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Dimanche 23 février 2025 – Aven du Sémaphore, Stundarone, Cap Sagro, Macchia Malo – Sisco, Brando

Dimanche 23 février 2025
Aven du Sémaphore, Traversée de Cap Sagro, Grotte de Macchia Malo – Brando
Grotte de Stundarone, Sisco

Participants
ITP : Cathy B., Arnaud B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Amal D., Henri-Pierre F., Jean-Claude D., Jean-Claude L. M., Laureen N., Louis-Mathis et Vanessa S.

TPST : 3h00

Une belle journée de février avec un soleil à peine voilé et un léger vent.

12 topi présents, rendez-vous 8h30 au club (8h45 pour les plus motivés 😀 ). Préparation du matériel, léger pour cette sortie dans le Cap Corse. Décollage à 9h00 du local. Aujourd’hui, pas une, pas deux, mais bien trois cavités seront visitées.

Première cavité : l’Aven du Sémaphore

La première étape est la plus attendue de la journée, l’Aven du Sémaphore. Cette cavité bien gardée se situe sur les hauteurs avant la marine de Sisco.

Accompagné par le propriétaire des lieux, le groupe atteint l’entrée de la cavité après 5 min de marche.

La première partie de la cavité est équipé d’une petite échelle en bois à l’aspect douteux. JCL s’engage en premier afin de vérifier la solidité de l’installation après avoir installé une corde d’assistance. Le puits principal est lui aussi équipé d’un escalier en bois bien conçu mais méritant d’être renforcé. Deux grands madriers constituent le limon de l’escalier. Il faut bien poser ses pieds au centre des marches et au plus près du limon.

L’escalier principale débouche dans une grande salle assez pentue. Une dernière échelle en métal disposée sur une surface concrétionné permet d’accéder à la dernière partie de la cavité. Sur la droite, une belle « glace à la vanille » coule littéralement sur la paroi.

Bien que peu visitée (le dernier CR date de 2021), cette petite cavité offre bien des surprises ; failles, décrochements, gours, draperies, dentelles, perles de caverne, stalagmites et fistuleuses… nous en avons pris plein les mirettes.

Malheureusement, la magnifique stalactite qui gardait l’entrée de l’étroiture a été retrouvée à terre.

Le groupe des daltons rouges constitué d’Amal, Louis-Mathis et JCL s’est engouffré dans la dernière étroiture, un cul de sac…

Un petit rhinolophe garde l’entrée, au total 4 rhinolophes ont été comptabilisés dans la cavité.

Secondes cavités : La grotte de Stundarone

Après le traditionnel pique-nique topinesque pris sur l’aire de repos face à l’entrée de la carrière Petre Scritte c’est la seconde étape de la journée, visite de la grotte de Stundarone. Cette cavité est située au-dessus de l’entrée de la carrière, elle avait été découverte en 2004 après les incendies de 2003.

Pour atteindre la cavité, il faut attaquer un versant de maquis situé le long de la route. Essayant de faire le tour d’une propriété privée, le groupe se retrouve nez à nez avec le gardien mal luné et son molosse. « J’habite ici depuis plus de 30 ans, il n’y a pas de grotte ici ! ». JCL en première ligne use de son pouvoir de persuasion légendaire pour obtenir le droit de passage. Finalement, un propriétaire plus surpris de voir une douzaine de personnes en combi et casque qu’autre chose.

Une foi la propriété contournée, un chemin permet de se rapprocher de la cavité, seuls les derniers mètres imposent un passage dans le maquis.

L’entrée se trouve au niveau d’un petit front de taille. On y découvre une belle galerie karstique aux formes bien érodées témoignant du passage de l’eau. Un petit rhinolophe garde l’entrée. Le rhinolophe de service en somme !

Cette cavité possède également un boyau horizontal terminal en forme de trou de serrure de 50 cm de diamètre, caractéristique d’un creusement par l’eau à la faveur d’un joint de strate.

L’ensemble du groupe (y compris le mètre étalon) a franchi le boyau menant à la seconde partie du réseau constitué d’une grande faille parallèle à la salle principale qui laisse pénétrer la lumière du jour. On notera la présence de nombreuses racines, d’une belle araignée et de son cocon ainsi que d’un beau rhinolophe.

Au point bas de la salle, on notera la présence d’un plancher stalagmitique suspendu (à la forme caractéristique de comptoir). La sortie du jour sera sponsorisée par 1664, Kronenbourg et Picon,  photos à l’appui !

Sous ce plancher, la galerie se poursuit sur quelques mètres avec un plafond recouvert de fistuleuses et devient rapidement impénétrable.

