Archives de catégorie : Canyon

Sortie canyon

Dimanche 6 Avril 2025 – Canyon Ruda, Corscia

Dimanche 6 Avril 2025
Canyon de la Ruda, Corscia
V3.A3.II
TPEC: 4 heures

Participants :
ITP : Adriana D. C., Antonio E., Antoine B., Benoit R.

Un jeudi au local avec Antonio on se prévoyait un canyon à faire pour le dimanche après l’entrainement secours et l’AG de la LISC le samedi histoire d’avoir notre week-end bien chargé, On avait hésité entre la Bravona à la plaine et la Viula dans le Cap Corse, dans cet hésitation on demandera joker à Antoine si il sera de la partie Dimanche, Franck n’étant pas dispo.

Samedi un peu avant l’entrainement secours on demande à Antoine si il est chaud pour un canyon le lendemain et sans attendre il a dit « oui !! on fait la Ruda !! » pris de court par la surprise on acquiesce sans hésiter surtout après avoir vu les débits d’eau la semaine dernière et le beau temps annoncé Dimanche.

On se fixe donc le top départ du local à 8h30 Dimanche direction Calacuccia. Pour ma part ce canyon sera une première n’ayant pas pu participer aux sorties précédentes avec le club dans ce canyon.

Un arrêt au carré d’as pour se prendre une pause café et achat de sandwich chez le boulanger préféré d’Antonio nous arrivons au pied du départ de la piste d’approche du canyon aux alentours de 10h. On prépare nos affaires et s’en suit d’une marche de 45 min jusqu’au départ du canyon.

Arrivé au niveau de pont, le débit est là !! ça dégueule pas non plus, mais il y a de quoi s’amuser et se prendre de joli rappel arrosé, Evènement rare Antoine ne portera pas de corde, il laissera le soin à Adriana, Antonio et moi-même d’équiper les lignes donc on gère les cordes.

La première partie du canyon n’est pas des plus fun du canyon, de la marche en bloc en somme et de petits toboggans, on constate quelques mouvements d’eau par endroit et c’est dans cette occasion qu’Antoine nous parle des mouvements d’eau et comment s’y prendre, et aujourd’hui on avait presque toutes les situations dans l’ensemble du canyon : Drossage, rappel de courant, marmite, les mouvements était suffisamment léger pour appréhender ces mouvements sans être en danger.

On shunt un passage étroit situé entre le premier saut de 5 mètres et la C13 car on était pas certain de la réception dans la vasque finale. J’équipe la première ligne (la C13) à ras de l’eau compte tenu du débit en réception, un ajustement est quand même effectué après qu’Antoine soit descendu, à la descente se suit donc Antonio, Adriana et moi-même au final.

Nous continuons la progression et nous arrivons dans un bel encaissement surplombé par de grandes falaises juste avant le second saut du canyon (5-6m environ), la descente en rappel par le relai principal en RG de la C7 était un peu trop arrosé, on a pris le relai situé en RD un poil plus au dessus mais avec une cassure à prendre compte pour éviter d’abimer la corde. Adriana équipe la ligne, je descends car pas chaud pour le saut, Antonio et Antoine feront le saut.

Arrivé ensuite vers la C20, au regard du débit on le prendra RG, plutôt que RD, descendre dans l’actif pour le coup reste réservé pour les plus grosses têtes brulées du canyoning. J’équipe la ligne et descend Antonio en débrayable  car n’ayant pas trop la visibilité, Antoine descendra ensuite ainsi qu’Adriana et moi, arrivé en bas, je prend le chemin sur la droite donnant accès à cette grotte où la cascade jaillit par dessus, un vacarme monstre avec pas mal d’embrun, pour le « kiff » de se prendre une douche je vais sous la cascade, froid saisissant et souffle légèrement coupé au vu du débit et j’ai à peine effleuré le 1/4 de la cascade. Ce lieu donnera de belle photo d’ambiance chaotique. Donc pour sortir de cette C20, il y a un amarrage mono-point au dessus du bloc rocheux surplombant sur la moitié fin de la cascade, Antonio l’équipera pour que nous puissions tous descendre.

