Archives de l’auteur : Franck Z.

Samedi 10 juillet 2021 – Canyon, initiation – La Vacca, Quenza

Samedi 10 juillet 2021

Canyon, initiation

La Vacca, Quenza

Participants

  • ITP : Antoine B., Amal D., Michaël D., Audrey V. B., Franck Z.
  • Initié : Arnaud S.

Cotations : V2.A4.II

Photos

Avions envie en ce début d’été d’effectuer un canyon dans le sud de la Corse, c’est donc l’occasion de parcourir la Vacca, descente mythique et bien moins fréquentée que la Purcarraccia.

Les retrouvailles étant faites aux alentours de 8 heures au PN4 à Biguglia, c’est en comité restreint que nous partons pour deux heures de route vers le site magnifique de Bavella. Petite halte à Alistro afin de prendre Micka et effectuer une petite pause-café.

Nous arriverons au parking finalement vers 10h30. Après une rapide préparation, nous regagnons le chemin, la marche d’approche nous permet de contempler les montagnes et la nature, le décor est somptueux et du chemin, on entend nettement la rivière, l’eau est au rendez-vous.

À notre arrivé, un jeune couple ainsi qu’un pro et son groupe sont déjà à pied d’œuvre. Tranquillement nous nous intercalons entre les deux. Quelques petits sauts pour se mettre dans le bain, l’eau est rafraîchissante et le cadre magique : on ne s’en lasse pas.

Arrivons au saut de 8 mètres, deux cordes sont installées une pour la grotte et l’autre pour descendre directement dans le bief. Arnaud sans se poser de questions effectue le saut, n’avons même pas le temps de prodiguer les derniers conseils… Quant aux autres, un peu plus fébriles, ils préfèrent utiliser les cordes. Franck, après avoir déséquiper testera également les lois de la pesanteur.

Enfin « le rideau », saut de 5 mètres, endroit magnifique digne d’une carte postale. Le saut est une formalité même pour Micka…C’est un retour pour Amal qui il y a deux ans avait effectué une figure de style et un magistral plat en arrivant dans l’eau… heureusement sans gravité

La réflexion est grande et les inspirations profondes mais la peur sera finalement vaincue, son saut sera parfait, sous les applaudissements du publics en folie.

Rattrapons et dépassons le jeune couple à hauteur de l’encaissement du bloc coincé. Pour la C12 le rappel, ainsi que le saut de tête de la fourmi ne posent aucun problème, le bief est toujours bien en eau…

Dernier petit saut et pénétrons dans la petite grotte, Audrey se laissera tenter par le passage immergé et sans lumière (c’est plus drôle). Nous parcourons le dernier bief, pendant qu’Anto fait découvrir la grotte au jeune couple de canyonistes. Nous achèverons ce canyon en deux heures. La fameuse remontée, tant redoutée se fera tranquillement en 1 heure.

La faim se fait tout de même sentir, nous nous arrêtons au snack du camping de Ponte Grosso pour nous désaltérer et reprendre des forces. Le retour se fera comme d’habitude dans le calme avec des images pleins la tête…

Franck

Samedi 29 mai 2021 – Canyon, reconnaissance parcours JNSC – Stollu-Raghiunti, Sorio

Samedi 29 mai 2021

Canyon, reconnaissance parcours JNSC

Stollu-Raghiunti, Sorio

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude L., Franck Z.

TPEC: 3h00

Photos

Cotations
Stollu : V3.A2.III
Fiumi Raghjunti : V2.A2.I

La décision d’organiser les JNSC 2021 dans le canyon de Fiumi Raghjunti étant prise, une reconnaissance de ce dernier était nécessaire. C’est donc en comité restreint que le petit groupe se donne rendez-vous à hauteur du rond-point numéro 4 et se dirige vers Sorio, commune située au cœur de la micro région du Nebbiu.

Afin de rajouter un peu de contenu à notre sortie, décidons également de parcourir le Stollu. Pour rappel le Fiumi Raghjunti est le collecteur des canyons du Stollu et du Nocio.

