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Dimanche 9 mai 2021 – Spéléo, initiation, reportage Corse Matin – Cast 1, Oletta

Dimanche 9 mai 2021

Spéléo, initiation, reportage Corse Matin

Cast 1, Oletta

Participants

  • ITP :Wanda C., Albert D., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Francis M., Noël R., Rémi R., Alexia S. B., Jean-Louis V, Franck Z.
  • Initiées : Myriam L. et ses 2 filles Camille et Claire
  • Corse Matin : Angèle R., Nicolas W.
  • La toutounette : Nala

TPST : 4h30

Photos

Article et vidéo Corse Matin

Après de multiples reports liés aux mesures sanitaires, Jean-Noël confirme la venue de journalistes de Corse Matin et la programmation d’un reportage immersif en milieu souterrain.

C’est un peu étrange tous ces reportages sur la spéléologie alors que nous sommes confinés depuis presque un an, bref…

Pour l’occasion nous avons fait venir trois initiées afin d’agrémenter la sortie.

Faisons un petit détour par le local pour récupérer le matériel manquant et rejoignons le reste du groupe, les journalistes et initiées, au départ du chemin aux alentours de 10h00.

Premier contact avec nos initiées du jour et journalistes : côté initiées, on sent un peu l’inquiétude sur les visages, côté journalistes, Nicolas, cadreur, semble sportif et serein, et enfin Angèle, photographe, que dire, elle est branchée sur 100 000volts (ça promet on ne va pas s’ennuyer).

Chargeons les 4×4 et nous prenons la direction du pylône. À peine arrivés, Jean-Noël répond aux sollicitations des journalistes tandis que le reste du groupe prépare le matériel et équipe le pylône (Jean-Yves si tu lis ces lignes nous avons suivis les recommandations !!!!!!!).

Franck présente le matériel utilisé en spéléologie, JCL fait la démonstration. Chaque initié, équipé de tout le barda, s’essaye avec plus ou moins de facilité à monter et descendre sur corde sous l’œil vigilant de PHP.

À 12h30 nous nous engageons dans la cavité. Dans la salle du Veau regroupons tous les initiés pour une première photo et vidéo de groupe. Puis nous nous répartissons sur le P13 afin d’assurer la descente jusqu’à la salle de la Chèvre.

JCL, Alexia, Albert, Angèle et Nicolas poursuivent l’exploration et reportage en passant par la vire. Vu l’heure avancée le reste du groupe se dirige vers le P9 et le plateau aux Escargots. PHP à la manœuvre, assure le passage des initiés sur cette dernière. Puis PHP, Jean-Noël, Noël, Dumè se répartissent sur le P17 pour faciliter la remonter tandis que Franck muni de la corde d’assistance (au cas où) gère la sortie du groupe. Nono, Alexia et Francis déséquiperont la totalité de la cavité. Aujourd’hui tous ressortiront de la cavité (vivants) et pour certaines, heureuses de leur expériences, elles apprécient surtout de retrouver l’air libre après tant d’émotions. Quant à Angèle, après plus de 4h sous terre, nous pensions l’avoir un peu calmée et bien non !!!!, elle est toujours à fond…

Après cette petite balade, cette journée ne serait pas complète et digne des topi sans une petite collation, arrosée d’un peu de jus de raisin fermenté.

Puis retour au local, matériel déposé, le couvre-feu est presque respecté….

Franck

Samedi 3 avril 2021 – Spéléo, initiation, tournage émission « D’Umani » de Via Stella – Cast 1, Oletta

Samedi 3 avril 2021

Spéléo, initiation, tournage émission « D’Umani » de Via Stella

Cast 1, Oletta

Participants

  • ITP : Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Manon L., Francis M., Noël R., Rémi R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.
  • Les « initiés» D’Umani : Thomas B. (cadreur), Théo C. (ingénieur son), Julien F. (pilote drone ?), Célia P. (présentatrice), Thibaud Q. (cadreur), Stephano T. (réalisateur)
  • La toutounette : Nala

TPST : 4h30

Photos

Mise en relation par Alain T., Célia, présentatrice de l’émission « D’Umani » contacte l’association afin de réaliser un reportage sur le thème de la montagne et notamment filmer une immersion dans le monde sous-terrain.

La visite traditionnelle de Cast 1 est décidée et le rendez-vous est donc fixé aux alentours de 9h45 sur le parking du Leclerc en plaine d’Oletta. Stephano arrive en précurseur et le restant de l’équipe, venant d’Ajaccio un peu plus tard.