À droite du comptoir, un boyau incliné à 30° est pénétrable sur 3 m est visité par Louis-Mathis et Laureen.

De nombreuses alcôves ou fenêtres présentes à gauche en descendant dans la salle principale ont été visitées par les plus curieux d’entre nous.

On ressort au soleil et on file dans le maquis. Deux équipes se sont formées, celle qui voulait contourner la propriété privée et la seconde qui a pris le même chemin qu’à l’aller. Moralité, l’équipe maquis a bien rigolé et joué à cache-cache, mais n’a pas réussi à contourner la propriété privée.

Troisièmes cavités : Cap Sagro

Troisième et dernière étape de la journée, traversée de la…..traversée du Cap Sagro….

Le groupe se met en route et découvre sur le chemin une orchidée – entendant parler de fleurs, Wanda se précipite pour nous confirmer qu’il s’agit…. d’un Iris…. Probablement un rhizome laissé là par un local.

Cette cavité est située en contrebas de la route du Cap. Le chemin qui descend vers la crique est aménagé d’un escalier plus qu’appréciable vu la pente importante. Le groupe atteint rapidement le bord de mer et s’engouffre pour une traversée dantesque … de 5 min et une vingtaine de mètres.

Notons la présence de nombreuses voies d’escalades en bon état pouvant servir pour une sortie falaise.

La traversée s’est poursuivie par une balade en bord de mer pour reconnaitre la « bouse » de prasinite et les constructions délabrées de la crique de la Casta. La légende veut en effet que Laëtitia Casta ait parcouru cette crique dévêtue 😯

Une succession d’affleurements de cipolin et prasinite ponctuent le parcours.

La journée se termine par une vue sur la petite grotte marine de Macchia Malo, qui mériterait une exploration plus approfondie…

Retour au local pour ranger le matériel.

Laureen, Arnaud


Sémaphore JCL
« de 66 »

Dimanche 16 février 2025 – Razzu Biancu, Begood – Venaco

Dimanche 16 février 2025
Spéléo – visite, chiro, entomo
Razzu Biancu, Begood – Venaco

Participants
ITP : Catherine et Jean-François B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Albert D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Olivier G., Jean-Claude L. M., Antoine R., Louis-Mathis et Vanessa S., Franck Z.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 2h30 (Razzu Biancu), 2h00 (Serrigio)

Razzu Biancu, c’est toujours une petite expédition, forcément c’est pas à côté ! Conscients de l’importance de diminuer notre impact écologique, les topi se tassent dans seulement 3 véhicules, que c’est beau !
Peu de monde sur la route, -2° à Ponte Leccia, ça promet, mais finalement 10° à Venaco, c’est mieux.

Michèle et JY sont déjà sur place. Rituel habituel sur le trottoir, certains partent tel quel, d’autres préfèrent partir léger et revêtent déjà les habits disparates du spéléo.
Une trentaine de minutes plus tard et voilà l’écaille calcaire du Razzu Biancu, c’est beau !

A une exception près tout le monde est rapidement prêt pour descendre dans la cavité. Franck équipe, s’engage vers la boite aux lettres mais ne reconnait pas la bifurcation et passe au-dessus. JCL suit peu après, poste la lettre et guide les suivants, du moins les survivants, ceux qui n’ont pas rebroussé chemin. Franck toboggue à son tour et continue maintenant vers le puits remontant, le monte et surprise, il est accueilli par des petits rhinos qui tombent littéralement à terre, probablement effrayées par l’individu 🙂 . JCL le relaie ensuite pour essayer de changer une plaquette rouillée en tête de puits, là encore une chauve-souris se jette à ses pieds. JC pense modestement que c’est un signe de vénération 😀 . Il la repose délicatement sur un petit plan incliné. Impossible de dévisser le maillon inox d’amarrage, il faut une clé de 12 ou une clé à molette, ce n’est que partie remise.

Il est décidé d’arrêter là les dégâts et de dégager des lieux. Les chauves-souris devraient s’en remettre, c’est déjà presque le printemps.
Remontée générale par le colimaçon, plus ou moins facilement suivant le bon vouloir des choux fleurs accrocheurs.

