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Samedi 5 et dimanche 6 novembre 2022 – Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni

Spéléo, initiation grande verticale, désobstruction

Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1) , Michèle Cl. (1), Wanda C. (2), Jean-Claude D. (2), Albert D. (1), Dominique D. (1), Amal D. (2), Jean-Noël D. (2), Michaël D. (2), Henri-Pierre F. (2), Jean-Claude L. (1), Nicolas M. (1), Benoit R. (2), Marie Pierre R. (1), Yorick S. (2)
  • Individuel : Jean-Yves C. (1)
  • Ex-topi : Corine B. (1), Lionel (1)

(1) : samedi et dimanche

(2) : dimanche

TPST : 4h00

Photos

Samedi

Quatrième descente de l’année à Ghisoni et quatrième descente dans le gouffre, A Buga est ainsi devenue la cavité la plus fréquentée en 2022 !

On peut passer les traditionnels préliminaires mais quelques faits sont à noter.

Tout d’abord un marseillais arrêté en bord de route peu après le tunnel nous fait signe. On s’arrête les uns après les autres et c’est ainsi que pas moins de 5 véhicules et 10 personnes se portent à son secours. Il a éclaté une roue en roulant sur un des nombreux cailloux qui ont dégringolé de la montagne, mais il n’arrive pas à démonter la roue avec la clé rikiki fournie avec le véhicule. Lionel sort sa croix de la voiture (qu’on ne se méprenne pas sur l’outil sorti 😉 et en quelques minutes le marseillais est tiré d’affaire.

Autre péripétie peu avant les bergeries de Gunzoli, l’Isuzu de Poulpy couine. Ouverture du capot, fumée et odeur de caoutchouc cramé. La courroie accessoire a voulu se faire la malle et frotte sur les flasques des poulies. Elle a bien chauffé et s’est déformée, mais elle n’a pas cassé. Lionel sort sa boite à outils (qu’on ne se méprenne pas… 😉 et en une petite heure la courroie est remise en place. Embouteillage sur la piste, un groupe en buggys est obligé d’attendre la fin de la réparation. On en profite pour leur demander s’ils n’ont pas eu vent de cavités lors de leurs balades pétaradantes, ce qui serait étonnant…

Redémarrage du convoi, enfin presque. Cette fois-ci c’est le Galloper de Dumè qui fait la tête et refuse de démarrer. Juste un problème de batterie vite réglé. Le week-end commence chaudement…

Pas d’autres mésaventures jusqu’à la casetta puis traditionnels va et vient pour acheminer les nécessités logistiques et alimentaires. C’est une première pour Coco et Lionel qui ne connaissaient pas « notre » refuge spéléo et semblent ravis de ce retour à la nature.

Premier apéro, premières grillades. Deux équipes se forment, les casettistes et les désobeurs. Les premiers se chargeront de divers bricolages de confort, dont le montage de la nouvelle table patiemment fabriquée par Dumè, une Dumette de plus ;-). On peut y manger confortablement à 10 mais en se serrant un peu on peut s’y attabler à 14, voire 16. Des bancs complètent également la table, mais aussi de vraies chaises avec dossier, le grand luxe pour les vieux spéléos courbaturés !

Michèle, Albert, Poulpy et JCL composeront l’équipe des désobeurs du samedi, départ tardif vers Ghiso 4. L’équipe de met rapidement à l’œuvre et 6 tirs de confort et de fond sont effectués. Les burins et massette ne sont pas oubliés et complètent les tirs.
Il est apéro moins le quart, il est temps de rejoindre la casetta, après avoir déblayer un maximum de gravats pour faire un point et laisser place nette à l’équipe des désobeurs du dimanche. L’objectif de la journée est atteint, on est au-dessus des pseudos puits. Contrairement à ce qui était imaginé, la suite semble plus prometteuse à gauche qu’à droite et on ressent un léger courant d’air. La terre s’insinue entre les cailloux laissant à penser qu’il y a du vide dessous…

Descente à la frontale en passant à côté du trou. JY y a pendu l’enregistreur coquin qui permettra d’espionner une éventuelle partouze de chiroptères (aucune activité chiro notable, juste quelques petits et grand Rhino en balade (1 ou 2 ?).