Une fois les présentations faites, nous prenons la direction de la cavité, le matériel et l’équipe D’Umani sont répartis dans les différents 4×4.

Sur place, nous sommes un peu perdus devant l’agitation du staff et restons à l’écoute du réalisateur afin de répondre aux sollicitations. Les moindres de nos faits et gestes sont filmés, plan large, plan rapproché, plan drone, tout y passe.

La première interview de Franck par Célia est un peu hasardeuse mais bon ça le fait. Il faut dire que c’est une première, le spéléo aime les « premières » et puis comme dit JCL place aux jeunes.

Le tournage se poursuit par la présentation du matériel utilisé en spéléo et afin de compléter la séquence, nous inaugurons la zone d’entrainement située dans le porche d’entrée de Cast 3. Celle-ci est équipée pour l’occasion par Alexia. L’équipe D’Umani est attentive à nos conseils et chacun effectuera une descente sur corde.

Déjà 14h30, « C’est l’heure de la PAUSE ! », elle est bienvenue. Pour une fois les topis sont bien silencieux et sages, (que deux bouteilles de vins de débouchées et tout de même un peu de myrte maison d’Alexia et Nono).

Il est temps de reprendre le tournage. Équipés de nos masques « anti covid » JCL et le premier cadreur descendent sous terre suivis de Franck, Célia et enfin Alexia et un autre cadreur. Une seconde équipe descendra à son tour. Le P13, la remontée sur la vire s’enchainent au rythme des différentes prises de vue et de nos initiés, qui assurent plutôt bien car ils transportent leur matériel.

Une deuxième interview sera menée sur la vire entre Célia, Franck et Alexia. Le staff de Via Stella semble émerveillé par la beauté des concrétions. Nous regagnons ensuite la salle du Plateau aux Escargots.

Une troisième équipe des topi nous attend afin de sécuriser le passage par la tyrolienne, retendue pour l’occasion, ainsi que le fractio du P17 jusqu’à la sortie.

Le passage de Célia et Alexia sur la tyrolienne nous donnera quelques « sueurs » mais pas de bobos…

Un dernier échange avec Célia est filmé à la sortie de la cavité aux alentours de 19h30.

Juste le temps de ranger le matériel, la nuit commence à tomber. Nous retrouvons les véhicules à la sortie du champ.

L’équipe de tournage était ravie de la journée passée en notre compagnie, et regagne Ajaccio dans la foulée. Nous ferons de même dans nos foyers respectifs.

Franck

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Cinecitta à Cast 1. Journée d’un médecin spéléologue.

Les Topi accueillent aujourd’hui à Cast 1, Celia P. et l’équipe de D’Umani, une émission de FR3 Corse « qui rencontre de villes en villages ceux qui font vivre la corse, artistes, sportifs, acteurs associatifs ». Ils veulent filmer le monde souterrain.

Ma mission en tant que « spéléologue médecin de l’association I Topi Pinnuti », tel que me définit la production, va être de m’assurer de l’aptitude de tout le monde et d’intervenir en cas de problème médical. Ce qui suit en est le compte-rendu :-).

Nous, les Topi, les tournages, les stars on en a l’habitude. On a rencontré l’équipe de « Faut pas rêver » au puits Saint Barthélémy, Pedru Guelfucci à Sermano pour une opération déneigement, Laetitia C. pour le tournage d’« Une Île ».

Ça s’est toujours bien passé, quelques ampoules, quelques problèmes de dos.

Alain G. après le tournage d’Une Île avait bien réveillé sa femme chaque nuit en criant « c’est la pose ».

  • La pause ? Alain, la pause pour l’andropause, je vois que tu as levé le mat d’artimon.
  • Non, la pose de Laetitia.

C’est vrai que Laetitia en tenue d’Ève recouverte d’une tunique transparente dans la grotte du Cap Sacro, c’était chaud, chaud brulant même. Mais ça s’était tassé avec le temps. Alain, grand sensible, grand émotif. Tu nous manques.

HP après l’Operata in Sermano avais écouté « Corsica » en boucle pendant 3 jours. Quel souvenir !

On a amené nos starlettes : Alexia, Amal, Manon, Marie Pierre. Y en a pour tous les gouts. Les Topi respectent la diversité.

Francis est arrivé à l’heure au rendez-vous avec son Land rutilant. La journée est vraiment spéciale.

