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Dimanche 23 avril 2023 – Montebello, Paese Vecchiu, Blockhaus Teghime, galeries de Fort Lacroix, Grotta Gradiccia

Dimanche 23 avril 2023
Spéléo et urbex – visite, prospection, désob, chiro, histoire, botanique
Montebello, Paese Vecchiu, Blockhaus Teghime, galeries Fort Lacroix, Grotta Gradiccia – Bastia

Participants
ITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Marie Pierre R.
La toutounette : Nala

TPST : 1h00
Photos

Journée chargée au programme. Pas moins de 7 objectifs fixés :

1/ Prospection et désobstruction site de Montebello
2/ visite du village abandonné de Paese Vecchiu
3/ Visite des blockhaus de Teghime
4/ bilan des orchidées de la carrière de Barbaggio
5/ Mesures de la longueur des mines d’eau de Fort Lacroix
6/ Visites et mesures de longueur des Galeries du Fort Lacroix
7/ Visite de la grotte de la Gradiccia

On se retrouve donc au local à 9 heures autour de la machine à café.

1/ Direction le village abandonné de Paese Vechju. Jean-Claude a parcouru le chemin en VTT la semaine précédente. On laisse la voiture de Marie Pierre en aval du village au bord de la route de Saint Florent et on rejoint la piste de départ 1km ½ plus loin un peu avant la fontaine du Bourreau avec le 4×4 de HP.

Marche jusqu’au site de Montebello. JC y a découvert dans une doline un trou obturé par une roue et une jante de voiture. Désobstruction au pied de biche. Départ de galerie qui s’amenuise en un petit goulet de 30 cm de diamètre au bout d’un mètre mais ça ne souffle pas. Prospection des alentours calcaires. Visite du « Dolmen » voisin.

2/ On rejoint le village médiéval de Paese Vecchio ou Cotone (Cutone) ou Paese Grecu. Le village était constitué d’un mini castel et d’une dizaine de maisons en pierres sèches à 1 étage, recouvertes de lauzes de Ligurie avec charpentes en bois, actuellement ruinées, entourées d’un rempart. Daniel Istria y a effectué une série de sondages en 1993. Il y avait retrouvé 3 pièces génoises, des poteries amiantées de production locale, des tessons de céramique pisanes ou ligures, des pointes de flèches. Le Castellu aurait été construit avec ceux de Ville de Pietrabugno et de Montebellu par le seigneur d’Asco Ortofossano, Seigneur balanéen, opposé au Seigneur de Furiani et abandonné vers le milieu du 14ème siècle, peut être détruit sur ordonnance de Gènes.

Istria avait recommandé des fouilles plus approfondies qui n’ont jamais été réalisées.

Après visite on descend à la route par un sentier marqué en bleu et blanc au milieu du maquis sur 250 mètres. Et là Alberte-Marie-Pierre s’aperçoit qu’elle a oublié ses clefs de sa voiture dans le 4×4 du haut ! Heureusement une jeune dame s’arrête et remonte HP au départ ; celui-ci redescend chercher les 3 autres.

3/ Piquenique à Teghime. Les goumiers du 2ème Régiment de Tabors Marocains et les résistants corses y ont livré le 2 octobre 1943 une furieuse bataille contre les Allemands de la 16ème Panzer grenadier Division Reichfürher SS. Bizarrement la fortification de Teghime qui aurait interdit l’approche de Bastia par l’arrière et le contrôle des hauteurs n’a jamais été réalisée ni par les Génois ni par les Français. Un poste optique permettant d’établir des liaisons optiques entre le Pigno et Nice a été construit en 1872. Le petit bâtiment voisin du mémorial est une station de liaison radio en ondes métriques avec le continent bâti dans les années trente. Le bâtiment tagué de graffiti anti français juste avant le col est un casernement associé au poste radio-électrique appartenant à la ligne Maginot. Les Italiens, plus malins y ont construit 5 ouvrages de défense, le premier se situant au niveau du carrefour route de St Florent/route d’Oletta.

On prend un chemin bien entretenu qui part vers le Nord un peu avant le col. Un bunker individuel est rejoint en aval de ce chemin par une petite sente. Il est constitué d’une terrasse permettant un balayage semi-circulaire à la mitrailleuse avec à l’arrière une salle bétonnée. Plus haut on découvre un autre bunker individuel puis sur un plateau une réserve de munitions. Retour au point de départ en rejoignant la route du Pino puis la piste de l’aller.

