Archives de l’auteur : Franck Z.

Samedi 23 octobre 2021 Spéléo, entrainement – Mur du Fango, Bastia

Samedi 23 octobre 2021

Spéléo, entrainement aux techniques de dégagement d’équipier et de réchappe

Mur du Fango, Bastia

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Amal D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Franck Z.
  • Supporter : Lisandru (petit fils à Wanda et HP)
  • Supportrice canine : Nala

Photos

En vue du stage initiateur Franck et Anto avaient décidé pour ce samedi de travailler au mur d’escalade du FANGO les pré-requis demandés lors des jours d’évaluation.

Le rendez est fixé à 9h00 au local et c’est autour d’un café que l’on prépare le matos. Nous rejoignons le mur d’escalade aux alentours de 10 heures.

Anto et JCL installent rapidement trois cordes et Franck installera un fractio sur l’une d’entre elle. Et c’est parti pour cette journée technique.

Anto en victime est décroché par Franck en utilisant la technique grande longe puis pédale crollée, ça passe sans soucis. Les rôles seront inversés.

JCL fera de même avec Amal et se fera dégagé par Micca. Tout comme Wanda et Henri-Pierre (pieds à terre au cas où ils se retrouvent vraiment coincés à 3 mètres du sol), qui à l’aide du manuel technique travaillent la technique grande longe. Nous les retrouverons à plusieurs reprises allongés sur le sol. Non !!!! le manuel technique de spéléologie n’est pas le kamasoutra…..

Conversions, passages de nœuds sont également au programme.

Micca et Franck installent un Machard et un nœud de cœur avec deux mousquifs à virole : technique dont le blocage de la corde se révèle aléatoire. Franck réalisera enfin une descente sur un nœud italien. Nous terminerons la matinée sur le passage de nœud d’Amal. Midi passé, JCL rentre chez lui tandis que le reste du groupe finit au resto.

Le plein de protéines, de houblon fait, nous regagnons le mur d’escalade vers 14h00. En guise d’échauffement une montée et descente avec passage de fractio puis nous reprenons les manipulations. Franck changera de partenaires et effectuera un dégagement d’équipier sur Micca, histoire de changer de gabarit.

Anto et Franck effectuent également un passage de fractionnement après décrochage.

Nous finirons par une évacuation de la victime par le haut (à 1,5 mètres du sol) Anto nous montre la technique du balancier espagnol.

Anto déséquipera les trois ateliers cordes et nous retournerons au local pour ranger le matériel. Une belle journée technique à rééditer.

Franck Z.

Jeudi 26 aout 2021 – Initiation canyon – Le Zoïcu, Soccia

Jeudi 26 aout 2021

Initiation canyon

Le Zoïcu, Soccia (2A)

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël D., Franck Z.
  • Initiée : Muriel C.

TPEC : 5h00

Photos

La dernière descente de ce canyon par les Topis date du 20 août 2011, l’idée et l’envie d’y revenir était toujours présente. Pour Micca, Franck et Muriel c’est une première.

Profitant d’une météo clémente et d’un jour de congés, décidons un peu au dernier moment de nous rendre sur la commune de Soccia et de parcourir ce superbe canyon.

Nous nous donnons rendez-vous à 6h00 du mat rond-point n°4 et 6h15 pour Micca au rond-point de Casamozza. Le rendez-vous matinal et le nombre d’heures de route aura eu raison de la participation.

Après une petite pause-café à Vico, nous arrivons sur le parking aux alentours de 9h45. Nous déposons Micca et Muriel, ces derniers, chargés de tous les kits regagnent la passerelle en empruntant le chemin forestier. Tandis qu’Anto et Franck redescendent au village pour stationner le véhicule à la sortie du canyon. Selon Anto de nombreux véhicules remontent jusqu’au parking et donc l’idée est de regagner le parking en « stop ». Évidemment aucun véhicule… c’est donc pedibus que la remontée se fait jusqu’au passage d’un vieux pick-up. Anto, en corse, parlemente avec le conducteur. Ce dernier décide tout de même de nous prendre et montons dans la benne entre le chien et les légumes façon « pékin express ».

