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Samedi 31 aout, dimanche 1er septembre 2024 – Casetta, Ghisoni

Samedi 31 aout, dimanche 1er septembre 2024
Bricolage Casetta, Ghisoni

Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Adriana D., Micca D., Antonio E. G.
Invités : Anthony et Carine D.

TPSC (Temps passé sur le chantier) : 14h environ.

À l’issue du week-end précédent, il avait été convenu que, si des volontaires étaient d’accord, nous poursuivrions les améliorations à la casetta de Ghisoni.
Pas de spéléo pour l’occasion, mais le deal est de ne faire que le trou la fois suivante.
Qu’à cela ne tienne, le Tignoso, initialement prévu, semble compliqué à organiser.

Nous repartons donc pour ce 2ème week-end de bricolage à la Casetta qui est rendu possible avec un second véhicule franchisseur.
En effet, Christophe arrive à dépanner juste à temps son nouveau 4×4, la veille de la sortie…
Celui de Micca sera exploité au maximum pour charger du matériel.

Antoine et Christophe ont réussi à charger une grosse partie du parquet présent au local dans la 206 qui sera laissée au départ de la piste, après dispatching de tout le matériel dans les tout-terrains.

Café à Aleria, puis direction le défilé de l’Inzecca.
Micca, Carine et Antony nous retrouvent au départ de la piste.

Nous profitons de la montée pour nettoyer encore la piste :

  • Quelques branches par ci et par là, cailloux.
  • De même l’arbre qui gênait dans un virage et obligeait les véhicules à se rapprocher dangereusement du glissement a été tronçonné.

Sur place, le terrassement de l’emplacement de la table a été finalisé, et élargi côté barbecue.
Des étages de pierres ont été rajoutés sur les murs de la casetta jusqu’au toit avant la pose du parquet au mur de la mezzanine.

Un petit peu de tri a été fait dans la casetta :

  • Des vieux sacs de ciment dur, une chaise, ainsi que les pieds de l’ancienne table étaient attaqués.
  • Pas mal de poussière sortait par les petits trous.
  • À l’extérieur nous avons ramassé les chutes de vieux parquets, les vieilles clôtures et autres fils de fer.
  • Dépollution du vieux tuyau tout percé, et de la corde de fixation aérienne.

Une corde a été laissée sur l’arbre de telle façon à la tendre au-dessus de la nouvelle table et y mettre l’éclairage de son choix (néon, baladeuses…)

Nous avons pique-niqué les midis.

Le samedi soir, Adriana et Antonio nous ont régalés avec une grosse assiette de spaghettis au pesto.
La soirée du samedi s’est achevée sur l’initiation de Carine et Antony au désormais incontournable UNO Flip.

Départ de la Casetta le dimanche à 16H pour un retour chacun de son côté.

L’eau débranchée au captage (d’ailleurs l’eau chaude a parfaitement fonctionné grâce aux piles LR20 laissées près du chauffe-eau) et le revêtement au sol est vraiment pas mal.

Rédigé par Micca et Tof

Christophe C., Michaël D.

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Samedi 29 juin 2024 – « Gouffres » de Pietralba

Samedi 29 juin 2024
Spéléo – Équipement, visite, chiro
« Gouffres » de Pietralba, Pietralba

Participants
ITP : Michèle Cl, Michaël D., Jean-Claude L. M., Jean-Luc S.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 4h00

Les « gouffres » de Pietralba avaient fait l’objet d’une reconnaissance en VTT le 16 avril 2024 dernier par Micca et JC. Ceci avait permis de déterminer le matériel nécessaire à une visite en mode spéléo.

Nous voilà donc devant un café à la boulangerie idéalement placée pour les touristes en bordure de la T30. Michèle et Jean-Yves seront de la sortie, intéressés par le volet chiro, Jean-Luc également vu qu’on est chez lui 🙂

Discussion sur la bonne stratégie d’accès, c’est finalement la piste de retour de la virée VTT qui sera empruntée.

Première galerie

Tout le monde s’entasse dans le Patrol de Micca et nous voilà au bout du bout de cette piste qui finit en un rapaillon bien pentu, que les passagers de Micca préfèrent descendre courageusement à pieds 🙂

Le Patrol est abandonné près d’un bosquet de chênes et environ 600 mètres de marche plus loin nous voilà devant les premières galeries.

