Archives par étiquette : Brando

Lundi 18 mars 2024 – Grotte de Brando

Lundi 18 mars 2024
Spéléo, Photogrammétrie, visite
Grottes de Brando, Brando

Participants
ITP : Antonio E. G., Henri-Pierre F., Benoit R.

TPST : 1h00 + Mini rando aux alentours 1h30

La sortie de dimanche était de visiter un ensemble de petites cavités mais aussi d’essayer la photogrammétrie (technique de modélisation en 3D d’un espace par capture photo), malheureusement par manque de temps il n’a pas été possible de le faire car le process est peu un long. Par conséquent, je me suis mis dans l’idée de faire la grotte de Brando pour tester la méthode de part par son accès très facile, le lendemain (Lundi).

Antonio et Henri-Pierre se sont proposés de m’accompagner pour cette sortie, c’est ainsi que nous nous rejoignons à 14h aux glacières de Brando, la cavité se trouvant juste derrière à 5min de marche.

Seul Henri-Pierre connait cette cavité, pour Antonio et moi c’est une première. On visite la cavité, moi en réfléchissant les angles à prendre pour optimiser les prises de photo (tout en visitant) et Antonio suivant Henri-Pierre tout en comptant les chauves-souris, il y avait ce jour ci 11 chiroptères.

Pendant que Henri-Pierre et Antonio visitait un secteur en passant par une chatière, de mon côté j’arme la go-pro avec une seule lampe frontale en mettant la puissance max (1400lm), j’étais pas trop optimiste quant aux rendus surtout suite à la lecture d’un papier expliquant brièvement le procédé : NUMÉRISATION DE LA GROTTE DE LIMOUSIS PAR PHOTOGRAMMÉTRIE

Mais nous somme là pour tester, on verra bien, c’est ainsi que je me lance, en prenant soin de prendre tout les angles et en progressant lentement, en tout est pour tout, on a passé 1h dans cette grotte pour 2600 photos capturées, à la fin Henri-Pierre et Antonio m’attendait à l’entrée. J’en ressort en me disant “Punaise mon PC va mettre du temps à traiter les données” et exprimant mes doutes quant à la réussite.

Suite à ça, avec Henri-Pierre et Antonio, nous sommes aller plus haut voir des maisons abandonnés , admirer la vue sur le Palazzu, Henri-Pierre nous dit après qu’il y a une cavité en dessous de la bâtisse, mais rien de fou non plus, nous sommes quand même aller voir, nous descendons en bord de mer et longeons les côtes jusqu’au niveau du Palazzu, Antonio s’exerce à l’escalade pour s’approcher de l’entrée, il voit quelque chose, mais pour répéter, rien de fou. Nous faisons donc demi-tour, discutons encore un peu au parking puis partons vers 16h30.

De retour chez moi, transfère des photos de la go-pro vers le logiciel, et là horreur, les photos sont floues, genre, une très grande partie, très certainement causé par le manque d’intensité lumineuse et donc le stabilisateur de la gopro n’est pas opti et peut-être de mon côté un peu de précipitation en ayant eu trop confiance à la technologie.

Je laisse quand même mon PC traiter les images, après 5h d’alignement de photos, il s’avère que sur les 2600 photos prises, seulement 277 sont exploitables….

Le résultat est le suivant :

  • 1. Coupe extérieure

  • 2. Intérieur :

La navigation via le logiciel n’est pas facile, malgré le flop totale du à mes erreurs techniques, ces quelques 277 photos laissent apercevoir quelque chose. Lors d’une prochaine sortie, je ramènerai beaucoup plus de lumière et prendrais mon temps cette fois en m’assurant par moment que les photos ne sont pas floues.

Benoit.R

Samedi 14 Octobre 2023 – Grotte de Brando

Samedi 14 octobre 2023
Spéléo – visite, matinée découverte
Grotte de Brando

Participants
ITP : Cathy B., Henri-Pierre F., Noël R., Marie-Pierre R. Franck Z.
Visiteurs : 20 membres de l’U.N.C section Santa Maria di Lota + 4 visiteurs

TPST : 2 x 0h45

Profitant d’une matinée découverte de la grotte de Brando, plébiscitée par l’union nationale des combattants, section Santa Maria di Lota, quelques Topis se joignent à Noël et Marie Pierre pour encadrer deux groupes dans la cavité. A notre arrivée, le staff est à pied d’œuvre à l’entrée de la grotte, accrochage de la banderole ainsi qu’un kakemono, café et petites viennoiseries sont au rendez-vous.

