Archives de l’auteur : Jean-Claude L. M.

Vendredi 26 au dimanche 28 aout 2022 – Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Spéléo et travaux

Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1), , Dominique D. (2), Michaël D. (3), Jean-Claude L. (1)
  • Invité : Raymond C. (3)

(1) : samedi, dimanche

(2) : vendredi, samedi, dimanche

(3) : vendredi, samedi

TPST : 4h15

Photos

Travaux casetta suite

La dernière visite à la casetta et au gouffre s’était conclue sur la nécessité de changer le tuyau d’alimentation en eau d’une part et l’envie de visiter le réseau des Bosons en récupérant par la même occasion le matos qui s’était subrepticement échappé du kit lors du déséquipement du réseau supérieur par JC.

Dumè, Micca et Raymond sont déjà d’attaque le vendredi et posent le nouveau tuyau, un PEHD alimentaire d’un diamètre de 25 mm extérieur et 19 mm intérieur. Voilà, on sait tout de ce tuyau. On présume également qu’il sera assez costaud pour supporter le piétinement des sangliers et vaches de passage, il sera donc posé directement à terre. Les raccords sont faits provisoirement mais un bon débit arrive déjà à la casetta. Peu avant cette dernière, un T permet d’alimenter une grande poubelle de jardin qui servira à tenir au frais ce qui doit l’être.

Anto et JC arrivent le samedi matin. Ils sont vite mis à contribution pour créer une zone de croisement peu après la zone calcaire.

Après ce rapide échauffement direction le trou pour Anto, Micca, JC et … Francis qui cherche son idole, un certain Bernard T…

Après discussion c’est finalement JC qui équipera jusqu’au fond du puits d’entrée, pour gagner du temps…

JC récupère son matos au passage et tout le monde se retrouve à la base du puits des Bosons, là où on a le moins de (mal)chance de se prendre un parpaing voltigeur sur la tronche.

Pendant que Francis et Micca montent directement vers les Bosons sur cette corde de 1997 qui devrait tenir, Anto et JC remontent vers la sortie et bifurquent à la lucarne vers la vire des Bosons. Cette fois-ci c’est Anto qui équipe. Tout le monde se retrouve sous la dernière tirée du puits des Bosons. Francis et Micca ont déjà visité le terminus supérieur du puits, la corde de 1997 a bien tenu et en plus elle est fixée sur des maillons et plaquettes inox, celui qui en a fait la pose était prévoyant ! Maintenant c’est Anto qui se charge d’y monter avec pour mission de changer la corde de 1997 qui devrait encore tenir et poser une nouvelle corde de 2012 qui devrait tenir encore quelques temps… Finalement elle tient et c’est au tour de JC de monter pour finir le boulot et décrocher cette corde de 1997 qui a merveilleusement bien tenu.

Visite de l’alcôve mais JC ne parvient pas à dépasser la trace d’acéto déposée dans les années 2000, y’a pas de raison …

Déséquipement général et tout le monde se retrouve à la casetta. Francis, Micca et Raymond partent après un rapide gouter/casse-croute. Une chienne égarée et craintive (on apprendra plus tard qu’elle s’appelle Nono) vient timidement quémander quelques restes. Micca a appelé le numéro noté sur son collier pour informer son maitre de l’endroit où se trouve Nono. Elle passera le plus clair de son temps près de l’ancien chenil.

Divers petits bricolages pour les 3 restants jusqu’au repas du soir, avec notamment la recherche de la charogne qui empeste par moment les alentours. Celle-ci est finalement retrouvée grâce à l’odeur et au vrombissement des mouches à une trentaine de mètres en contrebas et vers l’amont de la casetta. Elle est enterrée du mieux possible, l’air redevient plus respirable.

Nuit calme et réveil à 7h pétante, sachant que le réveil a eu la délicatesse de sonner à l’extérieur. Les relents de charogne reviennent, Nono a dû y farfouillé cette nuit !

Reprise des travaux :

Dumè se lance dans la pose de briquettes à l’intérieur du conduit de cheminée afin de limiter les fuites de fumée à travers les murs.

