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Samedi 28 et dimanche 29 décembre 2024 – Ghisoni

Samedi 28 et Dimanche 29 Décembre 2024
Spéléologie, visite
Gouffre de Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants :
ITP : Antoine B., Christophe C., Adriana D., Antonio E.G., Jean-Claude L.M., Benoit R., Franck Z.
Invitée : Dominique F. alias Doumdoum, Présidente Ecole Française de Spéléologie (EFS)

TPST : 3h30

Journée du Samedi

Il y a quelques semaines, Jean-Claude reçoit un mail de Doumdoum qui a planifié des vacances en Corse et qui souhaite nous rencontrer. Jean-Claude l’invite donc au local pour les présentations avec les membres présents et prévoit aussi une sortie dans une des cavités en Corse, en premier choix et unanime pour tous, la sortie est prévue à Ghisoni, il est prévu de faire la sortie en Week-end et pour quelques-uns juste à la journée car il y avait encore des problèmes de tirage de fumée avec la cheminée et n’avaient donc pas envie de finir en saumon ou saucisson fumé.

Le rendez-vous est donc donné à 7h30 au PN4 pour arriver 1h après où Doumdoum nous rejoindra au café à Aléria avant de partir vers Ghisoni. S’en suit donc le rituel routier jusqu’à la piste 4×4, Doumdoum y laissa son véhicule et monta dans l’un des 4×4. La piste est correcte, aucun arbre était au sol malgré le vent de la semaine dernière. La piste était légèrement humide mais rien d’insurmontable pour un 4×4.

Nous arrivons donc à la Casetta aux environs de 10h30, Nous faisons la visite des lieux à Doumdoum et exposant brièvement le problème de cheminée que déjà elle avait une solution en tête, il s’agirait de trouver un bout de tôle qui aiderait la fumée à se diriger vers le conduit d’évacuation. Mais en attendant de trouver ce qu’il faut, nous décidons de manger maintenant et partir après manger pour faire le puits.

Christophe a ramené une galette des rois à la frangipane et vient le débat qui doit équiper Ghisoni, les regards se sont vite tournés vers moi car depuis quelques temps Micca rêve que j’équipe enfin la cavité et présente mes plus beaux nœuds de chaise, surtout en la présence de Doumdoum ce n’est pas rien !! N’étant pas très chaud je dis :

« Vous savez quoi ? il y a une galette, celui qui a la fève équipe !! »

Pas de chance ça tombe sur moi….

Nous partons donc vers l’entrée du puits vers 13h, on s’équipe. Comme à nos habitudes, le P50 sera équipé en double, la nouveauté pour aujourd’hui est que la seconde corde utilisée est celle que Doumdoum a ramené, il s’agit d’une corde de 50 mètres de Petzl mais en 7 mm, elle est incroyablement fine, légère et surtout ne prend quasiment aucune place dans un kit, c’est idéal pour porter de grandes longueurs sans avoir la contrainte d’avoir plusieurs kits volumineux. Cependant qui dit matériel minimaliste dit aussi minimalisme sur nos équipements individuels, notamment les bloqueurs de poing et ventral, pour ce genre de corde il est à priori conseillé un Basic et un Croll de type S (et non plus un Jumard et Croll L, bien que les dents saisissent toujours la corde il peut y avoir quelques glissements) et côté descendeur, méthode classique en S puis au choix : soit doublé avec les poulies en C en prenant les deux poulies ou bien en faisant un autre tour complet sur la poulie du haut, en faisant bien attention de ne pas croiser les cordes car cela donne une friction importante et donc peu de chance de descendre.

Je descends donc en premier suivi d’Antoine et Christophe tandis que Doumdoum équipe avec la 7 mm, JC descend également sur la 7 mm mais à la déviation de la margelle, la 7 mm s’est sévèrement toronnée et fera un beau sac de nœuds qui obligea Jean-Claude à se sécuriser et à enlever son descendeur pour tout démêler.