Nous rejoignons Micca et Mumu et c’est donc en comité restreint que nous attaquons ce canyon aux alentours de 11h00. La roche est noire et l’eau limpide est turquoise. Les premiers pas dans l’eau annoncent la couleur : ça va cailler ! L’eau est très fraîche. Le canyon est très encaissé et magnifique. La C20 est juste magique avec ce rappel arrosé. Nous arrivons à l’embranchement, point de retour des professionnels, et continuons cette deuxième partie de canyon peu fréquentée, par de la marche en bloc, et quelques rappels : les amarrages sont aléatoires. En une quarantaine de minutes, nous arrivons à la passerelle où Anto effectuera un dernier saut, le reste du groupe préfère en rester là.

Nous sortons du canyon vers 16h00, et quittons le village pour nous changer et installer la table au bord de la route. La pause repas, goûter fait du bien.

Nous quitterons Soccia vers 17h30, la route se fera dans le calme sauf pour Mumu (homologue féminin d’Anto en terme de discussion et de nombre de mots à la minute, mais je vous laisserez juger par vous-même) qui ne semble pas être fatiguée.

Retour sur le PN4 vers 20h30. Nous ne regretterons pas d’avoir fait autant de kilomètres car ce canyon est vraiment à faire.

Franck

Samedi 10 juillet 2021 – Canyon, initiation – La Vacca, Quenza

Samedi 10 juillet 2021

Canyon, initiation

La Vacca, Quenza

Participants

  • ITP : Antoine B., Amal D., Michaël D., Audrey V. B., Franck Z.
  • Initié : Arnaud S.

Cotations : V2.A4.II

Photos

Avions envie en ce début d’été d’effectuer un canyon dans le sud de la Corse, c’est donc l’occasion de parcourir la Vacca, descente mythique et bien moins fréquentée que la Purcarraccia.

Les retrouvailles étant faites aux alentours de 8 heures au PN4 à Biguglia, c’est en comité restreint que nous partons pour deux heures de route vers le site magnifique de Bavella. Petite halte à Alistro afin de prendre Micka et effectuer une petite pause-café.

Nous arriverons au parking finalement vers 10h30. Après une rapide préparation, nous regagnons le chemin, la marche d’approche nous permet de contempler les montagnes et la nature, le décor est somptueux et du chemin, on entend nettement la rivière, l’eau est au rendez-vous.

À notre arrivé, un jeune couple ainsi qu’un pro et son groupe sont déjà à pied d’œuvre. Tranquillement nous nous intercalons entre les deux. Quelques petits sauts pour se mettre dans le bain, l’eau est rafraîchissante et le cadre magique : on ne s’en lasse pas.

Arrivons au saut de 8 mètres, deux cordes sont installées une pour la grotte et l’autre pour descendre directement dans le bief. Arnaud sans se poser de questions effectue le saut, n’avons même pas le temps de prodiguer les derniers conseils… Quant aux autres, un peu plus fébriles, ils préfèrent utiliser les cordes. Franck, après avoir déséquiper testera également les lois de la pesanteur.

Enfin « le rideau », saut de 5 mètres, endroit magnifique digne d’une carte postale. Le saut est une formalité même pour Micka…C’est un retour pour Amal qui il y a deux ans avait effectué une figure de style et un magistral plat en arrivant dans l’eau… heureusement sans gravité

La réflexion est grande et les inspirations profondes mais la peur sera finalement vaincue, son saut sera parfait, sous les applaudissements du publics en folie.

Rattrapons et dépassons le jeune couple à hauteur de l’encaissement du bloc coincé. Pour la C12 le rappel, ainsi que le saut de tête de la fourmi ne posent aucun problème, le bief est toujours bien en eau…

Dernier petit saut et pénétrons dans la petite grotte, Audrey se laissera tenter par le passage immergé et sans lumière (c’est plus drôle). Nous parcourons le dernier bief, pendant qu’Anto fait découvrir la grotte au jeune couple de canyonistes. Nous achèverons ce canyon en deux heures. La fameuse remontée, tant redoutée se fera tranquillement en 1 heure.