Anto se charge de poser les raccords définitifs sur le tuyau d’eau. Un T avec une vanne de test pour chacun des 3 raccords, le 4ème T au niveau de la poubelle-frigo.

Les tuyaux sont métrés, on peut ainsi repérer facilement un éventuel problème.

En partant de la prise d’eau :

– 1ère section 4865 à 4816 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 2ème section 5091 à 5042 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 3ème section 5241 à 5192 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 4ème section 4916 à 4866 soit 50 mètres

– 5ème section 5042 à 5029 soit 13 mètres

Longueur totale : 210 mètres (213 m en fait)

La prise d’eau est désactivée à chaque départ. Pour remettre en fonction, enlever le raccord bouchon et y raccorder le tuyau de prise d’eau. Si problème, partir de la casetta après avoir fermer les 2 vannes du bas, puis ouvrir les vannes en remontant jusqu’à ce que l’eau coule, le problème se situe dans la section précédente.

L’ancienne grille triangulaire de la cheminée a été posée en protection de la crépine, calée par des cailloux.

JC s’occupe du câblage électrique. Réfection des circuits d’éclairage avec ajout d’un 2ème groupe de leds au-dessus du réchaud à gaz et ajout de leds au niveau de l’ancien coin cuisine. Faute d’interrupteur prévu à la conception du boitier, ce dernier est commandé par le bouton « Mezzanine 1 », les 2 groupes de leds de la mezzanine étant dorénavent commandés par l’interrupteur « Mezzanine 2 ». La nouvelle batterie a l’air de tenir.

Pour terminer, pose de rubans aluminium sur les raccords du tuyau de cheminée.

Casse-croute, rangement, tri. Les véhicules sont en cour de chargement lorsque le maitre de Nono vient récupérer sa chienne, elle reste très craintive même envers lui.

C’est le départ, un gros orage s’abat sur le secteur durant la descente, la piste devient une rivière.

JCL

Dimanche 14 aout 2022 – Grottes de Mughia et des Veaux Marins – Calvi

Spéléo, exploration

Grottes de Mughia et des Veaux Marins – Calvi

Participants

  • ITP : Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S. B.
  • Individuel : Jean-Yves C.
  • Invités : Loïc et Stéphanie C., Léa

TPST : 2h00

Traces Mughia

Photos

La grotte des Veaux Marins, cette arlésienne vieille de quelques années, plusieurs fois programmée, plusieurs fois déprogrammée. Cette fois-ci on tient le bon bout, météo correcte et au moins 3 motivés sûrs, ça va le faire !

D’autres participations se décident finalement samedi en fin d’après-midi, Nono peut prendre son fourgon avec boule, il pourra donc tracter les 2 trimarans à pédales de Christophe.

Ce sera donc 2 équipes qui partiront à l’assaut des veaux marins.

Les pedibus jambus composée de Jean-Yves, Micca et JCL. Ils ont opté pour des accès traditionnels, à pieds puis à la nage.
Les nautical, composée de Stéphanie, Alexia, Nono, Christophe, Loïc et Léa. Ils utiliseront les 2 trimarans à pédales et feront le trajet depuis la mise à l’eau de Calvi.

L’objectif commun est de se retrouver à midi dans la grotte des Veaux Marins.

Cette heure de rendez-vous laisse le temps aux pedibus jambus de voir à quoi correspond la Grotte Mughia notée sur la carte IGN au sud de l’anse Recisa.

Départ direct depuis la D81b approximativement à la verticale de la grotte, descente délicate dans des roches gréseuses mal liées avec quelques passages aériens, faut pas se louper…

Une grotte apparait peu à peu. La mise à l’eau s’effectue depuis l’autre côté de la petite anse. L’entrée se situe quelques mètres au-dessus du rivage, c’est une fracture verticale d’environ 5 mètres de large sur 7 ou 8 de haut, elle se resserre rapidement en un couloir d’un mètre de large. Le plafond baisse également jusqu’à un passage plus étroit d’un mètre de haut sur 0,50 mètre de large, ce dernier donne accès à la petite « salle » terminale. Le tout fait entre 25 et 30 mètres de long. Cette grotte s’est semble-t-il développée à la faveur de l’érosion différentielle d’un dyke.