4/ Descente vers Bastia. On s’arrête à la carrière de Barbaggio. Les environs de Teghime constituent un spot internationalement connu à Orchidées. On découvre quelques Ophrys Incubacea et Morisii. Cette année les orchidées sont en retard et peu nombreuses pour l’instant. Sécheresse ?
ACMO Corsica

5/ Arrêt suivant : les Mines d’eau de Fort Lacroix : 2 galeries au bord d’un ruisseau, un peu plus bas que la maison en T. Le lieu est appelé Fort Lacroix sur la carte IGN sûrement par erreur. L’une, ennoyée, n’est pas accessible sans équipement. L’autre est mesurée au laser-mètre : 43 mètres. Deux petits rhinos y dorment paisiblement.

6/ les galeries du Fort Lacroix : celui-ci faisait partie des 4 fortins construits par les Génois entre 1747 et 1761 avec les Forts Monserato , San Gaetano, Straforello (dit aussi Recipello ou Luiggi) pour défendre Bastia. Le fort Lacroix génois disparaitra en 1888 lors de la construction de 2 batteries chargées de protéger le port et le Sud de la ville. Elles ont été désarmées en 1918 et seuls deux canons de 95 mm y restent pour défendre la rade de Bastia en 1939. Les bâtiments ont été abandonnées dans les années 80. Deux galeries de stockage de munitions persistent.

On commence par la galerie inférieure en bordure de la montée Filippina. L’entrée est encombrée de détritus de toutes sortes, rançon de l’urbex ; après une chicane, la galerie se prolonge sur une quarantaine de mètres avec des salles latérales. Six petits rhinos comptabilisés.
On retrouve par un chemin qui mène à la résidence des Torettes, le parapet bétonné voisin de l’entrée du puits monte-charges.

L’accès à la batterie supérieure est clôturé. Un chantier de création de parc urbain est en cours. On escalade un petit muret et nous voilà en place. La galerie supérieure d’accès aux magasins de poudre est plus grande, 87 mètres de longueur. Elle se termine par un puits avec des barreaux obturé à son sommet. Un seul petit rhino.
Le bâtiment du plateau supérieur a été détruit et remplacé par une terrasse bétonnée. Les 2 paraboles ont été déposées ; seul persiste un grand échafaudage qui a permis de les démonter. Quelques arbres nouvellement plantés agonisent.

7/ On file par la route de Cardo inférieure à la grotte de Gradiccia

Située sous la villa Gradiccia, elle est l’objet d’un projet d’exercice secours. Problème : parquer les voitures ; Marie Pierre et Jean-Claude cherchent à se garer sur le chemin privé qui passe derrière la villa et donne accès à un lotissement. Leur passage provoque l’ire d’un résidant qui nous apostrophe grossièrement. Même le sésame habituel « on est les Topi Pinnuti, on vient compter les chauves-souris » n’agit pas. Après discussion avec JC, il nous abandonne pour aller frapper bobonne. La villa est abandonnée, l’accès à la caverne et l’entrée sont jonchés de détritus. La grotte cependant semble avoir été nettoyée. Des jeunes y font des fêtes. L’entrée en trou de serrure, les spéléothèmes, le plafond lissé par l’écoulement des eaux, le volume de la grotte laisse songeur. Quelle rivière passait là ? Peut-être une grande galerie démarre-t-elle en amont. On peut toujours rêver. Un seul petit rhino.

18h. Fin d’une journée marathon. 8,5km de marche, 13000 pas. Temps passé sous terre : 1heure ?

PHP

Mercredi 19 avril 2023 – Aven des 34, Porcili 5, Porcili 1 – Patrimonio

Mercredi 19 avril 2023
Spéléo, recherche objet disparu
Aven des 34, Porcili 5, Porcili 1 – Patrimonio

Participants
ITP : Michèle C., Éric G., Jean-Claude L. M., Benoit R.