Nous stationnons au pont de Briacale situé à la sortie du village de Sorio. Montre en main nous engageons sur le parcours qui, dans un premier temps traverse le village jusqu’à la chapelle Sant’ Antone puis continue par un beau sentier jusqu’au ruisseau. La vue sur la vallée est magnifique. En une heure environ, atteignons le départ du canyon du Stollu, après de nombreux mois d’abstinences pour certains (c’est le premier canyon de l’année), les combinaisons n’ont pas rétrécit !!!!. C’est un canyon sauvage et végétal. La C17, C12, C5 s’enchainent. L’eau est très fraîche mais n’est pas très propre, le débit faible et nombreux embâcles remplissent vasques et les abords du ruisseau. Après une C15 arrive enfin la superbe cascade finale C45 fractionnée. Et pour finir 45 minutes de marche en bloc qui nous permettra de faire travailler « le cardio ».

Arrivons avec un léger soulagement au pont en pierre de Case Cocchie, synonyme du départ imminent du canyon du Fiumi Raghjunti. Le débit est juste correct pour être un peu arrosé dans la C10, l’eau et les vasques sont bien plus propres. Les passages sous-blocs viennent agrémenter ce canyon. JCL en profitera pour dégager quelques pierres et créer un nouveau passage souterrain. Bref, ce petit canyon, sans difficulté, permettra de faire découvrir l’activité.

De retour sur le pont, une petite réflexion autour d’un petit graillou permet de définir les emplacements du barnum et coin repas pour les JNSC.

Après cette belle réunion de travail in situ, nous regagnons nos pénates.

Franck Z.

Dimanche 23 mai 2021 – Spéléo, prospection, première, exploration – Faille de Lainosa, Olcani

Dimanche 23 mai 2021

Spéléo, prospection, première, exploration

Faille de Lainosa, Olcani

Participants

  • ITP : Michèle C., Amal D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Jean-Luc S., Jean-Louis V., Franck Z.
  • Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 1h30

Photos

Un jour, Jean-Claude m’a dit : « Les sorties dont on se souvient sont celles durant lesquelles nous avons eu des galères, des péripéties, et autres imprévus. C’est ça l’aventure. ». Cette journée fera sûrement partie de ces souvenirs que l’on se racontera lors de nos soirées tardives près du feu…

Franck

Revenons sur cette journée qui avait pourtant bien commencé. Le point de rendez-vous au local est ponctué par un petit café et quelques viennoiseries qui régalent le groupe des topi et ex-GCC. Répartissons le matériel et participants dans les différents 4×4 et autres véhicules puis partons en direction du Cap Corse. Olcani, ce n’est pas à coté et nous rejoignons notre destination après plus d’une heure de route.

Le point d’accès de la faille se situe à environ une heure de marche en empruntant une sente plus ou moins bien marquée à travers le maquis et les rochers. La petite randonnée se passe plutôt bien jusqu’à ce que Jean-Noël pose son pied entre deux rochers sur une touffe d’herbe, son pied se dérobe, et Jean-Noël s’écrase de toute sa hauteur sur le rocher. La chute semble avoir réveillé une vieille blessure au tendon d’Achille et est sérieuse. En tant que médecin il s’auto-diagnostique et nous avise qu’il ne pourra pas continuer mais devrait pouvoir revenir au véhicule par ses propres moyens (son retour sera épique). C’est le départ d’une sortie pas comme les autres….

Jean-Noël ne souhaite pas notre assistance (ils sont un peu têtus ces médecins !!, voir CR de LA CIOTAT avec Wanda qui souhaitait marcher malgré une fracture). Le reste du groupe poursuit son ascension jusqu’au départ de la main courante, la vue sur le golf de Saint Florent, les Agriates est magnifique. Mais pas le temps de rêver, toutes et tous s’équipent. JCL propose à Franck d’équiper comme pour une première… À première vue rien de compliqué : une main courante de 10 mètres et puits de 40 mètres. L’installation de la main courante commence par une séance d’élagage pour accéder aux amarrages naturels. Dans un excès de précipitation ou de confiance Franck accroche la corde de 45 mètres, lovée, à son baudrier et décide de ne pas utiliser de kit. Après tout il n’y a que 10 mètres de MC jusqu’à la tête de puits et la vire est relativement large. Après une erreur d’aiguillage, Franck arrive à la tête de puits, qui n’est autre qu’une branche « branlante ». Il se retrouve à ce moment-là au-dessus de 40 mètres plein pot, la manœuvre est délicate. Franck souhaitant doubler l’amarrage, tente d’escalader pour passer une sangle sur une autre branche située au-dessus. Et là c’est le DRAME, la corde de 45 mètres, initialement accrochée au baudrier par un mousqueton, se détricote et tombe, elle finit sa course 40 mètres plus bas. Après la blessure de Jean-Noël, maintenant la corde, la galère continue….

