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Samedi 4 janvier 2025 – Entrainement falaise A Tozza – Patrimonio

Samedi 4 janvier 2025
Spéléo, entrainement
Falaise A Tozza, Patrimonio

Participants
ITP : Cathy, Jean-François et Laurina B., Antoine B., Arnaud B., Christophe C., Wanda C., Albert D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Laureen N., Benoit R., Antoine R., Vanessa S., Franck Z.

TPEF : 6h30

Samedi 4 janvier, nous avons RDV au local à 8H.

Franck et Anto sont arrivés un petit peu avant et ont déjà bien avancé les kits et cordes.
Les Topi arrivent au fur et à mesure, préparent les matériels individuels et collectifs et nous prenons un petit café au local, agrémenté de mini viennoiseries apportées par la dernière recrue Antoine.
Rapide inscription d’Henri-Pierre et Wanda pour 2025 et direction Patrimonio.

Le matériel est monté rapidement car il y a de nombreuses mains.
Je crois que nous nous retrouvons à 17 Licenciés.
C’est incroyable de voir plusieurs générations se côtoyer, notamment entre notre doyen Albert et la jeune Laurina.
Les niveaux sont également très hétérogènes.

Les rôles de chacun se font assez naturellement, finalement.
Anto et Franck s’occupent des premières recommandations et gestes élémentaires pour les descentes et remontées en sécurité.
Très pédagogues, Wanda et Henri-Pierre s’occuperont d’équiper la voie « Pieds-à-terre » sous les yeux attentifs de Cathy, qui déséquipera et rééquipera à son tour la voie.
Sur les conseils et le regard attentif de Benoit, fort de sa dernière expérience à Ghisoni 😉 , Christophe équipera la voie « Initiation ».
Franck s’occupera de la voie « Je ne sais pas comment elle s’appelle », les « Oliviers » je crois.
Enfin Jean-Claude, Laureen, Antonio et Adriana s’occuperont des voies dites “Ubac”

Les premiers initiés descendent puis remontent sous l’attention de tous.
Albert validera, semble-t-il avec attention étant donné qu’il s’arrêtera un petit moment à chaque fractio la voie des initiés.

Puis vient l’heure du repas (et son apéro, bien sûr), le feu a été allumé et un figa vient parfumer l’atmosphère, chacun a sorti un petit quelque chose du sac.
Nous clôturons le repas par les traditionnelles galettes des rois apportées par Franck.
Pas de jaloux, pas de polémique, il y a de la frangipane et de la brioche.

Les ateliers se poursuivent l’après-midi.
Antonio ajoutera deux splits pour un fractio sur la grande voie Ubac qui continue à avancer.
Tout le monde passe partout, c’est une vraie fourmilière.
Adriana et Christophe s’essaieront au Pantin.
Franck animera un petit atelier d’auto-secours.

On a bien ri, passé un bon moment avec une météo très clémente.
Le soleil commence déjà à redescendre (nous sommes en hiver).
Adriana déséquipe une voie, et Christophe une autre sous les yeux d’Anto qui jongle entre nous deux.
Antonio et Laureen déséquipent les voies Ubac.
La pénombre arrive et nous redescendons aux voitures avec les premières frontales.

Nous nous retrouvons tous au local pour le reconditionnement du matériel.
Rarement vu autant de monde pour ranger !!
Puis nous terminons cette journée chaleureuse et regagnons nos foyers respectifs.

Christophe


Direction l’Ubac, le côté sombre de Tozza, pour Adriana, Laureen, Antonio et JC. Le but est de continuer l’équipement de ces « voies d’été ».

Laureen et Adriana se chargent d’équiper la première voie, Antonio la deuxième. Un passage de nœud agrémente la première voie. Utilisation de plaquettes « Clown » et de maillons Mini Top Raumer, ces amarrages ne nécessitent pas de mousqueton et méritent à être connus.