On a même prévu une doublure pour Celia : on met Manon qui est blonde sur les épaules d’Amal, on les enfile dans une combi de Véro et sur la tyro, vue de dessous et dans l’obscurité, les téléspectateurs n’y verront que du feu.
Coté aptitude les Topi, ça devrait aller.

Le point d’interrogation c’est Franck. Il va devoir parler toute la journée devant une caméra avec une blonde canon à ses côtés. C’est pas trop sa spécialité. Y a risque de tempête dans le cerbellu. Y en a qui ont démâté pour moins que ça. Faudrait-pas qu’il se prenne pour un vautour de Malte et veuille s’envoler dans la cavité pour rejoindre les restes de ses ancêtres sur le plateau aux escargots. Alexia et Jean-Claude seront chargés de le surveiller. Alexia, ancienne présidente, moins sensible aux charmes féminins, pourra le remplacer. Jean-Claude qui a un disque dur de Wikispéléo dans le cerveau fera office de souffleur et de référent technique.

Coté Équipe de D’Umani :

  • Celia : elle a fait des initiations à tous les sports dangereux, l’ULM, le pilotage de Cessna, le paddle à réaction, l’escalade, le windsurf… Elle serait tombée, petite, dans une sorte de potion magique, un mélange de liqueur de myrte et de miel d’arbousier. D’habitude quand tu en sors, tu cries « Ba ben Frade, andemu à a caccia », tu mets le fusil dans le kat[r]e-kat[r]e et tu pars à la chasse au sanglier. Celia, elle, en est sortie telle qu’elle est, comme son prénom, belle, pétillante, charmeuse, intelligente et blonde ! On raconte qu’elle a des supers pouvoirs, qu’elle peut voler et nager sous l’eau sans respirer. Mais elle ne peut pas le révéler, et de même que Superman, elle exerce la profession de journaliste en couverture. Comme elle est invulnérable, elle n’a peur de rien. Elle a même fait une émission avec les gars du PGHM d’Ajaccio. Blindée de chez blindé. Un char Leclerc. Pour elle pas de problème d’aptitude, c’est certain.
  • Stephano : relationnel chaleureux, sens de l’organisation, de la gestion, du management d’équipe ; sport : le franchissement en 4×4 ; salle de sport préférée : l’Ajaccio Sports Bar, place du Diamant. Une passion : la cigarette. Le spéléologue de surface idéal. Mais pour la remontée de puits en technique alpine, ça risque de poser problème.
  • L’équipe technique, son et images. Thomas, Théo, Julien, et Thibault. Coté physique : jeunes, multisports, boxe, rugby, montagne ; pas de problème.

Ils vont inaugurer le site d’initiation installé à l’entrée de Cast 3. Comme il porte du matériel onéreux, à la formation à la montée et à la descente sur corde et aux passages de fractio, on a rajouté 2 épreuves d’aptitude mentale.

  1. L’épreuve de perturbation cognitive : Francis arrimé à la paroi devant le 1er fractio noie l’initié en lui contant dans les détails l’organisation du spéléo secours depuis Martel, pendant que Marie Pierre lui prodigue des conseils contradictoires et aberrants. HP reste derrière par sécurité pour surveiller et corriger les gestes. Là l’initié n’a plus que 2 solutions s’il veut mettre son descendeur : soit neutraliser à coup de casque Francis et Marie Pierre, soit fermer les écoutilles, débrancher le cerveau et passer en automatisme. C’est un peu difficile pour l’ingénieur son dont c’est justement le métier d’écouter. Mais ils s’en sortent tous sans recourir à la violence.
  2. L’épreuve de dissonance cognitive. Jean-Noël explique à T. sa théorie de la genèse de Cast 1, l’érosion galopante, les ossements découverts, le plateau aux escargots.

HP intervient ensuite en présentant les intervenants.

A ce moment, normalement, l’initié comprend. Il comprend que la chauve-souris accrochée à la paroi avec un casque en acier bleu sur la tête qui lui a raconté par le menu la vie de Robert de Joly, connaissance jugée indispensable pour passer un fractio, c’est le responsable du Spéléo Secours Corse ; que le grand délirant qui lui a dit qu’au pléistocène supérieur, il y a 12000 ans, cohabitaient au fond de Cast 1, sous un plateau calcaire épais de 500 m érodé depuis, des grands ducs nains, des cerfs de Caziot, des chiens sardes, des musaraignes géantes et des lapins-rats qui y ont été exterminés par les romains, c’est le Président de la Ligue Corse de Spéléologie, qui siège à la Fédération Française de Spéléo, que c’est lui qui viendra le chercher si il a un accident sous terre ; que la nana qui lui a expliqué comment mettre un descendeur à l’envers c’est celle qui va l’assister sous terre et que, une fois sous la surface, il sera dépendant de ces gens-là.

