Vendredi 7 février 2025
Spéléo, désob’
Trou du Pémol, Trassanel (11)
Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : André M.
Trou du Pémol, Épisode 20
TPST : trois heures trente
Déjà l’épisode 20, quelle constance ! Depuis notre dernière séance du 24 janvier, Jean-Marie et André n’ont pu résister à l’appel du Pémol et y sont revenus le 29. Une belle journée de huit heures sous terre avec un bilan positif : en début d’après-midi la quasi-totalité de l’alcôve était remplie et certes la suite restait aussi étroite mais dans une roche coopérante – du bon calcaire gris/bleu, très compact, qui part en parpaings lourds mais faciles à dégager. « Pourvu que ça dure ! »
Jean-Marie – peut-être saturant de ces boyaux rastègs… – est parti explorer les salles immenses des grottes thaïlandaises et malgré nos appels à la communauté spéléo locale – même en les appâtant avec un projet de saucissonnade – on se retrouvera à deux ce matin-là à 10 heures.
Montée tranquille, pas de lourdes charges à trimballer, nous voilà en vingt minutes à pied d’œuvre. André s’installe au plus profond sur le front de taille et je me cale en haut du dernier ressaut au pied des échelles. La place étant plutôt limitée en bas je sers d’aide-boutefeu en passant les instruments à André au fur et à mesure de la mise en place des « parlementations ». Et d’une (qui marche à 50 %) et de deux et de trois, le chantier avance doucement car à chaque fois il faut remonter à l’air libre.
13 heures, mise en place du barbecue pendant qu’André perce l’ultime tournée de la matinée. La saucisse est bientôt prête arrosée d’un minervois aux saveurs de romarin. Un morceau de fromage et nous voilà repartis au turbin au fond de la mine.
Même organisation, quelques allers-retours pour récupérer du matos, le trou n’est pas profond mais ces va-et-vient sont assez cassants. Le dernier tir a dégagé un très gros pavé qui est venu se bloquer dans la suite du puits. Il résiste aux coups de massette et à la barre à mine, André doit repercer mais cata ! la tête du foret est foirée, un silex peut-être ? Retour à la surface pour récupérer un autre foret mais même mésaventure, explication ? Mais sans « parlementation » on est bloqué, il faut se résoudre à l’évidence, abandon pour aujourd’hui. L’espoir est toujours là. Suite visible sur au moins 6 m avec un plan terreux pénétrable à 3 m du fond.
Redescente aux voitures vers 15 heures.
Ce soir c’est coq au vin chez André.