisation d'une plaquette Clown est précédemment expliquée sur la tour.

Grillades puis démo de l'installation d'une tyro entre la tour et les oliviers en version Stop, puis variante demi-cabestan. Explication également d'un atelier contrepoids installé à ... l'horizontal.

Reprise des descentes et montées avec démo d'un auto-balancier pour spéléo fatigué afin de faciliter le passage d'un fractio.Haut de page Nécessite une cordelette-pédale d'environ 1,5 m et 1 mouskif (2 c'est mieux).

Situation inhabituelle lors de l'inventaire du matériel, du rab avec 1 mousqueton avec plaquette en plus (oublié sur un baudard lors d'une précédente sortie), et une plaquette oubliée à la falaise également lors d'une précédente sortie.

JCL

 

 

Dimanche 2 mai 2021

Spéléo, topo, entomo

Grottes du Chemin des Vignes et de Canta Furmicula, Barbaggio

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.

  • Invitées : Myriam L. et ses 2 filles Camille et Claire

  • Gente canine : Nala, Bosco

 

TPST : 0h45

Photos

 

Franck et Jean-Claude, lors d’une sortie VTT le 22 Octobre 2020, avaient découvert dans les écailles calcaires de Canta Furmicula une grotte qu’ils avaient nommée grotte du chemin des Vignes. Nous y retournons pour en faire la topo et une recherche entomologique.

Rendez-vous à la cave Orenga vers 13 heures. Myriam et ses 2 filles nous y attendent. Une sortie prise de contact en attendant une initiation à Cast 1.

Il fait beau et chaud, le vent d’Ouest qui souffle fort sur Bastia est ici très amoindri. On s’engage sur la route chaotique qui nous conduit aux écailles de Canta Furmicula (chanter-fourmi), petits reliefs calcaires facilement repérables dans la plaine vinicole. On se gare à proximité d’un rocher d’escalade équipé. 2 grimpeurs nous rejoignent bientôt, suivis de 4 autres dans l’après-midi. Ils connaissent les Topi et sont d’ailleurs demandeurs d’une initiation, mais ne connaissent ni les grottes ni le nom du site.

Nous contournons donc le petit massif par le sud et rejoignons rapidement la grotte.

Vu la description des 2 compères, on avait prévu des gabarits fins : Wanda, Myriam et ses deux filles. Mais je ne pensais tout de même pas que c’était si petit. Les 3 arches, la salle circulaire, la chatière. Les photos sont trompeuses. Mini-mini-grotte donc mais très belle avec un sol lapiazé de blanc.

Les écailles constituent une étroite bande de calcaires d’origine variée avec une série analogue à celle de Tramonti explorée les 24 Février 2021 et 28 février 2021.

Jean-Noël et Wanda font la topo. Ça queute au bout de 3 mètres, avec un espoir de prolongement après désobstruction. Le calcaire est profond : 77 m. Si ça va au fond ce serait la troisième grotte la plus profonde de Corse.

Pas de CS ce jour mais du guano ; la grotte est totalement sèche, quelques araignées (meta burneti et autres) ; des ossements de rongeurs ; un rat crevé récemment. Des crottes variées de petite taille (1).

Le propriétaire qui nous a entendu, nous rejoint. Nous nous présentons et expliquons notre présence. Il est rassuré car il connait les Topi, mais nous demande de le prévenir en cas de prochaines visites. Puis il nous guide vers « LA » fameuse Grotte de Canta Furmicula qui se trouve juste à côté de sa villa. C’est plutôt un abri sous roche, dont le sommet est percé d’une cheminée, et auquel on accède par une échelle et une courte escalade. Au pied du rocher un départ de cavité semblable aux 2 précédentes mais qui s’arrête immédiatement.

Forsyth Major, botaniste, paléontologue et zoologue suisse, qui a prospecté la grotte à la fin du XIXe siècle, y a trouvé des ossements de mammifères : mulot, rat, prolagus, chien, renard, porc, homme, …, conservés au Musée de Bâle

L’endroit est très agréable. Calme, entouré de vignes, à l’abri du vent d’ouest grâce au Mont San Angelo et au relief des écailles de Canta Furmicula. Un petit paradis.

On poursuit l’exploration vers un relief à 350 mètres au Sud qui marque la fin de la fine bande des écailles sur la carte géologique. Pas de découverte nouvelle.

Au Nord on aperçoit l’hexaèdre de Tozza et on comprend pourquoi un château y était installé dominant la plaine. À l’est Suterratta, Ducati et le captage de Fontenette. A l’ouest la croix du San Angelo. Au sud se trouve Campo Vallone. Minera et la mine de plomb argentifère de Prato sont à côté.

L’exégèse attentive du Rémy nous a donc permis de retrouver la grotte de Canta Furmicula. Reste celles du moulin de Brietta et de Fontaneddu. Le triangle d’or. On dirait du Maurice Leblanc. D’ici à ce qu’on découvre le trésor des moines de San Giorgio. Mais le véritable trésor, celui dont la découverte conclue chaque sortie spéléo, celui dont on dit qu’il est la caverne de l’âme. C’est le produit divin du vignoble de Patrimonio. A boire bien sûr avec modération.

À ce propos je propose comme prochain camp le site de Cricova en Moldavie : 60 km de galeries remplies de bouteilles de vin (2). Youri Gagarine s’y serait perdu (3).

(1) https://atlasmam.fauneauvergnerhonealpes.org/wp-content/uploads/2017/12/Guide-illustr%C3%A9-des-crottes-de-mammif%C3%A8res.pdfHaut de page

(2) Découvrez Grottes et cavernes à Cracovie : https://www.instinct-voyageur.fr/moldavie-cricova-ou-la-plus-grande-cave-a-vin-du-monde/

(3) https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/ce-vin-francais-enfoui-dans-le-tresor-nazi-de-goring_1748028.html

PHP

 

 

Dimanche 9 mai 2021

Spéléo, initiation, reportage Corse Matin

Cast 1, Oletta

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Albert D., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Francis M., Noël R., Rémi R., Alexia S. B., Jean-Louis V, Franck Z.

  • Initiées : Myriam L. et ses 2 filles Camille et Claire

  • Corse Matin : Angèle R., Nicolas W.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 4h30

Photos

Article et vidéo Corse Matin

 

Après de multiples reports liés aux mesures sanitaires, Jean-Noël confirme la venue de journalistes de Corse Matin et la programmation d'un reportage immersif en milieu souterrain.

C'est un peu étrange tous ces reportages sur la spéléologie alors que nous sommes confinés depuis presque un an, bref...

Pour l'occasion nous avons fait venir trois initiées afin d'agrémenter la sortie.

Faisons un petit détour par le local pour récupérer le matériel manquant et rejoignons le reste du groupe, les journalistes et initiées, au départ du chemin aux alentours de 10h00.

Premier contact avec nos initiées du jour et journalistes : côté initiées, on sent un peu l'inquiétude sur les visages, côté journalistes, Nicolas, cadreur, semble sportif et serein, et enfin Angèle, photographe, que dire, elle est branchée sur 100 000volts (ça promet on ne va pas s'ennuyer).

Chargeons les 4x4 et nous prenons la direction du pylône. À peine arrivés, Jean-Noël répond aux sollicitations des journalistes tandis que le reste du groupe prépare le matériel et équipe le pylône (Jean-Yves si tu lis ces lignes nous avons suivis les recommandations !!!!!!!).

Franck présente le matériel utilisé en spéléologie, JCL fait la démonstration. Chaque initié, équipé de tout le barda, s'essaye avec plus ou moins de facilité à monter et descendre sur corde sous l'œil vigilant de PHP.

À 12h30 nous nous engageons dans la cavité. Dans la salle du Veau regroupons tous les initiés pour une première photo et vidéo de groupe. Puis nous nous répartissons sur le P13 afin d'assurer la descente jusqu'à la salle de la Chèvre.

JCL, Alexia, Albert, Angèle et Nicolas poursuivent l'exploration et reportage en passant par la vire. Vu l'heure avancée le reste du groupe se dirige vers le P9 et le plateau aux Escargots. PHP à la manœuvre, assure le passage des initiés sur cette dernière. Puis PHP, Jean-Noël, Noël, Dumè se répartissent sur le P17 pour faciliter la remonter tandis que Franck muni de la corde d'assistance (au cas où) gère la sortie du groupe. Nono, Alexia et Francis déséquiperont la totalité de la cavité. Aujourd'hui tous ressortiront de la cavité (vivants) et pour certaines, heureuses de leur expériences, elles apprécient surtout de retrouver l'air libre après tant d'émotions. Quant à Angèle, après plus de 4h sous terre, nous pensions l'avoir un peu calmée et bien non !!!!, elle est toujours à fond...Haut de page

Après cette petite balade, cette journée ne serait pas complète et digne des topi sans une petite collation, arrosée d'un peu de jus de raisin fermenté.

Puis retour au local, matériel déposé, le couvre-feu est presque respecté....

Franck

 

 

Vendredi 14 mai 2021

Spéléo, exploration, initiation

Grotte de Carpinetto, Lano

 

Participants

  • ITP : Amal D., Jean-Noël D., Francis M., Noël R., Alexia S. B., Franck Z.

  • SSF34 : Olivier A., Franck B., Marie B., Jérôme B., Didier G., Olivier G., Suzanne J., Aude H., Stéphane M., Franck M., Denis P., Dominique R., Laurence et Jean-Michel S, Claudie S.

  • Initiée : Anémone G.J. (1 an et des brouettes)

 

TPST : 3h00

Photos

 

La dernière visite de Carpinetto remonte au 19 février 2019, profitons de la visite du SSF 34 pour explorer la cavité la plus grande de Corse avec, rappelons-le, ses près de 900 mètres de développement.

Pour cette petite ballade, nous retrouvons au pont du Golo aux alentours de 9h, et rejoignons Jean-Noël au départ de la piste. Quelques un préfèrent la petite virée en 4x4 tandis que d’autres la randonnée pédestre pour s’échauffer.

Conformément aux prévisions météo, il pleuviote un peu et nous nous activons pour nous préparer. Arrivons à l’entrée de la grotte vers 11h00. C’est une première pour Anémone qui du haut de ses 1 an, pénètre pour la première fois dans une cavité, bien encadrée par ses parents.

On s’approche des records puisque 22 spéléos explorent les lieux !!!! Dans un premier temps tout le groupe se suit, puis ce dernier se divise en deux groupes. Tout y passe : lacs jumeaux, salle des rhomboédriques, lac des italiens, etc... C’est un véritable labyrinthe on s’y perdrait presque.

Alexia et Franck en profitent pour emprunter le boyau Silvain, c’est du sport !!! La séance de « ramping » laisse des traces sur l’organisme et la combi : la fin du boyau est obstruée par du sable, il ne reste qu’à creuser…. À suivre lors d’une prochaine expédition.

Et pendant ce temps-là, Amal découvre une nouvelle jonction inconnue à ce jour.

Les séances photos se succèdent, nos invités ont l’air de s’amuser dans cette cavité. Mais l’appel du ventre se fait ressentir et retrouvons la lueur du jour vers 14h.

Pour la suite, le barbecue sera installé sur la place du village à côté d’un nouveau four à pain couvert. Nous redescendrons après quelques grillades, bières, et autres boissons.

La journée aura donc été marquée par 3 premières :

  • La première fois sous terre pour Anémone

  • La première fois dans le boyau Silvain pour Franck

  • La découverte d’une jonction pour AmalHaut de page

Bref une bonne journée

Franck

 

 

Samedi 15 mai 2021

Spéléo interclubs, visite

Buga di a Cutina, Ghisoni

 

Participants

  • ITP : Amal D. (logistique), Jean-Claude L., Francis M., Noël R. (logistique), Alexia S. B.

  • SSF 34 : Olivier A., Franck B., Jérôme B., Didier G., Olivier G., Aude H., Franck M., Denis P., Laurence et Jean-Michel S, Claudie S.

 

TPST : 4h00

Photos

 

Après la cavité au plus grand développement c'est le trou le plus profond de Corse qui est mis au programme du SSF 34. La cavité devait faire l'objet d'un exercice spéléo-secours interdépartemental, mais celui-ci a finalement été annulé en raison des aléas sanitaires.

Compte-tenu du couvre-feu encore en vigueur à 19h, il fallait jouer serré afin que chacun regagne ses pénates avant l'heure fatidique.

Un calcul à rebours détermine avec une certaine marge de sécurité un départ de Bastia à 7h00.

- 2 fois 1h30 de trajet entre Bastia et la piste
- 2 fois 45mn de piste
- 5 h pour la cavité

Ce qui fait déjà 9h30 pratiquement incompressibles. Il reste donc 2h30 pour le graillou, les au-revoir et les ... aléas. Ces fameux aléas, ces grains de sables qui se glissent dans toutes les organisations. 10 mn de retard d'un côté, 1/4 d'heure de l'autre, un achat de dernière minute, un imprévu, un soupçon de nonchalance, un quiproquo, ces petits rien qui, cumulés, font un gros tout.

Une fois n'est pas coutume, la tribu des aléas a été mâtée et les bastiais ont pu rentrer à temps.

Les 8h30 prévues à la piste se sont transformées en 9h00 suite à un aléa qui attendait le SSF 34 à la sortie de leur camping, le portail était fermé ! Mais sitôt arrivés, ils gavent le vaillant Vitara d'une partie de leurs kits et sacs. JC et Aude (BE lozérienne) partent aussitôt pour équiper la cavité au plus vite.

Pas d'aléa sur la piste, aucun arbre en travers, aucune nouvelle ornière. Les retards du matin sont rattrapés puisqu'à 10h00 pétantes Aude et JC sont pendus en tête du puits d'entrée. JC équipera jusqu'au musée, puis jusqu'au fond par les puits jumeaux, Aude se chargera du P51 et de la jonction (la nouvelle C75 arrive pile-poil en bas).

A 11h15 Didier rejoint Aude et JC au fond le cavité. Les arrivées se succèdent, qui par le P51, qui par les puits jumeaux. Alexia et Francis se sont insérés dans le flot de spéléos, on dirait une migration, une migration vers La Mecque de la spéléo insulaire.

La pelle est toujours là au fond du trou, les héraultais ne peuvent s'empêcher de creuser pour tenter de battre le record de profondeur :-). Discussions sur les éventuelles possibilités de continuation du réseau.

Les règles de distanciation deviennent difficiles à tenir, des photos de groupe presque complètes sont prises dans la trop petite salle du fond et c'est parti pour les remontées en permutant les parcours. Franck B. se charge de déséquiper le côté P51, Olivier déséquipe le reste.

14h, les 14 visiteurs sont dehors et le trou déséquipé, une affaire rondement menée ! Une heure a été gagnée sur le prévisionnel de TPST, celle-ci n'est pas perdue puisqu'on pourra ainsi consacrer une heure de plus au graillou. Celui-ci se fait devant la casetta autour d'une table bien garnie et les grillades se succèdent ...

A noter, l'éclairage de la casetta ne fonctionne plus, il semblerait que le panneau solaire soit HS, mais à vérifier la prochaine fois avec les outils de mesures adéquats. Quelques difficultés également pour rétablir l'eau, un triton coincé dans le tuyau a eu le privilège d'être libéré par les équipes des SSF 2B et 34 réunies avec le renfort d'une lozérienne et d'un ariégeois !

Il est temps maintenant de redescendre, certains en 4x4 et les autres pédibus jambus.Haut de page

Séparation et au revoir général en bas de la piste. Les héraultais semblent satisfaits d'avoir pu visiter les 2 cavités majeures de Corse, bien qu'elles soient mineures par rapport à celles du continent. Par contre, le local et la casetta ont fait des envieux ;-)

JCL

 

 

Dimanche 23 mai 2021

Spéléo, prospection, première, exploration

Faille de Lainosa, Olcani

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Amal D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Jean-Luc S., Jean-Louis V., Franck Z.

  • Individuel : Jean-Yves C.

 

TPST : 1h30

Photos

 

Un jour, Jean-Claude m'a dit : « Les sorties dont on se souvient sont celles durant lesquelles nous avons eu des galères, des péripéties, et autres imprévus. C'est ça l'aventure. ». Cette journée fera sûrement partie de ces souvenirs que l'on se racontera lors de nos soirées tardives près du feu...

Franck

 

Revenons sur cette journée qui avait pourtant bien commencé. Le point de rendez-vous au local est ponctué par un petit café et quelques viennoiseries qui régalent le groupe des topi et ex-GCC. Répartissons le matériel et participants dans les différents 4x4 et autres véhicules puis partons en direction du Cap Corse. Olcani, ce n'est pas à coté et nous rejoignons notre destination après plus d'une heure de route.

Le point d'accès de la faille se situe à environ une heure de marche en empruntant une sente plus ou moins bien marquée à travers le maquis et les rochers. La petite randonnée se passe plutôt bien jusqu'à ce que Jean-Noël pose son pied entre deux rochers sur une touffe d'herbe, son pied se dérobe, et Jean-Noël s'écrase de toute sa hauteur sur le rocher. La chute semble avoir réveillé une vieille blessure au tendon d’Achille et est sérieuse. En tant que médecin il s'auto-diagnostique et nous avise qu'il ne pourra pas continuer mais devrait pouvoir revenir au véhicule par ses propres moyens (son retour sera épique). C'est le départ d'une sortie pas comme les autres....

Jean-Noël ne souhaite pas notre assistance (ils sont un peu têtus ces médecins !!, voir CR de LA CIOTAT avec Wanda qui souhaitait marcher malgré une fracture). Le reste du groupe poursuit son ascension jusqu'au départ de la main courante, la vue sur le golf de Saint Florent, les Agriates est magnifique. Mais pas le temps de rêver, toutes et tous s’équipent. JCL propose à Franck d'équiper comme pour une première... À première vue rien de compliqué : une main courante de 10 mètres et puits de 40 mètres. L'installation de la main courante commence par une séance d'élagage pour accéder aux amarrages naturels. Dans un excès de précipitation ou de confiance Franck accroche la corde de 45 mètres, lovée, à son baudrier et décide de ne pas utiliser de kit. Après tout il n'y a que 10 mètres de MC jusqu'à la tête de puits et la vire est relativement large. Après une erreur d'aiguillage, Franck arrive à la tête de puits, qui n'est autre qu'une branche « branlante ». Il se retrouve à ce moment-là au-dessus de 40 mètres plein pot, la manœuvre est délicate. Franck souhaitant doubler l'amarrage, tente d’escalader pour passer une sangle sur une autre branche située au-dessus. Et là c'est le DRAME, la corde de 45 mètres, initialement accrochée au baudrier par un mousqueton, se détricote et tombe, elle finit sa course 40 mètres plus bas. Après la blessure de Jean-Noël, maintenant la corde, la galère continue....