  • « Alors mon gars, tu paniques ou pas ? t’es burné ou pas ? tu veux toujours y aller ? »

Moi la première fois çà m’avait quand même inquiété.

Et là le professionnel prend le dessus, mode école de journalisme, totalement relâché, regard à l’horizon, extérieur à la scène, juste témoin de l’histoire, neutre. Être sur la place Tian’anmen, filmer des chinois aplatis sous des chars, être à Halabja, photographier les gazés kurdes de Saddam, c’est son rêve. Alors Francis, Jean-Noël, Marie Pierre, les fractios, les descendeurs et les crawls c’est de la rigolade pour lui.

  • « Oui pas de problème, on y va ».

Bon ok, les mecs sont en acier trempé. C’est bon pour l’aptitude.

On les dispense de la formation remontée aux bloqueurs.

Stephano renonce sagement à aller sous terre et préfèrera faire un tour avec le 4×4 de Franck.

On se restaure rapidement. Pour remonter les alcoolémies coté spéléo, on fait péter quand même deux bouteilles de rouge et on fait circuler la liqueur de myrte d’Alexia. Mieux vaut une légère ivresse qu’un gros delirium tremens.

Et c’est parti pour la plongée sous terre. On alterne un initié et un topi. La Salle de la Chèvre est magnifique, éclairée par les projecteurs. Puis vient la tyrolienne.

Jean-Claude et Francis l’ont retendue avant de partir se faire vacciner à Lupino. Mais elle est trop prés de la paroi que l’on peut heurter, surtout à l’arrivée. HP est installé au départ, explique comment s’accrocher à la poulie et freine les descentes au descendeur avec une cordelette fine accrochée à la poulie. Le problème c’est que si on laisse le frein du descendeur, ça freine trop, et si on l’enlève, pas assez. HP descend doucement le cadreur. Puis vient le tour de Celia. HP n’ose pas trop la laisser filer. Au premier passage le caméraman butte dans le plateau aux escargots, la prise n’est pas bonne il faut recommencer. Celia remonte le P9. Le deuxième passage est mieux, plus rapide, bon pour le caméraman qui filme du dessous et qui dit que c’est assez violent. Les autres techniciens chargés d’un lourd matos sont descendus doucement. Pour Alexia, HP laisse aller, elle part comme une balle, arrive trop vite en bas et se cogne à la paroi malgré le freinage d’Éric à l’arrivée. HP et Franck descendent en autocontrôle puis c’est la longue attente pour la remontée.

Noël au sommet du P7 aide les initiés à passer la dev. et le fractio et remonte le matos avec une deuxième corde. Rémi est à la sortie du puits. Le dernier sort vers 19h30. On reviendra déséquiper.

Côté médical ç’aura a été tranquille. Alexia s’est un peu explosée à l’arrivée de la tyro mais sans gros bobo apparent. Noël nous a fait une petite crise d’exhibitionnisme post vaccinal, vite contrôlée. Un effet peu connu du Moderna. Pas besoin d’ameuter @metoo. Je ferai juste un signalement de pharmacovigilance à l’agence du médicament. De toute façon Celia, elle est équipée de la vue à rayons X comme Superman. Difficile de lui cacher qu’elle te plait vraiment trop, à moins de porter un slip en plomb.

On arrive à s’entasser dans les 3 4×4 restants et on passe le gué à l’attrachjata.

L’équipe parait ravie de son aventure. Dommage qu’on n’ait pu faire les grillades et arroser franchement le spuntinu. C’est quand même un des grands plaisirs de la spéléo.

Chacun se dit au-revoir et échange des coordonnées numériques.

Alors qu’on remonte vers Bastia, Nala me dit :

  • Tu sais, Celia elle est vraiment gentille, elle a partagé son Wrap avec moi. D’habitude à part Jean-Claude qui me lance des chipolatas je suis obligé de voler sur les tables ou d’aller chercher les restes que vous jetez dans le maquis. Tu crois qu’elle refera une sortie avec nous.
  • Je ne sais pas Nala, nous on est les topi, le Wrap, le Wok thai, le Bio, c’est pas pour nous. Nous, c’est les graisses saturées, la charcuterie, le figatellu, les grillades, les mouillettes au rustique rôti dans sa boite, la panette sucrée, les bouteilles de rouge, les 4×4 qui polluent, les gosses blagues à 2 balles.
    Et puis Celia il lui reste tant d’initiations à faire, le saut de pont génois à l’élastique, le Capu Tafunattu en wingjet, la Vacca en raft ; tant de personnes à rencontrer, tant de lieux à visiter.
    Peut-être cet été voudra-t-elle faire une initiation canyoning dans la Purcaraccia.
  • Alors je viendrai, tu me feras une combi pour l’occasion.

