Vendredi 28 mars 2025
Canyon du Bucatoggio, San Nicolao
Participants
ITP : Antoine B., Adriana D., Antonio E. G.,, Franck Z,
TPEC : 04h00 Niveau : V3A3II
Les emplois du temps allégés en cette fin de semaine, ont permis à quelques Topi’s de se rassembler pour effectuer ce canyon. Anto, Adriana, moi-même retrouvons Antonio à Moriani aux alentours de 13h15 pour manger un casse croute rapide à l’ « lcone café ».
Le premier véhicule est laissé sur la piste à la sortie du canyon. Nous reprenons la route avec le second pour effectuer la navette jusqu’au départ du canyon. Arrivés à 800 mètres du départ, surprise ! la route est barrée. Nous saurons plus tard que des blocs de pierre se sont décrochés de la paroi et entravent la totalité de la route (D330). Nous décidons de redescendre et passer par le village de San Nicolao. L’opération est chronophage, nous perdons plus de trente minutes.
Coté San Nicolao, le barriérage est plus près de la cascade : environ 100 mètres. C’est bien plus proche, d’autant plus que nous sommes déjà équipés en combi néoprène.
Avant même de voir les cascades, le bruit de l’eau des cascades suggère un débit important.
J’équipe et déséquipe la première cascade. La prudence est de mise, le débit génère un drossage rive gauche dans le bief. Antonio équipe la seconde. La descente se poursuit. Le débit important change complètement la physionomie du canyon. La technique d’envoie des kits en tyrolienne est employée sur chaque cascade. Arrivés au petit encaissement de la C12, nous décidons de descendre dans l’actif sur l’amarrage rive droite. Les trois premiers passent les remous sans soucis. Je déséquipe et descend à mon tour, la corde réglé pile poil au raz de l’eau s’échappe de mon descendeur, et je me retrouve dans les ambrins, le bouillon. Ma mauvaise trajectoire dans le courant m’envoie sur le coté et quand je remonte à la surface, je suis dans un contre courant dont je pêne a me dégager malgré une nage énergique. En prenant appui sur la roche et après une ou deux tasses, j’arrive à m’extirper de cette mésaventure. Le reste du canyon se termine sans soucis. Nous retrouvons le véhicule aux alentours de 19h00. Le temps de se changer et de récupérer le véhicule navette, nous sommes de retour sur Biguglia pour un bon petit repas au resto vers 20h30.
Samedi 22 mars 2025
Canyon, descente classique
Le Macini – San Gavino di Fiumorbu
Participants
ITP : Adriana D.C., Antonio E. G., Franck Z.
TPEC : 03h30
Cotation : V4.A2.III
Bien qu’une météo plus qu’incertaine soit annoncée ce week-end, Adriana, Antonio et Franck décident tout de même de braver ces prévisions pessimistes et parcourir ce canyon.
Ainsi, Le couple espagnol récupère Franck à son domicile vers 07h30, se dirigent vers la commune de San Gavino di Fiumorbu (décrit comme le « No Man’s Land » de la Corse, traduction : région inhabitée et hostile, MDR).
Malgré la pluie sur Moriani et le ciel chargé, Le soleil, perce timidement les nuages, et accueille le trio sur le parking.
Un petit coup d’œil est jeté sur le débit de la rivière à hauteur du pont, point d’arrivée de cette descente. Premier constat : il y a de l’eau ! mais ça semble correct.
Le chemin de randonné « Mare e Mare centre » en direction du col de Laparo est gravi tranquillement. Au bout de quelques minutes, le sentier qui longe en rive gauche le ruisseau laisse découvrir la C50 sous les yeux ébahis d’Antonio. Deuxième constat, il y a de l’eau! Franck a déjà en tête le débit qu’ils vont affronter dans la C30…
Dans l’euphorie, la bifurcation pour rejoindre le ruisseau est loupée. Mais l’erreur est vite décelée. La topo indique 100 mètres après la vue panoramique sur la vallée et c’est bien à hauteur du caillou balisé d’un marquage orange qu’il faut suivre une sente qui descend jusqu’au ruisseau.
Troisième constat : Il y a de l’eau, et elle est froide. Les gants néoprènes ne seront pas des accessoires superflus tout au long de cette course. Les rochers sont glissants, le grippe des chaussures est parfois insuffisant. Chacun ira de sa plus belle figure de style tel des équilibristes. A plusieurs reprises, la corde est sortie pour sécuriser les désescalades.
Un tobogan est réalisé, la puissance de l’eau éjecte chaque cannyoneurs de ce dernier: rigolade assuré. Quelques mouvements d’eau dans les vasques permettent à chacun de s’initier à l’eau vive.
La Mc et le rappel de 50 mètres sont équipés par Franck. Surprise ! un relai a fait son apparition à 15 mètres de l’AN sous le « cassé » (Corse Canyon??). le brouhaha de la cascade est infernal, on a peine à entendre les coups de sifflet.