TPST : 2h00
Photos

Le raid sur Porcili pour retrouver l’objet disparu a confirmé la disparition de l’objet. Le zoom d’Éric égaré lors de la précédente sortie n’a pas été retrouvé. Ni aux abords de l’entrée de l’aven des 34, ni dans la cavité. Pas trouvé non plus sur les trajets entre l’aven des 34 et Porcili 5, puis Porcili 1, ni sur le chemin de retour.

Du positif quand même pour cette sortie :

  • Benoit a pu visiter l’aven des 34, c’est ainsi le 12ème humain à le faire 🙂
  • Nous avons parcouru (Éric et JC) la galerie secondaire qu’avait visitée Michèle le dimanche précédent dans Porcili 5. Celle-ci aboutit sur un balcon qui domine la grande salle parallèle à la galerie principale
  • On a retrouvé la vraie entrée de Porcili 1 et on l’a visitée après avoir hésité sur le cheminement à emprunter pour y descendre. En effet, une fois passé l’entrée, on aboutit directement face à 2 ressauts nécessitant une corde. En fait, il faut contourner ceux-ci par la droite et la désescalade devient possible. Un grand rhino observé
  • Enfin, on a pu échanger quelques mots avec le propriétaire du domaine et préciser quelques points. L’oncle de celui-ci se nommait Antoine Giovannetti, c’est lui qui avait indiqué à JC en 1995 l’endroit où se situe le(s) gouffre(s) où les cailloux tombent, tombent, tombent… C’est également le réalisateur de l’église de Patrimonio en miniature visible depuis la D81.
    L’exploitation agricole est mise en sommeil en raison de la diminution des ressources en eau. Le manque de chutes de neige des précédents hivers ne permet plus la pérennité des sources.
    Pas de souci pour y retourner avec éventuellement la possibilité de nous ouvrir le portail.

A noter, une surprise à l’aller peu après le début la piste, une touriste franc-comtoise en train de plier sa tente plantée au milieu du passage. Une petite discussion s’engage (prout) elle a fait étape dans son tour de la Corse en vélo et en solitaire (prout) prochaine étape les Agriates !

Retour au local vers 15h30, sans avoir mangé…
JCL

Dimanche 16 avril 2023 – Aven des 34, Porcili 5 – Patrimonio

Dimanche 16 avril 2023
Spéléo, visite, première
Aven des 34, Porcili 5 – Patrimonio

Participants
ITP : Michèle C., Wanda C., Eric G., Jean-Claude L. M., Noël R., Marie Pierre R.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 3h00 + 2h00
Photos

Une montre, un gobelet, un zoom 18-42, une cigarette électronique, quelque fois le chemin, beaucoup d’objets ont été perdus sur cette sortie, certains retrouvés mais pas tous mais c’est surtout par ce qu’on y a découvert que cette sortie fut mémorable. En fait la sortie elle-même a failli se perdre. C’est au détour d’une innocente question de Wanda vendredi : “pas de sortie ce week-end ?” que le club, aidé par JC, a retrouvé son allant d’antan. Notre stakhanoviste cycliste avait repéré son coup la semaine précédente, il suffisait de se bouger.

La saison, encore douce, permet des rendez-vous tardifs, 8h30 au club pour un départ rando vers 11h30, en été cela n’aurait pas pardonné.
La marche d’approche débute sur la piste d’une ancienne exploitation maraichère vaincue sans doute par la rareté de l’eau, on aura l’occasion de le vérifier.
Il ne m’est pas coutumier d’apprécier les chasseurs mais ce sont sans doute eux qui ont débroussaillé le sentier, pour dieu sait quel sombre dessein. Il faut reconnaitre que l’épopée maquisarde annoncée par JC n’a débuté qu’après l’épaulement final à quelques dizaines de mètres (verticaux) du but, qui furent quand même épiques et piquants.

Première perte : Eric manque de piétiner une montre connectée, JC n’a pas remarqué le gain de poids dans la montée. C’est à peu prés à ce moment que les chemins de chacun divergent, chacun ayant son idée du chemin, seuls les sangliers débroussaillent par ici.

11h40 c’est l’aven des 34 qui se révèle le premier, JC et Nono équipent, Jean-Yves commente, Eric prépare le matériel photo : on doit quand même rentabiliser la formation. Deuxième perte , mais il ne le sait pas encore, c’est à l’occasion du choix d’un grand angle que disparait sans doute le zoom.

