Archives par étiquette : Interclubs

Dimanche 12 juin 2022 – Cipetto, Volpajola

Canyon interclubs, formation

Ruisseau de Cippetto / Le Golo, Volpajola

Participants

  • ITP : Jean-Claude L., Franck Z.
  • ITP-Corse Canyon : Antoine B., Nicolas M., Julien S.
  • Corse Canyon : Jérôme A., Christelle B., Pascal B., Laurent B., Michaël D., Magali E., Célia G., Éric R., Emmanuel R., Doriane T.
  • Individuelle : Muriel C.
  • PGHM Corte : Jérôme I.

Cotation V4.A2.III

TPEC : 2h30

Photos

Le dimanche matin est consacré à la mise en application dans le canyon de ce qui a été vu la veille. C’est donc en cette belle journée que nous nous retrouvons sur le parking du Cippetto RT11.

Le départ est un peu chaotique mais la bonne humeur est de mise et c’est bien l’essentiel. Les cordes sont dispatchées et les groupes sont reformés. Le premier à partir est le groupe des « Muvra » suivi des « Milanu » puis des « Sumeru ».

Éric et Laurent partent en tête, rejoints par Pulpi puis JCL et Franck qui ferment la marche. La sente est assez bien tracée, quelques bifurcations peuvent enduire en erreur tout de même. Arrivée au départ du canyon, nous constatons que notre formateur n’est pas avec nous…

Pascal débarque enfin et sera notre formateur pour la matinée, il en profite également pour remplacer les mains courantes fixes installées dans le canyon (NDLR : il officie en tant que Pro dans ce canyon).

L’eau est fraîche et le débit un peu juste. Trois rappels se succèdent, 22, 50, 10 mètres.

Chacun notre tour, nous installons main courante, débrayables. Quelques débrayages sont mêmes réalisés. Si au départ nous trouvions l’eau un peu fraiche, on apprécie les vasques de ce canyon végétal pour nous rafraîchir. Nous mettons environs 2h30 pour venir à bout de ce canyon.

Il fait très chaud et nous cherchons un peu d’ombre sur les berges du golo pour la pause méridienne. Les plus audacieux traverseront le Golo. Les pierres étant glissantes, Pascal nous présentera une belle figure de style et finira dans l’eau avec ses affaires…

Mais pas le temps de faire la sieste, l’après-midi est dédié aux interventions de Jérôme (gendarme du PGHM), Magalie et Gritou. Trois ateliers de 45 min sont mis en places.

Magalie (médecin du SAMU2B) nous présente l’accidentologie et différends traumatismes en canyon, ainsi que l’attitude à avoir face à un blessé. Jérôme, nous énumère le matériel type mais non exhaustif de ce que doit contenir un bidon étanche. Enfin Gritou nous a installé un point-chaud fabriqué avec de la toile et suspente de parapente puis nous prodigue quelques conseils et astuces pour réaliser un brancard avec trois kits. Les trois ateliers sont agrémentés par des échanges et retour d’expériences vécus de chacun.

Nous finissons aux alentours de 17h00. Quelques irréductibles s’hydrateront encore un peu (et oui il fait encore chaud) pour conclure cette belle journée et ce week-end sympa.

Franck

Samedi 11 juin 2022 – Tozza, Patrimonio

Canyon interclubs, formation

Falaise de Tozza, Patrimonio

Participants

  • ITP : Jean-Claude L., Franck Z.
  • ITP-Corse Canyon : Antoine B., Nicolas M., Julien S.
  • Corse Canyon : Jérôme A., Christelle B., Pascal B., Laurent B., Michaël D., Magali E., Célia G., Éric R., Emmanuel R., Doriane T.
  • Individuelle : Muriel C.

Photos

Adhérent ITP depuis 2019, Julien, alias Gritou, s’oriente vers une carrière professionnelle dans le canyonisme. Il termine déjà sa formation de DE canyon et doit mener à bien un projet pédagogique. Les membres ITP et Corse Canyon serviront de cobayes et une formation aux bases techniques de descente et d’équipement des canyons est programmée sur un week-end. Un après-midi sera également consacré à la gestion d’un accident. Le niveau des candidats va de débutant à moniteur confirmé !

C’est la falaise de Tozza qui sert de cadre pour le menu du samedi matin :

  • Relais et SAR (Système Auxiliaire de Relais)
  • Les différents freinage
  • Les clés d’arrêt

Les initiés sont répartis en 3 groupes tournant plus ou moins homogènes et Gritou, Anto et Pascal se chargent des formations.