Dans la C06, le groupe décide de descendre dans l’actif. En bout de corde, chacun est propulsé dans le bouillon. Franck demande à Antonio de remonter la corde à mi-hauteur pour finir en tobogan: apnée et frisson garantis.
Arrivé à la C30, bien que les anciens amarrages soient présents, un nouvel amarrage et un protège corde ont été installés ainsi qu’un relais à 10 mètres sous « le cassé « . L’équipement en place permet d’annihiler les frottements. Les canyonneurs se font un petit peu malmenés en bas de la C30. Enfin, La descente se termine par une courte marche en bloc.
La pluie ne se sera pas invitée à la partie. Les agapes, salvatrices se poursuivent à l’air de jeu du village. Les TOPI’s quittent les lieux vers 16h00.
Samedi 8 mars 2025
Canyon, descente de classique
CIPPETTO – Volpajola
Participants : ITP: Christophe C., Adriana D. C., Antonio E. G.
TPEC : 3H20 Niveau : V4/A2/II
Bien que le week-end s’annonce mauvais, une journée spéléo est programmée le dimanche.
Samedi semble être plus clément.
Christophe indiquant être absent le dimanche et pas de cadre canyon disponible, Antonio propose que Adriana, Christophe et lui refassent à nouveau le Cippetto.
Benoit, parti la veille, suivra nos aventures à distance… Hein, ça fait quoi, hein !!
Nous nous retrouvons à 8H au local et récupérons deux cordes de 60 et une de 20 pour Adriana (Journée de la femme oblige, on va être galants)
Un petit café au point chaud du Golo, et nous voici partis tous les trois.
Nous n’avons aucun mal à retrouver la sente menant au départ du canyon, déjà emprunté le mois dernier, si bien que nous commençons déjà notre descente à 10H.
Nous nous étions donnés une consigne: pratiquer le débrayable, du haut, du bas, mais nous allons y revenir…
Petit toboggan de départ, et Antonio équipe la première C22 en nœud patate sur laquelle Christophe descend, suivi de Adriana une fois la corde ajustée.
La sangle posée sur le relais de l’autre côté de la main courante n’a pas bougé.
Le premier débrayable du bas est un petit peu un échec, il va falloir relire le manuel technique.
Sans vraiment d’entente, Christophe lesté d’Adriana, voulait débrayer du bas Antonio, à partir du brin côté sac contenant encore près de 40m de corde.
Antonio est dubitatif et nous traînons, sans réussir à se comprendre avec le bruit de l’eau.
Le débit semble relativement identique au mois dernier.
Nous poursuivons notre descente jusqu’à la C55 équipée par Christophe.
Antonio descend le premier pour ajuster la corde suivi de Adriana puis des sacs et Tyrolienne.
Le dernier sac, contenant la corde raboutée pour le rappel, restera planté sur la première plateforme que Christophe récupèrera lors de sa descente.
Là, nous n’avons pas joué le débrayable du bas.
Ça descend, nous prenons chaque toboggan, d’ailleurs il y en a un où la hanche vient un petit peu taper à droite…
Adriana équipe la C12 qu’elle descendra juste après Christophe.
Mission: essayer de reproduire le débrayable du bas que voulait faire Christophe.
Mais, pensant finalement que c’était une mauvaise technique, la corde est bouclée d’un nœud en 9 + mousqueton. Adriana dit le nœud à gauche, on croit entendre Antonio dire le nœud à droite car il est équipé sur l’autre brin, bref, c’est le brin !!
Finalement le nœud est monté en buté et Antonio s’installe en dessous, à un détail près: la corde est très courte et sans manque de recul pour le débrayable du bas qui se fera quand même…
La dernière C6 avant le pont sera sautée par Christophe de 4 m, puis, après avoir sondé un petit peu la vasque, sauté par Antonio des 6 mètres.
Adriana contournera.
Retour vers 13h20 à la voiture, après être passés sous le pont.
Le repas sera pris au bord du Golo, hélas, quelle ne fut pas notre surprise en voyant le petit chemin y conduisant encombré de déchets d’entreprise (ah, ces touristes…) et le rendant impraticable.
Les cordes seront gérées au local par Adriana et Antonio qui font retour sur Bastia après avoir récupéré leur voiture à Lucciana.
Christophe C
Lecteur vidéo
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Dimanche 02 Février 2025
Canyonisme
Cippetto, Volpajola
Participants
ITP : Antoine B., Franck Z, Christophe C., Antonio E. G., Benoît R.
TPEC : 3h00 Niveau : V4A2II
On trouve toujours un prétexte calendaire pour une sortie canyon ! Après le canyon d’Halloween et celui de Noël, voici le canyon de la Chandeleur
Sortie prévue au calendrier du club, mais la météo n’était pas au beau fixe samedi, avec de la pluie toute la journée. On s’est donc décidés à le faire dimanche, car du soleil était annoncé. Spoiler alert : aucun soleil ! Les joies de la météo corse, imprévisible jusqu’au dernier moment… On finit par s’y habituer !