Un spit est ajouté à la dernière vire qui était toujours en cours de création avant de remonter pour le pique-nique.

Bien rassasiés les acteurs du matin reprennent l’entrainement avec Benoit, Christophe et Antoine en renfort. JC fait une petite reconnaissance du haut de l’Ubac en accrochant une corde sur l’olivier du coin pique-nique. Cette partie est assez fracturée et l’idée d’un accès à la vire par le haut est abandonnée. Un gros bloc rocheux devra d’ailleurs être purgé.

Retour sur la vire, pendant que certains apprennent ou révisent le passage de nœud, Antonio plante les 2 derniers spits de fin de main courante et donc de tête de puits.

Ces voies « Ubac » sont toujours à l’ombre et permettent donc des entrainements lors des fortes chaleurs. La première est des plus simple, main courante suivie d’un puits avec déviation. La deuxième est plus aérienne. La descente démarre de la tour, d’abord à l’horizontale puis s’incline vers la tête de puits, après une déviation sur branche. La tête de puits démarre également sur une branche du chêne et permet d’atteindre quelques mètres plus bas la tête de puits du premier équipement, au début d’une vire horizontale. Soit on utilise ce point en fractionnement pour atteindre le sol après la déviation, soit on progresse à l’horizontale sur cette vire naturelle jusqu’à une nouvelle tête du puits qui permet d’atteindre une nouvelle vire horizontale qui se termine en une dernière tête de puits. La progression est globalement facile grâce aux vires naturelles, elle est de niveau initiation même si certaines transitions nécessitent de tirer sur les bras.

  • L’équipement de la première voie nécessite une C25, 7 mousquetons, 3 plaquettes, 4 sangles.
  • Pour la deuxième une C46, 21 mousquetons (19 si la première voie est équipée), 15 plaquettes, 3 sangles.

Des marches restent à creuser au sol dans la terre afin de faciliter la progression pour la main courante de la première voie.

JCL

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« de 48 »

 

Samedi 28 et dimanche 29 décembre 2024 – Ghisoni

Samedi 28 et Dimanche 29 Décembre 2024
Spéléologie, visite
Gouffre de Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants :
ITP : Antoine B., Christophe C., Adriana D., Antonio E.G., Jean-Claude L.M., Benoit R., Franck Z.
Invitée : Dominique F. alias Doumdoum, Présidente Ecole Française de Spéléologie (EFS)

TPST : 3h30

Journée du Samedi

Il y a quelques semaines, Jean-Claude reçoit un mail de Doumdoum qui a planifié des vacances en Corse et qui souhaite nous rencontrer. Jean-Claude l’invite donc au local pour les présentations avec les membres présents et prévoit aussi une sortie dans une des cavités en Corse, en premier choix et unanime pour tous, la sortie est prévue à Ghisoni, il est prévu de faire la sortie en Week-end et pour quelques-uns juste à la journée car il y avait encore des problèmes de tirage de fumée avec la cheminée et n’avaient donc pas envie de finir en saumon ou saucisson fumé.

Le rendez-vous est donc donné à 7h30 au PN4 pour arriver 1h après où Doumdoum nous rejoindra au café à Aléria avant de partir vers Ghisoni. S’en suit donc le rituel routier jusqu’à la piste 4×4, Doumdoum y laissa son véhicule et monta dans l’un des 4×4. La piste est correcte, aucun arbre était au sol malgré le vent de la semaine dernière. La piste était légèrement humide mais rien d’insurmontable pour un 4×4.

Nous arrivons donc à la Casetta aux environs de 10h30, Nous faisons la visite des lieux à Doumdoum et exposant brièvement le problème de cheminée que déjà elle avait une solution en tête, il s’agirait de trouver un bout de tôle qui aiderait la fumée à se diriger vers le conduit d’évacuation. Mais en attendant de trouver ce qu’il faut, nous décidons de manger maintenant et partir après manger pour faire le puits.

