Archives par étiquette : Cabrespine (11)

Samedi 27 avril 2024 – Fount du Roy – Cabrespine (11)

Samedi 20 avril 2024

Spéléo, désobstruction

Fount du Roy, Cabrespine

ITP et Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël DUBOIS

Spéléo Corbières Minervois : Christian A., Christophe B. (Stoche), Thomas C. (Tom), Jean-Michel E., Pierre F., Michel G.(Grillou), Damien, Gounel, Guston, Olivia

Gente canine : Blondi, Bosco, Oural, Patti

TPST : trois heures

Épisode 7

Une semaine s’est écoulée et on remet le couvert sur l’enthousiasme de Grillou qui a même demandé de prendre moults amarrages et tressages de nylon. C’est une très grosse équipe qui se retrouve au bord de la piste. De mémoire de SCMiens, certainement un des plus gros attroupements de l’histoire du club avec 11 personnes présentes + 4 chiens. Tout cela dans une très bonne ambiance malgré la pluie, le brouillard et les bourrasques de vent.

Place aux jeunes, les anciens – JN avec Kinou et Stoche – on organise l’équipe de sortie des gamates. Une rotation à trois permet d’éviter les tendinites… Ils seront quand même huit dans le trou et c’est complet ! Au total ce seront presque deux cent gamates qui seront sorties. JM pourra faire deux « parlementations » en mèche de 600, ça débite !

16 heures, une sympathique collation est servie à l’heure du goûter (salade de fruits – merci Olivia -, petits gâteaux, thé et café) ce qui a permis à tout le monde de se réchauffer. On est passé mais sans avoir recours à des agrès, le grand puits escompté dépassant juste… le mètre ! Mais ça continue un peu en-dessous et sur quelques mètres au-dessus. Le courant d’air n’est pas très net, il va falloir le pister pour trouver où est la suite. Donc du positif et des interrogations.

Chr. B, JND

Samedi 20 avril 2024 – Fount du Roy – Cabrespine (11)

Samedi 20 avril 2024

Spéléo, désobstruction

Fount du Roy, Cabrespine

ITP et Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.

Spéléo Corbières Minervois : Christian A. (Kinou), Dominique B., Thomas C. (Tom), Pierre F., Michel G. (Grillou), Guston, Olivia

Gente canine : Bosco, Oural

TPST : cinq heures dont une heure trente pour JN

Épisode 6

Cette cavité excite vraiment le noyau dur des désobeurs du club, depuis le 20 mars dernier ils y sont déjà retournés quatre fois mais la faille reste étroite.

En ce samedi printanier c’est une grosse mobilisation du club à la Fount du Roy Avec huit personnes dans la cavité, chacun est à son poste ce qui permet d’éviter les coinçages de gamates intempestifs et aussi de se relayer régulièrement. On décide de commencer par évacuer les « parlementations » musclées de la séance précédente ce qui nous occupe un bon moment et on en profite aussi pour déstocker (un peu). Ils sont deux au front de taille, deux dans les boyaux intermédiaires et deux dans le puits pour servir de déviations aux gamates qui ont une fâcheuse tendance à se bloquer. De notre côté avec Kinou on passe la matinée à tirer au moins une cinquantaine de gamates et à papoter sur la fédé et les spéléos locaux.

L’attente des nouvelles du front est dure pour ceux restés à l’arrière. Quelques nouvelles nous parviennent, le boyau a bien avancé mais d’énormes lames se décrochent au fur et à mesure ce qui oblige à les débiter sur place ce qui n’est pas toujours évident étant donné les dimensions des lieux.

En tout cas le trou aspire toujours autant et le doux mélange des parfums des saucisses des bouchers de Villemoustaussou et de Villeneuve vient nous rappeler qu’il est l’heure de la pause syndicale. Encore un spuntinu topinesque…

Ragaillardis par ce festin, le travail reprend ensuite avec entrain jusqu’en fin d’après-midi. Je prends place alors dans le puits à – 5 m. Un petit replat permet de se poser les fesses mais on reste longé sur le croll. Ce sera encore une cinquantaine de gamates qui seront extraites.

On apprend qu’un ultime échange rhétorique avec la roche nous laisse entrevoir, peut-être, du bout des yeux, une suite descendante sur un ou deux mètres une fois que la fissure sera élargie sur toute sa longueur.

La suite au prochain épisode.

