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Dimanche 9 novembre 2025 – Galerie San Quilico-Gregogna, Monte Sant’Angelo

Dimanche 9 novembre 2025
Spéléo – désobstruction, prospection
Galerie de San Quilico-Gregogna, Poggio d’Oletta
Monte Sant’Angelo, Saint Florent

Participants
ITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Vanessa et Louis-Mathis S.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 0h15

On pourrait classer les sorties spéléo en 2 grandes catégories, les visites de classiques et les autres. Les premières sont pépères, on connait la cavité ou on a la topo. Si la cavité est brochée on n’a même plus à réfléchir, on clipse un mouskif, on fait un nœud et on descend. Quelques photos plus tard on remonte pour le traditionnel graillou.
Et il y a les autres, parmi lesquelles les prospections, désob, explorations, avec une part d’aventure et d’inconnue qui peut pimenter la sortie.
C’est le cas de celle-ci, une galerie disparue à retrouver et éventuellement visiter. Précédemment deux sorties vélo ont permis d’affiner la zone de recherche et d’avoir la quasi-certitude que l’entrée de la galerie a été obturée par un éboulement.

Nous voilà sur la Strada di i Vignaghjoli, la bien nommée route des vignerons.
Elle serait donc là, en bord de route, face à un bassin de rétention. D’abord connue comme mine de Gregogna, d’où a été extrait du minerai de fer, ayant notamment servi à la fabrication de boulets de canon, elle a été transformée après l’arrêt de l’exploitation minière en galerie de captage d’eau. Lors de la topographie de septembre 2003 les éléments confirmant cette hypothèse étaient encore visibles, avec notamment le canal collecteur et le départ d’une conduite vers le bassin.
Elle serait donc là, avec juste une petite ouverture en haut de l’éboulis, trou où seule une main peut passer.

On savait le propriétaire récitent aux visites, sa maison est en face, mais pas de sonnette. On klaxonne mais aucun signe de vie, c’est dimanche matin, jour de grasse matinée.

Le piochon et la pelle trépignent d’impatience, il faut les calmer. Quelques grattages plus tard on aperçoit la paroi appareillée de gauche. Encore quelques pelletées et c’est celle de droite qui s’offre aux yeux excités de Louis-Mathis. La tentation est trop grande, encore quelques racines à enlever et le voilà qui disparait dans la petite ouverture. Ne pouvant le laisser seul JC se dévoue pour le suivre 🙂 .
La galerie est moins large que dans les souvenirs de ce dernier, mais ça passe tranquille. Des racines chevelues pendent du plafond et agrémentent la première partie du parcours. Le sol est recouvert d’une couche d’argile et de sable probablement infiltrée à travers l’appareillage en moellons de pierre. Cette accumulation est peut-être la conséquence de l’obturation de la cavité qui empêche son curage. Elle doit même s’ennoyer partiellement lors des fortes périodes de pluies. La couche d’argile se transforme en dune par endroit, jusqu’au bouchon final qui obture complètement la galerie jusqu’au plafond. Nous ne sommes qu’au tiers du parcours, à une cinquantaine de mètres de l’entrée, la suite n’est plus appareillée (de souvenir) et c’est la roche mère qui aurait pu nous apparaitre.

Retour vers la route, la fille de la propriétaire est là, alertée par ses enfants. Elle n’est pas favorable à notre visite. Contact par téléphone avec la maman, cette dernière est encore moins favorable. La discussion peut se résumer à un « je ne suis pas contente ! », malgré les explications de notre démarche. Les arguments scientifiques n’ont pas suffi à la convaincre et son passé de spéléo (elle en a fait notamment dans le Marguareis) n’a même pas pesé en notre faveur. Il est donc convenu de refermer l’entrée à notre départ. La galerie ne pourra pas être de nouveau ouverte avant un certain temps …
Cependant, une petite graine a peut-être été plantée dans l’esprit de l’ainée des petits-fils de la propriétaire, sa mère n’a pu l’empêcher d’aller voir, tout excité, l’entrée de la galerie …
Pendant ces « négociations » une bonne partie de l’équipe a pu visiter la galerie …

Nous continuons maintenant sur la Strada di i Vignaghjoli et nous faisons un petit arrêt culturel pour visiter la chapelle San Quilico, datée du XIème siècle et bâtie en grande partie en pierres calcaires.
Le déchiffrage d’un tag rouge nous occupe un moment « A VOLPE PERDE LU PELU, VIZIU MAÏ ! », qui pourrait se traduire par « LE RENARD PERD LE POIL, LE VICE JAMAIS ! ». A méditer 😀
D’autres tags incongrus dénotent sur cet édifice ancestral et classé monument historique.

