Archives de catégorie : Canyon

Sortie canyon

Dimanche 25 juillet 2021 – Canyon – Altu Verghellu, Venaco

Dimanche 25 juillet 2021

Canyon

Altu Verghellu, Venaco

Participants

  • ITP : Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.

Cotations : V2.A3.II

Photos

Les quelques topi présents au local jeudi soir cherchaient un canyon sympathique, avec de l’eau, sans aller au bout du monde et sans une marche d’enfer. Le choix se porte finalement sur le Verghellu et plus précisément sur sa partie supérieure. Celui-ci est plus court que l’aval, avec des rappels et sans la corvée de la descente du Quarcheto.

8h : 1er rendez-vous au rond-point d’Ortale

9h : 2ème rendez-vous à Corte avec Micca

10h : départ pour la marche d’approche

11h : début de la descente

13h : fin du canyon

14h : fin du pique-nique face à la maison forestière

15h : Micca est largué à Corte

16h : mise à sac de la réserve de bières chez MP

17h : retour vers les pénates

Entre temps les topi se sont faufilés entre les 2 groupes pro et le groupe « neveu d’Alain B » pour profiter de l’eau limpide, des quelques toboggans, sauts et rappels, mais 1 seul a pu utiliser la tyro qui est de nouveau opérationnelle ;-). Le remplissage de galets de la grande vasque de réception suite à une crue s’est de nouveau purgé suite à une autre crue. Le départ de la tyrolienne a d’ailleurs été rehaussé.

JCL

Samedi 10 juillet 2021 – Canyon, initiation – La Vacca, Quenza

Samedi 10 juillet 2021

Canyon, initiation

La Vacca, Quenza

Participants

  • ITP : Antoine B., Amal D., Michaël D., Audrey V. B., Franck Z.
  • Initié : Arnaud S.

Cotations : V2.A4.II

Photos

Avions envie en ce début d’été d’effectuer un canyon dans le sud de la Corse, c’est donc l’occasion de parcourir la Vacca, descente mythique et bien moins fréquentée que la Purcarraccia.

Les retrouvailles étant faites aux alentours de 8 heures au PN4 à Biguglia, c’est en comité restreint que nous partons pour deux heures de route vers le site magnifique de Bavella. Petite halte à Alistro afin de prendre Micka et effectuer une petite pause-café.

Nous arriverons au parking finalement vers 10h30. Après une rapide préparation, nous regagnons le chemin, la marche d’approche nous permet de contempler les montagnes et la nature, le décor est somptueux et du chemin, on entend nettement la rivière, l’eau est au rendez-vous.

À notre arrivé, un jeune couple ainsi qu’un pro et son groupe sont déjà à pied d’œuvre. Tranquillement nous nous intercalons entre les deux. Quelques petits sauts pour se mettre dans le bain, l’eau est rafraîchissante et le cadre magique : on ne s’en lasse pas.

Arrivons au saut de 8 mètres, deux cordes sont installées une pour la grotte et l’autre pour descendre directement dans le bief. Arnaud sans se poser de questions effectue le saut, n’avons même pas le temps de prodiguer les derniers conseils… Quant aux autres, un peu plus fébriles, ils préfèrent utiliser les cordes. Franck, après avoir déséquiper testera également les lois de la pesanteur.

Enfin « le rideau », saut de 5 mètres, endroit magnifique digne d’une carte postale. Le saut est une formalité même pour Micka…C’est un retour pour Amal qui il y a deux ans avait effectué une figure de style et un magistral plat en arrivant dans l’eau… heureusement sans gravité

La réflexion est grande et les inspirations profondes mais la peur sera finalement vaincue, son saut sera parfait, sous les applaudissements du publics en folie.

Rattrapons et dépassons le jeune couple à hauteur de l’encaissement du bloc coincé. Pour la C12 le rappel, ainsi que le saut de tête de la fourmi ne posent aucun problème, le bief est toujours bien en eau…

Dernier petit saut et pénétrons dans la petite grotte, Audrey se laissera tenter par le passage immergé et sans lumière (c’est plus drôle). Nous parcourons le dernier bief, pendant qu’Anto fait découvrir la grotte au jeune couple de canyonistes. Nous achèverons ce canyon en deux heures. La fameuse remontée, tant redoutée se fera tranquillement en 1 heure.

