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Dimanche 15 juin 2025 – Canyons enchainés PULISCHELLU – VACCA

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Canyon
PULISCHELLU – VACCA – Quenza

Participants :
ITP: Antoine B. Christophe C., Adriana D. C., Antonio E. G.,

TPEC sur: 9H (14kms tout de même ! )
Niveau : V4/A3/III

Après un samedi à Piscia di Gallu, nous profitons d’être dans l’Alta-Rocca pour faire l’enchainement Pulischellu / Vacca le dimanche.

Stationnement et paiement au nouveau parking, nous nous engageons dans le pulischellu.
Décidés à le faire en entier, nous passons la partie pro pour aller chercher les C18 et C23.
Une petite erreur de rive sur la marche d’approche, le tire est corrigé.
La C18 impose d’escalader un petit peu. Anto est en forme, précédé de Antonio au top pour son stage initiateur. Une corde est mise en place pour monter les sacs
Nous nous posons la question du temps à passer pour aller chercher la C23 qui impose du temps, et une nouvelle escalade. Ce qui est dit est dit, nous allons la chercher.
Tout le monde s’équipe et c’est parti !!
La descente se fait tranquillement, il fait très chaud les marches et rappels se succèdent, nous rencontrons des gens dans les vasques, et le pro qui met en œuvre la bâche au niveau du tobogan.
Pour certains, nous n’avions pas vu la technique de partir sur le dos tête en avant !
Les couleurs sont toujours aussi belles le canyon est ludique.

Nous nous interrogeons sur le fait de poursuivre dans le canyon à la fin du Pulischellu pour rejoindre la Vacca, ou remonter au parking , se déséquiper et faire la marche d’approche.
Le premier chois est retenu. La marche à bloc avance bien mais tranquillement ; la Vacca est effectivement encore loin… Quel paysage !
Nous sommes ravis d’enfin arriver ; les couleurs sont plus inouïes.

Les vasques sont profondes et fraîches, un vrai bonheur.
Nous sommes dans le canyon depuis quelques temps maintenant, pourtant Anto qui l’a fait au moins 200 fois, j’imagine, prend le temps de nous montrer les grottes, les étroitures pour y accéder, les passages sous bloc…
Nous passons sous le rideau qui n’a pas trop d’eau.

La marche retour est très longue, le début est toujours un petit peu abrupte et « maquisé »
nous commençons à manquer d’eau.
Nous aboutissons à l’ancienne sortie, sur la route à presque 2 kms du parking.

Un remarque nous est faite par les gérant du parking, car il est 18h lorsque nous arrivons au voitures, et le parking ferme à 17h30 !!

Le temps de se changer, tout ranger et dispatcher dans les voitures, nous quittons Antoine qui part à l’opposé.
Nous nous assurons qu’ Antonio est en forme pour la conduite retour, nous prenons le chemin de Bavella ; s’était sans compter sur la chute d’une moto juste devant nous.

Christophe fera sécher les cordes chez lui, et les ramènera au local le lendemain.

Finalement, un bon gros canyon

Un regret concerne l’absence des Topis qui avaient fait la route aller-retour la veille pour Piscia di Gallu, et dont d’autres obligations ne leur auront pas permis de partager ce moment.

Christophe C

Dimanche 3 juillet 2022 – La Vacca, Quenza

Dimanche 3 juillet 2022
Canyon, initiation
La Vacca, Quenza

Participants

  • ITP : Romain B. A., Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R.
  • Initiées : Vanessa C., Roxane T.

Cotations : V2.A4.II

Photos

Le ciel des associations fédérées s’est éclairci, les gros nuages noirs qui faisaient craindre une interdiction total d’accès au canyon de la Purcaraccia se sont dissipés suite à la parution de l’arrêté préfectoral 2022. Les membres fédérés peuvent donc, sous certaines conditions, continuer à pratiquer leur passion dans ce canyon et même à y initier des adhérents potentiels.

Il n’en demeure pas moins que le problème global de sur-fréquentation du massif de Bavella va au delà de cet arrêté et qu’une régulation de l’accès à ce secteur se met en place. Interdiction de se garer en bord de route, fermeture des parkings naturels, ouverture de parkings payant, ce sont des solutions classiques dans ces cas de figure. C’est ainsi que la descente de la Vacca est programmée avant que toutes ces mesures de régulation ne soient entièrement mises en place.

Petit arrêt en passant devant le chemin d’accès à la Purcaraccia, des rubalises et une chaine barrent le passage. Une copie de l’arrêté préfectoral est affichée ainsi qu’un panneau d’interdiction. Ce dernier est plutôt destiné aux zestrangers, il est écrit en anglais « NO PUBLIC ACCES – except for socio-professionals and groups supervised by federal instructors ». Même en anglais les fédérés sont pris en compte.

Pour une fois la machine administrative se montre efficace, le parking de la Vacca est fermé par de gros rochers. Des panneaux d’interdiction de stationner sont déjà en place le long de la route. Néanmoins la charrue est un peu mise avant les bœufs puisque s’il est maintenant interdit de stationner, il n’est pas proposé de parking payant. Nous nous garons sur un terre plein une centaine de mètres avant le départ du chemin en espérant une période de tolérance … Les places sont chères, il a fallu négocier fermement avec un couple de touristes de la belle gique afin de pouvoir garer nos 3 véhicules, la nature ça se partage ! Il apprendront que la femme corse peut être une belle rose, mais que sa tige est garnie d’épines …

Le canyon est atteint en moins d’une heure de marche. Nouveauté, le réseau GSM semble passer en 4G, une photo est envoyée en test sur le groupe Spelunce, ça marche !