Nous repartons et laissons maintenant les véhicules sur un champ à proximité d’une colonie de vacances. La randonnée vers le Monte Sant’Angelo débute après avoir opté pour le sens horaire, histoire de changer les habitudes.

Agréable montée par la face ouest, le chemin est bien tracé et louvoie entre « tululus », paghjaddi et oléastres. Il domine un moment un beau canyon sec. Avec cette roche calcaire on se croirait dans la Sierra de Guara !
Le soleil est de la partie, le magnifique paysage de la baie de Saint Florent s’offre peu à peu à nos yeux.
Nous arrivons ainsi près du sommet, en partie brulé par les derniers incendies. Des piaillements se font entendre, nous ne serons donc pas seuls dans ce lieu où la tranquillité est recherchée.
Un groupe d’une dizaine de randonneuses s’est installé dans un coin des ruines. Ces balanines et cortenaises sont venues fêter en cet endroit aérien l’anniversaire de l’une d’entre elles. Elles entament même quelques pas de danse au son d’une petite sono !
Ce groupe féminin excité réveille le tempérament de mâle alpha de JY, il essaiera d’obtenir d’éventuelles infos sur des cavités dont elles auraient eu vent vers chez elles …
Heureusement nos quelques « appréciations » lancées sur la tranquillité des lieux inciteront l’arrêt de la sono et nous pourrons ainsi casser la croûte dans un calme relatif, à un mètre du précipice dominant la plaine d’Oletta.

Quelques accents hispaniques dans les victuailles avec de la soubressade à tartiner (sobrassada), un genre de chorizo tendre en barquette, et des roïcos en dessert (recette familiale manuscrite). Ce sont des gâteaux secs d’origine oranaise confectionnés par Marie-Françoise, la tendre de JC. On peut les classer dans la grande famille des gâteaux secs populaires, dont les canistrelli font également parti.

Il est temps de partir, la descente vers le petit col d’où part la vire de retour est retrouvée après quelques tâtonnements, plus impressionnante dans le sens descente que montée.

La vue sur la plaine d’Oletta est magnifique. Nous descendons ainsi au milieu des strates calcaires jusqu’à l’endroit où des fouilles archéologiques se sont déroulées. On peut y voir en coupe des traces d’incendies ou de foyers anciens mais peu de vestiges découverts (dixit le proprio vu plus bas). C’est à cet endroit qu’il aurait fallu descendre d’un étage côté vide, mais nous avons continué au plus évident, ce qui nous a valu quelques égarements. D’ailleurs, il vaut mieux parcourir la vire dans le sens montée, plus évident et plus aisé ainsi.

Nous arrivons avec un peu de retard près des bergeries des Stretti di Poggio, où le fils des propriétaires nous accueille. Très sympathique et prolixe, nous avons un peu de mal à nous en séparer et reprendre la direction des véhicules. D’abord par les champs, puis par la route, un troupeau de vaches nous l’ayant gentiment conseillé. Bien nous en a pris de suivre ce conseil, peu après se trouvait le mâle, alpha lui aussi, à l’air beaucoup moins conciliant. C’est au tour du tonton de s’arrêter près de nous, bavard lui aussi, c’est donc de famille 🙂 .

Retour aux véhicules, puis vers le Lancone avec un arrêt au bar du col San Stefanu pour arroser cette sympathique journée.
JCL


L’étude de textes datés des 16e et 17e siècles*, de la bibliographie, de la microtoponymie ainsi que la présence locale de minerai de fer (hématite et limonite) et de scories à proximité des galeries, permettent de relier ces vestiges souterrains aux anciennes mines de fer de Gregogna, probablement exploitées entre les années 1520 et 1698. Le minerai aurait servi à fabriquer des boulets pour l’artillerie.
Le plan Terrier du Nebbio, rédigé durant les années 1770 ne mentionne aucune activité extractive, ancienne ou en cours. Cependant, le plan joint au texte fait état d’un lieu-dit « alle cave » (à traduire par « les galeries ») correspondant à l’emplacement actuel du site de Gregonia.
En outre le lieu-dit Gregogna porte aussi le nom de Ferinello.
Les mines ont été par la suite réutilisées, allongées et réaménagées en « mine d’eau », au début du 19e siècle.
Gregogna 1 comportent un parement latéral de moellons calco-schistiques sur les quarante-cinq premiers mètres et un toit en pierre de schiste.
PHP

