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Samedi 25 et Dimanche 26 janvier 2025 – JRS d’hiver – Cast 1, Oletta

Samedi 25 et dimanche 26 octobre 2024
Spéléo, initiation JRS (Journées Régionales de la Spéléo)
Cast 1, Oletta

Participants samedi
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., Amal D., Michaël D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Nicolas M., Benoit R., Franck Z.
Initiés : Jérôme A., Dominique B., Léa-Marie B., Nicolas N., Stéphane O., Pia S., Jean-Marcel V.

TPST : 3h00

Participants dimanche
ITP : Catherine B., Jean-François B., Laurina B., Antoine B., Wanda C., Jean-Claude D., Albert D., Amal D., Henri-Pierre F., Nicolas M., Benoît R., Vanessa S., Franck Z.
Initiés : Chantal A., Gilles B., Fabien G., Séverine L., Marilyn P., Léa S., Sarah S., Hélène S.

TPST : 3h30


Samedi

Un reliquat d’inscrits pour les JNSC d’automne n’avaient pas pu encore participer à cette journée d’initiation. C’est donc durant ce week-end que nous avons pris en main nos derniers candidats. Nous profitons de l’équipement en place pour faire découvrir également la spéléo à nos amis de Corse Canyon. L’exercice est bien rodé mais les aléas toujours imprévisibles…

En effet durant la séance de présentation du matériel et de son utilisation, quelques Topi’s effectuent une visite de sécurité sur le parcours traditionnel : entrée du trou du pylône, P13 jusqu’à la salle de la chèvre, la diaclase, P9 jusqu’à la galerie des escargots et remontée par le puits artificiel, et découvrent avec stupéfaction que la corde en place (depuis quinze jours) dans le puits artificiel, ainsi que celle qui équipe en fixe dans la salle de la chèvre ont servi de festin ou plutôt à la fabrication de nids douillets pour les rats. Elles sont hors d’usage. Heureusement la corde qui devait servir pour l’éventuelle tyrolienne nous a permis de sécuriser le parcours. La corde d’équipement de 45 mètres est devenue une 28 mètres, le restant a servi à remplacer celle rongée de l’équipement en fixe après la main courante de la vire.

Les habitués de la corde vont vite, 13h30 les premiers initiés sont déjà à la sortie. De plus il s’agissait d’une initiation un peu spéciale car parmi les initiés, nous avions la responsabilité de faire traverser une personne amputée d’une jambe et munie d’une prothèse. A aucun moment il n’a eu besoin de notre aide. Le monde souterrain est un milieu hostile, il est la preuve vivante que rien n’est impossible avec de la détermination et de l’effort. Quelle démonstration !
« Chapeau bas » Dumé B…

L’initiation se termine comme dans les bandes dessinées d’« Asterix le gaulois » : par un traditionnel banquet.

Quelques-uns, en manque de spéléo, décident tout de même de se refaire une traversée avant de regagner nos pénates.


« Le dire, c’est bien, mais le fer c’est mieux » André Bourvil. L’eau ferrugineuse.

A force d’écouter les légendes urbaines sur Corse Canyon racontées à l’apéro je m’en étais fait une image un peu mythifiée. Pour moi Corse Canyon c’était un peu l’inverse des topi (ITP). Les Corse Canyon (CC) descendent les canyons en courant et sautent en hurlant toutes les cascades qui se présentent. Quand ils utilisent un amarrage, c’est qu’ils sont quasiment sûrs de se tuer ou de se noyer en bas dans un gros bouillon s’ils sautent. Les topi prennent leur temps, installent des cordes à tous les ressauts avec des amarrages de plus en plus sophistiqués au fil des nouvelles parutions du manuel de la Fédé.

Les élections du CA chez CC consistent en une énorme beuverie ou le dernier qui reste conscient est élu président car c’est le seul qui peut encore en signer le PV.

Tout cela est bien sûr caricatural mais il est vrai que la première fois que j’ai vu Franck Jourdan, c’était lors d’une journée « eaux vives ». Il était assis sur un trône constitué de futs de bière, avec 3 nanas à ses pieds et il ponctuait chaque fin de phrase d’un « je m’en bats les couilles » retentissant. Pas un symbole de modération. Mais bien sûr très sympa.

Donc le pique-nique, à priori, ça va être chaud. Premier souci de l’organisation : quelle quantité de boissons prévoir ? Sur le principe que mieux vaut une légère ivresse qu’un gros delirium tremens et que pour qu’un repas soit réussi, à aucun moment l’alcool ne doit manquer.

La référence de base est de 3 à 4 verres par personne consommant de l’alcool ( 1 verre de vin = 125 ml ; 1 cannette de bière = 250 ml = 0,2 g/l d’alcoolémie) qui entraîneront une alcoolémie entre 0,6 et 0,8 g/l. Avec 25% en moyenne de non buveur et 19 participants, ça fait 42 à 56 verres. Avec 24 cannettes et 5 bouteilles de vin ça passe en principe. Mais aujourd’hui ça risque de ne pas suffire

On peut aussi évaluer la quantité d’alcool nécessaire à un événement en fonction de l’état recherché.