C’est MP qui a préparé le plat de consistance, un délicieux rôti à la crème, et comme le précise la cuisinière « il ne manque que les champignons qu’on aurait trouver sur place ! ». Mais pas de chance. Un rustique clôt le repas suivi par quelques pousse-rustique.

Coco et Lionel partent vers leur tente, Albert vers la sienne, Michèle vers son bout de chemin et les autres vers la mezzanine. Nuit tranquille même pas ponctuée par des bruits parasites.

Dimanche

Réveil à 7h00 non pétantes, petit déj, petits bricolages et voilà les dominicaux.

Quatre équipes se forment :

– Michèle et JY sont partis pour les mines de Paganello compter fleurette avec les chauves-souris

– Dumè, Coco et Lionel resteront à la casetta pour divers bricolages

– JN, JCD, Albert et HP constitueront l’équipe des désobeurs du dimanche

– Direction le trou pour les 9 autres

Les autres se divisent à leur tour en 2 sous-équipes :

– Anto, Wanda, HP, MP, Amal, Benoit et Yorick feront quelques manips sur une corde accrochée à une branche de châtaignier. Même Lionel a essayé, mais n’a pas approuvé !

– JCL et Micca iront équiper le trou

C’est ainsi que Micca se charge de l’équipement jusqu’au musée avec la C95 en utilisant les broches. JCL suit avec une C70 et utilisera les spits jusqu’à la lucarne, ces derniers sont toujours vaillants à nous soutenir. L’un des principaux objectifs est de faire découvrir une grande verticale aux nouveaux et à Amal. Micca, Anto, Poulpy et JCL se placent aux points stratégiques et conseillent au passage les 2 nouveaux.

Visite rapide du musée et retour en surface. Anto et Micca se chargent du déséquipement pendant que Poulpy et JCL vont jeter un œil à Ghiso 4. Les gravas des derniers tirs n’ayant pas été enlevés, une bonne ou une mauvaise surprise attendra les prochains fox-terriers.

Seuls Wanda et HP sont encore à la casetta lorsque le quatuor y arrive pour casser la croute.

Descente de nuit après avoir coupé l’eau et effectué les divers rangements et nettoyages de la procédure de départ.

JCL 

Samedi 22 au dimanche 23 octobre 2022 – Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni

Spéléo, rééquipement et désobstruction

Buga di a Cutina, Ghiso 4 – Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1), Albert D. (2), Dominique D. (1), Jean-Noël D. (2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1)

(1) : samedi, dimanche

(2) : dimanche

TPST : 6h00

Photos

Troisième séjour de l’année à Ghisoni, ce sera déjà un bon millésime, avec une éventuelle quatrième montée envisagée. Peu de volontaires malgré l’alléchante perspective d’une cueillette de châtaignes, voire de champignons.

Départ à 7h30 du rond-point N°4, arrêt café au petit bar qui fait angle avec la RN200 à Aléria, visite du magasin de bricolage à côté. On espérait y trouver un T pour raccorder le réchaud et le tripatte, mais ça ne se fait plus, c’est interdit …

Nous voilà maintenant sur la piste, tiens un premier sanguin ! Un tu l’as vaut mieux que deux tu l’auras, partant de cet adage on le ramasse. D’ailleurs, Anto fait une partie de la montée à pieds avec déjà une belle cueillette en arrivant en haut, d’autant plus que 4 beaux rosés des prés nous attendent à côté des premières bergeries. D’autres giroles seront également cueillies aux alentours de la casetta.

Traditionnels va-et-vient entre les véhicules et la casetta, remise en service de l’alimentation en eau, la batterie de l’installation électrique est opérationnelle, nous voilà prêts pour le premier repas avec les premières grillades.