Après un sympathique pique-nique, les 3 groupes tournent l’après-midi avec pour menu cette fois-ci :

  • La main courante rappelable
  • L’équipement d’une verticale simple
  • Le débrayage d’un équipier

Rendez-vous est pris au lendemain dans le canyon du Cippetto pour mettre en pratique les apprentissages du jour.

JCL

Samedi 15 janvier 2022 – Ruisseau de Torbia, Antisanti

Canyon interclubs

Ruisseau de Torbia, Antisanti

Participants

  • ITP : Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
  • Corse Canyon : Alexandre C., Jean-Marcel V.

TPEC : 3h00

Corde : 40 m

Photos

Reportée depuis plusieurs weekends et sollicitée par Micca, nous avons finalement programmé cette sortie prometteuse : découvertes d’un nouveau canyon et d’une nouvelle faille.

Le ciel est dégagé mais une température très fraîche aura raison du nombre de Topi présents au lieu de rendez-vous situé au PN4. Seuls JCL et Franck quittent les lieux vers 8h30 et se dirigent vers Alistro/Canale Di Verde afin de rejoindre le trio Micca, Alex et Jean-Marcel. La pause-café permet de présenter la journée et de prendre quelques forces afin d’affronter le froid hivernal et l’eau glaciale du canyon.

Nous quittons la boulangerie en direction d’Aleria puis la T50 qui mène à Corte. Au bout de quelques kilomètres nous stationnons le véhicule au bord de la route sur un petit parking qui surplombe le Tavignano. Alex nous montre la sortie du canyon située en rive droite du Tavignano. La gerbe d’eau nous donne une indication sur le débit du ruisseau et laisse présager un saut. Nous transvasons les kits afin de réaliser une navette vers le départ du canyon situé avant le village d’Antisanti. Petite déconvenue, Micca a oublié ses chaussures canyon. Nous attendrons Carine qui a fait la liaison et nous pouvons reprendre notre périple. Les 34 kilomètres de navette semblent interminables jusqu’à une épingle, point de départ du canyon sur un petit chemin forestier. Le chemin est bien tracé, nous passons devant un des affluents sec du ruisseau dans lequel repose la carcasse d’un vieux poids lourds. Il faudra tenter de descendre par là pour rejoindre le ruisseau lors de notre prochaine visite.

Nous continuons le chemin qui se rétrécit alors et devient légèrement maquisant. Le sécateur de JC est en action sur quelques mètres, puis le chemin sera dégagé jusqu’à un petit ruisseau, un autre affluent du ruisseau de Torbia.

Le faible débit permet d’éviter les vasques et les marches en bloc. Cette première partie ne présente pas trop d’intérêt. Nous arrivons enfin à la jonction des affluents point de départ de la deuxième partie de ce canyon. Nous regrettons un peu de ne pas avoir pris le premier affluent car ce dernier se termine par un enchainement de deux belles cascades. Le canyon est sauvage, verdoyant et se situe en sous-bois. Un petit arrêt permet de s’équiper convenablement avec le haut de combi. La suite est une suite de vasques, petits biefs, toboggans et quelques sauts. De nombreux passages encaissés et concrétionnés sont magnifiques, nous ne profitons pas de ces paysages car l’eau gelée nous congèle l’organisme. Nous arrivons sur un campement laissé à l’abandon, tentes, tables, chaises, caisses en plastique jonchent le sol. Mais pas de trésor…

Le canyon aboutit à un très beau rappel de 18 mètres dans une goulotte qui finit dans une vasque: la corde de 30 mètres est un peu courte. L’amarrage : un AN, une corde de plus de 10 ans dont on ne distingue pas la couleur à cause de la mousse verte qui a poussé dessus n’inspire pas confiance. Bon !!! ça passe, mais il faudra penser à son remplacement si on refait ce canyon. Nous arrivons enfin au-dessus du Tavignano qu’il faut traverser. Deux possibilités, un saut après une désescalade ou installer une corde autour d’un amarrage « brindille ». Jean-Marcel est déjà de l’autre côté suivi d’Alex. Nous installerons la corde JCL et Micka descendent en rappel. À les entendre on comprend que la température du Tavignano est pire que celui du canyon. Franck hésite à récupérer la corde et effectuer le saut mais finira par descendre en rappel. Une fois dans l’eau, le courant et la traction de la corde l’empêche de nager convenablement afin de rejoindre l’autre rive. L’aide d’Alex sera la bienvenue. Il faudra ensuite trois personnes pour rappeler la corde qui est coincée dans les branches. La remontée tout droit dans le maquis en direction de la T50 nous permet de nous réchauffer. On appréciera tous d’enfiler des habits chauds et secs.