La faim se fait tout de même sentir, nous nous arrêtons au snack du camping de Ponte Grosso pour nous désaltérer et reprendre des forces. Le retour se fera comme d’habitude dans le calme avec des images pleins la tête…

Franck

Samedi 29 mai 2021 – Canyon, reconnaissance parcours JNSC – Stollu-Raghiunti, Sorio

Samedi 29 mai 2021

Canyon, reconnaissance parcours JNSC

Stollu-Raghiunti, Sorio

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude L., Franck Z.

TPEC: 3h00

Photos

Cotations
Stollu : V3.A2.III
Fiumi Raghjunti : V2.A2.I

La décision d’organiser les JNSC 2021 dans le canyon de Fiumi Raghjunti étant prise, une reconnaissance de ce dernier était nécessaire. C’est donc en comité restreint que le petit groupe se donne rendez-vous à hauteur du rond-point numéro 4 et se dirige vers Sorio, commune située au cœur de la micro région du Nebbiu.

Afin de rajouter un peu de contenu à notre sortie, décidons également de parcourir le Stollu. Pour rappel le Fiumi Raghjunti est le collecteur des canyons du Stollu et du Nocio.

Nous stationnons au pont de Briacale situé à la sortie du village de Sorio. Montre en main nous engageons sur le parcours qui, dans un premier temps traverse le village jusqu’à la chapelle Sant’ Antone puis continue par un beau sentier jusqu’au ruisseau. La vue sur la vallée est magnifique. En une heure environ, atteignons le départ du canyon du Stollu, après de nombreux mois d’abstinences pour certains (c’est le premier canyon de l’année), les combinaisons n’ont pas rétrécit !!!!. C’est un canyon sauvage et végétal. La C17, C12, C5 s’enchainent. L’eau est très fraîche mais n’est pas très propre, le débit faible et nombreux embâcles remplissent vasques et les abords du ruisseau. Après une C15 arrive enfin la superbe cascade finale C45 fractionnée. Et pour finir 45 minutes de marche en bloc qui nous permettra de faire travailler « le cardio ».

Arrivons avec un léger soulagement au pont en pierre de Case Cocchie, synonyme du départ imminent du canyon du Fiumi Raghjunti. Le débit est juste correct pour être un peu arrosé dans la C10, l’eau et les vasques sont bien plus propres. Les passages sous-blocs viennent agrémenter ce canyon. JCL en profitera pour dégager quelques pierres et créer un nouveau passage souterrain. Bref, ce petit canyon, sans difficulté, permettra de faire découvrir l’activité.

De retour sur le pont, une petite réflexion autour d’un petit graillou permet de définir les emplacements du barnum et coin repas pour les JNSC.

Après cette belle réunion de travail in situ, nous regagnons nos pénates.

Franck Z.

Dimanche 23 mai 2021 – Spéléo, prospection, première, exploration – Faille de Lainosa, Olcani

Dimanche 23 mai 2021

Spéléo, prospection, première, exploration

Faille de Lainosa, Olcani

Participants

  • ITP : Michèle C., Amal D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Jean-Luc S., Jean-Louis V., Franck Z.
  • Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 1h30

Photos

Un jour, Jean-Claude m’a dit : « Les sorties dont on se souvient sont celles durant lesquelles nous avons eu des galères, des péripéties, et autres imprévus. C’est ça l’aventure. ». Cette journée fera sûrement partie de ces souvenirs que l’on se racontera lors de nos soirées tardives près du feu…

Franck

Revenons sur cette journée qui avait pourtant bien commencé. Le point de rendez-vous au local est ponctué par un petit café et quelques viennoiseries qui régalent le groupe des topi et ex-GCC. Répartissons le matériel et participants dans les différents 4×4 et autres véhicules puis partons en direction du Cap Corse. Olcani, ce n’est pas à coté et nous rejoignons notre destination après plus d’une heure de route.

Le point d’accès de la faille se situe à environ une heure de marche en empruntant une sente plus ou moins bien marquée à travers le maquis et les rochers. La petite randonnée se passe plutôt bien jusqu’à ce que Jean-Noël pose son pied entre deux rochers sur une touffe d’herbe, son pied se dérobe, et Jean-Noël s’écrase de toute sa hauteur sur le rocher. La chute semble avoir réveillé une vieille blessure au tendon d’Achille et est sérieuse. En tant que médecin il s’auto-diagnostique et nous avise qu’il ne pourra pas continuer mais devrait pouvoir revenir au véhicule par ses propres moyens (son retour sera épique). C’est le départ d’une sortie pas comme les autres….