La première idée qui traverse notre esprit est de rabouter les deux cordes restantes 25 et 23 mètres afin de récupérer celle de 45, mais c'était se passer de la main courante. L'arrivée sur la tête de puits est bien trop exposée et nous avons déjà eu trop d'imprévus aujourd'hui. Il faut savoir renoncer : la déception est grande.

Il ne reste plus qu'à prospecter autour de la faille, deux groupes se forment Jean-Claude, Franck, suivis de Jean-Luc, MP et Michèle, descendent sur la partie Sud. En désescaladant dans la faille au milieu des blocs de rochers ils trouveront un puits d'environ 10 mètres, ce dernier manque de prises pour espérer descendre. Faute de cordes et de temps il ne sera pas visité et fera sûrement l'objet d'une prochaine exploration.

Nous rejoignons le groupe et décidons de retrouver une cavité évoquée dans le compte-rendu datant de 2016. La petite randonnée se transforme alors en prospection en plein maquis, dans la pure tradition des topi, maquis, ronces etc. On jardine, cherche à droite, à gauche, en mode sanglier. Franck avait promis du sport !!!! On entendra râler Marie-Pierre jusqu'à ce que Jean-Yves trouve les deux entrées d'une belle salle. La journée n'est pas perdue. Jean-Claude équipe la première entrée et Franck la seconde.

Découvrons des cranes d'animaux, Michèle trouve un petit rhino. Au fond de la salle, au bout d'un plan incliné, Amal arrive à pénétrer dans une minuscule chatière et nous incite à la rejoindre. Élargissons l’accès en dégageant les pierres et la terre accumulées. L'ensemble du groupe se retrouve dans cette nouvelle salle. Celle-ci rejoint un puits de plus d'une vingtaine de mètres dont nous ne voyons pas le fond. C'est en levant la tête que l'on comprend que nous sommes sous la tête de puits du P40 de la faille de Lainosa. La jonction est faite. Énorme !!!!! Considérant que l'on part de plus haut, le développement et la hauteur de la faille seront à modifier. L'envie de planter deux « spits » est tentante mais nous avons utilisé les deux dernières cordes, et le respect de l'impératif horaire nous obligent à remonter. Le retour vers les véhicules est un peu hasardeux, heureusement la trace GPS et les cairns,Haut de page intelligemment construits par JC à l'aller, nous permettent de retrouver notre chemin sans nous égarer. Nous arrivons à la piste aux alentours de 17h00, il est trop tard pour le barbecue mais la collation distribuée autour du réservoir d'eau est salvatrice. Cette journée aura donc pris une tournure inattendue, et « mémorable » pour reprendre les mots de JCL.

Franck

 

 

Samedi 29 mai 2021

Canyon, reconnaissance parcours JNSC

Stollu-Raghiunti, Sorio

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude L., Franck Z.

 

TPEC: 3h00

Photos

 

Cotations
Stollu : V3.A2.III
Fiumi Raghjunti : V2.A2.I

 

La décision d'organiser les JNSC 2021 dans le canyon de Fiumi Raghjunti étant prise, une reconnaissance de ce dernier était nécessaire. C'est donc en comité restreint que le petit groupe se donne rendez-vous à hauteur du rond-point numéro 4 et se dirige vers Sorio, commune située au cœur de la micro région du Nebbiu.

Afin de rajouter un peu de contenu à notre sortie, décidons également de parcourir le Stollu. Pour rappel le Fiumi Raghjunti est le collecteur des canyons du Stollu et du Nocio.

Nous stationnons au pont de Briacale situé à la sortie du village de Sorio. Montre en main nous engageons sur le parcours qui, dans un premier temps traverse le village jusqu'à la chapelle Sant' Antone puis continue par un beau sentier jusqu'au ruisseau. La vue sur la vallée est magnifique. En une heure environ, atteignons le départ du canyon du Stollu, après de nombreux mois d’abstinences pour certains (c'est le premier canyon de l'année), les combinaisons n’ont pas rétrécit !!!!. C'est un canyon sauvage et végétal. La C17, C12, C5 s’enchainent. L'eau est très fraîche mais n'est pas très propre, le débit faible et nombreux embâcles remplissent vasques et les abords du ruisseau. Après une C15 arrive enfin la superbe cascade finale C45 fractionnée. Et pour finir 45 minutes de marche en bloc qui nous permettra de faire travailler « le cardio ».

Arrivons avec un léger soulagement au pont en pierre de Case Cocchie, synonyme du départ imminent du canyon du Fiumi Raghjunti. Le débit est juste correct pour être un peu arrosé dans la C10, l'eau et les vasques sont bien plus propres. Les passages sous-blocs viennent agrémenter ce canyon. JCL en profitera pour dégager quelques pierres et créer un nouveau passage souterrain. Bref, ce petit canyon, sans difficulté, permettra de faire découvrir l'activité.Haut de page

De retour sur le pont, une petite réflexion autour d'un petit graillou permet de définir les emplacements du barnum et coin repas pour les JNSC.

Après cette belle réunion de travail in situ, nous regagnons nos pénates.

Franck Z.

 

 

Mercredi 9 juin 2021

Spéléo-VTT, repérage prospection

Funtanetta-Brietta-Natio, Barbaggio

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

 

Photos

Trace

 

Premier objectif de la sortie, emprunter la piste qui mène à la prise d'eau notée « la Fontenette » sur la carte IGN, mais Funtanetta pour les intimes. Cette dernière est atteinte en moins de 40 mn, avec quelques sévères rapaillons qui ont nécessité de poser pieds à terre et d'accompagner le vélo. Cette prise d'eau avait déjà été atteinte lors d'une précédente et épique prospection en partant du haut, prospection qui avait permis la découverte de la grotte Ducati (Dimanche 21 mars 2010). La petite bâtisse a été restaurée, probablement grâce au prolongement et à la réfection de la piste. Un cadenas en ferme maintenant la trappe d'accès. Une belle stratte de calcaire se voit entre la source et la grotte de Suterratta. Le fond de cette dernière ne doit pas en être loin, ce qui devrait motiver tout bons désobeurs qui se respectent. La vue sur les Sei Monti et la plaine du Nebbiu est magnifique.

Deuxième objectif, rejoindre les moulins de Brietta par un sentier repéré sur la vue satellite. Entre la vue satellite et le terrain il y a souvent des différences, notamment dues à la pousse du maquis. Le début de chemin est toutefois bien visible, mais une reconnaissance à pieds est préférable. Le vélo est laissé en bord de piste, descente à pieds de quelques dizaines de mètres, ça a l'air de passer. Récupération du VTT et c'est parti pour une descente, le plus souvent à côté du vélo, avec la hantise d'un éventuel demi-tour obligé. Le moulin supérieur est en vue, c'est une grande bâtisse bien dégradée qui devait être impressionnante à l'époque où le blé de la fertile plaine du Nebbio y était apporté à dos d'ânes. Une épaisse végétation en empêche l'accès, une tenue « maquis » est nécessaire pour s'en approcher. A envisager lors d'une période plus fraiche. Le chemin est un peu moins marqué maintenant, mais la plaine est atteinte sans perdition dans le maquis. Le moulin inférieur est atteint, il est plus modeste, mais son accès est également protégé par la végétation. La rivière ne coule pas mais le chant des grenouilles laisse imaginer quelques laisses d'eau. La grotte du moulin de Brietta gardera encore son mystère.
Retour vers la route en longeant les champs de vigne. Un éventuel retour peut s'envisager par ce côté-là.

Troisième objectif, s'approcher de 2 mamelons calcaires situés au nord du ruisseau de Natio et ressemblant à ceux de Canta-Furmicula. La piste d'accès la plus directe est rejointe mais 2 panneaux « Propriété privée » et « Défense d'entrer » n'incitent pas à l'emprunter. Qu'à cela ne tienne, si on ne peut pas passer par devant, on essaie par derrière. Les mamelons sont contournés par la route et une piste sans panneau permet de s'en approcher. Le calcaire semble là aussi de bonne qualité, bien que datant semble-t-il du jurassique inférieur. Mais pas le temps ni l'équipement pour en faire une prospection, il faudra revenir à pieds. La piste continue à travers les champs deHaut de page vignes et rejoint la route au niveau des 2 ... panneaux d'interdiction.

Retour au point de départ de cette virée spéléo-vététesque par cette sympathique petite route déjà plusieurs fois empruntée en VTT.

JCL

 

 

Samedi 19 juin 2021

Canyon, JNSC

Fiumi Raghiunti, Sorio

 

Participants

  • ITP : André B., Antoine B., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.

  • Initiés : Olivia C., Christophe et Stéphanie C., Vanessa C., Élodie L.

  • Corse Matin : Angèle R., Nicolas W.

  • Le toutou : Bosco

 

Photos

Cotations : V2.A2.I

 

Un peu d'histoire ...

En 2002 sous la mandature de Joël Possich, la FFS crée les Journées Nationales de la Spéléologie (initiées et pilotées par Laurence Tanguille) : les JNS, deux journées annuelles destinées à faire découvrir la spéléologie au grand public.

Philippe STELLA alors président du CDS 2B répond présent pour la Corse, soutenu par son Conseil d’administration où on retrouve les vieux briscards de la spéléologie et du canyonisme corse : Dominique DESCALZO, Jean-Noël DUBOIS, François FONTAINE, Jean-Claude LA MILZA, Francis MARAVAL et Alain TOUZET.

Elles se dérouleront les samedi 5 et dimanche 6 octobre 2002 à la Grotte de Brando qui accueillera plus de 500 visiteurs sur un jour et demi ! Et plus de 80 spéléos/canyonistes et amis à la soirée festive du samedi soir.
La FFS avait prévu une organisation annuelle mais le CDS 2B attendra les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2005 pour renouveler l’évènement. Toujours à la grotte de Brando avec plus de 300 visiteurs et 70 personnes le soir au belvédère, plutôt de fort bonne humeur…

Les JNS deviennent maintenant les JNSC en ajoutant l'activité canyonisme et le CDS décide alors de mettre en place les JNSC tous les deux ans. Épisode suivant les samedi 6 et dimanche 7 octobre 2007. Avec cette fois une première, l’activité canyon, la partie inférieure du ruisseau de Mandriale au village de Figarella. Une soixantaine de personnes ont pu être initiées et toujours la grotte de Brando où ce fut un flot ininterrompu de 360 personnes.

Quatrième édition des JNSC les samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009 mais uniquement sur la grotte de Brando avec plus de 300 personnes.

On envisage alors d’alterner une année JNSpéléo et une année JNSCanyon, finalement les deux activités seront organisées les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2011, grotte de Brando pour la spéléologie et canyon de Mandriale. Plus de 350 personnes pour la spéléo et plus de 50 personnes au canyon de Mandriale.

Samedi 4 et dimanche 5 octobre 2014, toujours la Grotte de Brando et la cascade de l’Uccelluline sur le Buctoghju (San Nicolao) pour le canyon. Encore 300 personnes à Brando ! Au Bucatoghju ce seront 34 personnes qui se seront essayées à la technique de descente de canyon. Laurence Tanguille, alors présidente de la FFS, nous avait fait l’honneur de venir partager avec nous ces JNSC. Visiblement satisfaite par notre capacité d’organisation on héritera de l’organisation du rassemblement interfédéral du canyoning pour mai 2015, le RIF.

2016, le CDS 2B vit sa dernière année, il sera absorbé par la LISC le 1er janvier 2017. La septième édition des JNSC corse se tiendra les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2016. Mais sous une nouvelle mouture. La grotte de Brando était idéale pour la découverte du milieu souterrain. Presque 1 700 visites depuis notre première édition de 2002, certes avec pas mal de doublons. Cependant, l’organisation demandait une logistique très lourde en termes de préparation (démaquisage, installation électrique, accès à sécuriser, etc.). Et puis le bilan des adhésions était plutôt faible. Pourquoi ne pas proposer une vraie initiation à la spéléologie alpine ? Ce sera à Cast.1 notre cavité-école. Encadrement de 30 initié(e)s avec au moins deux licences à la clé !Haut de page

2019 on optera pour la même organisation, le weekend qui suit la Fête du Sport est consacré à une initiation aux techniques de spéléologie alpine à Cast.1 sur Oletta et sert de cadre aux JNSC version corse, journée au singulier. Ce sera le dimanche 22 septembre 2019. 8 initié(e)s (pour 16 inscrit[e]s…).

Et nous voilà en 2021 avec une JNSCanyon sur une journée et vraisemblablement une JNSpéléo en octobre après la Fête du Sport si le virus Delta nous oublie…
JND

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Les JNSC racontées par les soutiers…

Derrière les images de Corse Matin filmant les exploits des cadres du club, il y a l’histoire des petites mains, les soutiers, sans qui les journées retomberaient comme un soufflé trop tôt sorti du four. Courses, chapiteaux, magasin d’essayage, débroussaillage, affichage, intendance solide et liquide. Cette épopée de l’ombre mérite qu’on se la remémore pour remercier ces héros de l’ombre.

Premier réflexe, arriver légèrement en retard, ce qui permet déjà d’avoir une vision claire de ce qui reste à faire. Ainsi dès 8h30 une demi-douzaine de véhicules étaient stationnés aux alentours du pont. Le barnum vestiaire est déjà érigé, manquent quelques murs, herbe déjà taillée court sur la place des agapes, Franck débroussailleuse en mains devait être l’auteur du délit, restons toutefois prudent je ne l’ai pas vu faire, on peut toujours se promener un pot de peinture ou un stylo en mains et dire qu’on travaille.

Sans pot de peinture à proximité, la débroussailleuse déjà prise, restait à aider à la mise hors d’air de la guérite, délicate tâche que de scratcher les bâches. Mais il faut trouver autre chose, d'astreignant : si les kayakistes allemands sont connus pour s'équiper à l’air libre, la pudeur des canyonistes locaux est plus exacerbée, aussi la réalisation de vestiaires dans le barnum est une tâche suffisamment fastidieuse pour occuper un Topi désœuvré, toutefois cette fonctionnalité vestiaire tenant plus du sauna, rares furent les utilisateurs, peut-être pour le plus grand bonheur de certain(e)s.

9h15 tout est prêt, la team équipement partie depuis quelques temps déjà n’est toujours pas revenue, il faut occuper les impétrants qui piaffent, on regarde haut vers l’amont, on espère religieusement l’écho des cris des ouvreurs de retour, le soleil commence à taper mais les liquides ne sont pas encore au frais. 9 h 30 la patrouille est de retour, ils embarquent sans plus tarder les initiés. Le camp de base redevient plus calme. Pas pour très longtemps, les ventres et les gosiers crieront famine au retour, il faut s’occuper du temps fort de toute sortie topinesque. Une diététicienne avait sans doute œuvré puisque outre quelques aliments carnés, plusieurs kilo de courgettes, aubergines, concombres étaient destinés à la marinade avant grillade sur les flammes du barbecue. Je passerai sur les consignes de préparation délicatement susurrées aux oreilles des secondes classes : ceux qui connaissent apprécieront, les autres ne devraient pas tarder à découvrir.

Il semble que le positionnement du barbecue n’ait pas été idéal, pas tant pour un éventuel risque incendie, mais plutôt pour une localisation sous le vent qui, semble-t-il, a pu perturber la sortie du canyon : un ventre sous influence odorante de viande grillée risque de perturber les gestes précis des encadrants, m’a-t-on dit autour de la table pendant le repas.

16h et des brouettes, c’est l’heure de la seconde équipe, après s'être extrait des torpeurs digestives, départ à pied depuis le camp pour ceux qui sentaient la nécessité d’un échauffement post prandial, et petit aller-retour pour qui avait repris deux fois du dessert.Haut de page

Raconter ici ce que les soutiers de l'après-midi ont fait, serait œuvre romanesque, puisque l’auteur de ces lignes était dans l’eau, mais priori le rempaquetage fut de la même veine, le camp n'était plus qu’un souvenir au sortir du canyon. Restait après l’arrivé au local la délicate tâche de remettre chaque pièce à sa place malgré la fatigue qui commençait à engourdir les esprits.

Éric

 

 

Samedi 26 juin 2021

Canyon

La Richiusa, ruisseau de Cardiccia, Bocognano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Franck Z.

 

TPEC: 1h00

Photos

Cotations : V3.A3.III

 

La descente de ce très joli canyon ludique n’ayant pas attiré les licenciés du club (peut être par peur de ne pas être à l’heure à l’AG de la Ligue, qui se tient au local à 16h, seuls deux canyonistes relèveront le défi.

Le départ étant fixé au marché couvert de BIGUGLIA à 7h30, cela nous permet d’arriver à Bocognano aux alentours de 9h00, pour prendre un petit café au bar du village (le bar des amis). Le temps est splendide, une belle journée se profile. Nous regagnons le parking du moulin, où se situe le début de la marche d’approche. Après une préparation rapide (un groupe avec des touristes vient d’arriver) il est 9h30, nous empruntons le sentier rive droite pour n’effectuer que le parcours utilisé par les professionnels, la montée est plus courte et moins violente. Pour nous c’est la petite Richiusa.

La marche d’approche est grimpée en à peu près 45 minutes, la chaleur et les raidillons ont bien fait travailler les organismes et le cardio. Le chrono est lancé à 10h30 après s’être équipé et qu’Antoine se soit rendu compte qu’il lui manquait son casque … comme les photos l’attesteront.

L’eau translucide est fraîche, et la vue est toujours aussi belle. Que du bonheur !!! Les toboggans, les sauts et les séances photos s’enchaînent. Nous ne sortirons la corde que pour passer la cascade de 12m qui peut se franchir par un saut, mais on a plus l’âge de ces c------s. Le canyon est parcouru très rapidement au vue du chrono, à 11H nous sortons de l’étroiture, et à l’arrivée nous hésitons à remonter et à le refaire une deuxième fois. Nous avons un impératif horaire semble-t-il :-). Donc nous regagnerons finalement le parking en effectuant la fin du parcours du canyon en marche en bloc en suivant le ruisseau jusqu’à la Gravona. Histoire de profiter un peu plus de l’eau, plutôt que de prendre le chemin. Le timing est parfait. Retour au parking à 11h30, où nous croisons une équipe du continent qui part pour la Leccia Rossa. Et pour finir cette belle course, nous nous installons à la table de la petitHaut de pagee pizzéria du village pour 12h15 avec une bière à la main. Après une bonne pause, un bon repas en tête à tête nous rejoignons Bastia aux alentours de 15h15. Nous serons à l’heure max qu’il nous avait été donnée au local pour l’AG de la ligue. 

