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Samedi 4 et dimanche 5 octobre 2025 – JNSC spéléo, Cast 1, Oletta

Samedi 4 et dimanche 5 octobre 2025
Spéléo, Initiation JNSC
Cast 1, Oletta

Participants samedi
ITP Catherine B, Jeff B., Antoine B., Christophe C., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., , Amal D., Antonio E. G., Eric G., Jean-Claude L. M., Noël R., Benoit R.,  Alexia S. B., Franck Z.
Initiés : Sandra A., Vanessa B., Julien C., Nicolas C., Sophie C., Quentin D., Clémentine J., Enora M., Frederic O., Robin V.
Invitée : La maman d’Alexia

TPST : 3h30

Participants dimanche
ITP : Catherine B, Jeff B., Antoine B., Michèle C., Christophe C., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., , Amal D., Micka D., Antonio E. G.,  Jean-Claude L. M.,  Benoit R., Antoine R., Franck Z.
Initiés : Benoit D., Santu F., Enrico G.,  Julie L., Laure L., Gaia M., Anne Emmanuel N., Léa R., Nathalie S., Nadège V.,

TPST :  1h00


Samedi

Première journée de ce week-end d’initiation. Le soleil est présent mais voilé par quelques nuages. Ce qui nous permet de ne pas avoir trop chaud.

La totalité des initiés sont présents au lieu de rendez-vous. Une présentation rapide de la journée est réalisée sur le parking. Puis encadrants et initiés se dispatchent dans les 4×4 puis direction le gouffre du pylône. Nos initiés du jour sont enthousiastes. Sur place le matos est installé et Nono, en bon narrateur, explique la découverte de la cavité, le parcours et le matériel utilisé en spéléo.

Pour l’occasion, le porche d’entrée de Cast3 est équipé pour un essai réel du matériel.

Le parcours est classique mais raccourci : la vire de la salle de la chèvre est shuntée. L’entrée 1, le P13 du réseau de la chèvre, la tyrolienne jusqu’au plateau à escargots et pour finir la remontée vers l’entrée 2.

La remontée, parlons en, elle laissera des traces chez certains candidats mais tous sortent de la cavité s’en trop de soucis et heureux d’avoir effectué cette traversée.

Cette belle journée s’achève dans la tradition des Topis par un un banquet sur notre aire de ripailles.

Dimanche

Il y a des sorties comme celle-ci dont on se souviendra un moment.

Ce dimanche, le vent souffle, celui-ci était annoncé sur un bulletin d’alerte météo reçu la veille et devait faiblir en fin de matinée. Rien d’alarmant en soit, on a connu bien pire comme météo.

Mais la journée commence déjà mal : lorsqu’il est écrit que le vent souffle il souffle vraiment, lors de la liaison vers Saint Florent par la route d’Ortale une rafale de vent arrache le hard-top du 4×4 de Franck. Plus de peur que de mal le hard top se retrouve sur la route et n’heurte heureusement personne ni aucun véhicule. Le pauvre hard top est déposé sur le pickup de Jeff et Cathy , aidés  par Christophe qui passait par là également. Franck finira la journée en cabriolet.

Comme la veille, le café est pris au point chaud face au « Leclerc » d’Oletta puis nous regagnons nos initiés, inquiets de ne pas nous voir arriver.

Le trou du pylône

Le programme se poursuit comme la veille. La plupart des encadrants, regagnent leur poste sous terre. Pendant ce temps, Antoine, Antonio, Jean-Claude D, Franck prodiguent la bonne parole autour du porche de Cast3, les initiés sont attentifs. C’est alors qu’Anto  rejoint le groupe et  signale un départ de feu au loin après Cast2 et Cast17, mais la fumée est déjà épaisse. Dumè redescend de Cast 2 dont il a nettoyé et balisé le chemin d’accès. La décision est rapidement prise, nous quittons les lieux.

Antoine descend sous terre pour donner l’alerte et faire remonter tout le monde. La cavité restera équipée. L’évacuation s’organise, nous chargeons le matériel et redescendons.