L’explo débute par une petite antichambre où la lumière et les commentaires de JY diffusent, le terrain est composé de blocs empilés, puis c’est le seul puits de la cavité, un P13 aux amarrages naturels. JC s’y colle, Nono second assure le transfert du protège-corde, faute de pouvoir poser une dev propre. Nous sommes au milieu d’une grande fracture, au bas du puits on part sur un long plan incliné qui glisse sous les pas. Les parois sont effectivement d’un bel ocre-rouge, pas de concrétion. Le sol est lui d’un gris-vert qui contraste. Eric qui pense que la couleur n’est qu’une pellicule de dégradation, recouvrant la pierre, tente de casser un des gros blocs est vite réfréné par Marie Pierre, que les veines blanches dans la serpentinite inquiètent. Le plan incliné remonte ensuite par une série de blocs coincés qui donnent l’occasion de quelques contorsions suivant que l’on passe dessus ou dessous. En fin de cavité Wanda toujours à la recherche de faune cavernicole découvre dans un minuscule écoulement un microscopique point blanc mobile, un arachnide. Elle est la seule à voir ses pattes. A la remonté, tentative de photos au flash, hélas les quelques tentatives auront raison des piles des appareils, toutefois la perte de patience des modèles était proche. Remontées sous le puits on repart rapidement vers l’autre branche de la fracture qui nous mène à un amoncellement d’os. La grosse question de la rando restera mais que sont-elles aller faire ici. on trouve quand même une stalactite (5 cm), dont la blancheur contraste.

Au sortir de la cavité, Jean-Yves qui a n’a pas trainé dans la grotte revient annoncer la découverte d’une autre entrée qui ne semble pas être une de celles connues, malgré la faim qui commence à tenailler, il est 16 h, direction l’inconnu. 

C’est effectivement une nouvelle cavité, pour le nom rien d’original ce sera Porcili 5. Un ilot de pierres émergeant de la végétation touffue, plusieurs entrées donnent sur ce qui pourrait presque être un abri néolithique, au fond de celle-ci un espace entre blocs donne accès à un nouveau réseau, Michèle qui a déjà exploré elle aussi nous indique qu’un autre accès ouvre sur un grand vide.

L’exaltation des premières gagne le groupe, on s’assure plus ou moins sur des AN, qui restent ce qu’ils sont et l’on descend une série de ressauts entre plans inclinés plus ou moins stables. Le groupe descendra sur une trentaine de mètres, c’est ce que l’on m’a raconté car vaincu par une fringale et une pile moribonde je rejoins l’équipe qui n’a pas poursuivi. Une heure plus tard l’équipe remonte avec le visage des grandes premières, c’est un nouveau trou…

On profitera de la descente pour retrouver Porcili 1 ou JC nostalgique s’assoit là où il fut il y a quelques années. Nostalgie, car ce qui était dans ses souvenirs un belle entrée verticale semble être maintenant comblée.

Arrivée aux voitures, il est un peu tard pour les grillades 19 h mais pas pour un casse-croute et un vin d’honneur de la découverte. Retour assez tardif au club. Il faut y retourner, pas pour le zoom, une seconde visite express mercredi ne permettra pas de le retrouver mais il Y a des topos à faire.

Eric G.

Dimanche 26 mars 2023 Spéléo – I Luminelli, Aven qui Coince – Morosaglia

Dimanche 26 mars 2023
Spéléo, perfectionnement
Gouffre I Luminelli, Aven qui Coince – Morosaglia

Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Muriel C., Jean-Claude D. B., Éric G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Franck Z.
Cafiste : Audrey F.

TPST : 3h00
Photos

I Luminelli fait partie des cavités classiques Corse, elle n’est pourtant pas souvent mise au programme, dernière visite en janvier 2022 avec pose de broches inox. Une vérification de ces nouveaux équipements s’imposait, la résine ayant eu largement le temps de durcir !

Neuf topi et une cafiste répondent présents. Café et ravitaillement à Ponte Leccia et nous voilà au parking de l’épingle.

La météo est clémente, température idéale pour ne pas trop transpirer durant l’heure que nous a pris la montée. Armés de sécateurs et coupe-branche on a pris le temps de dégager le chemin qui mériterait encore une bonne coupe de printemps. D’ailleurs, Anto, Mumu et Audrey redescendront pour peaufiner le calibrage du chemin.