Le premier groupe étant sur place, Noël, en tant que bon orateur captive son auditoire. La découverte et l’exploitation de la grotte sont ainsi comptées avant la visite de la grotte. A l’intérieur, notre guide du jour explique la formation des concrétions. Deux touristes se joignent au groupe.

Pendant ce temps HP et Franck passent la chatière, une quinzaine de rhinos se reposent paisiblement. Six autres seront comptabilisés dans le restant de la grotte. Au passage Noël prônera la bonne parole sur la façon de se comporter face aux chiroptères.

La matinée se poursuit avec la visite de la cavité du deuxième groupe. les pèlerins ont l’air ravi. A l’issue tous se regroupent sur la zone aménagée pour un pique-nique topinesque…

Franck

Dimanche 27 novembre 2022 Grottes marines de la Chapelle, Grotta Murata, Brando

Spéléo, prospection

Grottes marines de la Chapelle, Grotta Murata, Brando

Participants

  • ITP : Henri-Pierre F.

Photos

Le premier coup de Vent de Nord Est de l’automne qui a soufflé ce Week End est presque tombé. Une après-midi à tuer. Handicapé par une élongation qui restreint mon périmètre de marche mais alléché par le CR d’Alain T. du 12 Novembre je décide d’aller visiter avec Nala les « grottes oubliées ou heu ? aux pigeons ? de la chèvre ? des pirates ? » à la sortie Nord de Sisco. Arrêt au parking de la rixe du Burkini ; 10 mètres au Nord une petite sente descend vers la mer. Le débroussaillage récent a laissé quelques salsepareilles dans lesquelles se bloquent la pauvre Nala que je prends dans les bras. Je retrouve le chemin taillé dans le maquis par Alain sur 4 mètres. Houlà là ! Il aboutit à une pente abrupte et glissante qui plonge vers l’anse des grottes. Une corde est nécessaire pour descendre sans danger. Je rebrousse chemin pour rejoindre l’anse suivante facilement accessible mais aucun passage n’accède à l’anse des grottes comme l’indique la topo. En remontant pour chercher une corde, ouille, reclac dans le mollet. Bon ben, çà sera pour une autre fois. Retour sur Bastia. Je m’arrête à l’entrée Sud de Sisco pour chercher l’accès de la grotte Steph. Pas de chemin, là aussi il faut une corde en espérant que les coordonnées GPS soient les bonnes !

Nouvel arrêt à la sortie Nord d’Erbalunga au stationnement du car. Quelques tombes et 3 beaux mausolées. Je prends le chemin plat d’une centaine de mètres qui rejoint la mer, destination : Les grottes marines de la chapelle, au lieu-dit San Bastiano, ex Grotta Murata 1 et 2. On longe les rochers sur 100 mètres : 1ère grotte marine. Pas question de rentrer dans l’eau pour rejoindre le fond. 70 mètres plus au Nord je retrouve la deuxième qui reste à topographier.

Si l’on prend au niveau du cimetière la Stradella di Castelluciu (anciennement chemin de Grotta Murata) on peut voir de nombreux tafone. Au lieu-dit Grotta Murata, au point de coordonnées 1230308X 6208884Y, on rejoint une gros tafone muré qui sert de poulailler ; peut être à l’origine du nom ? Un pompier rencontré antérieurement, chasseur et habitant là m’avait affirmé qu’il n’y avait pas d’autre grotte dans le coin.
Le haut de la zone de Grotta Murata accessible par un sentier partant du monastère des bénédictines de Cintolino ou de San Bastiano pourrait être prospecté également.

HP

Lundi 17 octobre 2022 – Grotte de Brando, Brando

Stage photo

Grotte de Brando, Brando

Participants

  • ITP : Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L.
  • Formateurs : Philippe C., Annie G.

TPST : 3h00

Photos

Troisième journée de mise en application des enseignements du stage photo, c’est la grotte de Brando qui en servira de cadre cette fois-ci.

Moins de monde en ce jour de semaine, les travailleurs travaillent, les retraités retraitent. Il est près de 11 heures lorsque nous entrons dans la cavité. Des petits rhinos ont eu la même idée, ils sont 44 accrochés en plafond après les escaliers. Pas vérifié au-delà de la chatière.

Nous attaquons ensuite les premières prises de vues. Choix du site, du thème, ajout successif des différents éclairages avec les réglages qui vont bien. Nous sommes 4 photographes (en herbes), chacun s’y essaie à tour de rôle, d’où de multiples prises de vues. Patience exemplaire du modèle, on voit qu’elle a l’habitude.