Après s’être rassasiés, Dumè continue l’étanchéification du conduit de la cheminée, Anto, Éric et JC partons pour le trou avec pour principal objectif de changer la corde en fixe du puits des Bosons. La corde neuve est enkitée de façon à pouvoir servir d’un bout à équiper une partie de la descente, l’autre bout de la corde étant accessible pour pouvoir la tirer jusqu’en haut des Bosons depuis le fond du puits d’entrée. La corde sera ainsi coupée à la bonne longueur, sans générer de chute.

C’est Anto qui se charge du rééquipement et nous nous retrouvons ensuite dans l’Alcôve suspendue. JC y retrouve sa clé perdue lors de la précédente visite, elle était à moitié engluée dans la boue du mini lac des Bosons. Anto et Éric tentent l’escalade au-dessus de l’alcôve mais blocage au même point.

Du rabe de corde est laissée au niveau de la main courante intermédiaire afin d’ajouter un fractio face à l’alcôve et supprimer ainsi la gestion délicate d’un frottement et aussi scinder le puits en 2 sections. Ceci pourra faire l’objet d’un prochain perfectionnement à l’équipement.

La corde est coupée en bas du puits, un chalumeau a été descendu pour ça. Elle est également identifiée par un marquage sur un ruban adhésif blanc, «  52 m / 2021 / ITP ». Marquage protégé par de la gaine thermo, comme à la maison !

Deuxième objectif de la visite, mettre en application les acquis du stage photo, dans un puits cette fois-ci. Nous restons ainsi pendus sur corde durant un très long moment avec le risque de faire tomber du matos photo, il faudra ajouter une dragonne à chaque flash. Résultats sur l’album photos.

Retour tardif à casetta où Dumè a préparé l’apéro. JC se charge des champignons et une bonne poêlée de giroles, rosés des prés, sanguins et pieds de mouton sera partagée. Un parpaing de soupe sera également décongelé et servira de plat de consistance.

Il n’est pas loin de une heure du matin lorsque Morphée nous prend dans ses bras.

Réveil à 6h10 pétante, le réveil intestinal du maitre du temps est déréglé ! Il fait encore nuit lorsque nous prenons le petit déjeuner. La météo est très clémente pour une fin de mois d’octobre, il fait plus chaud dehors que dans la casetta.

Dumè et Anto restent à la casetta pour préparer l’installation des stratifiés sur les murs de la mezzanine afin de réduire les courants d’air. Éric et JC montent vers Ghiso 4 pour continuer la désob (dernière séance en novembre 2014 !) et donner au TopiTir son baptême du feu ! Ils y seront rejoints par Albert et JN en fin de matinée.

Le TopiTir décroche ainsi avec brio son CPT (certificat de prédisposition au tir). Cinq tirs de confort sont d’abord effectués afin de pouvoir travailler plus facilement vers le fond. Le sixième pulvérisera littéralement la cloison centrale et les fissures engendrées permettront de doubler le nombre de seaux de déblai sortis. Encore une séance aussi efficace et on pourra peut-être voir s’il y a vraiment une suite.

La faim se fait maintenant trop sentir, nous plions bagages satisfaits du boulot accompli et descendons vers la piste par le flanc sud de la crête calcaire, au cas où …

Albert perd un seau lors de la descente, détail qui aura son importance par la suite …

Retour donc à la casetta pour un repas pantagruélique avec multiples grillades. Un Rustique à la braise clôt ce repas et, c’est nouveau, un petit Muster subira également le même sort en utilisant la boite de son grand cousin. C’est nouveau et c’est adopté !

Procédure de départ entamée, tout ce qui doit être rangé dans la casetta est rangé, tout ce qui doit être chargé dans les 4×4 est chargé.

Mais où est Albert ? JN pense qu’il a commencé la descente à pieds. Pause au col des chasseurs, toujours pas d’Albert, il est peut-être descendu plus vite ? Mais pas d’Albert non plus au départ de la piste, ça se complique. JN attendra un moment avant de voir arriver notre Albert national tranquilou-bilou avec un seau à la main ! Il est monté récupérer le seau perdu le matin sans avertir quiconque  …

Fin encore une fois heureuse d’un week-end ghisonesque.