Franck & Antho

 

 

Dimanche 4 juillet 2021

Canyon

La Richiusa, Bocognano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.

  • Initiés : Pierre B.-S., Antoine G., Mathis H., Arnaud S.

 

Marche d'approche ; 1h15

TPEC: 3h30

Marche de retour : 0h30

Photos

Cotations : V3.A3.III

 

Les JNSC version canyon ont suscité quelques velléités à remettre le couvert. Arnaud tout d'abord qui voulait faire un canyon un peu plus long, ainsi que Antoine et Mathis qui n'avaient pas pu y participer. S'y ajoute Pierre, 9 ans, le neveu à Anto, et voilà une équipe constituée pour faire la Richiusa.

Départ peu avant 8h00 du lieu de rendez-vous, à 7 dans le minibus de Franck. Pas grand monde sur la route et nouveau rendez-vous avec Micca au bar de la Plage à côté de la gare de Corte. Le minibus fait maintenant le plein de passagers et de matériel ! Pas grand monde également sur le parcours jusqu'à Bocognano, et encore une fois pas grand monde sur le parking de la Richiusa, c'est bon signe.

Montée à un rythme soutenu en un peu plus d'une heure, menée par O Pé !

Niveau d'eau faible surtout dans la vasque de la C13 qui a été en partie comblée de graviers par les dernières crues, saut impossible. On note également quelques changements de physionomie du canyon provoqués par ces crues, quelques gros blocs rocheux ont été déplacés de plusieurs mètres.

Pas un chat dans le canyon, que des topi jusqu'au resserrement final où une tyro est installée dans la vasque du S4 pour le plus grand plaisir des initiés.

C'est seulement à la sortie qu'apparait du monde, un couple accompagné d'un petit profite de la dernière vasque ainsi que 2 jeunes filles qui semblent égarées avec leurs kits canyon ...Haut de page

Marche de retour par le sentier des voies d'escalade.

Retour par l'ancienne route avec une pause casse-croute sur la petite aire de repos en face de la fontaine.

Sieste quasi générale dans le minibus jusqu'au rond-point d'Ortale.

JCL

 

 

Jeudi 8 juillet 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Éric G., Jean-Claude L.

 

La saison canyon est commencée et la baignoire pour laver les combis n'est toujours pas raccordée. Trois topi se dévouent pour faire avancer le schmilblick.

Mais pour pouvoir bosser il faut déjà réparer l'éclairage, remplacement de l'applique et Fiat lux et facta est lux !

D'abord fixer la baignoire au mur, simple à dire mais plus long à faire ...

Installation du robinet, raccordement de l'eau froide, de l'eau chaude, de l'évacuation et pour finir pose de la douchette. Deux tuyaux d'alimentation sont laissés en attente pour le raccordement du futur lave-mains. Petite fuite d'eau réglée par le remplacement des joints papiers par des joints en caoutchouc.

La baignoire est opérationnelle, reste les finitions ...

La chasse d'eau a également eu droit à une petite attention. Une réparation provisoire du mécanisme permet de s'en servir a minima en tirant directement le machin rouge, mais oui, le bidule en forme de couronne qui est dans l'eau, ce qui oblige à y tremper la main :-)). Il restera bien sûr à remplacer ce mécanisme défectueux, ainsi que le robinet qui ne veutHaut de page pas se la fermer.

Vu qu'on a bien bossé, vu qu'on a soif, vu que c'est jeudi et vu que le 4 c'était le nième anniversaire de MP, la soirée se termine par un pot en son honneur avec quelques amuse-gueules apportés par la 2/3 centenaire ;-)

JCL

 

 

Samedi 10 juillet 2021

Canyon

La Vacca, Quenza

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Amal D., Michaël D., Audrey V. B., Franck Z.

  • Initié : Arnaud S.

 

Cotations : V2.A4.II

Photos

 

Avions envie en ce début d'été d'effectuer un canyon dans le sud de la Corse, c'est donc l'occasion de parcourir la Vacca, descente mythique et bien moins fréquentée que la Purcarraccia.

Les retrouvailles étant faites aux alentours de 8 heures au PN4 à Biguglia, c'est en comité restreint que nous partons pour deux heures de route vers le site magnifique de Bavella. Petite halte à Alistro afin de prendre Micka et effectuer une petite pause-café.

Nous arriverons au parking finalement vers 10h30. Après une rapide préparation, nous regagnons le chemin, la marche d'approche nous permet de contempler les montagnes et la nature, le décor est somptueux et du chemin, on entend nettement la rivière, l'eau est au rendez-vous.

À notre arrivé, un jeune couple ainsi qu'un pro et son groupe sont déjà à pied d'œuvre. Tranquillement nous nous intercalons entre les deux. Quelques petits sauts pour se mettre dans le bain, l'eau est rafraîchissante et le cadre magique : on ne s'en lasse pas.

Arrivons au saut de 8 mètres, deux cordes sont installées une pour la grotte et l'autre pour descendre directement dans le bief. Arnaud sans se poser de questions effectue le saut, n'avons même pas le temps de prodiguer les derniers conseils… Quant aux autres, un peu plus fébriles, ils préfèrent utiliser les cordes. Franck, après avoir déséquiper testera également les lois de la pesanteur.

Enfin « le rideau », saut de 5 mètres, endroit magnifique digne d'une carte postale. Le saut est une formalité même pour Micka...C'est un retour pour Amal qui il y a deux ans avait effectué une figure de style et un magistral plat en arrivant dans l'eau... heureusement sans gravité

La réflexion est grande et les inspirations profondes mais la peur sera finalement vaincue, son saut sera parfait, sous les applaudissements du publics en folie.

Rattrapons et dépassons le jeune couple à hauteur de l'encaissement du bloc coincé. Pour la C12 le rappel, ainsi que le saut de tête de la fourmi ne posent aucun problème, le bief est toujours bien en eau…

Dernier petit saut et pénétrons dans la petite grotte, Audrey se laissera tenter par le passage immergé et sans lumière (c'est plus drôle). Nous parcourons le dernier bief, pendant qu'Anto fait découvrir la grotte au jeune couple de canyonistes. Nous achèverons ce canyon en deux heures. La fameuse remontée, tant redoutée se fera tranquillement en 1 heure.Haut de page

La faim se fait tout de même sentir, nous nous arrêtons au snack du camping de Ponte Grosso pour nous désaltérer et reprendre des forces. Le retour se fera comme d'habitude dans le calme avec des images pleins la tête…

Franck

 

 

Dimanche 18 juillet 2021

Spéléo-VTT, repérage visite

Grottes de San Reginu, Poggio d'Oletta

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Franck Z.

  • Invitée : Amélie D.

  • Toutou : Bosco

 

TPST : 1h30

Photos

Trace

 

Grottes de San Reginu

Il était prévu la grotte des Veaux Marins, mais après avoir consulté la météo nous avons préféré reporter. Suite à notre réunion du jeudi soir nous avons opté pour les grottes de San Reginu.

Au programme : vérifier les coordonnées des cavités relevées vingt ans plus tôt, ainsi qu'une belle sortie VTT.

À l'origine donc de cette sortie une fiabilisation des coordonnées des 3 cavités de San Reginu, ces dernières sont situées sous le col Sant'Antonio, côté ouest de la crête sud de Teghime. Dit comme ça c'est déjà le début d'une séance de géocaching, ça l'a été un peu. Découvertes et visitées le 15 septembre 2001, JN avait des coordonnées, JCL en avait d'autres. Entre les 2 plus de 600 m d'écart quand même, de quoi dérouter, ou dégouter, les futurs spéléos du club avides de découvrir les cavités délaissées de la Corse. Y aller en 4x4 en plein été eu été trop aisé, y aller en VTT est certes nettement plus compliqué, mais comme cette idée de fêlé n'a pas généré de réaction de rejet, elle est proposée et programmée.

Rendez-vous à 7h45 au local, on laisse à l'entrée nos kits matériels (une seule corde de 20 m, 5 mousquetons, 5 sangles et les protège-cordes) ainsi que personnels. Jean-Noël les récupèrera et les montera en 4x4 au plus près possible des cavités.

Deuxième rendez-vous au col de Teghime qui marquera le départ des vététistes. De belles montées, peu de descentes et une vue à couper le souffle sur la plaine ainsi que l'étang de Chjurlinu, plus connu sous le nom de « étang de Biguglia ».

8 km et 322 m de dénivelé positif plus tard on arrive dans une des zones où il y aurait les cavités. Les fougères masquent la vue ainsi que du gros maquis. La végétation a bien changé. Nous passons au bord de la première cavité que nous avons failli manquer. Micca semble l'apercevoir, JCL et Franck, armés de sécateurs, confirmerons que c'est bien l'une d’elles. La cavité numéro 2 est ainsi découverte en premier, comme en 2001 !

Jean-Noël arrive à ce moment accompagné de Véro, Amélie et Bosco. On récupère les kits dans le 4x4, celui de JCL est confondu avec les glacières et restera dans le véhicule. H-P lui prêtera son équipement personnel. Franck équipe la cavité et en profite pour démaquiser l’entrée. Amarrage double sur bouquets de bruyères ...

Une découverte incongrue dans la cavité, des champignons bruns-jaunes s’échelonnent le long d’une paroi. Ils ressemblent à des vesses de loup et plusieurs stades d’évolution sont présents. D’abord des petites boules d’environ 1 cm perlées de gouttes d’eaux, puis celle-ci s’ouvre en une poche de 6 à 7 cm remplie de liquide gélatineux, et enfin les « pétales » formés par l’éclatement de la boule s’étalent à plat au sol.

Une fois tous ressortis de cette cavité, JCL continue la recherche de la cavité numérotée 1. Il s'agit d'un puits vertical de 8 mètres donnant sur 2 galeries. Sa persévérance a payé, il vient de la trouver. Micca équipe à son tour sous la surveillance de JCL. Là encore amarrage double sur bruyères et arbousiers, puis tête de puits sur chênes verts avec une sangle à frotter. Les volumes sont étonnamment grands pour ce type de cavité, les plafonds sont à plusieurs mètres de hauteur.

On remonte à la surface après une visite rapide et, avant d'aller manger, nous relèverons encore une fois les coordonnées et le chemin d’accès aux cavités.

Aucune chauve-souris observée dans les 2 cavités.

Nous devons remonter en selle car l'ombre indispensable est à environ 200 mètres (HT ;-) plus bas d'après les calculs de Jean-Noël qui y a été en éclaireur. JCL retrouve son VTT avec une roue à plat, il regonfle et repart en espérant que la chambre à air anti-crevaison fasse son boulot...

Repas sur le pouce, on discute du chemin du retour. Jean-Noël et son équipage feront le même parcours qu'à l'aller, Wanda et H-P préfèrent passer par Poggio d'Oletta et ne feront donc pas le même parcours que Franck, JCL et Micca. Ceux-ci choisiront le chemin qui part du col Sant’Antonio, descend vers la chapelle Santa Maria, oblique vers Campolungo et passe par la bergerie d’Algo avant de rejoindre le parking. Magnifique descente, assez roulante avec de beaux passages en tunnel de verdure. La remontée sera autre, plus dure que celle de la Vacca pourtant réputée éprouvante. Le pneu de JCL sera regonflé plusieurs fois, il finira par en changer la chambre à air (anti-crevaison …). Retour aux voitures et enfin au local pour se réhydrater. Le manque d'eau se fit sentir.Haut de page

Micca, JCL

 

PS : le lendemain Micca en déchargeant son vélo trouva à son tour une roue à plat. Après démontage et examen minutieux, il découvrit 6 trous.

 

 

Dimanche 25 juillet 2021

Canyon

Altu Verghellu, Venaco

 

Participants

  • ITP : Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.

 

Cotations : V2.A3.II

Photos

 

Les quelques topi présents au local jeudi soir cherchaient un canyon sympathique, avec de l'eau, sans aller au bout du monde et sans une marche d'enfer. Le choix se porte finalement sur le Verghellu et plus précisément sur sa partie supérieure. Celui-ci est plus court que l'aval, avec des rappels et sans la corvée de la descente du Quarcheto.

8h : 1er rendez-vous au rond-point d'Ortale

9h : 2ème rendez-vous à Corte avec Micca

10h : départ pour la marche d'approche

11h : début de la descente

13h : fin du canyon

14h : fin du pique-nique face à la maison forestière

15h : Micca est largué à Corte

16h : mise à sac de la réserve de bières chez MP

17h : retour vers les pénatesHaut de page

Entre temps les topi se sont faufilés entre les 2 groupes pro et le groupe « neveu d'Alain B » pour profiter de l'eau limpide, des quelques toboggans, sauts et rappels, mais 1 seul a pu utiliser la tyro qui est de nouveau opérationnelle ;-). Le remplissage de galets de la grande vasque de réception suite à une crue s'est de nouveau purgé suite à une autre crue. Le départ de la tyrolienne a d'ailleurs été rehaussé.

JCL

 

 

Dimanche 8 aout 2021

Spéléo-VTT, repérage prospection

Carrières de Monte, Monte

 

Participants

  • ITP : Michaël D., Jean-Claude L.

 

Photos

Trace

 

Allier le domaine de la spéléo et celui du VTT ne vient pas forcément à l'esprit de façon évidente. Parcourir de grandes galeries en VTT pourrait s'envisager dans le vaste réseau de Saint Marcel d'Ardèche, mais en Corse, à part quelques mètres à Carpinetto ou à Sapara, c'est à l'air libre qu'on peut les associer, comme le 18 juillet dernier par exemple.

C'est à nouveau en VTT qu'un repérage d'une éventuelle prospection d'un massif calcaire est effectué.

Départ de la T10 à 7h pétantes, malgré que qui vous savez ne soit pas là ;-). La montée jusqu'à Monte monte de façon régulière. Une discussion avec un tenancier d'Olmo nous fait déjà renoncer au projet de jonction entre Divina et la route de Barchetta. La carrière de Monte devient maintenant l'objectif principal, objectif de longue date mais jamais réalisé.

Aucune barrière ne barre la piste d'accès, personne ne sort de la bâtisse d'entrée malgré le peu de discrétion de notre passage, idem à l'atelier où nulle réponse à nos appels, une lumière est pourtant allumée. On continue donc la montée, interrompue par le changement d'une chambre à air qui ne s'est pas auto-réparée sur le vélo de JC.

Quelques troupeaux de charcutaille sur pieds sont croisés jusqu'aux premiers fronts de taille.

Le portail Infoterre précise « Calcaires et schistes : Calcaires massifs », indication forcément intéressante pour un spéléo. Calcaire bien cipolinisé adapté à la production de lauzes, plaques de parement et blocs de Cipolin. Aucune cavité découverte, une prospection aux alentours des falaises peut s'envisager mais la végétation assez dense n'en facilitera pas la réalisation.

A l'ouest la Cima a u Borgu a une apparence bien tentante, ce sera pour une autre fois... Au nord-est l'imposante masse du Monte Sant'Angelu est bien en vue, la ligne de crête qui y mène n'est plus très loin et nous tente bigrement. Examen de la carte, nous décidons de rejoindre et suivre la ligne de crête jusqu'au chemin de randonnée du Sant'Angelu, de basculer vers Silvareccio et d'emprunter une piste qui descend jusqu'à la route de Loreto. Ravitaillement en eau à la magnifique fontaine A Funtanona de Loreto di Casinca, retour à Olmo, puis enivrante descente jusqu'à la T10 après 5 h de VTT pour parcourir 35 km et 995 m de dénivelé.Haut de page

Avant de rejoindre nos pénates nous décidons de jeter un œil sur l'ancien pont ferroviaire traversant le Golo. La première travée ajourée est parcourue, elle se situe à une quinzaine de mètre au-dessus du fleuve et même si le risque de chute est faible il ne faut pas s'emmêler les pinceaux ! Le site se prêterait bien à quelques exercices d'évolution sur corde ...

JCL

 

 

Jeudi 19 et vendredi 20 aout 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Éric G., Jean-Claude L.

 

Poursuite de l'aménagement du poste de lavage et d'aseptisation des combis canyon.

  • Achat du matériel complémentaire chez Merlin Pimpin le jeudi avant la traditionnelle réunion

  • Les 2 JC se retrouvent au local le vendredi après-midi pour continuer les travaux

  • Déport des 2 robinets d'arrêt du côté gauche de la baignoire afin de les rendre plus accessibles en cas de problème

  • Montage du meuble lave-mains et percements des passages de tuyauteries

  • Fixation du meuble dito au mur

  • Pose des premiers lambris

  • Pose de la barre d'étendage

  • Réhydratation des 2 topi

Qu'on se rassure, il reste du boulot : raccordement du lave-mains, terminer la pose des lambris, poser les plaques de contour de la baignoire, pose d'une plaque de fermeture des dessous de la baignoireHaut de page (un simple rideau ?).

Il faut également poser un coffre d'isolation du cumulus afin de respecter les règles de proximités électriques.

L'objectif est maintenant que ce soit fini avant la saison canyon 2022 ;-)

JCL

 

 

Dimanche 22 aout 2021

Initiation canyon

Quercettu-Verghellu, Venaco

 

Participants

  • ITP : Christophe C., Jean-Claude D., Michaël D., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Arnaud S., Franck Z.

  • Initié : Thibault C.

 

Cotations : V3.A3.III

Photos

 

L'écoulement de l'eau dans la rigole avant d'arriver au pont marquant le départ du Quercettu laisse en espérer un peu dans ce canyon d'approche. Effectivement il y a un peu d'eau, ce qui permet de faire cette première descente de façon plus agréable que s'il avait été vraiment à sec. Même pas de vasque d'eau croupie, quelle chance ! Thibault, dont c'est le 1er canyon, apprend ainsi les rudiments de la technique de descente sur corde.

Arrivée dans le Verghellu, autre ambiance, l'eau est abondante et claire. Les petits rappels sont cette fois-ci bien arrosés ! Une nouvelle fois vaine tentative d'enlever le bloc coincé qui bouche le passage à l'aplomb de l'amarrage du premier petit rappel, une nouvelle fois on se dit qu'il faudra revenir avec des moyens plus percutants. D'autant plus nécessaire que nous avons réussi à toncher la corde de rappel, malgré des débrayages répétés.

Désobstruction du passage sous blocs où nous avions installé 2 amarrages il y a quelques années, mais il ne reste qu'une plaquette aplatie par les crues.Haut de page

Peu de monde à l'arrivée. Le défi de l'arbre penché n'est plus possible, il s'est déchaussé et baigne maintenant lui aussi en partie dans l'eau.

