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Samedi 12 novembre 2022 – Grotte de Trabuc, Mialet (Gard)

Spéléo, visite

Grotte de Trabuc, Mialet (Gard)

Participants

  • ITP : Jean-Noël D.
  • CoMed : Jean-Pierre, Thierry, Brigitte, Guy, Dominique, Thomas, Jean-Marie, Claire, Marie-Françoise, France, Loïc, Orhan
  • Spéléo Club de Villefranche de Conflent (66) : Lisa D., Michel G.
  • Autres spéléos : 3 X.
  • Accompagnant : Jean-Michel
  • Encadrants : Didier M., ancien membre du Spéléo Club d’Alès et maintenant au GERSAM de Montpellier

TPST : 5h00

Photos

Cette année la Commission Médicale de la FFS a tenu ses Journées de rencontre à Anduze dans le Gard non loin d’Alès au gîte du Val de l’Hort. Rencontres très dynamiques, nous nous sommes retrouvés à dix-huit participants, médicaux et paramédicaux et quelques accompagnants.

Comme à l’habitude, une sortie spéléo conviviale est prévue au cours de ces journées. Pour cette fois, au programme, la traversée de la grotte de Trabuc.

La grotte de Trabuc, aussi appelée jadis grotte de Mialet du nom du village à proximité, est située dans les Cévennes au nord du département du Gard. Sa partie supérieure, découverte par Gérard Vaucher –spéléologue suisse – lors d’explorations épiques racontées dans son livre Sous cette Montagne, a été aménagée pour les visites touristiques après percement d’un tunnel par une équipe de mineurs des Houillères d’Alès en 1950.

La grotte est connue depuis l’Antiquité, mais réellement utilisée comme refuge à partir de la fin du xviie s. En effet, lors de la guerre des Cévennes, les Camisards avaient pour habitude de se cacher dans les grottes de la région. La grotte tirerait son nom de l’arme favorite des Camisards, le tromblon, ou « trabuc » en occitan.

Dès 1823, Nicod et Gallière explorent la grotte en organisant des expéditions de trois jours passés sous terre. En 1889, les entomologistes V. Maget et G. Mignaud découvrent une nouvelle espèce de coléoptère bathysciné Bathysciola linderi subsp. mialetensis (Abeille, 1881).

En 1899, Félix Mazauric, collaborateur de Édouard-Alfred Martel décrit la grotte dans le bulletin de la Société Spéléologique de France. Un plan du réseau de galeries et de salles est publié en 1920 dans la revue Spelunca. Robert de Joly y passera également. En 1945, Georges Vaucher, aidé de ses fils Marc et Olivier, commence la désobstruction du Trou du Vent et découvre le « Nouveau Trabuc ».

Les premières visites touristiques de la grotte de Trabuc (en robes à crinoline et redingote et haut de forme) utilisaient l’entrée naturelle et le passage bas de « l’estrangladou », c’est-à-dire par une entrée inférieure.

La partie touristique ne représente toutefois qu’un dixième de l’ensemble du réseau. Le développement total est d’environ 11 km mais de l’entrée naturelle à l’entrée artificielle avec le tronçon aménagé pour le tourisme, cela fait une bonne sortie de cinq heures. Le parcours comprend deux parties séparées par un passage d’étroitures dont le Trou du Vent.

Grâce à Didier Manipou, spéléo alésien, nous avons pu obtenir l’autorisation de traversée (délivrée au compte gouttes). Des safaris spéléos sont organisés mais en partant de la zone touristique et s’arrêtant avant le Trou du Vent.

La cavité est très intéressante sur le plan géologique, plusieurs étages de creusement, des formes d’érosion importantes, des grands volumes, un lac, des gours, un concrétionnement pas exceptionnel mais de jolis paysages souterrains, des fleurs de gypse ce qui est plutôt rare, de la fantomisation, une cabane pour les expériences de survie, des fées, des soldats, etc.

9 h 30, nous voilà sur le parking, l’accueil est fermé et n’ouvre qu’à 10 heures. Pour rejoindre l’entrée naturelle située 120 m plus bas, on descend le lit du ruisseau de Montrocou, à l’origine du creusement des différents étages de la cavité. Peu d’eau, quelques dalles glissantes et de belles falaises de calcaire avec des ammonites. Quarante minutes plus tard, nous voilà à l’entrée, fermée par de gros cylindres métalliques pour laisser passer les chauves souris (on n’en a pas vu…).

