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Samedi 7 et dimanche 8 septembre 2024 – Fête du Sport, Bastia

Samedi 7 et dimanche 8 septembre 2024
Fête du Sport, Bastia

Participants
ITP : Catherine B., Antoine B., Muriel C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Dominique D., Adriana D., Amal D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Francis M., Laureen N., Noël R., Benoit R., Rémi R., Marie Pierre R., Vanessa S., Alexia S. B.
Soutiens : Jean-François B., Louis-Mathis S.

C’est dans une sévère moititude que s’est déroulée la traditionnelle fête du sport de la CAB Bastiaise. Une humidité dépassant allègrement les  80% et une chaleur supérieure à 30° ont fait craindre de grosses intempéries. L’ouverture au public du samedi a été avancée à 10h30 au lieu de 16h00 avec une incertitude pour le dimanche. Finalement, la fenêtre d’ouverture pour le dimanche a été rendue possible par une amélioration de la météo, mais seulement de 9h00 à 13h00.
Nouveauté cette année, le méga ventilateur du local a été installé dans le stand, apportant ainsi une relative fraicheur.
Le vidéoprojecteur a également permis de montrer nos activités avec la diffusion d’un montage vidéo.

Bien rôdé à ce rituel annuel, les topi ont été nombreux à répondre présents tout le long du week-end, présence coupée et agrémentée par les traditionnels grailloux.
Comme d’habitude les platanes ont été équipés et certains topi ont pu maniper sur corde, apportant ainsi un peu d’animation pour les badauds.

28 inscriptions ont été enregistrées pour l’initiation spéléo qui suivra, probablement à l’occasion des JNS nationales.

La fin précoce de cette fête du sport a permis de tout ranger au local.

JCL

Samedi 30 mars 2024 – Mine de Cardo, Grotta della Gradicchia, AG LISC – Bastia

Samedi 30 mars 2024
Spéléo, visite
Mine de Cardo, Grotta della Gradicchia – Bastia
AG LISC

Participants
ITP : Michèle C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Alexia S. B., Noël R., Franck Z.

TPST : 1h30 + 0h30

Journée bien remplie avec de la spéléo le matin et de l’associatif l’après-midi.

Au programme, visite d’une mine de Cardo et ses beautés minérales suite au repérage du jeudi précédent.
Une visite complète a pu être effectuée avec notamment le franchissement du lac, qui en canoë, qui en combi, qui en waders. On a pu ainsi admirer les gours remplis de perles de cavernes, les coulées d’oxydes de cuivre aux teintes bleues ou d’oxyde de fer en diverses nuances de marron, on en a pris plein les yeux.
Une cordelette en place permettrait de remonter un puits de jonction vers une galerie supérieure, mais son état n’était pas très engageant.
Retour vers Cardo où nous avons encore pu discuter avec le sympathique propriétaire des lieux, qui nous a encore cette fois-ci abreuvés de ses vieux souvenirs, souvenirs qui devraient être préservés dans la mémoire collective insulaire.

En 2ème partie de cette matinée, visite de la Grotta della Gradiccia avec là-aussi une sympathique rencontre avec le voisin du dessus de la route et ses souvenirs également, ceux qui ont lu le livre « Bastia sous l’occupation » comprendront.
Il connaissait l’existence de la grotte située à quelques mètres de chez lui, mais sans l’avoir jamais visitée. C’est maintenant chose faite.

Compte-rendu plus complet en fin de page.

Repas au local, suivi par l’AG élective de la LISC.

Amal, Pierre, Benoit, Francis et J-Phi nous rejoignent, le quorum est atteint, l’AG peut commencer.
On passera sur les divers rapports, débats et résolutions qui seront consultables sur le compte-rendu d’AG, voici les résultats des élections :

Président : Éric Genoud
Président-adjoint : Jean-Claude La Milza
Secrétaire : Henri-Pierre Fiocconi
Secrétaire-adjointe : Wanda Comparetti
Trésorier : Antoine Boschi
Trésorier-adjoint : Pierre Lacombe
Autres membres CA : Francis Maraval, Noël Ricoveri, Franck Zerli
Grand électeur régional : Jean-Claude La Milza
Vérificateurs aux comptes : Alexia Simian Buissonnet, Benoit Romanini

Bravo aux nouveaux et anciens élus !

JCL

2024-03-30-Mine-de-Cardo-Gradiccia LMJC 002
« de 61 »

Opérations Padirac et Mnémosyne

Branle-bas de combat chez les Topi en ce samedi d’assemblée générale de la ligue insulaire de spéléologie. La galerie Pucci de la mine de Cuivre de Cardo, mine mythique au portes de Bastia dont speleo et chiropterologues maudissaient la mise en sécurité par la DIREN en 1998 et que seuls quelques anciens topi avaient connue, était de nouveau accessible.

La mine comporte 3 niveaux de galeries :

  • 1er niveau: la galerie de l’église située dans le village à 50 mètres de l’église,
  • 2eme niveau : 2 galeries, Pucci et Caselle, 50 mètres au-dessus, de 140 mètres et qui se rejoignent.
  • 3eme niveau: La galerie Parodi, 20 mètres au-dessus, qui communique par une descenderie avec la galerie Pucci.

