Archives par étiquette : Spéléo

Mardi 14 septembre 2021 – Spéléo-VTT, visite – Grotta di a Capella, Santa Maria di Lota

Mardi 14 septembre 2021

Spéléo-VTT, visite

Grotta di a Capella, Santa Maria di Lota

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

TPST : 0h01

Photos

Probablement le plus petit TPST de l’année !

Profitant d’une sortie VTT improvisée, petite visite à la grotte de Figarella. Encore plus petite que dans les souvenirs, la salle d’entrée est encombrée de feuilles et de quelques détritus. Au fond, la chatière se dirigeant vers l’église n’invite pas à continuer la visite en raison de vêtements non adaptés.

Petite discussion avec la maitresse de l’école qui signale que l’esplanade devant la grotte sert en fait de cours d’école et qu’elle est de ce fait interdite. Un petit panneau avertisseur en haut de l’escalier serait donc à poser pour informer les passants… Cet échange est mis à profit pour narrer une anecdote liée à cette cavité. Lors de l’hiver 1956 des neiges abondantes avaient peut-être alourdi un platane planté au-dessus de la galerie qui se dirigeait vers l’église, une doline s’est créée avec un effondrement qui a obstrué définitivement le passage. Une désobstruction a bien été tentée en 2001, mais elle a sagement été abandonnée suite au soutirage provoqué.

Petit détour par la carrière située en contrebas de grotte des Jeunes avant de rejoindre la route, RAS.

JCL

Dimanche 5 septembre 2021 – Entrainement technique spéléo – Pont du Golo, Lucciana

Dimanche 5 septembre 2021

Entrainement technique spéléo

Pont du Golo, Lucciana

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Albert D., Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
  • Passagers : Jean-Noël D., Véronique M.
  • Individuel : Jean-Yves C.
  • Le toutou : Bosco

Photos

Repéré lors d’une sortie prospection-VTT (Dimanche 8 aout 2021), l’ancien pont de chemin de fer du Golo a tout de suite donné des envies de s’y envoyer en l’air.

Le pont est atteint après 200 m de cheminement sur l’ancien tracé ferroviaire en se faufilant à travers les hautes tiges de fenouil. Nous ne tardons pas à commencer l’équipement.

Installation d’une ligne de vie entre un arbre rive gauche et l’extrémité sud de la première travée. C’est la partie la plus délicate, il faut parcourir cette travée en libre et la structure est ajourée, laissant apparaitre le sol et le fiume une vingtaine de mètres plus bas. C’est JC qui s’y colle. Une déviation permet de la rendre parallèle au pont et de la tendre un peu.

Quatre voies plein pot sont ensuite installées par Franck et JC :

  • Une avec une corde de 20 m, donc trop courte, elle s’arrête à 4 ou 5 m de l’eau, conversion en bas indispensable.
  • Une voie double de part et d’autre de la première avec une corde de 40 m. Celle-ci fait donc une boucle qui s’approche à quelques mètres de l’eau. Elle permettra également des conversions avec descente par une corde et remontée par l’autre.
  • La quatrième est posée le long de la culée nord, la descente contre paroi est plus rassurante, elle permet également d’atteindre la berge du Golo.

Des traverses permettent un départ confortable en tête de puits. Chacun essaie les différentes voies jusqu’à plus soif. Pique-nique près d’un ancien moulin, celui-ci sera visité en fin d’après-midi avant de quitter les lieux.

Prévoir des cordes plus longues pour la prochaine fois, ainsi qu’un plus grand nombre de sangles et mousquetons :

  • Une C55 pour la main courante c’est ok, il faut par contre des C30 pour arriver jusqu’à l’eau et une C60 pour la voie double.
  • Il faut également 4 sangles et mousquetons par voie plus 5 sangles et mousquetons pour la main courante. Pour cette dernière prévoir également une plaquette de 12 pour la déviation avec une grande sangle ou cordelette.