La faim se fait tout de même sentir, nous nous arrêtons au snack du camping de Ponte Grosso pour nous désaltérer et reprendre des forces. Le retour se fera comme d’habitude dans le calme avec des images pleins la tête…

Franck

Dimanche 4 juillet 2021 – Initiation – Canyon La Richiusa, Bocognano

Dimanche 4 juillet 2021

Canyon

La Richiusa, Bocognano

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
  • Initiés : Pierre B.-S., Antoine G., Mathis H., Arnaud S.

Marche d’approche ; 1h15

TPEC: 3h30

Marche de retour : 0h30

Photos

Cotations : V3.A3.III

Les JNSC version canyon ont suscité quelques velléités à remettre le couvert. Arnaud tout d’abord qui voulait faire un canyon un peu plus long, ainsi que Antoine et Mathis qui n’avaient pas pu y participer. S’y ajoute Pierre, 9 ans, le neveu à Anto, et voilà une équipe constituée pour faire la Richiusa.

Départ peu avant 8h00 du lieu de rendez-vous, à 7 dans le minibus de Franck. Pas grand monde sur la route et nouveau rendez-vous avec Micca au bar de la Plage à côté de la gare de Corte. Le minibus fait maintenant le plein de passagers et de matériel ! Pas grand monde également sur le parcours jusqu’à Bocognano, et encore une fois pas grand monde sur le parking de la Richiusa, c’est bon signe.

Montée à un rythme soutenu en un peu plus d’une heure, menée par O Pé !

Niveau d’eau faible surtout dans la vasque de la C13 qui a été en partie comblée de graviers par les dernières crues, saut impossible. On note également quelques changements de physionomie du canyon provoqués par ces crues, quelques gros blocs rocheux ont été déplacés de plusieurs mètres.

Pas un chat dans le canyon, que des topi jusqu’au resserrement final où une tyro est installée dans la vasque du S4 pour le plus grand plaisir des initiés.

C’est seulement à la sortie qu’apparait du monde, un couple accompagné d’un petit profite de la dernière vasque ainsi que 2 jeunes filles qui semblent égarées avec leurs kits canyon …

Marche de retour par le sentier des voies d’escalade.

Retour par l’ancienne route avec une pause casse-croute sur la petite aire de repos en face de la fontaine.

Sieste quasi générale dans le minibus jusqu’au rond-point d’Ortale.

JCL

Samedi 26 juin 2021 – Canyon – La Richiusa, ruisseau de Cardiccia, Bocognano

Samedi 26 juin 2021

Canyon

La Richiusa, ruisseau de Cardiccia, Bocognano

Participants

  • ITP : Antoine B., Franck Z.

TPEC: 1h00

Photos

Cotations : V3.A3.III

La descente de ce très joli canyon ludique n’ayant pas attiré les licenciés du club (peut être par peur de ne pas être à l’heure à l’AG de la Ligue, qui se tient au local à 16h, seuls deux canyonistes relèveront le défi.

Le départ étant fixé au marché couvert de BIGUGLIA à 7h30, cela nous permet d’arriver à Bocognano aux alentours de 9h00, pour prendre un petit café au bar du village (le bar des amis). Le temps est splendide, une belle journée se profile. Nous regagnons le parking du moulin, où se situe le début de la marche d’approche. Après une préparation rapide (un groupe avec des touristes vient d’arriver) il est 9h30, nous empruntons le sentier rive droite pour n’effectuer que le parcours utilisé par les professionnels, la montée est plus courte et moins violente. Pour nous c’est la petite Richiusa.

La marche d’approche est grimpée en à peu près 45 minutes, la chaleur et les raidillons ont bien fait travailler les organismes et le cardio. Le chrono est lancé à 10h30 après s’être équipé et qu’Antoine se soit rendu compte qu’il lui manquait son casque … comme les photos l’attesteront.