Dans le prolongement côtier vers le sud-ouest se situe peut-être la grotte Mughia. C’est une traversée de quelques mètres qui s’ouvre au raz de l’eau avec une ouverture en hauteur. C’est probablement le mugissement provoqué par le passage de l’eau lorsque la mer est agitée qui a donné le nom à cette grotte. Une vire permet de faire la traversée les pieds au sec.

Le retour vers la route s’effectue par la crête qui suit, plus confortable.

Direction maintenant la Revellata. Le Berlingo est laissé au bout de 1,5 km de piste au départ d’une piste secondaire qui se dirige au sud des Veaux Marins. La descente est également raide, mais les prises de pieds et de mains sont plus sûres. Il est midi lorsque les pedibus jambus arrivent au bord de l’eau et une demi-heure plus tard les voilà devant la grotte.

Belle entrée au raz de l’eau, plusieurs mètres de large et plusieurs mètres de haut, c’est volumineux. Après une vingtaine de mètres de nage la galerie principale s’oriente perpendiculairement à gauche. Encore une quinzaine de mètre et c’est l’arrivée sur une plage de sable. Puis les galets remplacent le sable, un passage plus étroit et c’est la fin au bout d’une trentaine de mètres à sec. Sur la paroi gauche des draperies de calcite donnent l’illusion d’une cavité karstique et des galets agglomérés témoignent d’un ancien remplissage. L’ambiance est inhabituelle pour les topi, du volume, le bruit des vagues, la lueur de l’entrée au loin, et de temps en temps le bruit des bateaux qui font une incursion dans l’entrée.

JY n’est pas venu que pour la beauté du site, il sort ses jumelles infrarouge et 5 chauves-souris sont repérées en direction de l’entrée. Une dizaine seront également comptabilisées visuellement par Micca dans la petite galerie qui part à droite de l’entrée. Par contre aucune détection sonore n’a pu être enregistrée.

Direction la sortie maintenant et c’est à ce moment qu’apparaissent les nautical sur leurs 2 trimarans rouges. Ils ont été retardés par une accident de la circulation qui a bloqué la route.

Pique-nique sur les embarcations, les pedibus jambus, qui ont laissé leurs casse-croutes dans le véhicule, se font nourrir par les nautical.

Les explorations spéléologiques ne sont pas terminées, 2 autres cavités sont visitées à quelques dizaines de mètres au sud-est des Veaux Marins.

La première avec une belle entrée en porche, une galerie suit sur une vingtaine de mètres et se termine sur un gros pilier dont on peut faire le tour. Au fond à gauche, une autre entrée plus étroite permet de faire une traversée.

La deuxième est une grande fracture obscure d’une cinquantaine de mètres de long et 2 à 3 de large. Au fond se sont accumulés des troncs et branches, une petite plage termine également la galerie. Divers débris jonchent les galets, principalement des bouts de bois, mais aussi des semelles, tongs, flotteurs, etc.

Retour à l’air libre, les nautical accompagnent les pedibus jambus vers leur anse de mise à l’eau. Séparation et chacun reprend son chemin en sens inverse.

Les pedibus jambus feront un détour par Notre Dame de la Serra pour profiter du point de vue et de sa pinède ombragée pour un rafraichissement et un petit gouter. Un autre détour sera effectué pour voir le fameux Monolithe d’Algajola.

Un peu plus de monde sur la route pour le retour, un dernier rafraichissement sera de nouveau apprécié à Ponte Leccia.

JCL

Dimanche 31 juillet 2022 – La Bravona, Pianello

Canyon, descente

La Bravona, Pianello

Participants

  • ITP : Antoine B., Éric G., Michaël D., Jean-Claude L.

Cotations : V3.A3.III

Photos

La Bravona, petit canyon de Castagniccia où l’eau est toujours présente, même en période estival. C’est pour ainsi dire le jardin de Micca où d’ailleurs nous nous retrouvons pour un petit café.

La fraicheur matinale est bien présente aux alentours de Campi, le thermomètre affiche 21°. L’option prévue pour la sortie du canyon est d’éviter la remontée éprouvante par le maquis et de continuer dans la rivière sur 600 mètres pour remonter vers le hameau de Pianelluccio par un chemin de randonnée. Cette option nécessite une navette, le véhicule de Micca est laissé sur un parking au débouché du chemin.