Pas le temps de traîner, à partir du musée je continue d’équiper avec le second kit de corde en faisant bien gaffe de sécuriser aux points intermédiaires au début de la main courante et continua jusqu’au fond en mettant les déviations et gérer les éventuels frottements, le dernier fractionnement à mettre en place à la dernière descente est plutôt sportif… j’en ai chier.

L’équipement complet m’a pris 1h, le réseau du P51 est équipé par Doumdoum, Antoine, Antonio et Adriana. Avec Franck, Christophe et JC nous les avons attendus pendant 20 min environ.

Nous avons pris l’occasion de prendre des photos, de montrer et d’expliquer à Doumdoum la cavité, sa nature et ses particularités. Elle était intriguée par le limnigraphe nustrale dont elle trouve le système ingénieux (qui sait peut être verra-t-on ce modèle dans des cavités du continent ?). Après une pause au fond pendant une vingtaine de minutes, nous remontons à la surface, Christophe va déséquiper la ligne que j’ai mise en place et moi l’autre réseau équipé par Antoine. A la salle du musée je passe le relai pour déséquiper et continue la remontée seul dont Antonio et Adriana était déjà devant, Jean-Claude me suivra, le reste de la ligne sera déséquipé par Christophe et Antoine.

A la sortie une 20aine de chauves-souris ont été comptées, nous sortons de la cavité aux alentours de 17h30-18h pour le dernier.

Puis direction la Casetta où en chemin nous prenons une tôle afin de confectionner un conduit de sortie de fumée dans la cheminée. Doumdoum, Franck et Antoine s’attellent au bricolage pour la cheminée tandis que moi et JC faisons les inspecteurs des travaux finis. Le premier allumage du feu était… très enfumé !!, digne d’un fumoir, mais en gérant bien le feu et la fumée au final le système mis en place par le trio a l’air de se mettre bien en place et permette pour ceux qui restent de passer une bonne nuitée.

C’est l’occasion pour Antonio, Adriana et moi-même de prendre un dernier apéro avant de quitter tout le monde car nous avons décidé de rester que la journée, nous partons de notre côté aux alentours de 19h30-20h pour une arrivée à Bastia à 22h50. J’embarque au passage tout le matériel spéléo pour gagner de la place dans les véhicules restant et pour le ranger avec Franck et Antoine le lendemain.

De mon côté et sûrement de tout le monde cela a été un plaisir d’avoir eu Doumdoum à nos côtés et d’avoir passé cette journée spéléologique parmi nous. Son passage va nous permettre d’avoir des projets sympathiques.

Mais avant de clôturer ce post, je voudrais signaler, à Micca notamment, que je n’ai rien équipé et ni déséquipé 😁😁😂, Antoine a équipé le P50 jusqu’au musée puis le réseau du P51 avec Doumdoum, Antonio et Adriana, tandis que c’est Franck avec Christophe et JC qui ont équipé le réseau des puits. Côté déséquipement, Christophe a bien déséquipé le réseau des puits jusqu’à la sortie et Antoine le second réseau. Cœur sur toi Micca 💕 j’espère que tu y as cru jusqu’au bout 😁 et la fève c’est Doumdoum qui l’a eu. 😎

Benoit

Journée du Dimanche

Matinée tranquille, Doumdoum ira randonner sur les hauteurs, JC bricolera le circuit électrique de la casetta et continuera à essayer de digérer le repas de la veille, entretien du chemin et des abords de la prise d’eau pour les autres.

Rencontre de 2 jeunes de la famille Constantini qui continuent à retaper la 1ère casetta. La terrasse est terminée et propose une belle exposition pour les apéros !

Dernier repas à notre casetta pour notre part puis redescente vers la civilisation et séparation avec Doumdoum qui continuera son périple vers Porto.

Inventaire au 29/12/2024

Batterie à 100% à l’arrivée  et à 80% au départ

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« de 48 »

Samedi 23 novembre 2024 – Ghisoni

Samedi 23 novembre 2024
Spéléo, perfectionnement équipement,
Gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : 
Antoine B., Arnaud B., Muriel C., Mickaël D., Laureen N., Benoît R., Franck Z.,
Invité : Carine, Anthony, Bernard M (de passage)

TPST : 03h00.