Larges galeries en ellipse sans difficulté de progression. Très belle salle des gours remontante, vasques aux bords dentelés. En haut un lac suspendu. Didier nous explique qu’en période sèche quand le lac est vide, une étroiture basse donne accès au grand Réseau du Renouveau. On n’a pas les tubas on n’essaie pas.

Poursuite par des galeries aux volumes identiques. Arrivée dans la Salle du Chaos, il y a du volume ! Au milieu une installation qui a hébergé deux spéléologues tourangeaux du CRAD (CDS37) pendant deux mois pour une expérience hors du temps. Déjà deux heures de crapahut, on approche du Trou du Vent.

Le voilà ! La largeur de la galerie diminue et sur le côté droit à 1,50 m de haut un soupirail ! Comme on en voyait avant au bas des immeubles pour descendre le charbon à la cave. Largeur 40×40 cm ! Seul passage pour accéder à la seconde partie de la traversée. Sinon demi-tour et remontée du ruisseau. Certains ne font pas les fiers mais on ne va pas se dégonfler. Les plus menus se sont déjà élancés, c’est le tour de Jean-Pierre, notre président qui a une certaine carrure et qui n’aime pas trop les étroitures. Il avait fait le Trou du vent il y a 15 ans.

C’est mon tour, le corps entré à moitié, ça frotte de partout. Et pas d’appui pour pousser sur les pieds, heureusement les copains servent d’appui. Me voilà entré entièrement mais ça bloque, je suis à deux doigts de renoncer… 3 m plus loin dans l’alcôve d’arrivée, Didier et Jean-Pierre m’encouragent. Je tombe le casque et seule possibilité pour avancer dans cette légère pente je me tire sur le câble d’alimentation de la cabane des tourangeaux (en principe à ne pas faire car il n’est pas fixé mais mes camarades seront sympas ils le maintiendront. Une petite corde de 8 mm aurait été la bienvenue. Finalement cela s’élargit légèrement et j’arrive à m’extraire. L’alcôve est la bienvenue pour souffler et reprendre des forces. Apparemment ils ne connaissent pas les pailles…

Mais le supplice n’est pas terminé. Didier me montre au-dessus une étroiture verticale, certes ponctuelle mais serrée… Puis une boîte aux lettres, type Razzu Biancu (l’Étroiture du Pénitent) mais tout semble facile après le boyau infâme.

On retrouve une grande galerie, regroupement, quelques visages fatigués mais tous ont le sourire, le Trou du Vent, passage clé du réseau, aura été une étroiture qui laissera bien des souvenirs à certains…

On progresse à nouveau dans des grands volumes avec des passages très aériens comme la Cascade Aurengo qui se remonte latéralement sur échelle fixe sur quelques dizaines de mètres, puis le Pas du Diable – franchissement d’un bloc coincé au-dessus du vide -, des vires. Certaines parois sont recouvertes de fleurs de gypse et les concrétions deviennent plus nombreuses. Une dernière étroiture avant la partie aménagée, qui n’est pas compliquée, mais bien humide.

Des lumières apparaissent et des rambardes métalliques, on est à l’extrémité de partie aménagée. Un tuyau d’arrosage est prévu pour laver ses chaussures avant de prendre pied sur le sol en béton.

Cette sortie par la partie aménagée nous permet de découvrir une célèbre particularité géologique unique au monde : les « cent mille soldats ». Il s’agit d’un ensemble de plusieurs milliers de petites concrétions, semblables à des stalagmites. Cette étrange formation peut faire penser aux soldats en terre cuite du Mausolée de l’empereur Qin en Chine, justifiant ainsi le nom de « cent mille soldats » donné par les découvreurs de la grotte. Les scientifiques sont sceptiques quant à leur formation : en effet, il n’y a pas d’eau tombant de la voûte à cet endroit de la grotte, rendant impossible la création de stalagmites. Certains biologistes avancent une théorie faisant appel à des bactéries ou des champignons ; cependant, aucune présence anormale au niveau bactériologique n’a été relevée à cet endroit de la grotte.

Puis le très beau Lac de Minuit et son miroir de faille. Le concrétionnement est vraiment magnifique dans cette zone et bien mis en valeur par un éclairage commandé par les visiteurs. C’est un weekend férié, on croisera d’ailleurs de nombreux groupes dans les escaliers remontant vers le tunnel de sortie.