  • Stade 1: alcoolémie entre 0,5 à 0,7 g/l; caractérisé par une diminution des capacités intellectuelles du sujet, une altération fine de la concentration, de la mémoire de fixation, de l’attention, de la précision du geste. A ce stade personne ne se rend compte de rien. C’est l’état normal de la plupart des ITP sans prise de boisson à la sortie d’un trou.
  • Stade 2 : alcoolémie entre 0,7 et 1,5 g/l; correspond à un état d’excitation cérébrale avec euphorie et désinhibition. l’état habituel de l’ITP après grillades = 4 à 8 verres
  • Stade 3 : alcoolémie entre 1,5 et 2 g/l; les propos deviennent incohérents, les gestes incoordonnés, l’individu chante, crie, s’exalte et provoque, les pupilles sont dilatées. C’est clairement l’état du CC moyen à l’apéro.= 8 à 10 verres
  • Stade 4: le coma > 10 verres sauf accoutumance

Dans mon expérience, bizarrement, l’initié moyen consomme peu et dépasse rarement le stade 1.

Autre constat, l’ITP consomme de moins en moins. Il y a 8 ans, c’était facile de prévoir , la sortie classique avec Anto, les 2 JC, Jean-Noël, Véronique, Franck, HP, Jean-Yves, Noël, Albert, Dumè, Isabelle, Marie, Silvain, Marie Pierre c’était clairement du Stade 2 plus ou moins évolué. Donc 5/6 verres en moyenne. Mais maintenant avec Mika, Benoit, sans parler d’Amal, Wanda, Cathy, Vanessa, on est au stade 0 (alcoolémie = 0), au mieux 1 faible. On est obligé maintenant de prévoir au cas par cas. Heureusement l’alcool c’est végan compatible, sinon on perdait aussi Antonio.

Du fait de la différence de poids et de physiologie les quantités nécessaires ne sont pas les mêmes chez les hommes et chez les femmes. Pour atteindre une alcoolémie à 2 grammes il faut en gros pour un homme moyen de 75 kg, 10 cannettes de bière de 25 cl ou 3 cannettes et 1 bouteille de vin de 12°. Pour une femme moyenne de 63 kg, 7 cannettes et demi ou 3 cannettes et un demi-litre de vin. Pour atteindre une alcoolémie de 1,5 g, il faut 8 cannettes ou 1 bouteille de vin pour 1 homme, 6 cannettes ou 600 ml de vin pour une femme. Pour atteindre 1,1 g : 6 cannettes ou 600 ml de vin pour 1 homme suffisent.

Donc ce jour, pour 7 ITP mâles consommateurs d’alcool présents avec pour objectif raisonnable 1,2 g/ l (=6 verres) il faut 42 cannettes de bière ou 6 bouteilles de vin. Pour les 3CC (2 mâles et 1 femelle) avec objectif à 1 g 5 : 22 cannettes ou 3 bouteilles de de vin. Pour 7 initiés + Adriana: 8 cannettes et 1 bouteille de vin. En tout, 72 cannettes (12 packs) et 10 bouteilles de vin permettent de parer à toute éventualité au cas où il n’y aurait que des buveurs de bière ou que des buveurs de vin. On peut moyenner à 36 cannettes et 5 bouteilles de vin, mais c’est plus risqué. Ça n’est finalement pas beaucoup si on les répartit entre les 19 participants. De toute façon on monte au pylône en 4×4. Si on ne les consomme pas aujourd’hui, on les consommera demain.

Deuxième souci. Quels autres initiés associer aux CC ? Une sortie avec eux, ça peut choquer. On exclut donc les familles avec enfants, les membres des ligues anti-alcooliques et des armées du salut, les scouts, les jeannettes, les vierges effarouchées, les personnalités sensibles ou précieuses, les culs-bénits et autres grenouilles de bénitiers, les personnes qui souffrent d’hyperacousie, etc…

Anto et Mika ont donc choisi Dominique, ancien athlète de haut niveau, et sa fille, Léa-Marie ; Nicolas dont à le voir on devine qu’il n’y a pas grand-chose qui l’impressionne. Quant à Stéphane, le cousin d’Anto, s’il est aussi de Lento, ça devrait aller.

Je suis positionné à l’entrée et la sortie du trou. Au début de l’initiation il me faut évaluer qui aura des problèmes pour sortir de Cast 1 en fonction de 3 critères principaux : le poids, le fait de faire du sport ou pas et l’âge. Qu’en est-il aujourd’hui ?

  • Les 3 CC, Pia, Gege et Jean-Marcel, dans leur pratique sportive, remontent les verticales au Machard et au demi-cabestan. Quand on va leur donner des bloqueurs, ils vont grimper comme des fusées.
  • Dominique : certes porteur d’une prothèse de jambe, mais multiples titres de champion du monde de duathlon, triathlon, quadriathlon handisport, traversée de l’Atlantique à la rame !!! Pas de souci, il va s’en sortir comme un sportif d’exception qu’il est.
  • Sa fille Léa-Maria, est toute mince et svelte. Tel père, telle fille. No soucy
  • Stéphane : gabarit moyen. Ça va.
  • Le seul qui pourrait poser problème à première vue c’est Nicolas : Carrure de rugbyman, entre 95 et 105 kg, motard. Il va souffler dans la montée. S’il se bloque dans le dernier puits. Aïe, aïe, aïe !!! Un contre poids ? 60 kg d’un côté, 100 de l’autre, ça va pas être possible. En plus, j’ai oublié mon kit de mouflage dans ma voiture en bas. Le tracter avec un 4×4 ? Il me semble me souvenir qu’on avait sorti la civière comme ça, lors de l’exercice secours de Cast 1 avec les Héraultais en 2016. En fait, en discutant, il m’apprend qu’il a été chasseur alpin pendant 5 ans. Ouf! Ça devrait le faire.