JCD a déjà allumé le feu depuis un moment, il ne reste plus qu’à mettre les pieds sous les tables virtuelles et à déguster chipo, merguez et autres saucisses. Antoine a même apporté le pastis, c’est le Pérou !
Petite discussion avec un promeneur de passage, il connait le trou pour y être descendu il y a plus de trente ans, sans se souvenir du matériel utilisé, il était jeune ! Il nous apprend que Razzu signifie une zone déserte, pelée. C’est d’une certaine logique, mais c’est à approfondir …

JCL


Vers la fin du repas, Antonio propose à Antoine de partir en reconnaissance pour trouver l’entrée de l’Igue de Begood. Après quelques hésitations, l’entrée est rapidement trouvée à droite d’une petite falaise, en contre-bas du sentier. Avant de se lancer, et vu la configuration dès l’entrée, Antoine fait un rapide imprime écran du CR de la sortie précédente du 18 juin 2005. Ça date mais ça n’a pas dû beaucoup changer !

Dès le début, c’est étroit et ils commencent à ramper, accueillis par une colonie d’araignées et de dolichopodes. Antoine passe devant dans le méandre avec ses arêtes vives et ses lames rocheuses. Le conseil de J.-C. de ne pas oublier les genouillères est particulièrement apprécié ! Ils arrivent ensuite dans la première salle et entament l’exploration des deux petites salles supérieures. Un petit Rhino suspendu au plafond. Antonio s’engage dans une petite galerie au fond de la salle du haut, mais c’est un cul de sac. Revenu en arrière, Antoine trouve la suite et « ça continue! ». Après un plan incliné où ils doivent encore ramper, Antonio prend la tête et s’engage dans une galerie à gauche (2 rhinos suspendus +1 rhino mort1). Ça se rétrécit (encore!), ça s’élargit (pas beaucoup!), Antoine repasse devant et arrive à la bifurcation (encore 2 rhinos suspendus). Ils arrivent enfin à la Salle des Griffures (1 rhino suspendu). Antoine repart ensuite en arrière explorer la gauche de la bifurcation. Le plan incliné se termine par un siphon. Sur la droite, une petite galerie qui monte légèrement et qui n’est pas décrite sur la sortie précédente, ni sur celle du 15 octobre 2005. L’eau est peut-être plus basse aujourd’hui ? Moyennant un pied dans l’eau, Antoine s’avance en rampant dans cette galerie boueuse, avec l’espoir de découvrir une suite encore inexplorée ! Espoir éphémère, car environ 5m plus loin, c’est un cul de sac. Demi-tour et remontée physique sur le plan incliné qui glisse beaucoup.

Antonio prend le chemin du retour et croise J.-C., Louis-Mathis et Wanda qui arrivent ensuite à la bifurcation puis à la Salle des écritures.

Pendant que Wanda fait demi-tour, Louis-Mathis en profite pour descendre un peu le plan incliné vers le siphon et remonter.

C’est maintenant Michèle qui arrive à la bifurcation. Mais la dernière étroiture aura raison d’elle et la privera de la Salle des écritures. Petit moment de flottement où elle ne peut ni avancer, ni se retourner pour faire demi-tour. J.-C. en profite pour aller lui aussi se glisser vers le siphon. Après un peu de repos et beaucoup de contorsions, Michèle arrive à se retourner pour prendre le chemin du retour. Elle sera vite doublée par Louis-Mathis pour qui toutes ces étroitures semblent à peine exister ! Retour assez rapide de Michèle, Antoine et J.-C., qui ferme la marche.

Sortie et retour aux véhicules avant la nuit.

Antoine

1 : un festin pour quelques Parabathyscia, isopodes et collemboles


« de 58 »

Samedi 8 – Dimanche 9 Février 2025 – TUC au local – Bastia

Samedi 8 et Dimanche 9 février 2025
TUC : Travaux d’Utilité Collective
Local de Montesoro, Bastia

Participants
Samedi : Antoine B., Eric G., Jean-Claude L., Franck Z.
Dimanche : Antoine B., Arnaud B., Michèle C., Christophe C., Jean-Claude D. B., Laureen N.,  Franck Z.
De passage : Muriel C., Pascal

La météo maussade annoncée de ce week-end ne nous a pas incité à partir au froid et l’humidité de Razzu Biancu, commune de VENACO. En lieu et place une petite matinée de bricolage est proposée au local.

Samedi

Anto et Franck se retrouvent dés 8h15 afin de quantifier le travail à effectuer et acheter le matériel pour le lendemain. Ils sont surpris par le duo Eric et Jean-Claude qui ne pouvant être présents dimanche, se mettent à pied d’œuvre ce jour.

C’est fixé !

Petit exercice d’échauffement tout d’abord en casant un sommier à lattes de récupération au-dessus des tuyaux de chauffage. C’est le genre de matos qu’on peut classer dans la catégorie des « ça peut servir ».