Pique-nique en bord de route où Isabelle nous attendait.

JCL

 

 

Jeudi 26 aout 2021

Initiation canyon

Le Zoïcu, Soccia (2A)

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël D., Franck Z.

  • Initiée : Muriel C.

 

TPEC : 5h00

Photos

 

La dernière descente de ce canyon par les Topis date du 20 août 2011, l'idée et l'envie d'y revenir était toujours présente. Pour Micca, Franck et Muriel c'est une première.

Profitant d'une météo clémente et d'un jour de congés, décidons un peu au dernier moment de nous rendre sur la commune de Soccia et de parcourir ce superbe canyon.

Nous nous donnons rendez-vous à 6h00 du mat rond-point n°4 et 6h15 pour Micca au rond-point de Casamozza. Le rendez-vous matinal et le nombre d'heures de route aura eu raison de la participation.

Après une petite pause-café à Vico, nous arrivons sur le parking aux alentours de 9h45. Nous déposons Micca et Muriel, ces derniers, chargés de tous les kits regagnent la passerelle en empruntant le chemin forestier. Tandis qu'Anto et Franck redescendent au village pour stationner le véhicule à la sortie du canyon. Selon Anto de nombreux véhicules remontent jusqu'au parking et donc l'idée est de regagner le parking en « stop ». Évidemment aucun véhicule... c'est donc pedibus que la remontée se fait jusqu'au passage d'un vieux pick-up. Anto, en corse, parlemente avec le conducteur. Ce dernier décide tout de même de nous prendre et montons dans la benne entre le chien et les légumes façon « pékin express ».

Nous rejoignons Micca et Mumu et c'est donc en comité restreint que nous attaquons ce canyon aux alentours de 11h00. La roche est noire et l'eau limpide est turquoise. Les premiers pas dans l'eau annoncent la couleur : ça va cailler ! L'eau est très fraîche. Le canyon est très encaissé et magnifique. La C20 est juste magique avec ce rappel arrosé. Nous arrivons à l'embranchement, point de retour des professionnels, et continuons cette deuxième partie de canyon peu fréquentée, par de la marche en bloc, et quelques rappels : les amarrages sont aléatoires. En une quarantaine de minutes, nous arrivons à la passerelle où Anto effectuera un dernier saut, le reste du groupe préfère en rester là.

Nous sortons du canyon vers 16h00, et quittons le village pour nous changer et installer la table au bord de la route. La pause repas, goûter fait du bien.

Nous quitterons Soccia vers 17h30, la route se fera dans le calme sauf pour Mumu (homologue féminin d'Anto en terme de discussion et de nombre de mots à la minute, mais je vous laisserez juger par vous-même) qui ne semble pas être fatiguée.Haut de page

Retour sur le PN4 vers 20h30. Nous ne regretterons pas d'avoir fait autant de kilomètres car ce canyon est vraiment à faire.

Franck

 

 

Samedi 28 aout 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Claude L., Franck Z.

 

Photos

 

Quatrième épisode du feuilleton de l'année « Une baignoire sinon rien ! »

L'élitre du bricolage topinesque s'est retrouvé au local pour tenter de finir l'installation de cette p..... de baignoire. Mais qui a eu cette idée saugrenue de poser une baignoire pour laver et aseptiser les combis :-))

Le plus simple est de lister ce qui a été fait :

- Pose des lambris PVC
- Pose d'un Wedi pour combler les espaces du fond et de droite
- Pose des chanfreins
- Jointements divers
- Dépose du câble d'alimentation du frigo pour en changer le parcours
- Pose d'une boitier disjoncteur pour la ventilation et d'une double-prise pour le frigo et le micro-onde
- Raccordement du lave-mains et de son évacuation

Le bonus de la journée :

Recherche de l'origine de la mauvaise odeur qui empuantit par moment le local. Dépose du panneau « désob » puis dépose du coffre de protection inférieur des tuyaux de chauffage collectif.
Derrière, une ouverture rectangulaire d'environ 60 par 40 cm qui débouche sur un vide sanitaire. L'odeur vient de là, mais impossible d'y accéder par ce passage. Il faudra signaler ce problème à notre bailleur, l'accès peut semble-t-il s'effectuer via une trappe métallique fermée à clef et située dans la cage d'escalier A7.

La journée a été entrecoupée par 2 magasinages au Leroy Merlin, 1 au Briconaute et enfin un casse-croute.

Cette fois-ci on tient le bon bout, la baignoire et le lave-mains sont opérationnels ! Il ne reste plus qu'à définir de quelle manière sera fermé le dessous de la baignoire. Plusieurs options sont envisagées, un référendum national sera organisé en vue de décider de la bonne solution. Il est également envisagé la pose d'un miroir afin que les topinettes et le topineau puissent se faire beaux devant leur nouveau lavabo.Haut de page

JCL

PS : le mardi suivant, JCL signale à Erilia le problème d'odeur nauséabonde, c'est noté et ce sera signalé aux services techniques ...
Il en profite pour terminer le câblage des nouvelles prises pour le frigo et le micro-onde et du coupe-circuit de l'aérateur.

 

 

Dimanche 5 septembre 2021

Entrainement technique spéléo

Pont du Golo, Lucciana

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Albert D., Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.

  • Passagers : Jean-Noël D., Véronique M.

  • Individuel : Jean-Yves C.

  • Le toutou : Bosco

 

Photos

 

Repéré lors d'une sortie prospection-VTT (Dimanche 8 aout 2021), l'ancien pont de chemin de fer du Golo a tout de suite donné des envies de s'y envoyer en l'air.

Le pont est atteint après 200 m de cheminement sur l'ancien tracé ferroviaire en se faufilant à travers les hautes tiges de fenouil. Nous ne tardons pas à commencer l'équipement.

Installation d'une ligne de vie entre un arbre rive gauche et l'extrémité sud de la première travée. C'est la partie la plus délicate, il faut parcourir cette travée en libre et la structure est ajourée, laissant apparaitre le sol et le fiume une vingtaine de mètres plus bas. C'est JC qui s'y colle. Une déviation permet de la rendre parallèle au pont et de la tendre un peu.

Quatre voies plein pot sont ensuite installées par Franck et JC :

  • Une avec une corde de 20 m, donc trop courte, elle s'arrête à 4 ou 5 m de l'eau, conversion en bas indispensable.

  • Une voie double de part et d'autre de la première avec une corde de 40 m. Celle-ci fait donc une boucle qui s'approche à quelques mètres de l'eau. Elle permettra également des conversions avec descente par une corde et remontée par l'autre.

  • La quatrième est posée le long de la culée nord, la descente contre paroi est plus rassurante, elle permet également d'atteindre la berge du Golo.

Des traverses permettent un départ confortable en tête de puits. Chacun essaie les différentes voies jusqu'à plus soif. Pique-nique près d'un ancien moulin, celui-ci sera visité en fin d'après-midi avant de quitter les lieux.

Prévoir des cordes plus longues pour la prochaine fois, ainsi qu'un plus grand nombre de sangles et mousquetons :

  • Une C55 pour la main courante c'est ok, il faut par contre des C30 pour arriver jusqu'à l'eau et une C60 pour la voie double.Haut de page

  • Il faut également 4 sangles et mousquetons par voie plus 5 sangles et mousquetons pour la main courante. Pour cette dernière prévoir également une plaquette de 12 pour la déviation avec une grande sangle ou cordelette.

JCL

 

 

Mardi 14 septembre 2021

Spéléo-VTT, visite

Grotta di a Capella, Santa Maria di Lota

 

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

 

TPST : 0h01

Photos

 

Probablement le plus petit TPST de l'année !

Profitant d'une sortie VTT improvisée, petite visite à la grotte de Figarella. Encore plus petite que dans les souvenirs, la salle d'entrée est encombrée de feuilles et de quelques détritus. Au fond, la chatière se dirigeant vers l'église n'invite pas à continuer la visite en raison de vêtements non adaptés.

Petite discussion avec la maitresse de l'école qui signale que l'esplanade devant la grotte sert en fait de cours d'école et qu'elle est de ce fait interdite. Un petit panneau avertisseur en haut de l'escalier serait donc à poser pour informer les passants... Cet échange est mis à profit pour narrer une anecdote liée à cette cavité. Lors de l'hiverHaut de page 1956 des neiges abondantes avaient peut-être alourdi un platane planté au-dessus de la galerie qui se dirigeait vers l'église, une doline s'est créée avec un effondrement qui a obstrué définitivement le passage. Une désobstruction a bien été tentée en 2001, mais elle a sagement été abandonnée suite au soutirage provoqué.

Petit détour par la carrière située en contrebas de grotte des Jeunes avant de rejoindre la route, RAS.

JCL

 

 

Samedi 18 et dimanche 19 septembre 2021

Fête du sport

Place Saint Nicolas, Bastia

 

Participants

  • ITP : une vingtaine de membres

 

Photos

 

Après une année blanche en raison des restrictions sanitaires, une Fête du sport est de nouveau programmée. Amal, Franck, Rémi, Micca, Nico, Anto et les 2 JC se retrouvent vers 9h au local pour charger le matériel « foire ».

Installation rapide du stand sur la place Saint Nicolas, les topi sont prêts à accueillir les futurs initiés.

Un platane sert de support d'agrès avec une nouveauté cette fois-ci, des cordes en boucle font le tour de l'arbre de branche en branche, nécessitant une conversion après chaque descente.

Les candidats spéléo ne tardent pas à se manifester et remplissent rapidement la feuille d'inscription à la sortie d'initiation du 26 septembre.Haut de page

Grillades le samedi soir pour une partie de l'équipe et reprise du stand le dimanche avec de nouvelles inscriptions. C'est ainsi que plus de 20 personnes sont volontaires, il faudra planifier une autre séance d'initiation après le camp.

JCL

 

 

Dimanche 26 septembre 2021

Spéléo, initiation

Cast 1, Oletta

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Rémi R., Marie Pierre R., Franck Z.

  • Initiés : Romain B., Hafsa B., Jemaa B., Charlène C., Sandra D., Pierre-Yves D., Romain D., Valérie D., Zachary D., Laura L., Jean-Baptiste M., Sébastien P., Adrien R., Stella T.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 3h30 + 3h30

Photos

 

Grosse affluence autour de Cast 1 pour cette journée d'initiation spéléo programmée après la fête du sport.

  • 14 initiés + 1 accompagnant

  • 13 encadrants + 1 toutounette

  • Il y avait 20 inscrits, 3 se sont désistés avant la prise d'assurance, 3 après, moins sympa

  • 6 initiés le matin, 8 l'après-midi

Démonstration et mise en situation sur la petite falaise nouvellement équipée, puis direction la cavité.

Compte-tenu d'un nombre suffisant d'encadrants, c'est une configuration en poste fixe qui a été choisie. Les topi se placent aux points stratégiques et assurent la sécurité des initiés passant près d'eux. Déjà pratiquée, cette technique est bien rodée maintenant et ça roule !

Le parcours choisi a été :

  • Puits d'entrée traditionnel

  • Puits de la Chèvre

  • Raccourci

  • Tyrolienne

  • Sortie par le puits artificielHaut de page

Le clou de la séance a été pour la plupart des initiés la tyrolienne, unique en Corse en version souterraine.

La journée a été coupée par le traditionnel piquenique, bien apprécié lui aussi.

JCL

 

 

Samedi 2 octobre 2021

Spéléo, redécouverte, visite, topo

Grotte du Palazzo, Brando

 

Participants

  • ITP : Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.

  • Gente canine : Bosco

 

TPST : 0h15

Photos

 

Dans les archives du CDS 2B, reprises par la LISC, il existait une référence à une cavité située sur la commune de Brando et dénommée Grotte du Palazzo, mais elle ne figure ni dans les annales de prospection et visites de ITP, ni dans les annales du Pr Rémy, ni dans les rapports de fouilles de Eugène Bonifay. Les coordonnées Lambert IV la situent en contrebas à droite dans le virage juste après les Glacières de Brando. Inscrite dans la liste des cavités remise au BRGM en 2008, elle fait partie des 25 cavités pour lesquelles la LISC s’est engagée à fournir des informations sur le risque d’effondrement. Le Palazzo se trouve être la maison de maître, propriété de la famille Lota - fondateur de la Corsica Ferries -, qui se trouve sur la droite en bord de la D80, 100m après les Glacières. Il semblait plausible que la cavité se trouve soit dans l’enceinte du Palazzo ou en bord de mer à son aplomb.

Une première approche par le nord par Jean-Noël le 24 janvier 2021 n’ayant pas permis d’approcher le site, l’accès par le sud s’imposait ; ce que d’avait d’ailleurs fait Henri-Pierre mais sans aller jusqu’au niveau du Palazzo. Du moins on savait qu’on pouvait rejoindre le rivage.

Décision est prise le samedi matin en comité très restreint – la troupe des topis est en train d’arriver dans la Mecque de la spéléo, en Ardèche. Rendez-vous au bar Chez Jeannot à Erbalunga pour HP, Albert puis Véronique, JN et Bosco. Un café et nous voilà partis pour se garer en face du Palazzo. Puis on emprunte la descente vers la plage en contrebas des Glacières. On traverse une pelouse qui semble être dans une propriété privée – ce qui avait arrêté JN lors de sa visite – mais on arrive ensuite à la plage.

À ce moment une averse très drue se déclenche et la terrasse de la maison (un ancien moulin rénové) nous permet de nous mettre à l’abri, volets fermés on ne dérange pas. On s’équipe, HP est celui qui a tout prévu ; chaussures de canyon, combi néoprène, sac canyon, masque et tuba ! JN a des chaussons de plage et Albert est pieds nus… HP est vite devant virevoltant sur les rochers tandis que le reste de la palanquée avance cahin-caha, les rochers sont glissants et il faut parfois se mettre à l’eau.

Nous voilà au niveau de la tour du Palazzo. HP a bien vu le renfoncement de la côte, a pris quelques photos mais a continué sa route. JN un peu plus curieux décide de monter voir ce qu’il y a en hauteur, un trou noir… Juste avant sur la paroi gauche (paroi nord) il y a un beau placage de calcite avec des spéléothèmes, cela sent le paléokarst. En haut d’un plan incliné d’une dizaine de mètres, à 4 m de hauteur, le trou noir est un orifice de 1x0,80 m donnant accès à un boyau légèrement ascendant de 3,80 m de long, marqué au départ par un ressaut de 50 cm - une belle coulée de calcite recouverte de nombreux minigours. à la base de cette coulée on note les restes d’un plancher maçonné (peut-être pour la récupération d’un écoulement d’eau). La fin du conduit présente un peu de concrétionnement. L’orifice supérieur situé 50 cm plus haut - également triangulaire, 1x0,70 m - présente une belle coulée de calcite. La progression est arrêtée au bout de deux mètres avec une inclinaison à 45°.

À peine 6 m pour deux cavités, ce n’est pas la découverte de l’année, mais l’affaire est close, on a retrouvé la Grotte du Palazzo ou plutôt les Grottes… sauf si quelqu’un a d’autres infos…

HP a continué jusqu’à la fin des escarpements rocheux, là où JN s’était arrêté en janvier mais pas d’autres trous. Il revient explorer les deux départs de la grotte et c’est le retour. Maritime pour HP, Véronique et Albert et terrestre pour JN et Bosco.Haut de page

Retour chez Jeannot pour arroser l’évènement. Décision est prise, demain après-midi après l’anniversaire d’HP on part à la recherche de l’Exsurgence de Canarinco (ou Source du Figuier). Cavité faisant partie de l’inventaire BRGM dont la dernière visite remonte au… 7 avril 2001.

JN

 

 

Dimanche 3 octobre 2021

Spéléo, objectifs : redécouverte, visite, topo…

Ex(s)urgence de Canarinco, Furiani

 

Participants

  • ITP : Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

  • Gente canine : Nala

 

Photos

 

Dans l’euphorie de la redécouverte de la Grotte di Palazzo, la veille, à Erbalunga, lors du pot de fin de sortie de chez Jeannot, Véronique, JN, Albert et HP décident de partir à la recherche de l’Exurgence de Canarinco le lendemain.

Le Monte Canarincu est un massif karstifié de quartzites et de cipolins reposant sur un socle de métagranites et de métagabbros peu perméables qui permettent l’émergence d’une source à sa partie inférieure. Celle-ci n’est pas répertoriée sur la base Infoterre (1).

Visitée en 1998, en 2001 et plus depuis, dite aussi Source du Figuier, cette exsurgence (2) fait partie des mini-grottes mythiques qui reviennent souvent dans les discussions spéléo mais qu’on ne visite jamais.

JN doit faire quelques photos complémentaires pour l’inventaire BRGM. A priori sortie sans trop de problèmes. La cavité est connue, on en a les coordonnées ; une piste répertoriée sur la carte IGN et bien visible sur les photos satellites doit nous amener à 300 m de l’exsurgence.

Rendez-vous à Teghime à 14 h 30. Véronique n’a pu venir cause dressage de Bosco. Nous nous engageons avec le 4x4 de Jean-Noël sur la piste qui passe devant la carrière de Monte Fesso. Juste après la carrière une barrière fermée par un cadenas nous contraint à abandonner le Disco, et à continuer à pied. Nous atteignons rapidement le ranch U Tragulinu ; quelques moutons viennent nous souhaiter la bienvenue ; les chiens font leur travail de gardien et aboient après Nala. Mais 400 m après, les problèmes commencent. La piste n’est plus entretenue, envahie par les fougères et les ronces. On sort donc les sécateurs et on progresse lentement. HP porte Nala qui risque de s’érafler de nouveau les yeux dans les ronces, puis décide de remonter au bout de 500 m. JN et Albert continuent mais atteignent un mur de ronces qui barre le passage. Il reste encore 1 km à parcourir dans le maquis ronceux, ce qui ne semble pas pouvoir être réalisé raisonnablement. Ils rebroussent donc chemin et en remontant tombent sur les nouveaux propriétaires du ranch, pas trop content de notre présence sur un terrain privé clôturé. Explications, le sésame des Topi Pinnuti fait bon office comme d’habitude mais ils demandent à ce qu’on leur téléphone en cas de nouvelle visite. Retour au col à 17 heures.

Choux blanc donc (de Corse bien sûr ou Brassica Insularis, espèce endémique dont les crêtes calcaires de Barbaggio/Teghime sont un des spots les plus importants). On décide de tenter l’approche le weekend prochain par le lapiaz de Canarinco, JN devant de plus compléter la topo d’une cavité du plateau.