Christophe a ramené une galette des rois à la frangipane et vient le débat qui doit équiper Ghisoni, les regards se sont vite tournés vers moi car depuis quelques temps Micca rêve que j’équipe enfin la cavité et présente mes plus beaux nœuds de chaise, surtout en la présence de Doumdoum ce n’est pas rien !! N’étant pas très chaud je dis :

« Vous savez quoi ? il y a une galette, celui qui a la fève équipe !! »

Pas de chance ça tombe sur moi….

Nous partons donc vers l’entrée du puits vers 13h, on s’équipe. Comme à nos habitudes, le P50 sera équipé en double, la nouveauté pour aujourd’hui est que la seconde corde utilisée est celle que Doumdoum a ramené, il s’agit d’une corde de 50 mètres de Petzl mais en 7 mm, elle est incroyablement fine, légère et surtout ne prend quasiment aucune place dans un kit, c’est idéal pour porter de grandes longueurs sans avoir la contrainte d’avoir plusieurs kits volumineux. Cependant qui dit matériel minimaliste dit aussi minimalisme sur nos équipements individuels, notamment les bloqueurs de poing et ventral, pour ce genre de corde il est à priori conseillé un Basic et un Croll de type S (et non plus un Jumard et Croll L, bien que les dents saisissent toujours la corde il peut y avoir quelques glissements) et côté descendeur, méthode classique en S puis au choix : soit doublé avec les poulies en C en prenant les deux poulies ou bien en faisant un autre tour complet sur la poulie du haut, en faisant bien attention de ne pas croiser les cordes car cela donne une friction importante et donc peu de chance de descendre.

Je descends donc en premier suivi d’Antoine et Christophe tandis que Doumdoum équipe avec la 7 mm, JC descend également sur la 7 mm mais à la déviation de la margelle, la 7 mm s’est sévèrement toronnée et fera un beau sac de nœuds qui obligea Jean-Claude à se sécuriser et à enlever son descendeur pour tout démêler.

Pas le temps de traîner, à partir du musée je continue d’équiper avec le second kit de corde en faisant bien gaffe de sécuriser aux points intermédiaires au début de la main courante et continua jusqu’au fond en mettant les déviations et gérer les éventuels frottements, le dernier fractionnement à mettre en place à la dernière descente est plutôt sportif… j’en ai chier.

L’équipement complet m’a pris 1h, le réseau du P51 est équipé par Doumdoum, Antoine, Antonio et Adriana. Avec Franck, Christophe et JC nous les avons attendus pendant 20 min environ.

Nous avons pris l’occasion de prendre des photos, de montrer et d’expliquer à Doumdoum la cavité, sa nature et ses particularités. Elle était intriguée par le limnigraphe nustrale dont elle trouve le système ingénieux (qui sait peut être verra-t-on ce modèle dans des cavités du continent ?). Après une pause au fond pendant une vingtaine de minutes, nous remontons à la surface, Christophe va déséquiper la ligne que j’ai mise en place et moi l’autre réseau équipé par Antoine. A la salle du musée je passe le relai pour déséquiper et continue la remontée seul dont Antonio et Adriana était déjà devant, Jean-Claude me suivra, le reste de la ligne sera déséquipé par Christophe et Antoine.

A la sortie une 20aine de chauves-souris ont été comptées, nous sortons de la cavité aux alentours de 17h30-18h pour le dernier.

Puis direction la Casetta où en chemin nous prenons une tôle afin de confectionner un conduit de sortie de fumée dans la cheminée. Doumdoum, Franck et Antoine s’attellent au bricolage pour la cheminée tandis que moi et JC faisons les inspecteurs des travaux finis. Le premier allumage du feu était… très enfumé !!, digne d’un fumoir, mais en gérant bien le feu et la fumée au final le système mis en place par le trio a l’air de se mettre bien en place et permette pour ceux qui restent de passer une bonne nuitée.