Plus sérieux maintenant, depuis plusieurs mois la carte en relief de la Corse trainait au local malgré une tentative de fixation avec ces patchs magiques, ceux qui permettent de fixer tout et n’importe quoi aux murs. Mais la magie n’existe pas dans ce bas monde et la carte a obstinément refusé de rester collée au mur. Eric et JCL ont donc décidé ce jour de mater la map.
La carte est ainsi renforcée au dos avec un support alvéolé et une ficelle est passée dans une des alvéoles, permettant ainsi d’accrocher la carte sur un clou. Ca devrait maintenant tenir, si le dieu des cartes le veut bien.

Que c’est beau !

Cette opération ayant été plus rapide que prévue, la bibliothèque fait maintenant de l’œil aux 2 bricolos en susurrant « Occupez-vous de moi, j’en peux plus de ce bazar qui m’habite ». En effet, avec le temps et les mauvaises habitudes les bouquins se sont presque tous retrouvés en position couchés, ce qui ne facilite pas les recherches. En outre, tout le bas est occupé inutilement par les archives Spelunca qui, comme leur intitulé l’invite seront transférées illico presto aux archives, après libération d’un peu de place dans celles-ci par déplacement d’archives encore plus vieilles. Elles n’ont pas protesté.
Tous les Spelunca en double sont également déplacés vers la sortie, dernière étape avant le bac de tri, si personne n’est intéressé.
Il est à noter que certains numéros manquent à l’appel, les n°88, 110, 132, 133, 157, 165 et 167. Un avis de recherche a été lancé sur le groupe.

C’est ainsi que la bibliothèque retrouve enfin un air de bibliothéque, une bibliothèque qui donne envie de piocher dans sa littérature. Par remerciement elle nous susurre langoureusement « Mon corps vous sera toujours ouvert ! »

Eric et JCL ne succomberont pas à cet appel mais à celui de l’anis 😀

Pour Info :
Certains numéros sont téléchargeables sur le site de la fédé : https://publications.ffspeleo.fr/revue.php?id=203

En outre, tous les sommaires disponibles ont été regroupés sur une seule page du dite ITP afin de faciliter les recherches d’articles spécifiques : https://itopipinnuti.fr/exitp/spelunca.htm
Un lien permet également de télécharger directement les numéros disponibles en PDF.

Dimanche 

Les présents, motivés, arrivent au fur et à mesure, et sont accueillis avec des chouquettes et autres viennoiseries. Ainsi le travaille s’organise :

  • Remplacement d’une partie du ciel de bar. L’examen minutieux des tuyaux situés au dessus n’a donné lieu à aucune découverte de fuite.
  • Mise en place d’une multiprise dans le coin du bar, une triprise additionnelle pour la machine à café ainsi qu’une prise pour le PC.
  • Remplacement des néons dans le bureau par des modèles LED.
  • Remplacement d’un néon dans le local matériel.
  • Tri et rangement de l’étagère au dessus du coin canyon.
  • Tri de la pharmacie et changement de caisse. Etiquetage des caisses de stockage transparentes.
  • Modification de la bibliothèque (merci les JC) et nouveau rangement (merci Michèle !!!).
  • Nettoyage du local.
  • Nettoyage de la tronçonneuse du club.
  • Rinçage de la nouvelle corde spéléo.

Cette belle matinée se clôture par un petit apéro bien mérité. Seule Michèle joue les prolongations et quitte le local aux alentours de 14h00.

Lors d’une prochaine journée, un nouveau tableau sera à installer au-dessus des kits canyon afin de réorganiser le matériel pédagogique canyon. Par ailleurs une autre étagère sera rajoutée dans la bibliothèque.

Franck, JCL

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« de 11 »

Dimanche 2 février 2025 – Serrigio, Cast 3, Cast 1 – Oletta

Dimanche 2 février 2025
Spéléo – visite, chiro, entomo, travaux
Serrigio, Cast 3, Cast 1 – Oletta

Participants
ITP : Arnaud B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Albert D., Amal D., Henri-Pierre F., Éric G., Olivier G., Jean-Claude L. M., Marie Pierre R., Louis-Mathis S.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 2h00 (Cast 3), 0h30 (Serrigio)

14 ans pour le plus jeune, 78 pour le plus ancien. 64 années d’écart, 3 générations, peut-être un record, on pourrait qualifier cette sortie d’intergénérationnelle !

Seulement deux 4×4 pour traverser l’Aliso mais un seul aller-retour suffira. Quelques topi continueront à pied.