JCL

Dimanche 8 aout 2021 – Spéléo-VTT, repérage prospection – Carrières de Monte, Monte

Dimanche 8 aout 2021

Spéléo-VTT, repérage prospection

Carrières de Monte, Monte

Participants

  • ITP : Michaël D., Jean-Claude L.

Photos

Trace

Allier le domaine de la spéléo et celui du VTT ne vient pas forcément à l’esprit de façon évidente. Parcourir de grandes galeries en VTT pourrait s’envisager dans le vaste réseau de Saint Marcel d’Ardèche, mais en Corse, à part quelques mètres à Carpinetto ou à Sapara, c’est à l’air libre qu’on peut les associer, comme le 18 juillet dernier par exemple.

C’est à nouveau en VTT qu’un repérage d’une éventuelle prospection d’un massif calcaire est effectué.

Départ de la T10 à 7h pétantes, malgré que qui vous savez ne soit pas là ;-). La montée jusqu’à Monte monte de façon régulière. Une discussion avec un tenancier d’Olmo nous fait déjà renoncer au projet de jonction entre Divina et la route de Barchetta. La carrière de Monte devient maintenant l’objectif principal, objectif de longue date mais jamais réalisé.

Aucune barrière ne barre la piste d’accès, personne ne sort de la bâtisse d’entrée malgré le peu de discrétion de notre passage, idem à l’atelier où nulle réponse à nos appels, une lumière est pourtant allumée. On continue donc la montée, interrompue par le changement d’une chambre à air qui ne s’est pas auto-réparée sur le vélo de JC.

Quelques troupeaux de charcutaille sur pieds sont croisés jusqu’aux premiers fronts de taille.

Le portail Infoterre précise « Calcaires et schistes : Calcaires massifs », indication forcément intéressante pour un spéléo. Calcaire bien cipolinisé adapté à la production de lauzes, plaques de parement et blocs de Cipolin. Aucune cavité découverte, une prospection aux alentours des falaises peut s’envisager mais la végétation assez dense n’en facilitera pas la réalisation.

A l’ouest la Cima a u Borgu a une apparence bien tentante, ce sera pour une autre fois… Au nord-est l’imposante masse du Monte Sant’Angelu est bien en vue, la ligne de crête qui y mène n’est plus très loin et nous tente bigrement. Examen de la carte, nous décidons de rejoindre et suivre la ligne de crête jusqu’au chemin de randonnée du Sant’Angelu, de basculer vers Silvareccio et d’emprunter une piste qui descend jusqu’à la route de Loreto. Ravitaillement en eau à la magnifique fontaine A Funtanona de Loreto di Casinca, retour à Olmo, puis enivrante descente jusqu’à la T10 après 5 h de VTT pour parcourir 35 km et 995 m de dénivelé.

Avant de rejoindre nos pénates nous décidons de jeter un œil sur l’ancien pont ferroviaire traversant le Golo. La première travée ajourée est parcourue, elle se situe à une quinzaine de mètre au-dessus du fleuve et même si le risque de chute est faible il ne faut pas s’emmêler les pinceaux ! Le site se prêterait bien à quelques exercices d’évolution sur corde …

JCL

Dimanche 18 juillet 2021 – Spéléo-VTT, repérage visite – Grottes de San Reginu, Poggio d’Oletta

Dimanche 18 juillet 2021

Spéléo-VTT, repérage visite

Grottes de San Reginu, Poggio d’Oletta

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Franck Z.
  • Invitée : Amélie D.
  • Toutou : Bosco

TPST : 1h30

Photos

Trace

Grottes de San Reginu

Il était prévu la grotte des Veaux Marins, mais après avoir consulté la météo nous avons préféré reporter. Suite à notre réunion du jeudi soir nous avons opté pour les grottes de San Reginu.

Au programme : vérifier les coordonnées des cavités relevées vingt ans plus tôt, ainsi qu’une belle sortie VTT.