Départ de la marche d’approche vers 9h40, un 1/4 d’heure plus tard nous voilà en haut de la première cascade de 25 mètres. Celle-ci tombe dans une grande piscine naturelle où se rafraichissent déjà un groupe de baigneurs.

Changement traditionnel de la sangle d’amarrage et c’est parti, il est 10h15. L’eau n’est pas glacée, elle est juste bien fraiche.

Micca se charge des équipements sous l’œil vigilent d’Anto. Les sympathiques rappels de ce canyon se succèdent, entrecoupés par quelques bains aussi nécessaires que rafraichissants. C’est ainsi que nous arrivons au pied de la C17 finale. C’est de là que s’effectue la traditionnelle remontée par le maquis, et vu l’option choisie c’est de là qu’on continuera par la rivière. C’est donc de là que commence un itinéraire inconnu pour nous et c’est aussi à partir de là que la rivière change d’aspect. Un dépôt blanchâtre apparait sur les rochers qui émergent de l’eau. Sous l’eau c’est pire, une couche de matière brunâtre et filamenteuse laisse à penser que la rivière semble polluée à partir de cet endroit. Cette « pollution » pourrait provenir de l’affluent Nespoli, qui coule encore contrairement à ce qu’on avait imaginé. Pauvres baigneurs qui pensent profiter d’une eau claire et limpide en aval de la confluence !

Les piliers de l’ancienne passerelle sont atteints au bout d’une heure de marche sur des rochers savonnettes. C’est de là que s’effectue la montée vers le village. C’est un large chemin de rando, bien tracé et repéré par des marques jaunes. Il s’élève sur la pente raide par plusieurs lacets et les 188 mètres de dénivelé sont avalés en une demi-heure. L’approche du hameau est moins réjouissante, divers détritus témoignent du retour à la civilisation.

Une belle fontaine-lavoir où l’eau coule en abondance nous permet une petite rincette.

Le pique-nique se prendra à l’ombre de Notre-Dame des Grâces, lieu de pèlerinage postcanyon traditionnel maintenant.

JCL

Dimanche 24 juillet 2022 – La Ruda, Corscia

Canyon, descente

La Ruda, Corscia

Participants

  • ITP : Romain B. A., Antoine B., Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.

Cotations : V3.A3.III

Photos

Suite au report de la visite de la grotte des Veaux Marins une sortie aquatique est quand même programmée lors de la réunion du jeudi soir, le canyon de la Ruda dont la dernière descente remonte au 14 juillet 2018.

Rendez-vous traditionnel au PN4, arrêt café à Ponte Leccia et le minibus de Franck se gare à l’arrivée du canyon, qui est, et ça tombe bien, le départ de la marche d’approche ! Pas d’autre véhicule, on devrait être tranquille.

Première surprise, le sentier de jonction vers le sentier de la Scala di Santa Regina a été aménagé et nettoyé. Il en est de même du chemin menant au départ du canyon. La crainte de batailler avec le maquis s’est dissipée et 50 mn plus tard nous voilà au Ponte Sottano.

Préparation rapide et même s’il n’a pas fait excessivement chaud lors de la montée il y a hâte de faire trempette. Ceci étant, le niveau d’eau est exceptionnellement bas et ne présage pas de bonnes cascades arrosées.

Si l’eau des vasque est globalement claire, certaines commencent à changer de couleur et sont évitées dans la mesure du possible.

Pas une goutte d’eau dans la cascade de 17 m qui aurait dû être le clou de la descente (voir la comparaison entre juillet 2018 et ce jour dans l’album photos …). Anto y fait une démo d’une technique de réchappe permettant de palier à une corde trop courte pour le rappel.

Autre particularité de ce canyon, le saut du Ponte d’Accia. Connu pour être de 11 mètres, il ne sera pas reconnu ce jour puisqu’après une mesure précise à la corde il ne fait que 8 m ! Un mythe tombe.
Le niveau d’étiage n’incite pas à faire le grand saut et seuls Anto et Christophe se lancent dans la petite cible (sauter parallèlement à la rivière et pas perpendiculairement au pont 😉

L’option de continuer par la rivière pour rejoindre la route permet de profiter de quelques vasques supplémentaires et du passage sous blocs, malheureusement pas arrosé ce jour.