Chr. A., JND

Mercredi 20 mars 2024 – Fount du Roy – Cabrespine (11)

Mercredi 20 mars 2024

Spéléo, désobstruction

Fount du Roy, Cabrespine

ITP et Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.

Spéléo Corbières Minervois : Christian A., Dominique B., Pierre F., Michel G. (Grillou)

Gente canine : Bosco, Ourane

TPST : trente minutes pour JN et 6 heures pour les désobeures

Laissée en l’état depuis au moins sept années la Fount du Roy n’en n’était pas oubliée pour autant. Grillou qui fait partie des deux derniers à y avoir travaillé a lancé l’idée d’un retour. Un premier trio s’élance au matin (Grillou, Pierre, Dom) et s’attaque aux effets du temps dans la première partie et à ceux de la précédente « parlementation » au fond du trou. Une bonne quarantaine de gamates seront extraites grâce à un système de poulie bienvenu.

La deuxième équipe (Christian, Jean-Noël) arrivera vers 13 h 30. Stationnement sur la piste menant à Balbonne et on emprunte le même sentier que pour les Vents d’Anges mais au milieu de la grimpette on oblique vers la gauche, on doit être à une centaine de mètres de l’entrée du -250 ! Repérages à la voix car les souvenirs de Christian sont assez vagues mais pas de soucis la gente canine a déjà trouvé l’entrée pour nous.

Une belle esplanade constituée des évacuations des désobs précédentes et voici l’ouverture de la cavité dans la pente, une bouche elliptique de 2,5×1,5 m, Pierre en sort. La désob est au fond, un puits de 15 m un peu sinueux qui se descend à la corde et se remonte en escalade assurée à la poignée. En fait à l’origine ce puits était entièrement comblé de terre et de cailloux d’où le volume de déblais extraits…

Christian se lance dans la préparation du feu pour les grillades. Pierre est redescendu, je m’équipe et je pars explorer les profondeurs. Au fond un boyau en plan incliné, pas très large – une quarantaine de centimètres -, sur 2-3 m et une diaclase transversale à 90°. La branche gauche est quasiment colmatée et pince avec un faible espoir de continuité, la suite est à droite : diaclase de 3 m de haut et 50 cm de large. Grillou et Dom sont 5 m plus loin en plein forage pour la prochaine « parlementation ». La place est restreinte, le boulot sera en haut à sortir les gamates.

Pendant que le feu prend bien – le bois ne manque pas -, on sort une dizaine de gamates avec Christian. Mais vu la configuration sinueuse du puits, c’est un peu la galère, il faudrait une personne de plus à mi-hauteur pour éviter les coincements de la gamate. Un peu las de ces aléas on sonne le rappel de la troupe. Les trous sont forés, on est prêts pour le casse croûte.

Charcuterie, merguez – bien enfermées pour éviter la prédation de Bosco -, saucisse fraîche, boudin le tout arrosé d’un bon Irouleguy. Tout est à point, nos amis chiens se délectent de quelques morceaux, Bosco réussira à chiper la part d’Ourane. Il est temps de mettre en œuvre la « parlementation », le boum se ressentira à la surface. Chocolat, café et un duo (Christian et Grillou) redescend au front de taille. Pierre se positionne à -5 m et avec Dom on tire du haut. De beaux blocs sont sortis.

16 h 30, l’heure du départ approche, une « parlementation » supplémentaire qui semble fort efficace, il faudra évacuer à la première occasion. Prochaine étape : a priori attaquer vers le fond de la diaclase.

Dom, JND

Samedi 2 mars 2024 – Exercice spéléosecours CDS 11 – Cabrespine (11)

Samedi 2 mars 2024

Exercice Spéléo Secours du CDS 11

Gouffre de Cabrespine, Cabrespine (Aude)

Participants

ITP, Spéléo Corbières Minervois, Gruissan Spéléo Project : Jean-Noël D.

CDS 11 : Spéléo Corbières Minervois (SCM), Spéléo Club de l’Aude (SCA), Société Spéléologique du Plantaurel (SSP), Spéléo Club MJC Narbonne, Spéléo Club de la Serre de Roquefort-des-Corbières (SCSRC), Gruissan Prospection Spéléologie (GPS).

