Archives mensuelles : juin 2021

Samedi 26 juin 2021 – Canyon – La Richiusa, ruisseau de Cardiccia, Bocognano

Samedi 26 juin 2021

Canyon

La Richiusa, ruisseau de Cardiccia, Bocognano

Participants

  • ITP : Antoine B., Franck Z.

TPEC: 1h00

Photos

Cotations : V3.A3.III

La descente de ce très joli canyon ludique n’ayant pas attiré les licenciés du club (peut être par peur de ne pas être à l’heure à l’AG de la Ligue, qui se tient au local à 16h, seuls deux canyonistes relèveront le défi.

Le départ étant fixé au marché couvert de BIGUGLIA à 7h30, cela nous permet d’arriver à Bocognano aux alentours de 9h00, pour prendre un petit café au bar du village (le bar des amis). Le temps est splendide, une belle journée se profile. Nous regagnons le parking du moulin, où se situe le début de la marche d’approche. Après une préparation rapide (un groupe avec des touristes vient d’arriver) il est 9h30, nous empruntons le sentier rive droite pour n’effectuer que le parcours utilisé par les professionnels, la montée est plus courte et moins violente. Pour nous c’est la petite Richiusa.

La marche d’approche est grimpée en à peu près 45 minutes, la chaleur et les raidillons ont bien fait travailler les organismes et le cardio. Le chrono est lancé à 10h30 après s’être équipé et qu’Antoine se soit rendu compte qu’il lui manquait son casque … comme les photos l’attesteront.

L’eau translucide est fraîche, et la vue est toujours aussi belle. Que du bonheur !!! Les toboggans, les sauts et les séances photos s’enchaînent. Nous ne sortirons la corde que pour passer la cascade de 12m qui peut se franchir par un saut, mais on a plus l’âge de ces c——s. Le canyon est parcouru très rapidement au vue du chrono, à 11H nous sortons de l’étroiture, et à l’arrivée nous hésitons à remonter et à le refaire une deuxième fois. Nous avons un impératif horaire semble-t-il :-). Donc nous regagnerons finalement le parking en effectuant la fin du parcours du canyon en marche en bloc en suivant le ruisseau jusqu’à la Gravona. Histoire de profiter un peu plus de l’eau, plutôt que de prendre le chemin. Le timing est parfait. Retour au parking à 11h30, où nous croisons une équipe du continent qui part pour la Leccia Rossa. Et pour finir cette belle course, nous nous installons à la table de la petite pizzéria du village pour 12h15 avec une bière à la main. Après une bonne pause, un bon repas en tête à tête nous rejoignons Bastia aux alentours de 15h15. Nous serons à l’heure max qu’il nous avait été donnée au local pour l’AG de la ligue.

Franck & Antho

Samedi 19 juin 2021 – Canyon, JNSC – Fiumi Raghiunti, Sorio

Samedi 19 juin 2021

Canyon, JNSC

Fiumi Raghiunti, Sorio

Participants

  • ITP : André B., Antoine B., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.
  • Initiés : Olivia C., Christophe et Stéphanie C., Vanessa C., Élodie L.
  • Corse Matin : Angèle R., Nicolas W.
  • Le toutou : Bosco

Photos

Cotations : V2.A2.I

Un peu d’histoire …

En 2002 sous la mandature de Joël Possich, la FFS crée les Journées Nationales de la Spéléologie (initiées et pilotées par Laurence Tanguille) : les JNS, deux journées annuelles destinées à faire découvrir la spéléologie au grand public.

Philippe STELLA alors président du CDS 2B répond présent pour la Corse, soutenu par son Conseil d’administration où on retrouve les vieux briscards de la spéléologie et du canyonisme corse : Dominique DESCALZO, Jean-Noël DUBOIS, François FONTAINE, Jean-Claude LA MILZA, Francis MARAVAL et Alain TOUZET.

Elles se dérouleront les samedi 5 et dimanche 6 octobre 2002 à la Grotte de Brando qui accueillera plus de 500 visiteurs sur un jour et demi ! Et plus de 80 spéléos/canyonistes et amis à la soirée festive du samedi soir.
La FFS avait prévu une organisation annuelle mais le CDS 2B attendra les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2005 pour renouveler l’évènement. Toujours à la grotte de Brando avec plus de 300 visiteurs et 70 personnes le soir au belvédère, plutôt de fort bonne humeur…

Les JNS deviennent maintenant les JNSC en ajoutant l’activité canyonisme et le CDS décide alors de mettre en place les JNSC tous les deux ans. Épisode suivant les samedi 6 et dimanche 7 octobre 2007. Avec cette fois une première, l’activité canyon, la partie inférieure du ruisseau de Mandriale au village de Figarella. Une soixantaine de personnes ont pu être initiées et toujours la grotte de Brando où ce fut un flot ininterrompu de 360 personnes.

