Archives de l’auteur : Cathy B.

Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024 – Spéléo, Ghisoni

Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024
Spéléo, brochage et travaux casetta
Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : Catherine B., Antoine B., Michaël D., Éric G., Jean-Claude L. M., Franck Z.
Invités : Carine et Antony D.

Samedi 21 septembre

Pour ce week-end le programme est ambitieux avec pour la casetta la pose du lino dans la mezzanine et éventuellement la pose du lambris sur les murs en bas, et au niveau du puits un rééquipement du P51. Le rendez-vous est donné samedi à 7h au local pour finir de charger le matériel. Antoine me récupère au PN4 et on retrouve Jean-Claude et Éric, au début de la piste vers 9h45. Reste peu de place dans le Defender avec le lino, mais en tassant bien…

Arrivée à la Casetta, on retrouve Micca, Carine et Antony. Franck, monté avec Micca, est déjà dans le puits pour commencer à équiper jusqu’au musée. On décharge le matériel. Jean-Claude me fait visiter les lieux et alentours, ce qui permet une première récolte de champignons. Franck nous rejoint à midi pour la pause déjeuner, il a déjà bien bossé et transpiré !
Repas terminé, il est temps de s’y remettre. Jean-Claude, Éric et Franck repartent pour finir d’équiper le trou (pose de 5 broches dans le P51, celui-ci est maintenant entièrement broché. Pose de 2 broches au début de la main courante vers la base du réseau des puits, il restera les 2 broches de fin de main courante et de tête du puits de jonction, non posées par manque d’ampoule …).
Pendant ce temps, Antoine, Micca et moi nous attaquons à la pose du lino dans la mezzanine. La mezzanine est vidée, nettoyée. Antoine reprend les mesures. La découpe se fera sur le toit de la Casetta. Pas simple, rien n’est droit ! Le plus simple reste de prédécouper et de finir proprement une fois le lino en place. Le lino est placé et c’est une réussite, le rendu est super chouette. Reste à faire les découpes de précisions et la pose des baguettes d’angle, mais il est déjà 16h et donc grand temps pour moi d’aller découvrir le puits.
Micca restera à la Casetta avec Carine et Antony pour attendre le retour de Franck, ils ne sont montés que pour la journée. Il a quand même réussi à terminer la place de parking à proximité du départ vers le trou, ce qui permettra de réduire le portage et de faciliter le croisement avec un éventuel véhicule arrivant en sens inverse.
On s’équipe avec Anto et nous voilà partis. Arrivée devant l’entrée, c’est sacrément profond. La première partie est équipée en double, Anto me guide et moi j’admire !! On descend tranquillement. Passage de la lucarne et on descend jusqu’au musée. Petite pause durant laquelle Anto me donne quelques infos sur les techniques d’amarrage. Pour moi, la descente s’arrête là, c’est déjà bien suffisant car il faut songer à la longue remontée. Anto me laisse remonter seule, il va aller voir plus bas où en sont les autres.

La remontée n’est pas simple. L’élasticité de la corde me surprend. C’est enfin l’occasion pour moi de vraiment tester le pantin. La technique n’est pas au point, mais n’étant pas pressée j’essaye au maximum de trouver la méthode la plus efficace. Le passage de la lucarne est un peu compliqué, mais ça passe. Le dernier tronçon est bien fatiguant. Je fais une pause 4 mètres avant la sortie pour assister au ballet de quelques chauves-souris, c’est extra.
Une fois sortie, je me déséquipe. Franck me rejoint 30 minutes plus tard. Il a bien du remonter 200m sur la journée, il est « légèrement » fatigué dirons-nous. Anto, Jean-Claude et Éric sortiront plus d’une heure après.

Retour à la Casetta. Les champignons récoltés le matin sont dégustés. Il est déjà 1h30 et plus que temps de songer à dormir. Problème, la cheminée ne tire pas bien et toute la mezzanine est enfumée. La Casetta a retrouvé son rôle d’origine de fumoir. La nuit se passera avec la porte et la fenêtre ouverte.

