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Jeudi 10 novembre 2022 – Grotta Gradiccia, Bastia

Spéléo, visite

Grotta Gradiccia, Bastia

Participant

  • ITP : Jean-Claude L.

TPST : 0h10

Photos

Profitant d’une opportunité et voulant positiver une attente, je décide de découvrir le haut du chemin du Villayet à Bastia et d’en profiter pour rendre une petite visite à la grotta Gradiccia.

En moins d’une demi-heure me voilà devant la cavité. C’est toujours le bazar dans le couloir d’entrée, un vrai dépotoir. Descente prudente dans la salle principale seulement éclairée par la LED du portable.

Un grand et un petit rhinos sont là, accrochés au plafond.

Reconnaissant un humain ami et n’étant pas encore en hibernation la conversation s’engage entre i topi pinnuti.

Moi : cumu va ?

Grand Rhino : va bè, è tù ?

Moi : va bè grazie

[Le reste de la conversation sera traduite en français afin d’être plus facilement compréhensible par tous.]

Moi : vous vous préparez à hiberner ?

Grand Rhino : oui, mais le froid se fait attendre, on ne comprend plus rien, il n’y a plus de saison.

Moi : c’est le changement climatérique si j’ai bien compris. Vous n’êtes pas trop dérangés ici ?

Grand Rhino : ça va, une petite visite de temps en temps. Les humains ça passe, ce qu’on craint le plus ce sont les chats, de sales bestioles ! Elles vous étripent et vous laissent ensuite pourrir sur place.
Quand je dis les humains ça va, pas toujours en fait. Il y a des fous furieux qui parfois nous capturent sauvagement avec des filets puis nous tâtent dans tous les sens. On met un certain temps à se remettre de ces attouchements, heureusement qu’on a une cellule de soutien psychologique pour nous aider à oublier !
On a créé une association pour dénoncer ces pratiques, on l’a appelée « ùn mi tocca ! », ainsi qu’un hashtag #BatMeToo, ça fera peut-être prendre conscience du problème.

Petit Rhino : le pire c’est quand ils nous refilent des maladies, ils ne se rendent pas compte du nombre de décès qu’ils provoquent ces humains-là !

Grand Rhino : parfois, ils nous collent un appareil sur le dos pour savoir où on va, on est carrément fliqués.
Si je fais une comparaison, c’est comme si on vous collait un pack de 6 bouteilles d’un litre dans le dos ! Essayez de voler et de vous nourrir alourdi comme ça ! Et je vous parle pas de conter fleurette ainsi accoutré, les femelles se marrent en nous voyant !
Un grand nombre de nos semblables ainsi équipés ont été retrouvés morts d’épuisement dans le maquis. Il parait que c’est pour la science et que c’est pour nous protéger, mais la meilleure façon de nous protéger c’est de nous laisser tranquille !

Petit Rhino : parfois ils mettent des grilles à l’entrée des grottes. Et bien nous on n’en veut pas, on ne veut pas vivre comme dans une prison, alors on est obligé de migrer ailleurs. Mais en Corse il n’y a pas beaucoup de grotte, alors on ne voudrait pas qu’ils les ferment toutes !

Moi : je suis désolé par tous ces désagréments, ils ne savent peut-être pas ce qu’ils font. On les aide parfois en leur communiquant vos gites, mais après ce que vous m’avez dit je ne sais pas si on va continuer.

Grand Rhino : vous ça va, vous êtes spéléo et je sais que vous êtes sympa avec nous, mais essayez de les calmer ces fous furieux !

Moi : bah !, je ne promets rien, ils ont la loi des hommes avec eux, mais je ferai mon possible maintenant.
Allez, bonne hibernation, à
prestu !

Les rhinos en cœur : à prestu speremu !

Retour vers Bastia, un peu retourné par ces échanges et en concluant « J’ai cessé de croire à cette soi-disant protection des chauves-souris… »

JCL

Vendredi 14 octobre 2022 – Stage photo – local, Bastia

Stage photo

Soirée formation au local, Bastia

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Albert D., Amal D., Jean-Noël D., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R.
  • Formateurs : Philippe C., Annie G.

Durée : 4h00

La photographie souterraine en Corse on connait ! le blog des topis doit en contenir des centaines… mais, reconnaissons-le, si cela nous permet de garder de bons souvenirs de nos sorties, l’esthétisme pictural n’est pas souvent au rendez-vous. On a bien essayé à une époque d’utiliser des cellules de déclenchement à distance mais la technique s’est vite avérée défaillante. On s’est contenté ensuite de nos APN compacts qui nous évitaient de réfléchir.