Cinquième sorties de l’année à Ghisoni, marquant un record de sorties vers la casetta pour les topis !
(NDLR : presque record, 6 fois en 2001 😉 )

Tout commence à 06h30 du matin, heure à laquelle Benoît et Anto rejoignent Franck et Mumu au Pn 4 à BIGUGLIA. Arnaud et Laureen, font la route avec leur nouveau véhicule pour le tester sur la piste.

Nous nous arrêtons à Aléria pour la traditionnel pause café et retrouvons également Micka, Carine et Anthony.

Vu le vent de ces derniers jours nous pensions trouver une piste jonchée d’arbres mais les chasseurs ont nettoyé une partie de la piste jusqu’à la maison des chasseurs. Seule la dernière partie est encombrée, Anto Mumu joue de la tronçonneuse électrique ou thermique. Une dizaine d’arbres sont évacués de la piste.

A l’aplomb du gouffre vers 10h30, nous déposons Anto et Micka. Ils se chargent d’équiper la cavité jusqu’au lieu dit le « musée » avec tout le matériel nécessaire.

Pendant ce temps, le reste du groupe rejoint le parking. Franck et Benoît prennent le rôle de formateurs rappelant l’utilisation du descendeur et des bloqueurs à Mumu, Arnaud et Laureen. Le groupe a exploré la cavité jusqu’au  »musée », lieu emblématique du gouffre.

Pendant que les spéléologues étaient sous terre, Franck, Benoît retrouvent Carine et Anthony qui préparaient le barbecue pour le repas. Franck se charge de mettre en service l’eau courante.

Au programme cuisson du figatellu, rib’s de porc et saucisse de Toulouse.

Les spéléologues ont rejoint la surface vers 14h30, juste à temps pour déjeuner en plein air. Malgré le froid, le feu et l’ambiance conviviale réchauffent nos cœurs. Le beau-père de Micka, en ballade, nous retrouvent à la casetta pour la fin du repas.

Après manger, Anto décide d’enlever deux sections du conduit de cheminée. Nous n’aurons pas le temps de tester cette configuration.

16H00, le temps de ranger et de profiter de ce moment ensemble, nous  regagnons les 4*4 et entamons la piste. La nuit tombe vite.

Une journée parfaitement orchestrée entre bûcheronnage, sport et gastronomie.

Franck Z.

Samedi 5 et dimanche 6 novembre 2022 – Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni

Spéléo, initiation grande verticale, désobstruction

Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1) , Michèle Cl. (1), Wanda C. (2), Jean-Claude D. (2), Albert D. (1), Dominique D. (1), Amal D. (2), Jean-Noël D. (2), Michaël D. (2), Henri-Pierre F. (2), Jean-Claude L. (1), Nicolas M. (1), Benoit R. (2), Marie Pierre R. (1), Yorick S. (2)
  • Individuel : Jean-Yves C. (1)
  • Ex-topi : Corine B. (1), Lionel (1)

(1) : samedi et dimanche

(2) : dimanche

TPST : 4h00

Photos

Samedi

Quatrième descente de l’année à Ghisoni et quatrième descente dans le gouffre, A Buga est ainsi devenue la cavité la plus fréquentée en 2022 !

On peut passer les traditionnels préliminaires mais quelques faits sont à noter.

Tout d’abord un marseillais arrêté en bord de route peu après le tunnel nous fait signe. On s’arrête les uns après les autres et c’est ainsi que pas moins de 5 véhicules et 10 personnes se portent à son secours. Il a éclaté une roue en roulant sur un des nombreux cailloux qui ont dégringolé de la montagne, mais il n’arrive pas à démonter la roue avec la clé rikiki fournie avec le véhicule. Lionel sort sa croix de la voiture (qu’on ne se méprenne pas sur l’outil sorti 😉 et en quelques minutes le marseillais est tiré d’affaire.