Dernier rappel à effectuer avant la quasi fin du canyon, une C15 de mémoire, là aussi en mono-point (le deuxième décidemment) que Adriana équipe et nous nous dirigeons donc vers la fin du canyon au niveau du pont avec un dernier saut à effectuer de 6-7 mètres je dirais dans une vasque, un peu laborieux pour moi n’aimant pas les saut, mais au final je l’ai fait. il y avait un petit rappel de courant quand même dans cette vasque d’ailleurs Antonio a eu un peu de mal à revenir en récupérant les sacs jetés par Antoine, je l’ai tiré par le col de sa combi pour l’aider.

Au final nous décidons de ne pas faire le saut du pont. On se fait le check de la victoire et entamons la marche retour. On se change et mangeons notre sandwich avec en vue la Ruda en contrebas. A 17h nous plions bagage et rentrons au local pour ranger le matériel.

C’était une belle journée cassante

Benoit R.

Vidéo à venir 

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« de 64 »

 

Dimanche 30 mars 2025 – T.U.C/Canyon – Santa Maria di Lota

Dimanche 30 mars 2025
TUC, nettoyage cordes spéléo
Mandriale, Santa-Maria-di-Lota

Initiation canyon
Figarella, Santa-Maria-di-Lota

Participants cordes
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., Amal D., Antonio E. G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Laureen N., Noël R., Benoit R., Marie Pierre R., Louis-Mathis et Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.

Participants canyon
ITP : Antoine B., Adriana D. C., Antonio E. G., Laureen N., Benoit R., Louis-Mathis S.

Pendant que quelques topi réchauffés descendent le canyon de Figarella, les pas chauds se chargent du nettoyage des cordes spéléo. Initialement prévu au pont inférieur de Mandriale, le nettoyage s’est finalement effectué dans l’amont de la même rivière à côté du lavoir, l’accès en étant bien plus facile.

Après un rassemblement général pour le lovage des cordes, un pique-nique au Mulinu chez Nono a permis de clôturer agréablement cette journée.

Franck – JCL

Vendredi 28 mars 2025 – Canyon du Bucatoggio – San Nicolao

Vendredi 28 mars 2025
Canyon du Bucatoggio, San Nicolao

Participants
ITP : Antoine B.,  Adriana D., Antonio E. G.,, Franck Z,

TPEC : 04h00
Niveau : V3A3II

Les emplois du temps allégés en cette fin de semaine, ont permis à quelques Topi’s de se rassembler pour effectuer ce canyon. Anto, Adriana, moi-même retrouvons Antonio à Moriani aux alentours de 13h15 pour manger un casse croute rapide à l’ « lcone café ».

Le premier véhicule est laissé sur la piste à la sortie du canyon. Nous reprenons la route avec le second pour effectuer la navette jusqu’au départ du canyon. Arrivés à 800 mètres du départ, surprise ! la route est barrée. Nous  saurons plus tard que des blocs de pierre se sont décrochés de la paroi et entravent la totalité de la route (D330). Nous décidons de redescendre et passer par le village de San Nicolao. L’opération est chronophage, nous perdons plus de trente minutes.

Coté San Nicolao, le barriérage est plus près de la cascade : environ 100 mètres. C’est bien plus proche, d’autant plus que nous sommes déjà équipés en combi néoprène.

Avant même de voir les cascades, le bruit de l’eau des cascades suggère un débit important.