Tous les 4×4 se regroupent sur le champ où nous en profiterons pour nous restaurer et observer l’évolution de ce triste spectacle. Nous quittons les lieux vers 13h30. La route en direction de Saint Florent est fermée à la circulation.

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Franck

Bilan de ces 2 journées :

  • 20 Initiés. ( dont 10 n’ont pas pu visiter la cavité)
  • 17 Encadrants.

Mercredi 1er octobre 2025 – Trou de la Marmite – Trassanel (11)

Mercredi 1er octobre 2025
Spéléo, fouilles archéozoologique
Trou de la Marmite, Trassanel (11)

Participants
ITP/Spéléo Corbières Minervois/GPS : Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : André M.
Spéléo Corbières Minervois : Jean-Michel E.
Autonome : Daniel M.
CNRS : Cédric B.

TPST : cinq heures

Jean-Marie est parti bronzer sous le soleil grec, pas de désob’ à l’horizon ! André me propose cependant de retourner au Pémol, je décline car Daniel recherche de la main d’œuvre pour aller épauler Cédric – un archéozoologue du CNRS – dans ses fouilles au fond du Trou de la Marmite sur Trassanel.

Connue de longue date par les bergers, la cavité avait servi de dépotoir et de charnier entrainant le comblement du puits d’entrée sur plus de 7 m de haut. Après de nombreuses séances de désob’ et de dynamitage, de 1972 à 1983, le fond est atteint à -37 m. Mais la progression est restée exigeante, nombreuses étroitures pour les très petits gabarits de l’époque. Daniel, qui avait participé aux travaux de désob’ de l’époque, est revenu sur son terrain de jeu et ayant pris de l’âge, de la raideur et un peu d’embonpoint, a décidé de mettre la cavité au gabarit « troisième âge avancé » car le fond de la cavité a révélé divers ossements : ours des cavernes, oiseaux, lion, lynx… Ce qui a motivé la venue de Cédric Beauval, chargé de recherche au CNRS.

Récupération d’André au passage et rdv à l’entrée de Trassanel avec les protagonistes de la journée. Dix minutes de piste carrossable, chargement des sacs et c’est parti pour une rando de 1,5 km au milieu de collines de calcaire. Montée tranquille jusqu’à un petit col puis descente en lacets de 100 m au fond d’un ravin et remontée en courbe de niveau. Les copains, tous anciens spéléos avec plus de 40 ans de prospection sur le massif, n’arrêtent pas de me dire « JN, regarde à gauche c’est le Trou X, regarde à droite c’est le trou Y, etc ». Castiglione à côté c’est peanuts, ici il y a plus de deux cent trous dans le coin et de beaux développements !

Arrivée à un replat, la cavité se trouve une trentaine de mètres à droite en contrebas du sentier mais auparavant André me propose d’aller voir l’entrée de la Grotte du Maquis, une soixantainede mètres plus loin. Haut lieu historique car c’est ici qu’en août 1944 que 47 résistants ont été faits prisonniers et fusillés par les allemands. Large porche donnant sur une galerie fossile de 60 m de long avec une autre sortie à son extrémité est. Au-dessus de l’entrée une plaque rappelle le sacrifice des jeunes résistants

Retour à l’entrée de la Marmite. Entrée circulaire de 1,2 m, s’ouvrant au ras du sol, c’est le sommet d’un R7 équipé d’une échelle métallique aux barreaux plutôt instables… Une chatière suivie d’un éboulis déclive amène dans un élargissement de la diaclase orientée nord/sud. Puis série de passages étroits descendants entrecoupés d’un R2,5 équipé de madrier avec barreaux métalliques. Petite salle, disons élargissement de la diaclase, on peut se relever. Cédric et Jean-Michel sont en train de gratouiller la paroi. Du remplissage au milieu duquel trône un élément de crâne d’ours et autres ossements. Notre chantier se situe plus bas.