Autre péripétie peu avant les bergeries de Gunzoli, l’Isuzu de Poulpy couine. Ouverture du capot, fumée et odeur de caoutchouc cramé. La courroie accessoire a voulu se faire la malle et frotte sur les flasques des poulies. Elle a bien chauffé et s’est déformée, mais elle n’a pas cassé. Lionel sort sa boite à outils (qu’on ne se méprenne pas… 😉 et en une petite heure la courroie est remise en place. Embouteillage sur la piste, un groupe en buggys est obligé d’attendre la fin de la réparation. On en profite pour leur demander s’ils n’ont pas eu vent de cavités lors de leurs balades pétaradantes, ce qui serait étonnant…

Redémarrage du convoi, enfin presque. Cette fois-ci c’est le Galloper de Dumè qui fait la tête et refuse de démarrer. Juste un problème de batterie vite réglé. Le week-end commence chaudement…

Pas d’autres mésaventures jusqu’à la casetta puis traditionnels va et vient pour acheminer les nécessités logistiques et alimentaires. C’est une première pour Coco et Lionel qui ne connaissaient pas « notre » refuge spéléo et semblent ravis de ce retour à la nature.

Premier apéro, premières grillades. Deux équipes se forment, les casettistes et les désobeurs. Les premiers se chargeront de divers bricolages de confort, dont le montage de la nouvelle table patiemment fabriquée par Dumè, une Dumette de plus ;-). On peut y manger confortablement à 10 mais en se serrant un peu on peut s’y attabler à 14, voire 16. Des bancs complètent également la table, mais aussi de vraies chaises avec dossier, le grand luxe pour les vieux spéléos courbaturés !

Michèle, Albert, Poulpy et JCL composeront l’équipe des désobeurs du samedi, départ tardif vers Ghiso 4. L’équipe de met rapidement à l’œuvre et 6 tirs de confort et de fond sont effectués. Les burins et massette ne sont pas oubliés et complètent les tirs.
Il est apéro moins le quart, il est temps de rejoindre la casetta, après avoir déblayer un maximum de gravats pour faire un point et laisser place nette à l’équipe des désobeurs du dimanche. L’objectif de la journée est atteint, on est au-dessus des pseudos puits. Contrairement à ce qui était imaginé, la suite semble plus prometteuse à gauche qu’à droite et on ressent un léger courant d’air. La terre s’insinue entre les cailloux laissant à penser qu’il y a du vide dessous…

Descente à la frontale en passant à côté du trou. JY y a pendu l’enregistreur coquin qui permettra d’espionner une éventuelle partouze de chiroptères (aucune activité chiro notable, juste quelques petits et grand Rhino en balade (1 ou 2 ?).

C’est MP qui a préparé le plat de consistance, un délicieux rôti à la crème, et comme le précise la cuisinière « il ne manque que les champignons qu’on aurait trouver sur place ! ». Mais pas de chance. Un rustique clôt le repas suivi par quelques pousse-rustique.

Coco et Lionel partent vers leur tente, Albert vers la sienne, Michèle vers son bout de chemin et les autres vers la mezzanine. Nuit tranquille même pas ponctuée par des bruits parasites.

Dimanche

Réveil à 7h00 non pétantes, petit déj, petits bricolages et voilà les dominicaux.

Quatre équipes se forment :

– Michèle et JY sont partis pour les mines de Paganello compter fleurette avec les chauves-souris

– Dumè, Coco et Lionel resteront à la casetta pour divers bricolages

– JN, JCD, Albert et HP constitueront l’équipe des désobeurs du dimanche

– Direction le trou pour les 9 autres

Les autres se divisent à leur tour en 2 sous-équipes :

– Anto, Wanda, HP, MP, Amal, Benoit et Yorick feront quelques manips sur une corde accrochée à une branche de châtaignier. Même Lionel a essayé, mais n’a pas approuvé !

– JCL et Micca iront équiper le trou

C’est ainsi que Micca se charge de l’équipement jusqu’au musée avec la C95 en utilisant les broches. JCL suit avec une C70 et utilisera les spits jusqu’à la lucarne, ces derniers sont toujours vaillants à nous soutenir. L’un des principaux objectifs est de faire découvrir une grande verticale aux nouveaux et à Amal. Micca, Anto, Poulpy et JCL se placent aux points stratégiques et conseillent au passage les 2 nouveaux.