Durée de la descente 3h30.

Le pique-nique se fera à l’ombre à la Fontana di a Vignenti. Fin des agapes, coups de klaxon, voilà Émilie en famille et en route pour Ile Rousse qui s’arrête pour un coucou amical.

Retour vers Bastia plus ou moins endormis avec au passage la désolante vue sur le feu qui sévit sur les hauteurs de Castellu-di-Rustinu.

JCL

Dimanche 10 juillet 2022 – La Richiusa, Bocognano

Canyon, initiation

La Richiusa, Bocognano

Participants

  • ITP : Christophe C., Jean-Claude L.
  • Initiés : Clément B., Claire C., Guillaume C., Corentin M., Louise T.

Cotations : V3.A3.III

Photos

La descente de la Richiusa le 4 juillet 2021 avait laissé un bon souvenir, nous avions eu le canyon entièrement pour nous, pas âme qui vive tout le long de la descente. On remet le couvert cette année avec quelques jours d’écart et néanmoins un peu d’espoir de tranquilité, d’autant plus qu’une initiation familiale était programmée.

Départ du N°4 vers 7h45, trajet tranquille et silencieux, véhicule électrique oblige. Arrivée vers 9h30, le parking est pratiquement vide, c’est bon signe ! Préparation rapide, 9h45 c’est le départ sous un soleil radieux et une température clémente. Montée pépère, début de la descente vers 11h15.

Niveau d’eau déjà estival dans le canyon, le premier saut permet de se rafraichir. Quelques touristes se prélassent au soleil.

Le premier rappel est maintenant en vue, 3 « canyonistes », 2 hommes et une femme, en short et teeshirt mais sans casque s’apprêtent à descendre sur une cordelette de 8mm en double. Pourquoi pas, c’est comme ça que certains ont commencé le canyon dans leur jeunesse, il y a fort longtemps dans les années 80 …

Refus de la dame, impossible pour elle de se pendre sur le baudrier, elle shuntera le rappel en rive droite.

La vasque d’arrivée permettait avant son engravillonnement un beau saut de 6 ou 7 mètres, impossible maintenant. Il reste l’espoir d’une vidange par une prochaine crue. C’est une première expérience de rappel pour certains(e), examen réussi !

Sauts, rappels et toboggans se succèdent jusqu’à la cascade de 12 mètres précédant l’étroiture. Le leadeur du trio de « canyonistes » nous informe que la dame s’est blessée dans la vasque, une entorse du genou.

Équipement rapide de la cascade, Christophe gèrera la descente pendant que JC ira près de la victime. Ses coéquipiers ont tenté en vain d’appeler le 112. La dame refuse de s’éloigner de la vasque, la fraicheur de l’eau atténue sa douleur. JC invite le leadeur à monter vers la crête par l’échappatoire jusqu’à trouver du réseau. De notre côté, nous continuerons la descente après avoir laissé une couverture de survie en pressentant une certaine durée avant que les secours puissent être alertés et intervenir. L’autre coéquipier porte un teeshirt orange, ça tombe bien, il reçoit la consigne de bien l’agiter à la vu de l’hélico.

Les rappels suivants seront équipés en double afin d’accélérer la descente, mais en profitant quand même de la plus belle section de ce canyon. Le joli saut de 4 mètres dans la grande vasque sera équipé en rappel guidé. Le niveau d’eau est bas, pas le moment de prendre de risque avec une glissade et une chute sur le rebord rocheux qui est près de la surface.

Sortie du canyon vers 14h30, le 112 est obtenu en haut du premier ressaut de la marche de retour. Ils ont pu être joints par le leadeur des « canyonistes », mais d’autres interventions sont en cours et compte tenu de la blessure relativement bégnine l’hélico sera envoyé dés que possible.

Retour au parking, pique-nique sur place, l’hélico passe au-dessus de nous, il est 15h35.

Retour vers Bastia dans le silence feutré de la limousine électrique, mais un peu plus secoués 😉

JCL