Nous repartons vers Antisanti afin de récupérer le van puis nous rendre vers Teppa pour manger un morceau. Au bord de la route nous trouvons une cabane de chasseurs et un petit foyer aménagé avec des pierres pour faire le barbecue. Quelle aubaine !!! Le feu est rapidement mis en route et les bouteilles ouvertes. Le gueuleton est salvateur… Nous repartons vers 17h00, la nuit commence à tomber, et arrivons au départ de la piste, le lieu-dit Teppa indiqué par JC. Une barrière fermée bloque l’accès. Une dernière tentative pour prendre contact avec des riverains reste veine. Nous quittons les lieux un peu déçus de ne pas avoir pu prospecter et repérer cette faille.

Nous arrivons sur Biguglia aux alentours de 19h00. Bien qu’inachevée, nous avons passé une bonne journée en compagnie de deux fous furieux de Corse Canyon. À refaire mais au printemps…

Franck

Une découverte incongrue sur le parcours une quinzaine de mètres au-dessus du canyon, un campement abandonné. Des bâches servant de tapis de sol éparpillées, des tables, des chaises, des ustensiles de cuisine, une plancha avec sa bouteille de gaz, des tentes plus ou moins debout, des caisses, des bouteilles, des boites de conserve, un vrai capharnaüm. Une installation en plein nulle part prévue sur la durée. Pour quelles raisons ? Travaux forestiers, planque, c’est un mystère. Un indice toutefois, une image iconique plastifiée traine au milieu des immondices. C’est apparemment une Vierge à l’enfant de style orthodoxe. Au dos, ce qui semblerait être une ou des prières écrites en alphabet cyrillique.

De retour devant un ordinateur, la traduction des textes confirme bien l’origine orthodoxe de cette image. C’est une Vierge à l’enfant, Kazanskaïa, Notre Dame de Kazan, une icône particulièrement révérée par l’Église orthodoxe, spécialement par l’Église russe (https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Kazan).

Un bon nettoyage laisse apparaitre une feuille d’olivier et un peu de terre (russe ?) insérées dans le plastifiage. Tout ça a de quoi alimenter l’imagination …

Traduction

JCL

Samedi 15 mai 2021 – Spéléo interclubs, visite Buga di a Cutina, Ghisoni

Samedi 15 mai 2021

Spéléo interclubs, visite

Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants

  • ITP : Amal D. (logistique), Jean-Claude L., Francis M., Noël R. (logistique), Alexia S. B.
  • SSF 34 : Olivier A., Franck B., Jérôme B., Didier G., Olivier G., Aude H., Franck M., Denis P., Laurence et Jean-Michel S, Claudie S.

TPST : 4h00

Photos

Après la cavité au plus grand développement c’est le trou le plus profond de Corse qui est mis au programme du SSF 34. La cavité devait faire l’objet d’un exercice spéléo-secours interdépartemental, mais celui-ci a finalement été annulé en raison des aléas sanitaires.

Compte-tenu du couvre-feu encore en vigueur à 19h, il fallait jouer serré afin que chacun regagne ses pénates avant l’heure fatidique.

Un calcul à rebours détermine avec une certaine marge de sécurité un départ de Bastia à 7h00.

– 2 fois 1h30 de trajet entre Bastia et la piste
– 2 fois 45mn de piste
– 5 h pour la cavité

Ce qui fait déjà 9h30 pratiquement incompressibles. Il reste donc 2h30 pour le graillou, les au-revoir et les … aléas. Ces fameux aléas, ces grains de sables qui se glissent dans toutes les organisations. 10 mn de retard d’un côté, 1/4 d’heure de l’autre, un achat de dernière minute, un imprévu, un soupçon de nonchalance, un quiproquo, ces petits rien qui, cumulés, font un gros tout.

Une fois n’est pas coutume, la tribu des aléas a été mâtée et les bastiais ont pu rentrer à temps.

Les 8h30 prévues à la piste se sont transformées en 9h00 suite à un aléa qui attendait le SSF 34 à la sortie de leur camping, le portail était fermé ! Mais sitôt arrivés, ils gavent le vaillant Vitara d’une partie de leurs kits et sacs. JC et Aude (BE lozérienne) partent aussitôt pour équiper la cavité au plus vite.

Pas d’aléa sur la piste, aucun arbre en travers, aucune nouvelle ornière. Les retards du matin sont rattrapés puisqu’à 10h00 pétantes Aude et JC sont pendus en tête du puits d’entrée. JC équipera jusqu’au musée, puis jusqu’au fond par les puits jumeaux, Aude se chargera du P51 et de la jonction (la nouvelle C75 arrive pile-poil en bas).