Et puis le silence. Serein. Une nouvelle étoile brille dans le ciel de souvenirs des Topi. Corsica me revient en mémoire. In u scornu di lu mondu

PHP

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Et pour finir une petite phrase de conclusion :

« On pourrait dire quelque part que l’émission D’Umani est la version Corse de l’émission Ushuaia, et qu’après avoir vécu, vaincu, et survécu à des séquences découverte, initiation, sensation, émotion et … frissons … de la spéléologie insulaire, Célia P. est LA Nicolas Hulot « NUSTRALE », avec le charme féminin en plus »

Dumè

Dimanche 28 mars 2021 – Spéléo, équipement, brochage – Cast 1, Oletta

Dimanche 28 mars 2021

Spéléo, équipement, brochage

Cast 1, Oletta

Participants

  • ITP : Albert D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck Z.
  • La toutounette : Nala

TPST : 4h30

Photos

Retour à Cast 1 pour équiper la cavité qui servira prochainement de cadre au tournage d’une émission de Via Stella. Seulement 4 mousquetaires volontaires, le mot « démaquisage » dans l’avis de sortie aura peut-être refroidi quelques ardeurs, les caméras auront peut-être l’effet contraire 😉

A propos de démaquisage une belle surprise nous attend au pylône, c’est fait ! EDF a probablement fait faire le travail en vue d’un contrôle du pylône. Même la piste a eu droit à quelques élagages. Il restera quand même à tailler les pousses latérales.

Si HP se charge d’équiper le puits artificiel, les autres prennent le parcours traditionnel. Franck équipe et se retrouve rapidement dans la salle de la Chèvre, suivi par un kit, puis JC, puis Albert.

Direction maintenant le P9 via le raccourci pour installer la tyrolienne. Le premier et dernier essai de la tyro remonte au Samedi 18 février 2017, une quatrième oreille est ajoutée au répartiteur supérieur afin de décaler vers le bas le départ de la tyro et éviter ainsi un frottement sur une stalactite.

C’est JC qui se lance pour le premier essai, poulie double à palier bronze, HP à la cordelette de freinage, Albert en bas au contrôle de la poulie de sécurité. Deuxième essai par HP en auto-assurance, heureusement Albert était toujours en bas à la poulie de sécurité :-). Tout le monde y passe, on remplace ensuite la première poulie par la version à billes, là ça file bien et il faut bien maitriser le freinage.

Essai concluant, la tyro est détendue et laissée en place.

Retour en surface, grillades and co …

Redescente jusqu’à la tyro pour poser une broche complémentaire puis remontée en laissant en place tous les équipements, hormis les parties extérieures. La cavité est maintenant prête pour l’initiation journalistique.

JCL

Dimanche 14 mars 2021 – Spéléo, visite, dépollution cavité, contrôle chiro – Cast 1 et 5, Oletta

Dimanche 14 mars 2021

Spéléo, visite, dépollution cavité, contrôle chiro

Cast 1 et 5, Oletta

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Albert D., Amal D., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.
  • Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 4h00

Photos

Le fort vent annoncé ce dimanche n’aura pas freiné les ardeurs de quelques membres du club ; sous terre, pas de vent. Préparation rapide du matos au local et tout le monde se retrouve route de San Griolo devant le portail.

Refus du Vitara dans le dernier rapaillon, impossible d’enclencher la motricité des roues avant. Il attendra sagement à côté de Cast 18.

Le but de la journée est de faire le point sur l’équipement de Cast 5 et de finir la dépollution de Cast 1. Franck se charge rapidement de cette dernière, les chutes de câbles métalliques sont en bas du puits d’entrée.

Direction Cast 5, c’est Éric qui se charge de l’équipement. Si les spits d’entrée sont encore utilisables, ceux du 1er fractio et de la déviation sont HS, même le dégorgeoir n’a pas de prise dans les filets. Pose d’un kit pour palier au 1er frottement, et de JC, puis Franck pour éviter le 2ème. Malgré la sècheresse de la cavité les spits se corrodent, peut-être est-ce lié à une action chimique de cette roche, blanche en surface et grise à la cassure ?