* Pierre Joseph Comiti. Mines et métallurgie du fer en Corse du XVème au XVIIIème siècle. éditions Alain Piazzola 2011


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« de 63 »

 

Essai nouvelle galerie de photos

 

Samedi 1er novembre 2025 – Spéléo Cast 22, 21, 15

Samedi 1er novembre 2025
Spéléo – désob, repérage, prospection
Cast 15-21-22, Oletta

Participants
ITP : Arnaud B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Olivier G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Antoine R., Marie-Pierre R.

TPST : 1h00

Plusieurs objectifs pour ce 1er jour de novembre

  • Poursuite de la désobstruction de la doline du LiDAR
  • Recherche de Cast 15
  • Repérage en surface du réseau de Cast 2
  • Prospection

Poursuite de la désobstruction de la doline du LiDAR
Comme d’habitude Antonio est le premier à attaquer le chantier. Quelques blocs sont extraits, on peut maintenant aller plus facilement au bout de la galerie, mais il faut également élargir la chatière pour pouvoir y travailler plus confortablement.
Plusieurs tirs sont effectués, mais plusieurs crayons sont détectés défectueux par le topitir avant utilisation. Après examen, l’épissure entre la jarretière et la résistance qui se trouve en contact avec la poudre est oxydée, ce qui provoque un isolement ou un mauvais contact. Conclusions : il ne faut pas préparer les crayons trop longtemps à l’avance, ou isoler les épissures des 2 côtés de la résistance.
Les tirs sont plus ou moins réussis, mais il faut maintenant purger les blocs coincés en plafond du passage. Quelques-uns sont enlevés, mais le départ du soleil impose le nôtre.
Un sommier à lattes de récupération est posé en protection sur le trou.

Recherche de Cast 15
Le trio MP, Wanda et HP s’en charge. La cavité est retrouvée à quelques mètres en contrebas de la cavité trouvée lors de la prospection du 12 octobre. Cette dernière devient donc officiellement Cast 21. Quant à Cast 15, la tentative de visite est bloquée par un rétrécissement sévère provoqué semble-t-il par le glissement de quelques blocs. Le jeu n’en vaut pas la chandelle, retour vers la doline en prospectant de nouveau le secteur.

Repérage en surface du réseau de Cast 2
Antoine et les 2 JC s’en chargent par 2 méthodes :

  • Repérage direct sur smartphone en se positionnant sur la projection verticale de la cavité sur la carte IGN. Un cairn est érigé à l’endroit le plus près de la doline, une vingtaine de mètres.
  • Report en surface depuis l’entrée de Cast 2 des 2 longueurs principales de la branche nord, 38 mètres à 318° puis 57 mètres à 344°. Le lasermètre est très peu efficace à la lumière du jour, on utilisera donc la corde de 25 mètres. Pas simple puisqu’on doit traverser toute une zone de maquis non brulé. On passe ainsi à proximité du cairn précédemment posé et l’extrémité arrive bien à droite de Cast 16, comme prévu.
    Aucun indice sur le parcours, à part les 3 ouvertures déjà connues.

Travaux annexes : la couverture du tumulus est complétée par les 2 grosses pierres plates déjà posées à proximité, c’était probablement elles qui servaient de couverture à l’origine. Le mystère demeure quant à la raison d’être de ce tumulus …
Une asperge anachronique pousse en plein milieu de cette construction.

Prospection
La désob de la doline ne nécessitant pas la présence de tous, quelques topi font un peu de prospection sans découverte notable.

La journée est coupée par un pique-nique pris sur les tables de Cast 1 avec réactivation du barbecue. On pourrait croire que le bois à bruler ne manque pas, mais ce qui a brulé lors de l’incendie est encore vert sous la couche noire.

Belle récolte d’asperges sauvages par Laureen et Adriana.

Retour au local pour ranger le matos, nous y retrouvons Christophe en pleine gestion du nouveau matériel reçu.