JCL

Vendredi 26 au dimanche 28 aout 2022 – Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Spéléo et travaux

Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1), , Dominique D. (2), Michaël D. (3), Jean-Claude L. (1)
  • Invité : Raymond C. (3)

(1) : samedi, dimanche

(2) : vendredi, samedi, dimanche

(3) : vendredi, samedi

TPST : 4h15

Photos

Travaux casetta suite

La dernière visite à la casetta et au gouffre s’était conclue sur la nécessité de changer le tuyau d’alimentation en eau d’une part et l’envie de visiter le réseau des Bosons en récupérant par la même occasion le matos qui s’était subrepticement échappé du kit lors du déséquipement du réseau supérieur par JC.

Dumè, Micca et Raymond sont déjà d’attaque le vendredi et posent le nouveau tuyau, un PEHD alimentaire d’un diamètre de 25 mm extérieur et 19 mm intérieur. Voilà, on sait tout de ce tuyau. On présume également qu’il sera assez costaud pour supporter le piétinement des sangliers et vaches de passage, il sera donc posé directement à terre. Les raccords sont faits provisoirement mais un bon débit arrive déjà à la casetta. Peu avant cette dernière, un T permet d’alimenter une grande poubelle de jardin qui servira à tenir au frais ce qui doit l’être.

Anto et JC arrivent le samedi matin. Ils sont vite mis à contribution pour créer une zone de croisement peu après la zone calcaire.

Après ce rapide échauffement direction le trou pour Anto, Micca, JC et … Francis qui cherche son idole, un certain Bernard T…

Après discussion c’est finalement JC qui équipera jusqu’au fond du puits d’entrée, pour gagner du temps…

JC récupère son matos au passage et tout le monde se retrouve à la base du puits des Bosons, là où on a le moins de (mal)chance de se prendre un parpaing voltigeur sur la tronche.

Pendant que Francis et Micca montent directement vers les Bosons sur cette corde de 1997 qui devrait tenir, Anto et JC remontent vers la sortie et bifurquent à la lucarne vers la vire des Bosons. Cette fois-ci c’est Anto qui équipe. Tout le monde se retrouve sous la dernière tirée du puits des Bosons. Francis et Micca ont déjà visité le terminus supérieur du puits, la corde de 1997 a bien tenu et en plus elle est fixée sur des maillons et plaquettes inox, celui qui en a fait la pose était prévoyant ! Maintenant c’est Anto qui se charge d’y monter avec pour mission de changer la corde de 1997 qui devrait encore tenir et poser une nouvelle corde de 2012 qui devrait tenir encore quelques temps… Finalement elle tient et c’est au tour de JC de monter pour finir le boulot et décrocher cette corde de 1997 qui a merveilleusement bien tenu.

Visite de l’alcôve mais JC ne parvient pas à dépasser la trace d’acéto déposée dans les années 2000, y’a pas de raison …

Déséquipement général et tout le monde se retrouve à la casetta. Francis, Micca et Raymond partent après un rapide gouter/casse-croute. Une chienne égarée et craintive (on apprendra plus tard qu’elle s’appelle Nono) vient timidement quémander quelques restes. Micca a appelé le numéro noté sur son collier pour informer son maitre de l’endroit où se trouve Nono. Elle passera le plus clair de son temps près de l’ancien chenil.

Divers petits bricolages pour les 3 restants jusqu’au repas du soir, avec notamment la recherche de la charogne qui empeste par moment les alentours. Celle-ci est finalement retrouvée grâce à l’odeur et au vrombissement des mouches à une trentaine de mètres en contrebas et vers l’amont de la casetta. Elle est enterrée du mieux possible, l’air redevient plus respirable.

Nuit calme et réveil à 7h pétante, sachant que le réveil a eu la délicatesse de sonner à l’extérieur. Les relents de charogne reviennent, Nono a dû y farfouillé cette nuit !