En 1998 la fermeture des entrées par un bouchon de béton armé laissant un passage pour les chiroptères et les micro-spéléo avait été réalisé pour 3 galeries. Une porte métallique avait été placée à l’entrée de la galerie Pucci du fait de la présence d’un captage d’eau destiné à l’arrosage d’une propriété voisine avec construction d’un barrage dans la galerie.

L’Opération « Padirac » est donc lancée : 4 voitures et 10 topi débarquent sur la place du village avec 4 canots gonflables, combinaisons de canyon et Speleo, bottes, Waders… On passe devant la galerie de de l’église profonde de 70 mètres puis la galerie Pucci : au bout d’une quinzaine de mètres celle-ci se divisent en 2. À droite la galerie Caselle aboutit à un puits puis descend, s’ennoie progressivement du fait d’un barrage, et aboutit à l’entrée Caselle obturée avec juste un passage pour les chauves-souris. A gauche on arrive rapidement à un barrage en béton. Derrière 1 mètre d’eau. Un canoë est gonflé et mis à l’eau. Franck, Christophe et HP en Combi canyon convoient un par un les autres topi sur une trentaine de mètres. La galerie se poursuit ensuite dans la boue. Les parois par endroit sont bleu lagon avec des stalactites de devilline. Un puits d’aération obturé par des planches en bois part vers le haut. Plus loin une descenderie provenant de la galerie supérieure (?) comporte une corde en place, GCC (?), mais on ignore depuis quand et quelle est sa solidité. L’escalade en libre ne parait pas possible. Il faudra revenir avec un équipement adapté. Plus loin le sol est parsemé de gours et de perles de cavernes blanches et roses. Une exploration des alentours permet de retrouver l’entrée de la galerie Parodi 20 mètres au-dessus.

(Wanda et Henri-Pierre, à la recherche d’un collier de Nala perdu lors de la sortie, retrouveront le surlendemain l’entrée de la galerie Caselle et peut être le puits d’aération de la galerie Pucci.)

Au retour nous rencontrons le propriétaire des terrains qui nous évoque les temps heureux de sa jeunesse.

Pour mémoire les premiers travaux de recherche ont débuté dans les années 1860, la concession est octroyée au Capitaine Parodi et à un sieur Dané en 1868. Par manque de moyens financiers le Capitaine Parodi s’associe en 1872 à des investisseurs anglais. Des travaux sont effectués entre 1869 et 1884.

Le rendement de la mine étant trop faible, la compagnie anglaise exploitant la mine de Cardo et celle exploitant la mine de Frangone dans le Lancone s’unissent en 1882 pour construire à 50 mètres au-dessus de l’église du village !! une usine de traitement de leur minerai (pyrite = sulfure de fer) et chalcopyrite (sulfure double de fer et de cuivre) en vue de produire du cément de cuivre, du sulfate de fer et de l’acide sulfurique. Début 1884 des essais de grillage sont effectués, mais des difficultés financières semble-t-il arrêtent la production qui ne reprendra jamais.

Seuls persistent actuellement un pan de mur noyé dans le maquis et une cheminée à 350 mètres d’altitude destinée à évacuer les fumées toxiques de l’usine.

L’exploitation de la mine s’arrête en 1884. 600 tonnes de minerai ont été extraites, utilisées pour les essais de l’usine de Cardo et surtout pour l’usine de Francardo.

Celle-ci avait été construite pour traiter les minerais des mines de cuivre corses : Frangone, l’Orzella, l’Argentella, Vezzani, San Quilico, Pietralba, Altiani, Rusio, etc… Elle fonctionna entre 1908 et 1909. La faillite de la société mettra un terme aux tentatives d’exploitation de mine de cuivre en Corse.  Partout (Linguizzeta, Moltifao, Ponte Lucciana – Pietralba, Frangone, Orzella….) une estimation irréaliste des teneurs en Cuivre du minerai et/ou de la richesse des gisements, l’espoir d’être en présence de gisements comparables à celui « voisin » de Monte Catini en Toscane, auront conduit des investisseurs étrangers, Anglais souvent, à des mises de fond souvent considérables, fréquemment associées à des manipulations financières douteuses, puis à des pertes également considérables. Aucune mine de cuivre n’aura jamais été  rentable en Corse.

Deuxième objectif de la journée : la grotte de Gradiccia. Opération Mnémosyne

La grotte se situe sous une villa abandonnée, à la vue imprenable, route inférieure de Cardo.

Là aussi une rencontre faite dans la semaine par Jean-Claude et Mika nous en apprendra plus sur l’histoire de la grotte.

Nous savions par le récit de Gérard Comte « Bastia sous l’occupation » que la grotte avait servi de refuge lors des bombardements de Bastia en 1943 aux habitants de la villa « Cohen » voisine et de la famille Comte.