C’est l’occasion pour Antonio, Adriana et moi-même de prendre un dernier apéro avant de quitter tout le monde car nous avons décidé de rester que la journée, nous partons de notre côté aux alentours de 19h30-20h pour une arrivée à Bastia à 22h50. J’embarque au passage tout le matériel spéléo pour gagner de la place dans les véhicules restant et pour le ranger avec Franck et Antoine le lendemain.

De mon côté et sûrement de tout le monde cela a été un plaisir d’avoir eu Doumdoum à nos côtés et d’avoir passé cette journée spéléologique parmi nous. Son passage va nous permettre d’avoir des projets sympathiques.

Mais avant de clôturer ce post, je voudrais signaler, à Micca notamment, que je n’ai rien équipé et ni déséquipé 😁😁😂, Antoine a équipé le P50 jusqu’au musée puis le réseau du P51 avec Doumdoum, Antonio et Adriana, tandis que c’est Franck avec Christophe et JC qui ont équipé le réseau des puits. Côté déséquipement, Christophe a bien déséquipé le réseau des puits jusqu’à la sortie et Antoine le second réseau. Cœur sur toi Micca 💕 j’espère que tu y as cru jusqu’au bout 😁 et la fève c’est Doumdoum qui l’a eu. 😎

Benoit

Journée du Dimanche

Matinée tranquille, Doumdoum ira randonner sur les hauteurs, JC bricolera le circuit électrique de la casetta et continuera à essayer de digérer le repas de la veille, entretien du chemin et des abords de la prise d’eau pour les autres.

Rencontre de 2 jeunes de la famille Constantini qui continuent à retaper la 1ère casetta. La terrasse est terminée et propose une belle exposition pour les apéros !

Dernier repas à notre casetta pour notre part puis redescente vers la civilisation et séparation avec Doumdoum qui continuera son périple vers Porto.

Inventaire au 29/12/2024

Batterie à 100% à l’arrivée  et à 80% au départ

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« de 48 »

Dimanche 24 novembre 2024 – Spéléo-VTT, repérage cavités – Cima di Guaita, Brando

Dimanche 24 novembre 2024
Spéléo-VTT, repérage
Cima di Guaita, Brando

Participant
ITP : Jean-Claude L. M.

Journée idéale pour pédaler dans la nature, beau temps mais pas chaud. Mais la spéléo-VTT n’attire pas foule au club, on va donc passer sur les 20 km en grande partie de pistes et les 850 mètres de dénivelé de ce beau parcours dominant la mer tyrrhénienne et se concentrer sur le volet spéléo qui consistait en une reconnaissance des indications reçues lors d’une journée de démaquisage de Butrone, le fameux trou qui souffle et un autre qui s’ouvre dans l’une des carrières de Brando.

Petit détour préalable par la piste qui contourne le Sémaphore. Il peut être envisagé de partir de là plutôt que depuis la route pour visiter le trou éponyme.

Un autre arrêt en montant, une ouverture qui semble volontairement fermée par des blocs rocheux en pied d’une petite falaise décorée de coulées de calcite laisse espérer une suite derrière …

Retour à nos moutons ou plutôt aux cavités recherchées. Le trou de la carrière a bien été trouvé à l’endroit indiqué. C’est une petite ouverture d’environ 40 cm par 15 d’où sort un léger courant d’air. L’humidité se condense sur les parois internes, une suite encore plus étroite est visible latéralement, les cailloux y rebondissent sur 2 ou 3 mètres. Il s’ouvre carrément au milieu de cette piste d’accès à un front de taille abandonné. Foisonnement ou vrai trou, compliqué d’envisager une désob à cet endroit.