JC prend le relai pour équiper le P13, les spits sont là aussi en fin de vie et plusieurs aller-retour du dégorgeoir sont nécessaires pour les rendre utilisables. Tout le monde se retrouvent en bas de ce puits, sauf Albert et JY. Ceux-ci préfèrent commencer par le dessert et ont pris la direction de la Salle Blanche. Visite rapide de la salle en bas du P13, toujours aussi sèche. Remontée en escalade par le réseau parallèle, Amal visitera une alcôve supérieure mais celle-ci queute.

La remontée est presque finie lorsque JY annonce que l’animation de la journée est commencée, c’est Albert qui a imaginé un petit spectacle dont il a lui seul le secret. Parti vers la salle blanche, il n’a pas vu que le dernier puits devait être équipé d’une corde, et il a commencé la désescalade. Sauf que 3 mètres plus bas la faille s’élargie et la désescalade devient plus sportive. Bloqué sur une margelle à 3 mètres du sol, il ne peut plus continuer la descente et n’ose plus remonter. JC enfile donc sa tenue de SJC et arrive sur la scène de spectacle. Installation de l’équipement traditionnel, Albert récupère la corde salvatrice, y installe le descendeur et met enfin pieds à terre. Fin de l’animation.

Tout cela n’aura pas refroidit les ardeurs d’Amal, Franck et Éric, les 5 rescapés continuent la descente, admirent au passage les perles de caverne et le scintillement de la Voie Lactée et se retrouvent donc dans la magnifique Salle Blanche. Franck et Éric s’ajoutent ainsi à la liste des privilégiés de « ceux qui ont vu la Salle Blanche » ! Et Albert détient maintenant le record du spéléo le plus … ancien à avoir atteint la Salle Blanche, et à en revenir ;-). Chapeau Albert !
Un petit et un grand Rhino sont également là. Photos traditionnelles et remontée. JC tente un nettoyage des perles de caverne et de la calcite autour avec un pulvérisateur, mais si les perles ont pratiquement retrouvé leur blancheur d’origine, les parois restent sales. Il faudra revenir avec une brosse et un pulvérisateur plus puissant. Dépose de la corde fixe de la vire, datée de 1992 elle est bonne pour le rebut …

Bilan de cette visite, il faut refaire les amarrages. On pourrait reposer des spits, mais ceux-ci ne tiendraient qu’une quinzaine d’années et les emplacements disponibles pour les poser sont retreints. L’option brochage inox est à privilégier. L’autre question à se poser, laisse-t-on une corde en fixe ? La cavité est très rarement visitée, il semble plus raisonnable de modifier la fiche d’équipement et d’ajouter une corde pour équiper la vire lors de chaque visite.

– Une C30 permet d’équiper la vire et le plan incliné de 8 m qui suit
– Une C40 permettrait d’équiper la vire ainsi que le R6 menant à la galerie de la voie lactée
– Équipement si C30 + C10 : 1 AN, 1 S, 1 S, 2 S, 2 AN (1 sangle), 2 S (tête de puits), 1 AN pour déviation
– Équipement si C40 : 1 AN, 1 S, 1 S, 2 S, 2 S (tête de puits), 1 AN pour déviation

Retour en surface sans autre souci, MP et Michèle ont préparé le feu à l’abri du vent dans l’entrée de Cast 3. Grillades traditionnelles, sans enfumage, agrémentées cette fois-ci par de délicieux mini sandwichs préparés par Amal.

Il est temps de rentrer, couvre-feu oblige. Le matériel est ramené au local, il ne manque rien !

JCL

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La dernière visite de Cast 5 datait d’avril 2018, la proposition de revenir visiter l’une des plus belles salles de Corse était alléchante.

Le rendez-vous est fixé à 08h30 au local afin de préparer les kits, un vent de folie souffle.

Seuls deux 4*4 sont partants, Franck récupère Amal au passage et « charge » Éric en vrac à l’arrière. Sans fauteuil, Éric se plaindra du confort durant tout le voyage (il est trop galant).

JCL, équipé du vaillant VITARA ouvre le chemin mais au dernier raidillon, le Suzuki refuse de passer en quatre roues motrices. Après plusieurs tentatives JCL laisse son véhicule au bord du chemin. Serait-ce les prémices d’une journée pleine d’aventures ???

Transvasons les kits dans le Pajero et le reste du groupe finira le chemin à pied.