Nous jetons l’éponge 3 heures après et nous dirigeons vers la sortie. Nous croisons alors 3 jeunes en quête d’aventures souterraines. Petite discussion avec eux, historique de la cavité et description plus complète, sensibilisation à la protection des cavités et à leur contenu avec notamment les risques liés au réveil des chauves souris en période d’hibernation, infos sur le club et invitation de venir lors d’une prochaine réunion du jeudi pour en apprendre plus sur la spéléo. Leur maman et un frère plus jeune et plus timoré attendent à la sortie, re-discussion …

C’est sur le belvédère que nous prendrons le pique-nique avec une partie des restes de la veille …

Traditionnel débriefing au local et séparation.

JCL

Lundi 13 décembre 2021 – Spéléo, BRGM et DDTM visites de cavités

Lundi 13 décembre 2021

Spéléo, encadrement BRGM et DDTM pour visites de cavités

Aven du Sémaphore (Brando) – Grotta di Ghjuvani, Grotta di Capella, Fractures de Pietranera (Santa-Maria-di-Lota)

Trou d’Alzetu, Failles St Nicolas (Ville di Pietrabugno) – Grotta della Gradicchia (Bastia)

Participants

  • LISC/ITP : Michèle Cs., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Francis M. et la sentinelle Noël R.
  • LISC/Individuel : Jean-Yves C.
  • BRGM : Elodie S.
  • DTTM : Rachel

TPST : 4h00

Photos

La convention passée avec le BRGM et la DDTM prévoyait d’accompagner des représentant(e)s de ces deux institutions sous terre pour se rendre compte in situ des risques potentiels. Sept cavités avaient été retenues compte tenu de leur proximité avec des zones habitées ou potentiellement constructibles :

Aven du Sémaphore (Brando)

Grotta di Ghjuvani (Santa-Maria-di-Lota)

Grotta di Capella (Santa-Maria-di-Lota)

Fractures de Pietranera (San-Martino-di Lota)

Trou d’Alzetu (Ville di Pietrabugno)

Failles St Nicolas (Ville di Pietrabugno)

Grotta della Gradicchia (Bastia)

Rendez-vous fixé à 8 h 30 au parking de Miomo. Élodie, missionnée par le BRGM, et Rachel, représentant la DDTM et invitée par Élodie, sont prêtes à affronter le monde d’Hadès. Avec pas moins que quatre topis expérimentés, dont le CTDS en personne, et deux chiroptologues émérites pour les encadrer.

Première cavité l’Aven du Sémaphore, direction le Cap Sagro au nord de la commune de Brando. Jean-Claude, appelé en urgence pour un problème de batterie, doit nous quitter. Nous voilà accueillis par Pierre Chiarelli, propriétaire des lieux. En effet la cavité est située sur les terrains de sa famille et où – parait-il – il jouait dans son enfance ; l’origine de la cavité semble cependant remonter aux années soixante-dix lors de la mise en place d’un poteau EDF puis l’orifice avait été rebouchée. La « redécouverte » par les topis date du 13 décembre 1997. La dernière visite des topis remonte au 25 mai 2013 et Pierre a construit sa villa en contrebas de l’aven il y a six ans. Joint par Elodie il avait annoncé qu’il avait réalisé quelques aménagements pour l’accès à la cavité.

On avait prévu une C20 en double et une échelle de 10 m pour nos débutantes mais on aura une sacrée surprise. Une fois les présentations faites mais Pierre était bien connu par certains topis, il nous emmène par un sentier en pierres sèches jusqu’à la plate-forme de l’entrée. La surprise : un escalier en bois permet d’accéder au bas du P5 d’entrée ! Il n’y a pas le Stannah mais la descente est quand même bien simplifiée. Pierre y a emmené des amis et il avait même mis en place un câble pour l’éclairage.

Une échelle de bois pour le premier ressaut et on encorde quand même nos débutantes pour la descente de 5 m, une grosse corde permet la descente du plan incliné qui suit et nous voilà regroupés dans la Salle des Perles – que Pierre n’avait pas vu. On lui décrit les deux galeries est-ouest qu’il n’avait pas visitées, on l’emmènera une prochaine fois, et on fait un tour dans la galerie de la brèche osseuse. Élodie nous décrit la structure géologique de la cavité, on est dans des couches de cipolins alternants avec des metagabbros, ayant subi la tectonique – fracture et glissement – mais tout semble bien stable. Pierre ne craint rien pour sa maison. On y passera une bonne heure.

Retour en faisant le tour de la propriété, bergerie pour la brebis, jardins pour les oignons de Sisco, piscine dans le roc… Et on terminera par café et vin d’orange sur la terrasse. Difficile de partir mais il reste encore six cavités !