Quant au fameux « Trou qui souffle », qui fait partie des arlésiennes du club, un maquis impénétrable en empêche l’accès. C’est pourtant le bon endroit vu que l’indicateur a de nouveau été rencontré au cours de la descente vers la vallée de Sisco, une chance inouïe ! Il est prêt à nous y accompagner, mais il faut attendre une journée bien froide afin de voir le panache de buée qui en sort et qui est bien visible dans le maquis. Il faudra par contre être bien équipés en matériel de coupe.
Affaire à suivre …

JCL

Samedi 23 novembre 2024 – Ghisoni

Samedi 23 novembre 2024
Spéléo, perfectionnement équipement,
Gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : 
Antoine B., Arnaud B., Muriel C., Mickaël D., Laureen N., Benoît R., Franck Z.,
Invité : Carine, Anthony, Bernard M (de passage)

TPST : 03h00.

Cinquième sorties de l’année à Ghisoni, marquant un record de sorties vers la casetta pour les topis !
(NDLR : presque record, 6 fois en 2001 😉 )

Tout commence à 06h30 du matin, heure à laquelle Benoît et Anto rejoignent Franck et Mumu au Pn 4 à BIGUGLIA. Arnaud et Laureen, font la route avec leur nouveau véhicule pour le tester sur la piste.

Nous nous arrêtons à Aléria pour la traditionnel pause café et retrouvons également Micka, Carine et Anthony.

Vu le vent de ces derniers jours nous pensions trouver une piste jonchée d’arbres mais les chasseurs ont nettoyé une partie de la piste jusqu’à la maison des chasseurs. Seule la dernière partie est encombrée, Anto Mumu joue de la tronçonneuse électrique ou thermique. Une dizaine d’arbres sont évacués de la piste.

A l’aplomb du gouffre vers 10h30, nous déposons Anto et Micka. Ils se chargent d’équiper la cavité jusqu’au lieu dit le « musée » avec tout le matériel nécessaire.

Pendant ce temps, le reste du groupe rejoint le parking. Franck et Benoît prennent le rôle de formateurs rappelant l’utilisation du descendeur et des bloqueurs à Mumu, Arnaud et Laureen. Le groupe a exploré la cavité jusqu’au  »musée », lieu emblématique du gouffre.

Pendant que les spéléologues étaient sous terre, Franck, Benoît retrouvent Carine et Anthony qui préparaient le barbecue pour le repas. Franck se charge de mettre en service l’eau courante.

Au programme cuisson du figatellu, rib’s de porc et saucisse de Toulouse.

Les spéléologues ont rejoint la surface vers 14h30, juste à temps pour déjeuner en plein air. Malgré le froid, le feu et l’ambiance conviviale réchauffent nos cœurs. Le beau-père de Micka, en ballade, nous retrouvent à la casetta pour la fin du repas.

Après manger, Anto décide d’enlever deux sections du conduit de cheminée. Nous n’aurons pas le temps de tester cette configuration.

16H00, le temps de ranger et de profiter de ce moment ensemble, nous  regagnons les 4*4 et entamons la piste. La nuit tombe vite.

Une journée parfaitement orchestrée entre bûcheronnage, sport et gastronomie.

Franck Z.

Dimanche 10 et lundi 11 novembre 2024 – Ghisoni

Dimanche 10 et lundi 11 novembre 2024
Spéléo, perfectionnement équipement, brochage
Travaux casetta
Gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Dominique D., Mickaël D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Benoit R., Marie Pierre R., Jean-Luc S.
Ex-topi : Olivier G. (de passage), Jean-Baptiste et Manon L.
CC : Jean-Marcel V.

TPST : 4h00

La traditionnelle migration automnale des topi vers le Fium Orbo profond est arrivée. Nouveauté cette année, on ne pense pas en premier lieu à ce qu’on va faire dans le trou, mais on se lèche d’abord les babines avec les poulets qu’on a l’intention de faire dorer devant la cheminée avec le tout nouveau tournebroche de compétition.

La météo annonçait de grosses pluies, on espérait donc pouvoir de nouveau voir de l’eau au fond du trou, côté P51 cette fois-ci, pas une goutte d’eau et aucun souci sur la piste.