Le temps d’enkiter les cordes, Franck équipe le puits d’entrée de Cast 1 afin de dépolluer la Salle du Veau de divers câbles aciers laissés sur place depuis plusieurs années.

Direction CAST 5, Éric se lance à l’équipement, plaquettes et nœud de mickey posés, mais la progression s’arrête au premier fractio, le spit est corrodé et inutilisable. Les tarauds n’y feront rien. JCL prend le relais à l’équipement, les autres spits sont guère mieux. Afin de gagner du temps, Franck se met en opposition afin de gérer les frottements et tout de même faire passer le groupe. JCL et Éric poursuivent l’équipement vers le P13, tandis que Jean-Yves et Albert partent vers la faille égyptienne.

Franck fermant la marche rejoint le groupe, visitons les lieux, effectuons la boucle avec une petite escalade réalisée afin de rejoindre la corde. Chacun remonte.

Tout ce passe tranquillement jusqu’à l’arrivée de Jean-Yves qui signale à JCL qu’Albert est descendu en désescalade après la vire et est bloqué au milieu du ressaut. JCL suivi d’Éric et Amal partent à la rescousse d’Albert. L’épisode se finira sans bobo…

Il nous faudra presque deux heures pour sauver Albert, visiter la salle blanche, effectuer une séance photos et remonter. La fin de la cavité est magnifique, coulées blanches, fistuleuses, perles des cavernes, concrétions en forme de molaire ou temple indien. Apercevons également deux rhinos. Cette salle se mérite mais elle est surement l’une des plus belles de Corse,

Durant ce temps, Marie Pierre en surface nous prépare le barbecue et Jean-Yves inquiet est resté au début de la vire, au cas où, vu le temps passé il commençait à s’inquiéter…

Nous regagnons la surface vers 15h30. Quelques grillades et autres victuailles remplissent nos estomacs affamés. Nous quitterons le site aux alentours de 16h30 en direction du local afin de ranger le matos et regagner nos foyers respectifs.

Encore une bonne journée d’aventures et d’histoires à raconter…

Franck Z.

Dimanche 7 mars 2021 Spéléo, initiation, rééquipement et dépollution cavité, entomo – Cast 1, Oletta

Dimanche 7 mars 2021

Spéléo, initiation, rééquipement et dépollution cavité, entomo

Cast 1, Oletta

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Wanda C., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Jean-Louis V., Franck Z.
  • Initiée : Audrey V. B.
  • La toutounette : Nala

TPST : 3h30 + 1h00

Photos

Après avoir bataillé avec le maquis le week-end précédent une envie de descendre sous terre s’est imposée lors de la réunion virtuelle du jeudi. D’autant plus qu’une jeune spéléo ayant commencé à pratiquer au sein de l’Entente Spéléologique du Roussillon, en stage pour 6 mois en Corse, souhaite poursuivre son initiation au milieu souterrain. Il nous faut également terminer la rénovation de l’équipement de Cast 1 commencée le 21 février.

Rendez-vous au local pour la majorité des participants, Michèle et JN nous rejoindront directement au gué de l’Aliso. Franck a encore une fois préparé le matos la veille, il ne reste plus qu’à ajouter de quoi peaufiner l’équipement.

Le temps, plutôt couvert à Bastia, devient plutôt dégagé au-dessus de la plus grande concentration de cavités de l’ile.

JL ne tarde pas à s’équiper du … coupe branche, il passera la matinée à démaquiser la piste qui en a bien besoin.

HP se charge d’équiper le puits artificiel, il remontera et fera le tour pour équiper le P9. Franck équipe les puits d’entrée et de la Chèvre. Déjà initiée aux techniques spéléos, Audrey suit sans problème. C’est également le cas pour Amal qui n’a rien oublié après une longue pause.

JC se charge donc du rééquipement.

  • remplacement de la plaquette de gauche du puits de remontée vers le balcon. Le spit trop profondément planté est mis à niveau par tamponnage de la calcite périphérique
  • même boulot pour la plaquette et le spit de début de main courante. Un amarrage foré est ajouté, il permet maintenant de le doubler
  • modification du cheminement de la corde dans l’alcôve et compte-tenu du rabe de corde disponible, un nœud y est ajouté. L’ajout d’une sangle sur la colonne double également l’amarrage
  • ajout d’un maillon rapide inox à la fin de la vire de la Chèvre

JC en profite pour jeter un œil au raccourci vers le plan incliné du puits de la Chèvre, un petit rhino s’y repose.