L’eau translucide est fraîche, et la vue est toujours aussi belle. Que du bonheur !!! Les toboggans, les sauts et les séances photos s’enchaînent. Nous ne sortirons la corde que pour passer la cascade de 12m qui peut se franchir par un saut, mais on a plus l’âge de ces c——s. Le canyon est parcouru très rapidement au vue du chrono, à 11H nous sortons de l’étroiture, et à l’arrivée nous hésitons à remonter et à le refaire une deuxième fois. Nous avons un impératif horaire semble-t-il :-). Donc nous regagnerons finalement le parking en effectuant la fin du parcours du canyon en marche en bloc en suivant le ruisseau jusqu’à la Gravona. Histoire de profiter un peu plus de l’eau, plutôt que de prendre le chemin. Le timing est parfait. Retour au parking à 11h30, où nous croisons une équipe du continent qui part pour la Leccia Rossa. Et pour finir cette belle course, nous nous installons à la table de la petite pizzéria du village pour 12h15 avec une bière à la main. Après une bonne pause, un bon repas en tête à tête nous rejoignons Bastia aux alentours de 15h15. Nous serons à l’heure max qu’il nous avait été donnée au local pour l’AG de la ligue.

Franck & Antho

Samedi 19 juin 2021 – Canyon, JNSC – Fiumi Raghiunti, Sorio

Samedi 19 juin 2021

Canyon, JNSC

Fiumi Raghiunti, Sorio

Participants

  • ITP : André B., Antoine B., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.
  • Initiés : Olivia C., Christophe et Stéphanie C., Vanessa C., Élodie L.
  • Corse Matin : Angèle R., Nicolas W.
  • Le toutou : Bosco

Photos

Cotations : V2.A2.I

Un peu d’histoire …

En 2002 sous la mandature de Joël Possich, la FFS crée les Journées Nationales de la Spéléologie (initiées et pilotées par Laurence Tanguille) : les JNS, deux journées annuelles destinées à faire découvrir la spéléologie au grand public.

Philippe STELLA alors président du CDS 2B répond présent pour la Corse, soutenu par son Conseil d’administration où on retrouve les vieux briscards de la spéléologie et du canyonisme corse : Dominique DESCALZO, Jean-Noël DUBOIS, François FONTAINE, Jean-Claude LA MILZA, Francis MARAVAL et Alain TOUZET.

Elles se dérouleront les samedi 5 et dimanche 6 octobre 2002 à la Grotte de Brando qui accueillera plus de 500 visiteurs sur un jour et demi ! Et plus de 80 spéléos/canyonistes et amis à la soirée festive du samedi soir.
La FFS avait prévu une organisation annuelle mais le CDS 2B attendra les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2005 pour renouveler l’évènement. Toujours à la grotte de Brando avec plus de 300 visiteurs et 70 personnes le soir au belvédère, plutôt de fort bonne humeur…

Les JNS deviennent maintenant les JNSC en ajoutant l’activité canyonisme et le CDS décide alors de mettre en place les JNSC tous les deux ans. Épisode suivant les samedi 6 et dimanche 7 octobre 2007. Avec cette fois une première, l’activité canyon, la partie inférieure du ruisseau de Mandriale au village de Figarella. Une soixantaine de personnes ont pu être initiées et toujours la grotte de Brando où ce fut un flot ininterrompu de 360 personnes.

Quatrième édition des JNSC les samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009 mais uniquement sur la grotte de Brando avec plus de 300 personnes.

On envisage alors d’alterner une année JNSpéléo et une année JNSCanyon, finalement les deux activités seront organisées les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2011, grotte de Brando pour la spéléologie et canyon de Mandriale. Plus de 350 personnes pour la spéléo et plus de 50 personnes au canyon de Mandriale.

Samedi 4 et dimanche 5 octobre 2014, toujours la Grotte de Brando et la cascade de l’Uccelluline sur le Buctoghju (San Nicolao) pour le canyon. Encore 300 personnes à Brando ! Au Bucatoghju ce seront 34 personnes qui se seront essayées à la technique de descente de canyon. Laurence Tanguille, alors présidente de la FFS, nous avait fait l’honneur de venir partager avec nous ces JNSC. Visiblement satisfaite par notre capacité d’organisation on héritera de l’organisation du rassemblement interfédéral du canyoning pour mai 2015, le RIF.

2016, le CDS 2B vit sa dernière année, il sera absorbé par la LISC le 1er janvier 2017. La septième édition des JNSC corse se tiendra les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2016. Mais sous une nouvelle mouture. La grotte de Brando était idéale pour la découverte du milieu souterrain. Presque 1 700 visites depuis notre première édition de 2002, certes avec pas mal de doublons. Cependant, l’organisation demandait une logistique très lourde en termes de préparation (démaquisage, installation électrique, accès à sécuriser, etc.). Et puis le bilan des adhésions était plutôt faible. Pourquoi ne pas proposer une vraie initiation à la spéléologie alpine ? Ce sera à Cast.1 notre cavité-école. Encadrement de 30 initié(e)s avec au moins deux licences à la clé !