A 11h15 Didier rejoint Aude et JC au fond le cavité. Les arrivées se succèdent, qui par le P51, qui par les puits jumeaux. Alexia et Francis se sont insérés dans le flot de spéléos, on dirait une migration, une migration vers La Mecque de la spéléo insulaire.

La pelle est toujours là au fond du trou, les héraultais ne peuvent s’empêcher de creuser pour tenter de battre le record de profondeur :-). Discussions sur les éventuelles possibilités de continuation du réseau.

Les règles de distanciation deviennent difficiles à tenir, des photos de groupe presque complètes sont prises dans la trop petite salle du fond et c’est parti pour les remontées en permutant les parcours. Franck B. se charge de déséquiper le côté P51, Olivier déséquipe le reste.

14h, les 14 visiteurs sont dehors et le trou déséquipé, une affaire rondement menée ! Une heure a été gagnée sur le prévisionnel de TPST, celle-ci n’est pas perdue puisqu’on pourra ainsi consacrer une heure de plus au graillou. Celui-ci se fait devant la casetta autour d’une table bien garnie et les grillades se succèdent …

A noter, l’éclairage de la casetta ne fonctionne plus, il semblerait que le panneau solaire soit HS, mais à vérifier la prochaine fois avec les outils de mesures adéquats. Quelques difficultés également pour rétablir l’eau, un triton coincé dans le tuyau a eu le privilège d’être libéré par les équipes des SSF 2B et 34 réunies avec le renfort d’une lozérienne et d’un ariégeois !

Il est temps maintenant de redescendre, certains en 4×4 et les autres pédibus jambus.

Séparation et au revoir général en bas de la piste. Les héraultais semblent satisfaits d’avoir pu visiter les 2 cavités majeures de Corse, bien qu’elles soient mineures par rapport à celles du continent. Par contre, le local et la casetta ont fait des envieux 😉

JCL

Vendredi 14 mai 2021 – Spéléo, exploration, initiation – Grotte de Carpinetto, Lano

Vendredi 14 mai 2021

Spéléo, exploration, initiation

Grotte de Carpinetto, Lano

Participants

  • ITP : Amal D., Jean-Noël D., Francis M., Noël R., Alexia S. B., Franck Z.
  • SSF34 : Olivier A., Franck B., Marie B., Jérôme B., Didier G., Olivier G., Suzanne J., Aude H., Stéphane M., Franck M., Denis P., Dominique R., Laurence et Jean-Michel S, Claudie S.
  • Initiée : Anémone G.J. (1 an et des brouettes)

TPST : 3h00

Photos

La dernière visite de Carpinetto remonte au 19 février 2019, profitons de la visite du SSF 34 pour explorer la cavité la plus grande de Corse avec, rappelons-le, ses près de 900 mètres de développement.

Pour cette petite ballade, nous retrouvons au pont du Golo aux alentours de 9h, et rejoignons Jean-Noël au départ de la piste. Quelques un préfèrent la petite virée en 4×4 tandis que d’autres la randonnée pédestre pour s’échauffer.

Conformément aux prévisions météo, il pleuviote un peu et nous nous activons pour nous préparer. Arrivons à l’entrée de la grotte vers 11h00. C’est une première pour Anémone qui du haut de ses 1 an, pénètre pour la première fois dans une cavité, bien encadrée par ses parents.

On s’approche des records puisque 22 spéléos explorent les lieux !!!! Dans un premier temps tout le groupe se suit, puis ce dernier se divise en deux groupes. Tout y passe : lacs jumeaux, salle des rhomboédriques, lac des italiens, etc… C’est un véritable labyrinthe on s’y perdrait presque.

Alexia et Franck en profitent pour emprunter le boyau Silvain, c’est du sport !!! La séance de « ramping » laisse des traces sur l’organisme et la combi : la fin du boyau est obstruée par du sable, il ne reste qu’à creuser…. À suivre lors d’une prochaine expédition.

Et pendant ce temps-là, Amal découvre une nouvelle jonction inconnue à ce jour.

Les séances photos se succèdent, nos invités ont l’air de s’amuser dans cette cavité. Mais l’appel du ventre se fait ressentir et retrouvons la lueur du jour vers 14h.

Pour la suite, le barbecue sera installé sur la place du village à côté d’un nouveau four à pain couvert. Nous redescendrons après quelques grillades, bières, et autres boissons.

La journée aura donc été marquée par 3 premières :

  • La première fois sous terre pour Anémone
  • La première fois dans le boyau Silvain pour Franck
  • La découverte d’une jonction pour Amal

Bref une bonne journée

Franck