La première idée qui traverse notre esprit est de rabouter les deux cordes restantes 25 et 23 mètres afin de récupérer celle de 45, mais c’était se passer de la main courante. L’arrivée sur la tête de puits est bien trop exposée et nous avons déjà eu trop d’imprévus aujourd’hui. Il faut savoir renoncer : la déception est grande.

Il ne reste plus qu’à prospecter autour de la faille, deux groupes se forment Jean-Claude, Franck, suivis de Jean-Luc, MP et Michèle, descendent sur la partie Sud. En désescaladant dans la faille au milieu des blocs de rochers ils trouveront un puits d’environ 10 mètres, ce dernier manque de prises pour espérer descendre. Faute de cordes et de temps il ne sera pas visité et fera sûrement l’objet d’une prochaine exploration.

Nous rejoignons le groupe et décidons de retrouver une cavité évoquée dans le compte-rendu datant de 2016. La petite randonnée se transforme alors en prospection en plein maquis, dans la pure tradition des topi, maquis, ronces etc. On jardine, cherche à droite, à gauche, en mode sanglier. Franck avait promis du sport !!!! On entendra râler Marie-Pierre jusqu’à ce que Jean-Yves trouve les deux entrées d’une belle salle. La journée n’est pas perdue. Jean-Claude équipe la première entrée et Franck la seconde.

Découvrons des cranes d’animaux, Michèle trouve un petit rhino. Au fond de la salle, au bout d’un plan incliné, Amal arrive à pénétrer dans une minuscule chatière et nous incite à la rejoindre. Élargissons l’accès en dégageant les pierres et la terre accumulées. L’ensemble du groupe se retrouve dans cette nouvelle salle. Celle-ci rejoint un puits de plus d’une vingtaine de mètres dont nous ne voyons pas le fond. C’est en levant la tête que l’on comprend que nous sommes sous la tête de puits du P40 de la faille de Lainosa. La jonction est faite. Énorme !!!!! Considérant que l’on part de plus haut, le développement et la hauteur de la faille seront à modifier. L’envie de planter deux « spits » est tentante mais nous avons utilisé les deux dernières cordes, et le respect de l’impératif horaire nous obligent à remonter. Le retour vers les véhicules est un peu hasardeux, heureusement la trace GPS et les cairns, intelligemment construits par JC à l’aller, nous permettent de retrouver notre chemin sans nous égarer. Nous arrivons à la piste aux alentours de 17h00, il est trop tard pour le barbecue mais la collation distribuée autour du réservoir d’eau est salvatrice. Cette journée aura donc pris une tournure inattendue, et « mémorable » pour reprendre les mots de JCL.

Franck

Vendredi 14 mai 2021 – Spéléo, exploration, initiation – Grotte de Carpinetto, Lano

Vendredi 14 mai 2021

Spéléo, exploration, initiation

Grotte de Carpinetto, Lano

Participants

  • ITP : Amal D., Jean-Noël D., Francis M., Noël R., Alexia S. B., Franck Z.
  • SSF34 : Olivier A., Franck B., Marie B., Jérôme B., Didier G., Olivier G., Suzanne J., Aude H., Stéphane M., Franck M., Denis P., Dominique R., Laurence et Jean-Michel S, Claudie S.
  • Initiée : Anémone G.J. (1 an et des brouettes)

TPST : 3h00

Photos

La dernière visite de Carpinetto remonte au 19 février 2019, profitons de la visite du SSF 34 pour explorer la cavité la plus grande de Corse avec, rappelons-le, ses près de 900 mètres de développement.

Pour cette petite ballade, nous retrouvons au pont du Golo aux alentours de 9h, et rejoignons Jean-Noël au départ de la piste. Quelques un préfèrent la petite virée en 4×4 tandis que d’autres la randonnée pédestre pour s’échauffer.

Conformément aux prévisions météo, il pleuviote un peu et nous nous activons pour nous préparer. Arrivons à l’entrée de la grotte vers 11h00. C’est une première pour Anémone qui du haut de ses 1 an, pénètre pour la première fois dans une cavité, bien encadrée par ses parents.

On s’approche des records puisque 22 spéléos explorent les lieux !!!! Dans un premier temps tout le groupe se suit, puis ce dernier se divise en deux groupes. Tout y passe : lacs jumeaux, salle des rhomboédriques, lac des italiens, etc… C’est un véritable labyrinthe on s’y perdrait presque.