Dimanche 22 septembre

Réveil vers 7h30. La nuit n’a pas été de tout repos, crampes et courbatures pour JCL et Éric qui consacreront la matinée à la cueillette des champignons pendant qu’avec Anto nous finissons la pose du lino avec les découpes précises et la pose des baguettes de propreté. Même la trappe aura son lino ! Dernier détail, le brancard trouvera aussi sa place dans la mezzanine, accroché au plafond.
C’est l’heure du repas avec grillades et poêlée de champignons. Les grillades permettent de tester la cheminée en réhaussant un peu le foyer, mais ce n’est toujours pas une réussite.
Le temps vire à la pluie. Il faut songer au départ. Le rangement de la Casetta permet de faire du tri et un inventaire du garde-manger, il y a de quoi tenir un siège presque, la décision est prise de faire le prochain WE en mode survie histoire d’écouler les stocks.

Entre 2 averses, on recharge le Defender et à 16h on quitte la Casetta. Le prochain WE est déjà planifié pour le mois de novembre, vraiment hâte de revenir !

Cathy

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« de 20 »

Dimanche 14 avril 2024 – Canyon du Macini – San Gavino di Fiumorbu

Dimanche 14 avril 2024
Canyon du Macini, San Gavino di Fiumorbu

Participants
ITP :  Cathy.B, Antoine.B, Benoit.R et Franck.Z
Corse Canyon : Pascal.B et Pierre

TPEC : 3h30

Pour mon premier canyon, Franck et Antoine ont programmé la descente du Macini à San Gavino di Fiumorbu avec en parallèle le rééquipement du canyon par une équipe de Corse Canyon. Le rendez-vous est fixé à 8h00 au local. Un petit imprévu lié à une « panne de réveil » retarde très légèrement le départ…Franck et Anto me récupère ainsi que Pascal sur la route et on arrive sur site vers 10h30. On y retrouve Pierre et un certain Eric L., un pro (qui n’a pour moi rien de professionnel) qui doit normalement se joindre à notre équipe pour participer au rééquipement du canyon. Ce Monsieur, très sympathique (humour), respectueux (bien sur !) explique de façon calme (ah bon ?) qu’il est hors de question que l’on rééquipe le canyon car il va y travailler tout l’été et qu’en gros il est le seul à pouvoir le faire. Je passe les détails, mais cela se termine sur son départ ( YOUPI) et la décision de ne rien équiper vu que ce « gentil » monsieur a prévenu qu’il scierait tous les nouveaux ancrages. On finit donc par partir (avec encore 30 minutes de retard supplémentaire). Une belle montée d’approche de 45 minutes (il fait chaud, le temps est magnifique) et nous voilà arrivée au départ.

On s’équipe et on entame la descente. 2 cordes sont mises en place pour permettre à Antoine de rester à mes côtés pendant toute cette première descente. Je ne suis pas super à l’aise, ça glisse, mais ça passe. On continue et on arrive à la première cascade de 50 mètres avec la surprise que certains points ont été sciés. Malgré tout deux cordes sont à nouveau mises en place pour la descente. Cette fois c’est Franck qui m’accompagne. Toujours pas super à l’aise, mais c’est super. Je prends pas mal d’eau sur la tête, je glisse, je dérape, mais j’arrive en bas ravie. Une fois tout le monde en bas, on continue. Toujours quelques surprises le long de la rivière avec une corde qui a disparu et d’autres points d’ancrage….On arrive au 1er toboggan, ça fuse bien c’est top !!!. La descente se poursuit, quelques sauts sur le parcours (que perso je contourne), un 2ème toboggan qu’on ne fait pas car le débit est un peu juste, une autre vasque avec possibilité de sauter et ce coup-ci je me lance (la technique reste à travailler, mais encore une fois c’est top). On finit par arriver à la dernière cascade de 30 mètres. Beaucoup plus technique que la 1ère, plus étroite et à pic avec pas mal d’eau qui descend. Benoît m’explique qu’il a aussi fait son initiation dans ce canyon et qu’il a été bien surpris dans cette cascade à un moment par les paquets d’eau lui tombant sur la tête. Anto descend avec moi pour me guider. Je dérape pas mal, mais j’arrive en bas en ayant pu éviter le plus gros de la chute. Pour Benoît par contre il a eu le droit à nouveau à la belle douche, mais vu qu’il s’y attendait c’est passé sans problème. La fin est proche, encore 10 minutes de marche sur bloc et nous voilà aux voitures. Heureusement car je suis gelée. On se déséquipe, le feu est allumé et on passe au traditionnel pique-nique ..à l’heure du goûter, en effet il est déjà 16h. Après cette pause bien mérité, on remballe tout et on repart vers 18h.

