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Lundi 14 au vendredi 18 juillet 2025 – Canyon, Hautes-Alpes

Semaine du Lundi 14 Juillet au Vendredi 18 Juillet 2025
Canyon, perfectionnement
Hautes-Alpes

Participants : 
ITP : Antoine B., Adriana D.C., Antonio E.G., Benoit R.
CDSC 13 : Jimmy P. (mardi et mercredi)

Contexte :
Antonio passant son stage d’initiateur canyon du 6 au 12 Juillet, il se trouvait que j’avais prévu mes vacances la semaine d’après chez mon père dans les Hautes-Alpes, Antonio m’avait demandé 15 jours avant son départ si je souhaitais faire du canyon avec lui en Isère avec Adriana (qui l’a rejoint après) à la suite de son stage d’initiateur.

Je lui ai de suite proposé de venir dans les Hautes-Alpes, région ayant de plus beau canyon et où sont concentrés les plus gros canyons de France (à l’exception de La Réunion) : Oules de Freissinières, Torrent Chichin, Canyon du Ga, Canyon de la Meije et Oules du Diable ayant tous une cotation supérieure à V5 A4 IV.

Antonio accepta volontiers, nous demandons rapidement à quelques membres pratiquant le plus de canyon au regard des débits d’eau important dans la région et habitués aux eaux froides, seul Antoine est dispo.

Ainsi un groupe se constitue, Antoine, Antonio, Adriana et moi-même, de mon côté j’avais déjà dressé la liste des canyons praticables en cette période, sur DC la couleur est annoncé, une bonne partie des canyons sont reportés 4 gouttes sur 6 (soit Gros Débits) à quelques jours avant notre arrivée, avec Antonio on s’est fait un complément selon ses préférences, mais globalement nous avons fait les canyons que j’avais proposé.

Ainsi 7 canyons sont prévus :
Jour 1 : Amblard (V4 A2 III) et Val Estrèche (V3 A2 II) à la base un autre canyon était prévu mais nous avons choisi ces deux-là au dernier moment (sans regret)
Jour 2 : Le Sauze (V4 A2 IV) et la Blache (V4 A3 II) – peut-être même a4 avec la partie aval
Jour 3 : Pra Reboul (V5 A4 IV)
Jour 4 : Eychauda (V4 A4 II)
Jour 5 : Réallon (V4 A3 III)

Les canyons majeurs mentionnés plus haut sont pas praticables à la lecture des premiers report (ou praticables mais demandant une haute technicité de gestion des cordes et nage en eau-vive obligatoire), mais il semble qu’à la rédaction de CR (2 Août 2025) il semblerait que les débits ont beaucoup diminué

Pour la logistique, j’ai transporté l’ensemble du matériel et les affaires de voyage d’Antoine et d’Adriana avec mon 4×4 car eux, prennent l’avion le dimanche 13 direction Lyon où Antonio va les récupérer avant de filer tout de suite après direction Embrun.

En ce qui concerne le logement, Embrun étant une ville assez touristique, il n’y avait plus de quoi loger, l’alternative était de dormir chez mon père et ma belle-mère, chose qu’ils ont accepté, d’autant plus qu’on a l’espace pour dormir à 4 et de quoi étendre nos affaires canyons pour qu’ils soient sec le lendemain.

Nous n’avons pas choisi d’autre lieux pour le logement, car l’ensemble des canyons se situe au plus loin à 1h de route, Embrun étant vraiment à l’épicentre pour accéder à un très large panel de canyon.

Lundi :
La veille au soir, Antonio me demanda quel canyon nous allons faire, j’avais dans un premier temps pensé à Combe Brunel non loin d’Embrun à 30 min de route, un canyon ayant 45 min d’approche, 2h30 de descente puis 10 min de sortie. Ce canyon je l’avais mis en liste étant donné de la probable fatigue de hier avec leur 3h de route dont une bonne partie route de montagne et l’idée était de se mettre aussi en jambe

Mais Antonio regardant tous les canyons ayant une note à plus de 2,5/4 sur Descente Canyon, une bonne partie étaient situé dans la vallée du Valgaudemar, ces canyons se situent à 1h10 de route donc jouable pour nous.

J’ai proposé Amblard, canyon que je devais faire l’an dernier avec un guide, Antonio étant chaud pour faire un deuxième canyon dans la journée, une rapide recherche nous permet de trouver un canyon juste à côté d’Amblard, à savoir Val Estrèche, pas besoin de prendre de véhicule ou de changer de parking, ce canyon emprunte le même chemin qu’Amblard, juste que le sentier menant à Val Estrèche part à l’opposé d’Amblard.

On regarde les temps d’approche et de descente des deux canyons, et c’est partie nous choisissons ces deux canyons à faire pour aujourd’hui.

AMBLARD : V4 A2 III
Levé à 6h30 pour partir au moins avant 8h car 1h10 de route nous attends, nous arrivons au parking du départ aux alentours de 9h30, on se change, on prépare le matériel et direction Amblard. Pendant la route, Antoine et Adriana se sont occupés de faire les repérages des marches d’approches pour les deux canyons du jour.

Nous arrivons au départ du canyon après 40min de marche d’approche dans une ambiance alpine, au fond nous voyons le torrent « la Crupillouse » alimentant le canyon Amblard, l’eau n’est pas trop froide, pas chaude non plus à ma grande surprise, d’autant plus qu’il est alimenté par un lac d’altitude à 2600m.

Au regard de la cotation du canyon, il n’y a pas de partie aquatique (pas de nage) on sera juste arrosé par les cascades, en parlant d’eux, le canyon commence par une cascade de 25m environ qu’Antonio équipe, Antoine descendra en premier ainsi que moi et Adriana et pour clôturer Antonio, s’en suit d’un plan incliné menant à une succession de deux rappels, la première une quinzaine de mètres et la seconde tout autant il me semble. Ce passage enchaîné donnera pour ma part la plus belle photo canyon que nous avons pris lors de ce séjour.

Ensuite, vient un rappel d’une C20 dont le départ se fait sous un bloc rocheux dont on a pris le temps de prendre encore quelques photos. Un autre rappel d’une quinzaine de mètres lui aussi nous mène vers la cascade finale de 55 mètres.

Antonio descendra en premier et moi en second, la cascade frotte particulièrement il est nécessaire de débrayer, me concernant j’essaye d’éviter l’actif, mais en haut j’entends Antoine me dire de me mettre dans l’axe de la corde, j’essaye donc de passer dans l’actif et bon dieu que ça tape !!! j’arrive tant bien que mal à m’en sortir et à me mettre dans l’axe pour sortir de l’actif de l’autre côté, j’en ressors légèrement assommé mais j’arrive à rester lucide quant à la suite de la descente, c’est une fois en bas qu’on se rend compte qu’il y avait une descente évidente à prendre sans avoir à traverser l’actif, mais ni Antonio et moi nous le savons et encore moins les autres à l’exception d’Antoine qui a su prendre comme il fallait « l’expérience on vous dit !! ».

On prend le temps de se poser un peu, prendre des photos, de débattre avec Antonio sur le débrayable du bas. Nous pensions que le canyon finissait sur la C55 mais non, il nous reste encore une petite marche à faire pour terminer le canyon, le reste est sans trop d’intérêt, une C8 sur AN, de la marche en bloc (très cours 2min haha) rappel final de 5-6mètres qui doit se faire en toboggan je pense.