Quatrième édition des JNSC les samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009 mais uniquement sur la grotte de Brando avec plus de 300 personnes.

On envisage alors d’alterner une année JNSpéléo et une année JNSCanyon, finalement les deux activités seront organisées les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2011, grotte de Brando pour la spéléologie et canyon de Mandriale. Plus de 350 personnes pour la spéléo et plus de 50 personnes au canyon de Mandriale.

Samedi 4 et dimanche 5 octobre 2014, toujours la Grotte de Brando et la cascade de l’Uccelluline sur le Buctoghju (San Nicolao) pour le canyon. Encore 300 personnes à Brando ! Au Bucatoghju ce seront 34 personnes qui se seront essayées à la technique de descente de canyon. Laurence Tanguille, alors présidente de la FFS, nous avait fait l’honneur de venir partager avec nous ces JNSC. Visiblement satisfaite par notre capacité d’organisation on héritera de l’organisation du rassemblement interfédéral du canyoning pour mai 2015, le RIF.

2016, le CDS 2B vit sa dernière année, il sera absorbé par la LISC le 1er janvier 2017. La septième édition des JNSC corse se tiendra les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2016. Mais sous une nouvelle mouture. La grotte de Brando était idéale pour la découverte du milieu souterrain. Presque 1 700 visites depuis notre première édition de 2002, certes avec pas mal de doublons. Cependant, l’organisation demandait une logistique très lourde en termes de préparation (démaquisage, installation électrique, accès à sécuriser, etc.). Et puis le bilan des adhésions était plutôt faible. Pourquoi ne pas proposer une vraie initiation à la spéléologie alpine ? Ce sera à Cast.1 notre cavité-école. Encadrement de 30 initié(e)s avec au moins deux licences à la clé !

2019 on optera pour la même organisation, le weekend qui suit la Fête du Sport est consacré à une initiation aux techniques de spéléologie alpine à Cast.1 sur Oletta et sert de cadre aux JNSC version corse, journée au singulier. Ce sera le dimanche 22 septembre 2019. 8 initié(e)s (pour 16 inscrit[e]s…).

Et nous voilà en 2021 avec une JNSCanyon sur une journée et vraisemblablement une JNSpéléo en octobre après la Fête du Sport si le virus Delta nous oublie…
JND

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Les JNSC racontées par les soutiers…

Derrière les images de Corse Matin filmant les exploits des cadres du club, il y a l’histoire des petites mains, les soutiers, sans qui les journées retomberaient comme un soufflé trop tôt sorti du four. Courses, chapiteaux, magasin d’essayage, débroussaillage, affichage, intendance solide et liquide. Cette épopée de l’ombre mérite qu’on se la remémore pour remercier ces héros de l’ombre.

Premier réflexe, arriver légèrement en retard, ce qui permet déjà d’avoir une vision claire de ce qui reste à faire. Ainsi dès 8h30 une demi-douzaine de véhicules étaient stationnés aux alentours du pont. Le barnum vestiaire est déjà érigé, manquent quelques murs, herbe déjà taillée court sur la place des agapes, Franck débroussailleuse en mains devait être l’auteur du délit, restons toutefois prudent je ne l’ai pas vu faire, on peut toujours se promener un pot de peinture ou un stylo en mains et dire qu’on travaille.

Sans pot de peinture à proximité, la débroussailleuse déjà prise, restait à aider à la mise hors d’air de la guérite, délicate tâche que de scratcher les bâches. Mais il faut trouver autre chose, d’astreignant : si les kayakistes allemands sont connus pour s’équiper à l’air libre, la pudeur des canyonistes locaux est plus exacerbée, aussi la réalisation de vestiaires dans le barnum est une tâche suffisamment fastidieuse pour occuper un Topi désœuvré, toutefois cette fonctionnalité vestiaire tenant plus du sauna, rares furent les utilisateurs, peut-être pour le plus grand bonheur de certain(e)s.

9h15 tout est prêt, la team équipement partie depuis quelques temps déjà n’est toujours pas revenue, il faut occuper les impétrants qui piaffent, on regarde haut vers l’amont, on espère religieusement l’écho des cris des ouvreurs de retour, le soleil commence à taper mais les liquides ne sont pas encore au frais. 9 h 30 la patrouille est de retour, ils embarquent sans plus tarder les initiés. Le camp de base redevient plus calme. Pas pour très longtemps, les ventres et les gosiers crieront famine au retour, il faut s’occuper du temps fort de toute sortie topinesque. Une diététicienne avait sans doute œuvré puisque outre quelques aliments carnés, plusieurs kilo de courgettes, aubergines, concombres étaient destinés à la marinade avant grillade sur les flammes du barbecue. Je passerai sur les consignes de préparation délicatement susurrées aux oreilles des secondes classes : ceux qui connaissent apprécieront, les autres ne devraient pas tarder à découvrir.