Jean-Noël ne souhaite pas notre assistance (ils sont un peu têtus ces médecins !!, voir CR de LA CIOTAT avec Wanda qui souhaitait marcher malgré une fracture). Le reste du groupe poursuit son ascension jusqu’au départ de la main courante, la vue sur le golf de Saint Florent, les Agriates est magnifique. Mais pas le temps de rêver, toutes et tous s’équipent. JCL propose à Franck d’équiper comme pour une première… À première vue rien de compliqué : une main courante de 10 mètres et puits de 40 mètres. L’installation de la main courante commence par une séance d’élagage pour accéder aux amarrages naturels. Dans un excès de précipitation ou de confiance Franck accroche la corde de 45 mètres, lovée, à son baudrier et décide de ne pas utiliser de kit. Après tout il n’y a que 10 mètres de MC jusqu’à la tête de puits et la vire est relativement large. Après une erreur d’aiguillage, Franck arrive à la tête de puits, qui n’est autre qu’une branche « branlante ». Il se retrouve à ce moment-là au-dessus de 40 mètres plein pot, la manœuvre est délicate. Franck souhaitant doubler l’amarrage, tente d’escalader pour passer une sangle sur une autre branche située au-dessus. Et là c’est le DRAME, la corde de 45 mètres, initialement accrochée au baudrier par un mousqueton, se détricote et tombe, elle finit sa course 40 mètres plus bas. Après la blessure de Jean-Noël, maintenant la corde, la galère continue….

La première idée qui traverse notre esprit est de rabouter les deux cordes restantes 25 et 23 mètres afin de récupérer celle de 45, mais c’était se passer de la main courante. L’arrivée sur la tête de puits est bien trop exposée et nous avons déjà eu trop d’imprévus aujourd’hui. Il faut savoir renoncer : la déception est grande.

Il ne reste plus qu’à prospecter autour de la faille, deux groupes se forment Jean-Claude, Franck, suivis de Jean-Luc, MP et Michèle, descendent sur la partie Sud. En désescaladant dans la faille au milieu des blocs de rochers ils trouveront un puits d’environ 10 mètres, ce dernier manque de prises pour espérer descendre. Faute de cordes et de temps il ne sera pas visité et fera sûrement l’objet d’une prochaine exploration.

Nous rejoignons le groupe et décidons de retrouver une cavité évoquée dans le compte-rendu datant de 2016. La petite randonnée se transforme alors en prospection en plein maquis, dans la pure tradition des topi, maquis, ronces etc. On jardine, cherche à droite, à gauche, en mode sanglier. Franck avait promis du sport !!!! On entendra râler Marie-Pierre jusqu’à ce que Jean-Yves trouve les deux entrées d’une belle salle. La journée n’est pas perdue. Jean-Claude équipe la première entrée et Franck la seconde.

Découvrons des cranes d’animaux, Michèle trouve un petit rhino. Au fond de la salle, au bout d’un plan incliné, Amal arrive à pénétrer dans une minuscule chatière et nous incite à la rejoindre. Élargissons l’accès en dégageant les pierres et la terre accumulées. L’ensemble du groupe se retrouve dans cette nouvelle salle. Celle-ci rejoint un puits de plus d’une vingtaine de mètres dont nous ne voyons pas le fond. C’est en levant la tête que l’on comprend que nous sommes sous la tête de puits du P40 de la faille de Lainosa. La jonction est faite. Énorme !!!!! Considérant que l’on part de plus haut, le développement et la hauteur de la faille seront à modifier. L’envie de planter deux « spits » est tentante mais nous avons utilisé les deux dernières cordes, et le respect de l’impératif horaire nous obligent à remonter. Le retour vers les véhicules est un peu hasardeux, heureusement la trace GPS et les cairns, intelligemment construits par JC à l’aller, nous permettent de retrouver notre chemin sans nous égarer. Nous arrivons à la piste aux alentours de 17h00, il est trop tard pour le barbecue mais la collation distribuée autour du réservoir d’eau est salvatrice. Cette journée aura donc pris une tournure inattendue, et « mémorable » pour reprendre les mots de JCL.

Franck