On remarquera la sortie du canyon en RD avec un cairn, on se déséquipe à minima et rejoignons le véhicule à 20min de marche retour. Au total la descente aura duré 4h (2h30 donné) on aura pris notre temps.

VAL ESTRECHE : V3 A2 II
Si vous pensiez qu’on en a fini pour cette journée et bien pas du tout !! il est 15h lorsqu’on arrive au véhicule d’Antonio, on a le temps de se préparer à manger, se ressourcer et de repartir pour le canyon suivant : Val Estrèche.

Le sentier de départ est le même que celui d’Amblard, mais l’approche semblait longggg surtout après manger sans avoir pris le temps de digérer, ce n’est pas facile, le sentier est propre, nous sommes un peu montés trop haut, Antoine et Antonio de peu se font sauter dessus par un chien berger d’Anatolie assez véhément, heureusement, il était attaché, en effet nous sommes rentrés dans un enclos à mouton où pour le moment on a vu plus les chiens que les moutons… mais bref passons.

Nous redescendons vers la rivière, ce n’était pas vraiment là le départ du canyon. On débutera par une marche en bloc tout ce que j’adore !! le trio était loin devant pendant que moi je trainais… on remarquera 20min plus bas le vrai départ du canyon qui était en RG, bizarre ce n’était pas marqué sur le topo mais bon…,

Le canyon commence par un beau rappel de 20mètres, ah oui j’ai oublié un détail, l’eau était plus froide qu’à Amblard mais tant qu’on bougeait ça allait. Ensuite un peu de marche en bloc pour arriver à une C8 encaissée qui mène dans une goulotte et vers deux C6, la dernière C6 tomba dans une vasque faisant office de marmite avec le débit de l’eau, qu’on peut éviter bien sûr. Mais pour l’exercice Antoine nous dit qu’il n’y a pas de risque, c’est encore plus confirmer car on a pied finalement, c’est ainsi qu’on s’amusa donc à se faire « lessiver » dans cette petite marmite. Puis pour terminer ce canyon un petit C3 et une marche en bloc final de 5min pour trouver la sortie du canyon où on se trouva un peu dans les hautes herbes.

Pour finir cette journée, on aura fait 9h de canyon (marche approche/sortie inclus), nous partons vers 19h pour arriver à 20h chez mon père.

Journée intense, il y avait de l’eau, de beaux paysages, tout le monde était content et je leur ai annoncé que le plus beau est à venir.

Mardi :
Nuit courte mais levé à 6h30 également car nous avons 1h de route pour aller dans la vallée de l’Ubaye, autre rivière connue par les pratiquants de kayak, de rafting, d’hydrospeed.

Encore une journée qui va être soutenue, en effet nous avons décidé aussi de faire un enchaînement, à savoir, le ravin de Sauze et ravin de la Blache, il s’agit du même torrent.

Le Sauze est moins connu que la Blache mais les pratiquants assidus de canyons font souvent l’enchainement, les pro eux font uniquement la Blache et uniquement la partie Amont car moins aquatique que la partie aval.

Nous arrivons au parking vers 8h30, nous voyons déjà une petite équipe de 3 personnes se préparer et dans la dizaine de minutes qui suit un pro avec une dizaine de personnes.

Dans cette journée nous serons accompagnés par Jimmy, pompier militaire de Marseille notamment au GRIMP, il a passé son stage d’initiateur avec Antonio, il était chaud de faire le Sauze qu’il n’a jamais fait, en revanche, il a fait au moins quatre fois la Blache, nous partons donc sereinement.

RAVIN DU SAUZE : V4 A2 IV
Nous débutons par une bonne heure d’approche jusqu’au départ du canyon qui commence d’entrée par une C55, bien que nous puissions le commencer plus haut mais c’est se rallonger de 2h le parcours. Le canyon est gravé dans du calcaire super pour l’adhérence des chaussures, il n’y avait aucune raison de glisser. L’ensemble des relais n’évitent pas les frottements et ça peut parpiner par endroits donc vigilance.

Il est presque impossible de se rappeler l’enchaînement de ce canyon tellement les rappels sont nombreux, je pense qu’on en a fait au moins une vingtaine mais les plus importants sont la C55, fractionné au tiers de la distance que Jimmy a équipé et Antoine assurant d’en bas, il y a quelques plans inclinés à passer pour ensuite enchaîner sur une C20, C25, C20, une cascade avec une déviation à franchir et ensuite un enchaînement de petits rappels.

Autant sur les grands rappels nous posons systématiquement un débrayable autant sur les autres et pour accélérer la descente, rappel sur corde doublée.

Le cadre du canyon est magnifique mixé entre encaissement, calcaire et bloc rocheux, au fur et à mesure de notre descente la roche change, nous passons d’un état calcaire à du schiste à notre arrivé à la Blache et c’est dans ce contexte que nous nous approchons du second canyon. Nous rencontrons déjà quelques touristes faisant trempette au départ de la Blache, nous de notre côté, nous mangeons un morceau avant de poursuivre, de mémoire il est 14h, nous avons donc mis 4-5h pour faire le canyon de la Sauze.

RAVIN LA BLACHE : V4 A3 II
Après notre pause déjeuner au bord de la rivière, nous reprenons le chemin vers la Blache, pas de marche d’approche, il suffit de continuer dans la rivière.

Ce canyon est beaucoup plus esthétique que le précédent cependant moins technique, d’où le nombre affolant de pro faisant ce canyon, on a compté au moins 3 groupes de 10 personnes, voici l’équivalent Bavella dans l’Ubaye mais à raison, le canyon est très beau et très arrosé.

Le premier rappel en S nous mène dans le canyon et s’en suit d’un peu de marche en bloc et nous mène vers le second rappel où les groupes s’amassent, on arrivera à se frayer un passage entre les groupes pour continuer et se trouver vers la jonction entre le ravin de la Blache et les cascades de Costeplane qui s’étalent sur une bonne longueur donnant l’impression d’être envahi par l’eau de tous les côtés et surtout alimentant en eau la partie aval du canyon qui risque de nous annoncer la couleur pour la suite.

Au premier obstacle une petite cascade d’une dizaine de mètre à franchir, les guides ont laissé seulement la partie arrosée de vide, parfait, nous on veut être arrosé !! l’avantage des canyons ultra fréquenté c’est qu’il y a de l’équipement de partout et nous avons le choix où se placer, en l’occurrence ce rappel dispo est parfait pour nous.

Lors de ma descente Antoine fera une petite moquerie on me disant comment je descendais avant en mentionnant les touristes qui descendaient en moulinette. Roo Antoine tu exagères haha !!

S’en suit d’un second rappel avant d’arriver à une autre beauté du canyon le plus gros de la jonction avec Costeplane, là aussi ça vomit de l’eau de partout, Jimmy équipe la ligne et nous descendons tous, encore de mémoire un ou deux rappels avant d’arriver à la partie aval du canyon.

Nous nous arrêtons 5min aux véhicules pour déposer quelques affaires inutiles pour la suite, car la partie aval est plus aquatique et sportive et comme les voitures sont sur le chemin autant faire une pierre deux coups.