Visite de celle dont l’entrée est ennoyée, les bottes de JY et les waders de Micca sont successivement mis à contribution. Aucun chiro dans cette première galerie d’une quarantaine de mètres.

Le puits

Direction les 2 gouffres. D’après JY la base de ceux-ci est normalement accessible depuis une galerie qui s’ouvre plus bas sur le versant.

Pendant que Michèle et JY privilégient l’accès par le bas, Micca, JL et JC optent pour un équipement du puits qui semble le plus facile.

Amarrage sur troncs d’arbres, ressaut de 4 mètres, palier intermédiaire incliné, puis c’est le puits d’une quinzaine de mètres. Un spit est planté en fin de « main courante », la batterie du perfo rend l’âme. Une sangle à frotter permettra de décaler la tête de puits et évitera ainsi l’usage des protège-corde. Les parois du puits sont instables, ça parpine ! Des étais horizontaux sont encore en place. Descente en douceur, JC pose les pieds au fond et effectue une première reconnaissance. Quelques minutes plus tard les voix de Michèle et JY se font entendre dans la salle des mikados, un enchevêtrement d’étais, d’où part également un puits noyé. La jonction est donc possible avec la galerie inférieure, ce qui permettra une sortie moins risquée par la galerie inférieure, 30 mètres plus bas.

Feu vert lancé à Micca et JL pour qu’ils descendent.

Oxyde de cuivre

Visite complète des différentes galeries, une seule chauve-souris aperçue ainsi qu’un topu. Les waders de Micca sont bien utiles pour traverser quelques laisses d’eau boueuses, ce sera aussi l’occasion de tester une nouvelle technique de progression, le portage, avec JC dans le rôle du porté :-). Une coulée d’oxyde de cuivre bleue agrémente la galerie terminale.

Sortie par la galerie inférieure en testant là-aussi de nouvelles techniques d’équipement, raboutage de pédale et sac amarrés sur un arbrisseau pour franchir le ressaut d’entrée de 2 mètres 😯

Retour au Patrol et pique-nique à l’ombre des chênes.

L’après-midi sera consacrée aux visites de 6 autres galeries éparpillées le long de la T30 et de le D247. Une seule chauve-souris aperçue là-aussi, un bilan bien maigre à ce niveau mais plus sympa au niveau spéléo puisque ce sont environ 500 mètres de galeries qui ont été parcourues dont un puits d’une vingtaine de mètres de hauteur.

Retour à la boulangerie pour déguster quelques mousses et refaire encore une fois le monde.

JCL


Les mines de cuivre de Pietralba sont connues depuis longtemps et clairement identifiées sur les cartes. Après une reconnaissance en vélo, quelques semaines avant par Jean-Claude et Micca, l’exploration des mines a été mise au planning du club. Après un report, la visite est finalement prévue fin juin. Jean-Yves et Michèle ont déjà exploré ces mines il y a quelques années, mais ils sont toujours intéressés pour rechercher d’éventuels habitats de chauves-souris.

Le rendez-vous est donné à la boulangerie de Pietralba. Après le café rituel d’avant exploration, le groupe décide d’emprunter en 4×4 une des voies d’accès pour se rapprocher des mines. La route du « bas », qui nous rapproche le plus, est choisie. Après 15 mn de piste puis une dizaine minutes de marche nous arrivons au site. Les deux premières mines sont des puits totalement immergés. La première mine explorable part à l’horizontal mais le niveau d’eau ne permet pas un accès au sec. Chacun sa technique, Jean-Yves a des bottes, Micca assure avec des waders (salopette de pêche), Michèle se met pieds nus et Jean-Claude emprunte les bottes de Jean-Yves à son retour.

La première mine fait une trentaine de mètres et au final la profondeur ne dépasse pas une dizaine de centimètres.