Difficile d’avoir de meilleures conditions pour une première avec sur 6 personnes, un moniteur, un BE et un initiateur canyon, impossible de ne pas se sentir en sécurité, sans oublier un beau soleil et un cadre magnifique. Encore une fois, un grand merci pour cette découverte.

Cathy B.

Photos :

 

Vidéo :

 

Dimanche 14 janvier 2024 – Aven de Razzu Bianco – Venaco

Dimanche 14 janvier 2024
Spéléo, visite
Gouffre de Razzu Biancu, Venaco

Participants
ITP : Cathy B., Wanda C., Albert D.,  Henri-Pierre F., Eric G., Benoît R.,  Franck Z.

Départ de Bastia vers 8h30 pour Venaco. La température est bien fraîche avec un petit -1°C à Ponte Leccia !! Heureusement le soleil est présent et en arrivant à Venaco, il ne fait pas si froid que cela.

Après une marche d’approche d’environ 30 minutes sur un sentier parfaitement propre, on arrive pas loin du gouffre dont l’entrée est très vite repérée par Franck, Eric et Wanda. Franck part équiper le gouffre rapidement pendant que tout le monde se prépare.

La descente commence par un puits de 11 m. Arrivé en bas, Franck s’engage dans un passage serré qui aboutit sur une autre étroiture « La boîte aux lettres ». C’est glissant et bien étroit. Franck passe sans problèmes et me guide pour la descente, je termine le passage de la boîte aux lettres par une belle glissade !! Wanda nous rejoint rapidement. On continue le boyau, avec de belles concrétions à voir. A la fin du boyau, la corde placée il y a 4 ans est toujours là pour permettre de montée vers « La porte du Ciel », mais pour le moment on ne s’engage pas on attend que tout le monde descende, et…….on attend……

Après une « petite » attente, on comprend qu’Albert s’est coincé. Wanda remonte par le colimaçon pour aller aux nouvelles et on suit quelques temps après avec Franck, un peu inquiet de ne pas savoir exactement ce qui se passe. Le Colimaçon, un autre passage bien étroit, mais c’est marrant, ça glisse, ça coince, bref que du bonheur ! Arrivé en haut, soulagement, Eric et Benoît ont réussi à décoincer Albert. C’est la remontée du puits, pendant ce temps Wanda et Eric en profitent pour descendre, (2ème passage de la boîte aux lettres pour Wanda !!!) et feront la montée de la Porte du Ciel. Pendant la remontée j’ai pu observer 3 petits rhinos que je n’avais pas vu à la descente. Wanda m’apprendra qu’elle en a vu 2 aussi à la Porte du Ciel.

Pause repas, mince pas de briquet pour le feu. Ouf encore, il y a un briquet dans le kit médical (comme quoi un kit médical s’avère bien utile !). Donc il y a du feu, du figatellu, du vin, tout va bien. Repas terminé, reprise du sentier pour le trajet de retour. Au passage Franck repère le passage pour « l’Igue de Begood », prévu aussi initialement pour la journée, mais le temps aura manqué, ce sera pour la prochaine fois.

Cathy

12
« de 14 »

Samedi 18 novembre 2023 – Grotte de Butrone – Sisco

Samedi 18 novembre 2023
Spéléo, première, entomo
Grotte de Butrone, Sisco

Participants
ITP : Catherine B., Amal D., Jean-Claude L. M., Laureen N., Noël R., Alexia S. B.