Une dernière chatière descendante qui se passe comme une fleur mais je pressens déjà que la remontée va être coton…. Vers le nord, un plan incliné conduit au point bas à -37m. À l’opposé, un passage taillé dans un remplissage de graviers se poursuit par une galerie de 10 m surcreusée sur le côté gauche et aboutit sur une cheminée de 14 m remontant à -15 m. But de notre équipe : André évacuera la terre et le sable dans des sacs au point bas pour créer une niche car le plafond est riche en ossements. Daniel alimentera la gamate en sacs que je tirerai depuis le haut et que l’on reprendra ensuite avec Daniel pour les déverser dans la galerie supérieure… Les gamates se sont comptées en plusieurs dizaines…

14 heures, plusieurs estomacs crient famine. Il faut entamer la remontée, et ce qui était prévisible arriva, la dernière chatière franchie à la descente m’oppose une certaine résistance. Pas large, des becquets et peu de prises pour les pieds. Plusieurs tentatives sont nécessaires et enfin ça passe mais sorti de ce verrou je me sens haletant – dyspnéique comme l’on dit -, je cherche mon souffle et le cœur monte dans les tours. Calmos, je vais quand même pas faire un infarct’ ici ! Quelques minutes plus tard tout se calme, crise d’anxiété peut-être ? J’apprendrais plus tard que Daniel a ressenti la même oppression et qu’il y a certainement quelques pourcentages de CO2 au fond du trou. Gêne révélée par les efforts fournis pour passer la chatière !

La suite de la remontée ne sera pas de tout repos mais les étroitures se franchiront assez bien, le dernier R7 sera surtout pénible à cause des barreaux de l’échelle qui glissent… Sortie au soleil. On tire les sacs des copains avec les précieux ossements à l’intérieur et installation du pique-nique.

Bien sûr discussion passionnante sur l’origine de ces ossements, un géologue doit d’ailleurs venir le lendemain pour essayer d’éclaircir le problème. Au détour des échanges j’apprends que Cédric connait bien Mme Mourer-Chauviré, la spécialiste des oiseaux trouvés dans les fouilles de Cast.3. C’est maintenant une dame âgée, en retraite mais toujours passionnée par recherches et qui garde le contact avec les jeunes chercheurs.

Bien rassasiés mais peu abreuvés…, on prend le chemin du retour. Belle remontée de 100 m mais la pente n’est pas trop raide. Les fouilles vont encore se poursuivre jusqu’au 15 octobre, on essaiera de revenir.

https://youtu.be/2B1sTOYHuVw?si=P9oE6DLeA3Wc0uSs

JND

Mercredi 17 septembre 2025 – Auto-secours Cast 1, Oletta

Mercredi 17 septembre 2025
Spéléo, auto-secours
Cast 1, Oletta

Participants
ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M.
La Toutounette : Nala

TPST : 1h00

Une journée presque comme les autres …

Une sortie spéléo hors programme est décidée en milieu de semaine pour JN qui passe quelques jours de vacances en Corse. C’est Cast 1, haut lieu d’aventures topinesques qui est choisie.

Petit café au local et préparation du matos. Une fois n’est pas coutume, les cordes nécessaires pour faire la traversée sont directement enkitées.

Un soleil estival nous accueille sur ce petit massif calcaire où sont traditionnellement effectuées les initiations.

On décide des tâches, HP opte pour équiper le puits artificiel. Il ne tarde pas à s’y rendre pour déjà acheminer le kit et ouvrir le puits. Nala le suit tranquillement et alors que le sommier de protection est retiré Nala juge mal le bord du trou et c’est le drame, elle disparait dans celui-ci.

Chute Nala

HP prévient rapidement le reste de l’équipe, s’habille et repart commencer l’équipement du puits. Le reste de l’équipe s’équipe aussi, le gros kit de portage de JC est vidé, on y met le bidon secours et le kit OKZU.

L’espoir que Nala se soit arrêtée au niveau du 1er palier est vite déçu. Finalement c’est en bas de la 2ème section du puits que Nala est aperçue, elle git sur le plateau à escargots et ne répond pas aux appels lancés d’en haut par HP, l’inquiétude augmente.
HP arrive enfin à ses côtés et là, miracle, la petite Jack Russel réagit faiblement par quelques gémissements. Elle ouvre maintenant les yeux, manifestement encore sonnée.