Reprise des travaux :

Dumè se lance dans la pose de briquettes à l’intérieur du conduit de cheminée afin de limiter les fuites de fumée à travers les murs.

Anto se charge de poser les raccords définitifs sur le tuyau d’eau. Un T avec une vanne de test pour chacun des 3 raccords, le 4ème T au niveau de la poubelle-frigo.

Les tuyaux sont métrés, on peut ainsi repérer facilement un éventuel problème.

En partant de la prise d’eau :

– 1ère section 4865 à 4816 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 2ème section 5091 à 5042 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 3ème section 5241 à 5192 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 4ème section 4916 à 4866 soit 50 mètres

– 5ème section 5042 à 5029 soit 13 mètres

Longueur totale : 210 mètres (213 m en fait)

La prise d’eau est désactivée à chaque départ. Pour remettre en fonction, enlever le raccord bouchon et y raccorder le tuyau de prise d’eau. Si problème, partir de la casetta après avoir fermer les 2 vannes du bas, puis ouvrir les vannes en remontant jusqu’à ce que l’eau coule, le problème se situe dans la section précédente.

L’ancienne grille triangulaire de la cheminée a été posée en protection de la crépine, calée par des cailloux.

JC s’occupe du câblage électrique. Réfection des circuits d’éclairage avec ajout d’un 2ème groupe de leds au-dessus du réchaud à gaz et ajout de leds au niveau de l’ancien coin cuisine. Faute d’interrupteur prévu à la conception du boitier, ce dernier est commandé par le bouton « Mezzanine 1 », les 2 groupes de leds de la mezzanine étant dorénavent commandés par l’interrupteur « Mezzanine 2 ». La nouvelle batterie a l’air de tenir.

Pour terminer, pose de rubans aluminium sur les raccords du tuyau de cheminée.

Casse-croute, rangement, tri. Les véhicules sont en cour de chargement lorsque le maitre de Nono vient récupérer sa chienne, elle reste très craintive même envers lui.

C’est le départ, un gros orage s’abat sur le secteur durant la descente, la piste devient une rivière.

JCL

Vendredi 5 au lundi 8 aout 2022 – Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Spéléo et travaux

Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1), Wanda C. (2), Dominique D. (3), Jean-Noël D. (1), Michaël D. (2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1), Noël R. (3), Alexia S. B. (3), Franck Z. (1)
  • Invités : Alexandre C. (1), Raymond C. (2), Amélie D. (1)

(1) : samedi, dimanche

(2) : vendredi, samedi, dimanche

(3) : vendredi, samedi, dimanche, lundi

TPST : 4h30

Photos

Les topi en estive

Ce weekend à Ghisoni avait été programmé suite à la prise de contact d’un couple de spéléos américains, de passage en Corse, et qui souhaitaient également en découvrir les dessous. L’idée était de faire d’une pierre 2 coups, faire découvrir LE trou corse, et en profiter pour restaurer la cheminée et finir la fixation de la couverture de la casetta. Mais plus aucune nouvelle malgré les relances, c’est ce qu’on pourrait appeler un american rabbit !

Une partie des topi est sur place dés le vendredi pour préparer la casetta, l’emplacement des tentes et le chantier cheminée. La remise en service de l’alimentation en eau pose problème, elle fonctionnera par intermittence tout le week-end malgré plusieurs tentatives de réparation. Le remplacement du tuyau d’arrosage par un PEHD de plus gros diamètre va devenir une nécessité …

Jeudi

Rendez-vous à Leroy Merlin pour Jean-Claude, Dumè, Éric, Micca et Alex, qui faisait déjà des achats sur Bastia et qui était en camion. Après nos achats, nous nous retrouvons tous au local, on a encore du boulot, il faut encore tout préparer : le matériel pour l’aménagement de la casetta et l’équipement pour la cavité. Les 4×4 seront bien chargés pour l’expédition Ghisoni.