Décision a été prise de partir équiper dès la fin de l’installation dans la casetta avec casse-croûte souterrain.
Micca et Jean-Luc se chargent de l’équipement. Micca sera assisté par Christophe pour le puits d’entrée et le réseau des puits, JL par JC pour doubler le puits d’entrée et le P51.

Pendant ce temps, Anto fait un petit rappel des techniques spéléo à Manon et Jean-Marcel dont c’est une première. Moniteur canyon à CC, il n’a jamais l’occasion de faire de la spéléo.
Dumè, Marie Pierre et Jean-Baptiste restent à la casetta pour divers bricolages dont la pose d’un tuyau entre l’entrée et la cheminée pour en améliorer le tirage.

Tout le reste de l’équipe se retrouve donc au fond du trou vers 14h pour le casse-croûte.
Pose des 2 dernières broches de la jonction des fonds et pose d’une plaquette « -117 » au fond, au cas où un spéléo viendrait à s’égarer 😉 .
La pose du limnigraphe n’a pas été possible, le puits est légèrement en pente et l’appareil toucherait la paroi. Il nous faut une corde plus fine afin de pouvoir poser la corde en biais. L’appareil a été laissé en place, à suivre …
Remontée générale en inversant les parcours. Une ou deux broches de confort pourraient être encore posées.
Cinq chauves-souris, probablement des petits rhinos ont été aperçus en haut du puits d’entrée.

Retour à la piste, séparation avec ceux qui redescendent, Dumè, Micca, MP, JL, JM.
Il fait déjà nuit lorsque les 7 rescapés rejoignent la casetta.
Le chauffe-eau est opérationnel, 2 courageux ont pris une douche.
C’est la saint Léon, c’est le jour du Jurançon. Un millésime de 2011 servira d’apéro pour les connaisseurs, bière pour les autres.
Au menu du soir de bonnes saucisses aux lentilles préparées par Christophe.
Une partie de Uno termine la soirée.
La fenêtre est laissée entrouverte pour éviter l’enfumage des 4 qui dorment dans la casetta. Anto ira dormir sous sa tente, Nico et Benoit dans leur 4×4 respectifs.

Début des réveils vers 7h00 non pétantes. Le petit déjeuner s’étire jusqu’à la préparation des poulets.
Le tournebroche est installé et après quelques adaptations les poulets se dorent tranquillement la pilule.
Pendant que JB surveille les volatiles, le reste de l’équipe part vers la piste pour quelques aménagements. Un arbre penché est abattu afin de pouvoir s’écarter d’une zone d’embourbement potentielle et un bloc rocheux fera office de démo de tir aux pailles.
Visite des bergeries en cours d’aménagement, l’ossature d’une belle terrasse a été posée, ça jette !
Retour à la casetta, les poulets sont dorés, ils seront littéralement dévorés !

Une longue période réflexion commence, ça arrive, comment améliorer le tirage de la cheminée ?
Le tuyau annexe d’alimentation en air n’apporte rien. Tentation de modifier les dimensions de l’ouverture de l’âtre, c’est pareil.
L’idée est que la casetta serait devenue trop étanche depuis la pose des stratifiés sur les murs de la mezzanine, la cheminée refoulerait par manque d’arrivée d’air frais. La norme est : « La section d’entrée d’air frais doit être au minimum égale au quart de la section intérieure du conduit de fumée avec, dans tous les cas un minimum de 200 cm² ». Avec tous les trous qu’il reste encore dans les murs on devrait y être.
En tous cas, quand on ouvre la porte ou la fenêtre ça ne refoule plus, la réflexion continue …

Ramassage de quelques châtaignes rescapées, rangement de la casetta et descente de la piste de jour.
Le matériel sera rangé au local, une petite bière et c’est la fin de ce week-end ghisonesque.

JCL

2024-11-10-et-11-Ghisoni-Brochage-et-casetta LMJC 001
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