Pas grand-chose à arroser, mais nous arrosons quand même 😀

JCL

Cast 15
« de 26 »

Samedi 25 octobre 2025 – Doline LIDAR – Oletta

Samedi 25 octobre 2025
Spéléo – désobstruction, démaquisage, prospection
Doline « Lidar », Cast 2 – Oletta

Participants
ITP : Cathy et Jean-François B., Antoine B., Adriana D. C., Antonio E. G., Olivier G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Franck Z.

TPAD : 6h00

La journée de démaquisage prévue au programme n’a pas fait le poids face à la perspective d’ouverture de la doline repérée par Lidar et sur le terrain lors de la prospection faisant suite aux incendies d’Oletta.
Tel un chien qu’on a tardé à sortir, le matériel de désob trépigne d’impatience de prendre l’air.
Seulement deux 4×4 ont répondu présents à l’appel, les 9 topi s’y tasseront pour rejoindre les « parkings » calcinés de Cast 2.

La désolation du paysage post-apocalypse est toujours criante, pas un brin d’herbe n’a encore poussé. Mais la vie est toujours présente, un vol de perdrix, quelques lézards en quête de nourriture, la nature plus forte que la bêtise humaine.

Deux équipes se forment spontanément, Anto et JF feront du jardinage et dégageront les alentours de Cast 2, les autres se dirigent directement vers la doline pleine d’espoirs. Mais pour l’instant, elle est surtout pleine de terre et de cailloux.
Antonio ne se fait pas prier pour attaquer le chantier, les filles non plus et les rotations se succèdent. Les seaux de terre alternent avec les blocs rocheux, la profondeur augmente rapidement.
Olivier et JC iront dégager l’entrée de Cast 16 et tenteront de trouver un petit trou découvert par Michèle lors d’une prospection en solitaire, mais les indications ne permettent pas de le trouver, ils rejoignent les désobeurs au labeur.
Un tir de confort est décidé, plus pour démonstration que par nécessité, un béquet rocheux en fera les frais. Enfin presque, le forage a traversé une poche d’argile, ce qui a réduit l’efficacité du tir. Le bloc est quand même fragilisé, il sera fini à la massette.

Le pique-nique sera pris sur les tables de Cast 1, puis retour à la doline.
Quelques gros blocs sont encore sortis, la profondeur atteint maintenant les 3 mètres et l’entrée d’une petite galerie horizontale est dégagée. Elle se dirige vers le réseau de Cast 2, ce qui n’est pas forcément le plus intéressant, et queute au bout de 3 mètres sur un nouveau colmatage. Ce sera l’objet d’une prochaine séance de désobstruction …
Cette fin positive s’arrose et une belle averse s’abat sur nous, les 4×4 serviront d’abris pour se changer.

Retour au local en rêvant à la suite …

JCL

2025-10-25-Cast-Lidar LMJC 01
« de 14 »

Mardi 7 octobre 2025 – TDB de Pujol – Caunes-Minervois (11)

Mardi 7 octobre 2025
Spéléo, désob’
TDB du Pujol, Caunes-Minervois (11)

Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., André M.

TPST : cinq heures

Jean-Marie est de retour de son séjour sous le soleil grec, voilà revenu le temps des désob’ ! Journée très ensoleillée et sans vent, difficile de résister à enfourcher le vélo pour une balade de 70 km dans le haut-minervois. Je rejoindrai mes compagnons pour le spuntinu de midi.

Sur place vers 13 h 30, aucun bruit (mais le fourgon était là ainsi que des kits au bord du trou donc ils creusent). Descente du premier ressaut et là je les entends remonter. Ils ont poursuivi l’extraction des blocs au fond du tunnel. Bien secs, faciles à dégager de leur gangue de poussière. Extraction facile mais stockage limité.  Sans montre ni téléphone ils n’avaient aucune idée de l’heure mais leurs estomacs leur rappellent la réalité physiologique et ils remontent. Casse-croûte léger avec un excellent petit breuvage corse, la cuvée Aliso-Rossi des 40 ans… Très appréciée.

Retour au turbin, et à trois, les gamates remontent à vive allure. JM sera au front de taille pour extraire les blocs, qui seront repris par André en bas du R3 puis tirés par JN depuis le haut. Mais la place de stockage n’est pas bien grande, un conduit borgne de 2 m et le R3 étroit présente plusieurs becquets qui gênent la remontée. N’empêche, quelques dizaines de gamates plus tard – quand on aime on ne compte plus… – le conduit est rempli à raz bord. Entretemps deux « parlementations » ont permis d’avancer d’un mètre, le courant d’air aspirant s’enfile nettement derrière un nouveau bloc. Le coude est bien dégagé. Seul bémol : JM prends une visée (116°) et si on continue comme ça, à l’horizontale, on ne va pas tarder à sortir sur le flanc de la montagne sous le grand pin ! Hypothèse très plausible car on devine de la terre et des racines au fond du tunnel… On le saura vite !