Je profite de la formation aux agrès, à l’entrée de Cast 3, pour aller y rechercher le « Toupet », papillon de nuit qui passe l’hiver dans les cavernes, que nous avions vu 15 jours avant et que je voudrais re-photographier. Il est toujours là avec un petit rhino et un grand rhino dans la salle blanche.

Après le départ des initiés, je descends dans la salle du veau, toujours à la recherche de mon Toupet. Je ne trouve rien à part quelques sauterelles des cavernes. Le temps de remonter, Pia est déjà engagée dans le puits de sortie. Comme prévu, ils vont battre le record de la traversée. Et ça enchaine derrière. Jeu d’enfant pour Gégé et Léa-Maria. Pour Jean-Marcel et Stéphane, no problem. Dominique remonte à la force des bras, sans utiliser la pédale. Nicolas souffle un peu, les lois de la pesanteur sont contre lui, mais il s’en sort facilement.

Restent Benoit et Mika. Sans les attendre, après avoir installé par prudence un nœud de 8 avertisseur de tête de puits, sur la corde, 1 mètre avant le fractio, on file au spuntinu.

Classiques grillades (JCDB à la manœuvre), charcuteries, tartes salées et sucrées…. Amal nous a fait de délicieuses tapenades vertes et noires et des poivrons au piment d’oiseau (ça pique mais c’est bon). Les conversations roulent. Putacchju et macagna. L’alcool aidant, on sociologise. La France est en proie au narcotraffic et à la corruption qui va avec, jusqu’aux plus hauts sommets de l’état. Mais pourquoi consommer de la cocaïne ou du Fentanyl, alors qu’en Corse, on a la Pietra et l’Aliso Rossi ? Bref, avant, on refaisait le monde, maintenant on sait qu’on va à la catastrophe, qu’on n’y peut rien et on cherche juste comment s’en tirer chacun le moins mal possible.

CC nous a envoyé 2 ambassadeurs de charme, Pia et Gégé. Amal est fascinée par la combinaison noire « GIGN » de Gégé. Elle veut absolument savoir où celui-ci habite, pour l’essayer. Gégé, galamment, élude la question : Amal est malheureusement trop petite pour intégrer le GIGN. Finalement le repas aura duré beaucoup plus longtemps que la traversée de Cast 1. Mais la nuit va tomber. Il faut partir. Encore quelques discussions de motards sur les mérites respectifs des BMW 1250 et 1300 GS Adventure et on se sépare à regrets après une belle journée bien sympa riche de ces nouvelles rencontres.

P-OH-P

PS : pour ceux que ça intéresse l’alcoolémie T en g/l, à jeun, 30 minutes après consommation, se calcule avec la formule ci dessous, sachant que la prise de repas en retarde le pic et que l’alcoolémie diminue de 0,15 +/- 0,05 g/l toutes les heures.

T = V x p x 0,8 / K x 0,8

  • V : le volume de boisson ingéré en ml ;
  • p : le degré d’alcool de la boisson ingérée ; pour 1 bière de 5° (0,05%) p = 0,05
  • K : le coefficient de diffusion ; 0,6 pour une femme et 0,7 pour un homme
  • m : la masse de l’individu en kg ;
  • T : alcoolémie en g/l
  • Ua : nombre d’Unités d’alcool ingérées (défini par l’OMS comme 10 grammes d’alcool pur)

V= T x k x m/p x 0,8 permet de calculer la consommation d’alcool nécessaire pour atteindre un état donné ou à ne pas dépasser ( limite autorisée pour conduire = 0,5 g/ l par exemple )


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« de 45 »

Dimanche

Au petit matin quelques gouttes de pluies menacent le bien être de notre journée et contraste avec la météo de la veille. Il n’en sera rien sur place, car le vent a chassé la pluie.

Nouvelle journée, nouveaux initiés. Qui plus est, la plupart n’ont jamais fait d’activité sur corde. En étant pessimiste, on pourrait dire que le temps passé sous terre va pas être plus long et bien non !!! quasi le même temps. Preuve que les enseignements lors des démos et mise en application des techniques de descente et de montée ont bien été assimilés. Enfin presque…Pour la petite histoire du jour, Franck a une nouvelle fois fait son truc d’initiateur : Laurina, lors de la remontée sur corde, s’est tanquée sous la déviation, s’épuisant pour retirer le mousqueton de la corde. Franck installera une deuxième corde et descendra à hauteur de la pauvre ado en détresse pour la secourir. Le seul bémol de la journée, la blessure d’Hélène qui, lors de la mise en application des techniques de descente sur corde, a perdu l’équilibre et s’est fait mal au genou, elle a tout de même pu effectuer la traversée.