SDIS de l’Aude : Guillaume Z., Nicolas, Océane et Julien du GRIMP

TPST : deux heures

Exercice semestriel du SSF du CDS 11, sous l’égide de Nadège CTDSA. Dix-huit secouristes étaient au rendez-vous au Gouffre de Cabrespine (grotte touristique de la Montagne Noire).

Deux objectifs en vue :

  • Apprentissage des manips de base pour les nouveaux, avec mise en place et manipulation d’ateliers pour ceux qui veulent réviser leurs bases.
  • Remonter une civière du fond du gouffre à -200 m jusqu’à l’aplomb de la passerelle à -140 m puis la remonter au niveau de la passerelle installée au-dessus du vide.

N’étant pas disponible le matin, je n’arrive sur place que vers 11 heures. Les arbres au-dessus de l’entrée de la grotte sont remplis de petits bonhommes et bonnes femmes jaunes, vertes, oranges, bleus au milieu de cordes…

L’équipe SSF CDS11 est sur place depuis 9 heures. Le lot secours (cordes, amarrages, connecteurs, bloqueurs, poulies, kits, sangles… et une civière Petzl) a été acheminé par un véhicule du SDIS 11 de la caserne de Sainte-Colombe-sur-l’Hers.et géré par Nicolas, Océane et Julien du GRIMP.

Deux équipes sont en plein boulot en tenant compte des besoins et de la technicité de chacun. Chaque équipe a préparé son matériel en fonction des ateliers qu’elles vont monter (balancier, palan, porteuse…). Les chefs d’équipe prennent en main leur atelier sous la supervision du CTD.

Une première équipe, constituée en grande partie de nouveaux mais aussi accompagnée d’anciens et bons techniciens qui leur transmettent leurs connaissances, s’est installée sur les arbres dans la pente qui se trouve à côté du parking. Ce petit terrain de jeux permet de mettre en place plusieurs ateliers.

La seconde équipe est partie contempler le sommet du gouffre. Ils finissent se mettre en action et démonter la vitre centrale de la passerelle et mettre en place un système de contrepoids testé par le CTD lui-même en tant que fausse victime.

Les différents ateliers permettent de réviser balancier, contre poids, palan, et une porteuse permettant d’effectuer une tyrolienne ainsi que faire du portage de civière. Lors du montage des différents agrès, les différentes équipes ont pu se familiariser avec les termes de commandements permettant d’être précis lors d’une manœuvre ou d’un réel secours.

Un casse-croûte rassemble ensuite les deux équipes.

Début d’après-midi, nous repartons sous terre. L’équipe dans les arbres file au fond du gouffre avec la civière. Autant le matin je me suis contenté de tenir l’appareil photo, là j’enfile baudard et matos et je suis l’équipe. Enfin, suivre pas tout à fait, car beaucoup sont descendus plein vide et j’ai « lâchement » opté pour la descente par les échelles et les escaliers…

L’objectif est de faire partir la civière du fond jusqu’au sommet de la passerelle. Léa – une petite jeune, un poids plume – sera le sacrifice humain pour la fausse victime. Regroupement au-dessus de la rivière et après quelques incantations bénéfiques, l’équipe donne le top départ civière. Des ateliers sont installés en haut des escaliers et quelque fois enchaînés avec des déviations humaines. La civière avance petit à petit en croisant quelques touristes venant visiter le gouffre.

Arrivés en bas de la passerelle c’est parti pour l’ascenseur ascensionnel. Le contre poids est calculé en rapport à la couleur des cheveux de la fausse victime. Guillaume T sera un très bon choix. Une remontée fluide et jolie à voir avec une arrivée au sommet en seulement 3 min.

Conclusion de notre CTDS : La mise en place du balancier confirme une fluidité et une rapidité autant dans sa mise en place que dans son fonctionnement. Reste à améliorer le cheminement bas sans passer par les escaliers. À revoir lors d’un prochain entrainement. Les nouveaux arrivants sont motivés et doivent persévérer pour renforcer les équipes de secours de l’Aude, que ce soient les licenciés FFS ou le GRIMP qui nous apportent leur aide et leur compétence. Lors du prochain exercice, nous accentuerons les révisions sur la communication et le commandement afin d’améliorer ces différents points.

Belle coopération locale entre SSF CDS et SDIS 11.

Nadège M., JND

Vendredi 9 février 2024 – Mouscaille – Cabrespine (11)

Vendredi 9 février 2024

Spéléo, visite, désob’

Mouscaille, Cabrespine (11)

Participants

ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.