J’équipe et déséquipe la première cascade. La prudence est de mise, le débit génère un drossage rive gauche dans le bief.  Antonio équipe la seconde. La descente se poursuit. Le débit important change complètement la physionomie du canyon. La technique d’envoie des  kits  en tyrolienne est employée sur chaque cascade.  Arrivés au petit encaissement de la C12, nous décidons de descendre dans l’actif sur l’amarrage rive droite. Les trois premiers passent les remous sans soucis. Je déséquipe et descend à mon tour, la corde réglé pile poil au raz de l’eau s’échappe de mon descendeur, et  je me retrouve dans les ambrins, le bouillon.  Ma mauvaise trajectoire dans le courant  m’envoie sur le coté et quand je remonte à la surface, je suis dans un contre courant dont je pêne a me dégager malgré une nage énergique. En prenant appui sur la roche et après une ou deux tasses,  j’arrive à m’extirper de cette mésaventure. Le reste du canyon se termine sans soucis. Nous retrouvons le véhicule aux alentours de 19h00. Le temps de se changer et de récupérer le véhicule navette,  nous sommes de retour sur Biguglia pour un bon petit repas au resto vers 20h30.

Franck

Samedi 22 mars 2025 – Le Macini – San Gavino di Fiumorbu

Samedi 22 mars 2025
Canyon, descente classique
Le Macini – San Gavino di Fiumorbu

Participants
ITP : Adriana D.C., Antonio E. G., Franck Z.

TPEC : 03h30

Cotation : V4.A2.III

Bien qu’une météo plus qu’incertaine soit annoncée ce week-end, Adriana, Antonio et Franck décident tout de même de braver ces prévisions pessimistes et parcourir ce canyon.

Ainsi, Le couple espagnol récupère Franck à son domicile vers 07h30, se dirigent vers la commune de San Gavino di Fiumorbu (décrit comme le « No Man’s Land » de la Corse, traduction : région inhabitée et hostile, MDR).

Malgré la pluie sur Moriani et le ciel chargé, Le soleil, perce timidement les nuages, et accueille le trio sur le parking.

Un petit coup d’œil est jeté sur le débit de la rivière à hauteur du pont, point d’arrivée de cette descente. Premier constat : il y a de l’eau ! mais ça semble correct.

Le chemin de randonné  « Mare e Mare centre » en direction du col de Laparo est gravi tranquillement. Au bout de quelques minutes, le sentier qui longe en rive gauche le ruisseau laisse découvrir la C50 sous les yeux ébahis d’Antonio. Deuxième constat, il y a de l’eau! Franck a déjà en tête le débit qu’ils vont affronter dans la C30…

Dans l’euphorie, la bifurcation pour rejoindre le ruisseau est loupée. Mais l’erreur est vite décelée. La topo indique 100 mètres après la vue panoramique sur la vallée et c’est bien à hauteur du caillou balisé d’un marquage orange qu’il faut suivre une sente qui descend jusqu’au ruisseau.

Troisième constat : Il y a de l’eau, et elle est froide. Les gants néoprènes ne seront pas des accessoires superflus tout au long de cette course. Les rochers sont glissants, le grippe des chaussures est parfois insuffisant. Chacun ira de sa plus belle figure de style tel des équilibristes. A plusieurs reprises, la corde est sortie pour sécuriser les désescalades.

Un tobogan est réalisé, la puissance de l’eau éjecte chaque cannyoneurs  de ce dernier: rigolade assuré. Quelques mouvements d’eau dans les vasques permettent à chacun de s’initier à l’eau vive.

La Mc et le rappel de 50 mètres sont équipés par Franck. Surprise ! un relai a fait son apparition à 15 mètres de l’AN sous le « cassé » (Corse Canyon??). le brouhaha de la cascade est infernal, on a peine à entendre les coups de sifflet.

Dans la C06, le groupe décide de descendre dans l’actif. En bout de corde, chacun est propulsé dans le bouillon. Franck demande à Antonio de remonter la corde à mi-hauteur pour finir en tobogan: apnée et frisson garantis.

Arrivé à la C30, bien que les anciens amarrages soient présents, un nouvel amarrage et un protège corde  ont été installés ainsi qu’un relais à 10 mètres sous « le cassé « . L’équipement en place permet d’annihiler les frottements. Les canyonneurs se font un petit peu malmenés en bas de la C30. Enfin, La descente se termine par une courte marche en bloc.