TPST : 3h30
Photos

Nous nous retrouvons avec Amal et Jean-Claude au local. Après une rapide réparation d’un support de lampe, nous partons, retrouvons à Erbalunga Noël, Alexia et Laureen et filons au départ du sentier menant à la grotte. La troisième fois en une semaine pour Jean-Claude ! On entend les chasseurs, mais il semblerait que la battue soit prévue plus haut donc tout va bien. On grimpe à travers les broussailles, le sentier est propre vu qu’il a été nettoyé très récemment.

Deux objectifs principaux pour cette sortie : le passage du boyau Claire, et une sortie entomologie avec repérage de Troglohyphantes et palpigrades.

La descente commence par le réseau fossile. Jean-Claude et Amal repèrent très vite les petites araignées, pas simples à voir si on ne sait pas ce que l’on cherche !! Amal a un œil de lynx, elle nous montre une bêbête très étrange sur la paroi, comme un ver, de couleur blanc, mais qui devient transparent dès que l’on le touche. Après quelques photos et un super tour dans le réseau fossile, on attaque la voie active.

Le réseau est sec (ce qui est rare d’après ce que l’on m’explique) et on arrive à l’entrée du boyau Claire. Amal s’engouffre, suivi par JC, Laureen et Alexia. Encore trop d’appréhension pour moi, je préfère m’abstenir. Avec Noël, nous contournons le boyau et retrouvons le groupe à la sortie du boyau Claire. Conclusion du passage : seulement 4 femmes et 1 homme ont passé le boyau : Claire, Amal, Alexia, Laureen et JC !

Poursuite du réseau actif et arrivée devant le Kama Sutra. C’est étroit, je ne suis pas trop rassurée, mais ça passe. Après cela se complique, de plus en plus étroit. Amal passe devant et après un bel effort réussit à se faufiler. JC suit ainsi que Laureen et Alexia….moi je fais demi-tour ! En attendant le retour du groupe, Noël me fait découvrir d’autres salles du réseau actif. Après un bon moment, le reste du groupe nous rejoint. Amal a réussi à se faufiler sur plus de 20 mètres après le passage ultra étroit, une première rendue possible par l’absence d’eau. Il faudra y retourner avec de quoi déblayer les cailloux pour faciliter l’avancée.

Il est temps de penser au retour. On passe par la salle de la pluie, où il ne pleut pas !, et on remonte par une chatière. A la sortie, JC a déjà préparé le feu pour le figatellu, c’est vrai qu’à 15h passé il est temps de penser à manger un peu. Une fois restauré, on redescend par le sentier (attention ça glisse !!), retour aux 4×4 et retour sur Bastia vers 17h.

Une très bonne journée, les 2 objectifs initiaux ont été réalisés plus une première pour Amal et plein de découvertes pour moi (il me reste un sacré boulot pour oser m’aventurer dans certains recoins par-contre)

Cathy


Le nombre de chauves-souris a encore augmenté depuis la visite d’avant-hier. C’est cette fois-ci un groupe de 8 petits rhinos qui nous attend après le ressaut. On dénombrera une vingtaine de chauves-souris dans la cavité, à croire qu’elles attendent nos visites pour s’installer.

Un des objectifs était de prendre en photo le palpigrade et des troglohyphantes avec un réflex, pas facile in-situ. Les résultats ne sont pas à la hauteur, mais on progresse ! L’unique palpigrade était toujours accompagné de son camarade collembole dans le dernier gour encore rempli. A noter, un petit coléoptère de 3 mm repéré par Amal à déterminer …
Cette dernière a franchi non sans mal l’ancien verrou terminal après le Kama Sutra, également franchi par JC, Laureen et Alexia après calibrage du passage. Amal s’est avancée sur une vingtaine de mètres encore, une fracture verticale impénétrable termine le boyau. Retour en marche arrière très compliqué, surtout que ça remonte, une bonne vingtaine de minutes avant de retrouver ses camarades ! Une autre première, quelques jurons ont été entendus dans ce boyau, la remontée devait être vraiment difficile !

JCL