La partie aval, commence par un saut dans une vasque qui semble marmiter et dont il faut sauter au bon endroit car c’est un peu engravé trop loin ce sont les genoux dans le menton.

Pour ma part je shunte et descends vers la MC amenant vers la C15 arrosé et encaissé, Jimmy et Antoine vont équiper, je vois en RG un autre relais qui semble éviter l’actif, mais on prendra l’option passage dans l’actif, d’autant plus que Jimmy nous rassurant bien comme il faut : « Il faudra faire gaffe en bas il y a un rappel de courant assez fort et on peut se retrouver piégé comme dans une lessiveuse » … le ton est donné.

Et pour moins rassurer, le groupe de 3 personnes que nous avons rencontré le matin nous ont averti du danger en bas, bref on verra !! je ne vous explique pas mon état et celui d’Adriana haha !!

Arrivé en bas dans une étroiture je vois effectivement ce gros bain moussant, ça brasse, en face Jimmy me faisant signe et m’indique comment aborder l’obstacle, il suffit juste de s’éjecter en prenant appui avec ces pieds contre le rebord, en faisant la planche pour avoir plus de portance et en longeant la paroi, je m’éjecte, plus de peur que de mal, je passe tranquille, Adriana de même et ensuite Antoine.

Antonio est parti équiper le second obstacle arrosé, là aussi, il y avait moyen de shunter, mais non Jimmy est passé dans pire que ça, bon.. ça devrait le faire, il descend donc en premier, Antoine en second en rentant bien comme il faut dans l’actif, vient mon tour, je descends sans trop réfléchir, ça pousse énormément !! et la vasque intermédiaire est profonde, étant tendu sur la corde j’avais un peu de mal à bouger d’autant plus que je me prenais la cascade sur la tête, je me retrouve temporairement sous l’eau mais j’arrive à m’extraire, arrivé en bas de l’obstacle je me retrouve là aussi sonné comme pour Amblard, Adriana passa aussi tranquillement ainsi qu’Antonio à la fin.

Et pour terminer ce canyon, la fameuse C25 et sa fosse aux lions en bas, on dira que c’est la récompense finale après ces deux cascades sportives et effectivement arrivé en bas de la C25 un brouhaha monstrueux, de la brume et un déplacement d’air assez important imposée par la cascade, il y a une petite traversée à faire pour débuter la sortie du canyon en mode Via-Ferrata

C’est ainsi que vers 17h nous finissons les deux canyons, le final de la Blache nous donne la couleur pour le canyon du lendemain Pra Reboul.

Vers 18h30, nous arrivons à Embrun et pour changer nous allons manger au restaurant avec Jimmy d’autant plus qu’il est aussi avec nous pour le canyon de demain, qu’il n’a pas fait aussi

Vers 23h nous nous quittons et nous nous donnons rendez-vous à 9h à Saint-Crépin à 30min d’Embrun pour ce 5ème canyon.

Mercredi :
Levé un peu plus tard car étant pas loin du point de rendez-vous, nous prenons notre traditionnel petit déjeuné à la maison, nous quittons Embrun aux alentours de 8h20 direction Saint-Crépin.

Pra Reboul est peut-être le plus gros canyon que nous allons faire dans la semaine, le débit d’eau étant conséquent.

Antoine et Adriana toujours là pour faire les repérages de la marche d’approche. Comme Jimmy est venu avec son véhicule, on profitera pour faire la navette, économisant notre énergie, il faut à peu près 20min de voiture pour arriver au parking du départ du canyon et 10min d’approche max.

PRA REBOUL : V5 A4 IV
Le canyon débute au niveau d’un pont et d’une bouche de sortie d’eau régulé par une mini centrale électrique plus haut captant l’eau et la rejetant dans le torrent. Nous nous équipons à ce niveau, Jimmy testera pour la première fois une combinaison étanche en prévision d’un éventuel froid dans le canyon, effectivement, ce canyon prend le soleil qu’à partir de 12/13h, l’eau semble froide mais pas trop, ça reste acceptable.

Nous débutons ce canyon par de la marche en bloc d’une vingtaine de minutes avant d’arriver au premier grand rappel une C35, il y a deux manières de l’aborder soit hors actif soit dans l’actif et devinez quelle option nous avons pris ? l’actif !!! bien sur

Jimmy ayant apporté sa corde perso qui mesure 70 mètres (une 8.5mm, ça file !!), nous l’utiliserons pour débrayer tout le monde à la descente, il y aura juste un raboutage à faire pour l’à rappeler d’en bas en se mettant hors eau ne sachant pas si en bas de la cascade c’est profond ou s’il y a des mouvements d’eau.

Antoine descend en premier, suivi d’Adriana et moi, et bon dieu que ça pousse, il faut avoir le pied solide et il aussi difficile de progresser avec le poids de la corde dans le descendeur, arrivé en bord de cascade je vois la verticale et ça à l’air de brasser en bas et les ¾ de la descente se font dans l’actif, il est difficile de poser ses pieds, en cause, la force de l’eau mais surtout à la surface qui est glissante, cela n’aide pas.

En ce qui me concerne je ne cherche pas à m’épuiser en essayant de me stabiliser, je me laisse glisser en latéral par la cascade, je demande à Antoine si on a pied à la vasque que je sache si je dois sauter ou pas pour éviter un éventuel rappel de courant, on a pied visiblement.

Premier obstacle et ça donne déjà le ton du canyon, Antonio descend et ensuite Jimmy que nous l’assurons en faisant un débrayable du bas. Jimmy essaye de rappeler sa corde mais visiblement il n’y arrive pas… il tire avec Antonio idem ça ne vient pas, j’arrive aussi, nous somme trois à tirer et ça ne vient toujours pas.

Nous avons essayé tous les axes pour tirer mais rien à faire, la corde semble être coincé, en RG il semble avoir une échappatoire que Jimmy prend pour remonter et voir ce qu’il coince en haut. Quelques minutes après, il nous siffle pour indiquer qu’il est prêt à descendre. C’est qu’une fois en bas que nous avons fait la plus belle des boutades de la semaine, on s’est trompé de brin de corde pour tirer….. rien n’était coincé en haut haha, on avait pensé à toute les hypothèses sauf à ça !!

Bref cela nous a retardé d’une demi-heure, mais toujours la pêche pour continuer ce canyon !! la suite nous mène vers la C14, mais avant un plan incliné doit être traversé en rappel, ça pousse aussi !!! le relai de la C14 est super haut, au moins à hauteur de bras, selon les reports sur descente canyon le coin s’est creusé avec le temps et avec les débits conséquents du canyon, je pense qu’à terme ce coin doit être rééquipé, je n’ai pas vue Antoine ni Antonio pour savoir comment ils ont réussi à atteindre le relais, en tout cas il faut à l’aise avec ses pieds.

La C14 tombe dans une vasque où un mouvement d’eau pousse vers sous un bloc rocheux et menant directement vers la seconde cascade. Ne sachant pas non plus si on a pied, l’idée de basculer en RD en sautant par-dessus la cascade pour éviter le remouds en bas, l’appui n’est pas des plus simple avec ce débit mais sans difficulté, il suffit juste d’effectuer un mouvement pendulaire.

