Spéléo et travaux
Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni
Participants
- ITP : Antoine B. (1), Wanda C. (2), Dominique D. (3), Jean-Noël D. (1), Michaël D. (2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1), Noël R. (3), Alexia S. B. (3), Franck Z. (1)
- Invités : Alexandre C. (1), Raymond C. (2), Amélie D. (1)
(1) : samedi, dimanche
(2) : vendredi, samedi, dimanche
(3) : vendredi, samedi, dimanche, lundi
TPST : 4h30
Photos
Les topi en estive
Ce weekend à Ghisoni avait été programmé suite à la prise de contact d’un couple de spéléos américains, de passage en Corse, et qui souhaitaient également en découvrir les dessous. L’idée était de faire d’une pierre 2 coups, faire découvrir LE trou corse, et en profiter pour restaurer la cheminée et finir la fixation de la couverture de la casetta. Mais plus aucune nouvelle malgré les relances, c’est ce qu’on pourrait appeler un american rabbit !
Une partie des topi est sur place dés le vendredi pour préparer la casetta, l’emplacement des tentes et le chantier cheminée. La remise en service de l’alimentation en eau pose problème, elle fonctionnera par intermittence tout le week-end malgré plusieurs tentatives de réparation. Le remplacement du tuyau d’arrosage par un PEHD de plus gros diamètre va devenir une nécessité …
Jeudi
Rendez-vous à Leroy Merlin pour Jean-Claude, Dumè, Éric, Micca et Alex, qui faisait déjà des achats sur Bastia et qui était en camion. Après nos achats, nous nous retrouvons tous au local, on a encore du boulot, il faut encore tout préparer : le matériel pour l’aménagement de la casetta et l’équipement pour la cavité. Les 4×4 seront bien chargés pour l’expédition Ghisoni.
Vendredi
Dumè, Micca et Raymond se sont donnés rendez-vous à 8h30 à la boulangerie d’Alistro. Finalement ils arriveront plus tôt et démarreront à 8h15. Arrivée au départ de la piste aux environs de 9h10. Belle surprise, elle sera faite quasiment tout d’un trait, il n’y aura pas beaucoup de branches à évacuer sur le chemin. Nous voilà au parking, il est 10h10. On commence par transporter une partie des briques à la casetta, et nous nous dirigeons immédiatement vers le ruisseau car sans eau nous devrions mettre un terme au week-end bricolage. En quelques minutes, après avoir les mains bien gelées, le captage est nettoyé et l’eau se remet à couler. Hourra ! Un message est vite envoyé pour prévenir les autres. Dans l’après-midi Micca et Dumè démontent la cheminée. En fin d’après-midi Nono, Alexia et Wanda les rejoignent. Durant la nuit un renard a tourné autour de la casetta et s’est même frotté aux tentes.
Samedi
« Il faudrait 6 briques de 40 x 20 x 5 ! ». Ce message arrivé en fin d’après-midi du vendredi n’a pu être satisfait, on verra donc sur la route. Arrêt à une briconnerie d’Alistro, juste avant l’ouverture. On patiente une vingtaine de minutes, 3 véhicules se garent et 3 employés en sortent, le compte y est. L’accueil par ce qui semble être un chef fait du bien en cette période de grosse chaleur, ça rafraichit ! Un employé nous donne quand même l’information essentielle, ils n’en ont pas.
Arrêt traditionnel au bar-boulangerie d’Aléria pour le café. C’est bizarre cette sensation d’être transparent. Malgré plusieurs regards dans notre direction aucune attention à notre présence. Nous nous levons au bout d’un quart d’heure d’attente, direction le bar du croisement où nous sommes rapidement servis et avec le sourire. Ça tient à pas grand chose la réputation d’un commerce !
Route de Maison Pieraggi, « Tient, si on appelait le Bigmat de Ghiso ? ». Bingo, ils en ont (des briques) ! On n’est pas à un détour de 20 km près. Accueil qu’on peut qualifier de normal, les briques sont rapidement chargées dans le Def et nous voilà enfin en direction de la casetta.
Nouveau message « Il faudrait 4 sacs de mortier et de béton en plus ! ». C’est bizarre, d’un coup il fait terriblement chaud dans ce Def, pourtant il n’y a pas de chauffage.
La demande est finalement transmise à JN qui se trouve plus en amont sur la route, il les prendra à Moriani.
Voilà ENFIN la casetta !
Pendant que les cheministes cheminent, les toitistes toitent. Lors du remplacement de la charpente et la pose des bandes de caoutchouc de couverture il avait manqué des vis de fixation pour ces dernières. Cette fois-ci, armés d’une boite de 500 vis terrasse inox tête fraisée, nous complétons la fixation des bandes. Plus d’une centaine sont posées, ça ne devrait plus bouger, poil au nez !