Visite rapide du musée et retour en surface. Anto et Micca se chargent du déséquipement pendant que Poulpy et JCL vont jeter un œil à Ghiso 4. Les gravas des derniers tirs n’ayant pas été enlevés, une bonne ou une mauvaise surprise attendra les prochains fox-terriers.

Seuls Wanda et HP sont encore à la casetta lorsque le quatuor y arrive pour casser la croute.

Descente de nuit après avoir coupé l’eau et effectué les divers rangements et nettoyages de la procédure de départ.

JCL 

Samedi 22 au dimanche 23 octobre 2022 – Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni

Spéléo, rééquipement et désobstruction

Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1), Albert D. (2), Dominique D. (1), Jean-Noël D. (2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1)

(1) : samedi, dimanche

(2) : dimanche

TPST : 6h00

Photos

Troisième séjour de l’année à Ghisoni, ce sera déjà un bon millésime, avec une éventuelle quatrième montée envisagée. Peu de volontaires malgré l’alléchante perspective d’une cueillette de châtaignes, voire de champignons.

Départ à 7h30 du rond-point N°4, arrêt café au petit bar qui fait angle avec la RN200 à Aléria, visite du magasin de bricolage à côté. On espérait y trouver un T pour raccorder le réchaud et le tripatte, mais ça ne se fait plus, c’est interdit …

Nous voilà maintenant sur la piste, tiens un premier sanguin ! Un tu l’as vaut mieux que deux tu l’auras, partant de cet adage on le ramasse. D’ailleurs, Anto fait une partie de la montée à pieds avec déjà une belle cueillette en arrivant en haut, d’autant plus que 4 beaux rosés des prés nous attendent à côté des premières bergeries. D’autres giroles seront également cueillies aux alentours de la casetta.

Traditionnels va-et-vient entre les véhicules et la casetta, remise en service de l’alimentation en eau, la batterie de l’installation électrique est opérationnelle, nous voilà prêts pour le premier repas avec les premières grillades.

Après s’être rassasiés, Dumè continue l’étanchéification du conduit de la cheminée, Anto, Éric et JC partons pour le trou avec pour principal objectif de changer la corde en fixe du puits des Bosons. La corde neuve est enkitée de façon à pouvoir servir d’un bout à équiper une partie de la descente, l’autre bout de la corde étant accessible pour pouvoir la tirer jusqu’en haut des Bosons depuis le fond du puits d’entrée. La corde sera ainsi coupée à la bonne longueur, sans générer de chute.

C’est Anto qui se charge du rééquipement et nous nous retrouvons ensuite dans l’Alcôve suspendue. JC y retrouve sa clé perdue lors de la précédente visite, elle était à moitié engluée dans la boue du mini lac des Bosons. Anto et Éric tentent l’escalade au-dessus de l’alcôve mais blocage au même point.

Du rabe de corde est laissée au niveau de la main courante intermédiaire afin d’ajouter un fractio face à l’alcôve et supprimer ainsi la gestion délicate d’un frottement et aussi scinder le puits en 2 sections. Ceci pourra faire l’objet d’un prochain perfectionnement à l’équipement.

La corde est coupée en bas du puits, un chalumeau a été descendu pour ça. Elle est également identifiée par un marquage sur un ruban adhésif blanc, «  52 m / 2021 / ITP ». Marquage protégé par de la gaine thermo, comme à la maison !

Deuxième objectif de la visite, mettre en application les acquis du stage photo, dans un puits cette fois-ci. Nous restons ainsi pendus sur corde durant un très long moment avec le risque de faire tomber du matos photo, il faudra ajouter une dragonne à chaque flash. Résultats sur l’album photos.

Retour tardif à casetta où Dumè a préparé l’apéro. JC se charge des champignons et une bonne poêlée de giroles, rosés des prés, sanguins et pieds de mouton sera partagée. Un parpaing de soupe sera également décongelé et servira de plat de consistance.

Il n’est pas loin de une heure du matin lorsque Morphée nous prend dans ses bras.

