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Samedi 1er juillet 2023 – Trou de la Ferrière, Fournes Cabardes (11)

Samedi 1er juillet 2023
Spéléo, désob’
Trou de la Ferrière, Fournes Cabardes (11)

Participants
Gruissan Spéléo Project : Sylvain D., Alain, Jean-Marie B.
ITP, Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.
ITP : Véronique M.
Gente canine : Bosco

TPST : 5h00
Photos

On repart pour l’activité spéléo préférée de Jean-Marie, la désob’. La Perte de la Ferrière s’ouvre à 700 m d’altitude sur les hauteurs de la vallée de l’Orbiel, face aux châteaux cathares de Lastours. On peut y accéder par une piste (qui n’a rien à voir avec celle de Ghisoni) en partant de Trassanel, ce sera l’occasion d’utiliser le Disco° et de serpenter sur les contreforts de la Montagne Noire. On retrouve les trois collègues du GPS sur un petit parking herbeux.

Pas de matos de progression, on verra au cas où… Accès, deux cent mètres au milieu des genêts et ajoncs, Bosco s’en donne à cœur joie. La perte s’ouvre sur la rive gauche d’un ruisseau à sec mais sujet à de fortes mises en charge, contact de schistes et calcaires. Connue depuis quelques dizaines d’années par le SCA mais la désob’ avait été suspendue, peu de courant d’air. Mais la ténacité de Jean-Marie, il doit en être à sa cinquième sortie a permis de retrouver un peu d’espoir.

Un beau boyau en pente douce d’un diamètre de 60-80 cm, c’est humain. Un premier rétrécissement – le dernier verrou au-dessus de la faille – que Jean-Marie va éliminer de façon radicale. Ici le tir se fait au cordeau, bien plus efficace que les pailles. Très bruyant et générateur de pas mal de gaz.

Le fait d’être cinq a permis un déblayage en règle de tout ce qui traînait. Pendant que Sylvain évacue les gravats, Jean-Noël et Alain démontent le ressaut qui gêne la remontée des gamates. Véronique à mi-pente guide la remontée et dehors Jean-Marie tire et entasse.

À midi le tuyau est propre. Les minerviens sortent alors leur casse-croûte pour un rapide repas. On est un peu surpris car on a tout laissé aux véhicules pensant s’installer pour quelques agapes dont on a l’habitude (charcuterie, vin espagnol…), comme on leur a précisé pour nous le TPST est égal au TPAM. Ce que j’avais d’ailleurs retrouvé dans l’autre club le SCM. Mais aujourd’hui Sylvain, le président, était pressé. On retourne rapidement chercher nos victuailles mais au retour ils ont terminé, le vin restera au fond du sac !

Reprise des travaux, Alain gagne le fond de la faille et nous envoie tout ce qui empêche de s’y mouvoir correctement : débris de tirs des équipes précédentes, branchettes et végétaux, une omoplate de caprin, résidus ferreux de forge, terreau… Une belle place de retournement est ainsi créée au fond de la faille (qui reste quand même pas très large…. Ce qui permettra un vidage facile de ce qui reste. Dehors, le tas commence à être conséquent.

Nous arrêtons le chantier assez tôt, certains devant rentrer en milieu d’après midi. Il reste quelques mètres à vider, en remontant d’après la topo, pour atteindre le terminus historique. Un chantier pour Jack Roussel… (surnom d’une membre du club aussi agile que Nala).

Une bonne partie du courant d’air vient de la partie supérieure de la faille qui remonte vers la surface. Mais le fond du chantier est également bien ventilé. Soufflant, pour cette magnifique journée d’été où il ne fait pas plus de 15°C dehors !

La prochaine fois il faut prévoir une tronçonneuse pour débiter quelques châtaigniers et placer des troncs qui empêcheront un nouveau remplissage de la cavité par une future crue. Plus des cordes de tirage de gamates et cordelette de rappel.

JND, JMB