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1- BRGM RP-62985-FR décembre 2013 dont Marie G. est un des auteursHaut de page
2- L’exurgence semble être un terme utilisé surtout par les spéléologues et suggère une sortie d’eau puissante (du latin urgere = pousser, presser).
L’émergence est un exutoire dont l’origine n’est pas connue.
L’exsurgence (du latin surgere = se lever) est l'exutoire d'écoulements souterrains qui proviennent de l'infiltration des eaux de pluie ou d'un cours d'eau souterrain. Le terme est utilisé par les hydrogéologues.

 

Samedi 9 octobre 2021

Spéléo, objectifs : deuxième tentative de redécouverte, visite, topo…

Ex(s)urgence de Canarinco, Furiani

 

Participants

  • ITP : Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

  • Gente canine : Nala

 

Photos

 

Les topis ne sont pas du genre à baisser les bras devant l’adversité. On ressort le plan B envisagé pour enfin accéder à cette cavité. Accéder par le plateau calcaire du Monte Canarincu jusqu’à son extrémité sud.

Rendez-vous à 14 heures à l’embranchement de la route du Pigno, les quatre mousquetaires de la semaine dernière sont là (Nala est là !). Descente directe du plateau, au passage on jette un coup d’œil au MAVC, toujours bien fermé par ses branchages. On arrive à l’extrémité du deuxième plateau (Monte Canarincu en compte trois). On décide de rendre visite à la Grotte Cana découverte par Marie le 29 juillet 2012. Les coordonnées du GPS nous amènent pile poil dessus, au bord du ressaut du plateau, la cavité doit être en dessous. Mais en dessous c’est le maquis dense et malgré la ténacité de JN aucune cavité… HP essaiera un peu plus tard avec les mêmes coordonnées, nonda ! On décide de contourner le ressaut par la droite, tiens la dernière découverte des topis, la Grotte Canadolo, les coordonnées sont bonnes et il n’y a pas de maquis.

Devant nous en contrebas c’est le troisième plateau recouvert d’un maquis très dense, une belle couverture végétale. Aucun sentier visible d’en haut… Juste le bas de la falaise qui semble plus clairsemé. JN trouve un dièdre qui permet de désescalader et de se retrouver au pied de l’escarpement. Devant c’est vraiment impénétrable. On aperçoit bien environ 2 à 300 m au loin, le rebord du troisième plateau et en contrebas doit se trouver la Source du Figuier mais…

On arrive à suivre le pied de la falaise jusqu’au rebord est mais là la pente devient très raide et aucun sentier. Albert, le plus téméraire armé de son coupe-branches, se lance dans la pente et disparait dans les arbousiers. De temps en temps, on entend « Ça passe, ça s’éclaircit, je vois un début de sentier… ». Puis plus rien. HP fait demi-tour, ce n’est pas pour Nala. JN décide de rejoindre Albert. Il a réussit à tailler une sente - où passerait à peine un sanglier – au milieu des arbousiers et lentisques. Heureusement il n’y a pas de ronces et de salsepareilles. Mais l’espace clairsemé du plateau est encore loin et devant nous c’est toujours le même mur végétal. Il faut se résoudre à remonter, ce sera plus facile.

On retrouve HP qui a été évaluer la possibilité de passer par le rebord ouest mais cela semble être la même galère. Marie avait d’ailleurs tenté en 2012 en continuant le sentier du site d’escalade et de Grotta di Cudi mais s’était heurtée au même maquis. Il ne nous reste plus qu’à rejoindre les voitures.

Alors quel plan C ?

  • Reprendre la première tentative par la piste du ranch avec du matériel ad hoc.

  • Reprendre le sentier Albert en persévérant, il restait une centaine de mètres...Haut de page

  • Accéder au talweg ouest qui semble plus clair en passant par la piste d’E Sulane.

C’est pas gagné ! Pour le BRGM on se contentera des infos de 2001, pour une éventuelle désob’ on verra.

JN

 

 

Vendredi 1 au dimanche 10 octobre 2021

Spéléo, canyon

Camp en Ardèche

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Michaël D., Marie G., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.

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Page dédiée : camp2021.htm

Version PDF : Camps/Ardeche_Camp_2021.pdf

 

 

 

Samedi 16 octobre 2021

Spéléo, mini visite

Grotte du Christ Noir, Bastia

 

Participants

  • ITP : Henri-Pierre F.

 

Photos

 

Dans la nuit du 2 au 3 mai 1428, 2 pêcheurs d’anchois, Camugli et Giulani, découvrent au large de Bastia, un crucifix de bois noir, scintillant à la surface de l’eau. La légende veut que la statue, « U Christu Negru » ou crucifix des miracles, ait été placée dans une vaste anfractuosité de la falaise de la citadelle surplombant le Porto Cardo. Elle aurait mystérieusement disparu et aurait été retrouvée, pendue à un arbre dans la citadelle. Une petite chapelle aurait été construite en 1542 sur cet emplacement appartenant à la Basilique Saint Jean de Latran de Rome puis en 1600 l’Oratoire de la Confrérie de la Sainte Croix qui conserve depuis la statue. Tous les 3 mai les Bastiais honorent le Christ Noir des miracles à l’occasion d’une messe en langue corse et d’une bénédiction en mer suivie d’une procession. HP passant en vélo par l’Altilonda et ignorant l’existence de cette grotte aperçoit une plaque en marbre apposée sur la paroi au niveau de la jetée du Dragon la mentionnant. Nonobstant il escalade le premier escalier menant à la place du palais des Doges, franchit un petit portail métallique à l’est du Jardin Romieu et rejoint au bout d’une dizaine de mètres la cavité, large de 6 mètres, profonde de 3 mètres et haute de 2 mètres environ dans son développement maximum. Las le culte a manifestement changé. Fini le Kyrie Eleison et l’encens ; désormais le passant touristeux, atteint la béatitude en venant déposer au milieu des fougères maritimes son offrande odorante à Stercutius, le Dieu Romain des Latrines. Sans doute y était-il révéré du temps de Mantinum, nom de Bastia sous la Rome Antique que quelque lettré de la municipalité a choisi pour ce passage. On sait peu que chaque 8 aout, jour de la Saint Dominique, des pénitents cantabriques et catalans, régalés de glands, de pois et d’oignons crus, viennent pieds nus en procession jouer là une ode sonore et pétaradante en l’honneur du Dieu Crepitus, dieu des pets et de la flatulence, dont les statuettes au ventre ballonné voisinaient celle de Stercutius dans les lieux d’aisance romains.

Haut Lieu de l’histoire bastiaise cette grotte mériterait sans doute une topographie.

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Lexique :

  • Touristeux = atteint de tourista

  • Descalzos = pieds nus en espagnol

 

Dimanche 17 octobre 2021

Spéléo, entomologie

Grotte de Cortè, Pietracorbara

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.

  • Gente canine : Bosco, Nala

 

TPST : 1h00

Photos

 

Les premières fraîcheurs matinales arrivent et bien que la pluie ne soit toujours pas au rendez-vous, les bébêtes devraient pointer leur nez hors des fissures. L’équipe entomo se remobilise. Pour une reprise ce sera la grotte de Cortè, accès proche et facile…

Rendez-vous au parking de l’église Saint Clément à 14 heures et malgré l’invitation lancée par Rémi, nous ne serons que le noyau dur de l’entomo locale. Traversée du ruisseau à sec, puis de la châtaigneraie et ensuite cela se complique un peu. Champ de fougères et de bruyères, il faut trouver l’escarpement de cipolin où débute le sentier ascendant. Avec le GPS d’HP et la mémoire de JN le passage est retrouvé mais la végétation est bien dense avec ronces et salsepareilles…

En haut de l’escarpement c’est pas gagné. Le sentier de chasse habituellement bien dégagé est perdu dans la végétation. Mais notre expérience de « maquisards » nous permettra d’arriver à bon port. Un replat dégagé et on repère sur la droite l’accès à la grotte, marqué par un reste de cairn.

Équipement et nous voilà dispersés à quatre pattes dans la cavité. Un petit rhino suspendu à sa racine, nous accueille dès la descente. Des dolichopodes sautent dans tous les coins. Un peu d’humidité au niveau des minigours de la grosse concrétion, Wanda y verra quelques collemboles. Plus loin en milieu de cavité 93 petits rhinos sommeillent tranquillement au plafond. Nous nous faisons les plus discrets possible.

Notre objectif de récolte est axé cette année sur les isopodes, les myriapodes et les araignées troglophiles sans délaisser tout troglophile potentiel et autres pseudoscorpions. Malgré une certaine sècheresse de la cavité on est loin d’être bredouilles, isopodes Trichonoscidae roses et blancs, nombreux diploures et myriapode (dans la zone d’entrée avec des débris végétaux). Wanda et JN iront fureter dans le boyau terminal, bien sec, sans observer de présence entomo. Albert repèrera des colonies blanchâtres qui pourraient être bactériennes ou une symbiose levures/bactéries.Haut de page

Une heure plus tard sortie au soleil. Le retour sera plus facile, mais il faudra penser au coupe-branches la prochaine fois.

La sortie se conclura par une bonne pression au bar Chez Jeannot à Erbalunga.

JN

 

 

Samedi 23 octobre 2021

Spéléo, entrainement aux techniques de dégagement d'équipier et de réchappe

Mur du Fango, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Amal D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck Z.

  • Supporter : Lisandru (petit fils à Wanda et HP)

  • Supportrice canine : Nala

 

Photos

 

En vue du stage initiateur Franck et Anto avaient décidé pour ce samedi de travailler au mur d'escalade du FANGO les pré-requis demandés lors des jours d'évaluation.

Le rendez est fixé à 9h00 au local et c'est autour d'un café que l'on prépare le matos. Nous rejoignons le mur d'escalade aux alentours de 10 heures.

Anto et JCL installent rapidement trois cordes et Franck installera un fractio sur l'une d'entre elle. Et c'est parti pour cette journée technique.

Anto en victime est décroché par Franck en utilisant la technique grande longe puis pédale crollée, ça passe sans soucis. Les rôles seront inversés.

JCL fera de même avec Amal et se fera dégagé par Micca. Tout comme Wanda et Henri-Pierre (pieds à terre au cas où ils se retrouvent vraiment coincés à 3 mètres du sol), qui à l’aide du manuel technique travaillent la technique grande longe. Nous les retrouverons à plusieurs reprises allongés sur le sol. Non !!!! le manuel technique de spéléologie n'est pas le kamasoutra.....

Conversions, passages de nœuds sont également au programme.

Micca et Franck installent un Machard et un nœud de cœur avec deux mousquifs à virole : technique dont le blocage de la corde se révèle aléatoire. Franck réalisera enfin une descente sur un nœud italien. Nous terminerons la matinée sur le passage de nœud d’Amal. Midi passé, JCL rentre chez lui tandis que le reste du groupe finit au resto.

Le plein de protéines, de houblon fait, nous regagnons le mur d'escalade vers 14h00. En guise d’échauffement une montée et descente avec passage de fractio puis nous reprenons les manipulations. Franck changera de partenaires et effectuera un dégagement d’équipier sur Micca, histoire de changer de gabarit.

Anto et Franck effectuent également un passage de fractionnement après décrochage.Haut de page

Nous finirons par une évacuation de la victime par le haut (à 1,5 mètres du sol) Anto nous montre la technique du balancier espagnol.

Anto déséquipera les trois ateliers cordes et nous retournerons au local pour ranger le matériel. Une belle journée technique à rééditer.

Franck Z.

 

 

Dimanche 24 octobre 2021

Spéléo, visite, entomologie

Grotte di Rumendella, Caporalina A - Omessa

 

Participants

  • ITP : Jemaa B., Pierre-Yves D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

  • Gente canine : Bosco, Nala

 

TPST : 1h15

Photos

 

La grotte de Rumendella

Première exploration pour deux novices infirmiers, accompagnés, rassurés et un peu bizutés par ces deux médecins passionnés. Au détour d’une carrière abandonnée, sous un beau soleil, nous suivons la trace GPS qui finit par nous amener, après 20 mn de marche, au pied d’un accès peu fréquenté par les humains.

C’est ici, nous disent-ils, nos deux grands spéléologues fans de petites bêtes en tout genre. Araignées, insectes et autres noms étranges seront recherchés dans les méandres de la terre. Aidés de l’aspirateur manuel, ou plutôt buccal, de petites pinces (qui rappellent nos soins infirmiers), nous devons nous enfoncer dans le noir.

Lecture facile de topo mais avancée lente et peu rassurante dans cette pente d’à peine un mètre de diamètre. « Vous êtes sûrs les gars ? » je leur lance. Entre légères inquiétudes et rigolades pour déstresser, nous rampons jusqu’au bout. Recherche et capture de bestioles. Leur donner la mort pour mieux les comprendre. Voilà la science vue par les Hommes.

Retour plus détendu et redécouverte du soleil, bien utile à notre survie. C’est fini. Et bien non ! La grotte aux pigeons nous attend… odeur de fientes, bruits résonnant des pigeons qui fuient la grotte, nous y allons. Petite découverte accrochée au mur abandonné de la carrière.

Merci les gars pour cette découverte. Vous resterez nos grands scientifiques spéléologues passionnés qui nous ont fait découvrir cette passion.

Pierre-Yves

 

Les grottes de Caporalino ont fait l’objet de nombreuses explorations de la part des topis et bien sûr du GCC, leur ancien siège d’Omessa se trouvant en face.

Cf. https://itopipinnuti.fr/exitp/Sagas/Saga_Omessa_Caporalino.pdf.

En 2008 Jean Raffaldi avait découvert dans A Supietra une nouvelle espèce de lithobius (millepattes). Mais depuis lors il ne semble pas que de nouvelles recherches de la faune cavernicole hors chiroptère y aient été réalisées. La lecture récente d’un article de Stefano Haiti et Franco Ferrara, entomologistes florentins, sur les isopodes terrestres de Corse a attiré notre attention sur la grotte de Rumendella dans laquelle Vandel en 1968 et Petâr Beron en 1972 avaient mentionné la présence de Nesiotoniscus corsicus, un isopode (crustacé) spécifique de la Corse. La grotte avait été indiquée par le Pr Rémy sans qu’il ne l’explorât. Elle est connue comme gite à Euryale.

Rendez-vous donc au Carré d’As. JN et HP, les noyaux durs (,) masculins, de la biopéléologie topinesque, sont là. Véronique et Wanda n’ont pu venir, mais les toutous Bosco et Nala sont présents. Jemaa et Pierre-Yves, initiés de fraîche date les accompagnent. On y croise Michelle, Chief Executive Officer du GCC et JY, chiroptérologue indépendant, qui partent compter la souris ailée dans les mines de Moltifao/Castifao.

Nous rejoignons, et nous garons devant, l’ancienne carrière de Caporalino qui entaille à sa base le flanc est du massif calcaire du Monte A Supietra. De nombreux gites de chauves-souris y sont recensés. Un APB de 1998 frappe le site mais permet les activités spéléologiques du 31 mars au 1er novembre.

Guidés par nos GPS nous montons un chemin plus ou moins marqué, par le côté droit de la carrière, puis au-dessus du front de taille. Le lapiaz est sec, la végétation rare, on arrive rapidement à la grotte abritée par un grand lentisque. Les coordonnées de la topo sont exactes. Quelques chèvres nous observent de loin.

À l’entrée une forte odeur de caprins nous saisit, le sol poussiéreux est jonché de crottes de biques. HP et Nala entament leurs recherches dans la petite salle précédant le laminoir et récoltent quelques petits coléos, un beau myriapode. Jemaa et Pierre-Yves ont du mal à croire qu’il leur faut s’enfiler ensuite dans le laminoir, ascendant et glissant bien que sec, et plutôt bas de plafond qui mène à la Salle du trésor. Et si, c’est ça la spéléo insulaire ; à mini grottes, étroitures serrées forcément. HP les entend s’interroger, s’encourager. Mais ils sont jeunes et minces, ça passe bien. JN les rejoint plus difficilement :-) ; toujours pas de trésor. Pas de végétaux. Un thermomètre marque 18° C, un peu d’humidité, contrastant avec la première salle ; pas de chauve-souris, mais un tas de guano volumineux et frais témoigne d’une présence récente et nombreuse. Nous ne sommes malheureusement pas suffisamment experts pour identifier l’espèce à partir de ses déjections. Seul le Grand JY en est capable parmi les liscards corses. Des isopodes, des myriapodes sont retrouvées, à déterminer ultérieurement. Rien n’est observé dans le laminoir, mais la recherche y est malaisée.

Au bout d’une heure on ressort à l’air libre, heureux de respirer un air pur. Un beau sourire, photos. On redescend à la carrière. On en profite pour visiter Caporalino A, facilement accessible. Fientes, plumes, œufs de pigeons et pigeons eux-mêmes, s’envolant par la sortie supérieure à notre approche, nous y accueillent. Un magnifique myriapode est récolté. Nombreux dolichos. En l’absence de Wanda, l’étroiture du fond n’est pas franchie, la seconde salle n’est donc pas fouillée. Il faudra revenir, d’autant que la Grande Faille aux minioptères n’est pas topographiée. Capannuli est également citée dans le Ferrara et Haïti. La Saga de la Lisc à Caporalino n’est pas terminée !Haut de page

Bilan : guanos, crottes, et colombines :-) ; cordylées, chiures et émeuts ; insectes coprocoles et turricules ; laminoir puant et poussiéreux ; goulet ascendant pigeonneux et emplumé ; comme dirait De Gaulle, « C’est la chienlit ». Mais, par Stercutius, quelles découvertes pour Jemaa et Pierre Yves J . Une journée comme celle-là, Ils n’auraient jamais osé en rêver. Les topis la leur ont organisée :-).

PHP

 

 

Vendredi 29 octobre 2021

Spéléo, relevé paramètres BRGM

Grottes E Sulane 1 et 2, Furiani

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D.

  • Gente canine : Bosco

 

TPST : 0h00

Photos

 

La grotte E Sulane, qui fait partie des grottes à évaluer dans le cadre de la convention avec le BRGM et la DDTM avait été topographiée et photographiée sur toutes les coutures mais il manquait la mesure de l’épaisseur de recouvrement. Donc l’occasion d’une promenade digestive en ce bel après-midi.