Un premier bilan est effectué, quelques blessures superficielles au niveau des pattes, d’une arcade sourcilière et d’une hanche, ce qui tient du miracle après la chute subit !
Après quelques palpations plutôt rassurantes son état est jugé compatible avec une évacuation immédiate en auto-secours.

Pendant que ses maitres l’installent délicatement dans le gros kit, JC installe une première reprise de charge en haut de la 1ère section du puits. Nala est hissée, HP assure l’accompagnement pour éviter les chocs contre la paroi. La poulie-bloqueur est ensuite déplacée en haut du plan incliné, puis en haut du puits d’entrée.
Nala est enfin dehors et extraite du kit. Elle reprend peu à peu ses esprits. On voit bien dans ses yeux qu’elle se demande ce qui a bien pu lui arriver !

Nala est dehors !

HP et Wanda ne s’attardent pas, direction la clinique vétérinaire.

Pendant ce temps JC et JN déséquipent le puits, ils mangeront ensuite un morceau en attendant des nouvelles.
Celles-ci arrivent sur la route du retour : une première radio montre(rait) 2 fractures au niveau des lombaires. Nala est mise sous perfusion et sédation, elle sera gardée en observation jusqu’à l’examen complémentaire du lendemain.

Fin d’une journée pas comme les autres, une journée miraculeuse !

JCL

Le lendemain, HP rassure tout le monde : « Nala remarche ce matin !!! Pas de fracture vertébrale d’après le vétérinaire. Elle reste en observation jusqu’à demain. »

Ouf !

Samedi 13 septembre 2025 – Journée 3S, Punta Vecchiaia, Patrimonio

Samedi 13 septembre 2025
Spéléo-kayak, journée 3S
Grotte de Punta Vecchiaia, Patrimonio

Participants
ITP : Wanda C., Jean-Claude D. B., Albert D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Noël R., Marie Pierre R., Alexia S. B.
CC : Baptiste et Jean-Marcel V.

TPST : 1h00

La traditionnelle journée 3S (Sea, Spél and Sun) prévue début août ayant été annulée, une mini est improvisée avant que la météo ne s’y prête plus.
Ce sera également l’occasion d’inaugurer les kayaks flambant neuf d’Albert et JCD. Un rigide 2,5 places pour le premier, un gonflable 2 places pour le deuxième. L’avantage du gonflable est qu’il se range facilement dans le coffre, le premier nécessite une galerie sur la voiture. Galerie improvisée par Albert, 2 traverses en bois réunies par 2 longerons en cornière métallique … Faut dire que l’engin est long et lourd. L’avantage de ce dernier au niveau navigation en vaut- il ces inconvénients, la réponse n’est pas évidente.
Grande virée ⇒ rigide, petite virée ⇒ gonflable ?

La plage de Cadarelli est presque déserte, les touristes sont repartis vers leur vie habituelle. Un couple s’affaire autour d’un « van » immatriculé en Grande-Bretagne, mais leur accent révèle qu’ils sont on ne peut plus français, les véhicules sont plus abordables outre-manche et cet avantage tarifaire compense les inconvénients de la conduite à droite. Deux jeunes du « 38 » également, ils ne resteront pas bien longtemps après notre arrivée. Le parking est ainsi colonisé par las topi.

L’invincible armada se met à l’eau en ordre plus ou moins dispersé, après les habituels questionnements sur le gonflage des embarcations. Une petite houle agrémente le départ de cette flottille hétéroclite. En kayak rigide pour Albert et JN, en kayak gonflable pour MP et Wanda ainsi que pour les deux JC, le reste de la flotte étant composé de deux gonflables monoplaces pour Alexia et Nono, d’un rigide monoplace pour Micca, complété par les paddles d’HP en solitaire et de JM et Baptiste en duo.

