Vendredi 4 août 2023
Spéléo, Désob’
Trou sans nom (pour le moment) — Cabrespine —
Participants
Gruissan Spéléo Project : Jean-Marie B., André M.et son petit fils de 13 ans, Jean-Luc
ITP, Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.
Retour à la désob’ d’y il y a quinze jours. On ne peut pas dire que c’était prometteur, très faible courant d’air et rien de visible mais ici on s’obstine car le potentiel est tellement énorme que quand ça passe cela vaut le coup. Pour rappel, 20 km de réseau sous le vallon ! Et il y de nombreux antécédents de superbes cavités découvertes après plus de 60 séances de désob’ !
Départ à 9 heures du pont du Pémol, après une petite erreur d’aiguillage de la part d’André (il pensait que le cairn avait été détruit – cela arrive dans le coin), nous voilà sur le chantier. Succession de petites ondées pas désagréables, on est sous les frondaisons et on ne subit pas la chaleur de la dernière fois.
Jean-Marie va devoir à nouveau utiliser les grands moyens mais il faut qu’il retourne aux véhicules, oubli du c…..u ad hoc ! Cinq trous et un bruit de tonnerre. Cette fois Bosco est resté à la maison, un peu galère de le gérer quand il y a des tirs.
S’en suit séances de burinage et de tirs de pailles, de remontées de gamates, on descend à -2 m et sur le bord sud (côté vallon) on devine un départ de voûte, de la calcite et quelques concrétions. Mais toujours pas de courant d’air. JL ayant travaillé le matin, nous rejoint vers midi.
13 heures, pause repas sous les frondaisons. Cette fois sans parler d’agapes topinesques, on fait un spuntinu digne de ce nom. Charcuterie locale, pâté de chevreuil d’André, JL a amené sa bouteille — on découvre de nouveaux vins du Minervois, il est caviste à la cave coopérative de Peyriac-Minervois — et pour le fromage, JN ouvre une bouteille de Chinon 2010.
Une heure plus tard, reprise du chantier, les opérations se succéderont jusqu’à 16 heures. Les pailles sont efficaces, le calcaire se fracture très bien, on sort de gros morceaux à la sangle. Mais en fait la suite serait sous la pente, léger souffle, et on devine du vide avec quelques pendeloques. Il faut y croire !
Les compagnons ont prévu la visite du Trou des Aragonites, repoussé la dernière fois suite étroiture verticale peu engageante. Ils ont prévu le matériel pour élargir. Mais ne devant pas rentrer trop tard je les abandonne, ce sera pour la prochaine fois car on va revenir sur le chantier.
JND