Spéléo Corbières Minervois : Jean-Luc C., André M.

Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B.

TPST : quatre heures

Sortie avec le GPS, bien sûr c’est… de la désob’ ! Retour au Mouscaille qui avait été le premier trou où Jean-Marie m’avait mis à la désob’ l’an passé le 14 janvier 2023. On s’était arrêté au fond d’un boyau vertical descendant sur une vingtaine de mètres, plutôt rastèg mais avec du courant d’air. Entre temps Jean-Marie a du y retourner une fois, on n’a pas beaucoup avancé. Cette fois encore le premier travail sera d’évacuer les déblais des derniers tirs.

N’étant pas dispo le matin je retrouverai mes compères que pour le spuntinu. Ils étaient sur place depuis le matin 9 heures et avaient bien avancé dans les hostilités. Quelques tirs et évacuation des blocs. Un évasement dans le boyau permet de stocker au niveau de la zone étayée.

Pour moi arrivée au parking vers midi, il s’agit de retrouver le chemin d’accès que je me souvenais « bien maquisé ». JM devait laisser des rubalises. Pas question de monter par le chaos de l’ancien escalier, il a plu la veille et les blocs sont bien glissants. Il faut retrouver l’ancien sentier médiéval.

La température est bien plus douce que l’an passé, 12-13 °C. Le départ est trouvé, une petite escalade, on passe par-dessus un grillage et on devine le sentier plus haut dans la sapinière. Mais pas vu les rubalises qui indiquaient de partir à gauche, je file droit et me retrouve coincé sur une paroi glissante… heureusement que j’avais les bâtons qui ont servis de piolets ! Le bon sentier est enfin retrouvé. Puis le cours du ruisseau du Grésillou, toujours à sec.

Le départ doit être sur la gauche, tiens un rubalise mais à gauche un roncier ? Bien empêtré dans les salsepareilles je me rends vite compte que ce n’est pas là. Le vrai départ sera une cinquantaine de mètres plus loin. La sente est toujours aussi raide et en plus un peu glissante. Il a fallu une bonne vingtaine de minutes pour approcher le bosquet du trou.

Une voix ! c’est bien là, Jean-Luc sort du trou juste à ce moment. C’est l’heure du casse-croûte. L’espace est exigu, pas question d’étaler les victuailles, chacun trouve un coin pour se caler. Quelques charcutailles, fromages et un bon minervois.

Retour au fond du boyau, JM toujours en première, secondé par André et JL qui tire et vide les gamates. Ma contribution sera symbolique. On remonte dans une salle intermédiaire pour un dernier tir, un peu d’attente et JM va voir l’état du chantier. Au fond la paroi est à gauche et à droite une trémie de blocs liés par de la terre sèche. Le courant d’air est présent et soufflant mais léger et semblant venir du fond. Entre les blocs de la trémie il y a deux espaces avec un fort courant d’air. Mais on juge dangereux de les ouvrir. Il y a aussi un fort courant d’air qui vient de la faille perpendiculaire sous les barres en ferraille. La prochaine fois ce sera microtirs dans la trémie et si ça craint trop, on élargira la faille.

On décide d’arrêter pour cette fois. JL et André ne connaissant pas le trou, JM emmène l’équipe pour la visite du fond à -40. Descente très raide dans le pierrier, le ressaut de 3 m qui en fait se désescalade avec assurance (corde monospit), puis progression un peu chaotique jusqu’à la salle terminale. Quelques euryales volètent, il parait que début janvier une grosse colonie était présente ? ?

Au retour, au pied du ressaut, JM décide d’accéder à une lucarne, que l’on peut atteindre en principe par une MC mais l’équipement est d’après lui bien pourri. André lui faisant la courte échelle il arrive à prendre pied sur le rebord de la lucarne suivi d’un plan incliné ascendant. Il nous installe une corde sur monospit et après de multiples contorsions, JL arrive à le rejoindre. Devant cette difficulté, André et JN déclinent l’invitation et attendent le retour des explorateurs pour voir si cela vaut le coup. Un petit réseau se développe sans grandes concrétions et un autre accès à des salles supérieures reste introuvable.

On décide de remonter, ce qui sera plus simple grâce aux racines qui serpentent dans le plan incliné d’entrée. Le soleil est là et le retour sera beaucoup plus rapide que l’aller…

JND, JMB