À l’origine donc de cette sortie une fiabilisation des coordonnées des 3 cavités de San Reginu, ces dernières sont situées sous le col Sant’Antonio, côté ouest de la crête sud de Teghime. Dit comme ça c’est déjà le début d’une séance de géocaching, ça l’a été un peu. Découvertes et visitées le 15 septembre 2001, JN avait des coordonnées, JCL en avait d’autres. Entre les 2 plus de 600 m d’écart quand même, de quoi dérouter, ou dégouter, les futurs spéléos du club avides de découvrir les cavités délaissées de la Corse. Y aller en 4×4 en plein été eu été trop aisé, y aller en VTT est certes nettement plus compliqué, mais comme cette idée de fêlé n’a pas généré de réaction de rejet, elle est proposée et programmée.

Rendez-vous à 7h45 au local, on laisse à l’entrée nos kits matériels (une seule corde de 20 m, 5 mousquetons, 5 sangles et les protège-cordes) ainsi que personnels. Jean-Noël les récupèrera et les montera en 4×4 au plus près possible des cavités.

Deuxième rendez-vous au col de Teghime qui marquera le départ des vététistes. De belles montées, peu de descentes et une vue à couper le souffle sur la plaine ainsi que l’étang de Chjurlinu, plus connu sous le nom de « étang de Biguglia ».

8 km et 322 m de dénivelé positif plus tard on arrive dans une des zones où il y aurait les cavités. Les fougères masquent la vue ainsi que du gros maquis. La végétation a bien changé. Nous passons au bord de la première cavité que nous avons failli manquer. Micca semble l’apercevoir, JCL et Franck, armés de sécateurs, confirmerons que c’est bien l’une d’elles. La cavité numéro 2 est ainsi découverte en premier, comme en 2001 !

Jean-Noël arrive à ce moment accompagné de Véro, Amélie et Bosco. On récupère les kits dans le 4×4, celui de JCL est confondu avec les glacières et restera dans le véhicule. H-P lui prêtera son équipement personnel. Franck équipe la cavité et en profite pour démaquiser l’entrée. Amarrage double sur bouquets de bruyères …

Une découverte incongrue dans la cavité, des champignons bruns-jaunes s’échelonnent le long d’une paroi. Ils ressemblent à des vesses de loup et plusieurs stades d’évolution sont présents. D’abord des petites boules d’environ 1 cm perlées de gouttes d’eaux, puis celle-ci s’ouvre en une poche de 6 à 7 cm remplie de liquide gélatineux, et enfin les « pétales » formés par l’éclatement de la boule s’étalent à plat au sol.

Une fois tous ressortis de cette cavité, JCL continue la recherche de la cavité numérotée 1. Il s’agit d’un puits vertical de 8 mètres donnant sur 2 galeries. Sa persévérance a payé, il vient de la trouver. Micca équipe à son tour sous la surveillance de JCL. Là encore amarrage double sur bruyères et arbousiers, puis tête de puits sur chênes verts avec une sangle à frotter. Les volumes sont étonnamment grands pour ce type de cavité, les plafonds sont à plusieurs mètres de hauteur.

On remonte à la surface après une visite rapide et, avant d’aller manger, nous relèverons encore une fois les coordonnées et le chemin d’accès aux cavités.

Aucune chauve-souris observée dans les 2 cavités.

Nous devons remonter en selle car l’ombre indispensable est à environ 200 mètres (HT 😉 plus bas d’après les calculs de Jean-Noël qui y a été en éclaireur. JCL retrouve son VTT avec une roue à plat, il regonfle et repart en espérant que la chambre à air anti-crevaison fasse son boulot…

Repas sur le pouce, on discute du chemin du retour. Jean-Noël et son équipage feront le même parcours qu’à l’aller, Wanda et H-P préfèrent passer par Poggio d’Oletta et ne feront donc pas le même parcours que Franck, JCL et Micca. Ceux-ci choisiront le chemin qui part du col Sant’Antonio, descend vers la chapelle Santa Maria, oblique vers Campolungo et passe par la bergerie d’Algo avant de rejoindre le parking. Magnifique descente, assez roulante avec de beaux passages en tunnel de verdure. La remontée sera autre, plus dure que celle de la Vacca pourtant réputée éprouvante. Le pneu de JCL sera regonflé plusieurs fois, il finira par en changer la chambre à air (anti-crevaison …). Retour aux voitures et enfin au local pour se réhydrater. Le manque d’eau se fit sentir.