Ce sera au total une balade d’une heure et demie, vingt-cinq minutes de descente, un quart d’heure sur place et 45 mn de remontée. Le sentier est toujours bien balisé en orange mais il ne faut pas rater l’embranchement des agaves…

Sur place l’entrée de E Sulane 1 est bien dégagée ce qui n’est pas le cas de E Sulane 2, défendue par un mur de salsepareilles. Au-dessus de l’entrée une épaisseur de 5 m de cipolins et compte tenu d’une part de la pente du terrain surplombant la cavité et d’autre part de l’éloignement du fond de la grotte – 30 m de l’entrée et un dénivelé de +6 m – on arrive à une estimation de 15 m d’épaisseur au fond de la cavité. Peu de risques d’effondrements mais très très peu de probabilité de risque de constructions… Estimation similaire pour E Sulane 2.

Au retour il a fallu braver le troupeau de bovins apparemment paisible qui occupait tout le chemin, Bosco est resté bien sage (en laisse).Haut de page

Au passage, au niveau des lacets, vérification qu’il est peut-être possible d’atteindre le vallon qui borde le côté nord-est du Monte Canarincu, le plan C évoqué lors de notre dernière tentative d’accès. Une vague sente qui se perd dans les arbousiers…

JN

 

 

Samedi 30 octobre 2021

Spéléo, entomologie

Grotte de Santa Catalina, Sisco

 

Participants

  • ITP : Pierre-Yves D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.

  • GCC : Thomas A., Kate D.

  • Gente canine : Nala

 

TPST : 1h30

Photos

 

Poursuite des chasses entomos, trouver une cavité au potentiel intéressant pas trop loin de Bastia. Santa Catalina, qui avait permis la découverte de nombreuses espèces d’araignées et d’isopodes, est retenue. Mais le site est sensible pour les chiroptères, car lieu de transit de minioptères. Il est vrai que cela nous a malheureusement un peu échappé dans notre choix. La cavité en 25 ans a été visitée 34 fois et pour le tiers de ces visites 12 fois en période sensible, notamment deux exercices secours. Quasiment aucun compte rendu ne rapporte la présence de chiros. Mais la prudence s’impose.

Une solution de compromis est trouvée, Kate du GCC nous contacte car elle envisageait un inventaire des chiros éventuellement présents. L’organisation habituelle est mise en place, Kate entrera la première et nous donnera le feu vert pour la visite.

Rendez-vous au pied de la statue pour 13 h 30. On croise deux randonneurs qui partent visiter la cavité avec des frontales… On verra ensuite qu’ils n’ont pas abordé la seconde partie de la cavité. Kate et Thomas filent vers le haut de la grotte et nous commençons nos recherches à mi-pente, la partie basse est riche en araignées mais toutes troglophiles et trogloxènes connues. Isopodes, opilion, une minuscule araignée, un diploure sont ramassés. Scorpion et autres araignées sont photographiées. Regroupement dans la Salle des Ébats. Un myriapode nous échappe, la zone est toujours assez pauvre.

On retrouve Kate et Thomas dans la seconde partie, pour apprendre qu’une cinquantaine de minioptères de Schreibers (Miniopterus schreibersii) volètent au fond de la galerie. On s’arrêtera donc avant la descente. De quoi prospecter dans les blocs avec des sites un peu humides et présence de guano. Quelques belles Meta bourneti, dont une qui couve son cocon. Un diploure et quelques isopodes. Ainsi qu’un beau coléoptère, un Laemostenus carinatus.Haut de page

Il faudra revenir courant décembre (feu vert du GCC) pour explorer les sites de guano en fin de grotte.

Une bonne bière au bar Chez Jeannot pour finir la sortie.

JN 

_____________________________

 

Ça faisait plus d’un an qu’on n’était plus venu à Santa Catalina. 1 an ? ça compte, à nos âges, la mémoire n’est plus ce qu’elle était. Véronique hésitait ; la grotte, avant ou après Sisco ? Jean-Noël avait pourtant bien précisé dans le message sur WhatsApp : rendez-vous au pied de la statue. Mais on avait oublié le message. Au GCC ils sont malins ; ils ont des moyens mnémotechniques en rapport avec leur prénom. Dans le secteur de Sisco, Kate va à Santa Catalina, Michelle à la grotte San Mighele, Jean-Yves gravite autour du col San Giovanni, les failles de Vadaccia, Lainosa etc… Comme ça ils ne peuvent pas se tromper.

On se retrouve donc à 13h30 au pied du Casale de Santa Catalina ; Sainte Catherine, Kate en Anglais. Kate est donc là, accompagnée de Tom. Nala qui est née en Irlande est contente de la retrouver ; elle parle sa langue natale, ça lui rappelle son enfance ; elle lui fait la fête.

Kate nous indique que la cavité est un gite de regroupement automnal de minioptères de Schreibers qui viennent s’y accoupler. Les males s’accouplent avec plusieurs femelles et inversement. La fécondation est différée pour éviter les naissances en hiver et a lieu au printemps. L’hiver, les chauves-souris hibernent cause absence d’insectes, au printemps c’est la gestation, en été les nurseries. Heureusement que les gites sont différents, avec des exigences de température différentes, sinon on ne pourrait plus rentrer dans les grottes !!

Kate et Tom viennent donc compter les minioptères ; Véro, JN, Pierre-Yves et HP chasser les troglobêtes.

Un couple arrive et nous précède dans la grotte. Eux semblent plutôt chasser le guilledou. La salle des ébats, l’Albertlieberspielzimmer, accueillerait-t-elle d’autres amours que spéléologiques ? Paradoxe, cette grotte, qui porte le nom d’une sainte ayant subi le supplice de la roue et été décapitée pour préserver une virginité consacrée à Jésus, est le siège d’ébats souterrains humains et chiroptères multiples. Il est vrai que Dieu aime bien les Cènes à plusieurs.

Il y a donc affluence aujourd’hui. Heureusement les CS sont essentiellement dans la deuxième partie de la cavité, et elles arrivent en principe 1 ou 2 heures après le coucher du soleil.

HP s’attarde dans la première montée de la galerie ; nombreux porcello bleu clair, araignées. Le couple ressort, riant aux éclats, peut être déçu de ne pas être seul ?

Kate et Tom découvrent après la salle verte, une cinquantaine de minioptères et de petits rhinos. On les laissera tranquille et on se contentera donc de chercher nos bébêtes avant cette salle. HP prélève dans la salle des ébats quelques petits isopodes blancs. JN trouve un beau coléoptère noir.

On sort vers 15h30. On devise devant la statue du promontoire. Composée de 2 personnages l’empereur Maxence ? et la sainte en tunique qui tient l’épée de sa décapitation ? (si quelqu’un a des info sur cette statue qu’il veuille bien les envoyer sur le WhatsApp spéléo).

Il n’y a pas de preuves de l’existence de Sainte Catherine. Peut-être a-t-elle été créée au moyen âge par récupération du personnage d’Hypatie, en inversant le rôle des chrétiens et des païens.

Hypatie, mathématicienne et philosophe enseignait la philosophie et l’astronomie et dirigeait l’école néoplatonicienne d’Alexandrie. Non chrétienne, mais tolérante vis-à-vis des premiers chrétiens, elle est assassinée en 415 par des moines chrétiens qui l’accuse d’entretenir des dissensions entre l’évêque d’Alexandrie et le préfet d’Égypte. Symbole féministe de sagesse, d’intelligence et de tolérance son histoire est d’une brulante actualité. Peut-être pourrait-on donner son nom à une des salles supérieures de la Grotte ?Haut de page

Bilan : on est sûr que Santa Catalina est toujours une zone de transit de minioptères ce qui n’était pas évident lors de nos dernières visites. Toujours beaucoup d’isopodes et d’araignées. Il faudra revenir après le transit. Il faut arrêter de ne prendre que des photos de troglobébêtes, les lecteurs du blog vont croire qu’on est un club d’insectes.

PHP

 

 

Jeudi 11 au dimanche 14 novembre 2021

Spéléo, Journées CoMed, visite

Prades, réseau des Canalettes - Villefranche de Conflent ou Villafranca en catalan (66)

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D.

  • Membres CoMed : 18 participants (médical et paramédical)

 

TPST : 7h00

Photos

 

Pour rappel, la CoMed est la Commission médicale de la FFS, seule commission obligatoire exigée par le ministère des Sports. Créée en 1979, ce sont environ 200 médecins, paramédicaux et correspondants qui reçoivent actuellement la feuille de liaison CoMed-Infos. Elle est composée de bénévoles, médecins et non médecins.

La réunion nationale se déroule chaque année dans une région spéléologique différente, cette année ce fut les Pyrénées-Orientales. Y participait donc Jean-Noël comme membre du Comité technique et représentant du CA de la FFS au titre de responsable du pôle Santé-Secours.

Dix-neuf participants, c’est un record pour nous.

Merci aux spéléos locaux qui nous ont accueilli, Jean-Louis Pérez, ancien président du CDS 66, qui nous a préparé une petite cérémonie avec la municipalité, le maire de Prades Yves Delcor (médecin retraité, qui a remplacé Jean Castex – cela vous dit quelque chose…) et les spéléos qui nous ont guidé dans les Grandes Canalettes, Michel Gomez et Lisa Davins.

La structure d’accueil - l’Alberg Pau Casals à Prades - est gérée par l’Universitat Catalana d’Estiu, ce qui explique que tout se passe ici en catalan ! Heureusement le personnel parle aussi le français... Il s’agit d’un magnifique palais moderniste construit en 1924. L’histoire et la présentation du centre sont sur le site en catalan http://www.alberg-canigo.cat/castell.html (onglet Installaciones).

Le compte rendu qui suit reprend le programme de ces rencontres médicales 2021, en insistant sur les points qui nous semblent importants pour notre communauté spéléo et canyon locale (le compte rendu in extenso sera consultable prochainement sur le site de la CoMed, http://comed.ffspeleo.fr/)

Pour résumer les sujets suivants ont été traités :

  • Recommandations aux infirmiers intervenant en secours sans la présence d’un médecin.

  • Travail sur le certificat médical pour la délivrance du Certificat de Préposé au Tir (CPT).

  • Alertes sanitaires. La CoMed a participé aux réflexions menées par la FFS concernant la Covid-19. Elle a également travaillé sur la leptospirose en canyon et sur le radon.

  • Le radon. L’exposition d’une personne en milieu souterrain dépend de trois facteurs :

    • le taux de radon dans la cavité ;

    • la durée d’exposition ;

    • le coefficient d’exposition, qui dépend lui-même du facteur d’équilibre.

Les personnes concernées sont en premier lieu les salariés des grottes aménagées pour le tourisme puis les professionnels du guidage. Les spéléos de loisir ne sont pas concernés par la règlementation, mais il va falloir rester vigilant car le risque cancérogène n’est pas négligeable.

  • REX (ou RETEX), retour d’expérience.

    • il s’agit d’une démarche fédérale, inter-commission avec les écoles fédérales (EFS, EFC, EFPS), le CA, la DTN et la CoMed ;

    • elle repose sur le volontariat et l’anonymisation du recueil des données ;

    • elle concerne les incidents et presque accidents (les vrais accidents étant exclus), sur le principe de la preuve par l’exemple (ce qui m’est arrivé arrivera à d’autres).

Le recueil des données sera basé sur le nouveau site internet fédéral. Il faut recueillir les faits objectifs, les résumer puis les analyser par un comité de lecture collégial.

  • Le facteur humain.

  • Leptospirose. L’étude faite en 2013, Leptospecan, en particulier lors du congrès de Millau (pour mémoire 497 prises de sang réalisées) n’avait jamais été publiée in extenso depuis. Le risque de leptospirose est réel, semblant augmenter récemment, peut-être avec le réchauffement climatique et la baisse des débits, attesté par plusieurs clusters en canyon (Ain, Isère, Ariège). Il reste cependant très limité pour l’instant au vu de la fréquentation des canyons. Le milieu canyoniste s’en préoccupe sérieusement et la CoMed est intervenue sur leur liste de diffusion.

  • Ophtalmologie. Avons-nous besoin d’un éclairage plus important en vieillissant ? En résumé, la réponse est bien positive, notre besoin de lumière augmente effectivement avec l’âge car chaque segment de la vision est concerné : myosis progressif, atteinte du cristallin, perte de fibres neuronales... Heureusement la plasticité cérébrale nous aide à limiter les dégâts et la nutrition peut nous aider également en consommant des omégas 3, de la carotte, de la myrtille, plus globalement de la vitamine A, du régime crétois.

  • Projets 2022

    • Le stress post-traumatique.

    • Les accidents de plongée.

    • Trousse secours canyon.

 

Vendredi 12 novembre, grâce aux collègues locaux du club spéléo de Villefranche-de-Conflent, Michel Gomez et Lisa Davins, nous avons pu visiter la grotte des Grandes Canalettes située sur leur commune, à quelques kilomètres de Prades.

L’entrée touristique étant fermée en hiver, nous pénétrons dans le réseau par un petit soupirail au dessus de la route, face aux fortifications. Suivent environ 150 m d’un réseau tortueux mais heureusement sans difficulté majeure, enchaînant boyaux, méandres, laminoir sableux, faufilements entre blocs, escalades et désescalades, jusqu’aux grandes galeries. À partir de là on se scindera en deux groupes, les sportifs d’un côté, les calmes de l’autre !

Salle du Lion, Salle du Serpent (étonnant serpent fossilisé), Galerie des Aragonites, Salle de la Momie, Galerie des Macaronis et plein d’autres passages. Les concrétions sont partout, les galeries vastes où l’on suit par moments des actifs, anciens ou actuels. Un passage au pied de la partie terminale aménagée, où l’on croise un mannequin spéléo, un camp de base avec des lampes à carbure..., sans doute là au bénéfice de safaris souterrains.

Le groupe sportif aura fait une grande boucle dans le réseau, qui ne compte pas moins de 27 km, le groupe calme fera un aller-retour. La sortie nous fait reprendre le réseau tortueux de l’aller, qui nous semble désormais plus court...! Le soupirail de sortie et les quelques mètres qui le précèdent étant boueux et humides, nous ressortons minables alors que nous étions quasiment propres avant !Haut de page

La sortie prendra la journée en nous laissant de très beaux souvenirs et plein de photos ! Un florilège est joint. Pour celles et ceux qui veulent découvrir l’intégrale de la sortie, un film a été monté (30 mn…) : https://youtu.be/-ffAYYA4Ce0.

JN et JP Buch

 

 

Samedi 13 novembre 2021

TUC, Travaux d'Utilité Collective

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Éric G., Jean-Claude L., Franck Z.

 

Photos

 

Je tucque, tu tucques, nous tucquons, 7ème tucquage de l'année. Et pas que pour le coin « bac de lavage des combis », sachant que cette fois-ci il a bien été terminé ce coin-là !

Pose de la façade de baignoire, sur rails coulissants s'il vous plait !

Pose du ciel de baignoire, le cumulus n'est plus dans le volume interdit.

Pose d'un miroir, remise en place des porte-balais et du distributeur de savon. Pose également d'une plaquette réformée comme amarrage de serviette, c'est certes un mono-point, mais ça devrait tenir !

Côté local matériel maintenant. C'était devenu un gros bazar où on avait du mal à se frayer un chemin, à l'image de certains périples maquisesques ! On peut maintenant circuler, la partie centrale de la pièce est dégagée. On pourra ainsi plus facilement faire l'inventaire matériel qui est pour très bientôt ...

Pour cela il a fallu remettre en place le carter de protection des tuyaux de chauffage qui avait été enlevé suite au problème de mauvaise odeur. Ce problème ayant été résolu par la société d'HLM, il a pu être remis en place.Haut de page

Repose également du panneau « désob », et pour finir du tri et du rangement ont été fait. Étiquetage également des tiroirs « chaussons canyon ».

Une bonne journée de travail coupée par le traditionnel casse-croute.

JCL

 

 

Samedi 20 novembre 2021

Spéléo, débroussaillage accès cavité

Grotta di Ghjovani, Santa Maria di Lota

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Pierre-Yves D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.

  • Gente canine : Bosco, Nala

 

Photos

 

La LISC a signé une convention avec le BRGM dans laquelle elle s’est engagée à fournir divers renseignements (emplacement, topographie, volume, épaisseur du toit, origine géologique…) sur les cavités des communes du Grand Bastia concernées par le Plan de Prévention des Risques (PPR) de mouvements de terrain et d’effondrement liés à la présence de cavités souterraines naturelles. Le BRGM a demandé à être accompagné pour visiter certaines cavités particulièrement à risque notamment à cause de la présence d’habitation à proximité.

La grotte des Ghjovani est l’une d’entre elles. Elle s’ouvre au pied du front de taille d’une ancienne carrière calcaire de Miomo, en dessous de certaines villas de Partine.

La grotte a fait l’objet de 8 visites depuis sa première exploration par les topi en 1995, 1 seule après 2009. L’accès a toujours posé problème. Le passage par en bas depuis la D 31 traverse une propriété privée dont le propriétaire demande à être informé de notre venue. Le passage par en haut, par Partine, offre 2 possibilités : soit rejoindre après 30 mètres de marche le sommet du front de taille de la carrière et descendre les 10 mètres de verticale au moyen d’une corde. Cette voie nécessite cependant de s’amarrer dans un jardin privé clôturé et muré depuis notre dernière visite. Soit contourner les fronts de taille par l’Ouest et après 400 mètres aborder le bas de la carrière. Le BRGM ayant décliné toute remontée sur corde, nous devrons donc emprunter cette dernière. Notre sortie vise à retrouver le chemin et à le débroussailler.

Rendez-vous au parking de Miomo à 14 heures, puis direction Partine. En fait de grotte des jeunes, hormis Pierre-Yves, l’équipe n’est plus de première jeunesse, mais motivée.

Armés de faux, cisailles et sécateurs nous descendons un sentier vers le Sud. On hésite un peu. Je ne me souviens plus du tout du chemin bien qu’étant venu en 2017. On passe devant une plateforme en bois de chasseur construite dans un arbre et on rejoint… la propriété évoquée plus haut !! On est toutefois à une cinquantaine de mètres de la villa, probablement dans la limite du rayon de débroussaillage obligatoire mais sur une autre parcelle d’après Géoportail. On retrouve le chemin horizontal vers l’Est qui passe entre les carrières inférieures et supérieures de Miomo et aidé par le GPS, après avoir escaladé 2 petits murs et beaucoup débroussaillé ronces et salsepareilles on se retrouve devant l’entrée de la grotte. Celle-ci parait bien étroite, partagée par une concrétion verticale avec un petit ressaut derrière. Ça risque de rebuter ceux du BRGM, d’autant que l’étroiture de la bouteille qui suit n’est pas non plus bien large. On ne s’attarde pas à visiter la grotte ; il est plus de 16 heures ; il faut encore peaufiner le nettoyage du sentier et la nuit va bientôt tomber.Haut de page

Finalement l’accès a été assez aisé. Beaucoup plus facile que lors de la dernière visite d’après le compte rendu de 2017. Il y a 400 mètres à parcourir en 20 minutes environ. La trace est enregistrée ; plus de problème pour les prochaines visites.