Réveil à 6h10 pétante, le réveil intestinal du maitre du temps est déréglé ! Il fait encore nuit lorsque nous prenons le petit déjeuner. La météo est très clémente pour une fin de mois d’octobre, il fait plus chaud dehors que dans la casetta.

Dumè et Anto restent à la casetta pour préparer l’installation des stratifiés sur les murs de la mezzanine afin de réduire les courants d’air. Éric et JC montent vers Ghiso 4 pour continuer la désob (dernière séance en novembre 2014 !) et donner au TopiTir son baptême du feu ! Ils y seront rejoints par Albert et JN en fin de matinée.

Le TopiTir décroche ainsi avec brio son CPT (certificat de prédisposition au tir). Cinq tirs de confort sont d’abord effectués afin de pouvoir travailler plus facilement vers le fond. Le sixième pulvérisera littéralement la cloison centrale et les fissures engendrées permettront de doubler le nombre de seaux de déblai sortis. Encore une séance aussi efficace et on pourra peut-être voir s’il y a vraiment une suite.

La faim se fait maintenant trop sentir, nous plions bagages satisfaits du boulot accompli et descendons vers la piste par le flanc sud de la crête calcaire, au cas où …

Albert perd un seau lors de la descente, détail qui aura son importance par la suite …

Retour donc à la casetta pour un repas pantagruélique avec multiples grillades. Un Rustique à la braise clôt ce repas et, c’est nouveau, un petit Muster subira également le même sort en utilisant la boite de son grand cousin. C’est nouveau et c’est adopté !

Procédure de départ entamée, tout ce qui doit être rangé dans la casetta est rangé, tout ce qui doit être chargé dans les 4×4 est chargé.

Mais où est Albert ? JN pense qu’il a commencé la descente à pieds. Pause au col des chasseurs, toujours pas d’Albert, il est peut-être descendu plus vite ? Mais pas d’Albert non plus au départ de la piste, ça se complique. JN attendra un moment avant de voir arriver notre Albert national tranquilou-bilou avec un seau à la main ! Il est monté récupérer le seau perdu le matin sans avertir quiconque  …

Fin encore une fois heureuse d’un week-end ghisonesque.

JCL

Vendredi 26 au dimanche 28 aout 2022 – Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Spéléo et travaux

Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1), , Dominique D. (2), Michaël D. (3), Jean-Claude L. (1)
  • Invité : Raymond C. (3)

(1) : samedi, dimanche

(2) : vendredi, samedi, dimanche

(3) : vendredi, samedi

TPST : 4h15

Photos

Travaux casetta suite

La dernière visite à la casetta et au gouffre s’était conclue sur la nécessité de changer le tuyau d’alimentation en eau d’une part et l’envie de visiter le réseau des Bosons en récupérant par la même occasion le matos qui s’était subrepticement échappé du kit lors du déséquipement du réseau supérieur par JC.

Dumè, Micca et Raymond sont déjà d’attaque le vendredi et posent le nouveau tuyau, un PEHD alimentaire d’un diamètre de 25 mm extérieur et 19 mm intérieur. Voilà, on sait tout de ce tuyau. On présume également qu’il sera assez costaud pour supporter le piétinement des sangliers et vaches de passage, il sera donc posé directement à terre. Les raccords sont faits provisoirement mais un bon débit arrive déjà à la casetta. Peu avant cette dernière, un T permet d’alimenter une grande poubelle de jardin qui servira à tenir au frais ce qui doit l’être.

Anto et JC arrivent le samedi matin. Ils sont vite mis à contribution pour créer une zone de croisement peu après la zone calcaire.

Après ce rapide échauffement direction le trou pour Anto, Micca, JC et … Francis qui cherche son idole, un certain Bernard T…

Après discussion c’est finalement JC qui équipera jusqu’au fond du puits d’entrée, pour gagner du temps…

JC récupère son matos au passage et tout le monde se retrouve à la base du puits des Bosons, là où on a le moins de (mal)chance de se prendre un parpaing voltigeur sur la tronche.