Après 5 heures de crapahut nous voilà au soleil pour partager un spuntinu bien apprécié avec quelques breuvages de Corse et du Gard.

Un très grand merci à la direction de la grotte qui nous a permis de faire cette visite et bien sûr à Didier Manipou pour son accompagnement chaleureux et instructif.

En pièces jointes, quelques photos pour illustrer notre périple mais le mieux est d’aller voir les photos de Philippe Crochet par le lien ci-dessous.

Biblio :
Philippe Crochet, Annie Guiraud, Anne Imbert et Aimé Mallet, « La grotte de Trabuc », Spelunca, no 162,‎ 2021, p. 10-21
https://www.philippe-crochet.com/galerie/cavites-touristiques/details/386/grotte-de-trabuc

JND

Vendredi 30 septembre 2022 – Traversée Hayau-Bouhadère, Saint-Pé-de-Bigorre (65)

Interclubs spéléo, visite

Traversée Hayau-Bouhadère, Saint-Pé-de-Bigorre (65)

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.
  • Leize Mendi : Coraline F.

TPST : 3h00

Photos

Topo

« Ça t’intéresserait de faire un autre trou dans le coin ? »

Une telle proposition de la part de Coraline, honnête de surcroit, ne pouvait être refusée ! Une traversée en plus, à faire en technique canyon, ça change de la routine.

La traversée Hayau-Boulahère fait partie du sentier karstique de Saint-Pé-de-Bigorre réalisé par le CSR Midi-Pyrénées. Gâteau sous la cerise, un livret explicatif avec quelques topos de cavités est téléchargeable ici.

Départ du parking aménagé avec avoir laissé passer une dernière averse, 15 mn de marche plus tard à travers la jolie forêt de Très Crouts et voilà l’entrée. Une belle entrée où on devine qu’il y a un peu de gaz !

Petite main courante et c’est un beau plein pot de 30 m. Comme d’habitude maintenant, je laisse tomber du matos, le 8 de Coraline en l’occurrence. Qu’à cela ne tienne, retour dans l’antiquité pour un demi-cab/nœud de mule. Quelques minutes pour le ressortir des archives et c’est parti pour une belle descente joliment éclairée jusqu’à la base par la lumière du jour. En cour de descente une idée de recyclage des vieux 8, couper un morceau du gros trou et s’en servir de déviation facilement retirable.

Un P12 suit à la base duquel on voit encore l’entrée du gouffre, puis un boyau descendant assez confortable à équiper, il se termine par un beau P15. Une galerie, une petite escalade, un petit rhinolophe et voilà la vire menant au dernier puits, un beau P20 qui aboutit à la Salle Henri IV, à environ 90 mètres de profondeur, relativement bien concrétionnée et agrémentée d’une petite arrivée d’eau.

Le reste du cheminement est un peu plus chaotique avec des vires équipées en fixe, quelques ressauts, une chatière mouillante, un peu de boue (il en faut), une via souterrata remontante qui évite d’équiper le P12 de sortie, et enfin la sortie. Jolie cavité qui peut se faire tranquillement à la demi-journée.

Vingt minutes plus tard nous voilà déjà de retour à la voiture pour la petite bibine traditionnelle.

JCL

Dimanche 25 septembre 2022 – La Verna, Saint-Engrâce (64)

Rassemblement Aliénor 2022

La Verna, Saint-Engrâce (64)

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.
  • Autres clubs : Jérémy et Pierre B. (GSO), Serge P. (Leize Mendi)

TPST : 4h00

Photos

Topo

Au programme de la journée les Grandes Salles du réseau de la Pierre Saint Martin en passant par le tunnel EDF et la salle de La Verna. L’accès à la cavité est géré par l’ARSIP, l’Association pour la Recherche Spéléologique Internationale à la Pierre Saint Martin.