Micca, JCL

PS : le lendemain Micca en déchargeant son vélo trouva à son tour une roue à plat. Après démontage et examen minutieux, il découvrit 6 trous.

Mercredi 9 juin 2021 – Spéléo-VTT, repérage prospection – Funtanetta-Brietta-Natio, Barbaggio

Mercredi 9 juin 2021

Spéléo-VTT, repérage prospection

Funtanetta-Brietta-Natio, Barbaggio

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

Photos

Trace

Premier objectif de la sortie, emprunter la piste qui mène à la prise d’eau notée « la Fontenette » sur la carte IGN, mais Funtanetta pour les intimes. Cette dernière est atteinte en moins de 40 mn, avec quelques sévères rapaillons qui ont nécessité de poser pieds à terre et d’accompagner le vélo. Cette prise d’eau avait déjà été atteinte lors d’une précédente et épique prospection en partant du haut, prospection qui avait permis la découverte de la grotte Ducati (Dimanche 21 mars 2010). La petite bâtisse a été restaurée, probablement grâce au prolongement et à la réfection de la piste. Un cadenas en ferme maintenant la trappe d’accès. Une belle stratte de calcaire se voit entre la source et la grotte de Suterratta. Le fond de cette dernière ne doit pas en être loin, ce qui devrait motiver tout bons désobeurs qui se respectent. La vue sur les Sei Monti et la plaine du Nebbiu est magnifique.

Deuxième objectif, rejoindre les moulins de Brietta par un sentier repéré sur la vue satellite. Entre la vue satellite et le terrain il y a souvent des différences, notamment dues à la pousse du maquis. Le début de chemin est toutefois bien visible, mais une reconnaissance à pieds est préférable. Le vélo est laissé en bord de piste, descente à pieds de quelques dizaines de mètres, ça a l’air de passer. Récupération du VTT et c’est parti pour une descente, le plus souvent à côté du vélo, avec la hantise d’un éventuel demi-tour obligé. Le moulin supérieur est en vue, c’est une grande bâtisse bien dégradée qui devait être impressionnante à l’époque où le blé de la fertile plaine du Nebbio y était apporté à dos d’ânes. Une épaisse végétation en empêche l’accès, une tenue « maquis » est nécessaire pour s’en approcher. A envisager lors d’une période plus fraiche. Le chemin est un peu moins marqué maintenant, mais la plaine est atteinte sans perdition dans le maquis. Le moulin inférieur est atteint, il est plus modeste, mais son accès est également protégé par la végétation. La rivière ne coule pas mais le chant des grenouilles laisse imaginer quelques laisses d’eau. La grotte du moulin de Brietta gardera encore son mystère.
Retour vers la route en longeant les champs de vigne. Un éventuel retour peut s’envisager par ce côté-là.

Troisième objectif, s’approcher de 2 mamelons calcaires situés au nord du ruisseau de Natio et ressemblant à ceux de Canta-Furmicula. La piste d’accès la plus directe est rejointe mais 2 panneaux « Propriété privée » et « Défense d’entrer » n’incitent pas à l’emprunter. Qu’à cela ne tienne, si on ne peut pas passer par devant, on essaie par derrière. Les mamelons sont contournés par la route et une piste sans panneau permet de s’en approcher. Le calcaire semble là aussi de bonne qualité, bien que datant semble-t-il du jurassique inférieur. Mais pas le temps ni l’équipement pour en faire une prospection, il faudra revenir à pieds. La piste continue à travers les champs de vignes et rejoint la route au niveau des 2 … panneaux d’interdiction.

Retour au point de départ de cette virée spéléo-vététesque par cette sympathique petite route déjà plusieurs fois empruntée en VTT.

JCL