Le déséquipement de la cavité s’effectuera après « les ripailles », et quelques Topi’s, encore motivés, finiront la journée au local pour ranger une partie du matos.

Tous ont été ravis de partager ce moment de spéléos avec nous.

Bilan  du week-end : 24  « Topi’s » – 15 initiés.

Franck

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« de 47 »

Samedi 18 janvier 2024 – Cast 2, Cast 14, Cast 3, Cast 1 – Oletta

Samedi 18 janvier 2025
Spéléo, visite-initiation, perfectionnement, équipement, plantations
Cast 2, Cast 14, Cast 3, Cast 1 – Oletta

Participants
ITP : Catherine B., Anto B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Léa P., Benoît R., Antoine R., Vanessa S., Louis-Mathis S., Franck Z.

TPST : 4h30

Malgré une météo maussade, une dizaine de « topis » se retrouvent au local vers 8h30 pour le traditionnel café et quelques viennoiseries. Le temps de charger les kits et de répartir les spéléos dans les 4×4, le groupe quitte le QG vers 9H00.

Christophe et JCD attendent patiemment sur le parking ROSSI. Au total c’est à une quinzaine de participants à cette journée.

Au vu du nombre, plusieurs groupes se forment les « Jean-Claude » descendent sur CAST1 pour installer la nouvelle grille d’entrée. Wanda, Henri-Pierre, Michèle partent à la recherche de CAST 14 tandis que le reste du groupe file sur CAST 2.

Pendant qu’Antonio, Franck équipent le puits d’entrée sous les yeux émerveillés de Benoît, Anto, Antoine, Christophe nettoient à grands coups de sécateurs la sente menant à CAST 2. Cathy prodigue une piqûre de rappel sur l’utilisation du descendeur à Léa (issue des JNS d’octobre) fraîchement licenciée ainsi qu’à Louis-Matis.

A la base du premier puits, Antonio et Franck poursuivent l’équipement du réseau Sud : R3 et MC20. Christophe, Louis-Mathis, Vanessa, Benoît, Cathy se baladent dans le réseau Nord, ils sont rejoints par Anto et Antoine. Anto se charge de remplacer la corde en fixe, sectionnée par les rats : environ 40 mètres de cordes ont été utilisés. Lors d’une prochaine sortie il faudra équiper la déviation de l’escalade E9 d’un mousqueton inox.
Le groupe visite ensuite le réseau sud, en passant par la fameuse étroiture. La corde en fixe qui mène à la belle salle concrétionnée n’a pas souffert des rongeurs, seule les bouts de la sangle placée autour de la colonne ont été grignotées mais ne pose aucun problème de sécurité. Il est déjà 13h30 lorsque le groupe décide de remonter à la surface. L’escalade dans le ressaut de 3 mètres ne posent pas trop de soucis. Pour la petite histoire du jour, Cathy, désormais appelée Cendrillon, laisse sa chaussure coincée entre deux blocs. Heureusement, Louis-Mathis, qui la précède, sauvera le fameux « escarpin » pour le rendre à sa propriétaire. Christophe et Antonio déséquipent. Le duo sort de la cavité vers 15h30.

Tous se retrouvent autour du feu à l’entrée de CAST 1, un bon nombre on déjà consommé mets et breuvages. La petite pluie fine mettra un terme aux agapes. Et pour finir cette belle la journée : quelques-uns, retournent au local et rangent le  matériel.

Franck


Les 2 JC se sont donc occupés de la pose de la nouvelle grille de fermeture de Cast 1. En effet, les anciennes plaques présentaient un risque en cas de rupture du seul gond qui tenait encore chaque plaque, si ce dernier venait à lâcher au moment où un spéléo se trouve dans l’ouverture. Une tentative de soudure s’était avérée inefficace en raison d’un groupe électrogène insuffisamment puissant.
Dumè ayant eu l’opportunité de récupérer une belle grille, celle-ci a été modifiée pour remplacer les 2 plaques.
On peut déjà noter un gros gain de poids puisque la grille ne pèse que 26 kg alors que chaque plaque pèse 39 kg ! Autre avantage, un maniement facilité par l’ajout d’une barre faisant office de levier d’ouverture et de béquille.
Il est envisagé d’ajouter 1 ou 2 fers plats afin de réduire les espaces latéraux.

Ils se joignent ensuite au trio en retour de Cast 14 pour rendre une petite visite à Cast 3. Seul le réseau de gauche sera visité, y compris la petite galerie concrétionnée, rarement parcourue. Les gours du fond sont à sec. Vedette du jour, un petit papillon à rostre est remarqué dans cette galerie par Wanda (probablement un Hypena Rostrales après analyse au calme à la maison).
Seulement 2 chiros comptabilisés, un petit rhino dans le passage vers la galerie concrétionnée, un grand accroché avec une seule patte dans la salle Jumelle.

