Spéléo, déséquipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
- ITP : Michèle Cl., Michaël D., Jean-Claude L., Jean-Luc S., Franck Z.
- Individuel : Jean-Yves C.
TPST : 0h15
Installée entre le 26 mars et le 15 avril 2017, la via ferrata des Monoxyles avaient été posée afin de faciliter l’accès à la cavité sépulcrale de Laninca pour les archéos. Elle a donc été utilisée pour les 2 dernières campagnes de fouilles.
Il était prévu qu’elle reste en place jusqu’à la dépose de la plateforme, ceci étant fait depuis plusieurs mois il était temps de remettre la falaise dans son état d’origine, à quelques trous près. Dépose également nécessaire pour éviter que quelques hurluberlus ne l’utilisent sans l’équiper d’une corde de sécurité. En effet, les barreaux et la main courante rigides n’étaient que des aides à la progression, en aucun cas des agrès d’assurage.
Nous voilà donc au Carré d’AS en cette belle journée d’après changement d’heure, qui n’a généré aucun retard. On se tasse dans les 2 véhicules utilitaires qui disposent chacun de 3 places à l’avant, le compte y est.
Le Partner est laissé en début de piste et c’est maintenant à 6 dans le Def que l’on emprunte la piste. Ce dernier pourrait presque parcourir le chemin les phares fermés tellement il y a roulé. Le petit pont sur l’Aninco a été restauré, plus besoin de bien viser l’étroit passage. RAS sur la piste, le terminus est atteint sans encombre.
On se répartit le matos et direction la falaise. Le chemin ouvert pour les fouilles est encore à peu près visible, passage devant la grotte du Bouc, l’abri du Lecciatorta et nous voilà sur l’autel des sacrifices, à la verticale de la cavité sépulcrale.
Pas de volontaire pour équiper, JCL se dévoue encore une fois. Là-aussi il pourrait presque le faire les yeux fermés. Départ toujours bien aérien, la corde guide est toujours bien tonchée et l’arrivée sur le chêne suspendu toujours aussi agréable.
Les tâches se répartissent de façon naturelle. Michèle part en prospection dans les alentours. Franck et Micca se chargent d’équiper la via ferrata et de commencer la dépose de celle-ci. Ils sont arrêtés au milieu du parcours, les abeilles, qui sont toujours là dans une anfractuosité de la paroi, en ont décidé autrement et les vigiles de la ruche font comprendre qu’il n’est pas question de passer. Ils ne déposeront donc « que » les 6 premiers barreaux et 2 longueurs de la main courante rigide. L’extracteur à masselotte bidouillé par Micca est mis à contribution, ça fonctionne mais quelques améliorations sont déjà envisagées. L’essentiel est fait, plus de risque que quelqu’un s’y engage sans installer les sécurités nécessaires.
Pendant ce temps, les 3J (JC, JY et JL) installent une main courante entre les 2 cavités perchées, aucune chauve-souris observée ce jour. Les quelques plaquettes laissées ou oubliées sur place lors des dernières visites sont déposées, certaines de façon acrobatique, elles étaient posées en plafond …
Franck vient rejoindre le trio avec l’extracteur de barreaux mais un seul est extrait, les abeilles n’aiment pas ce tintamarre et le font comprendre.
Évacuation générale, JY d’abord, puis JL en mode réchappe. Pas facile de remonter avec un machard et un Duck ! Ce sera plus rapide après une piqure d’abeille et l’utilisation d’un vrai bloqueur !
Par obligation JC prend l’option descente, il doit récupérer un de ses gants tombé sur une margelle intermédiaire. C’est Franck qui déséquipe, accompagné par quelques abeilles menaçantes.
Retour au véhicule, découpage des fers à béton en longueurs de 2 m, allumage du feu, débouchage de la première bouteille. Le reste est habituel, grillades, palabres, ergotages, voire radotages, sont les ingrédients d’un bon pique-nique topinesque.
Retour à Ponte Leccia pour une bonne mousse, ou autre.
JCL