Nous visitons la grotte en compagnie du propriétaire de la villa Cohen dont la plaque avait été martelée pendant l’occupation italienne. Celui-ci, né après la guerre, ne l’avait jamais visitée. Il nous apprend que la villa Gradiccia a appartenu à un riche pharmacien installé à Madagascar, dont un héritier a disparu en Afrique et dont les autres héritiers attendraient la fin de la prescription trentenaire pour la vendre.

Un éclairage a été installé dans la cavité. Quelques canettes jonchent le sol. La grotte doit servir de lieu de réunion pour des jeunes. Après la visite nous aidons à l’abattage d’un arbre dans le jardin de Mr Cohen.

Retour ensuite au club pour se restaurer avant l’AG. Les 2 opérations prévues ont été quasiment menées à bien.

Un retour à la grotte de Cardo pour ascension de la descenderie Parodi est envisagé.

PHP

Jeudi 28 mars 2024 – Mine de Cardo, Grotta della Gradicchia – Bastia

Jeudi 28 mars 2024
Spéléo, repérage
Mine de Cardo, Grotta della Gradicchia – Bastia

Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L. M.

TPST : 0h30

Les mines de Cardo ont été exploitées durant la 2ème partie du 19ème siècle pour ses sulfures de fer (pyrite) et de cuivre (chalcopyrite). Exploitation abandonnée par manque de rendement.

Notre dernière visite remonte au 9 décembre 1995 (https://itopipinnuti.fr/exitp/cr1995#Samedi_9_decembre_1995), elle avait précédé une mise en sécurité réalisée par le BRGM à la demande de la DRIRE. Toute les galeries ont été bétonnées, à l’exception de la galerie G2, où une prise d’eau ancestrale avait permis à un riverain de bénéficier d’un accès, à la condition d’en gérer la fermeture.

En vue d’agrémenter cette journée d’AG liguesque d’une petite sortie à la demi-journée une étude sur les possibilités d’accès se décide tardivement. Elle s’avère infructueuse par téléphone, une reconnaissance sur le terrain est donc nécessaire.

Débauchage de Micca qui s’apprêtait à rejoindre Mumu au local pour de basses besognes matérielles. On peut préciser que le débauchage a été facile sans avoir eu besoin de menacer l’individu 😀

Nous voilà sur la place de l’église, premier contact avec un petit groupe d’anciens papotant de diverses choses d’anciens. Ils nous confirment que le propriétaire qui avait signé la convention avec le BRGM est toujours au village, à quelques dizaines de mètres de là. Nous voilà maintenant devant son domicile, premier contact avec la fille (?), qui appelle aussitôt le vénérable de la maison. Nous présentons notre démarche et le courant passe rapidement. On a droit à diverses anecdotes et rappels historiques datant de la dernière guerre, mais il ne possède pas le sésame d’accès à la galerie espérée. Nous le quittons à regret, on ne se lasse pas des histoires racontées par les anciens, et décidons de nous approcher de la mine.

Surprise en arrivant devant l’entrée de la mine, nous bénéficions d’un accès libéré par des prédécesseurs et nous en profitons évidemment pour effectuer une rapide visite de la galerie, elle sera également possible le samedi de l’AG.

Une petite visite de la Grotta della Gradiccia termine cet après-midi de reconnaissance, avant de retourner au local et de s’y faire réprimander par Mumu 😀

JCL

Mardi 27 février 2024 – Formation canyon – Bastia

Mardi 27 février 2024
Formation canyon
Local, Bastia

Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Christophe C., Wanda C., Adriana D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Benoît R., Roxane R. T., Marie Pierre R.

Suite des soirées à thème avec la reprise de ce qui a été vu le mardi précédent + la mise en place d’une main courante simple rappelable et d’un rappel débrayable avec 8 en butée.
Anto a également évoqué la principale évolution communiquée lors de son stage de recyclage, le débrayage rapide pour le premier descendeur avec nœud patate en bout de corde. Permet à celui qui équipe un rappel aboutissant dans une vasque arrosée et bouillonnante de s’en extraire rapidement et d’aider la sortie des équipiers. Une démo spécifique de ces nouveautés est à envisager en canyon.

En annexe, une page qui résume bien les techniques canyon : Techniques canyon

Un grand merci à Marie Pierre, Adriana et Antonio pour les migliacci et la tortilla !

JCL

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Mardi 20 février 2024 – Formation canyon, Bastia

Mardi 20 février 2024
Canyon, formation interne
Local ITP, Bastia

Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Christophe C., Adriana D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Benoît R., Franck Z.

C’est dans l’optique de la participation d’éventuels candidats aux stages canyons de cette année qu’Anto propose cette petite formation ce mardi au local. Les intéressés se retrouvent donc autour de 18h30 au local.

Au programme, nous avons abordé les différends types de nœuds utilisés en canyon, le facteur de chute et la force choc ainsi que l’incidence sur le matériel et le corps humain, les longes, les cordes, le SAR… Chacun a pu manipuler sur le tableau pédagogique. Le tout dans une ambiance « topinesque ». Les derniers quittent le local vers de 22h00.
A rééditer !!

Franck Z.