JCL


En Octobre 2024, poussés par JCL, Michèle, Wanda et HP avaient visité Cast 4 et Cast 6.
En cherchant dans les comptes rendus passés, HP s’était aperçu que depuis Février 2017, mois au cours duquel Jean-Yves avait réalisé quasiment un petit chelem : visite de Cast 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 11, 13, 14, 19 !!!, les topi avaient fait Cast 6, 14 et Serrigio en Avril 2018… et puis seulement les classiques 1, 3 et 5.
L’idée de revisiter les grottes « oubliées » de Castiglione, petites cavités sans envergure qu’on visite une fois, et qu’on délaisse ensuite pendant des années, s’était donc imposée.
On en profiterait pour vérifier l’exactitude des coordonnées, enregistrer un chemin d’accès et rechercher des chauves-souris et des insectes.

Au programme de ce jour Cast 14 et éventuellement 15, petite cavité horizontale de 10 mètres de développement, située à une soixantaine de mètres de Cast 14.
Un des avantages des troubles de mémoire d’un âge un peu avancé, c’est que tout est nouveau. Tu te réveilles tous les matins avec une personne inconnue dans ton lit. C’est sûrement pour ça qu’il y a peu de divorce dans le quatrième âge. Et c’est pareil pour la spéléologie. Tu fais des premières pour toi à chaque sortie. Wanda et HP avaient visité Cast 14 en 2018, mais n’en avait plus aucun souvenir.
Aussi dénommé Trou de l’incendie, Cast 14 avait été découverte en Septembre 2000 par Christophe Salotti, alors qu’un incendie avait dévasté la crête de Castiglione.

On part donc du parking d’accès à Cast 2, plus proche de la cavité que celui de Cast 1. Direction le point GPS enregistré sur Iphigénie.
Depuis 2000 le maquis a repris ses droits. Aussi suit-on des traces d’animaux, vache et sanglier, qui nous font zigzaguer mais économiser des coups de cisaille et au bout de 40 minutes pour un parcours 260 mètres ! on atteint la grotte.
Belle entrée de 6 mètres sur 2. Amarrage sur 2 des arbousiers qui ont envahi le coin. Un plan très incliné de 6 mètres conduit à une petite salle. Un mur a été aménagé au fond, peut-être lors des fouilles de Michelle Salotti. On trouve de nombreux os de rongeurs, des pelotes de réjection, des Pronotum avec corne de Copris espagnol (coléoptère bousier), une plume blanche. Pas de chauve-souris. On est manifestement dans la demeure d’une chouette blanche telle celle qu’on avait fait fuir lors de la découverte de la grotte de la falaise en bordure du vallon de Vitti.
Une diaclase étroite permet d’accéder au fond de la cavité 12 mètres plus bas.
On ressort vers midi. La vue est magnifique sur Saint Florent. Cast 15 n’est pas loin. Mais le maquis est dense, aucun chemin n’est visible. HP est un peu fatigué par une sortie arrosée d’un vin trop jeune, la veille. Michèle veut aller à Cast 3 voir s’il y’a des euryales et contrôler la température de la salle jumelle. On remet donc Cast 15 à une prochaine fois. La piste est facilement retrouvée grâce à la trace enregistrée. On rejoint les 2 JC à Cast 1 puis Cast 3.
Prochaines cavités envisagées : Serricio I, cast 15.

PHP


Cast 14
« de 60 »

Samedi 4 janvier 2025 – Entrainement falaise A Tozza – Patrimonio

Samedi 4 janvier 2025
Spéléo, entrainement
Falaise A Tozza, Patrimonio

Participants
ITP : Cathy, Jean-François et Laurina B., Antoine B., Arnaud B., Christophe C., Wanda C., Albert D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Laureen N., Benoit R., Antoine R., Vanessa S., Franck Z.

TPEF : 6h30

Samedi 4 janvier, nous avons RDV au local à 8H.

Franck et Anto sont arrivés un petit peu avant et ont déjà bien avancé les kits et cordes.
Les Topi arrivent au fur et à mesure, préparent les matériels individuels et collectifs et nous prenons un petit café au local, agrémenté de mini viennoiseries apportées par la dernière recrue Antoine.
Rapide inscription d’Henri-Pierre et Wanda pour 2025 et direction Patrimonio.

Le matériel est monté rapidement car il y a de nombreuses mains.
Je crois que nous nous retrouvons à 17 Licenciés.
C’est incroyable de voir plusieurs générations se côtoyer, notamment entre notre doyen Albert et la jeune Laurina.
Les niveaux sont également très hétérogènes.

Les rôles de chacun se font assez naturellement, finalement.
Anto et Franck s’occupent des premières recommandations et gestes élémentaires pour les descentes et remontées en sécurité.
Très pédagogues, Wanda et Henri-Pierre s’occuperont d’équiper la voie « Pieds-à-terre » sous les yeux attentifs de Cathy, qui déséquipera et rééquipera à son tour la voie.
Sur les conseils et le regard attentif de Benoit, fort de sa dernière expérience à Ghisoni 😉 , Christophe équipera la voie « Initiation ».
Franck s’occupera de la voie « Je ne sais pas comment elle s’appelle », les « Oliviers » je crois.
Enfin Jean-Claude, Laureen, Antonio et Adriana s’occuperont des voies dites “Ubac”

Les premiers initiés descendent puis remontent sous l’attention de tous.
Albert validera, semble-t-il avec attention étant donné qu’il s’arrêtera un petit moment à chaque fractio la voie des initiés.