Suite par les cavités de Santa-Maria-di-Lota. En premier Grotta di Ghjuvani, dont le chemin avait été démaquisé lors de sorties précédentes. Une vingtaine de minutes et on est face à l’entrée. JN se lance dans l’étroiture, puis le plan incliné et un premier regroupement dans la salle avant l’Étroiture de la Bouteille. Devant montrer l’exemple, il s’enfile dans la fameuse étroiture – franchie à de multiples reprises – et la première partie se passe bien mais ça coince devant la seconde partie, c’est la Bérézina, marche arrière ! Michèle, puis Francis prennent la suite sans difficultés. Élodie rassurée passera sans souci. Puis Jean-Yves. HP préfèrera attendre au soleil et JN restera faire la causette à Rachel qui n’est pas tentée par ce genre de contorsion. Visite des galeries jusqu’au P6, de la Salle des Araignées Visqueuses (mais sans Meta), une bonne heure au total. Le retour se fera sans problème.

À suivre la Grotta di Capella, qui s’ouvre sous la place du hameau de Figarella. Cela prendra une dizaine de minutes. A priori plus de risques, l’effondrement ayant déjà eu lieu lors de l’enfouissement d’un platane. Francis doit nous quitter temporairement, on le reverra plus tard.

Suite par les Fractures de Pietranera qui domine l’immeuble Le Magellan. Une marche d’approche de 5 mn, la première Fracture A est en bord de sentier. JN installera la corde pour faciliter la remontée inclinée. Puis visite de la Fracture B qui montre de magnifiques et « inquiétants » signes de décrochement. Le parking en dessous craint un peu. Visite de quelques fractures auxiliaires sur le sentier du retour. Cette zone présente de nombreux signes d’instabilité sur plusieurs dizaines de mètres. Le risque est bien connu du BRGM.

La matinée est bien avancée, c’est l’heure du spuntinu mais personne n’a prévu le casse-croûte. On fera une halte à la boulangerie de Pietranera pour quelques emplettes qu’on ira grignoter sur les hauteurs de Ville-de-Pietrabugno, sur le parapet face au Trou d’Alzetu, bien exposé au soleil.

Après ces agapes succinctes, en avant dans le Trou d’Alzetu, cela prendra dix minutes… il aura quand même fallu auparavant couper quelques branches de calycotomes. En effet l’entrée de la cavité n’est plus visible de la route, cachée par lentisques et calycotomes. Risque zéro, on n’est pas près de voir des constructions au-dessus de la cavité.

Direction le Chemin des Oliviers pour les Failles St Nicolas. Le portail est ouvert mais il vaut mieux se garer sur le terre-plein qui précède. Pendant que le gros de la troupe se dirige vers la falaise, emmené par HP, JN attend Francis. On se regroupera à l’entrée de la Faille A. La montée est toujours aussi raide, surtout en fin de journée bien chargée. Rachel hésite un peu devant ce soupirail étroit, mais finalement rassurée par Francis elle se lance. Pas mal de petits rhinos dans la diaclase d’entrée, le sol est bien humide mais peu de faune entomo. La première lucarne sera franchie sans difficulté. Une bonne demi-heure d’exploration et tout le monde se retrouve à l’extérieur, sans problème pour l’accouchement du soupirail.

HP doit nous quitter. Il reste un peu de temps pour Gradicchia. La visite est assez rapide, la cavité présente peu d’intérêt sur le plan spéléologique, uniquement quelques spéléothèmes en fond de cavité. Mais l’entrée est un vrai dépotoir et la salle mérite d’être dépolluée. Cela permet à Francis de réfléchir à l’organisation du prochain exercice de spéléo-secours prévu en janvier. Certes la cavité est située sous une habitation mais abandonnée à ce jour. Le BRGM verra sur les mesures à prendre.

Il est 17 heures, la nuit commence à envelopper les hauts de Bastia, Michèle et JY sont déjà sur le retour. Un débriefing rapide avec Elodie et Rachel qui confirment être très satisfaites de cette journée bien remplie. Il ne reste plus qu’à rédiger le rapport final et transformer l’Association Insulaire Spéléologique Corse en Ligue Insulaire Spéléologique Corse…

JN

PS : et notre sentinelle dans tout cela… il devait être prévenu par les émissaires du BRGM à l’entrée et à la sortie de chaque cavité, il semble qu’un appel a été lancé lors de l’entrée au Sémaphore mais ensuite il a été un peu oublié…