PHP

 

 

Dimanche 21 novembre 2021

Spéléo, initiation-chiro-travaux

Cast 1 et 3, Oletta

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Pierre-Yves D., Dominique D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck Z.

  • Initiés :  Muriel C., Audrey F., Raffaelle M., Lou V., Enzo et Matteo Z.

  • La toutounette and C° : Nala, Bosco

 

TPST Cast 3 (HP, JC et Michèle) : 2h30

TPST Cast 1 (tous sauf Dumè, JN et Matteo) : 4h00

Photos Cast 3

Photos Cast 1

Photos Cast Croute

 

Il était d'abord prévu une journée d'initiation spéléo « famille » à Cast 1, celle-ci aura finalement comporté plusieurs facettes. La cavité a été équipée la veille par Anto et Franck.

Le volet initiation tout d'abord avec une présentation des techniques spéléo au local sur la poutre dédiée, c'est Anto, Franck et Micca qui se chargent de cette tâche. Pendant ce temps, Michèle, Dumè et JC se rendent sur site, ils seront rejoints par HP et plus tard par JN et PY.

Dumè et JN se confient la tâche d'agrandir la plateforme pique-nique. Dumè a le projet d'agrandir le nombre de places assises afin de le rendre plus confortable, une grande table est en cours de fabrication ... Il faut pour cela terrasser et aplanir le terrain. Au bout de quelques heures une plateforme d'une quinzaine de m² est réalisée, elle sera rapidement utilisée ...

 

Pendant ce temps, Michèle, HP et JC se rendent à Cast 3 pour un contrôle chiro.

Compte-rendu de visite à CAST 3

« Et si on allait à Cast 3 ! ». C’est par cette proposition impromptue que s’est amorcée notre expédition. On a le temps, les initiés et les encadrants topi sont encore au local, se formant aux techniques spéléo. Impossible de résister à l’appel !

La lucarne de la salle à gauche de l’entrée laisse deviner un essaim serré de chiroptères. Nous nous approchons : des Rhinolophes Euryales, une dizaine, ventre à l’air, au sommeil peu profond. Leurs oreilles s’agitent, ils nous surveillent ! 18,5 degrés au thermomètre.

« Ce serait dommage de ne pas poursuivre ! On a le temps. », se répète-t-on. L’enthousiasme a gagné le trio, qui entame la descente. Jean-Claude et Michèle se faufilent dans une galerie, une impasse humide. Les parois ruissellent, les gours sont en eau. Un méandre de passages étroits, ressauts, puits dont les équipements sont en place. Un petit rhino malencontreusement endormi à l’entrée basse d’une galerie adjacente en bloque l’accès. Un autre, plus sportif, s’est suspendu à une corde d’amarrage. On arrive à la main courante de la faille, qu’on franchit en opposition, avec plus ou moins d’élégance, chacun son style. Henri-Pierre s’arrête parfois pour gratter la fine couche de terre, sans succès encore, mais inlassablement, il poursuit ses prospections entomologiques jusqu’au bas de la mezzanine. Un scorpion ? Michèle et Jean-Claude grimpent sur la plate-forme et bonne surprise ! deux groupes d’Euryales, 35 en tout, bien endormis ceux-là. Au thermomètre, il fait 14 degrés.

Nous prenons le chemin du retour : on descend ce qu’on avait monté à l’aller, on monte ce qu’on avait descendu. 45 Euryales et 6 petits Rhino en comptage.

PS : La cavité Cast 3 est répertoriée comme sensible du 15 avril au 15 novembre. Pendant cette période, les effectifs chiros y sont importants et la fréquentation régulière. Les effectifs sont moindres et la fréquentation en pointillé le reste de l’année.

PPS : Euryale : c’est le nom d’une des cruelles Gorgones. Épithète bien imméritée pour cette bestiole du genre Rhinolophus. Elle n’a ni la douceur et l’humilité du petit Rhino, l’Hipposideros (lui, il a droit à du grec), ni la noblesse et l’allure martiale du grand Rhino, le Ferrumequinum. On la dit injustement « d’allure avachie » : son ventre blanchâtre paraît bedonnant, ses ailes pendouillent, le fond des oreilles est rose, elle se contente parfois d’une seule patte pour se suspendre (ou se tenir debout, c’est une question d’angle de vue).

Nous nous en sortîmes indemnes, pétrifiés, certes, mais uniquement par la beauté des lieux, l’exercice sportif et la chaleur des salles du haut.

Michèle C.

 

PS Cast 3 :

Une étrange découverte dans la petite galerie annexe de la Mezzanine. D’une longueur totale de 174 mn, la « bestiole » est divisée en 3 parties :

Le corps de couleur bois fait 137 mm de long avec un diamètre maxi de 5 mm, il s'effile légèrement vers l'arrière.

La tête est de couleur argentée, elle fait 26 mm de long et de même diamètre que le corps. Elle est surmontée d'une « chevelure » de 11 mm de long.

Aucune patte et aucun orifice visible.

Cette description ne semble pas correspondre à un animal connu, mais la recherche continue ...

Nota : quelques plaquettes rouillées subsistent en équipement fixe, il faudra les remplacer par des plaquettes inox.

 

Côté initiation, le sens de la visite a été inversée par rapport à l'habitude. Entrée par le puits artificiel et sortie parHaut de page l'entrée du pylône, en passant par la salle et la vire de la Chèvre. L'arrivée en haut de la grande galerie par la cage à poule est bien plus impressionnante que dans l'autre sens. Il faudra d'ailleurs prévoir la réfection du grillage qui a subit quelques attaques lors de précédentes remontées.

La journée se termine par les traditionnelles agapes topinesques.

JCL

 

 

Samedi 27 novembre 2021

Inventaire matériel

Local de Montesoro, Bastia

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Rémi R., Franck Z.

  • Invitée : Muriel C.

 

Photos

 

Finalement, quand on y réfléchit, qu'est-ce qui est le plus important au club, ce à quoi on doit tenir comme à la prunelle de nos œufs ;-), mais auquel on ne pense que lorsqu'on notre vie en dépend ? Le matos bien sûr ! Il a bien droit à une petite journée d'inventaire et de vérification ce pauvre matos !

C'est ainsi qu'une dizaine de topi ont résisté à la tentation de prendre l'air pour prendre le chemin du local et à passer une bonne partie de la journée à recenser, compter et parfois débusquer notre bien cher matériel. Cher dans tous les sens du terme, cher parce qu'on y tient bien sûr, mais cher aussi parce qu'il représente plusieurs milliers d'euros d'investissement. Et ces topi consciencieux ont été récompensés cette année, Amal leur a réservé une succulente surprise, une de celles qui marquent, un pantagruélique couscous a récompensé ces laborieux topi, une surprise qui fera date !

L'estomac bien, voire trop rempli, les topi goulus continuent leur travail d'inventaire toute l'après-midi. 1685 pièces réparties en 399 références sont ainsi comptabilisées.

Cerise sur le gâteau, même la bibliothèque a eu droit à son inventaire. Michèle n'a constaté que 3 livres en absenceHaut de page irrégulière. Bien penser à noter les emprunts, et les retours, sur le cahier d'entrées-sorties, modestement intitulé « Où sont les livres ? ».

L'inventaire 2022 sera-t-il aussi sympa ???

JCL

 

 

Dimanche 5 décembre 2021

Spéléo, entomo

Grotte de Butrone, Sisco

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

 

TPST : 2h00

Photos

 

Le trio entomo poursuit sa période de chasse, la saison est favorable. Une invitation avait été lancée pour celles et ceux qui ne connaitraient pas encore Butrone mais sans succès, nous nous sommes retrouvés à trois au café Chez Jeannot à Erbalunga (avec le soutien de Véronique).

Trois incertitudes au bon déroulement de notre battue entomo :

Allait-on tomber dans un essaim de rhinolophes ? Michèle, la présidente du GCC (et topinette également) nous avait rappelé que Butrone était en période sensible pour les chauves souris (de septembre à mai). Cela est bien connu, depuis 1992 que nous visitons la cavité, une quinzaine de visites ont eu lieu durant cette période avec une présence constante de petits rhinolophes en hibernation dans le couloir d’entrée (de 6 à 56 avec une moyenne à 15). Nous nous ferons les plus discrets possibles.

Allait-on tomber sur une battue (au sanglier…) ? Malgré un appel à un chasseur du coin (mais pas de la bonne équipe) impossible de savoir si la battue allait se tenir. On verra… La tempête annoncée devrait les faire renoncer.

Allait-on tomber sur un mur de ronces ? La dernière visite remonte au 30 août 2020 et il avait fallu jouer du sécateur. On s’équipera…

La tempête est bien au rendez-vous, un vent à décorner les bœufs. Aléa surprise, la piste est défoncée ! A mi-chemin après l’enclos, la Pajero d’Henri-Pierre refuse de monter une marche glissante avec une belle ornière à gauche. Au bout de cinq tentatives on se décide à ramasser le maximum de branches mortes pour combler les trous et cela finit par passer (cela aurait été mieux avec le bloqueur de différentiel). Derrière le Disco, peut-être un peu plus puissant passera sans problème. Ensuite nouvelles ornières et de la boue, on passe en crabe ! Ouf nous voilà au parking. Pas de battue. Vite un coup d’œil au départ du sentier, il semble visible.

Équipement rapide au milieu de rafales gelées. On attaque le sentier, JN en tête avec machette et sécateur. Derrière on élargit. Deux passages où il a fallu jouer au sanglier et ramper sous les frondaisons des ronces et des fougères mais au bout trente minutes nous sommes à la bergerie. Il est 11 heures. Dès le premier ressaut, des traces de guano où se repaissent quelques myriapodes – des Lithobies -, cela commence bien.

Confirmation de la première crainte, vingt-et-un Petits rhinolophes dorment tranquillement au plafond. On passe en catimini. Pas de souci, au retour ils seront toujours vingt-et-un. On se met en chasse dans le Réseau Fossile. Les Troglohyphantes sont présentes, repérables par leur toiles horizontales. Mais toujours aussi difficiles à photographier et à aspirer. Heureusement Wanda et Henri-Pierre ont affiné leur technique de prise et on ramènera plusieurs exemplaires (on espère des mâles). De beaux isopodes roses dans le boyau supérieur. Pas de coléos.

Wanda et HP partent à la pêche des Eukoenenia dans la Salle du Poulain. Récolte fructueuse, plusieurs exemplaires photographiés et attrapés au pinceau. On file ensuite vers le Réseau Actif. La rivière a un faible débit. Absence de Niphargus dans les gours, par contre encore de belles prises de Troglohyphantes, Marco va être heureux. On en restera là, le boyau d’accès à la rivière principale est bien trempé et on n’a jamais fait de trouvailles entomo intéressantes dans cette partie. Quelques prises au retour, Diplopodes Callipus, araignées.

13 heures nous voilà sortis. La tempête sévit toujours, le retour sera plus rapide, ce n’est pas un boulevard mais cela devrait rester praticable quelques mois. Le piquenique est annulé, on se rhabille vite fait car le vent est glacial.

La descente de la piste se fait à vitesse très réduite, ça chasse, HP ira goûter au grillage, JN y laissera des cabochons de clignotants.Haut de page

Comme a dit HP, sortie mémorable à Butrone mais pour la prochaine sortie il faudra prévoir une révision de la piste et un bon démaquisage avant le printemps.

JND

 

 

Samedi 11 décembre 2021

Assemblé Générale

L'Entrepôt, Biguglia

 

Participants

  • ITP : 19 présents, 9 représentés

  • Invités : Manon et Jean-Baptiste L., Pri

 

Reprise des AG présentielles traditionnelles avec une bonne participation des membres.

Le repas qui a suivi a réuni 20 adhérents et sympathisants, ce qui en fait la sortie ayant rassemblé le plus grand nombre de topi :-)

 

Nouvelle équipe

  • Président : Franck ZERLI

  • Présidente-adjointe : Marie Pierre ROZE

  • Secrétaire : Éric GENOUD

  • Secrétaire-adjoint : Rémi ROSSIGNOL

  • Trésorier : Antoine BOSCHIHaut de page

  • Responsable matériel : Michaël DURASTANTI

  • Responsable matériel adjointe : Amal DRISSI

Bonne mandature à la nouvelle équipe !

 

 

Dimanche 12 décembre 2021

Spéléo, entomo

Grotte de Brando, Brando

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.

  • Ex topi : Michèle Cs.

  • Gente canine : Nala

 

TPST : 1h30

Photos

 

À la demande de Marco I., notre correspondant turinois, spécialiste des araignées Troglohyphantes, nous retournons à la grotte de Brando rechercher le Troglohyphantes cyrnaeus que nous n’avons trouvé maintenant qu’à Butrone mais qui doit probablement peupler d’autres cavités du Cap Corse.

RV chez Jeannot à 13 heures, petit café puis on file se garer devant le « Palazzo » et on rejoint la grotte. Wanda et HP s’enfilent dans la chatière ; quelques araignées ont tissé leurs toiles entre les plis des draperies de calcite ; on arrive à prendre quatre araignées et des photos d’une araignée et d’un lépidoptère à identifier ultérieurement.

Véronique et Jean-Noël explorent le grand réseau. La cavité est extrêmement sèche malgré les fortes pluies de novembre ; quasiment pas de cavernicoles mis à part neuf petits rhinos qui dorment paisiblement, insensibles au bruit des visiteurs.

Michèle et Albert nous ont rejoints. Albert se coince dans la chatière, en raison (selon lui) d’une épaisseur en trop d’un pull sous sa combinaison. Wanda arrive à le dégager en le tirant. Puis il perd un verre de ses lunettes que Wanda retrouve en sortant.

On arrête nos recherches au bout d’une heure et demi.

Le jardin de l’Officier du Génie d’un bataillon de sapeurs napolitain puis corse, Philippe Ferdinandi (1789-1870), découvreur de la grotte dans le domaine familial de la Marmoraggia en 1841, parait bien abandonné. La grotte est aménagée selon les prescriptions de l’organisation des jardins de l’époque : fermeture de l’entrée de la grotte au moyen d’un mur percé d’une porte, d’une petite fenêtre et d’une issue pour la fumée, rocaille par endroit. Après le voyage dans l’ombre que constitue la visite de la grotte, la promenade dans le jardin conçu comme une allégorie à la nature et à la science avec son petit observatoire, ses édicules, sa cabane primitive aux inscriptions « À l’amour et à la vérité » évoque une initiation maçonnique et son cheminement sinueux la granitula, procession du Vendredi Saint. Au retour on s’arrête à la source de la Glacière. Issue du massif de cipolins de plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur, coincé entre deux niveaux de prasinite, dont la falaise de la grotte et la carrière au-dessus constituent un affleurement et dans lequel se développe un réseau de conduits. Elle alimente la commune de Brando. La source débite pas mal et le trop plein file vers le moulin en bord de mer.

Bilan entomo très mince donc, mais à confirmer au microscope ; retour à la spéléo réussi pour Michèle.

PHP

 

On s’y attendait un peu, la grotte de Brando est devenue un lieu de promenade dominicale et Michèle Cl. y avait rencontré récemment pas mal de monde lors d’un comptage de chauves-souris. Dès le haut de la première volée de marches, on entend les cris d’enfants. Puis plus rien dès que l’on a abordé l’escalier d’accès à la terrasse. Mais une fois arrivés en haut de l’escalier de la grotte c’est la cour d’école… On use de la grosse voix pour exiger le silence puis on explique pourquoi. C’est une famille de deux adultes et quatre enfants qui s’éclairent au téléphone portable. Devant la grosse voix et les cheveux blancs du président de la LISC, c’est le silence total. Ils écoutent avec grand intérêt l’histoire de la grotte, la vie des chauves-souris et on les raccompagne jusqu’en bas des marches. Mais voilà une deuxième fournée, on va passer l’après-midi à faire le guide. Même démarche, écoutée attentivement, on les accompagne jusqu’en haut de la cavité, ils sont très contents de bénéficier de nos éclairages.

Bilan, on n’évitera pas ces visites, mais comme cela a été envisagé avec Michèle Cl., notre topi présidente du GCC, il faudrait fixer à l’entrée une plaque rappelant les règles de bonne conduite en milieu souterrain potentiellement habité par des chiroptères. Avec une petite info sur l’historique de la cavité voire un plan succinct – à discuter. La LISC pourrait prendre en charge cette mise en place.Haut de page

Autre point inquiétant, le mur supérieur bordant la partie haute de l’escalier d’accès à la terrasse s’est effondré et il faut passer sur un amoncellement de pierres. Et d’autres parties de mur risquent de subir le même destin. Il faut relancer la rédaction d’un courrier à la propriétaire des lieux – la fille de M. Galetti – pour d’une part l’en informer et d’autre part réviser la convention qui nous contraint à un entretien et une mise en sécurité des accès.

JN

 

 

Lundi 13 décembre 2021

Spéléo, encadrement BRGM et DDTM pour visites de cavités

Aven du Sémaphore (Brando) - Grotta di Ghjuvani, Grotta di Capella, Fractures de Pietranera (Santa-Maria-di-Lota)

Trou d’Alzetu, Failles St Nicolas (Ville di Pietrabugno) - Grotta della Gradicchia (Bastia)

 

 

Participants

  • LISC/ITP : Michèle Cs., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Francis M. et la sentinelle Noël R.

  • LISC/Individuel : Jean-Yves C.

  • BRGM : Elodie S.

  • DTTM : Rachel

 

TPST : 4h00

Photos

 

La convention passée avec le BRGM et la DDTM prévoyait d’accompagner des représentant(e)s de ces deux institutions sous terre pour se rendre compte in situ des risques potentiels. Sept cavités avaient été retenues compte tenu de leur proximité avec des zones habitées ou potentiellement constructibles :

Aven du Sémaphore (Brando)

Grotta di Ghjuvani (Santa-Maria-di-Lota)

Grotta di Capella (Santa-Maria-di-Lota)

Fractures de Pietranera (San-Martino-di Lota)

Trou d’Alzetu (Ville di Pietrabugno)

Failles St Nicolas (Ville di Pietrabugno)

Grotta della Gradicchia (Bastia)

 

Rendez-vous fixé à 8 h 30 au parking de Miomo. Élodie, missionnée par le BRGM, et Rachel, représentant la DDTM et invitée par Élodie, sont prêtes à affronter le monde d’Hadès. Avec pas moins que quatre topis expérimentés, dont le CTDS en personne, et deux chiroptologues émérites pour les encadrer.