Vendredi

Dumè, Micca et Raymond se sont donnés rendez-vous à 8h30 à la boulangerie d’Alistro. Finalement ils arriveront plus tôt et démarreront à 8h15. Arrivée au départ de la piste aux environs de 9h10. Belle surprise, elle sera faite quasiment tout d’un trait, il n’y aura pas beaucoup de branches à évacuer sur le chemin. Nous voilà au parking, il est 10h10. On commence par transporter une partie des briques à la casetta, et nous nous dirigeons immédiatement vers le ruisseau car sans eau nous devrions mettre un terme au week-end bricolage. En quelques minutes, après avoir les mains bien gelées, le captage est nettoyé et l’eau se remet à couler. Hourra ! Un message est vite envoyé pour prévenir les autres. Dans l’après-midi Micca et Dumè démontent la cheminée. En fin d’après-midi Nono, Alexia et Wanda les rejoignent. Durant la nuit un renard a tourné autour de la casetta et s’est même frotté aux tentes.

Samedi

« Il faudrait 6 briques de 40 x 20 x 5 ! ». Ce message arrivé en fin d’après-midi du vendredi n’a pu être satisfait, on verra donc sur la route. Arrêt à une briconnerie d’Alistro, juste avant l’ouverture. On patiente une vingtaine de minutes, 3 véhicules se garent et 3 employés en sortent, le compte y est. L’accueil par ce qui semble être un chef fait du bien en cette période de grosse chaleur, ça rafraichit ! Un employé nous donne quand même l’information essentielle, ils n’en ont pas.

Arrêt traditionnel au bar-boulangerie d’Aléria pour le café. C’est bizarre cette sensation d’être transparent. Malgré plusieurs regards dans notre direction aucune attention à notre présence. Nous nous levons au bout d’un quart d’heure d’attente, direction le bar du croisement où nous sommes rapidement servis et avec le sourire. Ça tient à pas grand chose la réputation d’un commerce !

Route de Maison Pieraggi, « Tient, si on appelait le Bigmat de Ghiso ? ». Bingo, ils en ont (des briques) ! On n’est pas à un détour de 20 km près. Accueil qu’on peut qualifier de normal, les briques sont rapidement chargées dans le Def et nous voilà enfin en direction de la casetta.

Nouveau message « Il faudrait 4 sacs de mortier et de béton en plus ! ». C’est bizarre, d’un coup il fait terriblement chaud dans ce Def, pourtant il n’y a pas de chauffage.
La demande est finalement transmise à JN qui se trouve plus en amont sur la route, il les prendra à Moriani.

Voilà ENFIN la casetta !

Pendant que les cheministes cheminent, les toitistes toitent. Lors du remplacement de la charpente et la pose des bandes de caoutchouc de couverture il avait manqué des vis de fixation pour ces dernières. Cette fois-ci, armés d’une boite de 500 vis terrasse inox tête fraisée, nous complétons la fixation des bandes. Plus d’une centaine sont posées, ça ne devrait plus bouger, poil au nez !

Sur ce toit se prélassent au soleil quelques poches de douches solaires, un coin douche est créé à l’aplomb côté rivière, il était auparavant à côté du chenil.

Les tôles ondulées transparentes de l’avancée sont également déposées et retournées afin de positionner les trous de fixation en haut des ondulations. Il pleuvra moins dessous !

Repas avec les restes de la veille (bonnes lentilles) et quelques grillades.

Pendant que les cheministes continuent à cheminer, un quatuor se décide à faire quelques exercices de musculation des bras. Le parking des châtaigniers étant un peu embouteillé, un nouveau emplacement est dégagé après tronçonnage de quelques branches. Le Def vient à la rescousse pour arracher une grosse branche de châtaignier prête à tomber et un sapin. Entre 2 et 3 véhicules pourront ainsi s’y garer. Ça tombe bien puisque Micca doit descendre récupérer Alex dont la moto fait un refus pour continuer la montée.

La piste est également râtelée sur 150 mètres.