Vient la C12 où l’amarrage se situe derrière le bloc rocheux, une petite déviation permet d’éviter l’actif, une dégaine ainsi qu’un mousqueton seront trouvé sur cet amarrage par Jimmy, chose qu’Antoine lui en ferra cadeau à la fin, sous les yeux étonnés de Jimmy se disant, comment il a fait pour récupérer ce matériel sans se prendre la sauce avec la cascade !!

Ensuite autre enchaînement, une C18 qui tabasse bien lui aussi, Jimmy équipe la ligne, je descends en premier, ça glisse, ça tape, on se laisse entraîner dans la descente tout en maitrisant la trajectoire, la vasque n’est pas profonde, tout le monde s’est pris la sauce sur la tête (Antonio et Adriana se feront une très petite frayeur en passant sous la veine d’eau de la cascade) à l’exception d’Antoine qui nous fait une démonstration encore une fois, descente propre sans glissade, sans chute

Plus que deux descentes à réaliser dans ce canyon, un plan incliné délicat de 15 mètres menant vers un syphon où un gros bloc rocheux s’est installé, une déviation a été installé en fixe à mi-parcours et permet d’accéder à un relais presque suspendu.

Mais mon dieu, pour y accéder c’est délicat !! je ne sais pas comment Antoine et Jimmy on fait, mais pour ma part je glisse et tombe dans le trou avant d’arriver à la dev (le boulet) pris un peu de panique et de colère, j’appelle Antoine qui arriva à tendre la corde de rappel pour que j’accède à la déviation, mais à ce moment c’est un peu la fête à n’importe quoi !! je me longe dans la dev et qui prend la corde en ciseau, je défais mon descendeur ??? (hein ?? pourquoi ??) ma tête a complètement beugué en prenant la dev pour un fractionné même Antoine s’est demandé ce que j’étais en train de faire, une « Albertade » dans le jargon Topi et clairement une mise en danger.

Arrivé au relai je reprends mes esprits et j’enchaîne avec le dernier rappel de 13 mètres où Jimmy m’attend ainsi que le reste du groupe.
La sortie du canyon se trouve en RG à la suite de la C13, pour une marche retour de 10 min menant au parking où nous avons laissé notre première voiture le matin.

Nous nous changeons, puis nous attendons Antonio et Jimmy qui sont allés chercher la voiture plus haut laissée au parking du départ du canyon. Pendant l’attente, on fait le tri des photos, on discute et 40 min après Antonio et Jimmy arrive, on installe la table à piquenique on mange et nous partons vers 16h.

Jimmy de son côté rentrera à Marseille content d’avoir partagé ces canyons avec nous, il devrait passer en Corse avec le CDSC 13 au printemps, on le verra peut-être au local.

En ce qui nous concerne, nous avons du temps à tuer, je leur propose de faire un peu du tourisme dans un coin nommé « la fontaine pétrifiante » formation géologique où la roche se calcifie en extérieur avec le contact de l’eau, nous faisons également un saut vers la Durance et sa vague du Rabioux dont de nombreux pratiquant de kayak et d’hydrospeed s’en donnent à cœur joie, nous en profitons pour prendre un verre dans le coin.

Vers 19h30, nous prenons la direction du jardin à mon père pour y montrer sa Ford Mustang, véhicule préféré d’Antoine et dans la foulée réparation du coffre du véhicule d’Antonio qui été désespéré depuis un certain temps avec son coffre défectueux.

Nous nous couchons un peu tard et nous nous préparons mentalement pour le prochain canyon « Eychauda ».

Jeudi :
Levé vers 7h et départ vers 8h30, 1h de route nous attends pour accéder au canyon, direction le massif des écrins. Comme à notre méthode qui est maintenant rôdé, Antoine et Adriana regardent le sentier le plus accessible pour accéder au canyon, sachant que nous ne faisons pas de navette, d’après les reports sur descente canyon c’est kif-kif en termes de temps.

Nous nous arrêtons donc sur le parking au niveau de la centrale électrique à Les Claux, le massif du Mont Pelvoux et ses 3900 mètres d’altitude en fond de paysage marquant le début des sommets emblématiques du coin.

EYCHAUDA : V4 A4 II
Nous prenons donc un sentier qui mène d’habitude aux Via-Ferrata du coin, mais peu après nous bifurquons vers un autre sentier menant vers le barrage situé en amont sur le torrent de l’Eychauda, une piste tracée semble mener vers ce barrage (peut être un sentier 4×4 EDF), Antoine regarde Iphégénie et nous faisons donc une traversée en mode sanglier vers le torrent où nous arrivons à 20 mètres au départ du canyon en RD alors que le sentier et son arrivée sont en RG, on a été bons !!

On s’équipe et puis départ du canyon aux alentours de 10h30, là aussi un canyon où il y a de l’eau, un petit peu de marche en bloc (5min) avant d’arriver à un premier rappel de 5 mètres qu’Antonio équipe, Antoine et Adriana descendent en premier pour aller équiper le second obstacle la « Cascade Blanche » formant comme un voile, très jolie par ailleurs.

A partir d’ici les choses commencent à devenir sérieuse, un rappel de 14m où le torrent se rétrécie dans une succession de vasque surcreusée, rétrécissement = force de l’eau augmentée

Antoine descend en premier pour s’assurer que tout va bien, il est passé et il a l’air d’avoir pied, Adriana s’élance, lors de sa descente et pour une raison aléatoire le fil de son sifflet qui s’est coincé dans le descendeur au moment où elle est dans de l’actif !! ni-une ni-deux Antoine sortira le couteau pour couper le fil, libérant Adriana qui s’est retrouvée coincé.

Dans le même moment moi et Antonio nous étions en train de déséquiper la main courante, je me prépare à descendre, j’évite tant bien que mal le départ de la cascade en passant par-dessous, mais après… pas le choix faut aller dans l’actif et ça été violent !! je me laisse porter par l’eau en me retrouvant propulser vers le bas de la cascade et la GoPro inclinée en avant par la force de l’eau (Même à La Blache ou Pra Reboul ça n’est pas arrivé).

En bas de la cascade un bruit assourdissant, on peine à s’entendre et surtout un froid !! en effet la cascade créée un courant d’air et l’eau froide (environ 12 degrés) n’aidait pas non plus, nous attendons qu’Antonio descende pour qu’on puisse continuer dans ce serpent creusé par l’eau, la seconde petite vasque semble impressionnante de haut, ça bouillonne, on se dit il y a pas pied il y a du mouvement, en fait, pas du tout, la sortie de cette seconde vasque se fait en toboggan, il faut juste ne pas avoir les jambes tendues.

Nous sommes sorties de cette première difficulté, ensuite, le reste s’enchaîne sans accroc, plus bas dans le parcours une main courante est installée pour shunter un siphon qui n’est pas spécialement visible (il y a 3 ans un jeune s’est fait happer à l’intérieur).

Encore une succession de petits rappels qui nous mène vers un enchaînement final de 3 cascades (pour une hauteur moyenne de 12mètres chacune), la première n’est pas évidente quand on ne connait pas car on ne voit pas d’en haut comment s’est foutu en bas, Antoine descend en premie, une fois en bas on voit assez rapidement que la corde passe de RG à RD, on en déduit qu’il faut passer RD, ce que fait Adriana et moi.

C’est beau, il y a de l’eau en bas d’une vasque où il y a pied, mais peut être un peu moins au milieu, mais ça à l’air de brasser pas mal, finalement, on se rend compte qu’on peut atterrir derrière la cascade et nager hors mouvement d’eau, mais encore une fois fallait-il le savoir.