Il semble que le positionnement du barbecue n’ait pas été idéal, pas tant pour un éventuel risque incendie, mais plutôt pour une localisation sous le vent qui, semble-t-il, a pu perturber la sortie du canyon : un ventre sous influence odorante de viande grillée risque de perturber les gestes précis des encadrants, m’a-t-on dit autour de la table pendant le repas.

16h et des brouettes, c’est l’heure de la seconde équipe, après s’être extrait des torpeurs digestives, départ à pied depuis le camp pour ceux qui sentaient la nécessité d’un échauffement post prandial, et petit aller-retour pour qui avait repris deux fois du dessert.

Raconter ici ce que les soutiers de l’après-midi ont fait, serait œuvre romanesque, puisque l’auteur de ces lignes était dans l’eau, mais priori le rempaquetage fut de la même veine, le camp n’était plus qu’un souvenir au sortir du canyon. Restait après l’arrivé au local la délicate tâche de remettre chaque pièce à sa place malgré la fatigue qui commençait à engourdir les esprits.

Éric

Mercredi 9 juin 2021 – Spéléo-VTT, repérage prospection – Funtanetta-Brietta-Natio, Barbaggio

Mercredi 9 juin 2021

Spéléo-VTT, repérage prospection

Funtanetta-Brietta-Natio, Barbaggio

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

Photos

Trace

Premier objectif de la sortie, emprunter la piste qui mène à la prise d’eau notée « la Fontenette » sur la carte IGN, mais Funtanetta pour les intimes. Cette dernière est atteinte en moins de 40 mn, avec quelques sévères rapaillons qui ont nécessité de poser pieds à terre et d’accompagner le vélo. Cette prise d’eau avait déjà été atteinte lors d’une précédente et épique prospection en partant du haut, prospection qui avait permis la découverte de la grotte Ducati (Dimanche 21 mars 2010). La petite bâtisse a été restaurée, probablement grâce au prolongement et à la réfection de la piste. Un cadenas en ferme maintenant la trappe d’accès. Une belle stratte de calcaire se voit entre la source et la grotte de Suterratta. Le fond de cette dernière ne doit pas en être loin, ce qui devrait motiver tout bons désobeurs qui se respectent. La vue sur les Sei Monti et la plaine du Nebbiu est magnifique.

Deuxième objectif, rejoindre les moulins de Brietta par un sentier repéré sur la vue satellite. Entre la vue satellite et le terrain il y a souvent des différences, notamment dues à la pousse du maquis. Le début de chemin est toutefois bien visible, mais une reconnaissance à pieds est préférable. Le vélo est laissé en bord de piste, descente à pieds de quelques dizaines de mètres, ça a l’air de passer. Récupération du VTT et c’est parti pour une descente, le plus souvent à côté du vélo, avec la hantise d’un éventuel demi-tour obligé. Le moulin supérieur est en vue, c’est une grande bâtisse bien dégradée qui devait être impressionnante à l’époque où le blé de la fertile plaine du Nebbio y était apporté à dos d’ânes. Une épaisse végétation en empêche l’accès, une tenue « maquis » est nécessaire pour s’en approcher. A envisager lors d’une période plus fraiche. Le chemin est un peu moins marqué maintenant, mais la plaine est atteinte sans perdition dans le maquis. Le moulin inférieur est atteint, il est plus modeste, mais son accès est également protégé par la végétation. La rivière ne coule pas mais le chant des grenouilles laisse imaginer quelques laisses d’eau. La grotte du moulin de Brietta gardera encore son mystère.
Retour vers la route en longeant les champs de vigne. Un éventuel retour peut s’envisager par ce côté-là.

Troisième objectif, s’approcher de 2 mamelons calcaires situés au nord du ruisseau de Natio et ressemblant à ceux de Canta-Furmicula. La piste d’accès la plus directe est rejointe mais 2 panneaux « Propriété privée » et « Défense d’entrer » n’incitent pas à l’emprunter. Qu’à cela ne tienne, si on ne peut pas passer par devant, on essaie par derrière. Les mamelons sont contournés par la route et une piste sans panneau permet de s’en approcher. Le calcaire semble là aussi de bonne qualité, bien que datant semble-t-il du jurassique inférieur. Mais pas le temps ni l’équipement pour en faire une prospection, il faudra revenir à pieds. La piste continue à travers les champs de vignes et rejoint la route au niveau des 2 … panneaux d’interdiction.

Retour au point de départ de cette virée spéléo-vététesque par cette sympathique petite route déjà plusieurs fois empruntée en VTT.

JCL