Au menu du soir diverses charcutailles, grillades et salade de patates !

Deux renards sont aux aguets dans la nuit, ils attendent les restes. Chacun retrouve sa couche, qui dans la casetta, qui sous tente, Alex à la belle étoile et JC dans le Def.

Dimanche

Pendant que les cheministes cheminent encore, les trouistes montent au trou. On n’a pas apporter tout le matos pour rien !

Après discussion c’est finalement JC qui équipera jusqu’au musée, pour gagner du temps…

Atterrissage sur la première margelle, gros purgage. Certains doivent s’amuser à jeter des cailloux dans le trou, on peut le comprendre, c’est tentant quand on voit une ouverture comme ça. Tient, un mousqueton ! Hibou !, non, Chouette !, c’est celui qui manquait après la dernière visite en mai 2021 !

Arrivée sur la deuxième margelle, pose des mousquetons. Tient, un kit qui se fait la malle, quelle idée ! Un mousqueton de retrouvé, une quinzaine de perdus ! Un geste malheureux et la longe du kit a lâchement lâché son mousqueton. JC en est quitte pour équiper le reste du puits d’entrée avec ce qu’il a pu récupérer en mousquetons et plaquettes (ça sert d’en avoir toujours sur soi…). Le kit épris de liberté s’est arrêté après l’étroiture sur le plan incliné pierreux. Remontée, puis fin de l’équipement pour JC sans autre mésaventure. On peut pas dire que perdre sa bouteille dans un trou du musée en soit une…

Franck prend la relève. Équipement sans souci, à un amarrage prés, celui qui débute la vire intermédiaire et qui est équipé. Pas grave mais le mousqueton manquera pour la suite. Franck sera ravitaillé en vol, plus 2 autres mouskifs pour équiper les nouveaux spits plantés. Il faut maintenant 11 amarrages dont 8 avec plaquettes depuis les 2 en plafond pour tout équiper.

Visite rapide de ce fond, c’est une première pour Wanda, Éric et Micca. Photos souvenirs et remontée. Franck commence, suivi par Wanda, Alexia, Éric et ?

« Tu déséquipes ? »

« A choisir je préfère récupérer le kit au musée et le remonter »

JC fera donc la voiture balai. Arrivée au musée sans perte de matos, bizarre.

On reste dans le même ordre jusqu’à la sortie mais ça ne va quand même pas finir aussi tranquillement ?

JC est à la margelle maudite, il enkite le mou de corde, fait un peu de ménage dans son matos qu’il croit avoir accroché au kit, ce dernier bascule et …
Eh oui, le matos non accroché se fait lui aussi la malle et part visiter le fond du puits d’entrée.

Rééquiper et redescendre ? Là-haut le tonnerre gronde et résonne dans le puits d’entrée, Franck et Micca attendent sous l’averse. Le matos patientera et ce sera l’occasion d’y descendre la prochaine fois et faire découvrir le réseau des Bosons à ceux qui ne connaissent pas cette partie de la cavité.

Retour à la casetta, les cheministes cheminent toujours mais ça prend de la gueule. La hotte est crépie au mortier, la chauve-souris en métal découpé a retrouvé sa place et les poutres du linteau sont en cours de pose. Côté toit la calandrite est posée autour du conduit de sortie. Il ne reste plus qu’à essayer la cheminée…

Pas de vrai repas, c’est plutôt plusieurs apéros qui se succèdent avec au final le cuissot de marcassin apporté par Alex, il sera découpé et grillé.

Le séjour alpestre prend fin pour presque tous, Alexia, Nono et Dumè descendront le lundi.

JCL, Micca

Samedi 15 mai 2021 – Spéléo interclubs, visite Buga di a Cutina, Ghisoni

Samedi 15 mai 2021

Spéléo interclubs, visite

Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants

  • ITP : Amal D. (logistique), Jean-Claude L., Francis M., Noël R. (logistique), Alexia S. B.
  • SSF 34 : Olivier A., Franck B., Jérôme B., Didier G., Olivier G., Aude H., Franck M., Denis P., Laurence et Jean-Michel S, Claudie S.