La seconde cascade de cette enchaînement présente les mêmes caractéristiques à la différence qu’on voit au loin où l’eau atterrit et par conséquent éviter les mouvements d’eau.

Et la dernière cascade finale où en RG sa coule bien, l’idée est de basculer sur la RD afin d’emprunter une sorte de goulotte, il suffit de sauter en pendulaire de RG vers RD et de se laisser glisser jusqu’à la vasque, celle-ci est profonde, un bloc suspendu surplombe la vasque pour y faire des sauts si on le désir, il y a un très léger contre-courant à ce niveau à la nage qui n’est pas visible en surface.

Pour terminer ce canyon il reste deux rappels sans grand intérêt et nous arrivons au sentier de retour du canyon, nous l’avons fini vers 16h, on a vraiment pris notre temps car il est donné pour 4h de descente.

Nous mangeons au parking où nous avons laissé la voiture, des tables de piquenique sont présentes pour remplir nos estomacs et puis retour sur Embrun.

Étant l’avant dernier canyon, nous avons préparé le matériel qui seront mis dans la camionnette de mon père le lendemain pour les transférer dans le véhicule d’Antonio.

Vendredi :
Levé tôt aussi afin d’être à Réallon avant 9h grand maximum car il faut prévoir la route de retour pour le groupe à savoir au moins 4h pour rejoindre Toulon (en se laissant une marge au cas où il y aurait un imprévu)

Mais aussi un départ matinal car il fallait charger le matériel dans la camionnette, sur ce coup, nous sommes parties avec deux véhicules, Antonio et Adriana d’un côté et Antoine et moi de l’autre.

Arrivée sur Réallon aux alentours de 8h.

REALLON : V4 A3 III
Départ du parking aux alentours de 8h30 pour 45min de marche en montagne dans un joli parcours verdoyant.

Nous arrivons au départ du canyon dans un environnement mixé entre de l’herbe verte en hauteur et dans le cours d’eau à un état très minérale jonché de gravât de roche et de bloc de partout et le canyon est à l’ombre.

On se dit qu’on va avoir froid avec l’eau, mais finalement c’est le canyon ayant le moins d’eau sur les six autres que nous avons fait, pas grave, on le fait quand même.
Le canyon commence direct par un rappel de 25m et nous dépose tout de suite dans l’encaissement du canyon, en effet, il a la particularité d’être encaissé où part moment on a l’impression de traverser un long couloir de roche.

Mais cette C25 nous mène aussi à une cascade de 55m fractionnée à 12m pour éviter les frottements, au début de cette C55 et pour éviter les frottements, un relai sur broche est mis plus bas en place mais celle-ci est écrasé on ne sait pas trop si c’est à cause de l’eau ou dû à un éboulement de roche, le relai semble solide d’apparence, tant pis on équipera sur ces points.

C’est sans encombre que nous arrivons tous en bas de la C55 et débutons notre progression dans l’encaissement de ce canyon jonché de petits rappels et désescalades, il y a des tons de couleurs différents donné par la roche, c’est magnifiquement sculpté, l’encaissement nous mène vers une C25 en goulotte, le cours d’eau semble se rétrécir et d’apparence calme, cette veine d’eau pousse un peu, mais rassurez-vous pas autant qu’à Eychauda ou Pra Reboul, au pied de la cascade on a pied l’eau arrivant à hauteur de cheville.

S’en suit encore de la désescalade et nous arrivons au final du canyon, une C35 nous donnant la vue sur des sommets de montagne en face (les Aiguilles de Chabrières).
Pendant que Adriana équipe, Antoine purge le départ de la cascade, car il y avait pas mal de pierres aux alentours, il s’agissait d’être prudent.

Antonio descend en premier, il passe tranquille, on débraye (beaucoup), vient ensuite mon tour, puis Adriana et Antoine pour clôturer.

Finalement, ce parcours canyon a été rapide, nous l’avons effectué en 2h, nous arrivons à 12h aux véhicules, pile dans les temps pour se changer, manger et effectuer les derniers rangements pour qu’Antonio, Adriana et Antoine partent sereinement vers Toulon pour prendre le bateau à 18h.

Nous nous quittons vers 13h.
De mon côté il me reste 1 semaine pour profiter, avec du repos, de mes alpes natales.

Conclusion :
Les canyons se sont conclus dans des conditions à mon sens parfaites, la météo était au rendez-vous malgré des prévisions qui disaient le contraire (la montagne quoi !!), mais en Corse nous sommes habitués à des erreurs de météo :mrgreen:

La petite équipe constituée était très satisfait des canyons parcours, on dira que notre seul regret c’est de ne pas avoir fait les canyons majeurs du département (Ga, Chichin, Oules de Freissinières) les conditions n’étant pas réuni. Cela étant, à la rédaction de ce CR, les reports sur Descente Canyon laisse présager que ces canyons sont praticables ce début Août, alors qui sait pour une prochaine fois 😉

Mais au moins les canyons parcourus nous donnent déjà l’impression de ce que c’est d’aller se mesurer aux monstres du département.

Concernant les cordes, nous avons amené beaucoup de corde (3×60 + 2×40 + corde de 110m d’Antoine + corde de 70m d’Antonio) et la corde de Jimmy de 70m. Nous avons utilisé que les cordes du club finalement + celle de Jimmy. Malgré le nombre incalculable de frottement à gérer (les pires à mon sens était à Pra Reboul et le Sauze, la roche était tranchante par endroit), la gestion a été parfaite aucune corde tonché après ces 7 canyons !! des pros.

 

Jeudi 29 mai 2025 – Ruisseau du Macini – San Gavinu di Fiumorbu

Jeudi 29 mai 2025
Canyon, descente classique, perfectionnement

Participants
ITP : Christophe C., Benoit R.

TPEC : 4h

En ce jeudi de l’ascension, Benoît propose un canyon.
Seul Christophe sera disponible.
N’ayant jamais effectué une sortie que tous les deux, Benoît propose le Macini qu’il a fait déjà plusieurs fois et que Christophe ne connaît pas.

Une gestion des cordes la veille, et quelques sangles plus tard, Benoît dépose son 4×4 chez Christophe qui l’attend et départ en direction du Sud.

Le coutumier café à Migliachiaru est dégusté avant de reprendre la route vers le Macini.

C’est ainsi que nous arrivons sur l’aire de stationnement à 10H15.
Sentier tranquille et propre, la marche d’approche se fait sans difficulté.
Montés un tout petit peu trop haut nous redescendons pour prendre la sente qui mène au départ du canyon.
C’est très glissant, nous décidons de nous équiper assez rapidement pour passer dans l’eau et être plus légers. Il est 11H30.

Nous voici déjà sur la C20 qu’équipe Christophe.
On progresse et désescaladons pour arriver rapidement sur la C50.
Christophe pose une main courante jusqu’au relais et équipe la première partie.
Nous nous sommes entendus sur le fait de travailler la technique si bien que Benoît descend, petit gestion du frottement et équipe à son tour le relais intermédiaire une vingtaine de mètres plus bas.