Sur ce toit se prélassent au soleil quelques poches de douches solaires, un coin douche est créé à l’aplomb côté rivière, il était auparavant à côté du chenil.
Les tôles ondulées transparentes de l’avancée sont également déposées et retournées afin de positionner les trous de fixation en haut des ondulations. Il pleuvra moins dessous !
Repas avec les restes de la veille (bonnes lentilles) et quelques grillades.
Pendant que les cheministes continuent à cheminer, un quatuor se décide à faire quelques exercices de musculation des bras. Le parking des châtaigniers étant un peu embouteillé, un nouveau emplacement est dégagé après tronçonnage de quelques branches. Le Def vient à la rescousse pour arracher une grosse branche de châtaignier prête à tomber et un sapin. Entre 2 et 3 véhicules pourront ainsi s’y garer. Ça tombe bien puisque Micca doit descendre récupérer Alex dont la moto fait un refus pour continuer la montée.
La piste est également râtelée sur 150 mètres.
Au menu du soir diverses charcutailles, grillades et salade de patates !
Deux renards sont aux aguets dans la nuit, ils attendent les restes. Chacun retrouve sa couche, qui dans la casetta, qui sous tente, Alex à la belle étoile et JC dans le Def.
Dimanche
Pendant que les cheministes cheminent encore, les trouistes montent au trou. On n’a pas apporter tout le matos pour rien !
Après discussion c’est finalement JC qui équipera jusqu’au musée, pour gagner du temps…
Atterrissage sur la première margelle, gros purgage. Certains doivent s’amuser à jeter des cailloux dans le trou, on peut le comprendre, c’est tentant quand on voit une ouverture comme ça. Tient, un mousqueton ! Hibou !, non, Chouette !, c’est celui qui manquait après la dernière visite en mai 2021 !
Arrivée sur la deuxième margelle, pose des mousquetons. Tient, un kit qui se fait la malle, quelle idée ! Un mousqueton de retrouvé, une quinzaine de perdus ! Un geste malheureux et la longe du kit a lâchement lâché son mousqueton. JC en est quitte pour équiper le reste du puits d’entrée avec ce qu’il a pu récupérer en mousquetons et plaquettes (ça sert d’en avoir toujours sur soi…). Le kit épris de liberté s’est arrêté après l’étroiture sur le plan incliné pierreux. Remontée, puis fin de l’équipement pour JC sans autre mésaventure. On peut pas dire que perdre sa bouteille dans un trou du musée en soit une…
Franck prend la relève. Équipement sans souci, à un amarrage prés, celui qui débute la vire intermédiaire et qui est équipé. Pas grave mais le mousqueton manquera pour la suite. Franck sera ravitaillé en vol, plus 2 autres mouskifs pour équiper les nouveaux spits plantés. Il faut maintenant 11 amarrages dont 8 avec plaquettes depuis les 2 en plafond pour tout équiper.
Visite rapide de ce fond, c’est une première pour Wanda, Éric et Micca. Photos souvenirs et remontée. Franck commence, suivi par Wanda, Alexia, Éric et ?
« Tu déséquipes ? »
« A choisir je préfère récupérer le kit au musée et le remonter »
JC fera donc la voiture balai. Arrivée au musée sans perte de matos, bizarre.
On reste dans le même ordre jusqu’à la sortie mais ça ne va quand même pas finir aussi tranquillement ?
JC est à la margelle maudite, il enkite le mou de corde, fait un peu de ménage dans son matos qu’il croit avoir accroché au kit, ce dernier bascule et …
Eh oui, le matos non accroché se fait lui aussi la malle et part visiter le fond du puits d’entrée.
Rééquiper et redescendre ? Là-haut le tonnerre gronde et résonne dans le puits d’entrée, Franck et Micca attendent sous l’averse. Le matos patientera et ce sera l’occasion d’y descendre la prochaine fois et faire découvrir le réseau des Bosons à ceux qui ne connaissent pas cette partie de la cavité.
Retour à la casetta, les cheministes cheminent toujours mais ça prend de la gueule. La hotte est crépie au mortier, la chauve-souris en métal découpé a retrouvé sa place et les poutres du linteau sont en cours de pose. Côté toit la calandrite est posée autour du conduit de sortie. Il ne reste plus qu’à essayer la cheminée…
Pas de vrai repas, c’est plutôt plusieurs apéros qui se succèdent avec au final le cuissot de marcassin apporté par Alex, il sera découpé et grillé.
Le séjour alpestre prend fin pour presque tous, Alexia, Nono et Dumè descendront le lundi.
JCL, Micca