Deux groupes se forment : les « JC » d’un côté, les « non JC » de l’autre. Les premiers sont largement minoritaires mais non moins vaillants 🙂. Ils se chargent illico presto des travaux d’amélioration de la grille fraîchement installée, aidés au début par Arnaud. Elle est tout d’abord décalée côté corde, une barre en fer plat vient ensuite « combler » le vide créé. Le levier de relevage est ainsi plus facilement accessible. Le barreau sur lequel il s’appuyait est régalement disqué et remplacé par un boulon fixé quelques centimètres plus haut, ce qui facilite encore plus l’ouverture de la grille. Les JC se transforment maintenant en peintres (du dimanche forcément), le dessous du cadre bénéficie ainsi de sa couche de peinture, ainsi que quelques oublis ponctuels.

Le 2ème groupe s’est quant à lui dirigé vers Serrigio, une petite cavité bien concrétionnée découverte en 2001 et rarement visitée.

<<CR à venir >>

Il est midi lorsque tout le monde se retrouve et se dirige vers Cast 3. Deux groupes encore, ceux qui descendent par les ressauts et ceux qui préfère le puits. En cadeau de retour au club c’est Olivier qui se charge de l’équipement. C’est comme le vélo, ça ne se perd pas, le P16 est rapidement équipé et tout le monde se retrouve dans la grande galerie.

Dans un premier temps JY et JCL montent faire une reconnaissance dans la salle concrétionnée au cas où des chiros s’y trouveraient. Malheureusement pour certains, heureusement pour d’autres, 8 rhinolophes euryales sont tranquillement accrochés au plafond, pris en flagrant délit de non-respect de la convention d’occupation des lieux, c’est normalement une période ouverte pour les spéléos. Un signalement sera envoyé à la commission internationale de traitement des litiges entre spéléos et chiros 😆

La visite est ainsi écourtée et chacun remonte par le parcours qu’il préfère vers la sortie. Amal, Arnaud et JCL font un petit détour par la galerie concrétionnée supérieure, toujours aussi sèche malgré quelques tâches humides.

Un seul groupe maintenant pour le pique-nique qui sera comme d’habitude, topinesque. Jour de chandeleur oblige, dégustation des crêpes confectionnées le matin même par JCD.

JCL

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« de 61 »

Samedi 25 et Dimanche 26 janvier 2025 – JRS d’hiver – Cast 1, Oletta

Samedi 25 et dimanche 26 octobre 2024
Spéléo, initiation JRS (Journées Régionales de la Spéléo)
Cast 1, Oletta

Participants samedi
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., Amal D., Michaël D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Nicolas M., Benoit R., Franck Z.
Initiés : Jérôme A., Dominique B., Léa-Marie B., Nicolas N., Stéphane O., Pia S., Jean-Marcel V.

TPST : 3h00

Participants dimanche
ITP : Catherine B., Jean-François B., Laurina B., Antoine B., Wanda C., Jean-Claude D., Albert D., Amal D., Henri-Pierre F., Nicolas M., Benoît R., Vanessa S., Franck Z.
Initiés : Chantal A., Gilles B., Fabien G., Séverine L., Marilyn P., Léa S., Sarah S., Hélène S.

TPST : 3h30


Samedi

Un reliquat d’inscrits pour les JNSC d’automne n’avaient pas pu encore participer à cette journée d’initiation. C’est donc durant ce week-end que nous avons pris en main nos derniers candidats. Nous profitons de l’équipement en place pour faire découvrir également la spéléo à nos amis de Corse Canyon. L’exercice est bien rodé mais les aléas toujours imprévisibles…

En effet durant la séance de présentation du matériel et de son utilisation, quelques Topi’s effectuent une visite de sécurité sur le parcours traditionnel : entrée du trou du pylône, P13 jusqu’à la salle de la chèvre, la diaclase, P9 jusqu’à la galerie des escargots et remontée par le puits artificiel, et découvrent avec stupéfaction que la corde en place (depuis quinze jours) dans le puits artificiel, ainsi que celle qui équipe en fixe dans la salle de la chèvre ont servi de festin ou plutôt à la fabrication de nids douillets pour les rats. Elles sont hors d’usage. Heureusement la corde qui devait servir pour l’éventuelle tyrolienne nous a permis de sécuriser le parcours. La corde d’équipement de 45 mètres est devenue une 28 mètres, le restant a servi à remplacer celle rongée de l’équipement en fixe après la main courante de la vire.