Une grosse 1/2 heure de préparation et nous voilà à profiter de la fraiche eau. Fraiche mais pas froide, comme dans la Purcaraccia la semaine précédente l’eau est déjà bien réchauffée par le soleil.

Parcours classique, c’est Micca qui se charge de l’équipement des cascades pour ceux qui ne veulent pas sauter, il sera bientôt prêt pour l’initiateur. Le passage derrière le rideau est bien apprécié, ainsi que la grotte avec le petit circuit sous l’eau, agrémenté par la frontale de Micca qui donne de magnifiques effets d’éclairage. À renouveler avec plusieurs lampes.

Pas de saut pour la C10, tout le monde profite du beau rappel à raz de la cascade.

La fin du parcours est atteinte en moins de 3 heures. Le réseau GSM est également présent mais seulement en 3G. Nouvelle tentative d’envoi d’une photo, mais pas sûr que cette dernière soit partie depuis le canyon …

La remontée sera comme d’habitude bien raide et chaude, sauf pour Christophe qui, uniquement par galanterie envers la gente féminine, récupèrera d’abord un premier kit, puis un deuxième, ces dernières acceptant ce soulagement uniquement pour lui faire plaisir ;-). Il faut quand même noter le caractère particulièrement égoïste de ce dernier qui n’a pas voulu partager ce fardeau avec les autres mâles de la bande :-))

Retour aux véhicules, la fourrière n’est pas passée et pas de PV sur les pare-brises !

Il faudra dorénavant gérer cette facette de l’activité sur Bavella, ce sera forcément pénible au début mais après résilience on y pensera naturellement comme on pense au matos, à la météo, aux risques incendies, aux assurances, ça fera partie de la préparation d’une sortie.

Il n’est pas loin de 17 heures lorsque nous arrivons près de notre lieu de pique-nique habituel. Là aussi l’accès aux parkings est fermé par des rochers, nous nous garons le long de la ligne jaune continue …

Déjeuner à l’heure du gouter, au même endroit plus ou moins aménagé que la semaine précédente. Partage des denrées dans la bonne humeur et avec la satisfaction d’une journée bien remplie.

Direction le sud pour Roxane, le nord pour les autres. Circulation fluide, comme le matin.

JCL

Samedi 10 juillet 2021 – Canyon, initiation – La Vacca, Quenza

Samedi 10 juillet 2021

Canyon, initiation

La Vacca, Quenza

Participants

  • ITP : Antoine B., Amal D., Michaël D., Audrey V. B., Franck Z.
  • Initié : Arnaud S.

Cotations : V2.A4.II

Photos

Avions envie en ce début d’été d’effectuer un canyon dans le sud de la Corse, c’est donc l’occasion de parcourir la Vacca, descente mythique et bien moins fréquentée que la Purcarraccia.

Les retrouvailles étant faites aux alentours de 8 heures au PN4 à Biguglia, c’est en comité restreint que nous partons pour deux heures de route vers le site magnifique de Bavella. Petite halte à Alistro afin de prendre Micka et effectuer une petite pause-café.

Nous arriverons au parking finalement vers 10h30. Après une rapide préparation, nous regagnons le chemin, la marche d’approche nous permet de contempler les montagnes et la nature, le décor est somptueux et du chemin, on entend nettement la rivière, l’eau est au rendez-vous.

À notre arrivé, un jeune couple ainsi qu’un pro et son groupe sont déjà à pied d’œuvre. Tranquillement nous nous intercalons entre les deux. Quelques petits sauts pour se mettre dans le bain, l’eau est rafraîchissante et le cadre magique : on ne s’en lasse pas.

Arrivons au saut de 8 mètres, deux cordes sont installées une pour la grotte et l’autre pour descendre directement dans le bief. Arnaud sans se poser de questions effectue le saut, n’avons même pas le temps de prodiguer les derniers conseils… Quant aux autres, un peu plus fébriles, ils préfèrent utiliser les cordes. Franck, après avoir déséquiper testera également les lois de la pesanteur.

Enfin « le rideau », saut de 5 mètres, endroit magnifique digne d’une carte postale. Le saut est une formalité même pour Micka…C’est un retour pour Amal qui il y a deux ans avait effectué une figure de style et un magistral plat en arrivant dans l’eau… heureusement sans gravité

La réflexion est grande et les inspirations profondes mais la peur sera finalement vaincue, son saut sera parfait, sous les applaudissements du publics en folie.

Rattrapons et dépassons le jeune couple à hauteur de l’encaissement du bloc coincé. Pour la C12 le rappel, ainsi que le saut de tête de la fourmi ne posent aucun problème, le bief est toujours bien en eau…

Dernier petit saut et pénétrons dans la petite grotte, Audrey se laissera tenter par le passage immergé et sans lumière (c’est plus drôle). Nous parcourons le dernier bief, pendant qu’Anto fait découvrir la grotte au jeune couple de canyonistes. Nous achèverons ce canyon en deux heures. La fameuse remontée, tant redoutée se fera tranquillement en 1 heure.

La faim se fait tout de même sentir, nous nous arrêtons au snack du camping de Ponte Grosso pour nous désaltérer et reprendre des forces. Le retour se fera comme d’habitude dans le calme avec des images pleins la tête…

Franck