Puis l’équipe se dirige vers le premier puits à quelques dizaines de mètres. Celui-ci semble accessible après un petit nettoyage mais on pousse l’exploration jusqu’au second puits. D’après Jean-Yves, les deux puits correspondent et il existe plus bas un troisième accès à la galerie. Comme dans un film d’horreur :-), on décide de faire deux groupes : les « plus » spéléo décident de descendre le puits n°2 tandis que Michèle et Jean-Yves se dirigent vers le puits n°3 (celui-ci a une profondeur faible (environ 2 mètres) mais, n’ayant pas de corde pour descendre, un montage très sécurisé d’une sangle accrochée à un sac à dos dont la bretelle est elle-même accrochée à un pied de ciste !!!).

10h (environ) :
Micca équipe le puits n°2. Celui-ci fait environ 5 mètres de profondeur suivi par une descente en pente faible d’une dizaine de mètres pour déboucher ensuite sur un puit qui descend « plein pot » d’une quinzaine de mètres. Les premières structures en bois sont présentes pour étayer ce puits. Jean-Claude décide d’équiper le puits en utilisant des nouveaux amarrages : le PULSE.

Celui-ci permet d’installer une plaquette + amarrage sans utiliser de goujon. Au final, il ne reste qu’un trou après désinstallation. Le premier trou est réalisé avec un peu de difficulté car le perfo est plutôt capricieux ! Pour le deuxième trou, celui-ci-tombe complétement en panne !! On décide tout de même de descendre, la corde ayant été raccordée à celle qui vient de l’entrée. Etant donné que les parois s’effritent beaucoup et pour éviter que la corde frotte, le départ du puits est doublé par une « sangle à frotter » ! Pas très conventionnel mais cela permet la mise en place d’un fractio plus sécurisé. Jean-Claude descend en premier emportant avec lui plusieurs pierres. Jean-Luc suit et on décide de laisser Micca en haut pour sécuriser la remontée. En bas du puits, une galerie qui part dans les deux sens. À gauche, nous sommes rapidement arrêtés par un couloir de boue et d’eau.

L’utilisation des waders semble à nouveau utile, Micca décide de remonter les récupérer. A droite après quelques mètres, la galerie descend légèrement et on aperçoit les lumières de Michèle et Jean-Yves qui arrivent de cet accès. Jean-Luc récupère les waders pour passer le couloir de boue qui mène à 3 couloirs différents. Les 2 premiers d’une vingtaine de mètres sont des culs-de-sac mais le 3ème montre une légère ouverture. Jean-Yves dégage l’étroiture et on accède au-dessous du puits n°1. Le couloir continue sur une vingtaine de mètres puis un nouveau couloir descend d’une dizaine de mètres. Jean-Luc retourne au départ du couloir boueux pour « charger » Jean-Claude sur ses épaules, puis il rend les waders à Micca qui nous a rejoints pour qu’il puisse explorer cette galerie. Il ramène ensuite Jean-Claude sur ses épaules, ce qui nous fait de belles vidéos.

Puis il est décidé de retourner vers la sortie du puits n°3. La descente du couloir de droite arrive dans un carrefour avec 2 couloirs de quelques mètres et un accès à un puits totalement immergé. On emprunte le couloir (environ une centaine de mètres) qui mène à la sortie mais par deux fois on se retrouve sur des portions de quelques mètres avec de l’eau et de la boue. Micca sert à nouveau de monture à Jean-Claude !! Sortie au puits numéro 3 vers 12h.

Retour à la voiture pour le pic-nic.

JLS


« de 60 »

Samedi 30 mars 2024 – Mine de Cardo, Grotta della Gradicchia, AG LISC – Bastia

Samedi 30 mars 2024
Spéléo, visite
Mine de Cardo, Grotta della Gradicchia – Bastia
AG LISC

Participants
ITP : Michèle C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Alexia S. B., Noël R., Franck Z.

TPST : 1h30 + 0h30

Journée bien remplie avec de la spéléo le matin et de l’associatif l’après-midi.

Au programme, visite d’une mine de Cardo et ses beautés minérales suite au repérage du jeudi précédent.
Une visite complète a pu être effectuée avec notamment le franchissement du lac, qui en canoë, qui en combi, qui en waders. On a pu ainsi admirer les gours remplis de perles de cavernes, les coulées d’oxydes de cuivre aux teintes bleues ou d’oxyde de fer en diverses nuances de marron, on en a pris plein les yeux.
Une cordelette en place permettrait de remonter un puits de jonction vers une galerie supérieure, mais son état n’était pas très engageant.
Retour vers Cardo où nous avons encore pu discuter avec le sympathique propriétaire des lieux, qui nous a encore cette fois-ci abreuvés de ses vieux souvenirs, souvenirs qui devraient être préservés dans la mémoire collective insulaire.