TPST : 4h00

Photos

Après la cavité au plus grand développement c’est le trou le plus profond de Corse qui est mis au programme du SSF 34. La cavité devait faire l’objet d’un exercice spéléo-secours interdépartemental, mais celui-ci a finalement été annulé en raison des aléas sanitaires.

Compte-tenu du couvre-feu encore en vigueur à 19h, il fallait jouer serré afin que chacun regagne ses pénates avant l’heure fatidique.

Un calcul à rebours détermine avec une certaine marge de sécurité un départ de Bastia à 7h00.

– 2 fois 1h30 de trajet entre Bastia et la piste
– 2 fois 45mn de piste
– 5 h pour la cavité

Ce qui fait déjà 9h30 pratiquement incompressibles. Il reste donc 2h30 pour le graillou, les au-revoir et les … aléas. Ces fameux aléas, ces grains de sables qui se glissent dans toutes les organisations. 10 mn de retard d’un côté, 1/4 d’heure de l’autre, un achat de dernière minute, un imprévu, un soupçon de nonchalance, un quiproquo, ces petits rien qui, cumulés, font un gros tout.

Une fois n’est pas coutume, la tribu des aléas a été mâtée et les bastiais ont pu rentrer à temps.

Les 8h30 prévues à la piste se sont transformées en 9h00 suite à un aléa qui attendait le SSF 34 à la sortie de leur camping, le portail était fermé ! Mais sitôt arrivés, ils gavent le vaillant Vitara d’une partie de leurs kits et sacs. JC et Aude (BE lozérienne) partent aussitôt pour équiper la cavité au plus vite.

Pas d’aléa sur la piste, aucun arbre en travers, aucune nouvelle ornière. Les retards du matin sont rattrapés puisqu’à 10h00 pétantes Aude et JC sont pendus en tête du puits d’entrée. JC équipera jusqu’au musée, puis jusqu’au fond par les puits jumeaux, Aude se chargera du P51 et de la jonction (la nouvelle C75 arrive pile-poil en bas).

A 11h15 Didier rejoint Aude et JC au fond le cavité. Les arrivées se succèdent, qui par le P51, qui par les puits jumeaux. Alexia et Francis se sont insérés dans le flot de spéléos, on dirait une migration, une migration vers La Mecque de la spéléo insulaire.

La pelle est toujours là au fond du trou, les héraultais ne peuvent s’empêcher de creuser pour tenter de battre le record de profondeur :-). Discussions sur les éventuelles possibilités de continuation du réseau.

Les règles de distanciation deviennent difficiles à tenir, des photos de groupe presque complètes sont prises dans la trop petite salle du fond et c’est parti pour les remontées en permutant les parcours. Franck B. se charge de déséquiper le côté P51, Olivier déséquipe le reste.

14h, les 14 visiteurs sont dehors et le trou déséquipé, une affaire rondement menée ! Une heure a été gagnée sur le prévisionnel de TPST, celle-ci n’est pas perdue puisqu’on pourra ainsi consacrer une heure de plus au graillou. Celui-ci se fait devant la casetta autour d’une table bien garnie et les grillades se succèdent …

A noter, l’éclairage de la casetta ne fonctionne plus, il semblerait que le panneau solaire soit HS, mais à vérifier la prochaine fois avec les outils de mesures adéquats. Quelques difficultés également pour rétablir l’eau, un triton coincé dans le tuyau a eu le privilège d’être libéré par les équipes des SSF 2B et 34 réunies avec le renfort d’une lozérienne et d’un ariégeois !

Il est temps maintenant de redescendre, certains en 4×4 et les autres pédibus jambus.

Séparation et au revoir général en bas de la piste. Les héraultais semblent satisfaits d’avoir pu visiter les 2 cavités majeures de Corse, bien qu’elles soient mineures par rapport à celles du continent. Par contre, le local et la casetta ont fait des envieux 😉

JCL