Jérémy est membre du Groupe Spéléo Oloronais, il a déjà fait le parcours jusqu’à la Salle Chevalier, mais pas la suite. Serge P., président-adjoint du dynamique club Leize Mendi (littéralement Grotte Montagne en basque) et membre de l’organisation du rassemblement, qui pressent être plus utile à cette sortie qu’à la salle des fêtes où il n’y a pas grand chose à faire en journée, se joint finalement à nous. Bon pressentiment qui nous a probablement évité quelques égarements …

Départ tardif d’Arette et 3/4 d’heure plus tard, munis du passe, nous nous garons au dernier emplacement possible pour les spéléos. Une petite demi-heure de marche d’approche plus tard nous arrivons devant l’entrée du tunnel de La Verna. Il est presque midi lorsque nous en ouvrons la porte. Pas trop de courant d’air en ce moment où la température de l’air extérieur s’approche de celle intérieure. Nous empruntons maintenant ce tunnel doublement historique, pour les spéléos et pour l’EDF. Long de 660 mètres il permet d’atteindre la Salle de La Verna, une des plus grandes du monde, 255 mètres de long, 245 de large et 194 de haut, point le plus connu de ce réseau de plus de 85 km de développement pour 1410 mètres de dénivelé. D’autres chiffres ici. Coupe .

Le tunnel aboutit sur une passerelle dominant l’immense salle. Double coup de chance aujourd’hui, nous bénéficions d’une part de l’éclairage de la salle car un groupe de touristes est présent, et d’autre part de l’air qui est particulièrement transparent aujourd’hui. Pas de brouillard, pas d’embrun, la vue est simplement magique. Après quelques minutes d’émerveillement nous continuons le cheminement jusqu’au bout des passerelles, puis le parcours spéléo commence. Nous parcourons d’abord l’immense Salle Chevalier, puis la Salle Adélie, et arrivons enfin la Salle Queffelec. Le cheminement suit plus ou moins la rivière souterraine, plus ou moins en hauteur avec parfois des passages bien aériens, il est entrecoupé par quelques vires et ressauts équipés qui imposent de garder son équipement.

La faim et la fatigue se font sentir après ces 2 heures de marche et le piquenique s’impose après plus de 1,5 km de parcours chaotique tout en cumulant environ 150 mètres de dénivelé. Il faudrait encore 4 heures de progression pour la base du Puits Lépineux (320 m de hauteur), nous décidons sagement de faire demi-tour.

Le retour est bien sûr plus rapide, la Salle de La Verna non éclairée n’a rien à voir, dans tous les sens du terme, on ne voit rien, que du noir !

Petit détour par le tunnel menant au Réseau Arphidia, découvert lors du percement du tunnel. C’est par une erreur d’orientation qu’EDF avait percé ce bout de tunnel avant de s’apercevoir que le forage ne se dirigeait pas dans la bonne direction, après plus de 100 m de percement quand même ! Erreur bénéfique puisqu’elle a permis la découverte d’un nouveau réseau. Les premiers mètres paraissent un peu rastègue, pas tout de suite très engageant.

Retour à Arette, tout est pratiquement démonté. Le PC attend encore le retour d’info de fin de sortie de quelques équipes. Une petite bière et c’est la séparation en espérant se revoir un jour.

Fin de ce pseudo camp avec une mini représentation des topi.

Petit bilan : 3 belles cavités visitées. Une organisation au top et bien rôdée. Chaque participant inscrit a reçu le traditionnel mini sac à bretelles avec un Buff avec logo, une boite de pâté et une tablette de chocolat du coin, un verre logotisé de l’évènement et diverses documentations. Pour 5 € d’inscription c’est bien fourni ! La tombola a également été rentable puisque pour 5 € de mise, un super poncho ACS d’une valeur de 52 € est gagné !

JCL

Compte-rendu de Serge P. du Leize Mendi : http://strates.canalblog.com/archives/2022/09/27/39646952.html

Samedi 24 septembre 2022 – Gouffre Nébélé, Aussurucq (64)

Rassemblement Aliénor 2022

Gouffre Nébélé, Aussurucq (64)

Participants

TPST : 6h00

Photos

Topo

Deuxième journée du rassemblement, c’est le jour du Nébélé. Cavité protégée toujours en cours d’exploration, elle est rarement ouverte et une inscription préalable était obligatoire avec l’accompagnement impératif par un membre du Collectif Nébélé. Plusieurs parcours sont proposés, j’ai choisi celui qui DOIT être fait avant les autres, la Galerie du Scrouitch. Le rendez-vous est à 8h00 à Arette, répartition rapide dans les véhicules et tout le monde se retrouve près du champ où s’ouvre la cavité. Celle-ci est en contrebas de la ferme des propriétaires qui ont ainsi toujours un œil vigilent sur les visiteurs…

Une buse en béton entoure la nouvelle entrée artificielle, celle-ci est plus sécurisée que l’ancienne qui parpinait beaucoup. Une grille cadenassée ferme l’entrée et l’accès est géré par le Collectif Nébélé, n’y entre pas qui veut !