Mais à force de feuilleter Spelunca et d’admirer les merveilleuses photos de Philippe Crochet, l’envie nous est venue de tenter l’aventure. Philippe est le président de la Commission audiovisuelle, présent sur tous les congrès et rassemblements spéléos. Suite à la publication d’une magnifique photo d’œufs d’opilions Jean-Noël lui a proposé début 2022 une formation Photo Souterraine pour la LISC d’abord à visée entomo élargie ensuite à une initiation plus globale.

Philippe et sa compagne et modèle Annie ayant un emploi du temps très chargé (y-a-t-il un coin de karst dans le monde où ils n’aient pas mis leurs flashes ?) le projet ne pouvait se faire qu’en fin d’année. Annoncé à l’AG de la LISC, le stage a été rempli le jour même – 8 candidat(e)s et finalement nous serons 10. Et « grâce » à une annulation de voyage au Turkménistan, on a pu se mettre d’accord pour un stage du 14 au 18 octobre. Le CA de la LISC a décidé de prendre en charge l’hébergement et le couvert des formateurs, leur déplacement passant en abandon de frais.

Vendredi 18 heures, Philippe et Annie sont au local et les élèves photographes arrivent au compte gouttes… Cela permet de mieux faire connaissance et de débuter gentiment l’apéro.

19 heures, on rentre dans le vif du sujet. Philippe nous présente son diaporama, on a beaucoup à apprendre sur le matériel à utiliser, les paramètres à régler (et ça ne manque pas : iso, diaphragme, vitesse, nombre guide, angle de positionnement, puissance et ouverture des flashes, contre jour, flash en douche…). Au bout d’une heure, l’attention de certains se disperse, on lance la pause avec apéro-dinatoire.

Pour ce faire, Antoine avait prise les choses en mains et avait mobilisé Amal pour ces premières agapes puis Odette pour celle du samedi et du dimanche. Quand les plats arrivèrent ce n’était pas quelques amuse-gueule mais un véritable buffet qu’Amal nous avait concocté ! Tout cela accompagné de quelques bonnes bouteilles choisies par Antoine.

Bien repus mais décidés à poursuivre notre apprentissage on se replace devant le diaporama. Encore deux bonnes heures de notions théoriques à intégrer. Bientôt 23 heures, la fatigue se fait sentir, les formateurs doivent trouver leur hôtel et demain route vers Lano.

JND

Dimanche 18 septembre 2022 – Fête du Sport, Bastia

Fête du Sport

Place Saint Nicolas, Bastia

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Jean-Claude D., Albert D., Amal D., Éric G., Jean-Claude L., Pierre L., Francis M., Noël R., Rémi R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Alain T.

Photos

Traditionnelle participation à la fête du sport. Faux départ le samedi, annulation en raison des forts coups de vent annoncés.

Retour le dimanche, le stand attribué cette année était au bout de la place vers la mairie, et c’était bien mieux. Des platanes plus hauts ont permis d’avoir de belles verticales dont une fractionnée. Autre aspect intéressant, le stand était loin du kiosque à musique … et de sa sonorisation entêtante.

Les topi ont répondu présent en nombre pour préparer le stand ou pour une simple visite et Amal s’est occupée de les rassasier.

Plus de 20 inscrits pour l’initiation spéléo du 2 octobre et 6 pour une initiation canyon à programmer.

JCL

Dimanche 3 avril 2022 – TUC et AG LISC, Bastia

TUC, Travaux d’Utilité Collective

Assemblée Générale LISC

Local de Montesoro, Bastia

Participants TUC

  • ITP : Antoine B., Jean-Noël D., Éric G., Jean-Claude L., Franck Z.

Le mauvais temps annoncé et l’AG de la LISC prévue à 16h n’incitent pas à s’éloigner du local, une journée TUC est ainsi proposée aux membres de l’association.

Peu de succès mais les présents sont motivés !

  • remplacement du mitigeur de l’évier par un modèle de compétition (don Sophie M.)
  • peinture du ciel de bar
  • pose d’un disjoncteur pour séparer le circuit aérateur de celui des frigo et micro-onde
  • rangement et tri divers
  • nettoyage du local
  • tri des Spelunca et Karstologia
    • manque les Spelunca 88, 110, 132, 133
    • manque les Karstologia 59 à 64 et 72

A propos de ces revues, tous les numéros en double ont été posés sur la table de salon et peuvent être récupérés par les membres. Ils seront ensuite distribués gratuitement lors de la fête du sport ou donnés aux initiés.

Certains numéros sont téléchargeables sur le site de la fédé : https://publications.ffspeleo.fr/revue.php?id=203

En outre, tous les sommaires disponibles ont été regroupés sur une seule page du dite ITP afin de faciliter les recherches d’articles spécifiques : http://topipinnuti.free.fr/spelunca.htm

Un sympathique spuntinu a ponctué cette journée de labeur.