2019 on optera pour la même organisation, le weekend qui suit la Fête du Sport est consacré à une initiation aux techniques de spéléologie alpine à Cast.1 sur Oletta et sert de cadre aux JNSC version corse, journée au singulier. Ce sera le dimanche 22 septembre 2019. 8 initié(e)s (pour 16 inscrit[e]s…).

Et nous voilà en 2021 avec une JNSCanyon sur une journée et vraisemblablement une JNSpéléo en octobre après la Fête du Sport si le virus Delta nous oublie…
JND

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Les JNSC racontées par les soutiers…

Derrière les images de Corse Matin filmant les exploits des cadres du club, il y a l’histoire des petites mains, les soutiers, sans qui les journées retomberaient comme un soufflé trop tôt sorti du four. Courses, chapiteaux, magasin d’essayage, débroussaillage, affichage, intendance solide et liquide. Cette épopée de l’ombre mérite qu’on se la remémore pour remercier ces héros de l’ombre.

Premier réflexe, arriver légèrement en retard, ce qui permet déjà d’avoir une vision claire de ce qui reste à faire. Ainsi dès 8h30 une demi-douzaine de véhicules étaient stationnés aux alentours du pont. Le barnum vestiaire est déjà érigé, manquent quelques murs, herbe déjà taillée court sur la place des agapes, Franck débroussailleuse en mains devait être l’auteur du délit, restons toutefois prudent je ne l’ai pas vu faire, on peut toujours se promener un pot de peinture ou un stylo en mains et dire qu’on travaille.

Sans pot de peinture à proximité, la débroussailleuse déjà prise, restait à aider à la mise hors d’air de la guérite, délicate tâche que de scratcher les bâches. Mais il faut trouver autre chose, d’astreignant : si les kayakistes allemands sont connus pour s’équiper à l’air libre, la pudeur des canyonistes locaux est plus exacerbée, aussi la réalisation de vestiaires dans le barnum est une tâche suffisamment fastidieuse pour occuper un Topi désœuvré, toutefois cette fonctionnalité vestiaire tenant plus du sauna, rares furent les utilisateurs, peut-être pour le plus grand bonheur de certain(e)s.

9h15 tout est prêt, la team équipement partie depuis quelques temps déjà n’est toujours pas revenue, il faut occuper les impétrants qui piaffent, on regarde haut vers l’amont, on espère religieusement l’écho des cris des ouvreurs de retour, le soleil commence à taper mais les liquides ne sont pas encore au frais. 9 h 30 la patrouille est de retour, ils embarquent sans plus tarder les initiés. Le camp de base redevient plus calme. Pas pour très longtemps, les ventres et les gosiers crieront famine au retour, il faut s’occuper du temps fort de toute sortie topinesque. Une diététicienne avait sans doute œuvré puisque outre quelques aliments carnés, plusieurs kilo de courgettes, aubergines, concombres étaient destinés à la marinade avant grillade sur les flammes du barbecue. Je passerai sur les consignes de préparation délicatement susurrées aux oreilles des secondes classes : ceux qui connaissent apprécieront, les autres ne devraient pas tarder à découvrir.

Il semble que le positionnement du barbecue n’ait pas été idéal, pas tant pour un éventuel risque incendie, mais plutôt pour une localisation sous le vent qui, semble-t-il, a pu perturber la sortie du canyon : un ventre sous influence odorante de viande grillée risque de perturber les gestes précis des encadrants, m’a-t-on dit autour de la table pendant le repas.

16h et des brouettes, c’est l’heure de la seconde équipe, après s’être extrait des torpeurs digestives, départ à pied depuis le camp pour ceux qui sentaient la nécessité d’un échauffement post prandial, et petit aller-retour pour qui avait repris deux fois du dessert.

Raconter ici ce que les soutiers de l’après-midi ont fait, serait œuvre romanesque, puisque l’auteur de ces lignes était dans l’eau, mais priori le rempaquetage fut de la même veine, le camp n’était plus qu’un souvenir au sortir du canyon. Restait après l’arrivé au local la délicate tâche de remettre chaque pièce à sa place malgré la fatigue qui commençait à engourdir les esprits.

Éric