Première cavité l’Aven du Sémaphore, direction le Cap Sagro au nord de la commune de Brando. Jean-Claude, appelé en urgence pour un problème de batterie, doit nous quitter. Nous voilà accueillis par Pierre Chiarelli, propriétaire des lieux. En effet la cavité est située sur les terrains de sa famille et où – parait-il - il jouait dans son enfance ; l’origine de la cavité semble cependant remonter aux années soixante-dix lors de la mise en place d’un poteau EDF puis l’orifice avait été rebouchée. La « redécouverte » par les topis date du 13 décembre 1997. La dernière visite des topis remonte au 25 mai 2013 et Pierre a construit sa villa en contrebas de l’aven il y a six ans. Joint par Elodie il avait annoncé qu’il avait réalisé quelques aménagements pour l’accès à la cavité.

On avait prévu une C20 en double et une échelle de 10 m pour nos débutantes mais on aura une sacrée surprise. Une fois les présentations faites mais Pierre était bien connu par certains topis, il nous emmène par un sentier en pierres sèches jusqu’à la plate-forme de l’entrée. La surprise : un escalier en bois permet d’accéder au bas du P5 d’entrée ! Il n’y a pas le Stannah mais la descente est quand même bien simplifiée. Pierre y a emmené des amis et il avait même mis en place un câble pour l’éclairage.

Une échelle de bois pour le premier ressaut et on encorde quand même nos débutantes pour la descente de 5 m, une grosse corde permet la descente du plan incliné qui suit et nous voilà regroupés dans la Salle des Perles – que Pierre n’avait pas vu. On lui décrit les deux galeries est-ouest qu’il n’avait pas visitées, on l’emmènera une prochaine fois, et on fait un tour dans la galerie de la brèche osseuse. Élodie nous décrit la structure géologique de la cavité, on est dans des couches de cipolins alternants avec des metagabbros, ayant subi la tectonique – fracture et glissement – mais tout semble bien stable. Pierre ne craint rien pour sa maison. On y passera une bonne heure.

Retour en faisant le tour de la propriété, bergerie pour la brebis, jardins pour les oignons de Sisco, piscine dans le roc… Et on terminera par café et vin d’orange sur la terrasse. Difficile de partir mais il reste encore six cavités !

Suite par les cavités de Santa-Maria-di-Lota. En premier Grotta di Ghjuvani, dont le chemin avait été démaquisé lors de sorties précédentes. Une vingtaine de minutes et on est face à l’entrée. JN se lance dans l’étroiture, puis le plan incliné et un premier regroupement dans la salle avant l’Étroiture de la Bouteille. Devant montrer l’exemple, il s’enfile dans la fameuse étroiture – franchie à de multiples reprises – et la première partie se passe bien mais ça coince devant la seconde partie, c’est la Bérézina, marche arrière ! Michèle, puis Francis prennent la suite sans difficultés. Élodie rassurée passera sans souci. Puis Jean-Yves. HP préfèrera attendre au soleil et JN restera faire la causette à Rachel qui n’est pas tentée par ce genre de contorsion. Visite des galeries jusqu’au P6, de la Salle des Araignées Visqueuses (mais sans Meta), une bonne heure au total. Le retour se fera sans problème.

À suivre la Grotta di Capella, qui s’ouvre sous la place du hameau de Figarella. Cela prendra une dizaine de minutes. A priori plus de risques, l’effondrement ayant déjà eu lieu lors de l’enfouissement d’un platane. Francis doit nous quitter temporairement, on le reverra plus tard.

Suite par les Fractures de Pietranera qui domine l’immeuble Le Magellan. Une marche d’approche de 5 mn, la première Fracture A est en bord de sentier. JN installera la corde pour faciliter la remontée inclinée. Puis visite de la Fracture B qui montre de magnifiques et « inquiétants » signes de décrochement. Le parking en dessous craint un peu. Visite de quelques fractures auxiliaires sur le sentier du retour. Cette zone présente de nombreux signes d’instabilité sur plusieurs dizaines de mètres. Le risque est bien connu du BRGM.

La matinée est bien avancée, c’est l’heure du spuntinu mais personne n’a prévu le casse-croûte. On fera une halte à la boulangerie de Pietranera pour quelques emplettes qu’on ira grignoter sur les hauteurs de Ville-de-Pietrabugno, sur le parapet face au Trou d’Alzetu, bien exposé au soleil.

Après ces agapes succinctes, en avant dans le Trou d’Alzetu, cela prendra dix minutes… il aura quand même fallu auparavant couper quelques branches de calycotomes. En effet l’entrée de la cavité n’est plus visible de la route, cachée par lentisques et calycotomes. Risque zéro, on n’est pas près de voir des constructions au-dessus de la cavité.

Direction le Chemin des Oliviers pour les Failles St Nicolas. Le portail est ouvert mais il vaut mieux se garer sur le terre-plein qui précède. Pendant que le gros de la troupe se dirige vers la falaise, emmené par HP, JN attend Francis. On se regroupera à l’entrée de la Faille A. La montée est toujours aussi raide, surtout en fin de journée bien chargée. Rachel hésite un peu devant ce soupirail étroit, mais finalement rassurée par Francis elle se lance. Pas mal de petits rhinos dans la diaclase d’entrée, le sol est bien humide mais peu de faune entomo. La première lucarne sera franchie sans difficulté. Une bonne demi-heure d’exploration et tout le monde se retrouve à l’extérieur, sans problème pour l’accouchement du soupirail.

HP doit nous quitter. Il reste un peu de temps pour Gradicchia. La visite est assez rapide, la cavité présente peu d’intérêt sur le plan spéléologique, uniquement quelques spéléothèmes en fond de cavité. Mais l’entrée est un vrai dépotoir et la salle mérite d’être dépolluée. Cela permet à Francis de réfléchir à l’organisation du prochain exercice de spéléo-secours prévu en janvier. Certes la cavité est située sous une habitation mais abandonnée à ce jour. Le BRGM verra sur les mesures à prendre.

Il est 17 heures, la nuit commence à envelopper les hauts de Bastia, Michèle et JY sont déjà sur le retour. Un débriefing rapide avec Elodie et Rachel qui confirment être très satisfaites de cette journée bien remplie. Il ne reste plus qu’à rédiger le rapport final et transformer l’Association Insulaire Spéléologique Corse en Ligue Insulaire Spéléologique Corse…Haut de page

JN

 

PS : et notre sentinelle dans tout cela… il devait être prévenu par les émissaires du BRGM à l’entrée et à la sortie de chaque cavité, il semble qu’un appel a été lancé lors de l’entrée au Sémaphore mais ensuite il a été un peu oublié...

 

 

Dimanche 19 décembre 2021

Spéléo, visite, équipement, chiro, entomo, prospection

Cast 2, Oletta

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl, Wanda C., Amal D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.

  • Individuel : Jean-Yves C.

  • Gente canine : Bosco

 

TPST : 4h30

Photos

 

Profitant de la période hivernale pendant laquelle les chauves-souris ne seront pas dérangées, c’est une descente dans Cast 2 qui était programmée ce 19 décembre. Rendez-vous au club à 8h30, le matériel est vite préparé, pour une arrivée sur site vers 10h30. L’accès est toujours possible mais la végétation commence à bien recouvrir la piste, les rayures sur les 4x4 en sont la preuve. Les emplacements de parking sont également bien recouverts et grâce à l’œil expert de Jean-Claude, on identifie l’endroit et on réussit à garer les 3 véhicules.

Le matériel est débarqué et tout le monde s’équipe. Jean-Claude sort également du 4x4 une tarte aux pommes (qui n’est pas vraiment une tarte aux pommes car il y a également de la crème anglaise !! enfin je n’ai pas tout compris !)* car il vient de fêter son anniversaire la veille et a donc amené le dessert !

Après une très longue marche d’approche de 2 mn (Franck s’imaginant marcher très longtemps !!), nous nous installons à côté de l’entrée 1. Micca est chargé d’équiper la descente, secondé par Franck. Les 8 autres spéléos du jour atteignent à leur tour le fond. Alors que le duo de tête s’enfonce vers l’étroit goulet qui mène vers la galerie Sud, le reste de l’équipe se dirige vers la vaste salle de la galerie Nord avec en tête les membres du GCC. Plus d’une trentaine de petites chauves-souris est comptabilisée dans cette salle. A l’arrière, le groupe d’entomo est déjà en cours d’observation des différentes espèces.

Jean-Yves ouvre le chemin et au bout de la salle principale il entame la remontée vers un endroit qu’il connait bien car il peut facilement y observer et compter les juvéniles au printemps lorsque les parents sont partis chassés. Avant la descente, il a indiqué à Jean-Claude que lors de sa dernière visite, il a noté que la corde avait été mangée au milieu par les rats. Jean-Claude, prévoyant, avait laissé un peu de longueur sur cette corde ce qui va lui perdre de la rabouter en attendant de la changer lors d’une prochaine visite. Pendant la réparation de Jean-Claude, Amal, Jean-Luc, Michelle et Marie-Pierre effectuent également la remontée sur corde jusqu’à un petit palier. La montée est facile mais le sol est instable et dans ce « couloir d’avalanche » souterrain, Michelle fait partir quelques cailloux qui atterrissent sur Marie-Pierre, ce qui entraine une « légère empoignade » entre les deux protagonistes mais qui ne dure que quelques secondes !

Bloqué sur ce pallier en attendant le raboutage de Jean-Claude, Amal, insatiable spéléo, commence a fouillé dans tous les recoins à la recherche d’un nouveau passage. Quelques options mais aucun débouché. Jean-Luc repère un passage à mi-hauteur et Amal s’y engage en premier. Effectivement ce passage semble continuer plus profondément mais nous ne sommes pas les premiers. Un « Tag » gravé avec une pierre sur la roche indique « ITP 69 ». « ITP » on comprend mais « 69 », à part nous confirmer que cela ne peut pas être l’année, nous n’avons pas plus d’information ! Amal continue d’avancer mais Jean-Luc peine à la suivre car une faille nécessite un passage en force ! Au bout de 2 ou 3 alcôves, le duo rebrousse chemin pour rejoindre le reste du groupe.

Nous remontons alors la grande salle pour nous rendre dans la cavité Sud. L’accès à cette salle est particulièrement étroit et sinueux. Cette partie est très différente. Elle est également plus humide et les concrétions, notamment celles très blanches, sont magnifiques.

Au début de la salle, le groupe croise le duo Micca et Franck qui est en train de remonter. Le groupe continue sa progression vers le bout de la galerie et espère à un moment pouvoir effectuer une remontée par un autre accès. Mais par sécurité, il est décidé de reprendre le chemin en sens inverse car aucun passage évident et sécurisé ne se propose à nous.

Alors qu’une moitié du groupe est déjà sortie du trou et que l’on sent déjà au fond l’odeur des grillades, Michelle effectue sa remontée. « Légèrement » bloquée quelques minutes, elle atteint la sortie grâce à un petit coup de pouce de notre président. Le reste de l’équipe sort vers 15h30, Jean-Luc déséquipe sous les conseils avisés de Jean-Claude.Haut de page

Jean-Noël nous a rejoints pour profiter de ce barbecue de Noël et tout le monde est regroupé autour du feu juste avant que le soleil ne disparaisse derrière le massif de Tenda. La journée se finit sur le gâteau d’anniversaire de Jean-Claude accompagné d’un très bon Jurançon moelleux de 2010 et même Micca a droit à sa gorgée comme le montre les photos.

Fin de journée, une très belle sortie qui permet de faire deux cavités en une, retour au club à 18h pour le rangement du matériel. On peut noter que pour une fois, tout le matériel ramené est identique à celui noté sur la fiche, ce qui est assez rare pour le souligner !!!!

JLS 

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« Le Binôme »

Micca se lance dans l’équipement du P8 d’entrée, sous l’œil expert de Jean-Claude. Les spits sont oxydés mais encore viables. Le nettoyage de ces derniers est fastidieux. Arrivés à la base du puits le groupe se sépare, Micca et Franck partent dans le nouveau réseau pour équiper le ressaut et la MC 20. Personne ne se joindra à eux.

Franck équipera le reste du réseau, l’équipement en place est moyen et serait à modifier par l’ajout d’au moins deux spits. Lors de la visite dans la salle, nous rencontrons deux chiros qui dorment paisiblement et un troisième qui vole. La progression est sans soucis, nous en profitons pour vérifier l’équipement en place. Dans un premier temps nous regagnons la salle du « Lait de Lune » puis nous nous engageons dans la salle concrétionnée, la trace de main est toujours là !!! malheureusement la brosse est restée dans le véhicule, le nettoyage sera effectué une prochaine fois...

Nous poursuivons notre progression, la désescalade sur des blocs instables nous font rebrousser chemin. Lors de notre retour, croisons Jean-Yves puis le reste du groupe. La remontée du R3 ne pose pas de problème même si on souffle un peu. Vers 14h00 nous trouvons à la base du puits d’entrée et décidons de nous balader vers le reste du réseau. Il y a beaucoup de guano et de petits rhinos. La corde posée en fixe a souffert : un rat s’est fait un petit festin, JCL a réussi à joindre le restant de la corde avec un nœud de pêcheur double. Nous regagnons la surface vers 15h00, Jean-Noël et Henri-Pierre ont allumé le feu pour faire griller les victuailles. Franck restera à la tête de puits du P8 pour aider au passage du fractio.

La suite est classique : barbecue et hydratation dans une bonne ambiance topinesque...

Franck 

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En attendant la sortie des topi JN prospecte les environs de la cavité, notamment la dépression parallèle à cette dernière à la recherche de Cast 16. C'est un conduit vertical relativement étroit découvert en 2000, il descend à 8 m de profondeur et il présente l'intérêt de se situer à proximité de cette zone d'effondrement et donc avec un possible accès à un réseau souterrain plus vaste...

Un mousqueton de kit, le n°125, avait été laissé en place lors du changement des cordes en fixe début 2021. Un des buts de la sortie était de le récupérer et de le remplacer par un mousqueton réformé. C'est chose faite, mais en un an le mousqueton a été complètement attaqué par une oxydation galvanique, il est bon à mettre au musée des horreurs. La déviation est également raccourcie afin de supprimer le frottement supérieur, mais il reste celui du bas qui peut être éviter en s'écartant bien de la paroi en début d'ascension. L'idéal serait de déplacer le point d'ancrage de cette déviation et de mettre un mousqueton inox, ou de la remplacer par un fractio. Pas évident vue l'hétérogénéité de la paroi. A voir lors du remplacement de la corde.

Pour limiter le risque pour nos cordes de servir d'apéritif pour les rongeurs, on pourrait poser de-ci de-là des bouts de cordes et de sangles qui serviraient de leurres... On pourrait également poser un support sur la paroi du plan incliné afin que la corde ne traine pas à terre à cet endroit.

* Complément technique : https://www.plumeti.fr/tarte-aux-pommes-et-a-la-creme-anglaise/

JCL

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Lever tard et gardiennage de Bosco, a priori il est trop tard pour aller visiter Cast.2. En plus le dos un peu en compote après avoir fendu du bois la veille… Arrivée au pylône vers midi trente, pas de 4x4, ils doivent être au parking de Cast.2, c’est l’occasion d’une balade sympa avec Bosco. Les sacs sont bien là mais pas âme qui vive. Puis un éclat de voix monte des profondeurs, c’est HP en bas du puits d’entrée. On échange, le piquenique se fera à Cast.2, on retourne chercher les victuailles. Au retour c’est le silence.

Pour s’occuper JN part à la recherche de Cast.16, seule cavité dans l’inventaire du site de Castiglione dont on ne possède pas de topo, simplement un descriptif de visite. Découvert par JCL le 16 septembre 2000 au retour de la première de Cast.14. Toute la crête de Castiglione avait brûlé et la zone autour de Cast.2 était lunaire. JCL avait visité ce départ : « Retour par Cast.2 où en bordure de champ, un conduit de 8 m de profondeur aboutissant dans une trémie poussiéreuse, est visité par Jean-Claude. Vu l’entourage de pierres plates, il devait être connu. » Lors d’une prospection le 1er mai 2001, un petit départ avait été trouvé dans un bosquet près de ce Cast.16. Mais pas de photos.

Le GPS indique 100 m, et une vague sente se dirige au milieu du maquis vers le nord en direction des escarpements qui bordent la faille de Cast.2. On approche, cavité à 8 m, mais mur de lentisques et de salsepareilles ! On va essayer de contourner par l’ouest en montant au-dessus de l’escarpement. On se rapproche à 4 m, mais ressaut dominant une nappe de maquis. On revient vers la première approche, on est à 3 m, bingo ! à travers l’enchevêtrement de branches de lentisques on devine un trou noir et un conduit qui plonge visible sur 2 m. Ce n’est pas apparemment Cast.16, celui ayant été décrit comme entouré de pierres plates, vraisemblablement Cast.16 bis (celui du bosquet). Non équipé et sans matos topo on se contentera de photos. Prévoir une visite pour chercher Cast.16 qui doit être proche et topographie, qui sait, peut-être un peu de désob’, les bords de faille sont souvent prometteurs.Haut de page

Retour facile à Cast.2 et HP sort bientôt du trou. La suite a été décrite, l’allumage du feu et le premier bouchon qui saute feront sortir les topis du trou.

JND

 

 

Jeudi 30 décembre 2021

Spéléo-VTT, prospection

Monte A Mazzola, Oletta

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

 

Photos

Tracé

 

Le massif du Monte A Mazzola est bien connu de tous ceux qui se rendent aux cavités de Castiglioni. En effet, ce massif est bien visible de l'autre côté de l'Aliso et de la route de San Griolo. Une piste permet d'accéder à un réservoir d'eau situé sur la crête. Une première prospection familiale dans les années 90 sur la crête côté nord n'avait rien donné. Une deuxième prospection club côté sud n'avait rien donné non plus malgré une petite tentative de désob d'un affleurement de calcite.

Cette fois-ci c'est en VTT que la prospection sera effectuée. Départ du parking de la grande surface, puis route de San Griolo, puis piste nord-ouest dont le raidillon final impose de mettre pieds à terre. Un chemin longeant la crête côté est emprunté sur quelques centaines de mètres, pas très roulant il sera abandonné pour reprendre le chemin de crête direction leHaut de page réservoir sud. Une belle zone de calcaire est prospectée mais pas de découverte. Il faudra néanmoins y revenir en 4x4 et pedibus, pas de raison qu'il n'y ait aucun trou dans le coin ...

Retour au parking par la piste sud-est.

JCL

 

 

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