Puis vient l’heure du repas (et son apéro, bien sûr), le feu a été allumé et un figa vient parfumer l’atmosphère, chacun a sorti un petit quelque chose du sac.
Nous clôturons le repas par les traditionnelles galettes des rois apportées par Franck.
Pas de jaloux, pas de polémique, il y a de la frangipane et de la brioche.

Les ateliers se poursuivent l’après-midi.
Antonio ajoutera deux splits pour un fractio sur la grande voie Ubac qui continue à avancer.
Tout le monde passe partout, c’est une vraie fourmilière.
Adriana et Christophe s’essaieront au Pantin.
Franck animera un petit atelier d’auto-secours.

On a bien ri, passé un bon moment avec une météo très clémente.
Le soleil commence déjà à redescendre (nous sommes en hiver).
Adriana déséquipe une voie, et Christophe une autre sous les yeux d’Anto qui jongle entre nous deux.
Antonio et Laureen déséquipent les voies Ubac.
La pénombre arrive et nous redescendons aux voitures avec les premières frontales.

Nous nous retrouvons tous au local pour le reconditionnement du matériel.
Rarement vu autant de monde pour ranger !!
Puis nous terminons cette journée chaleureuse et regagnons nos foyers respectifs.

Christophe


Direction l’Ubac, le côté sombre de Tozza, pour Adriana, Laureen, Antonio et JC. Le but est de continuer l’équipement de ces « voies d’été ».

Laureen et Adriana se chargent d’équiper la première voie, Antonio la deuxième. Un passage de nœud agrémente la première voie. Utilisation de plaquettes « Clown » et de maillons Mini Top Raumer, ces amarrages ne nécessitent pas de mousqueton et méritent à être connus.

Un spit est ajouté à la dernière vire qui était toujours en cours de création avant de remonter pour le pique-nique.

Bien rassasiés les acteurs du matin reprennent l’entrainement avec Benoit, Christophe et Antoine en renfort. JC fait une petite reconnaissance du haut de l’Ubac en accrochant une corde sur l’olivier du coin pique-nique. Cette partie est assez fracturée et l’idée d’un accès à la vire par le haut est abandonnée. Un gros bloc rocheux devra d’ailleurs être purgé.

Retour sur la vire, pendant que certains apprennent ou révisent le passage de nœud, Antonio plante les 2 derniers spits de fin de main courante et donc de tête de puits.

Ces voies « Ubac » sont toujours à l’ombre et permettent donc des entrainements lors des fortes chaleurs. La première est des plus simple, main courante suivie d’un puits avec déviation. La deuxième est plus aérienne. La descente démarre de la tour, d’abord à l’horizontale puis s’incline vers la tête de puits, après une déviation sur branche. La tête de puits démarre également sur une branche du chêne et permet d’atteindre quelques mètres plus bas la tête de puits du premier équipement, au début d’une vire horizontale. Soit on utilise ce point en fractionnement pour atteindre le sol après la déviation, soit on progresse à l’horizontale sur cette vire naturelle jusqu’à une nouvelle tête du puits qui permet d’atteindre une nouvelle vire horizontale qui se termine en une dernière tête de puits. La progression est globalement facile grâce aux vires naturelles, elle est de niveau initiation même si certaines transitions nécessitent de tirer sur les bras.

  • L’équipement de la première voie nécessite une C25, 7 mousquetons, 3 plaquettes, 4 sangles.
  • Pour la deuxième une C46, 21 mousquetons (19 si la première voie est équipée), 15 plaquettes, 3 sangles.

Des marches restent à creuser au sol dans la terre afin de faciliter la progression pour la main courante de la première voie.

JCL

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« de 48 »

 

Samedi 31 aout, dimanche 1er septembre 2024 – Casetta, Ghisoni

Samedi 31 aout, dimanche 1er septembre 2024
Bricolage Casetta, Ghisoni

Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Adriana D., Micca D., Antonio E. G.
Invités : Anthony et Carine D.

TPSC (Temps passé sur le chantier) : 14h environ.

À l’issue du week-end précédent, il avait été convenu que, si des volontaires étaient d’accord, nous poursuivrions les améliorations à la casetta de Ghisoni.
Pas de spéléo pour l’occasion, mais le deal est de ne faire que le trou la fois suivante.
Qu’à cela ne tienne, le Tignoso, initialement prévu, semble compliqué à organiser.

Nous repartons donc pour ce 2ème week-end de bricolage à la Casetta qui est rendu possible avec un second véhicule franchisseur.
En effet, Christophe arrive à dépanner juste à temps son nouveau 4×4, la veille de la sortie…
Celui de Micca sera exploité au maximum pour charger du matériel.

Antoine et Christophe ont réussi à charger une grosse partie du parquet présent au local dans la 206 qui sera laissée au départ de la piste, après dispatching de tout le matériel dans les tout-terrains.

Café à Aleria, puis direction le défilé de l’Inzecca.
Micca, Carine et Antony nous retrouvent au départ de la piste.