La corde est amarrée sur les armatures qui surplombent la buse et la descente s’effectue directement par un beau P40 fractionné. Encore quelques puits et le niveau de base du réseau fossile est atteint après un petit pendule à environ 100 m de profondeur.

La progression s’effectue maintenant en grande partie dans de vastes galeries, la Tyrolienne (un pont de singe au-dessus d’un puits d’une vingtaine de mètres de hauteur), la Galerie 93, la Rotonde. Nous voilà à -127 m et le puits du Cdt Cousteau permet de reprendre de la hauteur pour de nouveau arriver au niveau de base fossile. S’en suivent la Galerie du Blaireau, le Carrefour de la Flemme, la Salle du Cairn et enfin le but de la visite, le clou du spectacle, la Galerie du Scrouitch. Un ramping dans une chatière d’une bonne vingtaine de mètres en assure la dernière protection. Et là on arrive dans l’exceptionnel, l’unique, une galerie ornée de Mirabilite, une variété de gypse. Des bouquets de fleurs minérales plus beaux les uns que les autres épatent la galerie, c’est le cas de le dire ! Si certains bâtonnets ont des sections de plusieurs centimètres, d’autre sont aussi fins qu’un cheveu. Le nom de la galerie vient du bruit des pas lors des premières explorations pour faire un passage en milieu des concrétions, « scrouitch, scrouitch » … Une description plus scientifique est téléchargeable en pdf ici.

Poursuite de la visite jusqu’à la Galerie Damoclès et son rocher coincé, puis demi-tour et retour en surface par le même chemin après quelques kilomètres de balade souterraine, petite partie des 25 km de développement du réseau.

Retour à Arette pour quelques mousses et s’inscrire pour la sortie du lendemain, puis direction le bercail.

JCL

Compte-rendu de Serge P. du Leize Mendi : http://strates.canalblog.com/archives/2022/09/24/39646939.html

Vendredi 23 septembre 2022 – La Petite Bidouze, Aussurucq (64)

Rassemblement Aliénor 2022

La Petite Bidouze, Aussurucq (64)

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.
  • Spéléo Club de Vendée : Michel B., Stéphane G.

TPST : 1h00

Photos

Topo 1

Topo 2

Topo 3

Aliénor 2022, le sixième rassemblement des spéléologues et canyonistes de Nouvelle-Aquitaine se déroule cette année du 23 au 26 septembre à Arette dans les Pyrénées-Atlantiques. Les basco-béarnais ne sont pas racistes, le rassemblement est ouvert à tous. Ça tombe bien, c’est à une cinquantaine de kilomètres de Pau, une bonne occasion de combiner vacances familiales et spéléo, d’autant plus que Coraline, une ancienne sympathisante des topi fait partie de l’organisation.

Arrivée à Arette en fin de matinée en même temps que Coraline, l’installation des stands est en cours. Piquenique pris en commun dans la salle des fête, point névralgique du rassemblement.

En projet pour cet après-midi La Petite Bidouze. C’est une traversée qui peut se faire en technique canyon, équipée en fixe pour l’occasion, mais la faire seul ne serait pas prudent. Une petite heure d’attente avant que 2 spéléos de Vendée s’inscrivent à cette sortie.

Une bonne heure de route plus tard et nous voilà au bout d’une piste de bout du monde. L’entrée est accessible après une courte marche d’approche dont la fin est balisée par quelques rubalises.

C’est une perte mais la rivière extérieure est à sec aujourd’hui, elle réapparaitra un peu plus loin dans la cavité. C’est une succession de rappels, le plus haut fait 18 mètres, entrecoupés de jolies galeries en méandre. Des gours d’un blanc immaculé agrémentent le parcours. En marchant sur le bord des gours le calcaire se désagrège en un espèce de mondmilch, donnant ainsi à l’eau un aspect laiteux.

C’est une courte traversée puisque 50 mn plus tard nous voilà déjà à la sortie. Retour par le nouvel itinéraire ouvert par le CDS, il permet de gagner une demi-heure sur la marche de retour traditionnelle, à condition de prendre à droite en haut du raide rapaillon …

Le chemin de retour passe non loin de l’entrée, refaire la traversée est tentant mais l’orage en cours n’incite pas à s’engager dans la perte compte-tenu du vaste bassin versant …

Retour direct à Pau.

JCL