Les habitués de la corde vont vite, 13h30 les premiers initiés sont déjà à la sortie. De plus il s’agissait d’une initiation un peu spéciale car parmi les initiés, nous avions la responsabilité de faire traverser une personne amputée d’une jambe et munie d’une prothèse. A aucun moment il n’a eu besoin de notre aide. Le monde souterrain est un milieu hostile, il est la preuve vivante que rien n’est impossible avec de la détermination et de l’effort. Quelle démonstration !
« Chapeau bas » Dumé B…

L’initiation se termine comme dans les bandes dessinées d’« Asterix le gaulois » : par un traditionnel banquet.

Quelques-uns, en manque de spéléo, décident tout de même de se refaire une traversée avant de regagner nos pénates.


« Le dire, c’est bien, mais le fer c’est mieux » André Bourvil. L’eau ferrugineuse.

A force d’écouter les légendes urbaines sur Corse Canyon racontées à l’apéro je m’en étais fait une image un peu mythifiée. Pour moi Corse Canyon c’était un peu l’inverse des topi (ITP). Les Corse Canyon (CC) descendent les canyons en courant et sautent en hurlant toutes les cascades qui se présentent. Quand ils utilisent un amarrage, c’est qu’ils sont quasiment sûrs de se tuer ou de se noyer en bas dans un gros bouillon s’ils sautent. Les topi prennent leur temps, installent des cordes à tous les ressauts avec des amarrages de plus en plus sophistiqués au fil des nouvelles parutions du manuel de la Fédé.

Les élections du CA chez CC consistent en une énorme beuverie ou le dernier qui reste conscient est élu président car c’est le seul qui peut encore en signer le PV.

Tout cela est bien sûr caricatural mais il est vrai que la première fois que j’ai vu Franck Jourdan, c’était lors d’une journée « eaux vives ». Il était assis sur un trône constitué de futs de bière, avec 3 nanas à ses pieds et il ponctuait chaque fin de phrase d’un « je m’en bats les couilles » retentissant. Pas un symbole de modération. Mais bien sûr très sympa.

Donc le pique-nique, à priori, ça va être chaud. Premier souci de l’organisation : quelle quantité de boissons prévoir ? Sur le principe que mieux vaut une légère ivresse qu’un gros delirium tremens et que pour qu’un repas soit réussi, à aucun moment l’alcool ne doit manquer.

La référence de base est de 3 à 4 verres par personne consommant de l’alcool ( 1 verre de vin = 125 ml ; 1 cannette de bière = 250 ml = 0,2 g/l d’alcoolémie) qui entraîneront une alcoolémie entre 0,6 et 0,8 g/l. Avec 25% en moyenne de non buveur et 19 participants, ça fait 42 à 56 verres. Avec 24 cannettes et 5 bouteilles de vin ça passe en principe. Mais aujourd’hui ça risque de ne pas suffire

On peut aussi évaluer la quantité d’alcool nécessaire à un événement en fonction de l’état recherché.

  • Stade 1: alcoolémie entre 0,5 à 0,7 g/l; caractérisé par une diminution des capacités intellectuelles du sujet, une altération fine de la concentration, de la mémoire de fixation, de l’attention, de la précision du geste. A ce stade personne ne se rend compte de rien. C’est l’état normal de la plupart des ITP sans prise de boisson à la sortie d’un trou.
  • Stade 2 : alcoolémie entre 0,7 et 1,5 g/l; correspond à un état d’excitation cérébrale avec euphorie et désinhibition. l’état habituel de l’ITP après grillades = 4 à 8 verres
  • Stade 3 : alcoolémie entre 1,5 et 2 g/l; les propos deviennent incohérents, les gestes incoordonnés, l’individu chante, crie, s’exalte et provoque, les pupilles sont dilatées. C’est clairement l’état du CC moyen à l’apéro.= 8 à 10 verres
  • Stade 4: le coma > 10 verres sauf accoutumance

Dans mon expérience, bizarrement, l’initié moyen consomme peu et dépasse rarement le stade 1.

Autre constat, l’ITP consomme de moins en moins. Il y a 8 ans, c’était facile de prévoir , la sortie classique avec Anto, les 2 JC, Jean-Noël, Véronique, Franck, HP, Jean-Yves, Noël, Albert, Dumè, Isabelle, Marie, Silvain, Marie Pierre c’était clairement du Stade 2 plus ou moins évolué. Donc 5/6 verres en moyenne. Mais maintenant avec Mika, Benoit, sans parler d’Amal, Wanda, Cathy, Vanessa, on est au stade 0 (alcoolémie = 0), au mieux 1 faible. On est obligé maintenant de prévoir au cas par cas. Heureusement l’alcool c’est végan compatible, sinon on perdait aussi Antonio.