Les vagues déferlant sur la plage donnent un peu de piment à la mise à l’eau, s’en suit heureusement que des vaguelettes. La distance de navigation est d’environ 500 mètres, pas assez pour certains qui feront un détour par la Calanca di a Torre bien dépassée …

La majorité de l’équipe se retrouve ainsi sur la petite grève intérieure de la grotte de Punta Vecchiaia, une chauve-souris nous y accueille, peut-être un grand rhino.

JM et Baptiste étaient venus pour la sortie en mer, ils succombent finalement à l’appel de la galerie principale, galerie qui est principalement coriace à parcourir, mais qui vaut le détour et l’effort par la beauté de ses concrétions. Seuls Baptiste et JCL iront au bout, ce dernier devenant probablement le plus vieux à atteindre ce point. Une chauve-souris applaudit ce record, pas forcément enviable, et disparait. Lors de la 1ère visite en septembre 2006 une chauve-souris avait été entendue, cette fois-ci elle a été vue. Faut vraiment le vouloir d’arriver jusqu’ici en volant à travers les étroitures et les infâmes chatières. La présence de guano au sol indique une présence habituelle des chauves-souris en ce lieu difficile d’accès pour les humains.

Retour vers la sortie, remise à l’eau chaotique des embarcations et retour vers la plage.
Celle-ci est encore pratiquement déserte. Nous squattons les tables et chaises laissées encore en place devant une buvette fermée et c’est le grand déballage des victuailles et le débouchage des diverses bouteilles de bières et de vins. Nous piqueniquons ainsi joyeusement sous un soleil qui se voile peu à peu. Le vent se lève également, nous abandonnons le projet de naviguer vers les cavités situées côté nord de la plage.

La journée 3S se termine au local où nous laissons le kayak gonflable offert au club par Albert.

JCL

JND1
« de 39 »

 

Jeudi 21 août 2025 – Grotte des Cazals – Sallèles-Cabardès (11)

Jeudi 21 août 2025
Spéléo, visite, initiation
Grotte des Cazals, Sallèles-Cabardès(11)

Participants
ITP : Albert D.
ITP/SCM/GPS : Jean-Noël D.
Spéléo Corbières Minervois : Dominique et Thérèse B., Isabelle et Jean-Michel E., Véronique M.
Initiés : Lucas (8 ans), Pénélope (10 ans), Raphaël (8 ans), Émilie (6 ans), Lucas (2 ans et demi)

 TPST : deux heures

Aux @mes bien nées, la valeur n’attend pas le……. (le Cid)

Cela trottait dans notre tête depuis longtemps, emmener Lucas le petit-fils de Véronique de 7 ans en balade souterraine. Il avait déjà découvert l’ambiance dans la grotte de Brando et avait adoré. Il y a quelques semaines, mon ami Jean-Michel me faisait part de son projet d’emmener son petit-fils à la Grotte des Cazals, cavité d’initiation du département que l’on avait visitée plusieurs fois. De plus mon confrère Dominique avait également le même projet avec ses petits-enfants en vacances. L’équipe pouvait être constituée. Albert, bien sûr sera de la partie, large plage d’âges, de 2 à 79 ans !

7 adultes et 5 enfants se retrouvent à 16 heures au parking des Cazals, la canicule s’est effacée, la marche d’approche sera moins pénible. Isabelle— femme de Jean-Michel et animatrice au Conseil général de l’Aude —, prend les choses en mains et guidera la troupe des d’jeuns. Tous les diverticules étroits et tortueux sont parcourus par les bouts de choux. Le silence, le noir, les ossements d’ours, un petit rhinolophe pendu au plafond (un peu tôt pour hiberner…) et même un diploure, tout y passe dans la joie et la bonne humeur.

Joie de faire découvrir notre passion à cette génération et bonne humeur également au sein de la troupe des « anciens ». À voir la mine réjouie de ces spéléos en herbe, on a aucun doute sur le plaisir qu’ils ont eu lors de cette sortie. Certains anciens ont chopé le virus de cette manière, alors qui sait ?

On terminera par un arrêt boisson à la Grotte de Limousis toute proche.

JND