Dans le même temps, une sortie spéléo s’est organisée, mais elle fera l’objet d’un compte rendu à part. Nous avions donc deux groupes : d’un côté, les jeunes téméraires prêts à braver l’eau froide, et de l’autre, les anciens préférant rester bien au chaud sous terre.
Rendez-vous fixé à 8 h au local pour récupérer le matériel canyon et Antonio, avant de retrouver Franck et son fourgon au PN4 à 8 h 30. En chemin, on embarque Christophe, qui a réussi à se libérer de ses obligations perso pour venir se détendre en canyon avec nous.
Petit détour obligé par le Café du Golo, où l’on croise une forte concentration de dinosaures en partance pour une randonnée. Heureusement que Micca n’était pas là… Il aurait sûrement changé d’avis à la dernière minute pour partir avec eux !
Nous arrivons aux alentours de 9 h sur le parking à la fin du canyon. Il fait bien frais dehors, on se change rapidement, mais une seule envie nous motive : entamer la marche d’approche pour se réchauffer. Top départ à 9 h 30 pour une marche estimée à 50 minutes. Finalement, nous mettons 35 minutes. Le sentier est propre, même si quelques endroits mériteraient un coup de sécateur. À prévoir pour une prochaine sortie !
Le canyon démarre à 10 h 15 par un petit toboggan. Certains préfèrent éviter le choc thermique et passent leur tour. Première impression : l’eau n’est pas si glaciale que ça. Pas chaude non plus, mais supportable avec nos combis. Le débit ? Correct, malgré la pluie de la veille…
Dès le départ, on enchaîne avec la C25, où une main courante fixe est déjà en place. Nous en profitons pour changer la cordelette reliant les deux amarrages, un peu usée par le temps, par une de nos sangles. Le reste de l’équipement en place semble encore correct sur tout le parcours.
Antonio équipe la première ligne pendant qu’Antoine et moi descendons en premier pour prendre des photos et vidéos. Ensuite, Christophe et Franck suivent, avant qu’Antonio ne clôture la descente. Une fois en bas, nous en profitons pour nettoyer la zone : de grosses branches gênaient le passage.
Nous progressons jusqu’à la C55, qui arrive assez rapidement. Antoine me laisse équiper la ligne sous les yeux attentifs de Christophe et Antonio. Nous installons une descente en double pour gagner du temps. Je reste au relais jusqu’à ce que tout le monde soit en bas.
Au départ, je comptais descendre avec mon sac, mais Antoine me fait signe de l’envoyer en téléphérique. Et là… instant magique ! Mes mains expertes réussissent l’exploit de déclipser le mousqueton au moment de l’envoi… Résultat : mon sac s’écrase 10 mètres plus bas, et le mousqueton, lui, poursuit tranquillement son voyage jusqu’à Christophe en solo. La descente de la C55 est assez glissante, d’ailleurs.
Nous reprenons progression en rivière et passons sous un gros bloc rocheux où une sorte de grotte attire l’attention de Franck. Il tente de s’y engouffrer pour jeter un œil, mais RAS, juste de l’eau qui s’infiltre.
Nous arrivons à la troisième descente, que Christophe équipe. Antonio tente une petite blague en me bouchant le passage pour faire dévier un maximum d’eau sur moi. Manque de chance pour lui, j’anticipe son manège et me décale rive droite.
La partie sportive du canyon est désormais terminée, place au côté ludique ! avec un enchaînement de marches en rivière et de toboggans. Les tobs se passent plus ou moins bien… surtout moins ! On en compte au moins 4 ou 5 sur ce parcours. Certes, ce ne sont pas ceux de Baracci ou Purcaraccia, mais ils ont le mérite d’être là et d’étoffer ce canyon.
Un dernier rappel à équiper, que je réalise à la mode Corse Canyon, en huit coiffé.
Le canyon se termine en beauté par un saut de 5 à 6 mètres dans une vasque au bord de la route. Quelques minutes plus tard, nous retrouvons le fourgon de Franck et nous changeons à 13 h 10, juste au moment où quelques gouttes de pluie font leur apparition. Finalement, rien d’alarmant, ce qui ne nous empêche pas de manger et boire un coup au bord du Golo.
Nous repartons du PN4 aux alentours de 15 h. Après avoir déposé Christophe à Borgo, nous faisons un dernier arrêt au rond-point pour transférer le matériel du fourgon de Franck vers le véhicule d’Antonio.
C’est alors que Franck et Odette nous lancent une proposition : aller manger des crêpes (chandeleur oblige !). Évidemment, on ne refuse pas ! Direction chez Franck, où nous terminons cette belle journée canyon autour de crêpes et de quelques bonnes rigolades.
17h retour au local où nous déposons les cordes et retour à nos habitations respective.