Christophe le rejoint et rappelle sa corde depuis le relais, Le relais est un petit peu encombré avec les sacs, les cordes, les longes, le SAR, mais tout a été pensé, la corde du haut qui passe dans le relais pour éviter de vriller et le nœud patate !
Bref, Christophe poursuit sa descente avec son sac sur le dos.
Benoît range tout tranquillement et commence sa descente jusqu’à ce que, 5m avant de toucher l’eau, il ressent une tension sur le sac attaché sur son baudrier : la corde de rappel est trop courte.

La seconde corde sera attachée par Christophe sur le brin où se trouve Benoît qui le remontera pour faire un raboutage.
Vu d’en bas, ça parait plutôt long pour rabouter la corde de rappel.
Finalement Benoît finit sa descente et se rend compte qu’il a laissé son basic sur la corde de descente.
On a dit techniques, Christophe s’équipe de ses poulie, microtrax, basic et pédale et remonte chercher le basic orphelin, conversion et descente, histoire de voir ce qui a été retenu du SFP1.

Nous poursuivons. Un groupe de personnes se trouve au niveau de la C15 que nous désescaladons, Sauts, tobogans gentils plus tard nous voici à la C17 que Christophe équipe en amarrage naturel.
Nous arrivons à la C6 qui, selon Benoît, peut être fait en tobogan…  « Anto le fait ! »
Nous nous dégonflons un petit peu tout les deux et Christophe met un rappel pour ralentir le tobogan.

La C4 est sautée, puis la C6 est descendue en opposition. Christophe n’est pas à l’aise avec le siphon juste en dessous… puis ira visiter sous le rocher pour prendre des photos d’art à la Léa.

Benoît équipe la C30 avec l’amarrage en RD sur la roche. De peur de manquer de corde de rappel, un raboutage est fait. Cette fois-ci, il descend le premier avec un sac qui se vide.
Christophe descend à l’issue avec la corde de rappel et le raboutage dans le sac, le tout tenu séparé à gauche par sa longe longue. UN petit peu galère pour tout décroiser, tout séparer et descendre sereinement. Le relais intermédiaire non topographié ne sera aperçu qu’au cours de la descente.
Au final, il y aurait bien eu assez de corde puisque nous étions pratiquement au milieu.
La corde est rappelée depuis le petit promontoire.

Nous arrivons à la voiture à 15h15.
Le temps de tout ranger, nous changer, nous descendons un petit peu plus bas manger sur les tables de pique-nique.
Route retour, récup du 4×4, et Benoît arrivera à l’heure au local pour le traditionnel RDV du jeudi.

C’était vraiment très intéressant et instructif de n’être que deux, même si des erreurs ont été commises, aucune ne mettant en danger l’un ou l’autre.

A reproduire !!

Christophe C.

— Commentaire Benoit —

Tout a été dit, sortie vraiment à la cool sans précipitation pour profiter du canyon et faire un peu de pratique, effectivement, j’ai été surpris par la deuxième section à la C50, où je pensais vraiment que la corde de 60mètres allait suffire pour éviter de rabouter, du coup, question la corde fait bien 60mètres ? où la seconde section ne fait pas 30 mètres ? 😂 en plus tout a été réglé à la perfection sans assistance (corde à ras de l’eau) fallait une surprise 🙂

L’usage du basic me permettait de remonter un peu pour défaire le nœud du fond de sac, de nerf je le laisse sur la corde de descente sans réaliser sur le coup que… ça pouvait se coincer un moment (heureusement que j’ai percuté très rapidement avant de débuter à rappeler la corde). C’est après coup sur le chemin du retour que je me suis dit que j’aurais mieux fait de mettre mon basic sur la corde de rappel où j’aurai eu très certainement une meilleure efficacité pour détendre le nœud du fond de sac.

Et c’est sur ce point également qu’à la C30 j’ai décidé de rabouter de suite pour n’avoir aucune surprise, mais l’autre erreur a été de partir avec mon sac quasi vide de corde alors que c’était mieux de partir avec le sac Christophe contenant tout le reste. Idem après coup, je n’ai pas compris pourquoi j’ai fait ça…

Bref bref des petites erreurs ultra instructif et qui rejoignent souvent ce que les cadres nous disent :

Pratiquez sans nous au moins vous pouvez voir de suite vos erreurs et apprendre plus efficacement de vos erreurs

Egalement, à noter ma chaussure canyon qui a décidé de presque rendre les armes au début du canyon, c’est marrant de faire un canyon avec une semelle quasi-volante dans les 3/4 du canyon.

Benoit R.

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« de 21 »

Dimanche 16 mars 2025 – Cast 1 et 11 – Oletta

Dimanche 16 mars 2025
Spéléo, initiation, perfectionnement, visite
Cast 1 et 11, Oletta

Participants
ITP : Cathy et Jean-François B., Antoine B., Arnaud B., Henri-Pierre F., Jean-Claude D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Laureen N., Béatrice R., Franck Z.

TPST : 4h00

A l’initiative d’ Anto et Pulpy, une sortie vers Cast 1 sur la commune Oletta est programmée ce week-end. C’est pendant nos réunions le Jeudi soir que tout se décide car initialement une sortie canyon était prévue.

Une fois sur le site du pylône, Franck, équipe le puits d’entrée et le P13 de la salle de la chèvre suivi de Laureen et Arnaud. Dans la diaclase, le trio retrouve Anto qui a équipé le grand réseau . Laureen à la manœuvre, se lance dans l’équipement de la diaclase de gauche, main courante et P9 sous la surveillance de Franck et Arnaud. Laureen apprend à installer la main courante et un nouveau nœud: le nœud papillon. En bas du P9, Cathy rejoint le groupe. L’exploration se poursuit dans la salle du chien puis par la désescalade des ressauts de 2 et 3 mètres jusqu’au fond de la cavité, et enfin remonter par la salle des marches. Arnaud ne connaissant pas toute la cavité, le petit groupe décide d’effectuer la vire de la salle de la chèvre. Les spéléos se croisent, une file d’attente se crée en bas du plateau des escargots, entre ceux qui veulent descendre et ceux qui souhaitent remonter.

Le trio se retrouvent dans la salle de la chèvre suivi par Henri-Pierre, Ils  évoluent rapidement sur la vire. Arnaud, Laureen et Henri-Pierre repartent vers l’entrée 2. Franck regagnera la surface par le grand réseau.

Après la pause méridienne, Franck effectue à nouveau la traversée pour déséquiper le puits de l’entrée 2.

Franck


Pendant que Laureen assisté de Franck équipe le puits d’entrée ave Arnaud, je m’occupe d’équiper celui de sortie sous l’œil avisé d’Henri-Pierre. C’est pour la sortie et il y a peu de monde donc cela me permet de prendre le temps.

En bas du puits, et en attendant que Laureen, Franck et Arnaud nous rejoignent, Henri-Pierre part explorer la salle du Chien. Il y a un ressaut à passer, de mémoire j’avais bien galéré pour le remonter avec Christophe lors d’un précédent passage donc je préfère attendre qu’on place une corde. Chose faite avec l’arrivée de Laureen, Franck et Arnaud. Nous voilà donc tous les 4 à poursuivre l’exploration avec la salle du Chien et le fond de la cavité. La remontée se fera par le P13, une première pour moi car c’est un passage rarement équipé.