Du fait de la différence de poids et de physiologie les quantités nécessaires ne sont pas les mêmes chez les hommes et chez les femmes. Pour atteindre une alcoolémie à 2 grammes il faut en gros pour un homme moyen de 75 kg, 10 cannettes de bière de 25 cl ou 3 cannettes et 1 bouteille de vin de 12°. Pour une femme moyenne de 63 kg, 7 cannettes et demi ou 3 cannettes et un demi-litre de vin. Pour atteindre une alcoolémie de 1,5 g, il faut 8 cannettes ou 1 bouteille de vin pour 1 homme, 6 cannettes ou 600 ml de vin pour une femme. Pour atteindre 1,1 g : 6 cannettes ou 600 ml de vin pour 1 homme suffisent.

Donc ce jour, pour 7 ITP mâles consommateurs d’alcool présents avec pour objectif raisonnable 1,2 g/ l (=6 verres) il faut 42 cannettes de bière ou 6 bouteilles de vin. Pour les 3CC (2 mâles et 1 femelle) avec objectif à 1 g 5 : 22 cannettes ou 3 bouteilles de de vin. Pour 7 initiés + Adriana: 8 cannettes et 1 bouteille de vin. En tout, 72 cannettes (12 packs) et 10 bouteilles de vin permettent de parer à toute éventualité au cas où il n’y aurait que des buveurs de bière ou que des buveurs de vin. On peut moyenner à 36 cannettes et 5 bouteilles de vin, mais c’est plus risqué. Ça n’est finalement pas beaucoup si on les répartit entre les 19 participants. De toute façon on monte au pylône en 4×4. Si on ne les consomme pas aujourd’hui, on les consommera demain.

Deuxième souci. Quels autres initiés associer aux CC ? Une sortie avec eux, ça peut choquer. On exclut donc les familles avec enfants, les membres des ligues anti-alcooliques et des armées du salut, les scouts, les jeannettes, les vierges effarouchées, les personnalités sensibles ou précieuses, les culs-bénits et autres grenouilles de bénitiers, les personnes qui souffrent d’hyperacousie, etc…

Anto et Mika ont donc choisi Dominique, ancien athlète de haut niveau, et sa fille, Léa-Marie ; Nicolas dont à le voir on devine qu’il n’y a pas grand-chose qui l’impressionne. Quant à Stéphane, le cousin d’Anto, s’il est aussi de Lento, ça devrait aller.

Je suis positionné à l’entrée et la sortie du trou. Au début de l’initiation il me faut évaluer qui aura des problèmes pour sortir de Cast 1 en fonction de 3 critères principaux : le poids, le fait de faire du sport ou pas et l’âge. Qu’en est-il aujourd’hui ?

  • Les 3 CC, Pia, Gege et Jean-Marcel, dans leur pratique sportive, remontent les verticales au Machard et au demi-cabestan. Quand on va leur donner des bloqueurs, ils vont grimper comme des fusées.
  • Dominique : certes porteur d’une prothèse de jambe, mais multiples titres de champion du monde de duathlon, triathlon, quadriathlon handisport, traversée de l’Atlantique à la rame !!! Pas de souci, il va s’en sortir comme un sportif d’exception qu’il est.
  • Sa fille Léa-Maria, est toute mince et svelte. Tel père, telle fille. No soucy
  • Stéphane : gabarit moyen. Ça va.
  • Le seul qui pourrait poser problème à première vue c’est Nicolas : Carrure de rugbyman, entre 95 et 105 kg, motard. Il va souffler dans la montée. S’il se bloque dans le dernier puits. Aïe, aïe, aïe !!! Un contre poids ? 60 kg d’un côté, 100 de l’autre, ça va pas être possible. En plus, j’ai oublié mon kit de mouflage dans ma voiture en bas. Le tracter avec un 4×4 ? Il me semble me souvenir qu’on avait sorti la civière comme ça, lors de l’exercice secours de Cast 1 avec les Héraultais en 2016. En fait, en discutant, il m’apprend qu’il a été chasseur alpin pendant 5 ans. Ouf! Ça devrait le faire.

Je profite de la formation aux agrès, à l’entrée de Cast 3, pour aller y rechercher le « Toupet », papillon de nuit qui passe l’hiver dans les cavernes, que nous avions vu 15 jours avant et que je voudrais re-photographier. Il est toujours là avec un petit rhino et un grand rhino dans la salle blanche.