La pluie ne se sera pas invitée à la partie. Les agapes, salvatrices se poursuivent à l’air de jeu du village. Les TOPI’s quittent  les lieux vers 16h00.

Franck

 

 

Samedi 8 mars 2025 – Canyon, ruisseau de CIPPETTO – Volpajola

Samedi 8 mars 2025
Canyon, descente de classique
CIPPETTO – Volpajola

Participants :
ITP: Christophe C., Adriana D. C., Antonio E. G.

TPEC : 3H20
Niveau : V4/A2/II

Bien que le week-end s’annonce mauvais, une journée spéléo est programmée le dimanche.
Samedi semble être plus clément.

Christophe indiquant être absent le dimanche et pas de cadre canyon disponible, Antonio propose que Adriana, Christophe et lui refassent à nouveau le Cippetto.
Benoit, parti la veille, suivra nos aventures à distance… Hein, ça fait quoi, hein !!

Nous nous retrouvons à 8H au local et récupérons deux cordes de 60 et une de 20 pour Adriana (Journée de la femme oblige, on va être galants)

Un petit café au point chaud du Golo, et nous voici partis tous les trois.

Nous n’avons aucun mal à retrouver la sente menant au départ du canyon, déjà emprunté le mois dernier, si bien que nous commençons déjà notre descente à 10H.

Nous nous étions donnés une consigne: pratiquer le débrayable, du haut, du bas, mais nous allons y revenir…

Petit toboggan de départ, et Antonio équipe la première C22 en nœud patate sur laquelle Christophe descend, suivi de Adriana une fois la corde ajustée.
La sangle posée sur le relais de l’autre côté de la main courante n’a pas bougé.

Le premier débrayable du bas est un petit peu un échec, il va falloir relire le manuel technique.
Sans vraiment d’entente, Christophe lesté d’Adriana, voulait débrayer du bas Antonio, à partir du brin côté sac contenant encore près de 40m de corde.
Antonio est dubitatif et nous traînons, sans réussir à se comprendre avec le bruit de l’eau.
Le débit semble relativement identique au mois dernier.

Nous poursuivons notre descente jusqu’à la C55 équipée par Christophe.
Antonio descend le premier pour ajuster la corde suivi de Adriana puis des sacs et Tyrolienne.
Le dernier sac, contenant la corde raboutée pour le rappel, restera planté sur la première plateforme que Christophe récupèrera lors de sa descente.
Là, nous n’avons pas joué le débrayable du bas.

Ça descend, nous prenons chaque toboggan, d’ailleurs il y en a un où la hanche vient un petit peu taper à droite…

Adriana équipe la C12 qu’elle descendra juste après Christophe.
Mission: essayer de reproduire le débrayable du bas que voulait faire Christophe.
Mais, pensant finalement que c’était une mauvaise technique, la corde est bouclée d’un nœud en 9 + mousqueton. Adriana dit le nœud à gauche, on croit entendre Antonio dire le nœud à droite car il est équipé sur l’autre brin, bref, c’est le brin !!
Finalement le nœud est monté en buté et Antonio s’installe en dessous, à un détail près: la corde est très courte et sans manque de recul pour le débrayable du bas qui se fera quand même…

La dernière C6 avant le pont sera sautée par Christophe de 4 m, puis, après avoir sondé un petit peu la vasque, sauté par Antonio des 6 mètres.
Adriana contournera.

Retour vers 13h20 à la voiture, après être passés sous le pont.

Le repas sera pris au bord du Golo, hélas, quelle ne fut pas notre surprise en voyant le petit chemin y conduisant encombré de déchets d’entreprise (ah, ces touristes…) et le rendant impraticable.

Les cordes seront gérées au local par Adriana et Antonio qui font retour sur Bastia après avoir récupéré leur voiture à Lucciana.

Christophe C