C’est Franck qui se charge de l’équipement, JCL se contente de doubler le 1er puits afin d’accélérer la remontée. Les 2 broches de début de main courante sont d’ailleurs idéalement placées pour servir de tête de puits direct, c’est malin 😎 

Le brochage est approuvé et tout le monde se retrouve au fond à saliver devant la glace au café.

Remontée par le cheminement escalade pour certains, par les cordes pour les autres.

Pas de vent et donc feu vert pour les grillades sous un beau soleil printanier.

Bien rassasiés, un peu trop peut-être, la tentative de visite de l’Aven qui Coince coincera. JCL, puis Anto s’arrêteront au niveau de l’étroiture des jambes en l’air. Il vaut mieux s’engager dans cette cavité avant les agapes …

Une fois n’est pas coutume, descente aux véhicules de jour et retour vers la région bastiaise.

JCL

Samedi 25 Février 2023 – Mine de Capanole, Biguglia – Mine de Frangone, Olmeta di Tuda

Samedi 25 Février 2023
Spéléo, repérage, visite
Mine de Capanole, Biguglia
Mine de Frangone, Olmeta di Tuda

Participants
ITP : Henri Pierre F.
La toutounette : Nala

TPST : 10 min

Retour à Capanole sous une pluie fine pour réexaminer une plante que Wanda avait repérée sur le sentier entre la galerie 1 et le puits 1 : à priori une Scille Maritime (Charybdis maritima), peu fréquente et qui fleurit en Juillet. Elle ressemble un peu à une asphodèle avec un gros bulbe et des feuilles plus larges et plus luisantes. Si quelqu’un y va et qu’elle est en fleur, merci de prendre une photo et de me l’envoyer.
J’en profite pour prendre les coordonnées GPS des 2 galeries que nous n’avions pas retrouvées le 11 Février. L’une, d’une vingtaine de mètres est située juste au-dessus du puits N°1. Quelques gros blocs éboulés jonchent le sol ; un grand rhino géant y dort tranquillement. J’y accède en partant de la crête à travers le maquis piquant. La seconde est à une quinzaine de mètres au-dessus et à l’est du puits N°2. On l’atteint facilement en partant de la crête ou du thalweg par une sente bien marquée.

2ème étape : la mine de Cuivre de Frangone.
Le gisement de chalcopyrite, « l’or des fous », encaissée dans les prasinites, aurait été découvert lors de la construction de la route du défilé dans les années 1870. De couleur normalement jaune laiton chaud, plus jaune que la pyrite, la chalcopyrite (CuFeS2) s’irise souvent en teintes rouges, bleues, mauves ou vertes. Exploitée de 1878 à 1907, la mine a fourni 1200 T de Cuivre à l’usine de Cardo puis quelques centaines de tonnes à celle de Francardo.
L’entrée de la tranchée est cachée par une caravane et une remorque. La mine a compté 600 mètres de galeries avec une galerie de roulage de 80 m et des galeries transversales recoupées. Il y avait un travers banc de 80 mètres en contrebas de la route que nous n’avions pas retrouvé lors de la dernière visite. Elle est obturée à 5 mètres du départ de la galerie de roulage : éboulement ou mise en sécurité ?

La galerie protégée par un APB se situe 225 mètres plus loin en bord de route. Elle ne figure pas dans le plan de la concession datant de 1878. Y séjournent l’hiver Des Murins de Capaccini, des Minioptères de Schreiber et des euryales. Un petit muret empêche l’écoulement des eaux. Elle est ennoyée sur une vingtaine de centimètres de profondeur. Sa longueur est incertaine de 65 à 100 mètres selon les sources. A mesurer donc.
Juste au-dessus on trouve 2 galeries de 10 et 6 mètres environ. Un rapport du BRGM parle d’une galerie supérieure d’une centaine de mètres ; mythe ou réalité ?, à contrôler par prospection dans le coin.

Sur le plan de la concession de 1878, 800 m avant la mine, dans le triangle que forment la route et 2 ruisseaux dont le ruisseau de Fangone une galerie est marquée qu’il faudrait également essayer de retrouver.

PHP