Pendant que Francis et Micca montent directement vers les Bosons sur cette corde de 1997 qui devrait tenir, Anto et JC remontent vers la sortie et bifurquent à la lucarne vers la vire des Bosons. Cette fois-ci c’est Anto qui équipe. Tout le monde se retrouve sous la dernière tirée du puits des Bosons. Francis et Micca ont déjà visité le terminus supérieur du puits, la corde de 1997 a bien tenu et en plus elle est fixée sur des maillons et plaquettes inox, celui qui en a fait la pose était prévoyant ! Maintenant c’est Anto qui se charge d’y monter avec pour mission de changer la corde de 1997 qui devrait encore tenir et poser une nouvelle corde de 2012 qui devrait tenir encore quelques temps… Finalement elle tient et c’est au tour de JC de monter pour finir le boulot et décrocher cette corde de 1997 qui a merveilleusement bien tenu.

Visite de l’alcôve mais JC ne parvient pas à dépasser la trace d’acéto déposée dans les années 2000, y’a pas de raison …

Déséquipement général et tout le monde se retrouve à la casetta. Francis, Micca et Raymond partent après un rapide gouter/casse-croute. Une chienne égarée et craintive (on apprendra plus tard qu’elle s’appelle Nono) vient timidement quémander quelques restes. Micca a appelé le numéro noté sur son collier pour informer son maitre de l’endroit où se trouve Nono. Elle passera le plus clair de son temps près de l’ancien chenil.

Divers petits bricolages pour les 3 restants jusqu’au repas du soir, avec notamment la recherche de la charogne qui empeste par moment les alentours. Celle-ci est finalement retrouvée grâce à l’odeur et au vrombissement des mouches à une trentaine de mètres en contrebas et vers l’amont de la casetta. Elle est enterrée du mieux possible, l’air redevient plus respirable.

Nuit calme et réveil à 7h pétante, sachant que le réveil a eu la délicatesse de sonner à l’extérieur. Les relents de charogne reviennent, Nono a dû y farfouillé cette nuit !

Reprise des travaux :

Dumè se lance dans la pose de briquettes à l’intérieur du conduit de cheminée afin de limiter les fuites de fumée à travers les murs.

Anto se charge de poser les raccords définitifs sur le tuyau d’eau. Un T avec une vanne de test pour chacun des 3 raccords, le 4ème T au niveau de la poubelle-frigo.

Les tuyaux sont métrés, on peut ainsi repérer facilement un éventuel problème.

En partant de la prise d’eau :

– 1ère section 4865 à 4816 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 2ème section 5091 à 5042 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 3ème section 5241 à 5192 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 4ème section 4916 à 4866 soit 50 mètres

– 5ème section 5042 à 5029 soit 13 mètres

Longueur totale : 210 mètres (213 m en fait)

La prise d’eau est désactivée à chaque départ. Pour remettre en fonction, enlever le raccord bouchon et y raccorder le tuyau de prise d’eau. Si problème, partir de la casetta après avoir fermer les 2 vannes du bas, puis ouvrir les vannes en remontant jusqu’à ce que l’eau coule, le problème se situe dans la section précédente.

L’ancienne grille triangulaire de la cheminée a été posée en protection de la crépine, calée par des cailloux.

JC s’occupe du câblage électrique. Réfection des circuits d’éclairage avec ajout d’un 2ème groupe de leds au-dessus du réchaud à gaz et ajout de leds au niveau de l’ancien coin cuisine. Faute d’interrupteur prévu à la conception du boitier, ce dernier est commandé par le bouton « Mezzanine 1 », les 2 groupes de leds de la mezzanine étant dorénavent commandés par l’interrupteur « Mezzanine 2 ». La nouvelle batterie a l’air de tenir.

Pour terminer, pose de rubans aluminium sur les raccords du tuyau de cheminée.

Casse-croute, rangement, tri. Les véhicules sont en cour de chargement lorsque le maitre de Nono vient récupérer sa chienne, elle reste très craintive même envers lui.

C’est le départ, un gros orage s’abat sur le secteur durant la descente, la piste devient une rivière.

JCL