Après le départ des initiés, je descends dans la salle du veau, toujours à la recherche de mon Toupet. Je ne trouve rien à part quelques sauterelles des cavernes. Le temps de remonter, Pia est déjà engagée dans le puits de sortie. Comme prévu, ils vont battre le record de la traversée. Et ça enchaine derrière. Jeu d’enfant pour Gégé et Léa-Maria. Pour Jean-Marcel et Stéphane, no problem. Dominique remonte à la force des bras, sans utiliser la pédale. Nicolas souffle un peu, les lois de la pesanteur sont contre lui, mais il s’en sort facilement.

Restent Benoit et Mika. Sans les attendre, après avoir installé par prudence un nœud de 8 avertisseur de tête de puits, sur la corde, 1 mètre avant le fractio, on file au spuntinu.

Classiques grillades (JCDB à la manœuvre), charcuteries, tartes salées et sucrées…. Amal nous a fait de délicieuses tapenades vertes et noires et des poivrons au piment d’oiseau (ça pique mais c’est bon). Les conversations roulent. Putacchju et macagna. L’alcool aidant, on sociologise. La France est en proie au narcotraffic et à la corruption qui va avec, jusqu’aux plus hauts sommets de l’état. Mais pourquoi consommer de la cocaïne ou du Fentanyl, alors qu’en Corse, on a la Pietra et l’Aliso Rossi ? Bref, avant, on refaisait le monde, maintenant on sait qu’on va à la catastrophe, qu’on n’y peut rien et on cherche juste comment s’en tirer chacun le moins mal possible.

CC nous a envoyé 2 ambassadeurs de charme, Pia et Gégé. Amal est fascinée par la combinaison noire « GIGN » de Gégé. Elle veut absolument savoir où celui-ci habite, pour l’essayer. Gégé, galamment, élude la question : Amal est malheureusement trop petite pour intégrer le GIGN. Finalement le repas aura duré beaucoup plus longtemps que la traversée de Cast 1. Mais la nuit va tomber. Il faut partir. Encore quelques discussions de motards sur les mérites respectifs des BMW 1250 et 1300 GS Adventure et on se sépare à regrets après une belle journée bien sympa riche de ces nouvelles rencontres.

P-OH-P

PS : pour ceux que ça intéresse l’alcoolémie T en g/l, à jeun, 30 minutes après consommation, se calcule avec la formule ci dessous, sachant que la prise de repas en retarde le pic et que l’alcoolémie diminue de 0,15 +/- 0,05 g/l toutes les heures.

T = V x p x 0,8 / K x 0,8

  • V : le volume de boisson ingéré en ml ;
  • p : le degré d’alcool de la boisson ingérée ; pour 1 bière de 5° (0,05%) p = 0,05
  • K : le coefficient de diffusion ; 0,6 pour une femme et 0,7 pour un homme
  • m : la masse de l’individu en kg ;
  • T : alcoolémie en g/l
  • Ua : nombre d’Unités d’alcool ingérées (défini par l’OMS comme 10 grammes d’alcool pur)

V= T x k x m/p x 0,8 permet de calculer la consommation d’alcool nécessaire pour atteindre un état donné ou à ne pas dépasser ( limite autorisée pour conduire = 0,5 g/ l par exemple )


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« de 45 »

Dimanche

Au petit matin quelques gouttes de pluies menacent le bien être de notre journée et contraste avec la météo de la veille. Il n’en sera rien sur place, car le vent a chassé la pluie.

Nouvelle journée, nouveaux initiés. Qui plus est, la plupart n’ont jamais fait d’activité sur corde. En étant pessimiste, on pourrait dire que le temps passé sous terre va pas être plus long et bien non !!! quasi le même temps. Preuve que les enseignements lors des démos et mise en application des techniques de descente et de montée ont bien été assimilés. Enfin presque…Pour la petite histoire du jour, Franck a une nouvelle fois fait son truc d’initiateur : Laurina, lors de la remontée sur corde, s’est tanquée sous la déviation, s’épuisant pour retirer le mousqueton de la corde. Franck installera une deuxième corde et descendra à hauteur de la pauvre ado en détresse pour la secourir. Le seul bémol de la journée, la blessure d’Hélène qui, lors de la mise en application des techniques de descente sur corde, a perdu l’équilibre et s’est fait mal au genou, elle a tout de même pu effectuer la traversée.

Le déséquipement de la cavité s’effectuera après « les ripailles », et quelques Topi’s, encore motivés, finiront la journée au local pour ranger une partie du matos.

Tous ont été ravis de partager ce moment de spéléos avec nous.

Bilan  du week-end : 24  « Topi’s » – 15 initiés.

Franck

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« de 47 »