Une petite pause déjeuner s’impose. Anto propose à Laureen d’équiper le reste de la cavité, mais elle doit repartir tôt avec Arnaud, résultat deuxième séance d’apprentissage pour moi. Pendant que certains s’installent confortablement pour la sieste, je descends, suivi d’Anto, Jef et Franck. En haut du P15, j’attaque l’équipement avec mise en place de la main courante. Cela prend un certain temps….mais je suis super bien conseillée par Anto et Franck (ce qui d’ailleurs est très intéressant car chacun sa technique). Après la main courante, équipement du puits. Il doit y avoir une déviation, mais en descendant je ne l’ai pas vu. Anto suit et ne la voit pas non plus…finalement il trouve l’emplacement, mais il faut une plaquette pour placer la dév, ce que l’on n’avait pas prévu. A noter pour la prochaine fois. Equipement du dernier puits, et on se retrouve à nouveau dans la salle du Chien. Pour le retour, Anto repasse par le P15 pour déséquiper et avec Jef je m’occupe de l’autre côté. Finalement on ne ressort pas si tard que cela. Tout est déjà rangé, donc il n’y a plus qu’à repartir. Rare de finir aussi tôt.

Cathy


Après avoir accompagné Béa jusqu’à la salle de la Chèvre les 2 JC se consacrent à quelques essais photo. Le but est de pouvoir utiliser un simple appareil photo numérique pour commander à distance jusqu’à 4 flashs auxiliaires. Après de multiples essais et réglages il s’avère que la configuration suivante fonctionne.

  • APN (Olympus TG4) en mode manuel. Flash activé mais caché en grande partie par le doigt. ISO au minimum, 100 en l’occurrence
  • Un déclencheur SwitssFlash raccordé au contrôleur de flash Yongnuo
  • 1 à 4 flashs Yongnuo déportés

Tout ça pour arriver à quelques photos qu’on pourrait qualifier de potables. D’autres séances seront nécessaires …

Température de la salle de la Chèvre : 15,7°
Humidité : 83%
Déséquipement du puits de la Chèvre par JCL

Après les agapes HP propose aux 2 autres vétérans d’aller visiter une des multiples cavités « oubliées » du secteur. C’est Cast 11 qui permettra d’assouvir la curiosité des 3 retraités. Retraités qui seront peut-être bientôt la catégorie la plus représentée, des inactifs très actifs 🙂
Les coordonnées de la topo sont erronées, l’entrée est quand même rapidement retrouvée au flair, JCL étant bien équipé à ce niveau 😀 . Située à une cinquantaine de mètres de Cast 1, elle se trouve sur l’axe Cast 1-Cast 5.
Une corde est amarrée à l’olivier de service, un kit servira de protège-corde et c’est parti pour une descente de quelques mètres. En baudard de fortune pour JCL (le bout de la corde) et demi-cab, flegme d’aller chercher son matos 😯 . Atterrissage en haut d’un pierrier, quelques os jonchent le sol, dont un crâne de canidé. La descente se poursuit sur quelques mètres et c’est la fin sur trémie. Les parois concrétionnées agrémentent cette jolie galerie. La température semble bien haute.
Visite de la galerie perpendiculaire, la chatière sous la coulée de calcite blanche n’est visitée qu’à tâtons avec les pieds, c’est le genre de passage à ne pas faire après les agapes. Une chauve-souris s’échappe de l’alcôve supérieure en bas du puits d’entrée, un grand rhino ou un euryale.
Remontée en privilégiant l’escalade, surtout pour JCL qui n’a pas le choix :mrgreen:
Retour à Cast 1 d’où sortent peu à peu les topi.

Comme le matin, c’est en petit comité que le matos sera rangé au local.

JCL

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« de 38 »

Dimanche 12 janvier 2025 – Spéléo, Cast 1 et 5 – Oletta

Dimanche 12 janvier 2025
Spéléo, visite
Cast 1 et 5 – Oletta

Participants
ITP : Catherine, Jean-François et Laurina B., Antoine B., Arnaud B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Albert D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Laureen N., Benoit R., Louis Mathis et Vanessa S., Franck Z.

TPST : + ou – 5h00

Programme chargé en ce début janvier, descendre une douzaine de bouteilles d’Aliso Rossi dans une cavité afin d’y séjourner une dizaine d’années, équiper Cast 1 en vue de l’initiation prévue le prochain week-end en 8, tester la future grille de fermeture.

C’est pas moins de 19 topis qui se retrouvent au local. Christophe a déjà préparé le matos suite à une erreur de planning, il ne reste plus qu’à l’enkiter. Il reste également quelques étiquettes à coller sur les bouteilles et à les conditionner dans des kits. 3 mini kits et 1 normal seront réquisitionnés pour la circonstance.

Tout le monde se retrouve sur le parking Rossi et se répartit dans les 5 4×4. L’Aliso coule bien mais le gué se franchit sans problème. Un gros arbre est tombé juste après, à côté de la piste, ça passe juste. Une journée de calibrage est à envisager, le maquis commence à prendre ses aises et les calicotomes se font entendre sur les carrosseries.

Un beau soleil nous accueille mais il fait frisquet. La grille est mise en place, ça devait le faire après quelques modifications.

Chacun s’équipe et se répartit entre les 2 cavités. D’un côté Anto supervise l’équipement de Cast 1 avec quelques topis, de l’autre Christophe équipe l’entrée de Cast 5 et le P13 tandis que Franck se charge de l’autre branche de la cavité. Quelques soucis avec les spits qui nécessitent un bon nettoyage au taraud. Michèle, Wanda et JCL se chargent du transport des bouteilles. Ca frotte bien dans les passages étroits, normal, les failles ont tendance à se resserrer au fil des années, ce qui provoquera quelques reculades.
Le précieux chargement arrive néanmoins sans casse à destination. Il est ensuite acheminé dans un recoin discret, gardé par deux petits et un gros rhinos .

Retour un peu plus plus agité. Christophe fait d’abord une belle glissade en haut du P22, ça sert une main courante ! Michèle se retrouve bloquée trop bas dans la faille sous la vire WW. Franck installe une corde avec une Microtrax, JCL y ajoute le bout de la corde d’équipement afin d’aider Michèle à sortir de ce mauvais pas en tractant les 2 cordes. Plus de peur que de mal. En fait, elle a été leurrée par la vue des lumières dans la première salle et est allée tout droit au lieu de rester en haut de la vire.
Les agapes sont presque finies lorsque le trio et ceux qui sont venus aux nouvelles rejoignent l’aire de pique-nique. Ils rattraperont rapidement leur retard !

Le soleil décline rapidement et avec lui la température. Retour au local pour ranger le matos.

Cette sortie pourra être classée parmi les sorties mémorables. D’une part par le renouvellement de l’opération Bacchus, d’autre part par un exercice réel d’assistance à équipier en difficulté, dans une configuration délicate pour l’assistée, mais aussi pour ceux qui ont porté assistance.