En 2ème partie de cette matinée, visite de la Grotta della Gradiccia avec là-aussi une sympathique rencontre avec le voisin du dessus de la route et ses souvenirs également, ceux qui ont lu le livre “Bastia sous l’occupation” comprendront.
Il connaissait l’existence de la grotte située à quelques mètres de chez lui, mais sans l’avoir jamais visitée. C’est maintenant chose faite.

Compte-rendu plus complet en fin de page.

Repas au local, suivi par l’AG élective de la LISC.

Amal, Pierre, Benoit, Francis et J-Phi nous rejoignent, le quorum est atteint, l’AG peut commencer.
On passera sur les divers rapports, débats et résolutions qui seront consultables sur le compte-rendu d’AG, voici les résultats des élections :

Président : Éric Genoud
Président-adjoint : Jean-Claude La Milza
Secrétaire : Henri-Pierre Fiocconi
Secrétaire-adjointe : Wanda Comparetti
Trésorier : Antoine Boschi
Trésorier-adjoint : Pierre Lacombe
Autres membres CA : Francis Maraval, Noël Ricoveri, Franck Zerli
Grand électeur régional : Jean-Claude La Milza
Vérificateurs aux comptes : Alexia Simian Buissonnet, Benoit Romanini

Bravo aux nouveaux et anciens élus !

JCL

2024-03-30-Mine-de-Cardo-Gradiccia LMJC 001
« de 61 »

Opérations Padirac et Mnémosyne

Branle-bas de combat chez les Topi en ce samedi d’assemblée générale de la ligue insulaire de spéléologie. La galerie Pucci de la mine de Cuivre de Cardo, mine mythique au portes de Bastia dont speleo et chiropterologues maudissaient la mise en sécurité par la DIREN en 1998 et que seuls quelques anciens topi avaient connue, était de nouveau accessible.

La mine comporte 3 niveaux de galeries :

  • 1er niveau: la galerie de l’église située dans le village à 50 mètres de l’église,
  • 2eme niveau : 2 galeries, Pucci et Caselle, 50 mètres au-dessus, de 140 mètres et qui se rejoignent.
  • 3eme niveau: La galerie Parodi, 20 mètres au-dessus, qui communique par une descenderie avec la galerie Pucci.

En 1998 la fermeture des entrées par un bouchon de béton armé laissant un passage pour les chiroptères et les micro-spéléo avait été réalisé pour 3 galeries. Une porte métallique avait été placée à l’entrée de la galerie Pucci du fait de la présence d’un captage d’eau destiné à l’arrosage d’une propriété voisine avec construction d’un barrage dans la galerie.

L’Opération « Padirac » est donc lancée : 4 voitures et 10 topi débarquent sur la place du village avec 4 canots gonflables, combinaisons de canyon et Speleo, bottes, Waders… On passe devant la galerie de de l’église profonde de 70 mètres puis la galerie Pucci : au bout d’une quinzaine de mètres celle-ci se divisent en 2. À droite la galerie Caselle aboutit à un puits puis descend, s’ennoie progressivement du fait d’un barrage, et aboutit à l’entrée Caselle obturée avec juste un passage pour les chauves-souris. A gauche on arrive rapidement à un barrage en béton. Derrière 1 mètre d’eau. Un canoë est gonflé et mis à l’eau. Franck, Christophe et HP en Combi canyon convoient un par un les autres topi sur une trentaine de mètres. La galerie se poursuit ensuite dans la boue. Les parois par endroit sont bleu lagon avec des stalactites de devilline. Un puits d’aération obturé par des planches en bois part vers le haut. Plus loin une descenderie provenant de la galerie supérieure (?) comporte une corde en place, GCC (?), mais on ignore depuis quand et quelle est sa solidité. L’escalade en libre ne parait pas possible. Il faudra revenir avec un équipement adapté. Plus loin le sol est parsemé de gours et de perles de cavernes blanches et roses. Une exploration des alentours permet de retrouver l’entrée de la galerie Parodi 20 mètres au-dessus.