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Participants AG LISC

  • ITP : Antoine B., Michèle Cl., Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Pierre L., Marie Pierre R., Franck Z.

L’inquiétude sur un quorum non atteint s’est vite dissipée, à 16h05 l’AG a pu commencer.

Bilans et perspectives habituelles, un changement dans la composition du CA, Éric remplace JCL.

Composition du CA :

  • Jean-Noël DUBOIS, président
  • Henri-Pierre FIOCCONI, secrétaire
  • Antoine BOSCHI, trésorier
  • Wanda COMPARETTI, secrétaire-adjointe
  • Véronique MASSA, trésorière-adjointe
  • Amal DRISSI, membre CA
  • Éric GENOUD, membre CA

Il faut également commencer à réfléchir sur l’avenir de la LISC et au roulement de ses dirigeants.

Compte tenu du manque d’information sur le nombre de participants à cette AG il n’a pas été possible d’organiser un pot de l’amitié digne de ce nom.

JCL 

Lundi 13 décembre 2021 – Spéléo, BRGM et DDTM visites de cavités

Lundi 13 décembre 2021

Spéléo, encadrement BRGM et DDTM pour visites de cavités

Aven du Sémaphore (Brando) – Grotta di Ghjuvani, Grotta di Capella, Fractures de Pietranera (Santa-Maria-di-Lota)

Trou d’Alzetu, Failles St Nicolas (Ville di Pietrabugno) – Grotta della Gradicchia (Bastia)

Participants

  • LISC/ITP : Michèle Cs., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Francis M. et la sentinelle Noël R.
  • LISC/Individuel : Jean-Yves C.
  • BRGM : Elodie S.
  • DTTM : Rachel

TPST : 4h00

Photos

La convention passée avec le BRGM et la DDTM prévoyait d’accompagner des représentant(e)s de ces deux institutions sous terre pour se rendre compte in situ des risques potentiels. Sept cavités avaient été retenues compte tenu de leur proximité avec des zones habitées ou potentiellement constructibles :

Aven du Sémaphore (Brando)

Grotta di Ghjuvani (Santa-Maria-di-Lota)

Grotta di Capella (Santa-Maria-di-Lota)

Fractures de Pietranera (San-Martino-di Lota)

Trou d’Alzetu (Ville di Pietrabugno)

Failles St Nicolas (Ville di Pietrabugno)

Grotta della Gradicchia (Bastia)

Rendez-vous fixé à 8 h 30 au parking de Miomo. Élodie, missionnée par le BRGM, et Rachel, représentant la DDTM et invitée par Élodie, sont prêtes à affronter le monde d’Hadès. Avec pas moins que quatre topis expérimentés, dont le CTDS en personne, et deux chiroptologues émérites pour les encadrer.

Première cavité l’Aven du Sémaphore, direction le Cap Sagro au nord de la commune de Brando. Jean-Claude, appelé en urgence pour un problème de batterie, doit nous quitter. Nous voilà accueillis par Pierre Chiarelli, propriétaire des lieux. En effet la cavité est située sur les terrains de sa famille et où – parait-il – il jouait dans son enfance ; l’origine de la cavité semble cependant remonter aux années soixante-dix lors de la mise en place d’un poteau EDF puis l’orifice avait été rebouchée. La « redécouverte » par les topis date du 13 décembre 1997. La dernière visite des topis remonte au 25 mai 2013 et Pierre a construit sa villa en contrebas de l’aven il y a six ans. Joint par Elodie il avait annoncé qu’il avait réalisé quelques aménagements pour l’accès à la cavité.

On avait prévu une C20 en double et une échelle de 10 m pour nos débutantes mais on aura une sacrée surprise. Une fois les présentations faites mais Pierre était bien connu par certains topis, il nous emmène par un sentier en pierres sèches jusqu’à la plate-forme de l’entrée. La surprise : un escalier en bois permet d’accéder au bas du P5 d’entrée ! Il n’y a pas le Stannah mais la descente est quand même bien simplifiée. Pierre y a emmené des amis et il avait même mis en place un câble pour l’éclairage.

Une échelle de bois pour le premier ressaut et on encorde quand même nos débutantes pour la descente de 5 m, une grosse corde permet la descente du plan incliné qui suit et nous voilà regroupés dans la Salle des Perles – que Pierre n’avait pas vu. On lui décrit les deux galeries est-ouest qu’il n’avait pas visitées, on l’emmènera une prochaine fois, et on fait un tour dans la galerie de la brèche osseuse. Élodie nous décrit la structure géologique de la cavité, on est dans des couches de cipolins alternants avec des metagabbros, ayant subi la tectonique – fracture et glissement – mais tout semble bien stable. Pierre ne craint rien pour sa maison. On y passera une bonne heure.