Nous profitons de la montée pour nettoyer encore la piste :

  • Quelques branches par ci et par là, cailloux.
  • De même l’arbre qui gênait dans un virage et obligeait les véhicules à se rapprocher dangereusement du glissement a été tronçonné.

Sur place, le terrassement de l’emplacement de la table a été finalisé, et élargi côté barbecue.
Des étages de pierres ont été rajoutés sur les murs de la casetta jusqu’au toit avant la pose du parquet au mur de la mezzanine.

Un petit peu de tri a été fait dans la casetta :

  • Des vieux sacs de ciment dur, une chaise, ainsi que les pieds de l’ancienne table étaient attaqués.
  • Pas mal de poussière sortait par les petits trous.
  • À l’extérieur nous avons ramassé les chutes de vieux parquets, les vieilles clôtures et autres fils de fer.
  • Dépollution du vieux tuyau tout percé, et de la corde de fixation aérienne.

Une corde a été laissée sur l’arbre de telle façon à la tendre au-dessus de la nouvelle table et y mettre l’éclairage de son choix (néon, baladeuses…)

Nous avons pique-niqué les midis.

Le samedi soir, Adriana et Antonio nous ont régalés avec une grosse assiette de spaghettis au pesto.
La soirée du samedi s’est achevée sur l’initiation de Carine et Antony au désormais incontournable UNO Flip.

Départ de la Casetta le dimanche à 16H pour un retour chacun de son côté.

L’eau débranchée au captage (d’ailleurs l’eau chaude a parfaitement fonctionné grâce aux piles LR20 laissées près du chauffe-eau) et le revêtement au sol est vraiment pas mal.

Rédigé par Micca et Tof

Christophe C., Michaël D.

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« de 10 »

Samedi 29 juin 2024 – « Gouffres » de Pietralba

Samedi 29 juin 2024
Spéléo – Équipement, visite, chiro
« Gouffres » de Pietralba, Pietralba

Participants
ITP : Michèle Cl, Michaël D., Jean-Claude L. M., Jean-Luc S.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 4h00

Les « gouffres » de Pietralba avaient fait l’objet d’une reconnaissance en VTT le 16 avril 2024 dernier par Micca et JC. Ceci avait permis de déterminer le matériel nécessaire à une visite en mode spéléo.

Nous voilà donc devant un café à la boulangerie idéalement placée pour les touristes en bordure de la T30. Michèle et Jean-Yves seront de la sortie, intéressés par le volet chiro, Jean-Luc également vu qu’on est chez lui 🙂

Discussion sur la bonne stratégie d’accès, c’est finalement la piste de retour de la virée VTT qui sera empruntée.

Première galerie

Tout le monde s’entasse dans le Patrol de Micca et nous voilà au bout du bout de cette piste qui finit en un rapaillon bien pentu, que les passagers de Micca préfèrent descendre courageusement à pieds 🙂

Le Patrol est abandonné près d’un bosquet de chênes et environ 600 mètres de marche plus loin nous voilà devant les premières galeries.

Visite de celle dont l’entrée est ennoyée, les bottes de JY et les waders de Micca sont successivement mis à contribution. Aucun chiro dans cette première galerie d’une quarantaine de mètres.

Le puits

Direction les 2 gouffres. D’après JY la base de ceux-ci est normalement accessible depuis une galerie qui s’ouvre plus bas sur le versant.

Pendant que Michèle et JY privilégient l’accès par le bas, Micca, JL et JC optent pour un équipement du puits qui semble le plus facile.

Amarrage sur troncs d’arbres, ressaut de 4 mètres, palier intermédiaire incliné, puis c’est le puits d’une quinzaine de mètres. Un spit est planté en fin de « main courante », la batterie du perfo rend l’âme. Une sangle à frotter permettra de décaler la tête de puits et évitera ainsi l’usage des protège-corde. Les parois du puits sont instables, ça parpine ! Des étais horizontaux sont encore en place. Descente en douceur, JC pose les pieds au fond et effectue une première reconnaissance. Quelques minutes plus tard les voix de Michèle et JY se font entendre dans la salle des mikados, un enchevêtrement d’étais, d’où part également un puits noyé. La jonction est donc possible avec la galerie inférieure, ce qui permettra une sortie moins risquée par la galerie inférieure, 30 mètres plus bas.

Feu vert lancé à Micca et JL pour qu’ils descendent.

Oxyde de cuivre

Visite complète des différentes galeries, une seule chauve-souris aperçue ainsi qu’un topu. Les waders de Micca sont bien utiles pour traverser quelques laisses d’eau boueuses, ce sera aussi l’occasion de tester une nouvelle technique de progression, le portage, avec JC dans le rôle du porté :-). Une coulée d’oxyde de cuivre bleue agrémente la galerie terminale.

Sortie par la galerie inférieure en testant là-aussi de nouvelles techniques d’équipement, raboutage de pédale et sac amarrés sur un arbrisseau pour franchir le ressaut d’entrée de 2 mètres 😯

Retour au Patrol et pique-nique à l’ombre des chênes.