Alexia et Franck en profitent pour emprunter le boyau Silvain, c’est du sport !!! La séance de « ramping » laisse des traces sur l’organisme et la combi : la fin du boyau est obstruée par du sable, il ne reste qu’à creuser…. À suivre lors d’une prochaine expédition.

Et pendant ce temps-là, Amal découvre une nouvelle jonction inconnue à ce jour.

Les séances photos se succèdent, nos invités ont l’air de s’amuser dans cette cavité. Mais l’appel du ventre se fait ressentir et retrouvons la lueur du jour vers 14h.

Pour la suite, le barbecue sera installé sur la place du village à côté d’un nouveau four à pain couvert. Nous redescendrons après quelques grillades, bières, et autres boissons.

La journée aura donc été marquée par 3 premières :

  • La première fois sous terre pour Anémone
  • La première fois dans le boyau Silvain pour Franck
  • La découverte d’une jonction pour Amal

Bref une bonne journée

Franck

Dimanche 9 mai 2021 – Spéléo, initiation, reportage Corse Matin – Cast 1, Oletta

Dimanche 9 mai 2021

Spéléo, initiation, reportage Corse Matin

Cast 1, Oletta

Participants

  • ITP :Wanda C., Albert D., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Francis M., Noël R., Rémi R., Alexia S. B., Jean-Louis V, Franck Z.
  • Initiées : Myriam L. et ses 2 filles Camille et Claire
  • Corse Matin : Angèle R., Nicolas W.
  • La toutounette : Nala

TPST : 4h30

Photos

Article et vidéo Corse Matin

Après de multiples reports liés aux mesures sanitaires, Jean-Noël confirme la venue de journalistes de Corse Matin et la programmation d’un reportage immersif en milieu souterrain.

C’est un peu étrange tous ces reportages sur la spéléologie alors que nous sommes confinés depuis presque un an, bref…

Pour l’occasion nous avons fait venir trois initiées afin d’agrémenter la sortie.

Faisons un petit détour par le local pour récupérer le matériel manquant et rejoignons le reste du groupe, les journalistes et initiées, au départ du chemin aux alentours de 10h00.

Premier contact avec nos initiées du jour et journalistes : côté initiées, on sent un peu l’inquiétude sur les visages, côté journalistes, Nicolas, cadreur, semble sportif et serein, et enfin Angèle, photographe, que dire, elle est branchée sur 100 000volts (ça promet on ne va pas s’ennuyer).

Chargeons les 4×4 et nous prenons la direction du pylône. À peine arrivés, Jean-Noël répond aux sollicitations des journalistes tandis que le reste du groupe prépare le matériel et équipe le pylône (Jean-Yves si tu lis ces lignes nous avons suivis les recommandations !!!!!!!).

Franck présente le matériel utilisé en spéléologie, JCL fait la démonstration. Chaque initié, équipé de tout le barda, s’essaye avec plus ou moins de facilité à monter et descendre sur corde sous l’œil vigilant de PHP.

À 12h30 nous nous engageons dans la cavité. Dans la salle du Veau regroupons tous les initiés pour une première photo et vidéo de groupe. Puis nous nous répartissons sur le P13 afin d’assurer la descente jusqu’à la salle de la Chèvre.

JCL, Alexia, Albert, Angèle et Nicolas poursuivent l’exploration et reportage en passant par la vire. Vu l’heure avancée le reste du groupe se dirige vers le P9 et le plateau aux Escargots. PHP à la manœuvre, assure le passage des initiés sur cette dernière. Puis PHP, Jean-Noël, Noël, Dumè se répartissent sur le P17 pour faciliter la remonter tandis que Franck muni de la corde d’assistance (au cas où) gère la sortie du groupe. Nono, Alexia et Francis déséquiperont la totalité de la cavité. Aujourd’hui tous ressortiront de la cavité (vivants) et pour certaines, heureuses de leur expériences, elles apprécient surtout de retrouver l’air libre après tant d’émotions. Quant à Angèle, après plus de 4h sous terre, nous pensions l’avoir un peu calmée et bien non !!!!, elle est toujours à fond…

Après cette petite balade, cette journée ne serait pas complète et digne des topi sans une petite collation, arrosée d’un peu de jus de raisin fermenté.

Puis retour au local, matériel déposé, le couvre-feu est presque respecté….

Franck