(Wanda et Henri-Pierre, à la recherche d’un collier de Nala perdu lors de la sortie, retrouveront le surlendemain l’entrée de la galerie Caselle et peut être le puits d’aération de la galerie Pucci.)

Au retour nous rencontrons le propriétaire des terrains qui nous évoque les temps heureux de sa jeunesse.

Pour mémoire les premiers travaux de recherche ont débuté dans les années 1860, la concession est octroyée au Capitaine Parodi et à un sieur Dané en 1868. Par manque de moyens financiers le Capitaine Parodi s’associe en 1872 à des investisseurs anglais. Des travaux sont effectués entre 1869 et 1884.

Le rendement de la mine étant trop faible, la compagnie anglaise exploitant la mine de Cardo et celle exploitant la mine de Frangone dans le Lancone s’unissent en 1882 pour construire à 50 mètres au-dessus de l’église du village !! une usine de traitement de leur minerai (pyrite = sulfure de fer) et chalcopyrite (sulfure double de fer et de cuivre) en vue de produire du cément de cuivre, du sulfate de fer et de l’acide sulfurique. Début 1884 des essais de grillage sont effectués, mais des difficultés financières semble-t-il arrêtent la production qui ne reprendra jamais.

Seuls persistent actuellement un pan de mur noyé dans le maquis et une cheminée à 350 mètres d’altitude destinée à évacuer les fumées toxiques de l’usine.

L’exploitation de la mine s’arrête en 1884. 600 tonnes de minerai ont été extraites, utilisées pour les essais de l’usine de Cardo et surtout pour l’usine de Francardo.

Celle-ci avait été construite pour traiter les minerais des mines de cuivre corses : Frangone, l’Orzella, l’Argentella, Vezzani, San Quilico, Pietralba, Altiani, Rusio, etc… Elle fonctionna entre 1908 et 1909. La faillite de la société mettra un terme aux tentatives d’exploitation de mine de cuivre en Corse.  Partout (Linguizzeta, Moltifao, Ponte Lucciana – Pietralba, Frangone, Orzella….) une estimation irréaliste des teneurs en Cuivre du minerai et/ou de la richesse des gisements, l’espoir d’être en présence de gisements comparables à celui « voisin » de Monte Catini en Toscane, auront conduit des investisseurs étrangers, Anglais souvent, à des mises de fond souvent considérables, fréquemment associées à des manipulations financières douteuses, puis à des pertes également considérables. Aucune mine de cuivre n’aura jamais été  rentable en Corse.

Deuxième objectif de la journée : la grotte de Gradiccia. Opération Mnémosyne

La grotte se situe sous une villa abandonnée, à la vue imprenable, route inférieure de Cardo.

Là aussi une rencontre faite dans la semaine par Jean-Claude et Mika nous en apprendra plus sur l’histoire de la grotte.

Nous savions par le récit de Gérard Comte « Bastia sous l’occupation » que la grotte avait servi de refuge lors des bombardements de Bastia en 1943 aux habitants de la villa « Cohen » voisine et de la famille Comte.

Nous visitons la grotte en compagnie du propriétaire de la villa Cohen dont la plaque avait été martelée pendant l’occupation italienne. Celui-ci, né après la guerre, ne l’avait jamais visitée. Il nous apprend que la villa Gradiccia a appartenu à un riche pharmacien installé à Madagascar, dont un héritier a disparu en Afrique et dont les autres héritiers attendraient la fin de la prescription trentenaire pour la vendre.

Un éclairage a été installé dans la cavité. Quelques canettes jonchent le sol. La grotte doit servir de lieu de réunion pour des jeunes. Après la visite nous aidons à l’abattage d’un arbre dans le jardin de Mr Cohen.

Retour ensuite au club pour se restaurer avant l’AG. Les 2 opérations prévues ont été quasiment menées à bien.

Un retour à la grotte de Cardo pour ascension de la descenderie Parodi est envisagé.

PHP

Samedi 9 mars 2024 – Cast 3, Oletta

Samedi 9 mars 2024
Spéléo, visite
Cast 3, Oletta

Participants
ITP : Catherine B., Wanda C., Adriana D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Vanessa S., Franck Z.
Initié : Louis-Mathis S.