L’après-midi sera consacrée aux visites de 6 autres galeries éparpillées le long de la T30 et de le D247. Une seule chauve-souris aperçue là-aussi, un bilan bien maigre à ce niveau mais plus sympa au niveau spéléo puisque ce sont environ 500 mètres de galeries qui ont été parcourues dont un puits d’une vingtaine de mètres de hauteur.

Retour à la boulangerie pour déguster quelques mousses et refaire encore une fois le monde.

JCL


Les mines de cuivre de Pietralba sont connues depuis longtemps et clairement identifiées sur les cartes. Après une reconnaissance en vélo, quelques semaines avant par Jean-Claude et Micca, l’exploration des mines a été mise au planning du club. Après un report, la visite est finalement prévue fin juin. Jean-Yves et Michèle ont déjà exploré ces mines il y a quelques années, mais ils sont toujours intéressés pour rechercher d’éventuels habitats de chauves-souris.

Le rendez-vous est donné à la boulangerie de Pietralba. Après le café rituel d’avant exploration, le groupe décide d’emprunter en 4×4 une des voies d’accès pour se rapprocher des mines. La route du « bas », qui nous rapproche le plus, est choisie. Après 15 mn de piste puis une dizaine minutes de marche nous arrivons au site. Les deux premières mines sont des puits totalement immergés. La première mine explorable part à l’horizontal mais le niveau d’eau ne permet pas un accès au sec. Chacun sa technique, Jean-Yves a des bottes, Micca assure avec des waders (salopette de pêche), Michèle se met pieds nus et Jean-Claude emprunte les bottes de Jean-Yves à son retour.

La première mine fait une trentaine de mètres et au final la profondeur ne dépasse pas une dizaine de centimètres.

Puis l’équipe se dirige vers le premier puits à quelques dizaines de mètres. Celui-ci semble accessible après un petit nettoyage mais on pousse l’exploration jusqu’au second puits. D’après Jean-Yves, les deux puits correspondent et il existe plus bas un troisième accès à la galerie. Comme dans un film d’horreur :-), on décide de faire deux groupes : les « plus » spéléo décident de descendre le puits n°2 tandis que Michèle et Jean-Yves se dirigent vers le puits n°3 (celui-ci a une profondeur faible (environ 2 mètres) mais, n’ayant pas de corde pour descendre, un montage très sécurisé d’une sangle accrochée à un sac à dos dont la bretelle est elle-même accrochée à un pied de ciste !!!).

10h (environ) :
Micca équipe le puits n°2. Celui-ci fait environ 5 mètres de profondeur suivi par une descente en pente faible d’une dizaine de mètres pour déboucher ensuite sur un puit qui descend « plein pot » d’une quinzaine de mètres. Les premières structures en bois sont présentes pour étayer ce puits. Jean-Claude décide d’équiper le puits en utilisant des nouveaux amarrages : le PULSE.

Celui-ci permet d’installer une plaquette + amarrage sans utiliser de goujon. Au final, il ne reste qu’un trou après désinstallation. Le premier trou est réalisé avec un peu de difficulté car le perfo est plutôt capricieux ! Pour le deuxième trou, celui-ci-tombe complétement en panne !! On décide tout de même de descendre, la corde ayant été raccordée à celle qui vient de l’entrée. Etant donné que les parois s’effritent beaucoup et pour éviter que la corde frotte, le départ du puits est doublé par une « sangle à frotter » ! Pas très conventionnel mais cela permet la mise en place d’un fractio plus sécurisé. Jean-Claude descend en premier emportant avec lui plusieurs pierres. Jean-Luc suit et on décide de laisser Micca en haut pour sécuriser la remontée. En bas du puits, une galerie qui part dans les deux sens. À gauche, nous sommes rapidement arrêtés par un couloir de boue et d’eau.

L’utilisation des waders semble à nouveau utile, Micca décide de remonter les récupérer. A droite après quelques mètres, la galerie descend légèrement et on aperçoit les lumières de Michèle et Jean-Yves qui arrivent de cet accès. Jean-Luc récupère les waders pour passer le couloir de boue qui mène à 3 couloirs différents. Les 2 premiers d’une vingtaine de mètres sont des culs-de-sac mais le 3ème montre une légère ouverture. Jean-Yves dégage l’étroiture et on accède au-dessous du puits n°1. Le couloir continue sur une vingtaine de mètres puis un nouveau couloir descend d’une dizaine de mètres. Jean-Luc retourne au départ du couloir boueux pour « charger » Jean-Claude sur ses épaules, puis il rend les waders à Micca qui nous a rejoints pour qu’il puisse explorer cette galerie. Il ramène ensuite Jean-Claude sur ses épaules, ce qui nous fait de belles vidéos.

Puis il est décidé de retourner vers la sortie du puits n°3. La descente du couloir de droite arrive dans un carrefour avec 2 couloirs de quelques mètres et un accès à un puits totalement immergé. On emprunte le couloir (environ une centaine de mètres) qui mène à la sortie mais par deux fois on se retrouve sur des portions de quelques mètres avec de l’eau et de la boue. Micca sert à nouveau de monture à Jean-Claude !! Sortie au puits numéro 3 vers 12h.

Retour à la voiture pour le pic-nic.

JLS


« de 60 »