Pour éliminer la quantité de poussière impressionnante que dégage ce trou, une bonne bière à déguster à Villeneuve. Mais les bars étaient fermés (fin de saison précoce !), on se rabâtera vers l’épicerie qui offrait jusqu’à présent un petit coin snack en terrasse mais elle n’a plus le droit, le patron du bar l’a emmenée au tribunal pour concurrence déloyale. Clochemerle ! On dégustera nos bières sur les marches du monuments aux morts.

JND

Vendredi 15 au dimanche 17 août 2025 – Casetta, Ghisoni

Vendredi 15 au dimanche 17 août 2025
Spéléo, désobstruction Ghiso 4 & travaux divers casetta
Ghisoni

Participants
ITP : Antoine B., Arnaud B., Adriana D. C., Antonio E. G., Laureen N., Benoit R., Alexia S. B., Noël R., Franck Z.

« Des zobs, menuiserie, terrassement et …. natation ! »

Sommes nous un club de Spéléologie, ou un entreprise du BTP?

Un beau weekend du 15 août à la Casetta de Ghisonni.

Au programme :

  • Poursuite de la désobstruction d’un cavité (débutée il y a plusieurs années) en amont de celle de Ghisoni et sensée déboucher sur la galerie des Bosons. Elle sera baptisée P’tiscali par les mineurs (Adriana, Franck, Anthonio, Benoit, Arnaud). En effet, le soleil s’y engouffre à la manière de la célèbre cavité sarde un peu avant midi.
    1,50m (NDLR : ???) de gagné dans la cavité, des concrétions et un mince courant d’air. L’avancement est ralenti par une lame rocheuse nécessitant l’utilisation de crayons et des conseils avisés de JCDB. 7 crayons utilisés sans grand succès.
  • Vidage et nettoyage profond de la casetta (Alexia, Adriana, Laureen, Anto, Franck, Anthonio, Nono, Benoit) :
  • Élimination du lierre sur les murs intérieurs par Alexia
  • curage de la terre présente sur le plancher imbibé do pissou do rato
  • Nettoyage et traitement des caisses de munitions décoratives
  • tri des déchets accumulés depuis que la Corse s’est détachée du continent
  • chasse aux dolicopodes
  • panne de gaz, cause : la bouteille est vide, les douches seront froides, mesure corrective : monter deux bouteilles de gaz (et dire à René de ne pas nous les piquer dixit Nono)
  • Mise en place de lambris sur le mur du fond de la casetta, posé à un pelo de culo de laggarto par les menuisiers Adriana, Nono et Anto. Les ouvriers espèrent ainsi limiter les entrées d’air froid en hiver.
  • Terrassement/VRD (tous) :
  • Agrandissement de la terrasse par l’élévation du mur de soutènement au droit du barbecue. Mise à niveau de la surface pour installation ultérieure d’une piscine et d’un terrain de pétanque.
  • création de deux marches d’escalier pour accéder au chemin qui mène à la source depuis la terrasse
  • doublement de la surface de la cuisine en zone barbecue
  • début du terrassement en vue de la création d’une seconde terrasse « supérieure » avec vue mer (derrière les châtaigniers)
  • nivellement général de la terrasse existante
  • Travaux et nettoyages divers
  • Mise en place d’une piscine olympique surveillée par un Maitre Nageur détenteur d’un diplôme d’étude supérieures en buvage de tasse. Peut également servir de frigo, point d’eau, bain bouillonnant (après les saucisses lentilles d’Alexia) ou encore de dispositif anti brûlure pour le maître barbecue!

Au menu : Saucisse lentilles, pâtes au E.Coli refroidies à l’eau de la piscine, burgers et autres gourmandises,

Projets à venir :

  • création d’un deck de 125 mètres carrés en bois de châtaignier et de pins corse
  • Poursuite du terrassement de la terrasse supérieure
  • poursuite de la désobstruction de P’tiscali
  • Réfection de la cheminée

photos à venir

Arnaud