Retour en faisant le tour de la propriété, bergerie pour la brebis, jardins pour les oignons de Sisco, piscine dans le roc… Et on terminera par café et vin d’orange sur la terrasse. Difficile de partir mais il reste encore six cavités !

Suite par les cavités de Santa-Maria-di-Lota. En premier Grotta di Ghjuvani, dont le chemin avait été démaquisé lors de sorties précédentes. Une vingtaine de minutes et on est face à l’entrée. JN se lance dans l’étroiture, puis le plan incliné et un premier regroupement dans la salle avant l’Étroiture de la Bouteille. Devant montrer l’exemple, il s’enfile dans la fameuse étroiture – franchie à de multiples reprises – et la première partie se passe bien mais ça coince devant la seconde partie, c’est la Bérézina, marche arrière ! Michèle, puis Francis prennent la suite sans difficultés. Élodie rassurée passera sans souci. Puis Jean-Yves. HP préfèrera attendre au soleil et JN restera faire la causette à Rachel qui n’est pas tentée par ce genre de contorsion. Visite des galeries jusqu’au P6, de la Salle des Araignées Visqueuses (mais sans Meta), une bonne heure au total. Le retour se fera sans problème.

À suivre la Grotta di Capella, qui s’ouvre sous la place du hameau de Figarella. Cela prendra une dizaine de minutes. A priori plus de risques, l’effondrement ayant déjà eu lieu lors de l’enfouissement d’un platane. Francis doit nous quitter temporairement, on le reverra plus tard.

Suite par les Fractures de Pietranera qui domine l’immeuble Le Magellan. Une marche d’approche de 5 mn, la première Fracture A est en bord de sentier. JN installera la corde pour faciliter la remontée inclinée. Puis visite de la Fracture B qui montre de magnifiques et « inquiétants » signes de décrochement. Le parking en dessous craint un peu. Visite de quelques fractures auxiliaires sur le sentier du retour. Cette zone présente de nombreux signes d’instabilité sur plusieurs dizaines de mètres. Le risque est bien connu du BRGM.

La matinée est bien avancée, c’est l’heure du spuntinu mais personne n’a prévu le casse-croûte. On fera une halte à la boulangerie de Pietranera pour quelques emplettes qu’on ira grignoter sur les hauteurs de Ville-de-Pietrabugno, sur le parapet face au Trou d’Alzetu, bien exposé au soleil.

Après ces agapes succinctes, en avant dans le Trou d’Alzetu, cela prendra dix minutes… il aura quand même fallu auparavant couper quelques branches de calycotomes. En effet l’entrée de la cavité n’est plus visible de la route, cachée par lentisques et calycotomes. Risque zéro, on n’est pas près de voir des constructions au-dessus de la cavité.

Direction le Chemin des Oliviers pour les Failles St Nicolas. Le portail est ouvert mais il vaut mieux se garer sur le terre-plein qui précède. Pendant que le gros de la troupe se dirige vers la falaise, emmené par HP, JN attend Francis. On se regroupera à l’entrée de la Faille A. La montée est toujours aussi raide, surtout en fin de journée bien chargée. Rachel hésite un peu devant ce soupirail étroit, mais finalement rassurée par Francis elle se lance. Pas mal de petits rhinos dans la diaclase d’entrée, le sol est bien humide mais peu de faune entomo. La première lucarne sera franchie sans difficulté. Une bonne demi-heure d’exploration et tout le monde se retrouve à l’extérieur, sans problème pour l’accouchement du soupirail.

HP doit nous quitter. Il reste un peu de temps pour Gradicchia. La visite est assez rapide, la cavité présente peu d’intérêt sur le plan spéléologique, uniquement quelques spéléothèmes en fond de cavité. Mais l’entrée est un vrai dépotoir et la salle mérite d’être dépolluée. Cela permet à Francis de réfléchir à l’organisation du prochain exercice de spéléo-secours prévu en janvier. Certes la cavité est située sous une habitation mais abandonnée à ce jour. Le BRGM verra sur les mesures à prendre.

Il est 17 heures, la nuit commence à envelopper les hauts de Bastia, Michèle et JY sont déjà sur le retour. Un débriefing rapide avec Elodie et Rachel qui confirment être très satisfaites de cette journée bien remplie. Il ne reste plus qu’à rédiger le rapport final et transformer l’Association Insulaire Spéléologique Corse en Ligue Insulaire Spéléologique Corse…

JN

PS : et notre sentinelle dans tout cela… il devait être prévenu par les émissaires du BRGM à l’entrée et à la sortie de chaque cavité, il semble qu’un appel a été lancé lors de l’entrée au Sémaphore mais ensuite il a été un peu oublié…