JCL

Vers le P22
« de 20 »

Samedi 28 et dimanche 29 décembre 2024 – Ghisoni

Samedi 28 et Dimanche 29 Décembre 2024
Spéléologie, visite
Gouffre de Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants :
ITP : Antoine B., Christophe C., Adriana D., Antonio E.G., Jean-Claude L.M., Benoit R., Franck Z.
Invitée : Dominique F. alias Doumdoum, Présidente Ecole Française de Spéléologie (EFS)

TPST : 3h30

Journée du Samedi

Il y a quelques semaines, Jean-Claude reçoit un mail de Doumdoum qui a planifié des vacances en Corse et qui souhaite nous rencontrer. Jean-Claude l’invite donc au local pour les présentations avec les membres présents et prévoit aussi une sortie dans une des cavités en Corse, en premier choix et unanime pour tous, la sortie est prévue à Ghisoni, il est prévu de faire la sortie en Week-end et pour quelques-uns juste à la journée car il y avait encore des problèmes de tirage de fumée avec la cheminée et n’avaient donc pas envie de finir en saumon ou saucisson fumé.

Le rendez-vous est donc donné à 7h30 au PN4 pour arriver 1h après où Doumdoum nous rejoindra au café à Aléria avant de partir vers Ghisoni. S’en suit donc le rituel routier jusqu’à la piste 4×4, Doumdoum y laissa son véhicule et monta dans l’un des 4×4. La piste est correcte, aucun arbre était au sol malgré le vent de la semaine dernière. La piste était légèrement humide mais rien d’insurmontable pour un 4×4.

Nous arrivons donc à la Casetta aux environs de 10h30, Nous faisons la visite des lieux à Doumdoum et exposant brièvement le problème de cheminée que déjà elle avait une solution en tête, il s’agirait de trouver un bout de tôle qui aiderait la fumée à se diriger vers le conduit d’évacuation. Mais en attendant de trouver ce qu’il faut, nous décidons de manger maintenant et partir après manger pour faire le puits.

Christophe a ramené une galette des rois à la frangipane et vient le débat qui doit équiper Ghisoni, les regards se sont vite tournés vers moi car depuis quelques temps Micca rêve que j’équipe enfin la cavité et présente mes plus beaux nœuds de chaise, surtout en la présence de Doumdoum ce n’est pas rien !! N’étant pas très chaud je dis :

« Vous savez quoi ? il y a une galette, celui qui a la fève équipe !! »

Pas de chance ça tombe sur moi….

Nous partons donc vers l’entrée du puits vers 13h, on s’équipe. Comme à nos habitudes, le P50 sera équipé en double, la nouveauté pour aujourd’hui est que la seconde corde utilisée est celle que Doumdoum a ramené, il s’agit d’une corde de 50 mètres de Petzl mais en 7 mm, elle est incroyablement fine, légère et surtout ne prend quasiment aucune place dans un kit, c’est idéal pour porter de grandes longueurs sans avoir la contrainte d’avoir plusieurs kits volumineux. Cependant qui dit matériel minimaliste dit aussi minimalisme sur nos équipements individuels, notamment les bloqueurs de poing et ventral, pour ce genre de corde il est à priori conseillé un Basic et un Croll de type S (et non plus un Jumard et Croll L, bien que les dents saisissent toujours la corde il peut y avoir quelques glissements) et côté descendeur, méthode classique en S puis au choix : soit doublé avec les poulies en C en prenant les deux poulies ou bien en faisant un autre tour complet sur la poulie du haut, en faisant bien attention de ne pas croiser les cordes car cela donne une friction importante et donc peu de chance de descendre.

Je descends donc en premier suivi d’Antoine et Christophe tandis que Doumdoum équipe avec la 7 mm, JC descend également sur la 7 mm mais à la déviation de la margelle, la 7 mm s’est sévèrement toronnée et fera un beau sac de nœuds qui obligea Jean-Claude à se sécuriser et à enlever son descendeur pour tout démêler.

Pas le temps de traîner, à partir du musée je continue d’équiper avec le second kit de corde en faisant bien gaffe de sécuriser aux points intermédiaires au début de la main courante et continua jusqu’au fond en mettant les déviations et gérer les éventuels frottements, le dernier fractionnement à mettre en place à la dernière descente est plutôt sportif… j’en ai chier.

L’équipement complet m’a pris 1h, le réseau du P51 est équipé par Doumdoum, Antoine, Antonio et Adriana. Avec Franck, Christophe et JC nous les avons attendus pendant 20 min environ.

Nous avons pris l’occasion de prendre des photos, de montrer et d’expliquer à Doumdoum la cavité, sa nature et ses particularités. Elle était intriguée par le limnigraphe nustrale dont elle trouve le système ingénieux (qui sait peut être verra-t-on ce modèle dans des cavités du continent ?). Après une pause au fond pendant une vingtaine de minutes, nous remontons à la surface, Christophe va déséquiper la ligne que j’ai mise en place et moi l’autre réseau équipé par Antoine. A la salle du musée je passe le relai pour déséquiper et continue la remontée seul dont Antonio et Adriana était déjà devant, Jean-Claude me suivra, le reste de la ligne sera déséquipé par Christophe et Antoine.

A la sortie une 20aine de chauves-souris ont été comptées, nous sortons de la cavité aux alentours de 17h30-18h pour le dernier.

Puis direction la Casetta où en chemin nous prenons une tôle afin de confectionner un conduit de sortie de fumée dans la cheminée. Doumdoum, Franck et Antoine s’attellent au bricolage pour la cheminée tandis que moi et JC faisons les inspecteurs des travaux finis. Le premier allumage du feu était… très enfumé !!, digne d’un fumoir, mais en gérant bien le feu et la fumée au final le système mis en place par le trio a l’air de se mettre bien en place et permette pour ceux qui restent de passer une bonne nuitée.

C’est l’occasion pour Antonio, Adriana et moi-même de prendre un dernier apéro avant de quitter tout le monde car nous avons décidé de rester que la journée, nous partons de notre côté aux alentours de 19h30-20h pour une arrivée à Bastia à 22h50. J’embarque au passage tout le matériel spéléo pour gagner de la place dans les véhicules restant et pour le ranger avec Franck et Antoine le lendemain.

De mon côté et sûrement de tout le monde cela a été un plaisir d’avoir eu Doumdoum à nos côtés et d’avoir passé cette journée spéléologique parmi nous. Son passage va nous permettre d’avoir des projets sympathiques.

Mais avant de clôturer ce post, je voudrais signaler, à Micca notamment, que je n’ai rien équipé et ni déséquipé 😁😁😂, Antoine a équipé le P50 jusqu’au musée puis le réseau du P51 avec Doumdoum, Antonio et Adriana, tandis que c’est Franck avec Christophe et JC qui ont équipé le réseau des puits. Côté déséquipement, Christophe a bien déséquipé le réseau des puits jusqu’à la sortie et Antoine le second réseau. Cœur sur toi Micca 💕 j’espère que tu y as cru jusqu’au bout 😁 et la fève c’est Doumdoum qui l’a eu. 😎

Benoit

Journée du Dimanche

Matinée tranquille, Doumdoum ira randonner sur les hauteurs, JC bricolera le circuit électrique de la casetta et continuera à essayer de digérer le repas de la veille, entretien du chemin et des abords de la prise d’eau pour les autres.

Rencontre de 2 jeunes de la famille Constantini qui continuent à retaper la 1ère casetta. La terrasse est terminée et propose une belle exposition pour les apéros !

Dernier repas à notre casetta pour notre part puis redescente vers la civilisation et séparation avec Doumdoum qui continuera son périple vers Porto.

Inventaire au 29/12/2024

Batterie à 100% à l’arrivée  et à 80% au départ

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