Pendant ce temps, Franck fait visiter le reste de la cavité, faille au Chien, la « Cave », sortie par le puits artificiel. Wanda et Michèle font le tour de la salle de la Chèvre et passent le fractio plein-pot sans problème.

Retour en surface pour le traditionnel pique-nique, puis retour sous terre pour le déséquipement général avec une facette dépollution puisque le câble électrique qui traine dans la cavité depuis quelques années est remonté à la surface. Il ne restera plus que les chutes de câbles acier à évacuer et la cavité sera nickel.

Il devient pressant de remplacer les charnières des plaques de fermeture de la cavité avant que l’une d’elles ne bascule dans le trou, ou alors carrément remettre dans son état initial l’entrée du trou …

Une fois n’est pas coutume, JC ne suit pas le reste de l’équipe pour ramener le matos au local, il prend la route/piste qui longe l’Aliso, elle permet une vue sur l’ouest du massif de Tramonti. Une prospection de ce secteur est à envisager malgré une présence de végétation qui semble plus importante que sur les zones sud et est.

JCL

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Trois équipeurs et deux super encadrants pour une initiée, cela laisse du temps pour faire un peu d’entomo. Descente par le puits de l’entrée secondaire, équipé par HP, on se retrouve à la MC et sur le Plateau à Escargots. HP remonte pour aller équiper le P9 via la Salle de la Chèvre. C’est parti pour la chasse.

De gros Porcellio dilatatus se baladent sous les pierres et deux petits isopodes Trichoniscidae troglobies finissent dans un tube. Ce seront les seules prises sur le site. La descente du plateau est stérile. En attendant HP, excursion vers la Salle des Marches, mais là aussi aucun signe de vie. Pourtant il y a des débris végétaux et la cavité est un peu humide, mais est-ce trop tôt dans la saison ?

HP arrive en bas du P9 et balance la corde salvatrice qui permet de sortir de la Salle des Marches en sécurité. Il remonte ensuite par le P17. Arrivent Franck, Amal et Audrey. Visite de la brèche osseuse mais pas de velléité pour aller voir le fond, c’est toujours bien gras. Franck descend jusqu’au fond du Ressaut du Chien, mais pas de traces d’isopodes. Ils remonteront par le P17.

Sortie par la Salle de la Chèvre et l’entrée 1. Aucunes traces de bestioles dans la Salle du Veau, Amal aurait vu des isopodes ?

JND

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Contacté par Audrey en début de semaine, qui, arrivée en corse récemment désire intégrer les Topis, je me décide donc à la recevoir le samedi afin de lui présenter le local ainsi que l’association.

Déjà initiée à la spéléo dans les Pyrénées orientales et désireuse d’apprendre les techniques de corde, c’est naturellement qu’elle nous accompagne sur la sortie du jour à CAST1.

(Jour J) Dans un premier temps, je supervise l’équipement et le réglage du baudrier et torse d’Audrey. Les quelques conseils sur l’utilisation du matériel que j’ose lui prodiguer ne semblent pas nécessaires… Je laisse notre initiée, à JCL le temps d’équiper le puits d’entrée et le P13 de la salle de la chèvre. Je suis rapidement rejoint par ce dernier ainsi qu’Audrey et Amal.

Effectuons la petite boucle sur la vire puis, direction le P9. Le delta a repris sa place sur la corde de descente après la vire, c’est beaucoup plus confortable pour se longer.

Rejoignons JND à la salle des marches, je descends jusqu’au ressaut du chien et visitons avec Amal la salle des marches jusqu’ à la “Cave à vin” où les bouteilles sont toujours entassées. Audrey ne nous suivra pas jusque-là !!

13h00 passé, la faim se fait sentir, nous finirons la visite par la remontée du P17.

Arrivés en surface, Jean-Louis avait anticipé notre retour et préparé le feu. JCL nous signale qu’il a déséquipé le P13 mais pas le P9, un petit retour dans la cavité sera nécessaire après « la collation’ ». Les agapes vont bon train. Il est déjà 14h30, lorsque je redescends par le puits d’entrée. Quelques mousquifs, sangles, réenkitage de la corde et j’équipe le P13 de la jonction entre la salle de la chèvre et le P9. Je déséquiperai en remontant tandis que Wanda s’occupe de l’entrée 2.

Couvre-feu oblige, nous quittons le site aux alentours de 16h15 afin de regagner le local et ranger le matériel.

Chacun sera de retour chez soi avant l’heure fatidique….

FZ