TPST : 4h30

Les Topi se retrouvent pour vivre encore une aventure devant l’entrée de Cast 3. Une découverte pour certains d’entre nous. Dès la première descente, j’ai voulu tester l’efficacité et les compétences des secours. Mes cheveux s’étaient malencontreusement coincés dans le descendeur, ma tête en hyper-extension donc bloquée. Et là un sauveur est arrivé, muni d’un couteau, de son courage et de sa force. Vous devinez qui ? Notre président… (forte heureusement il n’a pas eu besoin de me couper les cheveux). Nous avons pu continuer notre progression à la découverte de fossiles, d’ossements, de belles salles avec la présence de petits Rhinos accrochés aux parois (évidemment en faisant attention à ne pas les déranger). Une fois sortie de Cast 3, nous avons passé un bon moment de convivialité tous ensemble. Avant le retour, certains d’entre nous sommes partis dans le maquis à la recherche de différentes entrées de cavités Cast 12, 4, 5, 13, 20.

Vanessa


Changement de programme en raison des incertitudes météo, Carpinetto est abandonnée au profit de Cast 3 où il n’y a pratiquement pas de marche d’approche et où la période de tolérance pour les visites spéléo touche à sa fin.

11 topi + 1 initié, 3 tout-terrains avec 11 places dispo, on se serre. Malgré les dernières pluies le gué de l’Aliso est à un niveau facilement franchissable, une vingtaine de cm.

Circuit classique, le P16  (1er équipement spéléo pour Antonio), le P10 remontant, le point haut du réseau, la salle des fouilles avec un rappel du déroulé de ces dernières et bien sûr la recherche de l’os fossilisé du Megaloceros et ceux des Prolagus. Seulement 5 chiros dans la salle concrétionnée, peut-être des Euryales, 2 rhinos( ?) dans le puits d’entrée, 2 petits rhinos et un grand dans la mezzanine, 1 petit rhino à la sortie du shunt.

Retour par les ressauts après un franchissement sans trop de problème du passage un peu technique de la vire de transition.

Un plus cette année avec la visite du shunt dont l’entrée et la sortie sont assez sélectives, seuls Wanda, Éric et JC s’y sont aventurés :-). Gros doute sur la réalité d’un foyer médiéval, il n’y a presque plus de charbon.

Grillades traditionnelles suivies par une petite prospection digestive, avec tournée des popotes de Cast 12, 5, 4, 13, 20. D’autres cueillent les asperges sauvages, des fongi di ferula un peu secs sont également trouvés sous les férules émergeantes.

Les températures relevées dans la salle concrétionnée : mini 12, actuelle 12,5, maxi 15,5
Dans la Mezzanine : mini 15, actuelle 16, maxi 19

JCL

R3
« de 43 »

Vidéo

Dimanche 11 février 2024 – Spéléo, UrbEx Bastia

Dimanche 11 février 2024
Spéléo, urbex
Bastia

Participants
ITP : Muriel C., Jean-Claude D. B., Adriana D., Amal D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Noël R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z

TPST : 1h30

Les dessous de Bastia en mode UrbEx.

On commence petit avec une galerie d’environ 70 mètres vers les pompiers, le Titiu. Une petite bestiole y est observée, elle a d’abord eu droit à de multiples noms, salamandre, triton, lézard noir, euprocte, c’est finalement ce dernier qui l’emporte après investigations sur le Net.

Puis direction le ruisseau Bertrand à Toga où on monte en gamme avec une autre galerie de canalisation des eaux pluviales parcourue sur environ 250 mètres, arrêt sur niveau d’eau dépassant les bottes, bruit du ressac et vaguelettes maritimes. Une autre galerie est visitée en sortant sur environ 100 mètres, plus petite, plus récente et plus propre.

En dessert et pour terminer en beauté direction le Fiuminale du Fango dont le parcours souterrain est parcouru sur 1 km. Là aussi arrêtés par le ressac de la mer et le niveau d’eau. Nous avons aussi emprunté une bifurcation située sous la préfecture environ, elle nous a menés en surface au niveau de la gare ferroviaire. Rencontré 4 anguilles.

JCL, Nono

2024-02-11-Tunnels LMJC 000
« de 39 »